Après la remise officielle des sites et le lancement le 02 août dernier des travaux du projet Asphaltage et Bohicon et Abomey, les populations sont impatientes de voir le démarrage des chantiers. Le chef service des travaux à la mairie d'Abomey vient d'expliquer à 24 heures au Bénin qu'il n'y a pas péril en la demeure. Selon M. Bernardin Daga, les entreprises adjudicataire ont après le lancement des travaux, une période de deux semaines pour se préparer avant le démarrage proprement dit des travaux sur les différents sites.
A Bohicon, les travaux du projet Asphaltage, prévus pour durer 15 mois sont confiés à l'entreprise Adéoti. Pour la ville historique d'Abomey, les chantiers seront réalisés par l'entreprise NSECI pour un délai contractuel de 12 mois.
Le chef service des travaux à la mairie d'Abomey Bernadin Daga, explique que les entreprises adjudicataire ont, après la remise officielle sites, une période de deux semaines pour se préparer avant le démarrage proprement dit des travaux des différentes rues sélectionnées pour être asphaltées.
Pour la première phase du projet, la ville de Bohicon bénéficie de 13,94 kilomètres linéaires pour un coût global de 16 milliards 694 millions de francs CFA. Quant à la ville d'Abomey, il s'agit de 22 kilomètres linéaires d'un montant total de 17 milliards 500 millions de francs CFA, qui seront aussi asphaltées pour cette phase « A ».
Le projet Asphaltage, initié par le président Patrice Talon à travers son Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), vise à doter les plusieurs villes d'infrastructures routières et d'assainissement ainsi que des équipements sociocommunautaires.
La cérémonie de remise officielle des sites et le lancement des travaux du projet Asphaltage a été effectuée, le 02 août dernier, à Bohicon et Abomey par la directrice de cabinet du ministère de cadre de vie et du développement Mme Jeanne Acacha Akoha.
Gérard ESSE
Le Conseil national des cultes endogènes du Bénin (Conaceb), c'est le creuset mis en place par les dignitaires de cultes vodoun du Bénin, le 14 août 2018 dans la commune d'Abomey-Calavi. L'objectif de cette organisation est d'assainir le milieu des religions endogènes dans le pays. Pour y parvenir, les dignitaires du vodoun se sont dotés de deux documents à savoir : la Charte pour la pratique des cultes endogènes au Bénin et le Code de déontologie des praticiens des cultes endogènes au Bénin.
Selon le secrétaire général du bureau exécutif national, Hounnongan Ayinahen Assogba, le Bénin est riche sur les plans culturel et cultuel grâce aux religions ancestrales et est connu dans le monde entier comme étant la terre d'origine du Vodoun. Ce qui constitue selon Hounnongan Ayinahen Assogba, un atout pour un mieux-être physique, psychique, mental et matériel pour chaque Béninoise et pour chaque Béninois.
Pour le président du Bureau exécutif national du Conaceb, David Koffi Aza, « il est impérieux de sauvegarder et de réhabiliter les valeurs morales et républicaines indispensables au développement de notre cher pays le Bénin. C'est dans cette optique que le Conaceb s'est doté d'une charte et d'un code de déontologie afin de contribuer à l'autodiscipline et à l'assainissement du milieu endogène, gage d'un développement réel et du tourisme religieux ».
A en croire le président du bureau exécutif national, en se dotant d'un Code et d'une charte, les dignitaires du vodoun s'inscrivent dans la vision du chef de l'Etat Patrice Talon d'assainir le milieu des religions endogènes au Bénin.
Selon le président du creuset ‘'Mitchité'', Gatien Adjagboni, membre de l'Union fait la nation qui a parrainé l'évènement, les cultes endogènes sont pour le Bénin le témoignage d'un attachement sans condition à nos fières origines dont les gardiens ont veillé à sa transmission de génération en génération.
L'adoption du Code et de la Charte fait suite à la Conférence nationale des forces vives et autres acteurs des cultes endogènes, tenue les 14, 15 et 16 mai 2018 à l'Université d'Abomey-Calavi.
F. A. A.
Le chef de l'Etat, Patrice Talon rentre à Cotonou, ce vendredi, après quelques jours de congés accordés aux membres du gouvernement.
Lundi prochain, sera la reprise des activités avec un premier conseil des ministres va se prononcer sur les grands chantiers inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) dans les secteurs du tourisme et autres et l'organisation du prochain voyage du Président Talon en Chine.
Les ministres du gouvernement béninois après leurs courts moments de repos devront se remettre au travail compte tenu des nombreux projets en cours.
Par ailleurs, le Chef de l'Etat, Patrice Talon, est invité par le président chinois Xi Jinping pour participer au Summet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en septembre prochain. Ce voyage du chef de l'Etat devra être bien organisé par le gouvernement de Patrice Talon pour la mobilisation des ressources nécessaires en vue de promouvoir les relations de coopération entre les deux pays. Cette invitation reçue par le président béninois doit pouvoir permettre de décrocher de nouveaux investissements pour renforcer le financement des chantiers ouverts en vue développement du pays.
Dans le PAG, le gouvernement a accordé une place privilégié au secteur touristique car il représente un atout important pour le développement du Bénin. Pour redynamiser ce secteur, des projets spécifiques ont été énoncés, lors de la cérémonie de présentation des projets touristiques organisée le 14 juin 2018 à Sèmè City. A cette occasion, les travaux effectués dans le cadre de la rénovation des différents sites touristiques ont été rendus publics. Il s'agit du musée thématique et arène vodouns à Abomey, le musée Toussiant Louverture à Allada, le Centre historique, la Marina et la route de l'esclave à Ouidah et à Porto-Novo, le musée international des arts et civilisations vodoun-orisha. Le démarrage effectif des travaux de la plupart de ces projets spécifiques est prévu selon le ministre Oswald Homeky, pour le premier trimestre 2019.
