Le gouvernement du président Patrice Talon ouvre dès jeudi 22 mai 2025, une session de négociations avec les centrales et confédérations syndicales.
Le gouvernement reprend les négociations collectives avec les syndicats. Une rencontre est prévue pour jeudi 22 mai 2025. Selon des sources concordantes, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin), et la Confédération des syndicats autonomes (CSA) sont conviées à la table de négociations.
Cette rencontre entre gouvernement et syndicats intervient quelques jours après la marche pacifique interrompue de la CSTB le 1er mai dernier, jour de la fête du travail.
F. A. A.
L'homme auteur du double meurtre sur sa femme et son cousin à Akadja-Gbodjè, une localité de la commune d'Ifangni, dans le département du Plateau, a été retrouvé mort.
En cavale depuis mardi 13 mai 2025, l'homme qui a tué sa femme et son cousin à Ifangni a été retrouvé mort dans la zone marécageuse par laquelle il a fui à l'arrivée de la police. Il se serait donné la mort par pendaison selon les premiers témoins qui ont découvert son corps. A côté du corps sans vie découvert au milieu de roseaux, se trouve le fusil de fabrication artisanale qu'il a utilisé pour tirer à bout portant sur ses victimes. Les raisons l'ayant poussé à poser cet acte de barbarie ne sont pas encore connues.
https://www.24haubenin.info/?Pris-de-rage-un-homme-tue-sa-femme-et-son-cousin&var_mode=calcul
Alertée, la police s'est dépêchée sur les lieux pour les constats d'usage, et le corps remis à la famille pour inhumation.
F. A. A.
Africa50, l'investisseur et gestionnaire d'actifs panafricain dans les infrastructures, a signé mardi 13 mai 2025, un protocole d'accord avec la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) afin de mettre en place de nouvelles solutions de financement des infrastructures au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), en s'appuyant sur les marchés de capitaux de la région.
Ce partenariat stratégique vise à lancer des obligations de projet axées sur l'infrastructure et des instruments financiers associés afin de mobiliser des capitaux à long terme par l'intermédiaire de la bourse régionale, commune à huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Cette collaboration devrait ouvrir une nouvelle ère de financement des infrastructures en Afrique de l'Ouest en permettant aux investisseurs locaux et régionaux, en particulier les fonds de pension et autres investisseurs institutionnels et privés, de participer plus directement au développement des infrastructures. L'initiative élargira également l'accès au financement pour les développeurs d'infrastructures et soutiendra le développement de projets bancables à travers la région pour les investissements.
« Les besoins en infrastructures de l'Afrique ne peuvent pas être résolus par les capitaux seuls ; ils nécessitent de l'innovation, des institutions de confiance, et une exécution dirigée par les Africains », a affirmé Alain Ebobissé, Directeur général d'Africa50. A l'en croire, ce partenariat pionnier avec la BRVM reflète l'engagement d'Africa50 à mobiliser des capitaux nationaux, à construire des partenariats solides et à développer des solutions reposant sur le marché qui produisent à la fois un impact et des rendements durables.
Dr. Edoh Kossi Amenounvé, Directeur Général de la BRVM, a ajouté : « Le moment est venu pour les marchés de capitaux africains de jouer un rôle décisif dans le financement de la transformation des infrastructures du continent. Grâce à cette collaboration avec Africa50, la BRVM se positionne comme une plateforme centrale pour la mobilisation de l'épargne nationale et régionale en faveur des infrastructures. L'utilisation d'obligations de projet et d'instruments similaires pourrait contribuer à combler le déficit d'infrastructures et à créer de la valeur pour les investisseurs ». Cet accord a été signé en marge de l'Africa CEO Forum, où Africa50 a activement sollicité d'autres partenaires pour faire avancer sa stratégie plus large de développement des infrastructures par le biais de solutions de financement innovantes.
A propos d'Africa50
Africa50 est un investisseur et gestionnaire d'actifs panafricain dans les infrastructures créé par les chefs d'États africains et la Banque africaine de développement (BAD), dont le mandat est de développer et d'investir dans des projets d'infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. À ce jour, Africa50 compte 37 actionnaires, dont 33 pays africains, la BAD, la Banque des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Bank Al-Maghrib et la Public Investment Corporation (PIC). Pour en savoir plus, rendez-vous sur africa50.com. A propos d'Africa50 Africa50 est un investisseur et gestionnaire d'actifs panafricain dans les infrastructures créé par les chefs d'États africains et la Banque africaine de développement (BAD), dont le mandat est de développer et d'investir dans des projets d'infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. À ce jour, Africa50 compte 37 actionnaires, dont 33 pays africains, la BAD, la Banque des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Bank Al-Maghrib et la Public Investment Corporation (PIC).
