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24 Heures au Bénin

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Rechercher des stratégies et des interventions efficaces pour réduire les risques

Mon, 02/04/2019 - 10:53

L'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin a eu lieu le jeudi 1 février dernier. C'est la salle de conférence du ministère de la Santé qui a servi de cadre à la rencontre dont l'ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
La situation des grossesses non désirées et des avortements interpelle les acteurs de la santé. C'est au cours de l'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin que l'inquiétude devient bien remarquable.
« Les statistiques de santé dans la sous-région sont très alarmantes. Elles font état de 22 millions d'avortements non sécurisés qui sont pratiqués dans le monde chaque année et contribuent pour environ 13% de la mortalité maternelle totale », a déclaré la directrice régionale de Ipas Afrique francophone. Nicolette Van Duursen ajoute que ces taux sont effrayants d'autant plus que la plupart de ces décès sont évitables. Elle rappelle qu'au Bénin, la mortalité maternelle demeure élevée à 335 décès pour 100 000 naissances vivantes.
En déplorant le faible taux d'utilisation de la contraception et celui de la prévalence contraceptive qui est de 12%, la directrice régionale de Ipas Afrique francophone souligne que l'avortement n'est pas une expérience rare pour les femmes et filles dans le monde.
« Il y a environ 130 millions d'accouchements qui arrivent chaque année alors qu'en même temps, il y a 60 millions d'avortements chaque année également », précise-t-elle. Pour Nicolette Van Duursen , c'est un effort louable quand on sait les efforts fournis par le ministère dans le cadre de cette évaluation.
« Nous sommes ravis à travers cette étude de nous inscrire dans cette dynamique avec le ministère de la Santé et vous tous réunis ici dans le cadre de cette évaluation stratégique », a-t-elle indiqué. Elle se dit persuadée que les résultats de cette étude seront très utiles pour informer et orienter les stratégies et politiques du ministère de la Santé ainsi que tous les partenaires qui travaillent au Bénin dans le domaine de la santé de la reproduction.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Pétas Akogbeto, signale qu'il est impératif pour les services publics, les collectivités, les organisations non gouvernementales et l'ensemble des forces vives de la société d'identifier les approches stratégiques innovatrices pour essayer de régler la tragédie que constituent les grossesses non désirées et les avortements à risques. Il espère qu'au regard de ce tableau inquiétant, le gouvernement du Bénin avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers ainsi que l'engagement des communautés à la base, permettront de développer des réponses pour lutter contre ces décès évitables. Il s'agit entre autres, du renforcement de l'environnement juridique de la pratique de l'avortement à travers l'information de la communauté, de l'amélioration de la qualité des services d'avortements médicalisés dans les conditions prévues par la loi à travers l'information, la qualification du personnel et la gestion des intrants et également de l'amélioration de la qualité des soins obstétricaux y compris après l'avortement. Pétas Akogbeto, rappelle que ledit atelier est aussi consacré au partage des résultats de cette étude. Une étude qui permettra selon lui, d'identifier les problèmes prioritaires dont découleront des propositions, des stratégies et des interventions efficaces pour réduire les grossesses non désirées et les avortements au Bénin.
Tous les directeurs départementaux de la Santé étaient présents à l'atelier aux côtés des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, ainsi que les représentants de l'Ipas et toutes les parties prenantes de l'initiative.
G.A.

Categories: Afrique

L'Ong Amaf-Bénin aux côtés des communautés des écosystèmes fragiles

Mon, 02/04/2019 - 10:39

C'est à la salle de conférence de la mairie des Aguégués que l'Ong Amaf-Bénin a réuni les communautés des communes des Aguégués, d'Adjahoun et de Bonou, pour renforcer leurs connaissances sur la biodiversité et les écosystèmes l'atelier s'est déroulé le 30 janvier dernier avec la participation des chasseurs, des pêcheurs, des chefs traditionnels, membres des organisations locales de gestion des forêts et des zones humides, des villages de Bembè, Gangban et Atchonssa, des municipalités des Aguégués, d'Adjohoun et de Bonou et des représentants des commissaires de la Police Républicaine des commissariats desdits arrondissements.

