Le Centre des œuvres universitaires et sociales de l'Université d'Abomey-Calavi (COUS-AC) a publié la liste des étudiants retenus pour la 2e phase de l'octroi des résidences universitaires. Une liste de 201 étudiants a été publiée dans la journée de ce lundi 04 décembre 2023. Les étudiants bénéficiaires selon le communiqué du COUS-UAC, ont jusqu'au vendredi 08 décembre prochain pour payer les frais de résidence qui s'élèvent à 25.000 francs CFA.
Ci-dessous la liste des étudiants retenus pour la 2e phase
La nouvelle Secrétaire Exécutive (SE) de Touncountana, Apolline Bella Dossou désignée en remplacement de la SE démissionnaire a été officiellement installée dans ses fonctions, lundi 05 décembre 2023.
« C'est bien vrai que la peur étant dans le ventre, on a voulu ne pas accepter. Mais, avec l'aide de mon époux, M. Dossou que vous avez devant vous, qui m'a beaucoup incitée à ne pas refuser parce que pour lui, c'est une mission républicaine, je n'ai pas pu dire non. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et me voici aujourd'hui devant vous ». Ainsi s'est exprimée Apolline Bella Dossou, Secrétaire Exécutive (SE) de Touncountouna, le mardi 05 décembre 2023 lors de son installation officielle.
La nouvelle SE remplace Sidonie Houndonougbo qui a démissionné.
Apolline Bella Dossou a été tirée au sort le 10 novembre 2023.
M. M.
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, acheter un ordinateur ou un téléphone portable usagers communément appelés ‘'2e main'' contient de gros risques pour l'acquéreur. Le porte-parole de la police républicaine au cours d'une sortie médiatique, a invité les populations à la prudence.
En achetant des téléphones portables et des ordinateurs d'occasion, le citoyen court de gros risques. Le porte-parole de la police républicaine a sensibilisé les populations lors d'une sortie médiatique.
Selon le commissaire Eric YERIMA, « il y a le risque d'acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la cybercriminalité ». « Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s'est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer les téléphones portables ; mieux, de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées », a-t-il informé.
Pour le commissaire de police, en prenant le risque d'acheter des appareils de seconde main, le citoyen opte pour la possibilité de répondre des activités illicites pour lesquelles ces appareils auraient servi.
Il a invité les personnes qui n'auraient pas assez de moyens pour acquérir ces objets à l'état neuf, à prendre toutes les garanties avant tout achat. « Connaître l'identité du vendeur et avoir ses contacts fiables, réclamer le reçu d'achat, garder une preuve de la transaction », a conseillé le porte-parole de la police.
En conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement dans sa volonté de renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, a remplacé l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), bras opérationnel de la police, par le Centre national d'investigations numériques (CNIN).
F. A. A.
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, acheter un ordinateur ou un téléphone portable usagers communément appelés ‘'2e main'' contient de gros risques pour l'acquéreur. Le porte-parole de la police républicaine au cours d'une sortie médiatique, a invité les populations à la prudence.
En achetant des téléphones portables et des ordinateurs d'occasion, le citoyen court de gros risques. Le porte-parole de la police républicaine a sensibilisé les populations lors d'une sortie médiatique.
Selon le commissaire Eric YERIMA, « il y a le risque d'acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la cybercriminalité ». « Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s'est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer les téléphones portables ; mieux, de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées », a-t-il informé.
Pour le commissaire de police, en prenant le risque d'acheter des appareils de seconde main, le citoyen opte pour la possibilité de répondre des activités illicites pour lesquelles ces appareils auraient servi.
Il a invité les personnes qui n'auraient pas assez de moyens pour acquérir ces objets à l'état neuf, à prendre toutes les garanties avant tout achat. « Connaître l'identité du vendeur et avoir ses contacts fiables, réclamer le reçu d'achat, garder une preuve de la transaction », a conseillé le porte-parole de la police.
En conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement dans sa volonté de renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, a remplacé l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), bras opérationnel de la police, par le Centre national d'investigations numériques (CNIN).
F. A. A.
Deux agents en service à la station Bénin Pétro d'Agla/Hlazounto à Cotonou, ont comparu mardi 05 décembre 2023, au Tribunal de première instance de Cotonou, à la suite d'un braquage survenu en octobre dernier à la station-services.
Vol organisé ou braquage ? Le juge du Tribunal de première instance de Cotonou s'est prononcé sur la question lors de l'audience correctionnelle tenue, mardi 05 décembre 2023. Dans le dossier, deux agents de Bénin Pétro sont poursuivis par leur employeur à la suite d'un braquage perpétré sur le site de la société de distribution d'hydrocarbures à Agla/Hlazounto (Cotonou).
Les faits remontent à la nuit du 25 au 26 octobre 2023. Deux individus armés ont attaqué la station-services vers 1 heure du matin. Les hors-la-loi ont emporté la recette de la journée estimée à 1.100.000 FCFA après avoir enfermé l'agent de sécurité en poste au guichet automatique d'une banque installé sur le site, selon la version des agents.
Des faits que conteste leur employeur. Il s'agirait, selon celui-ci, d'un vol organisé et non d'un braquage.
Selon les déclarations d'un des prévenus à la barre, il a été constaté plus tard que les caméras de surveillance fonctionnaient mais n'ont rien enregistré au moment du braquage.
A la demande du Ministère public, le président du Tribunal a ordonné la comparution de l'employeur et l'agent de sécurité en service au moment des faits.
Le dossier a été renvoyé au 03 janvier 2024 pour continuation.
M. M.
La 9è édition de la Journée des archives du Ministère de l'Économie et des Finances (MEF) s'est tenue, mardi 05 décembre 2023 à la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin). C'est sous le thème : ''internationalisation de la Politique nationale de développement des archives".