A propos de la BRVM
Portée sur les fronts baptismaux le 18 décembre 1996 à Cotonou (BENIN), la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participation (actions), la BRVM propose l'admission et la négociation des titres de créance (obligations). La BRVM offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/livraison des transactions à la fine pointe de la technologie. La BRVM assure la Présidence du Comité Exécutif de l'African Securities Exchanges Association (ASEA) et est membre du Conseil pour l'Intégration des Marchés de Capitaux en Afrique de l'Ouest (WACMIC). Elle est depuis novembre 2016 classée dans la catégorie des marchés frontières par le MSCI.
Au Bénin, 9 juridictions et établissements pénitentiaires seront bientôt réfectionnés. Les travaux placés sous la supervision de l'Agence nationale pour l'équipement et le patrimoine immobilier de la justice du Bénin (ANEPIJ) s'élèvent à 720,338 millions de francs CFA, entièrement financés par le budget national.
Des juridictions et établissements pénitentiaires vont faire peau neuve. Au nombre de 9, on distingue les tribunaux de première instance (TPI) d'Abomey-Calavi, de Djougou et d'Abomey, ainsi que les maisons d'arrêt de Lokossa, de Natitingou, de Kandi, d'Abomey-Calavi, et les prisons civiles de Parakou et d'Akpro-Missérété. L'objectif selon La Marina, est « d'améliorer les conditions de détention, de renforcer la sécurité des infrastructures et de moderniser les outils de travail au sein des juridictions ».
Selon le site d'informations, à Abomey-Calavi, le Tribunal bénéficiera d'une réfection plus ou moins complète et d'une mise aux normes des salles de données du Centre de documentation de sécurité publique (CDSP). A Djougou et à Abomey, des travaux d'étanchéité et de réhabilitation des locaux des deux juridictions sont également prévus.
Dans les établissements pénitentiaires, l'accent est mis sur la sécurisation et l'amélioration des conditions de détention. Il est notamment prévu la construction d'un nouveau bloc de détention à Lokossa, la réfection et l'érection de châteaux-miradors à Natitingou et à Parakou, l'amélioration de l'éclairage et des systèmes d'assainissement à Abomey-Calavi, sans oublier les travaux d'étanchéité à la maison d'arrêt de Kandi et les travaux de réfection à la prison civile d'Akpro-Missérété, lit-on sur le site de La Marina.
F. A. A.
La ville de Cotonou s'apprête à abriter une toute nouvelle gare routière. C'est une infrastructure moderne, multifonctionnelle et adaptée aux besoins des voyageurs.
La nouvelle gare routière qui sera construit à Cotonou prendra en charge tous les types de transport terrestre. Que ce soit pour les bus, les taxis ou d'autres moyens de transport, cet espace sera conçu pour répondre aux besoins de tous les usagers.
Selon une présentation du projet, mardi 13 mai 2025 à la Mairie de Cotonou, il est prévu également un grand parking pour les voyageurs et les particuliers.
Un espace vert y sera aménagé.
La nouvelle gare comprendra aussi un espace commercial et de restauration. Les voyageurs pourront y trouver une variété de commerces et de restaurants, facilitant ainsi leur séjour ou leurs attentes.
Le projet s'inscrit dans le cadre du Plan de Développement Communal 3è génération (PDC3) de la mairie de Cotonou. Il est sera exécuté par la Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SIMAU).
Lors de la séance de travail tenue le 13 mai 2025 en présence des Chefs d'arrondissement et des Partenaires techniques, le Maire Luc Sètondji Atrokpo a exprimé son engagement dans la réalisation de ce projet. « Construire une gare routière à Cotonou dans les conditions que nous connaissons n'est pas chose aisée. Nous ferons en sorte d'éviter beaucoup de casse », a déclaré le maire de Cotonou.
M. M.
Il y a exactement 10 ans que l'écrivain et acteur politique béninois, Jean-PLIYA s'est endormi dans le Seigneur.
14 mai 2015 - 14 mai 2025, 10 ans que Jean PLIYA nous a quittés. Le regretté est un professeur d'histoire et de géographie, homme de lettres, auteurs de plusieurs romans dont des pièces de théâtre et des nouvelles.
Ancien recteur de l'ex Université nationale du Bénin (UNB), Jean PLIYA a également occupé plusieurs fonctions politiques dont celles de directeur de cabinet du ministre de l'Éducation nationale (1961 à 1963), puis secrétaire d'État chargé de l'Information et du Tourisme en 1963. Il devint plus tard, le premier Berger du Renouveau charismatique catholique du Bénin. Fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort lors d'une mission en Côte d'Ivoire, nuit de la fête d'Ascension.
L'Agence Béninoise du Médicament et des Autres Produits de Santé ordonne la mise en quarantaine de tous les lots d'AMOXICILLINE PHARMAQUICK 500 MG cp du laboratoire PHARMAQUICK by ABT SA. C'est en raison de défaut de qualité qui se traduit par des cassures et absences de comprimés sur certaines plaquettes.