Faire accroître la connaissance et la compréhension de des communautés locales sur la conservation de la biodiversité. Tel est le but de cet atelier organisé par l'Ong Amaf-Bénin qui a opté pour le dialogue communautaire afin de consolider la connaissance des populations des communes des Aguégues, d'Adjahoun et de Bonou dans la conservation de la biodiversité.
Consacrant le lancement officiel des activités du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley », cet atelier a été financé par Institute for global environmental strategies (Iges) à travers Satoyama development mechanism (Sdm). Il s'agit à travers ce projet de contribuer à la conservation des ressources naturelles pour l'utilisation durable de la zone humide du site Ramsar 1018. Et ce, afin que les générations présentes en tirent le maximum d'avantages durables et aussi contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de « International Partnership of Satoyama Initiatives » (Ipsi).
Le Directeur Exécutif de l'Ong Amaf-Bénin, Fataï Aïna, souligne que cet atelier vise à apporter un soutien aux politiques et réglementations de protection de l'environnement pour améliorer les efforts de conservation ainsi que l'amélioration des conditions économiques et sociales et les moyens de subsistance pour les communautés de la Vallée de l'Ouémé. Il a précisé le but du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley » dans lequel s'inscrit la présente activité. Marie Dossou-Bodjrènou de l'Ong Nature Tropicale, a donné au cours d'une communication quelques informations sur la loi Cites. Elle a exhorté les communautés à dénoncer les actes criminels qui menacent la faune aquatique, en particulier le Lamantin d'Afrique.
Le commissaire adjoint de la Police Républicaine de l'arrondissement d'Avagbodji, Maximilien Houssou, a donné son accord favorable pour accompagner l'Ong Amaf-Bénin et les communautés dans cette lutte contre la criminalité faunique.
Le représentant du maire de la commune des Aguégués, Geoffroy Hounsa, a dit toute sa joie pour cette initiative. Il remercié l'Ong-Amaf et ses partenaires financiers notamment Iges et Sdm pour leur engagement aux côtés des communautés du lac Nokoué et de la Vallée de l'Ouémé.
De cette rencontre sont sorties plusieurs propositions tant de la part des communautés, de la Police Républicaine que des autorités locales pour remédier aux problèmes relatifs à la conservation de la biodiversité.
G.A.

Categories: Afrique

Gustave Sonon dévoile son ralliement à la mouvance

Mon, 02/04/2019 - 10:23

Ancien ministre de Boni Yayi, Gustave Dépo Sonon, après trois années de retrait de la vie politique, rejoint le parti Républicain. Désormais acteur politique, il soutient les actions du gouvernement de la Rupture et s'engage à lui donner les moyens de sa politique.
Invité sur l'émission Ma part de vérité de ce dimanche 3 janvier 2019, Gustave Dépo Sonon a donné son avis sur son revirement politique. Alors qu'il a choisi de se retirer de la politique, il y a quelques années, l'ancien ministre réapparaît sur la scène politique avec son adhésion au Bloc Républicain.
A travers le thème "De la refondation à la rupture : les secrets d'un revirement", l'ancien ministre de Boni Yayi a développer ses arguments qui l'obligent à refaire surface et opter pour le Nouveau départ prôné par le président Patrice Talon. D'abord, il clarifie qu'il n'a trahi personne puisque rien ne le lie depuis qu'ils ont fini la dernière présidentielle. Son retour en politique prend sa source dans les réformes engagées par le chef de l'État. " Le système partisan accompagné du système électoral est en pleine réforme'', déclare-t-il. Gustave Sonon affirme qu'on n'est pas acteur politique seul. " Il y a une certaine population derrière moi qui continue de croire. Il y a certains qui veulent juste être conseillers, d'autres maires et si vous vous tenez compte seulement de votre intérêt seul vous éteignez tous leurs intérêts. C'est pour cela on ne peut pas abandonner ceux-là ", a-t-il expliqué. L'ancien ministre ajoute :" A un moment donné j'ai demandé de me retirer et d'être juste un conseiller, j'apporte mon point de vue sur tout ce qu'on me demande ". Il révèle ce qui a favorisé les choses : " Après avec le système partisan, tous les 19 conseillers de Za-Kpota ont décidé de soutenir le chef de l'État. Parmi les 19 on a 16 qui ont opté pour le Bloc Républicain ". Il précise par ailleurs : " Je ne soutiens pas un homme. C'est vrai l'initiative, c'est Talon qui l'a portée mais nous ne soutenons pas le président Talon. Tout ce qu'il fait, c'est pour le peuple. Nous soutenons un système ". Faisant allusion aux polémiques sur son adhésion au Bloc Républicain aux dépens des Fcbe, Gustave Dépo Sonon rappelle que " Si par erreur quelqu'un a confiance en vous et vous confie une mission, il faut le faire avec toute la rigueur et franchise ". Ceci pour montrer le rôle qu'il a joué dans le gouvernement Yayi. " Le rapport avec Yayi Boni, c'est un rapport technique. C'est pour cela que j'ai toujours été absent pour ses sorties politiques mais pour ses sorties techniques vous me voyez ", confie-t-il.