Prendre connaissance du contenu de la Politique nationale des archives adoptée en Conseil des ministres le 09 mars 2022 et œuvrer à asseoir les bases de la Politique de gouvernance des archives du Ministère de l'Économie et des Finances qui inclura les archives tant physiques que numériques. C'est ce à quoi se sont attelés les professionnels des archives et membres du cabinet du MEF le mardi 05 décembre 2023.
C'est à travers une communication sur '' l'internationalisation de la Politique nationale de développement des archives", des débats et travaux en ateliers.
Les travaux de la 9è édition de la Journée des archives du Ministère de l'Économie et des Finances (MEF) ont été lancés par le Directeur des Systèmes d'information du MEF représentant le Ministre d'État en charge de l'Économie et des Finances Romuald Wadagni. « En adoptant une politique de gouvernance de ses archives, le Ministère de l'Économie et des Finances aura une boussole pour assainir ses archives. Cela contribuera sans aucun doute à la mise en œuvre de la Politique nationale de développement des archives et de ce fait à la bonne gouvernance et à la construction d'une administration de développement », a indiqué Alain Ahounou, DSI et représentant du MEF. La politique de gouvernance des archives du MEF se veut une déclinaison de la Politique nationale de développement des archives.
Cette politique permettra « d'assurer une gestion rationnelle efficace et efficiente des archives papier et numériques ; un meilleur contrôle de la création ou la réception, du classement, de la conservation, de l'utilisation, de la protection et de la communication des documents ; d'identifier les documents essentiels et de mettre en place un dispositif adéquat pour leur gestion ; de diminuer la multiplication excessive des documents ; de réduire le coût d'archivage et de conservation des documents ; de préciser le rôle de chaque acteur de la chaîne archivistique ; d'affecter aux archives les ressources nécessaires à leur bonne gestion », a expliqué le représentant du MEF.
Pour le chef service pré affichage et gestion des systèmes d'information,
les archives sont des « actifs stratégiques », dont il faut « prendre en charge afin qu'elles jouent leur rôle dans la chaîne administrative ». « Nous invitons chacun de vous à participer aux travaux afin que les objectifs soient atteints », a exhorté Theotim Hounyo, le chef service pré affichage et gestion des systèmes d'information.
Des recommandations seront formulées par les participants à l'issue des travaux.
La Journée des archives du Ministère de l'Économie et des Finances a été instituée par arrêté ministériel. La première édition s'est tenue en septembre 2007.
M. M.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a examiné mardi 05 décembre 2023, une affaire de perte d'une somme de 500.000 francs CFA dans un hôtel. Le plaignant suspecte deux agents de l'hôtel, et réclame 900.000 francs CFA de dommage.
Après un séjour dans un hôtel à Cotonou, un client perd une somme de 500.000 francs CFA, et saisit la justice. Le dossier était au rôle de l'audience correctionnelle de flagrant délit de ce mardi 05 décembre 2023 au tribunal de Cotonou. Le plaignant soupçonne deux agents de l'hôtel présents sur les lieux au moment des faits.
Appelés à la barre, les mis en cause n'ont pas reconnu les faits. L'un d'entre eux informe le tribunal qu'au moment des faits, l'une des clés de la chambre que le client avait occupée était avec le gérant de l'hôtel. Ce dernier étant absent au procès, le juge a renvoyé le dossier pour compléments de preuves.
F. A. A.
La ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys a présenté, lundi 4 décembre 2023, le projet de Budget, gestion 2024 de son ministère à la Commission budgétaire de l'Assemblée Nationale. Il s'élève à 7.682.736.688 FCFA.
Adidjatou Mathys défend le projet de budget, gestion 2024 du ministère du Travail et de la Fonction Publique. Il est évalué à 7.682.736.688 FCFA soit 7.217.736.688 FCFA pour les dépenses ordinaires et 465.000.000 FCFA pour les dépenses en capital. Le budget, gestion 2024 a connu une baisse de 6,06 % par rapport à celui de 2023 (un budget de 8.178.173.968 FCFA).
A en croire la ministre Adidjatou Mathys, le budget de l'année 2023 a permis de poursuivre les réformes et de mettre en œuvre des projets majeurs. Il s'agit notamment des projets liés à la dématérialisation de la gestion des actes de carrière des Agents de l'État, l'achèvement du bâtiment des archives, l'opérationnalisation de la Charte Nationale de Dialogue Social, la mise en œuvre du Plan d'Action du Système National d'Intégrité (SNI) et l'amélioration de l'arsenal juridique du champ d'actions du MTFP. « L'année 2024 sera une année de concrétisation des différents projets et réformes contenus dans le PAG 2021-2026 à l'effet de booster le processus de dématérialisation des services publics et la mise en place progressive des bases de développement de l'Administration publique », a indiqué la ministre. Pour le triennal 2024-2026, le portefeuille du ministère permettra la réalisation de quatre (04) projets. Il y a le Programme de Renforcement des Capacités du MTFP (PRC-MTFP) qui vise la construction et l'équipement des directions départementales du MTFP. Il est financé pour 173 millions au titre de 2024 sur le Budget National et s'achève à la fin de la même année.
Le Projet d'Appui à la Réforme et à la Modernisation de l'Administration Publique (PARMAP) ayant pour objectif de moderniser l'administration publique béninoise est cofinancé par le PNUD (165 millions) avec une contrepartie nationale de 27 millions. Le troisième projet est celui d'Appui à la Restructuration et à la Modernisation de la Fonction Publique (PARMFP). Il est financé pour 173 millions au titre de 2024 sur le Budget National. Le quatrième projet intitulé ‘'Projet d'Appui à la Modernisation de la Gestion des Ressources Humaines de l'État (PAMGRHE)'' est financé pour 150 millions au titre de 2024 sur le Budget National.