L'Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé (ABMed) procède à une mise en quarantaine de la spécialité CEFTRIAXONE INJ COMBIPACK du laboratoire MAXMED Lifescience Pvt. Ltd. Il est constaté un défaut de qualité sur certains lots de cette spécialité. Il s'agit notamment d'une non-conformité au niveau du conditionnement secondaire qui présente des incohérences. Les établissements pharmaceutiques et les structures sanitaires sont invités à retirer les boîtes de ladite spécialité et à mettre en quarantaine les stocks concernés.
Les admissibles à l'issue des phases écrites du concours de recrutement militaire sur titre de cent (100) opérateurs de drones au profit des Forces Armées Béninoises sont invités à la visite médicale d'aptitude.
Les interessés sont attendus le jeudi 15 mai 2025 à 06 heures au Centre Médico-Social (CMS) de la Garnison de Cotonou pour y subir la visite médicale.
« A l'issue de cette phase, les candidats déclarés aptes seront directement acheminés à destination de l'Ecole Nationale des Sous-Officiers (ENSO) de Ouidah, sous la responsabilité de la Direction de l'Organisation et du Personnel des Armées (DOPA) », a informé le Chef d'Etat-major général des Forces Armées Béninoises.
VOICI LA LISTE DES ADMISSIBLES ATTENDUS CE JEUDI 15 MAI
Le chef de l'Etat Patrice Talon a exprimé ses sentiments après la restitution du Kataklè, l'un des Trésors royaux gardé pendant plusieurs décennies en Finlande. A travers une publication sur sa page Facebook, il a exprimé sa « forte émotion ».
Un autre Trésor royal vient compléter la liste des 26 autres Trésors royaux restitués par la France en novembre 2021. La Kataklè du roi Behanzin, logé au musée national de Finlande depuis 1939 à la faveur d'un échange international de collections opéré avec la France, est rentré au bercail, et le chef de l'Etat en est fier. Pour lui, le Kataklè, un des symboles de notre riche histoire et de notre fierté. […], est utilisé uniquement lors de l'intronisation du roi ». Il l'a fait savoir à travers une publication sur sa page Facebook.
La publication du chef de l'Etat
« C'est envahi par une forte émotion que j'ai admiré en fin de matinée du mardi 13 mai 2025 au Palais de la Marina, le Kataklè du roi Béhanzin qui vient d'être restitué au Bénin par la République de Finlande.
Ce siège royal, un des symboles de notre riche histoire et de notre fierté était logé au sein du musée national de FINLANDE depuis 1939 à la faveur d'un échange international de collections opéré avec la France.
Symbole marquant du royaume de Danxomè, le Kataklè était utilisé uniquement lors de l'intronisation du roi. Bien plus qu'un simple retour d'objet, cette restitution marque la réaffirmation du droit de notre peuple à se réapproprier son histoire et à réinscrire dans son quotidien les témoins matériels de sa mémoire.
Je voudrais, au nom du Bénin, marquer notre reconnaissance à la République de Finlande qui a su, d'une part, conserver ce précieux trésor et, d'autre part, œuvré avec nous à son retour sur sa terre d'origine.
Il vient ainsi y rejoindre, trois années plus tard, les 26 Trésors royaux déjà restitués par la France, marquant ainsi un autre tournant symbolique pour la souveraineté culturelle du Bénin, fer de lance des processus de restitution d'œuvres sur le continent.
Merci à tous les acteurs qui ont rendu ce nouveau pas possible.
Un pas de fierté et de dignité, qui n'est qu'un nouvel épisode du feuilleton qui nous conduira, j'en suis persuadé, à la restitution progressive de nombreuses autres œuvres de notre patrimoine, dispersées ici et là dans le monde ».
Le Conseil des ministres a approuvé les statuts de l'Office de gestion des stades du Bénin ce 14 mai 2025.
Le décret portant approbation des statuts de l'Office de gestion des stades du Bénin a été adopté en Conseil des ministres ce mercredi 14 mai 2025.
Selon les informations, l'Office de gestion des stades aura pour mission de gérer les infrastructures sportives de manière professionnelle. Il sera responsable de leur entretien, de la gestion des recettes générées par leur exploitation et de la programmation d'événements sportifs. Sa mise en place s'inscrit dans la dynamique de développement d'infrastructures sportives.
Depuis 2016, sous l'impulsion du président Patrice Talon, le Bénin a initié un ambitieux programme de construction d'infrastructures sportives. Au moins 22 stades omnisports ont été construits à travers tout le Bénin. Ces stades, modernes et polyvalents, sont équipés de terrains de football, de pistes d'athlétisme, ainsi que de terrains pour d'autres disciplines comme le basketball et le volleyball, et comprennent des infrastructures de soutien comme des tribunes, des salles administratives et des logements pour les entraîneurs.