L'autre face du jeu

" C'est difficile qu'on ne prenne pas part aux débats. Soit vous êtes contre ce qui se fait soit vous soutenez. En 2015, j'ai dit qu'il faut donner les moyens au chef de l'État. Je ne me vois pas en train de dire le contraire aujourd'hui ", martèle Gustave Dépo Sonon. L'ancien ministre se dit rassuré puisque selon lui, " le chef de l'État a décidé d'accompagner le système partisan".
" Depuis 2015, j'avais déjà dit que le profil d'un bon président c'est la mise en place d'un bon système partisan ". Le natif de Za-Kpota estimé que " les textes ne sont pas encore parfaits ". A cela, il indique quelques dispositions qui selon lui nourrissent les confusions. L'ancien ministre salue la volonté du chef de l'État et son management ayant conduit à avoir deux partis. Il dit " Maintenant c'est aux partis de s'imposer sur le terrain". Selon lui " Avec ce nouveau système vous comprenez que ce n'est pas un homme qu'on accompagne. C'est vrai, c'est le chef de l'État qui a porté le système partisan ".
Pour ceux qui critiquent le gouvernement, Gustave Dépo Sonon pense que, " C'est un faux procès qu'on fait au chef de l'État. Nous le prenons comme un demi-dieu. Si vous apportez des arguments techniques pour le convaincre, il va vous écouter. Au cas contraire, il saura que vous lui aviez dit ça un jour. C'est pour dire que l'indépendance, c'est dans la tête ".

Un defi

" La réussite du président, c'est une fierté pour nous qui le portons mais aussi cela profite au peuple", avoue le ministre. Contrairement à ce que les gens disent, il affirme : "J'ai jamais été contre lui ".
Pour son retour sur la scène politique, il explique : " Je ne voulais pas être un général sans troupe. C'est pour la cohésion à la base. C'est rare de voir 16 conseillers sur 19 parler le même langage. J'ai été élu par ces conseillers. Je n'ai pas attendu pour rien. C'est vrai que quand on m'interroge sur la gouvernance, je donne mon avis technique ".
En ce qui concerne sa circonscription électorale, il indique : " nous avions avant à peine 10% des suffrages pour les élections. Mais j'ai expliqué un certain nombre de choses à mes frères afin qu'on ne nourrisse plus des rivalités. C'est grâce aux sages et un certain nombre de jeunes qui ont accepté qu'on s'unisse pour porter la même voie. C'est comme ça, on a été aux élections et j'ai été élu ". Il ajoute :" En ce moment-là, j'ai dit je ne vais pas au parlement et j'ai accepté continuer avec le chef de l'État au gouvernement ". Concernant l'élection présidentielle, il confie : " Je disais déjà que si nous allons aux élections et nous perdons, je ne suis plus avec eux. Aussitôt les élections terminées, j'ai été voir le président Yayi pour dire que je ne peux plus continuer avec eux ".
Mais après avoir déposé son tablier en politique, il revient en force car il se dit entrain de remobiliser sa base puisque les enjeux sont importants.
''La 24ème circonscription électorale se porte bien. On est entrain de le construire. C'est trois régions mais c'est la région de Za-Kpota qui détermine l'élection. Nous y travaillons. Je suis encore fonctionnaire et c'est ce qu'il faut pour que le pays avance que je ferai. Je dois accompagner le gouvernement dans ses actions ", confirme l'ancien ministre.
Gustave Sonon ajoute : " Si je vais au village, je fais une réunion avec les élus, ce sont ces élus qui sont avec les populations et les connaissent. Ils sont avec la base. Pour le moment, tout dépendra de la question de positionnement ". A en croire le natif de la 24 ème, " Le système partisan intervient au moment où il y a des enjeux. Considérer que Pogressistes et Républicains, c'est une transition. C'est à partir de 2023 que le système va s'asseoir ".
Il soutient son argumentaire au regard des prochaines élections législatives de 2019, municipales de 2020, et présidentielle de 2021. Tout ceci permettra selon Gustave Sonon de faire asseoir les partis et chacun défend son idéologie pour qu'en 2023, la répartition à l'Assemblée soit plus claire.
L'ancien ministre soutient que " le Bloc Républicain traduit plus l'unité. Au départ, c'est la Dynamique unitaire auquel devrait s'ajouter le Prd et Bénin en route. Et pour ça, si on fait une photo, tout le monde doit se voir dedans ".
Pour Gustave Dépo, " Si le peuple béninois veut, on va donner la majorité au président de la République pour conduire son programme ". Il ajoute : " Si je rencontre les Progressistes, je leur dis de faire un pacte de non agression. Nous avons un but commun. Notre démission commune, c'est la fin ". A en croire l'ancien ministre, " Le système partisan actuel impose que cela soit la base qui détermine votre élection ". Il n'a pas manqué de faire cas du conflit qui pourra naître au sein des partis notamment en ce qui concerne les positionnements. M. Sonon indique que chacun doit travailler et c'est l'arbitrage du chef de l'État qui permettra un combat pacifique entre partisans.
Giscard A.

