La liste des candidats autorisés à prendre part au concours de recrutement de 167 fonctionnaires de l'État prévu pour le samedi 16 décembre 2023 a été rendue publique.
LISTE
Environ 10 mois après son dernier passage, le ministre d'Etat en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale a visité, vendredi 08 décembre 2023, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Abdoulaye Bio TCHANE a noté avec satisfaction, le « progrès substantiel » au sein de la zone franche économique en pleine expansion.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé, fruit de la joint-venture entre le gouvernement du Bénin et le Groupe ARISE, a connu un succès fulgurant en deux ans d'exploitation. 36 investisseurs opérant dans les secteurs de la transformation du cajou, du coton, le soja, et autres produits, se sont installés au terme de la 1ère phase de 400 ha. Selon le point présenté par le directeur général de la Société d'investissement et de la promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), et le directeur général de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), 12 unités de transformation déjà opérationnelles emploient plus de 10.000 jeunes.
Avec le démarrage des travaux de la 2e phase, une vingtaine d'entreprises vont s'installer d'ici les 06 prochains mois, et emploieront plus de 20.000 jeunes Béninois.
Ces résultats selon le ministre d'Etat chargé du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, relève d'un « progrès substantiel ». « C'est un important programme du gouvernement, et nous voyons tous les jours, non seulement la réalisation de ce que nous avons planifié, mais aussi la concrétisation d'un certain nombre de choses qui sont à l'avantage et dans l'intérêt de nos populations », a-t-il confié très satisfait du projet GDIZ initié par le gouvernement.
Opérationnalisation de la 1ère unité intégrée de textile, une 1ère au Bénin
Après une séance de travail avec Létondji BEHETON et Laurent GANGBES, respectivement DG de la SIPI-BENIN et DG de l'APIEx, le ministre d'Etat a visité la 1ère unité intégrée de textile déjà opérationnelle dans la zone, capable de transformer 20.000 tonnes de coton, et d'employer au moins 5000 jeunes Béninois.
Pour Bio TCHANE, il s'agit d'une entreprise de premier plan. « C'est quelque chose qui n'existait pas dans notre pays, et encore moins, dans d'autres pays africains », a-t-il déclaré, convaincu de ce qu'il est possible de faire un certain nombre de choses dans le pays, et sur le continent avec le sérieux et l'engagement que le gouvernement déploie depuis 2016. « C'est une autre économie qui est en train d'être générée ici à la GDIZ ; et il faut constater tout simplement que les progrès sont substantiels », a poursuivi le ministre d'Etat.
Plusieurs sujets relatifs entre autres aux travaux d'aménagement de la 2e phase de la zone, aux politiques des industries de textile et de transformation de noix de cajou, l'accélération de l'établissement du plan directeur des zones périphériques de la GDIZ, le transport public, la formation, la sécurité, les logements, etc, ont été évoqués au cours de la séance d'échanges ; et des réflexions sont en cours pour l'aménagement de toute la zone.
Pour Bio TCHANE, il s'agit de voir comment faire pour qu'au terme des 10 ans d'exploitation de la zone, et les 300.000 emplois seront créés, comment créer un écosystème qui permette d'assurer l'habitation, l'alimentation, l'éducation, la santé, le transport, etc, de tout ce monde.
Du point de vue de la sécurité, un commissariat spécial de police est déjà en place. Des réflexions sont en cours pour la mise en place d'un dispositif de gestion des accès au sein de la zone, l'établissement d'une salle de contrôle équipée de caméras pour une surveillance ininterrompue, etc.
Quelques images
F. A. A.
Le journaliste Euloge Gandaho a rendu l'âme ce samedi 9 décembre 2023, au CNHU de Cotonou.
Deuil dans la presse béninoise. Le journaliste Euloge Gandaho est décédé au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm) de Cotonou dans la matinée de ce samedi 9 décembre 2023. Il a été admis dans cet hôpital depuis quelques jours.
Euloge Gandaho est le promoteur et directeur de publication du quotidien "Le Grand Matin". Il fut Rédacteur en chef du quotidien "Le Matin".
Paix à son âme !
A.A.A
Le Bénin a signé des accords de financement pour quatre projets d'un montant de 36 milliards de FCFA, à l'occasion de la conférence économique de haut niveau tenue en novembre 2023, en prélude au premier Sommet Arabie-Saoudite-Afrique. Au cours d'une conférence de presse, ce vendredi 8 décembre 2023 à Cotonou, le ministre d'Etat, Zul Kifl Salami, a relevé la parfaite symbiose entre la vision 2030 du Royaume d'Arabie Saoudite et celle du gouvernement béninois ainsi que les actions à poser pour promouvoir les investissements saoudiens au Bénin.
Le Royaume d'Arabie Saoudite a organisé en novembre dernier à Riyad, une conférence économique de haut niveau ayant connu la participation de plusieurs pays africains dont le Bénin. Selon le Chargé de mission du président de la République, Dr Zul Kifl Salami, il s'agit d'une rencontre ‘'historique''. Elle s'est inscrite dans la dynamique du Royaume d'Arabie Saoudite de renforcer la coopération économique avec les pays africains et de construire de véritable partenariats gagnant-gagnant. Le ministre d'Etat a relevé l'originalité du format de la conférence et la qualité des orateurs. « Les ministres Saoudiens ont participé en personne aux panels structurés autour de plusieurs thèmes novateurs. Ceci est très significatif et constitue un fait rare », a-t-il notifié. Aussi, les princes et princesses de la famille Royale ont-ils pris part aux débats.