Et, ce n'est pas tout ! Les stades nationaux du Bénin, à savoir le stade René Pleven à Cotonou, le stade Charles de Gaulle à Porto-Novo et même le stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou, bénéficient également d'un programme de modernisation. Un nouveau stade est prévu à Parakou. L'objectif est de transformer ces stades en véritables pôles sportifs, capables d'accueillir des événements nationaux et internationaux.
M. M.
Le bail du locataire d'un immeuble à Fiyégnon II dans la commune de Cotonou a été résilié. Le locataire, une gérante de société, est sommée de vider les lieux et doit payer des arriérés d'un montant de deux millions trois cent (2.300.000) FCFA. Les faits…
Une gérante de société a été condamnée le 3 avril 2025 par le Tribunal de commerce de Cotonou dans un litige portant sur des loyers impayés.
Le contrat de bail, signé le 1er septembre 2022, entre la gérante et le bailleur d'un immeuble à Fiyégnon II dans le 12è arrondissement de Cotonou, stipulait un paiement mensuel de la somme de cent mille (100 000) francs CFA payable trimestriellement et par avance à raison de trois cent mille (300 000) francs CFA par trimestre. Depuis avril 2023, la locataire n'a pas réglé ses loyers, accumulant un arriéré de 2.300.000 FCFA à la date du 3 février 2025.
Le bailleur a saisi, le tribunal de commerce de Cotonou pour obtenir la résiliation du bail, l'expulsion de la locataire, ainsi que le paiement des loyers dus. Il demande également le paiement de la somme de 500.000 FCFA pour toutes causes de préjudices confondues dont les frais de remise en état des lieux. « En s'abstenant de payer ses loyers pendant vingt-deux (22) mois, M. B. a manifestement commis une faute contractuelle (…) et lui cause un préjudice certain », a argué le bailleur.
Le tribunal, statuant le 3 avril 2025 en premier ressort, a prononcé la résiliation du bail et ordonné l'expulsion de M. B. et de tous les occupants. Elle doit payer les loyers impayés d'un montant de 2 300 000 francs CFA.
La locataire a également été condamnée à payer les dépens du procès.
En revanche, la demande de dommages-intérêts pour préjudice du bailleur a été rejetée. Selon le juge, le bailleur « n'a produit aucune facture, aucun devis, ni un état des lieux d'entrée et de sortie permettant d'établir la réalité des dégradations alléguées et d'en évaluer le coût de remise en état. (…) Le préjudice invoqué reste ainsi purement hypothétique et non démontré ».
M. M.
Ce mercredi 14 mai 2025 en Conseil des ministres, le gouvernement a prononcé la révocation des Secrétaires exécutifs (SE) des mairies d'Adjarra et de Toucountouna. On reproche au premier d'avoir surfacturé le coût de deux prestations, et au second, des faits de manipulation de document administratif et de malversations financières.
Les Secrétaires exécutifs des mairies d'Adjarra et de Toucountouna ne sont plus à leurs postes. Ils ont été révoqués en Conseil des ministres ce mercredi 14 mai 2025. Selon le compte rendu du gouvernement, il est reproché à celui d'Adjarra, d'avoir organisé avec le Directeur du développement local et de la planification, la surfacturation du coût de deux prestations au profit de la commune pour un montant total TTC de trois millions (3.000.000) FCFA, en vue de percevoir une commission d'un montant d'un million (1.000.000) FCFA dont huit cent mille (800.000) FCFA ont été effectivement versés par le prestataire. « Les modalités de répartition de cette commission ont été à la base d'une profonde discorde entre la Secrétaire exécutive et ledit directeur au point d'envenimer leur collaboration », détaille le communiqué qui précise que la supercherie a été dénoncée à la faveur d'une mission de l'Inspection générale des finances (IGF), effectuée courant décembre 2024 à la mairie d'Adjarra.
Pour ce qui concerne celui de Toucountouna, il est mis à sa charge, des faits de complicité de manipulation de document administratif et de malversations financières, dans le cadre du voyage d'une délégation de la commune sur la Belgique, courant juillet 2024. Le Conseil des ministres informe qu'à ce propos, la délibération du Conseil communal autorisant le déplacement ne mentionne guère que l'incidence financière qui en découle est imputable au budget de la commune. « Elle a donc fait l'objet d'un arrêté d'approbation du préfet de l'Atacora en l'état. C'est par la suite que la Secrétaire exécutive a organisé la manipulation dudit arrêté pour y introduire un article mettant les frais du voyage à la charge du budget communal. Cela a permis de débloquer dans un premier temps un montant de six cent deux mille (602.000) FCFA qui a servi à payer des dépenses non éligibles au budget communal. Il s'agit des frais d'établissement de pièces administratives et d'hébergement des membres de la délégation à Cotonou à l'occasion de l'établissement de ces documents », précise le communiqué. Selon le gouvernement, c'est lors du traitement du mandat d'un montant de neuf cent quatre-vingt-quinze mille (995.000) FCFA dans un second temps, destiné à couvrir les frais de mission des membres de la délégation, que la Trésorerie communale s'est aperçue de la falsification du document.