Categories: Afrique

Les populations libèrent le domaine du TF 120

Sun, 02/03/2019 - 20:50

Les populations de Ouidah mettent désormais la main à la pâte pour accompagner le gouvernement dans ses actions au profit des communautés. Lancée pour le bien du peuple béninois, la construction de l'hôpital de référence de cette ville historique reçoit l'accord des habitants. Ils acceptent de libérer le domaine du TF 120 pour la réalisation du projet.
Les travaux de construction du grand hôpital de référence de Ouidah, démarrés il y a quelques jours, étaient accueillis favorablement par les populations bien que contraintes de libérer l'emprise du chantier.
Le domaine Mandja de plus de 30 ha, immatriculé depuis 1914 au livre foncier de Ouidah sous le numéro 120, a été identifié pour accueillir l'infrastructure sanitaire de référence.
C'est pour témoigner de leur adhésion au programme du gouvernement que ce sacrifice des habitants s'avère indispensable. Contrairement à ce qui s'observe dans certaines localités où coupe-coupes et gourdins s'invitent au concert pour offrir une scène désolante, les populations de Agondji ont opté pour la voie de la sagesse en acceptant de gré, de libérer le domaine qui abritera le grand hôpital.
Ce sacrifice est le fruit du leadership du conseil communal de Ouidah dirigé le maire Célestine Adjanohoun. Elle s'y est investie pour convaincre les populations des sacrifices à consentir pour obtenir ce joyau. Ces dernières tout aussi déterminées à accompagner le Président Patrice Talon dans la réalisation du PAG ont simplement donner leur accord. Il s'agit d'un acte hautement citoyen posé par les populations d'Agondji qui jouent ainsi leur partition. Cet exemple pourrait faire école pour d'autres communautés.
G.A.

Categories: Afrique

La centrale électrique de Natitingou mise en service

Sun, 02/03/2019 - 20:49

Après Porto-Novo et Parakou, c'est le tour de la centrale électrique de Natitingou de tourner à nouveau. Entièrement réhabilitée, elle a été mis en service le vendredi 1er février 2019, paar le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude HOUSSOU.

Huit mégawatts ! C'est la puissance totale de la centrale de Natitingou réhabilitée. L'infrastructure entièrement réhabilitée met à la disposition des populations de l'Atacora le courant électrique à plein temps. Dès la mise en marche des quatre groupes électrogènes réhabilités pour un coût global de près de deux milliards de francs Cfa, le maire de Natitingou, Antoine N'Dah n'a pas hésité à exploser de joie. « Je tremble de joie. Je suis admiratif de la gouvernance du président Patrice Talon. Il y a deux ans, il a pris la décision de régler le problème d'électricité. Aujourd'hui, nous sommes enthousiastes. Au nom des populations, je lui dis merci », a-t-il déclaré. Même son de cloche avec Madame le préfet de l'Atacora qui a adressé ses remerciements au Chef de l'Etat, à son gouvernement et à tous ceux qui sont intervenus dans la concrétisation de ce projet. « Tout ce que j'ai vu ce matin me rassure et me conforte dans ma position », a-t-elle fait savoir. Toutefois, elle fait savoir au ministre de l'Energie que son département souffre aussi du problème d'accès à cet intrant qu'est l'Energie électrique. De fait, elle a plaidé pour que la SBEE étende son réseau le plus largement aux populations qui sont dans le besoin. « Il y a une volonté affichée par le Chef de l'Etat et son gouvernement avec une vision claire en donnant de la visibilité aux populations. On a un ministre pragmatique qui a travaillé de jour comme de nuit pour qu'on ait cette centrale de qualité », a-t-elle martelé précisant au passage que l'histoire retiendra que c'est sous le Président Patrice TALON que la courbe du délestage est inversée grâce à son engagement et sa determination. Pour le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, la mise en service de cet ouvrage est la preuve que l'Energie est au cœur du Bénin, désormais une terre d'opportunités grâce au Président Patrice TALON. « Les fondamentaux sont au rendez-vous et visibles à travers le PAG qui avance. Et quand le PAG avance, c'est le Bénin qui avance ! », a-t-il déclaré. Selon lui, le transport et la distribution ont également une part importante dans la chaine des valeurs. Et de fait, il s'est engagé sur la determination du gouvernement à donner un coup de pouce à ces volets afin que les populations aient le courant électrique en qualité, en quantité et à l'heure. Car une vraie revolution est marche au Bénin en matière d'énergie électrique pour un développement socio-economique harmonieux de notre pays.
F. H.