La particularité de la conférence Arabie- Saoudite-Afrique a été la signature d'accords de financement et de Mémorandum d'Entente Directe avec plusieurs pays africains. Le Benin a été à l'honneur avec la signature d'accords de financement d'un montant de 36 milliards de FCFA pour 4 projets et le paraphe d'un accord sur le programme saoudien de forages de puits (environ 3 milliards FCFA). Il s'agit des projets de construction d'un Lycée Scientifique de Haut Niveau à Porto-Novo ; d'une Ecole Normale Supérieure à Parakou ; d'un Lycée Technique et Professionnel Moderne à Djougou et d'un Lycée Technique et Professionnel Moderne à Ouidah. « Le financement de quatre projets du seul secteur éducatif témoigne par ailleurs de la parfaite synergie de la vision du Royaume d'Arabie Saoudite et de la République du Bénin sur le rôle central du secteur éducatif dans la problématique du développement tel que voulu par le Chef de l'Etat », a indiqué Dr Zul Kilf Salami. Ces fonds permettront au gouvernement béninois d'opérationnaliser sa vision ; celle d'inverser la tendance de la formation générale à l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels afin de favoriser l'entrée des jeunes sur le marché de l'emploi.
Symbiose entre la vision de la Rupture et celle 2030 du Royaume Unie
La vision 2030 du Royaume d'Arabie Saoudite est axée sur la diversification des sources de croissance de l'économie saoudienne. Pour jouer un rôle central dans le développement de l'Afrique, les autorités saoudiennes s'appuient sur deux instruments : le Fonds Saoudien de Développement et le Fonds Public d'Investissement (Saudi Public Investment Fund- doté d'un capital de 700 milliards de dollars). La vision 2030 du Royaume accorde une place de choix au rôle du secteur privé et à l'investissement direct étranger. « La réussite du Bénin dans cette nouvelle Arabie Saoudite repose admirablement sur la parfaite symbiose entre la vision 2030 de Son Altesse Royale le Prince Héritier Mohamed bin Salman et la vision de la Rupture qu'incarne Son Excellence le Président Patrice Talon », a affirmé le ministre d'Etat.
Entretenir la coopération avec le Royaume d'Arabie Saoudite
Le Chargé de mission du président de la République a insisté sur la nécessité d'œuvrer pour entretenir ce renouveau de coopération avec le Royaume d'Arabie Saoudite. Ce sera à travers la mise en place de grands projets structurants dans tous les domaines du développement (infrastructures de base et secteur productif). « Nous devons rechercher des opportunités de croissance externe. La Zone Economique de Glo-Djigbé en est un vecteur », a-t-il souligné.
À en croire Dr Zul Kilf Salami, le Bénin doit, entre autres, accroître sa réactivité vis-à-vis des grandes institutions financières saoudiennes ; accroître l'attractivité du Bénin pour l'investissement direct étranger en provenance du Royaume et des autres pays du Groupe de Coordination Arabe ; améliorer de manière très significative l'environnement des affaires à travers la célérité dans la prise de décision, l'évitement de la bureaucratie et le renforcement de l'intégrité dans la conduite des affaires. À cela s'ajoute le renforcement de la gouvernance pour attirer les ressources du Fonds Public d'Investissement. « Un projet pourrait servir de repère dans notre pays pour attirer les investisseurs du Royaume. Il est en cours de gestation. Il s'agit du Projet de Construction d'un Complexe Industriel de traitement des déchets Plastiques porté par un consortium Saoudien-Sud-Coréen. C'est un véritable test pour attirer l'investissement direct-étranger du Royaume », a souligné le ministre d'Etat. Il a salué la qualité exceptionnelle de la gouvernance du Chef de l'Etat qui doit être pour « tous les acteurs, une véritable boussole pour attirer les investisseurs du Golfe et au premier chef les investisseurs saoudiens ».
Akpédjé Ayosso
Les députés du parti "Les Démocrates" ont voté, ce vendredi 8 décembre 2023, contre le budget de l'Etat, gestion 2024. Ils rejettent ainsi l'ensemble des projets prévus par le gouvernement béninois pour le développement du pays.
Le parti "Les Démocrates" disent non à la poursuite du Programme d'Actions du gouvernement béninois. 82 députés ont voté pour l'adoption du Budget et 27 députés (Les Démocrates) ont rejeté la Loi des finances 2024. Ces mêmes députés démocrates ont pris part aux travaux en commission budgétaire et adopté tous les rapports d'étape y compris le rapport général. Une fois en plénière, ils ont tout simplement rejeté le même document. Par cet acte, ‘'Les Démocrates'' font preuve de mauvaise foi. Ils n'adhèrent pas à la poursuite des programmes et projets inscrits au Programme d'action du gouvernement de Patrice Talon. Les Démocrates ont opté pour un non systématique.
La loi de finances 2024 s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de francs CFA contre 3.033,337 milliards de francs CFA en 2023, soit un accroissement de 5,5%. Il est prévu un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% en 2023. Le Budget de l'Etat, gestion 2024, réaffirme l'engagement du gouvernement de « poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques ».
Un homme a perdu la vie ce vendredi 08 décembre 2023 à Tohouin, un village de l'arrondissement de Dahè, commune de Houéyogbé. Le drame fait suite à une bagarre au cours de laquelle il a cogné sa tête contre le mur. Il disputait un chat avec son vis-à-vis.