Mise en demeure par le préfet, la secrétaire exécutive, ordonnateur du budget de cette collectivité territoriale, n'a pas cru devoir reverser dans les caisses de la commune les fonds frauduleusement décaissés jusqu'à la date de la mission de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, les 28 et 31 mars 2025. Pour ces manquements graves au devoir qui contreviennent aux intérêts des communes, le gouvernement a prononcé la révocation des mises en cause et instruit les ministres concernés à l'effet de faire prendre les sanctions appropriées à l'encontre de tous les agents impliqués dans ces malversations, sans préjudice des poursuites judiciaires dont ils doivent faire l'objet autant que le prestataire.
Poursuivi par un hôtel de la ville de Godomey pour ne pas avoir payé des frais de chambre louée, un jeune homme de 26 ans s'est retrouvé en prison pour cybercriminalité. Pendant sa garde à vue, la police républicaine va découvrir qu'il est en réalité un présumé gayman. Le prévenu a comparu mardi 13 mai 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il risque désormais trois (03) ans de prison ferme.
Une affaire de location d'une chambre d'hôtel qui finit en prison et poursuivi pour cybercriminalité. Mardi 13 mai 2025, la première audience dans le dossier du jeune homme présumé cybercriminel s'est ouverte devant la chambre correctionnelle de la CRIET. « Escroquerie via internet et filouterie », sont les deux chefs d'accusation retenus par le parquet spécial de la CRIET.
À l'ouverture de l'audience, la gérante de l'hôtel dans lequel le jeune homme a séjourné sans payer est présente pour apporter son témoignage. Selon la gérante, le jeune homme présumé gayman a passé un séjour du 9 au 17 avril 2025 dans une chambre de leur hôtel situé à Godomey. Elle a indiqué que la nuitée de la chambre d'hôtel est de 36 000 FCFA et que le prévenu n'a payé que pour trois jours. Mais, la gérante a déclaré à la Cour que face à l'impossibilité pour le jeune de payer sa facture, la police républicaine de Godomey a été saisie. Le jeune homme reste leur devoir 108 000 FCFA, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express
Des données cybercriminelles découvertes dans son téléphone
Convoqué à la barre, le prévenu a reconnu n'avoir payé que pour trois jours. Il a expliqué à la Cour qu'il n'avait pas volontairement voulu ce qui s'est passé dans cet hôtel. Le jeune explique qu'en réalité il avait gagné un gros coupon du jeu de paris sportifs 1xBet et qu'il attendait de retirer l'argent mais qu'au dernier moment l'administrateur du groupe telegram qui doit l'aider à empocher le coupon l'a retiré du groupe et a volé son coupon. Le jeune homme a déclaré que c'est après avoir gagné le coupon de 1xBet qu'il est allé louer la chambre d'hôtel et qu'une jeune fille d'origine nigériane devrait le rejoindre dans cet hôtel.
Suite à la plainte de la gérante de l'hôtel, le jeune homme a été interpellé par la police et placé en garde à vue. La fouille de son téléphone portable a permis à la police de découvrir que le présumé filou est également un gayman. Devant la juge, il reconnaît les faits de cybercriminalité. Mais, il a nuancé et a affirmé qu'il est encore à ses débuts et qu'il venait d'être initié à la cybercriminalité. Le jeune homme de 26 ans a reconnu être dans les dons fictifs sur internet.
Trois ans de prison ferme requis
Après les débats, le ministère public représenté par la quatrième substitut du procureur spécial de la CRIET a demandé à la Cour de retenir le jeune homme dans les liens des préventions des faits de filouterie et d'escroquerie via internet. Pour ces faits, le parquet spécial a requis trois (03) ans de prison ferme, deux millions FCFA d'amendes contre le jeune homme et la confiscation de ses objets mis sous scellés. Son avocat a plaidé la clémence de la CRIET. Le verdict du dossier est prévu pour le mardi 24 juin 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 14 mai 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Révocation des Secrétaires exécutives des mairies d'Adjarra et de Toucountouna.
Il est reproché à la première d'avoir organisé avec le Directeur du développement local et de la planification, la surfacturation du coût de deux prestations au profit de la commune pour un montant total TTC de trois millions (3.000.000) FCFA, en vue de percevoir une commission d'un montant d'un million (1.000.000) FCFA dont huit cent mille (800.000) FCFA ont été effectivement versés par le prestataire.