Le ministre en charge du cadre de vie et du développement durable, José Tonato, a effectué le 15 mai dernier, une visite de travail sur les chantiers de mise en œuvre du projet de protection et de valorisation du segment prioritaire de la côte, notamment à Avlékété et Djègbadji, dans la commune de Ouidah. A ce niveau, les travaux préparatoires et d'installation ont démarré depuis fin février 2018 et se poursuivent. Le démarrage physique des activités est fixé au mois d'octobre 2018. A Avlékété, une station balnéaire sera installée, dans le but d'en faire une attraction touristique.
Le gouvernement de Patrice Talon a donc de nombreux projets en cours dans ce secteur afin de donner une nouvelle image au tourisme béninois.
Dans le cadre du PAG, le gouvernement a décidé aussi de la délocalisation du marché Dantokpa. Un projet qui se révèle encore plus impératif et plus urgent. Cette délocalisation du marché est prévue pour se faire sur deux sites que sont : le site d'Akassato dans la commune d' Abomey-Calavi qui va accueillir les grossistes de tous genres sur 150 hectares et le site de Kouhounou qui abritera 1000 boutiques pour accueillir les acteurs du commerce noble, comme la cosmétique, les textiles, les bijoux, etc.
Le démarrage étant prévu pour janvier 2019. Les autorités sont tenues de faire le nécessaire pour la réalisation effective de ces projets.
Aussi, les travaux dans le cadre de modernisation des marchés urbains et régionaux de Cotonou et autres villes sont-ils prévus pour démarrer en juillet et septembre 2018. Selon le conseil des ministres du 18 avril 2018, ces marchés « permettront d'améliorer les conditions d'exercice de l'activité commerciale de détails et d'accueillir les détaillants en provenance de Dantokpa ».
En matière d'infrastructures routières, il est prévu entre autres le dédoublement de la route Akassato-Bohicon dans le but de permettre une circulation fluide. Plus de 1.362 kilomètres de routes sont prévues pour être réaliser d'ici 2021.
Le gouvernement doit donc travailler pour une mobilisation des ressources nécessaires pour qu'au terme de l'échéance de 2021, les différents projets inscrits dans le programme d'actions du gouvernement, dont l'Asphaltage, soient une réalité dans tous les secteurs.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Commissaire Principal de Police Tonoukouin Jacques n'est plus.
Le corps sans vie du directeur départemental de la Police républicaine du Mono a été retrouvé ce jeudi matin dans sa chambre à l'hôtel du Lac à Cotonou, où il suivait avec ses collègues un stage sur l'éthique et la déontologie policières.
Les circonstances de sa mort ne sont pas encore élucidées. Une enquête est ouverte.
Le Commissaire Principal Tonoukouin Jacques est
nommé, il y a quelques mois, au poste de directeur départemental de la Police républicaine du Mono.
G.A.
Fidèle aux valeurs et principes qu'il défend, Richard Boni Ouorou entreprend d'aller au-delà de la simple dénonciation de l'usage abusif de la détention provisoire. En effet, il lance à partir de ce jour une campagne médiatique contre cette pratique. Il invite à cet effet tous ceux et toutes celles qui sont sensibles à la liberté et à la justice d'y participer en relayant les divers affiches qui seront publiées à cet effet. Lire son appel.
Chères frères et sœurs,
Dans mes précédentes sorties médiatiques, j'ai dénoncé l'usage abusif de la détention provisoire notamment dans ce que je considère être comme des procès à connotation politique. Au-delà de la simple dénonciation, il faut agir non seulement pour exprimer son désaccord mais également dans le but de voir les choses aller dans un sens positif.
Il faut agir avec les moyens reconnus et consacrés comme étant des modes d'actions pacifiques et légitimes dans une démocratie et un État de droit. C'est ainsi que j'ai l'honneur de vous annoncer que je lance en ce jour une campagne médiatique de dénonciation de l'usage abusif de la détention provisoire. Il ne s'agit là que du premier acte d'une série d'actions à venir.
Cette campagne consiste en la publication et la diffusion des affiches mettant en scène d'une part des personnalités politiques d'hier et d'aujourd'hui victimes de la détention provisoire, et d'autre part des images symboles mettant en cause le recours politiquement opportuniste à cette mesure judiciaire d'exception. J'invite toutes les personnes attachées à la liberté, à la justice et à l'État de droit de les relayer le plus loin possible. Car comme le disait Benjamin Constant, “l'unique garantie des citoyens contre l'arbitraire, c'est la publicité.”
La présente campagne n'a pas pour objectif d'entraver l'action du gouvernement dans la lutte contre les infractions économiques. Bien au contraire, je vous invite, comme moi, à apporter un soutien franc et inconditionnel au président Talon dans sa croisade contre la corruption et les infractions connexes.
Néanmoins, toutes les personnes mises en cause par son action bénéficient de la présomption d'innocence et doivent par conséquence comparaître devant les tribunaux en état de liberté. Et ce d'autant plus que la justice n'a pas établit d'une part, qu'ils ne présentent pas toutes les garanties de présentation et d'autre part, que leur liberté constitue une menace pour le bon déroulement de l'instruction et du procès.
Vive la liberté, la justice et l'État de droit.
Richard Boni Ouorou
Politologue
Membre individuel du
Conseil des Relations Internationales
La Cour constitutionnelle dirigée par le professeur Joseph Djogbénou continue de faire parler de lui dans plusieurs décisions de droit. Plusieurs autres dossiers en instance ont été passés au peigne fin encore cette semaine.