Pour une histoire de chat, deux hommes se sont bagarrés ces derniers jours à Tohouin, dans la commune de Houéyogbé. Au cours de la bagarre, l'un des protagonistes pousse son vis-à-vis. Ce dernier se cogne sa tête contre un mur. Ce vendredi 08 décembre 2023, nos sources renseignent qu'il a succombé à ses blessures. La police, informée du drame, se dépêche sur les lieux. Le présumé assassin ayant appris l'arrivée des forces de l'ordre, a pris la clé des champs. Il est activement recherché par la police.
Alexis Donald AKAKPO, directeur général de l'Office béninois de sports scolaire et universitaire (OBSSU) et deux de ses collaborateurs séjournent désormais en prison. C'est à la suite de leur audition vendredi 08 décembre 2023 par le procureur de la République près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Des responsables de l'OBSSU en prison au terme d'une audition vendredi 08 décembre 2023 à la CRIET. Il s'agit de Alexis Donald AKAKPO, DG de l'OBSSU, son comptable et un autre collaborateur. Il est reproché aux mis en cause, des faits de détournement de fonds publics, de blanchiment de capitaux, et d'escroquerie.
Leur procès est annoncé pour le 18 décembre prochain.
F. A. A.
Demander aux pays en développement d'ignorer le gaz naturel revient à leur demander d'ignorer la moitié de leur capacité de production d'électricité
Par NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (https://EnergyChamber.org).
Les dirigeants occidentaux exhortent souvent les pays africains à passer rapidement des combustibles fossiles aux sources d'énergie renouvelables. Ils semblent penser que les nations africaines peuvent passer aux sources d'énergie renouvelables assez facilement, comme si une bonne infrastructure énergétique était déjà en place.
Mais ce n'est pas le cas en Afrique, où près de la moitié de la population n'a pas accès à l'électricité. Beaucoup trop de nos concitoyens ne peuvent pas acheter du lait dans un rayon réfrigéré, faire leurs devoirs après le coucher du soleil ou passer une radiographie à l'hôpital local. À l'heure actuelle, ces 620 millions d'âmes n'ont pas besoin d'électricité verte - elles ont besoin d'électricité, tout court. Il y a aussi les 900 millions d'Africains qui n'ont pas de combustible de cuisson propre. Pour eux, cuisiner avec du bois, du charbon de bois, voire des déchets, fait partie de la vie quotidienne. Il en va de même pour la marche, qui peut durer jusqu'à 20 heures par semaine, pour aller chercher ces combustibles, et pour les risques sanitaires considérables associés à l'inhalation de la fumée de cuisson.
L'urgence même de ces situations exige que nous donnions la priorité à un réseau fiable et à tout le reste ensuite.
Des délais différents
Cette situation contraste avec celle du Royaume-Uni et des États-Unis, où la majorité des foyers sont alimentés en électricité depuis 1930 et 1960, respectivement. Actuellement, la Grande-Bretagne produit 41 % de son électricité à partir de sources renouvelables, et les États-Unis ont récemment vu leur production d'énergie renouvelable dépasser celle du charbon. Ces étapes sont dignes d'intérêt, mais il ne faut pas oublier que ces deux pays profitaient déjà de leurs réseaux basés sur les combustibles fossiles depuis près d'un siècle et qu'ils les développaient. Ils ont passé des décennies à s'industrialiser et à construire des infrastructures solides avant de mettre en œuvre des politiques vertes efficaces. Je ne pense pas que chaque État africain doive suivre le même calendrier, surtout à mesure que les technologies renouvelables s'améliorent. Je demande toutefois aux pays industrialisés de longue date de tenir compte des grandes différences entre leurs paysages énergétiques et les nôtres.
Des besoins différents
De nombreux États occidentaux complètent leur réseau avec de l'énergie éolienne ou solaire, mais dépendent en fin de compte du gaz naturel, du pétrole ou du charbon. Prenons l'exemple des États-Unis, qui produisent 60 % de leur électricité à l'aide de combustibles fossiles et 21 % à l'aide de sources d'énergie renouvelables. La dure réalité demeure : Les combustibles fossiles restent plus fiables.
Jusqu'à quel point ? Le gaz naturel a un facteur de capacité de 65 %, ce qui signifie que les centrales au gaz fonctionnent à pleine puissance 65 % du temps. À l'inverse, l'éolien et le solaire fonctionnent respectivement à 36 % et 25 %. En d'autres termes, ces énergies renouvelables sont environ deux fois moins fiables que le gaz naturel.
Demander aux pays en développement d'ignorer le gaz naturel revient à leur demander d'ignorer la moitié de leur capacité de production d'électricité. C'est déclarer que les Africains méritent la moitié de l'énergie, la moitié du niveau de vie et la moitié de la sécurité de leurs pairs occidentaux.
Il est admirable et avant-gardiste que de nombreux États modernes complètent leurs réseaux avec de l'énergie éolienne ou solaire. Toutefois, lorsque les panneaux se fissurent ou que les parcs éoliens tombent en panne, leurs habitants ont le luxe de pouvoir se rabattre sur un réseau de combustibles fossiles sûr, fiable et bien établi. Il est beaucoup plus facile de rendre un réseau existant écologique que de construire un réseau vert à partir de zéro. Une fois que les Africains auront un accès universel à l'électricité, les conversations sur le climat seront mieux accueillies.
Des coûts différents
L'Afrique compte 70 % des nations les moins développées du monde. Un seul État - l'Afrique du Sud - est totalement industrialisé. C'est une chose d'entendre ces statistiques, et c'en est une autre de prendre des décisions sur le terrain d'un pays en développement. Je pense que de nombreux penseurs occidentaux talentueux et bien intentionnés ne sont tout simplement pas habitués à l'environnement fiscal dans lequel évoluent les dirigeants africains.