Les modalités de répartition de cette commission ont été à la base d'une profonde discorde entre la Secrétaire exécutive et ledit directeur au point d'envenimer leur collaboration. La supercherie a été dénoncée à la faveur d'une mission de l'Inspection générale des finances (IGF), effectuée courant décembre 2024 à la mairie d'Adjarra.
Quant à la seconde, il est mis à sa charge des faits de complicité de manipulation de document administratif et de malversations financières, dans le cadre du voyage d'une délégation de la commune de Toucountouna sur la Belgique, courant juillet 2024.
A ce propos, la délibération du Conseil communal autorisant le déplacement ne mentionne guère que l'incidence financière qui en découle est imputable au budget de la commune. Elle a donc fait l'objet d'un arrêté d'approbation du préfet de l'Atacora en l'état. C'est par la suite que la Secrétaire exécutive a organisé la manipulation dudit arrêté pour y introduire un article mettant les frais du voyage à la charge du budget communal.
Cela a permis de débloquer dans un premier temps un montant de six cent deux mille (602.000) FCFA qui a servi à payer des dépenses non éligibles au budget communal. Il s'agit des frais d'établissement de pièces administratives et d'hébergement des membres de la délégation à Cotonou à l'occasion de l'établissement de ces documents.
C'est lors du traitement du mandat d'un montant de neuf cent quatre-vingt-quinze mille (995.000) FCFA dans un second temps, destiné à couvrir les frais de mission des membres de la délégation, que la Trésorerie communale s'est aperçue de la falsification du document.
Mise en demeure par le préfet, la secrétaire exécutive, ordonnateur du budget de cette collectivité territoriale, n'a pas cru devoir reverser dans les caisses de la commune les fonds frauduleusement décaissés jusqu'à la date de la mission de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, les 28 et 31 mars 2025.
Dans un cas comme dans l'autre, ces faits sont constitutifs de manquements graves au devoir et contreviennent aux intérêts des communes.
C'est pourquoi, le Conseil a prononcé la révocation des mises en cause et instruit les ministres concernés à l'effet de faire prendre les sanctions appropriées à l'encontre de tous les agents impliqués dans ces malversations, sans préjudice des poursuites judiciaires dont ils doivent faire l'objet autant que le prestataire.
Au titre d'autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :
– approbation des statuts de l'Office de gestion des stades du Bénin ;
– classement du bien culturel dénommé « Kataklè » au patrimoine culturel national ;
– nomination ou promotion aux grades supérieurs de certains conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2025 ; ainsi que le décret définissant
– les modalités d'organisation de l'inscription au Fichier national des aspirants à l'Enseignement supérieur.
II- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
l'organisation, à Cotonou, de la 3ème commission mixte militaire Bénin-Afrique du Sud, du 20 au 23 mai 2025 ; ainsi que
– la participation du Bénin à la 78ème Assemblée mondiale de la Santé, du 18 au 27 mai 2025 à Genève, en Suisse.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
A l'issue du processus de sélection, les personnes ci-après ont été nommées à la Commission béninoise des Droits de l'Homme :
Membres
– Au titre de la qualité d'enseignant à l'université
Titulaire : Monsieur Abdou-Bakari IMOROU
Suppléant : Madame Sylvie Vitondin De CHACUS
– Au titre de la qualité d'avocat
Titulaire : Maître Brice HOUSSOU
Suppléant : Maître Falilatou S. Alexandrine SAÏZONOU BEDIÉ
– Au titre de la qualité de médecin
Titulaire : Docteur Basile FASSINOU
Suppléant : Docteur Cédric E. Parfait BIGOT
– Au titre de la qualité d'expert en matière pénitentiaire et autres questions de privation de liberté
Titulaire : Monsieur Jean Paul Serge PRINCE AGBODJAN
Suppléant : Madame Akouavi Inès Laurenda HADONOU épouse TOFFOUN
Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des personnes handicapées et des personnes vulnérables
Titulaire : Madame Tchokomi Sabine TOUNGAKOUAGOU
Suppléant : Madame Olga Louise Véronique NOUATIN
– Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des femmes
Titulaire : Madame Sidikatou ADAMON BISSIRIOU
Suppléant : Monsieur Olaïtan Michel Kintossou DJEIGO
Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des enfants
Titulaire : Madame Perpétue KOSSOUOH épouse HOUINATO
Suppléant : Monsieur Rahman A. OROU BARE
Secrétaire générale : Madame Lérya KOUNDE.
Fait à Cotonou, le 14 mai 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné, le 7 avril 2025, l'ONG Malta Cross Foundation International Bénin dans un dossier l'opposant à la société Compagnie d'Affrètement et de transit (CAT)-Logistics Bénin SA.
Dans le cadre de leurs relations commerciales, la société Compagnie d'Affrètement et de transit (CAT)-Logistics Bénin SA réclame à l'ONG Malta Cross Foundation International Bénin un solde impayé de 1 589 427 francs CFA, représentant le reste d'une créance de 7 589 427 francs CFA.