La Cour constitutionnelle a rendu plusieurs décisions au cours de sa dernière session. Entre autres décisions, il y a celles relatives à un recours en violation de la constitution par le Chef de l'Etat et le Ministre de l'Economie et des Finances, un recours en inconstitutionnalité de la décision : année-1991 N°1B/02/SG-BAD du 11 mars 1991 portant expropriation pour cause d'utilité publique, de la Sous-préfecture d'Adjarra, un recours en contrôle de constitutionnalité du comportement de Monsieur Simplice Dato, ancien membre de la cour constitutionnelle, et un recours en inconstitutionnalité de l'arrêté de la déclaration d'utilité publique du 04 mai 2017.
La Cour a donné son avis sur les différents dossiers.
Il s'agit de la décision DCC 18-171 du 14 Août 2018 concernant une requête en date du 1er février 2017, où Monsieur Servais Wanignon, forme un recours en violation de la constitution par le Chef de l'Etat et le Ministre de l'Economie et des Finances.
Une autre requête en date du 13 février 2017, concerne Madame Marie Rose Zanke Gnimassou, pour violation de la constitution toujours par le Chef de l'état et le ministre de l'économie et des Finances. Selon les juges, les requérants se plaignent de ce que par lettre circulaire N°3938/MEF/DC/CVO/RAF/SP du 1er décembre 2016, le Ministre de l'économie et des Finances fait obligation à tous les Directeurs des affaires financières et les directeurs de la Programmation et de la Prospective des Ministères, des Institutions de l'Etat, des entreprises publiques, des Agences et offices publics de se rapprocher de la Cellule des voyages officiels (CVO) pour toutes opérations d'acquisition de titres de transport. Après la présentation des différents faits, arguments et pièces jointes, les juges décident qu'aux termes de l'article 54 alinéa 1er de la constitution, « Le président de la République est le détenteur du pouvoir exécutif, il détermine et conduit la politique de la nation, il exerce le pouvoir réglementaire, il dispose de l'administration››. La Cour décide qu'elle n'est donc pas compétente pour statuer sur ladite décision.
Une autre décision, DCC 18-172 du 14 août 2018 concerne Monsieur Hotèkpo Pierre Houekpetodji, qui forme un recours en inconstitutionnalité de la décision : année-1991 N°1B/02/SG-BAD du 11 mars 1991 portant expropriation pour cause d'utilité publique, de la Sous-préfecture d'Adjarra. Selon le requérant, la sous-préfecture d'Adjarra a exproprié, sans dédommagement aucun, son feu père de son terrain sis à Honvè Adovié dans la commune de l'ex sous-préfecture d'Adjarra. Malheureusement, le maire de la commune n'a pu répondre à l'appel des juges. Aux termes de l'article 22 de la constitution : « Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement ». Il résulte de cette disposition qu'en matière d'expropriation, la dépossession ne saurait être antérieure au paiement du juste et préalable dédommagement. La Cour déclare donc dans ce dossier qu'il y a violation de la constitution. En l'espèce, l'article 3 de la décision querellée prescrit que Monsieur Houekpetodji Honvou Asin est déclaré sinistré et sera recasé en priorité dans la première tranche du lotissement en cours dans la sous-préfecture d'Adjarra ».
La décision DCC 18-173 du 14 Août 2018 est relative à l'arrêté à polémique de la déclaration d'utilité publique par arrêté N°3/0046/DEP-ATL/SG/SPAT/SA/009GG17 du 04 mai 2017, d'un droit de propriété couvert par le titre foncier N°1137 du 12 mai 1997 du livre foncier d'Abomey-Calavi. Ladite requête a été formulée par Monsieur François Lissanon, Président de l'association de développement de la Cité la Verdure et ses environs. Ce dernier allègue que le préfet de l'Atlantique a pris un arrêté déclarant d'utilité publique leur domaine, expropriant ainsi les membres de l'association qu'il préside alors même que leur terrain fait l'objet d'un droit de propriété couvert par le titre foncier N°1137 du 12 mai 1997 du livre foncier d'Abomey-Calavi. Selon lui, la procédure de dédommagement n'ayant pas précédé les opérations d'expropriation comme l'exigent les articles 22 de la constitution, 14 de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, 211 et suivants de la loi N°2013-01 du 14 Août 2013 portant code foncier et domanial en République du Bénin, il s'ensuit que cette expropriation est contraire à la constitution. L'analyse des faits et les justifications apportées par les autorités ont permis à la Cour de décider de ce que l'appréciation leur échappe et donc s'est déclarée incompétente.
Une autre décision, c'est celle DCC 18-176 du 14 Août 2018 à travers lequel Monsieur Serge Roberto Prince Agbodjan, forme un recours en contrôle de constitutionnalité du comportement de Monsieur Simplice Dato, ancien membre de la Cour constitutionnelle. Invité par mesure d'instruction à faire tenir à la Cour ses observations en défense puis convoqué pour comparaître aux audiences de la Cour, Simplice Dato n'a pas cru devoir agir. Après les différentes analyses et interprétations, les sept sages de la Cour estiment que l'intéressé n'a pas violé le texte visé ni méconnu l'article 35 de la constitution. La Cour déclare alors qu'il n'y a pas violation de la constitution.
G.A.
Le ministre en charge de l'eau effectue depuis quelques jours une tournée à l'intérieur du pays. L'objectif de ce déplacement de Samou Adambi est de constater sur divers chantiers lancé par le gouvernement l'évolution des travaux dans le cadre de la fourniture intégrale en eau potable aux populations d'ici à 2021. Un des objectifs visés par le chef de l'Etat et inscrit dans son programme d'actions.