Un livre récemment publié par la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a remporté le prix du meilleur livre de cuisine gratuit au monde. C'est lors de la vingt-neuvième cérémonie des Gourmand World Cookbook Awards, qui s'est tenue à Riyad, au Royaume d'Arabie saoudite. L'ouvrage est intitulé ''Farmed aquatic food for all tastes : the journey of twelve Mediterranean and Black Sea species from farms to your plates''.
Cette publication propose un voyage à travers le secteur de l'aquaculture en Méditerranée et mer Noire, en soulignant ses bienfaits et en démystifiant les idées reçues. Elle présente également les traditions gastronomiques de la région et fournit des informations détaillées sur la manière de valoriser le potentiel culinaire des espèces d'élevage.
Ce guide présente douze espèces, choisies pour leur importance et leur potentiel dans la région, et souligne que les aliments aquatiques d'élevage peuvent être savoureux, sains et durables. Chaque chapitre associe l'histoire d'un producteur innovant, qui fait des vagues dans la région, à une recette alléchante préparée par des chefs de l'Institut Lyfe, à Lyon, France.
Grâce à une combinaison de textes, photos et recettes, cette publication constitue un guide unique des traditions et des saveurs de la région, et présente des recettes traditionnelles ainsi que des conseils de chefs et des associations d'ingrédients qui peuvent être utilisées à la maison pour créer de nouvelles recettes.
« Travailler avec la CGPM a été une aventure merveilleuse qui a abouti à la publication d'un livre remarquable mettant en lumière des recettes savoureuses, saines et durables. Nous avons pu associer l'expertise de nos chefs à celle des aquaculteurs de la Méditerranée et de la mer Noire, et donner à de jeunes talents l'occasion d'exprimer leur créativité culinaire. Félicitations à tous, et bonne dégustation ! », a commenté Agnès Giboreau, Directrice du Centre de recherche et d'innovation de l'Institut Lyfe.
« Farmed aquatic food for all tastes représente une étude immense et inédite de l'aquaculture en Méditerranée et en mer Noire. Elle aborde les aspects sociaux, économiques et géographiques de l'aquaculture et de l'industrie alimentaire de manière pédagogique, en présentant douze espèces, de la ferme à l'assiette, avec la contribution d'experts, d'aquaculteurs et de grands chefs du Centre de recherche et d'innovation de l'Institut Lyfe : un chef-d'œuvre ! », a déclaré Édouard Cointreau, Président et fondateur des Gourmand World Cookbook Awards.
« Les aliments issus de l'aquaculture représentent une source saine de protéines et leur production est un pilier de la sécurité alimentaire, de l'emploi et du développement économique. À travers cette publication, la CGPM souhaite mettre en évidence le fait que l'aquaculture renforce le patrimoine culinaire de la région, en invitant les consommateurs à en apprendre davantage sur les espèces d'élevage et leur potentiel gastronomique. De cette façon, l'acceptabilité sociale de l'aquaculture est accrue, ce qui représente un élément clé pour atteindre les objectifs stratégiques de la CGPM et contribuer à la vision de Transformation bleue de la FAO », a déclaré Houssam Hamza, Fonctionnaire chargé de l'aquaculture à la CGPM.
Les Gourmand World Cookbook Awards récompensent depuis 1995, les meilleurs livres gastronomiques, imprimés ou numériques, ainsi que les productions audiovisuelles culinaires.
Les lauréats sont d'abord sélectionnés à l'échelon national, puis par un jury international qui détermine les lauréats du prix « Best in the World ». Ce prix représente une occasion unique de construire l'image de la culture gastronomique dans le monde entier.
Cette année, des publications d'environ 70 pays ainsi que d'éditeurs et d'organisations internationales ont été exposées, et des candidats sélectionnés dans quelque 150 catégories ont eu l'occasion de présenter leur travail sur scène. L'événement s'est achevé par une cérémonie de remise des prix qui a récompensé les meilleurs travaux dans chaque catégorie.
Cette reconnaissance de la publication de la CGPM par les Gourmand World Cookbook Awards attire également l'attention sur les 35 000 fermes engagées dans l'élevage d'aliments aquatiques et sur les 500 000 personnes employées dans le secteur, directement ou indirectement. L'aquaculture joue un rôle crucial comme source d'emploi et de croissance économique, permettant d'augmenter la production d'aliments aquatiques et de répondre à la demande croissante d'aliments de qualité. Il est donc essentiel de continuer à travailler pour améliorer le secteur tout en garantissant sa durabilité sociale, environnementale et économique. Pour télécharger gratuitement le livre de cuisine : "Farmed aquatic food for all tastes"(seulement disponible en anglais).
La remise des prix de cette année a été l'occasion d'une autre reconnaissance importante pour les publications de la FAO, puisque 'The status of women in agrifood systems' a remporté le prix de la meilleure publication sur l'alimentation durable au monde. Cette publication dresse un tableau complet du statut des femmes travaillant dans les systèmes agroalimentaires, de la production à la distribution et à la consommation, et met en lumière les inégalités entre les hommes et les femmes en termes de conditions de travail et d'avantages socio-économiques.
À propos de la CGPM
La CGPM est une organisation régionale de gestion des pêches qui relève de la FAO et dont la zone de compétence couvre l'ensemble des eaux de la Méditerranée et de la mer Noire. Sa principale mission est d'assurer la préservation et l'utilisation durable des ressources biologiques marines, ainsi que le développement durable de l'aquaculture.
La CGPM est composée de 23 parties contractantes (Albanie, Algérie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Égypte, Espagne, France, Grèce, Israël, Italie, Liban, Libye, Malte, Maroc, Monaco, Monténégro, Roumanie, Slovénie, Syrie, Tunisie, Turquie et Union européenne) et six parties non contractantes coopérantes (Arabie Saoudite, Bosnie-Herzégovine, Géorgie, Jordanie, Moldova, et Ukraine).
L'enregistrement des parcelles démarre dans huit (8) arrondissements de la ville de Cotonou. C'est dans le cadre de la mise en place du cadastre national.