La société Compagnie d'Affrètement et de transit (CAT)-Logistics Bénin SA explique qu'elle n'a pas été réglée malgré plusieurs relances dont une sommation de payer en date du 23 août 2021. Celle-ci a donc saisi, le 20 juin 2024, le Tribunal de commerce de Cotonou.
L'ONG Malta Cross Foundation International Bénin n'a pas comparu malgré l'exploit de notification de date d'audience comportant sommation d'avoir à comparaître en date du 12 février 2025.
Pour le Tribunal, « la créance est suffisamment établie par les pièces soumises, notamment les factures détaillées, la correspondance entre les parties et la reconnaissance de dette implicite contenue dans le courrier du 13 avril 2021 de la défenderesse ».
L'ONG Malta Cross Foundation International Bénin est, par conséquent, condamnée à « payer à la société CAT LOGISTICS BÉNIN SA la somme d'un million cinq cent quatre-vingt-neuf mille quatre cent vingt-sept (1 589 427) francs CFA au titre du reliquat de sa dette ».
Selon le jugement (N°052/2025/CJ2-PC/S1/TCC) rendu le 7 avril 2025, la société Compagnie d'Affrètement et de transit (CAT)-Logistics Bénin SA est également autorisée à récupérer ses frais de justice auprès de l'ONG Malta Cross Foundation International Bénin.
M. M.
La ville de Cotonou est confrontée à des inondations récurrentes depuis plusieurs années. Face à ce fléau, le gouvernement béninois a mis en place le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) pour améliorer le cadre de vie des populations, assurer la mobilité urbaine pendant la saison des pluies et limiter les risques d'inondation. Les ouvrages réalisés changent déjà le cadre de vie des habitants de plusieurs quartiers de Cotonou.
Derrière le commissariat de Fidjrossè, dans le 12 e arrondissement de Cotonou, s'étendait une vaste zone de broussailles et de marécages. Aujourd'hui, ce paysage a radicalement changé grâce à la réalisation d'un bassin de rétention des eaux pluviales. Cet ouvrage, en cours de finition, offre non seulement une solution technique aux inondations mais transforme aussi l'aspect visuel et fonctionnel de la zone.
« Avant, cette partie était inaccessible, pleine de moustiques et d'eaux stagnantes. Maintenant, on voit de vrais travaux, des engins, des voies en construction. Cette zone du quartier change », témoigne Ludovic Ahouansè, habitant de Fidjrossè depuis plus de dix ans.
Dame Sèna, commerçante au même quartier, renchérit : « J'ai constaté qu'ils sont entrain de tracer un chemin, ça veut dire que désormais on peut circuler par là. C'est une belle avancée ».
Le PAPC ne se limite pas à Fidjrossè. Il est mis en œuvre dans plusieurs autres quartiers de Cotonou et consiste à la construction de collecteurs d'assainissement pluvial et d'aménagement de voies connexes. Ces collecteurs acheminent les eaux pluviales vers des bassins de rétention, où elles sont temporairement stockées, ce qui permet de réduire les pics d'inondation observés au cours de la saison pluvieuse à Cotonou. L'objectif à long terme est de mettre en place un système qui permet de drainer les eaux pluviales vers les lacs et lagunes.
Des travaux en cours à Aïbatin 1Au-delà de limiter les inondations, le PAPC redonne vie à des zones longtemps négligées. À Aïbatin 1, un autre bassin est en cours de réalisation, suscitant là aussi l'enthousiasme des riverains. « J'ai déjà vu cet ouvrage dans le quartier Agla. C'est une joie pour moi de voir que mon quartier est pris en compte. Avant, on ne pouvait pas passer par là à cause des herbes et de la boue », a affirmé Marcello Amoussou, moniteur d'auto-école.
Ouvrage réalisé à Sètovi (Vêdokô)Lancé depuis avril 2022, le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) a permis de changer l'aspect de plusieurs quartiers de la ville. Des ouvrages d'assainissement ont été réalisés dans les bassins versants Y et PA3 au profit des habitants d'Akpakpa-Dodomè et ceux de Sètovi. Le bassin XX d'une superficie de 524 hectares draine les quartiers de Ménontin et Agla, situés en bordure du lac Nokoué.
Le PAPC prend aussi en compte l'éclairage public, le reboisement et l'aménagement d'espaces verts.
Le projet est financé par la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement (AFD), la Banque Islamique de Développement (BID), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la Banque Européenne d'Investissement (BEI). Grâce à ce programme ambitieux, les habitants espèrent que Cotonou sortira définitivement de l'inondation.