Accès à toute la population à l'eau potable. C'est la vision que prône le chef de l'Etat Patrice Talon depuis son accession à la magistrature suprême. Après le lancement officiel de plusieurs chantiers dans le cadre de cette vision, il est important de s'enquérir de leur évolution, des difficultés éventuelles et probablement des améliorations s'il y a lieu. C'est ce à quoi s'est attelé le ministre de l'eau, Samou Adambi à travers un périple dans quelques départements du pays. Entre autres chantiers parcourus par le ministre de l'eau, la construction d'une station de pompage d'une capacité de 1 million de mètres cubes dans la commune de Djougou. La délégation a ensuite poursuivi sa visite sur le site du château d'eau offert à la population par l'église protestante méthodiste d'une capacité de 500 m³ avec un réservoir de 190 m³.
L'autorité ministérielle s'est également rendue sur la station de traitement de Barienou pour constater le fonctionnement des sept forages d'une capacité de 55 m³. Pour le ministre, « Pendant 50 ans, la ville de Djougou ne connaîtra plus de problème de fourniture d'eau potable. En 2021, nous allons tenir l'échéance de l'accès à l'eau potable pour tous ».
Le ministre et sa délégation se sont rendus sur le chantier abritant le barrage de l'Okpara. Ce barrage était à l'origine conçu pour servir de réserve d'eau pour les agriculteurs. Il est devenu après la source d'eau principale permettant de desservir la ville de Parakou et ses environs. Avec une capacité de 8.500.000 mètres cubes, cette citerne n'arrive pas à desservir aujourd'hui toute la population après plus de quarante ans. L'augmentation de la capacité de dessert a conduit au lancement par le gouvernement d'un réservoir et de l'aménagement des voies d'accès à l'ouvrage, le tout pour un montant d'environ 17 milliards de francs CFA avec une capacité de 1800 m³/h.
L'étape du plateau a été aussi réconfortante pour les populations. Le ministre rassure que d'ici avant la fin du mois de décembre, l'eau potable sera disponible dans les ménages et la phase d'extension va démarrer afin de desservir tout le plateau notamment Abomey, Bohicon, Zakpota, Zogbodomey, Agbangninzoun et Djidja. « En octobre, les travaux seront lancés en milieu rural. L'essentiel est déjà fait et toutes les populations auront accès à l'eau », rassure-t-il. Le cap de 2021 est donc lancé. Après le Zou, Samou Adambi a mis le cap sur l'Atlantique où il a visité les chantiers d'Allada, Abomey-Calavi et Zinvié.
Il faut dire que le projet dans la commune d'Abomey-Calavi permet d'augmenter la capacité de production à 1419 mètres cubes. Dans la localité de Zinvié, le ministre a visité la construction de la nouvelle station de huit forages à gros débits et un réseau de canalisation de production et de distribution de 133 km.
Le gouvernement est déjà dans la phase active de la couverture nationale en matière de dessert en eau potable.
Une fois de plus le Bénin réagit positivement pour l'atteinte des objectifs pour le développement durable dans le domaine de l'eau. En attendant la révélation des autres chantiers en cours dans d'autres domaines, le gouvernement de la Rupture joint ainsi l'acte à la parole.
Giscard AMOUSSOU
Après quelques mois d'accalmie, fruit de la lutte acharnée que la police Républicaine a menée, les ‘'criminels rituels'' semblent avoir repris service. A Bohicon, et plus précisément dans le village de Tindji Zègo, un enfant âgé d'environ 2 ans a été sacrifié au fétiche appelé ‘'kinninsi''.
Selon les témoignages, la maman de la victime et les auteurs du crime habitaient la même concession. Une petite absence de la mère dans la cour pour chercher la bouillie dans sa chambre a suffit pour que le féticheur aidé par son fils attaquent le petit et lui ôtent la vie.
Ayant constaté la disparition de l'enfant, la maman et tout le voisinage se sont mis à sa recherche. Finalement, le corps sans vie de l'enfant et certains de ses organes ont été dans une brousse.
Alertés, les éléments de la police républicaine ont mis la main sur le féticheur et son fils, fortement soupçonnés par la mère de la victime et les voisins. Des soupçons qui ont été confirmés par une perquisition de leur habitation. Dans sa fouille, la police a découvert le fétiche ‘'kinninsi'' et un trou apprêté pour enterrer le corps de l'enfant. Interrogés, ils ont reconnu les faits et conduits au commissariat.
Ils seront présentés au procureur de la République dans les prochains jours.
F. A. A.
L'édition 2018 de la fête de l'igname à Savalou a reçu un cachet spécial de la part du gouvernement du Nouveau Départ. Au total 15 forages ont été offerts pour résoudre les problèmes de pénurie d'eau potable auxquels les populations de cette ville sont confrontées.
L'annonce de la nouvelle a été faite au palais royal de Savalou par le ministre de l'agriculture, Gaston Dossouhoui, porte-parole du gouvernement pour la circonstance, en présence de Pascal I. Koupaki, dah Alomanso Ayikpon, premier ministre du gouvernement royal qui a accueilli la délégation gouvernementale. Selon le porte-parole de la délégation, le coût de ces forages s'élèvent à 235,4 millions de francs CFA et seront réalisés dans un délai de 2 mois et demi par l'entreprise FORATEC.
Une action qui témoigne de la volonté du gouvernement à offrir de l'eau potable à tous les Béninois.
F. A. A.
La République de l'Inde a célébré ce mercredi 15 août 2018, le 71 ème anniversaire de son accession à l'indépendance. La communauté indienne du Bénin n'est pas restée en marge de l'évènement. C'est au restaurant indien « Shamiana », à Cotonou, que s'est déroulée la cérémonie qui a vu la présence de plusieurs cadres béninois ainsi que quelques représentations diplomatiques accréditées au Bénin.