Le gouvernement béninois poursuit le projet de mise en place du cadastre national. Toutes les parcelles au Bénin seront enregistrées dans une base nationale. A Cotonou, l'enregistrement des parcelles démarre dans les premiers huit arrondissements de la ville. Après une campagne d'information et de sensibilisation dans les arrondissements et les quartiers, il est prévu le passage des agents (topographe et enquêteur) dans chaque maison pour relever la parcelle et prendre les informations du propriétaire. Les données collectées par les agents seront affichées pour les corrections et les réclamations. A la suite du traitement des réclamations, il sera procédé à la distribution des notifications d'enregistrement au cadastre à toutes les personnes enregistrées.
Avec l'enregistrement des parcelles au cadastre national, toutes les parcelles seront désormais sécurisées. Aucune parcelle ne peut rendre vendue sans l'accord du propriétaire. Aussi, est-il possible de vérifier en ligne le vrai propriétaire d'une parcelle et d'avoir des informations liées à la parcelle.
Pièces à fournir pour enregistrer une parcelle
Pour l'enregistrement d'une parcelle, les équipes une fois dans les maisons, ont besoin du CIP du propriétaire/présumé propriétaire. En cas d'absence du propriétaire/présumé propriétaire, la copie scannée couleur de son CIP et le CIP de son représentant sont requis. Le propriétaire doit aussi présenter aux agents, les papiers de la parcelle ou leurs photocopies couleur ainsi que tout autre document jugé pertinent. Les agents font les photos des documents fournis et les retournent aussitôt au propriétaire/présumé propriétaire. Aucun document n'est emporté par les équipes. L'enregistrement des parcelles est totalement gratuit. Le projet de réalisation du cadastre national bénéficie de l'appui financier et technique de l'Ambassade des Pays-Bas.
A.A.A
En raison des travaux de déplacement des réseaux d'eau de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB), en cours au carrefour Vêdoko/Toyota, la fourniture d'eau potable connaitra des perturbations à Cotonou, Akpakpa et environs. La direction départementale Atlantique-Littoral à travers un communiqué, a informé le public et présenté ses excuses à sa clientèle.
La fourniture d'eau potable connaitra des perturbations sensibles à Cotonou et à Akpakpa. Ceci, en raison des travaux
de déplacement des réseaux d'eau de la SONEB en cours au carrefour Vêdoko/Toyota. La SONEB à travers un communiqué, a informé les populations. Selon le communiqué de la société distributrice d'eau potable au Bénin, les perturbations consisteront en des baisses de pression, et/ou des manques d'eau au robinet. A cet effet, elle invite les populations à se constituer « de fréquentes réserves d'eau pendant toute la durée des travaux jusqu'à fin décembre 2023 ».
La DDAL/SONEB après avoir présenté ses excuses aux populations pour les désagréments causés par cette situation indépendante de sa volonté, a assuré les clients qui constateraient un caractère trouble de l'eau au robinet qu'à l'issu des travaux, la situation sera corrigée de façon progressive par ses équipes.
Le gouvernement à travers le service RISE, ambitionne booster la croissance des Petites et moyennes entreprises (PME), et jeunes entreprises innovantes à fort potentiel. Le service mis en place permet également d'offrir aux PME, un appui financier combiné à une assistance technique.
RISE, c'est le nouveau service mis en place pour l'essor des PME au Bénin. Il est initié par le gouvernement pour accélérer la croissance des PME et jeunes entreprises innovantes à fort potentiel. Le service accompagne la croissance et la résilience des PME, leur offrant un appui financier combiné à une assistance technique.
L'appui financier selon une publication du gouvernement, concerne l'acquisition d'actifs immatériels (certification, labélisation, brevet, etc.) et la prise en charge de certaines prestations de services (études de marchés, plans d'affaires, assistance comptable et juridique, etc.). « Le financement d'actifs monnayables (équipements, matériels, etc.) ne fait pas partie des dépenses éligibles », renseigne la publication », renseigne la même publication.
RISE participe également à la création d'emplois, à la création de richesses et au renforcement de l'inclusion économique et sociale. Il permettra aux PME de renforcer leur attractivité et éligibilité à des financements innovants. Le service mis en place est une initiative inclusive vis-à-vis des femmes et des jeunes. Son ambition est de contribuer au développement du secteur privé béninois en donnant accès à toutes les PME aux mêmes opportunités sur l'ensemble du territoire.
RISE est mis en œuvre par Sèmè City, et l'Agence de Développement des PME (ADPME), sous l'impulsion du ministère de l'économie et des finances (MEF), avec l'appui de la Banque mondiale, de l'Agence Française de Développement et de l'Union Européenne.
SE Mme Corinne BRUNET, Ambassadeur du Bénin en France, devant des Alumni de SciencesPo Paris, le 24 novembre 2023. © AM/APP
SE Mme Corinne Brunet, ambassadeur du Bénin en France depuis juillet 2023, a récemment participé à une rencontre d'échanges avec les Alumni de SciencesPo Paris, au cours de laquelle elle a fait un tour d'horizon des orientations stratégiques du pays depuis l'arrivée au pouvoir du président Patrice Talon, en 2016.
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par Alfred MIGNOT avec Desk AfricaPresse.Paris (APP)
@alfredmignot | @africa_presse
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La première question de l'animatrice des Alumni de SciencesPo Paris portait sur le renouveau et le dynamisme de la diplomatie béninoise, justement illustrée par la nomination de Corinne Brunet, première femme à la tête de l'ambassade du Bénin en France.
Selon Mme l'Ambassadeur, sa nomination – alors qu'elle n'est pas diplomate de carrière mais vient du secteur privé – atteste d'une part de la volonté des autorités béninoises de mêler les compétences diplomatiques classiques à celles du secteur privé pour accélérer le déploiement des stratégies de transformation du pays, et d'autre part illustre la volonté de promouvoir aux plus hauts postes les profils féminins, mettant ainsi en exergue l'importance accordée par le président Patrice Talon à la promotion de d'inclusion et de la diversité, ainsi que de l'autonomisation des femmes, autant de facteurs-clé de la réussite collective du pays.