Prenons par exemple la logistique des panneaux solaires. Aux États-Unis, l'achat et l'installation d'un panneau peuvent coûter entre 15 000 et 35 000 USD, sans compter les coûts initiaux de réparation d'un toit qui n'est pas adapté à l'énergie solaire, les frais récurrents de nettoyage et d'entretien, ou le remplacement des panneaux tous les 20 à 30 ans.
Et pour les zones non développées, ces frais ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Même dans un scénario où chaque panneau est subventionné, leur transport (par des moteurs à essence, puisque nous ne disposons pas du réseau nécessaire aux véhicules électriques) jusqu'à leur destination devient ruineux - il n'y a pas de trains ou de routes fiables dans nos régions les plus pauvres. Les coûts de main-d'œuvre pour trouver des personnes capables d'installer, de réparer et de remplacer les panneaux s'accumulent également.
Une fois ces panneaux achetés, installés et réparés comme par magie, les plus gros problèmes subsistent : Le stockage et la transmission de l'énergie. Même les pays du premier monde n'ont pas surmonté les obstacles technologiques liés à la création de batteries fiables à long terme et à la transmission sur de longues distances pour les installations renouvelables. Le développement, et a fortiori la mise en œuvre, de cette infrastructure entraînera des dépenses faramineuses, même pour un pays industrialisé.
Je ne dis pas cela pour décourager les solutions solaires dans leur ensemble - la technologie a un grand potentiel pour l'Afrique, qui contient 60 % des meilleures ressources solaires du monde. Ce que je veux dire, c'est qu'à l'heure actuelle, l'utilisation généralisée des énergies renouvelables n'est pas réaliste pour la plupart des pays en développement. Notre capital est limité et nous devons l'investir dans des solutions plus éprouvées.
Des investissements différents
Attirer des investissements étrangers en Afrique est déjà difficile dans les meilleures circonstances. Malgré l'énorme potentiel de nos ressources naturelles et la croissance de notre population, les investisseurs mettent souvent les projets africains sur la sellette en premier. Comme nous le soulignons dans notre rapport sur les perspectives pour 2024, le ratio entre les investissements réels dans des projets de création d'entreprises et les investissements potentiels reste inquiétant. Et ces chiffres ne concernent que les investissements dans l'exploration des combustibles fossiles, qui ont fait leurs preuves - verser des milliards de dollars de capitaux uniquement dans les énergies renouvelables est une entreprise encore moins réalisable. En ce qui concerne les énergies renouvelables, nous avons affaire à une technologie relativement fragile et peu fiable, ainsi qu'à des coûts de démarrage élevés, à une infrastructure médiocre et à des besoins énergétiques urgents.
Pour les activistes qui refusent de croire à cette réalité économique, je les invite à relire les engagements financiers pris par les pays développés lors de la COP15. Les nations riches ont reconnu les défis de transition auxquels sont confrontées les nations en développement et se sont engagées à verser 100 milliards de dollars d'ici 2020 pour les aider à lutter contre le changement climatique. Treize ans plus tard, la valeur réelle des dépenses s'est élevée à environ 24,5 milliards de dollars. Les promesses en matière de climat ne survivent pas souvent au premier contact avec un chéquier.
L'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, l'hydrogène vert et l'énergie géothermique ont un rôle vital à jouer dans l'avenir de l'Afrique, mais il est ridicule de suggérer que nos pays en développement se tournent à 100 % vers les énergies renouvelables avant que les pays occidentaux n'y parviennent les premiers. Nos situations humanitaires, infrastructurelles et financières actuelles exigent des solutions concrètes qui récompenseront les investisseurs.
Le gaz naturel a alimenté les épiceries, les hôpitaux et les écoles de l'Occident pendant des décennies - utilisons nos abondantes réserves pour faire de même.
Priorités
Les dirigeants mondiaux ont vu environ 2,3 millions de personnes mourir chaque année du COVID-19 et ont agi en conséquence. Des pans entiers de la planète se sont verrouillés pendant des mois, ont fermé des entreprises et ont modifié leurs habitudes sociales. Aujourd'hui, les nations continuent de consacrer des millions de dollars à la modernisation de leurs infrastructures de santé publique. Les décideurs politiques préconisent des changements dans la médecine, le droit et même la culture pour faire face à la crise.
Pendant ce temps, environ 1,1 million d'Africains meurent chaque année des suites de l'utilisation de combustibles de cuisson dangereux. En d'autres termes, entre 2020 et 2023, les combustibles dangereux ont causé au moins deux fois moins de décès que le COVID. Pourquoi les dirigeants mondiaux ne sont-ils pas plus nombreux à traiter la pauvreté énergétique avec une fraction de l'urgence, de la compassion et des ressources qu'ils consacrent à l'endiguement du COVID ?
En termes simples, la pauvreté énergétique est une crise humanitaire. C'est pourquoi les dirigeants africains continueront à plaider en faveur des solutions les plus pragmatiques possibles, en particulier le gaz naturel. Cette ressource abondante, propre et éprouvée reste notre meilleur outil pour lutter contre la pauvreté énergétique. J'invite les investisseurs à se tourner vers le gaz et j'encourage la communauté internationale à respecter l'engagement des dirigeants africains à utiliser tous les moyens possibles, y compris nos ressources pétrolières, pour répondre aux besoins des Africains.