Sur initiative du Consul général honoraire de l'Inde près le Bénin, son Excellence, Ashok Mirchandani, la célébration à Cotonou du 71ème anniversaire de l'indépendance de l'Inde a été une occasion de rencontre pour les indiens résidents au Bénin. Ce fut l'occasion pour le représentant du Consul général honoraire Ashok Mirchandani de rappeler les bonnes relations entre l'Inde et le Bénin. Il a aussi témoigné sa profonde gratitude à l'endroit des béninois pour leur sens d'hospitalité.
Présent à la cérémonie, le Directeur de l'Asie et Océanie, Joseph Houinsinou a apprécié à sa juste valeur, cette cérémonie commémorative du 71 ème anniversaire de l'indépendance de l'Inde.
Il faut préciser que les relations entre l'Inde et le Bénin remontent à juillet 1968. Et depuis ce temps, plusieurs accords de coopérations et de partenariats ont été signés entre les deux pays.
Marcel HOUETO
Le Bénin amorce une nouvelle phase de son développement. C'est ce que révèlent les nombreuses actions du gouvernement à travers les grands chantiers, les voyages de mobilisation de ressources du chef de l'Etat et la volonté des investisseurs qui accourent vers le Bénin. Les différentes performances réalisées ces dernières années et la maîtrise de l'environnement des affaires constituent aujourd'hui, un plus pour l'économie béninoise sous le président Patrice Talon.
Le gouvernement de Patrice Talon fait son bonhomme de chemin. Avec des ambitions hors commun, le chef de l'Etat montre déjà au peuple qu'il peut arriver à bout de ses ambitions. Les nombreuses réformes entamées par le gouvernement mettent déjà le pays sur orbite pour l'attraction des investisseurs étrangers. En témoignent les statistiques relatives aux performances économiques. En 2017, le taux de croissance du PIB réel est évalué à 5,5 %, en progression par rapport aux 4 % de 2016. Les projections pour 2018 et 2019 sont aussi prometteuses avec des taux respectifs de 6,1 % et 6,5 %. Ces performances se reposent sur le programme d'actions du gouvernement qui opte pour l'optimisation des ressources et la bonne gestion. Les nombreux défis auxquels fait face le gouvernement de la Rupture, font partie des raisons qui attirent les investisseurs étrangers. Ce qui se révèle à travers l'affluence des partenaires techniques et financiers pour l'exploration du sous-sol béninois et l'investissement. Les grands chantiers en cours et l'assainissement de l'environnement financier redonnent confiance aux investisseurs qui courent vers le pays. L'assainissement de l'environnement institutionnel et des affaires, la réforme des codes minier et pétrolier, la bonne gouvernance, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie et autres sont autant d'atouts qui attirent depuis quelques mois les investisseurs.
Un défi que le chef de l'Etat Patrice Talon a à cœur.
La révélation des richesses du sous-sol et sa contribution au développement constitue l'une des raisons pour lesquels le Bénin devient un pays prisé dans la sous-région en matière d'investissements.
Le gouvernement dans son combat de réduire les dépenses publiques tout en orientant les financements vers les secteurs porteurs, devrait contribuer à fait redescendre le déficit à 4,8 % en 2018 et 3,1 % en 2019. Ceci au regard de la politique fiscale plus restrictive à partir de 2017 visant à atteindre les 3 % fixés par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce qui passionnent les partenaires qui, en retour apportent leur touche à la réalisation du PAG.
C'est le cas du FMI qui a approuvé un accord triennal de crédit d'un montant de 151,03 millions de dollars EU afin d'aider le Bénin à mettre en œuvre les réformes du PAG soutenant les investissements tout en préservant la soutenabilité de la dette en 2017. Lesdites réformes visent à diversifier l'économie dans divers secteurs notamment l'agriculture et l'agro-industrie, l'élevage, la pêche et le tourisme.
Le secteur agricole avec les performances jamais égalées dans le domaine du coton donne un coup de pousse à l'économie. Dans ce même domaine, plusieurs actions sont menées dans le but de la diversification des cultures. La production de contre saison est aujourd'hui, un défi qu'entend relevé le gouvernement avec les producteurs. L'agro-industrie n'est pas épargnée puisque le Bénin entend dans les prochaines années devenir l'un des plus grands producteurs dans la sous-région. D'autres secteurs comme le tourisme, l'élevage et la pêche sont aussi des domaines visés par le PAG pour contribuer au progrès économique.
Le scanning du territoire ayant révélé les nombreuses richesses du sous-sol fait courir les investisseurs étrangers pour accompagner le gouvernement dans la diversification des sources de richesse.
Les nombreux engagements pris par le chef de l'Etat et l'échéance de 2021, constitue aujourd'hui, des défis qu'il entend relever. Sa prochaine visite en Chine témoigne de sa volonté de mobiliser les ressources pour la réalisation sans ambages du programme d'actions du gouvernement.
Giscard AMOUSSOU
La commune de Sèmé-Podji a été honorée ce mardi 14 août 2018 en accueillant la conférence administrative départementale, tenue à la salle de délibération de la mairie sous la direction du préfet Joachim Apithy. Dans son mot de bienvenue à l'endroit de la délégation préfectorale, le Maire a dit toute sa satisfaction pour la tenue de cette conférence sur son territoire. Il en a profité pour exposer certaines de ses préoccupations au No1 de l'Ouémé.