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La stabilité démocratique,
un atout majeur du Bénin
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Concernant son action de diplomatie économique, SE Mme Corinne Brunet a expliqué que l'objectif de sa mission est d'attirer des investissements directs étrangers (IDE) et de trouver des financements pour les grands projets du gouvernement béninois. Elle a souligné le rôle des missions diplomatiques dans la promotion du Bénin en tant que destination attractive et pro-business.
Dans cette optique, Corinne Brunet a mis en avant la stabilité démocratique du Bénin depuis trente ans et les efforts continus du pays pour préserver la sécurité tout en promouvant le développement économique, via notamment les réformes favorables au climat des affaires et les incitations fiscales.
Elle a particulièrement mentionné la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé, dédiée à la production industrielle et à la transformation de produits agricoles. Située à 45km de la capitale du Bénin, cette ZES est née d'un Partenariat Public-Privé entre la République du Bénin et ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP) qui a investi 1,5 milliard USD pour la construction du site (En savoir plus : lire ICI l'article de Marie-France Réveillard in La Tribune Afrique.)
La notation élevée du Bénin par les agences internationales (B+ par Standard & Poor's, A- par Fitch) en termes de gestion et de notation souveraine, constitue un autre facteur attractif du Bénin, ainsi que son classement de numéro 1 du continent pour la transparence fiscale.
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Formation et transfert
de compétences
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La question suivante portait sur l'éducation et la formation, et l'ambassadrice a mis en lumière les efforts du gouvernement béninois pour prioriser l'enseignement technique et professionnel, et les partenariats avec des institutions nationales et internationales.
« Avec la France par exemple, nous avons un grand partenariat avec Epitech [L'école pour l'informatique et les nouvelles technologies] sur la formation des ingénieurs et toute la partie technique, informatique, etc. Il y a eu des partenariats aussi de formation en hôtellerie et restauration, puisque le tourisme des arts et de la culture est un axe clé de développement du Bénin ».
Son Excellence a également relevé l'importance du transfert de compétences, clause désormais obligatoire des contrats avec de nouveaux investisseurs.
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Faire de l'art et de la culture
un levier du développement
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L'action culturelle a également été abordée, mettant en avant la volonté du Bénin de faire de l'art et de la culture des leviers de développement. Ainsi Mme l'Ambassadeur a-t-elle évoqué les investissements importants dans des projets muséaux, des expositions itinérantes, et la participation du Bénin à des événements culturels internationaux :
« Le Bénin veut faire de l'art et de la culture un levier de développement. Aujourd'hui, plus de 600 milliards de francs CFA ont été investis dans des politiques de développement muséal, avec plusieurs musées dont le Musée des Rois, un musée de l'esclavage pas très loin de Ouidah et par exemple, un quartier culturel et créatif qui va s'étendre sur plusieurs hectares à Cotonou. Il abritera d'une part un musée d'art moderne, le MAK, et aussi des résidences d'artistes, des espaces de design et de création pour de la publicité, pour la mode, des ateliers dédiés au cinéma, à la création audiovisuelle…
Nous voyons le Bénin comme un carrefour culturel accessible à sa population, promouvant l'art béninois ancien et contemporain, mais aussi donnant à découvrir d'autres formes d'art à travers la valorisation d'autres cultures, avec l'idée que la politique touristique et culturelle du Bénin doit permettre d'attirer des visiteurs de tout le continent, et plus largement du monde entier. »
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« Notre relation avec la France est bonne ! »
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La question de la diplomatie régionale a aussi été explorée. Sur le plan économique, le Bénin vise l'intégration régionale en tant que plateforme de développement industriel, en particulier en renforçant les liens avec des pays voisins comme le Nigeria. Du point de vue sécuritaire, Mme l'Ambassadeur a souligné la nécessité de maintenir un dialogue de coopération et d'investir dans la sécurité nationale et régionale.
La relation entre le Bénin et la France a bien sûr été également abordée : « Notre relation avec la France est bonne !, a clairement affirmé SE Mme Corinne Brunet. Elle a toujours été plutôt bonne et décomplexée, et peut être bonne parce que décomplexée. Entre le président Patrice Talon et le président Emmanuel Macron, la relation est assez franche et transparente. Elle n'a pas été affectée par la situation nouvelle créée par les différents coups d'État. Nous, on continue dans la même ligne. Et nous avons beaucoup de projets avec l'AFD. »
En ce qui concerne la restitution des œuvres d'art, Corinne Brunet a expliqué que les restitutions faites à ce jour relèvent d'une loi d'espèce, et donc souligné la nécessité d'une loi ordinaire pour encadrer les éventuelles restitutions ultérieures de manière plus globale. Elle a appelé à une collaboration internationale pour faire avancer ce sujet, le Bénin étant prêt à partager son expérience en ce domaine.
Enfin, SE Mme Corinne Brunet a évoqué sa volonté d'une communication renforcée envers le grand public et la diaspora béninoise en France. Elle a souligné l'importance de créer des événements et des échanges pour rapprocher la diaspora des projets et des initiatives du Bénin.
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon est-ce que Agbonnon lui-même ne faisait pas de la pagaille en demandant à mon Cousin YAYI et ses camarades, d'aller chercher expert pour auditer le fichier d'état civil et la liste électorale, et qu'il ferait même régler la facture s'il le faut par son Gouvernement ? De même on ne sait pas si les mouvements d'acquiescement de tète à la lézard, qui ont salué son offre de la part de ses hôtes, n'étaient pas non plus de la pagaille…
On attend donc que Les Démocrates lancent un appel à candidature international, dépouillent tout seuls comme des grands, pour recruter l'Expert. S'il est Béninois il sera forcément suspect aux yeux, au moins, de mon Neveu Paul HOUNKPE et s'il était un étranger, mon Neveu Éric de Kpomasse devra présenter des excuses au Rwandais Dg-Anip, pour sa dernière question orale …
Mais vous mes Neveux et Nièces, qui ricanez en demandant si l'Expert devra faire des ristournes au parti Les Démocrates pour son choix, vous êtes tous des pagailleurs !