Il s'est ouvert mardi 05 décembre 2023 à Lomé, la 24è Session Ordinaire de l'Assemblée Générale de la Chambre Consulaire Régionale de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR-UEMOA) dont la mission est d'examiner et d'adopter les conclusions et recommandations des Commissions Techniques et ad' hoc, du rapport d'activités, du rapport financier, et de toute décision prise par le Bureau à la précédente session de Cotonou.
La rencontre dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par la ministre togolaise du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, est une réunion annuelle importante où les représentants des chambres de commerce et d'industrie des pays membres se réunissent pour discuter des opportunités pour les entreprises privées. C'est une occasion de partager des idées et de renforcer la coopération économique dans l'espace UEMOA. Cette Assemblée Générale Ordinaire, la dernière de la mandature 2021-2024, selon le Président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA, Daouda Coulibaly, « intervient dans un contexte général marqué entre autres par des tensions sociopolitiques et sécuritaires dans notre sous-région dont certaines compromettent l'efficacité et les performances du secteur productif de notre Union ; des niveaux de prix à la consommation élevés pour de nombreux produits de bases, conduisant les États membres à agir pour maitriser l'inflation, et éviter des pénuries sur les marchés locaux de certains biens vitaux ; un resserrement des conditions de crédit avec le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale ; et l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui expose le secteur productif du continent tant à des possibilités d'accroissement notable des flux d'affaires, qu'à de réels défis à relever en matière de capacités productives, de qualité, etc. » Ces réalités constituent de réels défis aux pays de la sous-région car elles emportent pour les États membres de l'Union, dans le cadre de leur développement économique et social, de nombreux challenges, notamment la transformation structurelle de leurs économies par l'industrialisation, la digitalisation et l'innovation ; l'amélioration de la compétitivité et le renforcement de la résilience ; et la diversification des sources de financement et du financement adéquat des capacités productives. « Dans la logique d'œuvrer aux côtés de la Commission de l'UEMOA, au cours de cette mandature, pour renforcer la compétitivité et la résilience du secteur productif communautaire, et dans le cadre des travaux de nos Commissions Techniques, nous avons porté nos réflexions sur des sujets en liaison avec ces différents défis. Les fruits de nos réflexions sur l'ensemble de ces questions, esquissent une diversité d'options stratégiques à la disposition des différents groupes de décideurs de notre Union pour relever les défis que j'ai tantôt soulignés. », a expliqué le président de la CCR-UEMOA.
Poursuivre les objectifs d'efficacité
La rencontre qui se tient du 05 au 07 décembre 2023 à l'hôtel 2 Février s'inscrit dans la poursuite des objectifs d'efficacité de la chambre consulaire régionale. Pendant trois, les parties prenantes se pencheront donc sur les principaux événements qui ont rythmé la vie de l'institution au cours de l'année 2023. Il sera question de faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 23ème Assemblée Générale de décembre 2022 à Cotonou, avant d'examiner entre autres, les conclusions et recommandations des travaux des Commissions Techniques et Ad'hoc, le rapport d'activités et la situation financière de l'Institution, le rapport du Comité d'Audit de Conformité (CAC), le rapport du Comité de Suivi et de Pilotage (CSP) du Plan d'Actions de la Mandature 2021-2024, ainsi que le Plan d'Actions et le Budget de l'année 2024. Pour ce faire, la cérémonie d'ouverture a été suivie du panel inaugural des assises de cette session, sous le thème, « Quels outils innovants pour répondre aux besoins de financement adéquat des PME/PMI de l'Union ? » Dans son discours d'ouverture, Madame le ministre du commerce, après s'être réjouie du choix porté sur Lomé pour la tenue de cette session, a félicité la Chambre Consulaire Régionale qui constitue aujourd'hui, un modèle réussi dont l'UEMOA peut être fière. « La Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA qui regroupe les organisations du secteur privé de l'Union, est un outil puissant au service de l'intégration régionale et ses actions au quotidien sont orientées vers l'amélioration du climat des affaires dans notre espace communautaire. Aussi, au-delà de sa participation aux réflexions sur le processus d'intégration économique régionale, la CCR-UEMOA doit s'impliquer de plus en plus, dans les actions et projets concourant à renforcer les capacités des acteurs économiques, afin qu'ils soient capables de faire face à la mondialisation, surtout avec l'entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) », a-t-elle déclaré.
Faire du Togo, une plateforme d'affaires
Pour sa part, la présidente de la Délégation Spéciale Consulaire de la Chambre du commerce et d'industrie du Togo (CCI-TOGO), Mme Nathalie Bitho, a souligné dans son mot de bienvenue que la Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo, s'inscrit dans la dynamique visant à faire du Togo, un hub logistique d'excellence et une plateforme d'affaires de premier ordre, en contribuant à attirer des investisseurs au Togo, et en facilitant la mise en commun d'intérêts privés étrangers et nationaux, en vue de créer des partenariats pérennes, capables de générer de la croissance et des emplois durables mutuellement bénéfiques. « Pour se faire, nous avons entrepris des actions stratégiques notamment à travers le développement et l'amélioration des services d'appui aux entreprises, ainsi que le renforcement de la coopération avec d'autres institutions et partenaires publics et privés, acteurs clés du développement. Il convient donc de relever que grâce à un environnement des affaires propice à l'investissement, la création d'entreprises est chaque année en augmentation au Togo. », a-t-elle résumé.
Interpellé et placé en garde à vue depuis le vendredi 1er décembre 2023,
Donald Acakpo, DG de l'OBSSU est placé sous mandat de dépôt ce vendredi 08 décembre 2023 par le Parquet de la CRIET avec deux autres personnes :
Il est poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers public . Son procès est fixé pour le 18 décembre.