D'entrée de jeu, il a remercié le gouvernement pour la récente rétrocession des ristournes du poste de péage d'Ekpè à la mairie, tout en demandant que le processus tienne compte de l'augmentation des coûts de passage. Ensuite, il a sollicité le soutien du préfet pour la restitution à la mairie, des taxes locales de 1.000f prélevées sur les véhicules d'occasion mais non reversées sur son compte depuis trois ans. Ce manque à gagner selon le Maire, constitue plus de 20% du budget communal, soit plus 400 millions de fcfa. ''Depuis plus de 2ans, nous n'avons plus les 1.000f sur les véhicules d'occasion. Cette taxe représente 20% de notre budget'' a martelé Charlemagne Honfo.
Enfin, il s'est préoccupé du sort des vendeurs de bétail de Djèffa déplacés et qui sont sans site réel. ''Un marché s'installe de lui même. Qu'on trouve une formule pour régler ce problème compte tenu de la position du marché vis-à-vis du Nigéria et de l'Ouémé-Plateau'' a-t-il déclaré avant d'ajouter que, la forte clientèle se retrouve à ces endroits. Il n'a pas manqué de souligner que la résolution de ces problèmes constitue une chance de développement pour la commune de Sèmé-Podji en raison de sa position géo-stratégique.
En réponse à ces préoccupations, le préfet a promis organiser un cadre de concertation afin d'étudier comment apporter des solutions aux différents problèmes posés. Il faut rappeler qu'après une courte séance de travail avec les différents directeurs techniques, la délégation est descendue sur le terrain pour visiter les sites retenus pour le projet asphaltage. A ce niveau, les deux autorités ont invité les populations à vite libérer les espaces au plus tard dans trois semaines pour le démarrage des travaux.
Wilfrid Babatounde
Dans un communiqué en date du mardi 14 août 2018, le Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises, Laurent Amoussou, informe les parents des élèves admis au Certificat d'Etudes Primaires (CEP) session 2018, de l'organisation du concours d'admission en classe de 6ème au Prytanée Militaire de Bembèrèkè ( PMB) et au Lycée Militaire de Jeunes Filles Général Mathieu Kérékou (LMJFGMK) de Natitingou. Ce concours aura lieu, le jeudi 23 août 2018 et concerne les élèves admis au CEP et classés parmi les 50 premiers par sexe et département. Leurs listes, renseigne le communiqué, peuvent être consultées dans les directions départementales des enseignements maternel et primaire et dans les directions départementales de la Police républicaine.
« Les candidats devront se munir d'une carte d'identité nationale ou scolaire », indique ledit communiqué.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Liste des centres de composition par département
Alibori : Ecole Urbaine Centre de Kandi
Atacora : Ecole Urbaine Centre de Natitingou
Atlantique : Ecole Urbaine Centre d'Allada
Borgou : Complexe Scolaire de Wansinou de Parakou
Collines : Ecole Urbaine Centre de Dassa-Zoumè
Couffo : Ecole Urbaine Centre d'Aplahoué
Donga : Ecole Urbaine Centre de Djougou
Littoral : Complexe Scolaire Camp Guézo
Mono : Complexe Scolaire Guinkomey de Lokossa
Ouémé : Ecole Urbaine Centre de Porto-Novo
Plateau : Ecole Urbaine Centre de Pobè
Zou : Ecole Urbaine Centre d'Abomey
C'est par un communiqué en date du 13 août 2018, que le ministre de l'industrie et du commerce invite les opérateurs économiques à arrêter toute importation de matériels qui seront technologiquement désuets dans les prochains jours. Cette mesure est prise en prélude au démarrage prochain de la Télévision numérique terrestre (TNT) et conformément au cadre juridique et sur la base de la décision du conseil des ministres du 4 juillet 2018 y relative. Selon le communiqué, c'est au cours dudit conseil des ministres que le décret portant interdiction d'importation et de commercialisation des postes téléviseurs non conforme aux normes en vigueur pour la TNT à été adopté.
Le ministre Serge M. Ahissou informe que les dispositions sont prises pour veiller à l'application de cette décision.
G.A.
Après son investiture à la tête du Bénin, le président Patrice Talon et son gouvernement ont présenté le 16 décembre 2016, un ambitieux programme d'actions sur la période de 2016-2021. Intitulé « Bénin Révélé », le Programme d'Actions du gouvernement (PAG) se repose sur 3 piliers et 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques pour un coût global de 9.039 milliards de francs CFA. Selon le discours du chef de l'état en fin 2017, l'année 2018 sera marquée par le démarrage de nombreux projets qui vont rendre visibles les réformes du gouvernement de la Rupture.
Le président de la République a clairement affiché dès sa prise de fonction son ambition d'engager des réformes profondes pour impulser une nouvelle dynamique dans le pays.
« L'urgence, est donc aux réformes politiques, à la restructuration de l'économie nationale, à la reconstitution du tissu social en redonnant confiance à nos citoyens et la restauration de la crédibilité de notre pays », a-t-il indiqué dans son discours d'investiture le 06 Avril 2016.
Le PAG repose sur des réformes structurelles profondes et un volume d'investissements massifs de 9.039 milliards de francs CFA.
Les 09 projets envisagés sont relatifs au tourisme, à l'agriculture, à la réalisation d'infrastructures, au numérique, à l'électricité, au cadre de vie, à la création de la Cité Internationale de l'Innovation et du Savoir, à l'eau potable et à la protection sociale.
Dans le secteur du tourisme, il est prévu dans le PAG, la transformation du parc W Pendjari en parc de référence de l'Afrique de l'Ouest, la réinvention de la cité lacustre « Ganvié » et la transformation d'Abomey en pôle touristique des arts et culture etc. L'objectif étant de faire du tourisme, un levier de l'économie béninoise.