Akpédjé Ayosso
Ce mercredi 14 mai 2025 en conseil des ministres, plusieurs nominations ont été prononcées à la Commission béninoise des droits de l'homme (CBDH). Ceci, après un processus de sélection.
Liste des nominations
Membres
Au titre de la qualité d'enseignant à l'université
– Titulaire : Monsieur Abdou-Bakari IMOROU
– Suppléant : Madame Sylvie Vitondin De CHACUS
Au titre de la qualité d'avocat
– Titulaire : Maître Brice HOUSSOU
– Suppléant : Maître Falilatou S. Alexandrine SAÏZONOU BEDIÉ
Au titre de la qualité de médecin
– Titulaire : Docteur Basile FASSINOU
– Suppléant : Docteur Cédric E. Parfait BIGOT
Au titre de la qualité d'expert en matière pénitentiaire et autres questions de privation de liberté
– Titulaire : Monsieur Jean Paul Serge PRINCE AGBODJAN
– Suppléant : Madame Akouavi Inès Laurenda HADONOU épouse TOFFOUN
Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des personnes handicapées et des personnes vulnérables
– Titulaire : Madame Tchokomi Sabine TOUNGAKOUAGOU
– Suppléant : Madame Olga Louise Véronique NOUATIN
Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des femmes
– Titulaire : Madame Sidikatou ADAMON BISSIRIOU
– Suppléant : Monsieur Olaïtan Michel Kintossou DJEIGO
Au titre de la qualité d'expert en matière de promotion et de protection des droits des enfants
– Titulaire : Madame Perpétue KOSSOUOH épouse HOUINATO
– Suppléant : Monsieur Rahman A. OROU BARE
Secrétaire générale
Madame Lérya KOUNDE
Le gouvernement béninois a tenu, ce mercredi 14 mai 2025, la session ordinaire du Conseil des ministres. Ci-dessous les grandes décisions.
Après plus de 130 ans d'absence, le Kataklè, siège royal au nombre des œuvres pillées pendant la période coloniale est revenu au Bénin. La cérémonie officielle de sa restitution s'est tenue, mardi 13 mai 2025, au Palais de la Marina à Cotonou.
La coopération entre la Finlande et le Bénin est en bonne voie. C'est dans ce cadre que le Kataclè a retrouvé sa place, mardi 13 mai 2025, parmi les autres trésors royaux.
Lors de la cérémonie de restitution de l'œuvre, le ministre béninois du Tourisme, de la Culture et des Arts, Babalola Jean-Michel H. Abimbola, a souligné que ce n'est pas seulement une restitution matérielle, mais un acte de souveraineté culturelle et un moment de vérité historique. « Le retour du Kataklè est un geste de réparation symbolique pour notre peuple », a-t-il déclaré. Ce retour incarne, selon le ministre, l'engagement du Bénin à reconnecter les générations actuelles à leur histoire et à faire du patrimoine un levier de développement, de mémoire et de rayonnement.
La ministre finlandaise des Sciences et de la Culture, Mari-Leena Talvitie, a exprimé sa satisfaction et sa fierté quant à la réussite de ce processus. « La Finlande promeut fortement les droits culturels et la protection du patrimoine. Le retour du Kataklè est une victoire pour la coopération internationale », a-t-elle indiqué. Elle a souligné que cette restitution s'inscrit pleinement dans les principes de l'UNESCO et démontre l'engagement de la Finlande à respecter et à restituer le patrimoine culturel des peuples d'Afrique.
Pour le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari, ce retour est également un modèle de diplomatie culturelle. Il a précisé que cette restitution fait partie d'une démarche globale que le Bénin mène depuis plusieurs années pour renforcer sa diplomatie du patrimoine, fondée sur le respect mutuel et la coopération. « Par cette coopération avec la Finlande, le Bénin montre sa capacité à construire une diplomatie moderne, apaisée et tournée vers l'avenir », a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est également réjoui de l'aboutissement du processus de restitution du Kataklè. Cela traduit la vitalité des relations de coopération entre la Finlande et le Bénin, a fait le président de la République lors d'une audience tenue à l'issue de la cérémonie de restitution.
Un trésor retrouvé, une mémoire ravivée
Le Kataklè, objet modeste en apparence mais d'une grande signification, retrouve ainsi sa place parmi les 26 autres œuvres déjà retournées au Bénin. Il sera exposé au Musée des Rois et des Amazones du Danxomè (MuRAD) à Abomey, où il prendra place aux côtés des autres trésors royaux, restitués grâce à un travail de coopération sans précédent.
Cet objet, fabriqué en bois massif, est un symbole fort de l'histoire du Bénin. Il représente bien plus qu'un simple siège royal. Il incarne l'élégance et la sobriété des rituels princiers de la cour d'Abomey. La restitution du Kataklè est un pas important dans la réappropriation du patrimoine par le Bénin et dans la reconnection des générations actuelles à leur histoire collective.
M. M.