L'Association National des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPOBAR) a procédé à l'élection d'un nouveau Bureau Directeur National. C'est à l'issue du cinquième Congrès ordinaire de l'Association tenu, vendredi 08 décembre 2023, à l'hôtel le Cyclope à Akpakpa (Cotonou). Voici la composition du nouveau bureau de l'ANAPROBAR.
Président : Charlemagne ADJANOHOUN (Littoral)
1er Vice-Président : Justin FANOU (Mono)
2eme Vice-Président : Honoré DJOSSOU (Ouémé)
Secrétaire Général : Claude Firmin GANGBE (Littoral)
1er SG adjoint : Fréjus SALOU (Littoral)
2ème SG adjoint : Cosme HOUESSOU (Littoral)
Trésorier Général : Darius AGBESSI (Littoral)
1ère TG adjointe : Mme Virginie de SOUZA (Littoral)
Secrétaire à l'Organisation : Jean-Luc SOSSA (Littoral)
1ère SO adjointe : Mme Nina Rafath KONOU (Littoral)
2ème SO adjoint : Koffi BLEOSSI (Couffo)
Secrétaire à l'Information et
à la Formation : Rodrigue BADOU (Ouémé)
1er SIF adjoint : Raïmï LASSISSI (Atlantique)
2ème SIF adjoint : René TOGNIHOUN (Plateau)
Secrétaire aux Affaires Sociales : Mme Fatou FALL CHESSY (Littoral)
1ère SAS adjointe : Mme Antoinette GNIMASSOU (Borgou)
1er Conseiller : Victor LIMA (Littoral)
2 Conseiller : Mme Marcelline DARATE (Atacora)
NB : Les Commissaires aux Comptes seront désignés ultérieurement suivant les textes fondamentaux
Quid de l'ANAPROBAR
L'Association National des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPOBAR) à travers son Bureau Directeur National est un creuset de concertation, de sensibilisation, d'échanges d'expériences qui permet de mobiliser les membres pour la défense de leurs intérêts. L'Association nourrit l'ambition de trouver avec les autorités les réponses aux questions devant conduire au développement, à la promotion du secteur du Tourisme et de la Restauration pour la prospérité de ses membres. Elle a des délégués dans les départements du Bénin.
Les députés de la 9e législature ont examiné et adopté ce vendredi 08 décembre 2023, la proposition de loi des finances gestion 2024. Les députés du parti Les Démocrates, principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON, ont voté contre le budget de l'Etat, gestion 2024 qui s'élève à 3199,274 milliards FCFA.
82 voix pour, et 27 contre (22 présents et 5 procuration), c'est le résultat qui a sanctionné le vote de la proposition de loi des finances gestion 2024 ce vendredi 08 décembre 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Les députés du parti Les Démocrates ont rejeté le projet de budget qui s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de francs CFA contre 3.033,337 milliards de francs CFA en 2023, soit un accroissement de 5,5%. Le document soumis à la représentation nationale prévoit un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% en 2023.
Le gouvernement à travers le projet de loi des finances 2024, entend poursuivre les nombreux programmes et projets inscrits au Programme d'action du gouvernement (PAG 2021-2026), dans les divers secteurs pour le bonheur des populations. Le document soumis à la représentation nationale prévoit également la poursuite de la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.
Ce vendredi 08 décembre 2023 au palais des gouverneurs, les députés du parti Les Démocrates ont rejeté le document de budget, s'opposant ainsi aux infrastructures et diverses actions annoncées pour la prochaine année pour soulager les peines des populations. Chose curieuse, les députés démocrates ont participé et voté en commission tous les rapports d'étape y compris le rapport général. Dès lors la question se pose de savoir pourquoi ils ont rejeté en plénière le même document qu'ils ont adopté en commission dans la mesure où tous leurs amendements ont été adoptés ?
Comme on peut l'imaginer, la nouvelle ligne législative du parti Les Démocrates est le Non Systématique. De manière concrète, un Non Politique qui voudra dire, non au processus d'électrification rurale, Non au programme d'eau potable pour tous, non pour les cantines scolaires, non pour les 29 lycées techniques à construire, non pour le projet asphaltage dans nos villes, non pour la construction des infrastructures routières, non pour la construction des salles de classe, non pour la lutte contre l'insécurité , non contre l'assainissement des finances publique, non à la lutte contre la corruption , non pour tout . Non et non . Ainsi le pays pourra se développer.
Judicaël ZOHOUN
L'Assemblée nationale a examiné et adopté, vendredi 08 novembre 2023, le budget de l'Etat au titre de l'année 2024.
Le budget de l'Etat, exercice 2024 a été adopté par les députés de la 9è législature dans l'après-midi du vendredi 08 novembre 2023. Les députés du parti d'opposition Les Démocrates ont voté contre.
82 députés ont voté pour l'adoption du Budget et 27 députés (Les Démocrates) ont rejeté la Loi des finances 2024.
La loi de finances 2024 s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de francs CFA contre 3.033,337 milliards de francs CFA en 2023, soit un accroissement de 5,5%.
Il est prévu un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% en 2023.
En 2024, le Gouvernement entend poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.
Un accent est mis particulièrement sur des actions « hautement social ».
M. M.
Dans la nuit de jeudi 07 Décembre 2023 au vendredi, le tirage au sort de la Copa America 2024 s'est tenu à Miami enx Etats Unis.