Au niveau du cadre de vie, le gouvernement du président Talon envisage de mener une gestion efficace des déchets dans les agglomérations de Cotonou, de faire de Dantokpa un marché moderne de référence, de réhabiliter et d'aménager des voiries de certaines villes du Bénin.
De nombreux projets sont lancés au cours de l'année 2018 pour le développement du pays.
Il y a quelques jours, le projet Asphaltage inscrit dans le PAG est arrivé à sa phase pratique. Les différentes entreprises en charge des travaux sont entrées en possession des sites devant servir à la réalisation dudit projet. Ce dernier prend en compte les villes de Cotonou, Parakou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji, Abomey, Bohicon, Lokossa et Natitingou.
Le projet vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.
Aussi, l'instauration d'une force unique chargée de la sécurité intérieure a-t-elle permis de réaliser d'énormes progrès en matière de lutte contre l'insécurité et le grand banditisme.
Des actions ont été menées dans tous les départements du Bénin par la police républicaine pour renforcer la lutte contre l'insécurité. Une expérience béninoise qui a d'ailleurs inspiré le Nigéria.
C'est fort de ces progrès que le Directeur général de la Banque Arabe pour le Développement Économique de l'Afrique (BADEA), en visite à Cotonou du 27 au 30 juillet 2018, a promis de renforcer sa coopération avec le Bénin.
Des séances de travail ont été menées avec le Directeur de la banque Sidi Ould Tah. Ce dernier a promis d'œuvrer pour rendre plus dynamique la coopération. Et ce, afin de permettre au Bénin de poursuivre avec efficacité la transformation structurelle de son économie amorcée depuis l'avènement du régime du Président Patrice Talon.
La BADEA accompagne donc la Bénin dans ses projets.
Un terrain favorable aux investisseurs
Dans le secteur des mines, le gouvernement béninois a organisé la première édition du SEMICA (Salon international des mines, des carrières et du pétrole) du 29 au 20 juillet 2018, à Cotonou. Ce salon a permis de faire redécouvrir aux acteurs internationaux les potentialités du pays et ceux de la sous-région afin qu'ils puissent reformuler leurs engagements pour que le pétrole, les mines et les carrières deviennent réellement le vecteur de la croissance économique dans ces pays. L'objectif est de faire en sorte que ce salon, débouche effectivement sur la renaissance de la production minière et pétrolière au Bénin et dans la sous-région.
Des réflexions ont été menées sur les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif.
La note B+ attribuée au Bénin, le 05 juillet 2018, par l'agence de notation internationale Standard & Poor's vient confirmer les progrès du gouvernement. Le Bénin se positionne à l'instar du Sénégal et du Kenya, au premier rang des pays d'Afrique évalués par l'agence S&P (hors Afrique du Sud et Maroc), devant des pays tels que le Nigéria ou le Rwanda (B, perspective Stable).
Le Bénin a obtenu cette note grâce aux nombreuses réformes mises en œuvre pour soutenir la croissance économique et poursuivre l'ajustement budgétaire, dans le cadre du PAG. On peut citer l'amélioration de la collecte des recettes, et celle de l'impôt.
Par ailleurs, les efforts liés au climat des affaires, notamment la création des tribunaux de commerce et l'adoption de décrets et lois visant l'accroissement de la transparence, y compris dans la passation des marchés publics, constituent également des réformes importantes plébiscitées par l'agence de notation.
Standard & Poor's souligne que le succès dans la mise en œuvre de ces réformes stimulera la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.
L'agence apprécie la capacité d'un gouvernement à faire face à ses engagements financiers. Ce qui conforte les investisseurs dans leur perception sur la qualité de crédit de l'Etat.
Selon les Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018, le taux de croissance du PIB réel en 2017 est estimé à 5,5%. Une progression par rapport aux 4 % de 2016. Les projections pour 2018 et 2019 sont aussi prometteuses avec des taux respectifs de 6,1 % et 6,5 %. D'après l'agence de notation, le déficit budgétaire devrait se réduire à 4,0% en moyenne sur la période 2018-2021 contre le niveau de 7,6% du PIB enregistré en 2015. Elle anticipe un taux d'endettement d'environ 50% du PIB et un déficit extérieur courant qui se réduirait à 7% du PIB à l'horizon 2021. Les nombreuses réformes du PAG contribuent à rendre le pays plus attrayant pour les investisseurs.
L'invitation du Chef de l'Etat, Patrice Talon par le président chinois Xi Jinping au Summet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en septembre prochain est une preuve que le Bénin est un pays favorable pour les investissements. Ce voyage permettra de promouvoir les relations de coopération entre les deux pays mais aussi d'avoir de nouveaux investisseurs pour renforcer le développement du pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L'inspecteur des douanes, Maxime Kanho alias Capi Dougbè vient d'être condamné à trois mois d'emprisonnement ferme avec sursis. C'est la décision prise par le juge au terme du procès qui a eu lieu ce mardi 14 août 2018 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il est condamné pour détention illégale d'arme.
L'inspecteur Maxime Kanho alias Capi Dougbè, rappelle-t-on, a giflé la fille de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon et l'a menacée avec son arme dans la nuit de vendredi à samedi 04 août dernier à la sortie d'une boîte de nuit. Altercation survenue quand Capi Dougbè a cogné le véhicule de la fille du président du patronat.
F. A. A.
Le Groupe BGFIBank, améliore ses services pour une satisfaction totale de sa clientèle. La banque offre à ses clients une nouvelle version de BGFI Mobile. Une application qui donne la possibilité au client de gérer son compte bancaire (Mobile Banking), associée à une solution de paiements mobile.