VOTRE ONCLE AGBAYA
L'Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) tient ses 19èmes assises statutaires du 4 au 6 décembre 2023 en Guinée Conakry. Des assises ouvertes ce lundi avec la participation d'une délégation de la Cour constitutionnelle du Bénin.
Une délégation de la Cour constitutionnelle du Bénin composée du Professeure Dandi Gnamou, de la secrétaire Sérapie Isabelle Aïssi Djonnon Djato et de Aboudoulatif Sidi, Directeur de la recherche et de la documentation prend part aux 19èmes Assises statutaires de l'Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF).
Les assises ouvertes, lundi 4 décembre 2023 en Guinée Conakry, réunissent juristes, experts en droit, professeurs d'universités, présidents de cours et tribunaux autour du thème : le droit transitoire en Afrique.
La rencontre entend examiner sur la base d'études de cas les causes, les manifestations des crises politiques en Afrique ainsi que leurs effets ; analyser la nature juridique et la pertinence des accords politiques et autres modes de gestion de l'Etat, analyser la pertinence des instruments régionaux et internationaux de prévention, de gestion et de sortie de crise afin d'en dégager les constantes et les grandes tendances juridiques et institutionnelles en période de crise et de sortie de crise en Afrique.
Ces assises statutaires prendront fin mercredi 6 décembre. Il s'agit notamment d'un colloque international, des réunions du Conseil d'Administration et de l'Assemblée Générale.
M. M.
Le Directeur général de la Corporation des anciens étudiants des universités de la Russie « INCORVUZ-XXI », Anicet Gabriel KOTCHOFA, a reçu un certificat le vendredi 1er décembre 2023. Cette distinction reçue des mains du vice-ministre de l'éducation et des sciences de la Russie, Dmitry PYCHNOV, et de l'ancien ministre de l'éducation et des sciences de la Russie, actuel président de l'Université de l'amitié des peuples, Vladimir FILIPPOV, est une reconnaissance de la contribution significative du récipiendaire au renforcement des relations internationales, inter ethniques et au développement de l'Association des étudiants étrangers de la Russie.
Le Directeur général de la Corporation des anciens étudiants des universités de la Russie « INCORVUZ-XXI », Anicet Gabriel KOTCHOFA, fondateur de l'Association des étudiants étrangers de Russie, et ambassadeur de l'éducation et de la science russe, vient d'être honoré par les autorités russes. L'ex-ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près la Fédération de Russie et des pays de la CEI a reçu, le 1er décembre 2023, un certificat des mains du vice-ministre de l'éducation et des sciences de la Russie, Dmitry PYCHNOV et de l'ancien ministre de l'éducation et des sciences de la Russie, actuel président de l'Université de l'amitié des peuples, Vladimir FILIPPOV.
Le certificat d'honneur lui a été attribué « pour sa contribution significative au renforcement des relations internationales, inter ethniques et au développement de l'Association des étudiants étrangers de la Russie ».
Dmitry PYCHNOV et Vladimir FILIPPOV à travers ce certificat, ont salué la reconnaissance et le mérite du récipiendaire pour ses actions dans les domaines de l'éducation, de la jeunesse et surtout, dans le domaine du renforcement des relations entre les différents pays étrangers et la Russie.
Les autorités russes ont souligné que le récipiendaire est « toute une fierté pour le Bénin et pour l'Afrique. »
Anicet Gabriel KOTCHOFA a créé en 1996, la Corporation des anciens étudiants des universités de la Russie, une amicale qui regroupe plus de 350.000 étudiants étrangers venus de 165 pays.
F. A. A.
Huit entreprises dynamiques dirigées par de jeunes Africains sont sorties gagnantes du défi 2023 YouthAdapt. Chaque entreprise recevra un don pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars.
Ces entreprises bénéficieront également d'un mentorat et d'un coaching complets dans le cadre d'un programme d'accélération de douze mois. Depuis son lancement en 2021, l'initiative YouthADAPT a fourni plus de cinq millions de dollars à 33 jeunes entrepreneurs issus de 19 pays africains.
Organisé conjointement par le Groupe de la Banque africaine de développement et le Centre mondial pour l'adaptation, avec le soutien du Fonds pour les changements climatiques en Afrique, YouthADAPT est un concours annuel destiné aux jeunes entrepreneurs dirigeant des micros, petites et moyennes entreprises en Afrique et proposant des solutions innovantes en matière d'adaptation aux changements climatiques.
Cette année, l'accent a été mis sur les entreprises appartenant à des femmes et pionnières des technologies de la quatrième révolution industrielle (4IR) telles que l'intelligence artificielle, l'analytique des données massives (big data), la réalité virtuelle, la robotique, l'internet des objets, l'informatique quantique, la fabrication additive, la blockchain et les technologies sans fil de cinquième génération au service de l'adaptation aux changements climatiques.
S'exprimant lors de la cérémonie organisée en marge de la COP28 à Dubaï, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné l'importance d'exploiter les idées et la créativité des jeunes pour améliorer les moyens de subsistance et la prospérité nationale.
« Les initiatives Des emplois pour les jeunes en Afrique et [le Plan d'action pour] le développement des compétences pour l'employabilité et la productivité en Afrique de la Banque africaine de développement témoignent de notre engagement à créer 25 millions d'emplois pour nos jeunes, en veillant à ce que 250 millions de personnes trouvent leur voie sur le marché du travail. L'initiative Youth ADAPT est un engagement à investir dans la jeunesse et à façonner un avenir prospère », a déclaré M. Adesina.
Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l'adaptation, a souligné la nécessité de cultiver les talents de la jeunesse africaine. « Les jeunes détiennent la clé pour libérer le potentiel économique de l'Afrique. Grâce à des initiatives telles que les Prix YouthADAPT, nous offrons des opportunités de formation et d'emploi qui permettent de retenir les talents africains dans leur pays », a-t-il souligné.
Au cours d'une table ronde organisée dans le cadre de la remise des prix, Cheryl Urban, vice-ministre adjointe du Canada pour l'Afrique subsaharienne, a évoqué le rôle essentiel que peuvent jouer les institutions de financement du développement. « Le programme YouthADAPT de la Banque africaine de développement apporte un soutien crucial au développement à grande échelle d'entreprises et d'innovations climatiques pilotées par des jeunes en Afrique. Le Canada est fier de contribuer à cette initiative », a indiqué Mme Urban.
Beth Dunford, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée de l'Agriculture et du Développement humain et social, a souligné l'importance de soutenir les entrepreneurs qui luttent contre les changements climatiques. Elle a également insisté sur la nécessité de supprimer les obstacles au financement, en particulier pour les femmes.
L'envoyée de l'Union africaine pour la jeunesse, Chido Cleopatra Mpemba, a souligné la nécessité de favoriser des mécanismes efficaces de partage de l'information entre les régions.
Une des lauréates de cette année, Lucy Wangari, de l'entreprise Onion Doctor, spécialisée dans le suivi de la croissance des oignons, a déclaré que ce prix la motiverait à en faire encore plus. « C'est un moteur important pour la mise à l'échelle de (notre) solution innovante pour augmenter la production locale d'oignons de 20 % et transformer la chaîne de valeur de l'oignon en une source d'emploi lucrative pour les agriculteurs des terres arides et semi-arides du Kenya. »
Les anciens lauréats ont partagé leurs expériences sur la façon dont le don a renforcé leurs entreprises. Fela Akinse, PDG de Salubata, une entreprise qui transforme les déchets plastiques en chaussures bon marché, a souligné la manière dont le don propulse l'expansion et l'innovation en matière de technologies propres de son entreprise, et l'aide à produire un impact à l'échelle mondiale.
Les entreprises lauréates, dirigées par des femmes de toute l'Afrique, opèrent dans des secteurs touchés par les changements climatiques : l'agriculture, l'efficacité énergétique, la gestion des risques de catastrophe, les ressources en eau et la conservation de la biodiversité.
Liste complète des lauréats :
– Deborah Nzarubara d'ETS Grencom, de la République démocratique du Congo : Grâce à l'exploitation des données massives (big data), ETS Grencom fournit des données météorologiques en temps réel, stimulant ainsi la productivité agricole et soutenant les abeilles pollinisatrices dans le cadre de pratiques agricoles durables.
– Mirriam Chapi de Chapi Core Tech, de la Zambie : Grâce à l'application EaseOn Track, Chapi Core Tech a autonomisé plus de 5 000 agricultrices, facilitant l'adoption d'énergies propres et améliorant la production agricole.
– Eddah Wanjiru de Arinifu Technologies, du Kenya : Les innovations Smart Brooder et Kuku Smart utilisent la technologie de l'internet des objets, offrant des solutions pour le secteur avicole et des informations opérationnelles, au profit de la communauté agricole du Kenya.
– Fatoumata Diaby de Jeune Agro-Innovatour, du Mali : Le logiciel E-Compost de Jeune Agro-Innovatour transforme la jacinthe d'eau envahissante en compost de qualité supérieure, promouvant ainsi des pratiques agricoles durables.
– Beth Koigi de Majik Water Technologies, du Kenya : Majik Water Technologies est un pionnier de la collecte de l'eau atmosphérique, fournissant des ressources en eau vitales aux communautés agricoles frappées par la sécheresse au Kenya.
– Lucy Wangari de Onion Doctor Limited, du Kenya : Grâce à l'internet des objets et à l'apprentissage automatique, Onion Doctor Limited surveille les cultures d'oignons, optimisant ainsi la durabilité et la rentabilité pour les agriculteurs kényans.
A la suite du Roadshow organisé en juin 2023 par l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), et la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structures en charge de l'exploitation, de l'aménagement, et de la promotion de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), et la brillante participation du chef de l'Etat Patrice TALON à l'édition 2022 de la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), les 29 et 30 août 2022 à l'Hippodrome Paris Longchamp, plusieurs investisseurs français sont arrivés à Cotonou pour constater de visu, les opportunités d'investissements qu'offre le Bénin. Au nombre de 35, ils prennent part à un forum de 03 jours consacré à l'agribusiness. Les assises ont lieu à l'hôtel NOVOTEL de Cotonou.
Un forum sur l'agribusiness à Cotonou regroupe des investisseurs français et béninois. L'objectif selon le directeur général de l'APIEX, est de « mettre ensemble des entreprises béninoises et des entreprises françaises afin qu'ils puissent construire des entreprises communes pour développer leurs secteurs d'activités ». Pour Laurent GANGBES, il s'agit d'une fierté car, « c'est la première fois que autant d'entreprises françaises se mobilisent au même moment dans des secteurs jugés prioritaires par le gouvernement pour venir au Bénin, se rendre compte de l'environnement des affaires qui leur permet de pouvoir co-construire avec des entreprises béninoises ».
Pour Arnaud FLORIS, directeur Afrique de BPI France, l'initiative relève de « l'attractivité du Bénin ». Il s'agit selon lui, de sensibiliser un maximum d'entreprises, et de pouvoir cofinancer et de co-investir dans des opérations à forte valeur ajoutée. Et pour y parvenir, un travail méticuleux se fait avec Business France. L'ambition selon directeur Afrique, relève d'une forte volonté d'accompagner les projets en agribusiness.