La 48e édition de la Copa América 2024 se déroulera aux États-Unis du 20 juin au 16 juillet 2024. La compétition était initialement prévue en Équateur mais, tout a finalement tourné en faveur du pays dirigé par Joe Biden. Cette nuit avait eu lieu le tirage au sort de la phase de poules.
L'Argentine de Lionel Messi se retrouve avec le Pérou, le Chili et le vainqueur du match (barrages) Trinidad et Tobago-Canada. Invités au tournoi, les États-Unis devront faire face à l'Uruguay de Marcelo Bielsa, au Panama et à la Bolivie. Le Brésil lui, a hérité de la Colombie, du Paraguay et du vainqueur du duel Honduras-Costa Rica.
Voici les groupes de la Copa America :
Groupe A : Argentine, Pérou, Chili, Canada ou Trinité-et-Tobago
Groupe B : Mexique, Équateur, Venezuela, Jamaïque
Groupe C : États-Unis, Uruguay, Panama, Bolivie
Groupe D : Brésil, Colombie, Paraguay, Costa Rica ou Honduras
J.S
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) a annoncé des interruptions dans la fourniture de l'énergie dans plusieurs localités. Les coupures sont programmées pour ce samedi 09 décembre 2023.
En raison des travaux d'entretien annuel de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), la fourniture de l'énergie électrique sera interrompue le samedi 09 décembre 2023 de 7 à 17 heures dans plusieurs localités du Bénin, selon un communiqué de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE).
Les zones concernées sont Lokossa, Bopa, Sê, Possotomè, Dogbo, Djakotomey, Azovè, Toviklin, Lalo, les industries Sitex et Ctb.
L'heure de la coupure et de la remise de l'énergie peuvent être différée. La SBEE invite alors les usagers à considérer le réseau électrique toujours sous tension malgré l'avis d'interruption.
M. M.
Trois (03) hommes de nationalité béninoise ont été interpellés en France dans une affaire d'escroquerie au bois de chauffage. L'annonce a été faite jeudi 7 décembre 2023, par le Procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.
Démantèlement d'un réseau d'escroquerie à la fausse vente de bois de chauffage sur internet. Une enquête préliminaire du parquet de Quimper a été ouverte en avril 2022, après la plainte d'une victime. L'enquête a été ensuite confiée à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes. Selon le procureur de la République Philippe Astruc, « les auteurs créaient de faux sites marchands d'excellente facture et amélioraient leur référencement Internet par des moyens artificiels, crédibilisant ainsi leurs sites ». Ils proposent du bois de chauffage à des prix défiant toute concurrence puisque le marché était en pénurie. A en croire le procureur, les victimes paient par virements sur des comptes qui changeaient régulièrement. Les fonds sont ensuite transférés vers des plateformes de transfert d'argent via d'autres comptes rebonds. Les clients n'ont jamais été livrés. Les enquêtes révèlent que cet argent alimente des portefeuilles numériques supportés par un opérateur mobile, ou était retiré dans des distributeurs de billets essentiellement au Bénin. Pendant une année, les auteurs ont escroqué sur un seul site 30.000 euros (plus de 19 millions de FCFA). Les comptes rebonds utilisés pour blanchir les fonds frauduleux, ont drainé plus de 100 000 euros (plus de 65 millions FCFA).
L'enquête a permis d'identifier trois personnes de nationalité béninoise comme auteurs de cette escroquerie. Il s'agit d'un donneur d'ordre localisé au Bénin et en Turquie, son frère, ainsi qu'un de leurs amis, résidant en France. Le donneur d'ordre a été interpellé le 30 novembre 2023, à son arrivée sur le sol français ainsi que les deux autres prévenus. Les deux principaux accusés sont âgés de 32 et 28 ans. Le donneur d'ordre a été placé en détention provisoire. Son frère a été placé sous contrôle judiciaire. Le troisième accusé est mis sous convocation. Ils seront tous devant le tribunal correctionnel le 9 janvier 2024. Les mis en cause risquent une peine de dix ans d'emprisonnement.
A.A.A
L'Association Nationale des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPROBAR) a tenu son 5è Congrès ordinaire, vendredi 08 décembre 2023 à l'hôtel le Cyclope de Cotonou. Une réunion statutaire consacrée entre autres à l'examen et l'appréciation des rapports moral, d'activités et financier ; du compte rendu des travaux de mise en conformité des statuts et règlement de l'Association et au renouvellement du Bureau Directeur National.
Les délégués des bureaux dans les départements et les membres du Bureau Directeur National de l'Association Nationale des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPROBAR) ont pris part au 5è Congrès ordinaire de l'organisation.
A l'ouverture de la réunion statutaire qui a eu pour cadre l'hôtel le Cyclope de Cotonou, une minute de silence a été observée en mémoire des regrettés membres de l'Association. Le président de l'ANAPROBAR a exprimé la reconnaissance du Bureau Directeur aux participants pour leur présence et l'intérêt accordé aux activités.
Le 5è Congrès ordinaire intervenant à quelques mois de la célébration des 30 ans d'existence de l'ANAPROBAR, le président a saisi l'occasion pour inviter les membres à se « tenir prêts » pour une célébration avec faste en 2024. Charlemagne Adjanohoun a fait savoir que le secteur du Tourisme de l'Hôtellerie et de la Restauration constitue un facteur de développement et de richesse qui mérite d'être valorisé. C'est ce qu'a si bien compris le gouvernement du président Talon qui œuvre pour la construction des infrastructures routières et touristiques sur toute l'étendue du territoire national.