Les clients du Groupe BGFIBank peuvent avoir désormais accès à diverses fonctionnalités grâce à la toute nouvelle version de BGFI Mobile. Elle a été conçue pour permettre aux clients particuliers, professionnels et entreprises du Groupe, de faire leurs opérations, à tout moment, n'importe où sans se déplacer. Dans cette nouvelle version, l'ergonomie et le design ont été revus pour faciliter l'usage des services essentiels de la banque et développer l'expérience utilisateur. BGFI Mobile « offre une expérience utilisateur fluide et simplifiée tout en garantissant un niveau de sécurité maximale à travers une nouvelle solution d'activation innovante », a confié Henri Claude Oyima, président directeur général du Groupe. Ainsi, avec BGFI Mobile, les clients bénéficient d'un service sur smartphone pour gérer leur quotidien à travers un compte disponible en ligne. Elle permet donc aux clients de suivre leurs comptes 24h/24 et 7j/7, d'exécuter des virements de compte à compte ou vers un tiers et d'effectuer des paiements (électricité, eau, crédit téléphonique...) et d'initier des opérations en toute sécurité grâce à un code d'activation unique et d'un code secret. La connexion à l'application se fait en toute sécurité via Playstore et Apple store et fonctionne gratuitement sur les téléphones.
Pour le directeur général du Groupe, « Les mutations constantes du secteur bancaire et financier nous contraignent en effet à anticiper, à agir toujours plus vite, à nous transformer. Et cette transformation passe par une adaptation constante aux nouveaux usages mobiles de nos clients. La nouvelle version de l'application BGFI Mobile répond à cette exigence ».
Le Groupe entend bien informe-t-il, poursuivre sa stratégie de transformation digitale avec le lancement sur le second semestre de plusieurs autres produits numérisés.
Par ses prestations, BGFIBank vise à offrir à sa clientèle une offre multicanale et des outils innovants.
A propos du Groupe BGFIBank
BGFIBank est un Groupe Financier International multi-métiers qui associe solidité financière, stratégie de croissance durable et maîtrise des risques. Il a plus de 2000 collaborateurs présents dans 11 pays qui accompagnent au quotidien une clientèle exigeante et diversifiée au Bénin, au Cameroun, au Congo, en Côte d'Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, en République Démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe et au Sénégal. Etant à l'écoute de ses clients, le Groupe offre une gamme de produits et de services élargie, plaçant ainsi la qualité de service au cœur de son modèle économique et de ses préoccupations. Il propose conseils et services à sa clientèle autour de ses quatre métiers principaux : la banque commerciale, la banque d'investissement, les services financiers spécialisés et l'assurance. Son ambition est d'être la banque de référence sur ses marchés en termes de qualité de services.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le député Mohamed Atao Hinnouho devra continuer son séjour carcéral. Au terme de l'audience qui s'est tenue ce mardi 14 août 2018, le juge a reporté le dossier au 9 Octobre 2018 pour une autre comparution devant le juge du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Accusé pour avoir exercé des violences sur des fonctionnaires de police, Mohamed Atao Hinnouho a été relaxé mais son conseil Me Aboubacar Baparapé a exigé qu'il y ait un débat à ce propos. D'où le report au 9 octobre prochain du dossier.
Au cours de l'audience de ce jour, le représentant de la société ‘'Newcesames'' a été écouté. Son audition a permis d'en savoir plus sur les activités de cette société qui reçoit elle-même les médicaments d'une autre dénommée ‘'Morapharma''. Deux auditions supplémentaires vont permettre de démêler le nœud de cette affaire de fraude douanière.
F. A. A.
Dans le dossier qui implique l'ancien chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo pour une affaire d'exploitation de bas-fonds à Womey, quatre personnes ont été mises en liberté provisoire, ce lundi 13 août 2018, au tribunal de première instance d'Abomey-Calavi. Il s'agit des chefs quartier de Womey-Centre et de Cocotomey-Tokpa et de deux autres personnes.
Dans cette affaire, les membres de l'association des conducteurs de taxi-moto (zémidjan) de la localité sont poursuivis pour collecte illégale de fonds sur le bas-fonds de Womey, l'ex-chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja-Dodo est poursuivi pour abus de fonction et détournement de fonds publics. Pour Me Arthur Ballè, un des avocats de la défense, les conditions étaient favorables pour obtenir une liberté provisoire des mis en cause, notamment le paiement des 17,1 millions de francs CFA reconnus provenir de l'exploitation du bas-fonds de Womey.
Le parquet a estimé que sur la douzaine de personnes inculpées, seules quatre peuvent jouir d'une mise en liberté provisoire en entendant l'aboutissement du procès.
Selon certains témoignages, l'exploitation du bas-fonds de Womey par une association de conducteurs de taxi-moto remonte en 2007. Les mêmes témoins rapportent qu'il y a quatre mois, la marraine de l'association s'est rapprochée de l'ex-chef d'arrondissement de Godomey pour solliciter l'implication des autorités locales dans la gestion de son exploitation.
Une commission de gestion de l'exploitation du bas-fonds mise en place par l'ex-chef d'arrondissement a fait une recette de 17,1 millions de francs CFA. Alors, une association dissidente de l'association initiale estimée écartée de la gestion aurait porté plainte contre la commission mise en place par l'ex-chef d'arrondissement à la Brigade économique et financière (Bef) dénonçant que les ressources prélevées dans l'exploitation du bas-fonds ne sont pas versées dans les caisses de l'arrondissement. D'où l'éclatement de l'affaire.
Après analyse des faits, la Brigade économique et financière (Bef) remontant à la date de démarrage de l'exploitation du bas-fonds estime à plus de 800 millions francs CFA la somme détournée par l'association dissidente.
Le dossier est renvoyé au 20 août prochain.
F. A. A.