Pour la présence des investisseurs français au Bénin, la GDIZ est prête. Létondji BEHETON, directeur général de la SIPI-BENIN a donné l'assurance dans l'interview à la presse au terme d'un forum sur l'économie. Il a rappelé à l'occasion, la vocation principale de la zone franche industrielle en pleine expansion. Celle d'assurer la transformation des produits agricoles, notamment le coton, l'ananas, le karité, le cajou, le soja, etc.
Plusieurs communications sur des thématiques telles que ‘' Investir dans une agriculture béninoise durable et innovante ; révéler le potentiel de la filière animale béninoise ; et intégrer la chaîne de valeur jusqu'à l'approvisionnement : transformation agroalimentaire, packaging et logistique'' seront développées au cours du forum sur l'agribusinesse
Des rencontres avec des personnalités telles que le ministre de l'agriculture et le ministre du commerce et de l'industrie, et une visite sur le site de la Zone industrielle de Glo-Djigbé sont prévues dans le cadre de ce forum qui 'achève mercredi 06 décembre prochain.
Bpifrance, BusinessFrance et MEDEF international, accompagnent l'APIEx et la SIPI-BENIN dans cette initiative.
Marc VIZY, ambassadeur de France au Bénin, Kristof VAN DEN BRANDEN, président d'Eurocham, Raymond ABILE ADJAKPA, secrétaire général de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin, Régis FACIA, premier vice-président du CNP, et plusieurs autres personnalités ont pris part aux travaux d'un forum sur l'économie dans la matinée de ce lundi 04 décembre 2023.
F. A. A.
La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné ce lundi 04 décembre 2023, un ancien militaire radié des Forces armées béninoises.
Poursuivi pour évasion de la prison civile sécurisée d'Akpro-Missérété, un ancien militaire a écopé de 10 ans de prison, lundi 04 décembre 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Les faits remontent à la nuit du 24 au 25 octobre 2019 où l'ancien caporal a fui de la prison civile de Missérété.
Arrêté au même titre que d'autres prévenus pour des faits présumés d'« atteinte à la sûreté de l'Etat », l'ex militaire a été placé en détention d'abord à la prison civile de Cotonou. Menaçant de s'évader, le prévenu a été transféré à Missérété. Mais celui-ci réussit à s'évader le même jour de son transfèrement.
Le militaire fugitif sera rattrapé au Togo et extradé au Bénin.
Justifiant son évasion à l'audience du 06 novembre dernier, le militaire a dit qu'il craignait d'être exécuté.
Les autres prévenus dans le dossier « atteinte à la sûreté de l'Etat » ont bénéficié d'un non-lieu.
L'ex militaire reconnu coupable pour des faits d'« évasion de prison » retourne en prison.
Le soldat a été radié de l'armée en 2015.
M. M.
Le Roi Mohammed VI du Maroc et le président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, ont signé, ce lundi 4 décembre 2023, à Abou Dhabi, un partenariat visant à renforcer les relations entre les deux pays et la coopération bilatérale.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a entamé ce lundi 4 décembre une visite aux Emirats arabes unis. Le Royaume du Maroc et l'Etat des Emirats Arabes Unis ont décidé de mettre en place un partenariat novateur, renouvelé et enraciné.
Selon la déclaration officielle rendue publique, « les deux Chefs d'Etat ont insisté sur l'ambition des deux pays frères à mettre en place des partenariats économiques stratégiques communs et pionniers au niveau des marchés régionaux et internationaux, notamment dans l'espace africain ».
Il s'agit de capitaliser « sur les relations bilatérales et les succès des investissements émiratis au Maroc, en appui au programme du développement économique et social au titre des années 2024-2029 et en accompagnement de l'évolution de l'arsenal législatif et réglementaire garantissant des opportunités d'investissement prometteuses et un climat d'affaires attractif ».
Ce partenariat vise entre autres à « instaurer un modèle de coopération économique et d'investissement global et équilibré, ouvert sur le secteur privé et générateur de bienfaits et de développement pour tous ».
Il est également question « d'activer une coopération pragmatique et concrète par le biais de projets structurants répondant aux intérêts des deux parties notamment dans les secteurs sociaux économiques et des infrastructures, des transports, de l'eau potable, de l'agriculture, de l'énergie, du tourisme, de l'immobilier ainsi que dans les domaines de la formation et de l'emploi ».
Le partenariat entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis permet la mise en œuvre de plusieurs projets. Dans le secteur des infrastructures, la priorité sera donnée à l'extension des chemins de fer (particulièrement au Train à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech) ; au développement des aéroports, dont ceux de Casablanca, Marrakech, Dakhla (Dakhla Hub) et Nador ; l'aménagement des ports tout en investissant dans leur gestion, particulièrement le port Nador West Med et le Port de Dakhla Atlantique.
Des opportunités d'investissement seront aussi explorées dans les secteurs de l'eau, de l'énergie et du développement durable. A cala s'ajoutent l'identification des opportunités de coopération stratégique dans le domaine de la sécurité alimentaire, à travers l'exploration des opportunités de partenariat avec l'Office Chérifien des Phosphates dans le domaine des fertilisants ; le développement de projets communs dans les domaines du tourisme et de l'immobilier, en particulier sur la côte méditerranéenne et dans les régions de Dakhla et de Tarfaya.
Le partenariat concerne également les domaines de l'industrie, de l'agriculture et l'agro-alimentaire et l'encouragement de ces secteurs à contribuer à la promotion des relations économiques et commerciales. Sans oublier le domaine financier et des marchés des capitaux ; les partenariats économiques et de développement des infrastructures énergétiques avec les pays africains, conformément aux systèmes juridiques et législatifs.
Les financements d'investissements seront sous forme de capitaux ; de prêts concessionnels ; de prêts commerciaux compétitifs ; de mécanismes de financement innovants ; et dons.
C'est un partenariat historique que SM. le Roi Mohammed VI du Maroc vient de conclure avec le président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane.
A.A.A