Le président de l'ANAPROBAR a déploré la faible contribution du sous-secteur de la restauration au développement du tourisme. « Nous constatons que sa contribution au développement du tourisme est limitée par son caractère majoritairement informel et par le faible niveau de qualification professionnelle de la plupart des acteurs », a-t-il indiqué.
Le Congrès permettra aux participants d'« explorer de nouvelles pistes devant conduire à des perspectives heureuses et encourageantes pour l'Association », selon Claude Firmin Gangbé, le Secrétaire Général de l'ANAPROBAR. Il y aura également un partage d'expériences pour permettre une plus grande visibilité du secteur de la restauration, une « filière essentielle pour le développement touristique du Bénin ».
Les congressistes ont examiné les rapports moral, d'activités et financier ; le compte rendu des travaux de mise en conformité des statuts et règlement de l'ANAPROBAR.
Selon le point des activités, il ressort entre autres que le Bureau Directeur National a tenu les différentes réunions conformément aux dispositions statutaires ; mis en application les différentes recommandations du 4è congrès tenu le 11 septembre 2018 ; procédé au renouvellement et à l'installation des bureaux de l'ANAPROBAR dans les départements ; la délivrance et le renouvellement des cartes des membres ; l'organisation des formations. Un point qui a suscité l'acclamation nourrie des congressistes.
Tout n'a pas été rose. Le bilan révèle que le bureau départemental des Collines n'a pas été installé ; plusieurs autres installés n'ont pas fonctionné comme prévu.
Les perspectives
L'ANAPROBAR entend mener ses activités en synergie avec le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Des démarches sont en cours dans ce sens, selon Charlemagne Adjanohoun, le président de l'ANAPROBAR.
« En matière de stratégie, les appuis financiers sont nécessaires pour accompagner le renforcement des capacités, et les sensibilisations sur les comportements exemplaires à avoir vis-à-vis de nous-mêmes et de nos usagers », a indiqué le président de l'ANAPROBAR.
L'Association s'inscrit également dans une vision de développement et de formation professionnelle, pour élaborer avec l'appui des partenaires et formateurs, des outils didactiques de formation et de renforcement de capacité des promoteurs et leurs employés.
Les congressites ont dégusté les nouveaux produits de la Société Béninoise des Boissons Rafrichissantes (SOBEBRA).
Marc MENSAH
Les prévenus déposés en prison dans l'affaire de surfacturation de matériels à la Poste SA du Bénin ont été écoutés, ce jeudi 7 décembre 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Une affaire de surfacturation de matériels à la Poste SA devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Le Directeur administratif et financier, la Personne responsable des marchés publics (Prmp) et un prestataire de la Poste SA sont cités dans cette affaire. Il est reproché à ces personnes d'avoir fait de la surfacturation dans l'achat de matériels pour la Poste SA notamment des clés de coffre-fort. 60 clés dont l'unité s'élève à 160.000 FCFA ont été achetés pour un montant total de 9.600.000 de FCFA. La pose des clés a nécessité 1.500.000 FCFA soit 25 000 FCFA par pose. Le montant total des opérations est de 11.100.000 FCFA. Selon Banouto, la directrice générale de la Poste a confié à la barre ce jeudi, que les clés ont été commandées pour renforcer le système de sécurité. Chez d'autres vendeurs, les mêmes clés seraient au prix de 5000 FCFA. Dans ses propos, la directrice a affirmé avoir reçu 3 clés alors que les accusés auraient acheté une serrure à 5 clés.
Le DAF a reconnu que les clés ont été achetés à 160.000 FCFA l'unité. Le prestataire affirme avoir proposé au DAF, 1.000.000 FCFA dans cette affaire. Le DAF n'aurait pas accepté les sous. Selon la Personne responsable des marchés publics de La Poste du Bénin, dans le répertoire de la base de données de la commande publique, le prix indiqué est entre 20 000 et 53 000 FCFA. Selon la Cour, certains points doivent être clarifiés dont entre autres la composante de la serrure. Le dossier a été renvoyé au 18 janvier 2024.
A.A.A
Le directeur général de l'Office béninois du sport scolaire et universitaire (OBSSU), Donald ACAKPO sera présenté au procureur de la République près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce vendredi 08 décembre 2023. En garde à vue depuis environ une semaine, il serait impliqué dans une affaire de malversation financière.
Donald Acakpo, DG de l'OBSSU devant le procureur spécial près la CRIET ce vendredi 08 décembre 2023. Interpellé et placé en garde à vue depuis le vendredi 1er décembre 2023, il devra s'expliquer sur des faits présumés de détournement de deniers publics. On lui reproche la sortie d'importante somme de la caisse de la structure qu'il dirige, et sans justificatifs. Le préjudice causé d'après nos sources, est estimé à des centaines de millions de francs CFA.
Un militaire de la Marine a été jugé, jeudi 07 décembre 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour des faits d'escroquerie portant sur une somme de 26 millions FCFA.
Vingt-six (26 000 000) FCFA. C'est la somme qu'un militaire a pris à son collègue qu'il entend aider à obtenir une bourse académique de stage. La bourse devait permettre au collègue d'obtenir une promotion, selon Bip radio.
Le collègue à son tour a fait un prêt auprès de sa mère. Celui-ci a fait croire à sa mère que l'argent servirait à la commercialisation du maïs.
Poursuivi pour des faits d'« escroquerie », le militaire a été présenté à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) le jeudi 07 décembre 2023.
Le ministère public a demandé à la Cour de se déclarer incompétente.
Le jugé a renvoyé le dossier au 29 février 2024.
M. M.