Categories: Afrique

Un camion chute et bloque la circulation à Tanguiéta

Sun, 02/03/2019 - 14:35

Un gros porteur a chuté ce dimanche 03 février 2010 au niveau du 1/10ème de Tanguiéta. Des deux côtés de la voie, la circulation est bloquée et de nombreux véhicules sont stationnés de part et d'autres.
De sources concordantes, la circulation ne pourra être rétablie que le lundi 04 février.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le père Patrice Gbègnito rappelé dans la félicité céleste

Sun, 02/03/2019 - 14:16

L'église catholique vient de perdre un de ses bergers. A fleur de l'âge, le Père Patrice Gbègnito a rendu l'âme, samedi 2 février 2019, des suites d'un accident de circulation alors qu'il se rendait à Cotonou pour une formation.
L'information est rendue officielle par une annonce du clergé. " Mgr Roger HOUNGBEDJI, archevêque de Cotonou, à la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu du Révérend Père Patrice GBEGNITO, prêtre de l'archidiocèse de Cotonou, formateur au séminaire Notre-Dame de Fatima de Parakou", précise le communiqué. L'archevêque précise dans l'annonce que le décès est survenu des suites d'un accident de la circulation. L'archevêque de Cotonou " recommande donc le confrère disparu à vos prières ", précise l'annonce.
Agé de 35 ans, le Père Patrice Gbègnito a été ordonné, il y a quatre ans. Après quelques années de service au sein de sa communauté, il a été envoyé pour accompagner les séminaristes dans leur formation au séminaire Notre-Dame de Fatima. Toute la communauté chrétienne se joint au clergé pour souhaiter ses sincères condoléances à la famille du Père défunt.
En dehors de l'homme d'église, quatre autres personnes ont aussi trouvé la mort dans cet accident survenu dans la localité de Gogoro-Okounfo.

G.A.

Encadré
Programme des obsèques

Dimanche 3 février 2019
21h : Messe à Bon à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou (Présidée par Mgr Roger HOUNGBEDJI, o.p.)
Lundi 4 février 2019 :
7h30 : Accueil du corps à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou
8h30 : Office des défunts
9h30 : Messe Requiem à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou (Présidée par Mgr Roger HOUNGBEDJI, o.p.)
11h : Départ pour Ouidah
12h : Absoute au Grand séminaire Saint-Gall de Ouidah
Inhumation au Cimetière du Grand séminaire Saint-Gall de Ouidah.

Categories: Afrique

Les passations de services démarrées à l'Université de Parakou

Sun, 02/03/2019 - 11:36

Après leurs nominations en Conseil des ministres mercredi dernier, les nouveaux directeurs de l'Institut universitaire de technologie (Iut) et le directeur de l'école nationale des techniciens supérieurs en santé publique et en surveillance épidémiologique de l'Université de Parakou (Unipar) ont pris service ce vendredi 1er février 2019. Au cours de la cérémonie de passation de charges au niveau de ces deux entités, le secrétaire général de l'Unipar, Diane Gandonou a donné lecture de l'arrêté ministériel portant nomination des responsables des écoles et facultés des universités publiques au Bénin.
Le recteur de l'Université de Parakou a clarifié la position du gouvernement quant à la décision de nomination des responsables des écoles et facultés. « Comme le gouvernement prévoyait des réformes, il a suspendu pour que le Conseil national de l'éducation qui sera très bientôt installé puisse revoir les modalités de désignation des responsables des établissements, même jusqu'au rectorat », a-t-il expliqué. Pour Prosper Gandaho, c'est parce qu'au niveau de l'installation de la Commission nationale de l'éducation, tout n'est pas encore prêt, et des responsables sont en fin de mandat et risquent d'entraver dangereusement sur le mandat à venir.
Henri Tchokponhoué et Thierry Adoukonou sont respectivement les nouveaux directeurs de l'Institut universitaire (Iut) et de l'école nationale des techniciens supérieurs en santé publique et en surveillance épidémiologique de l'Université de Parakou.
F. A. A.

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Vodounou soutient Talon à travers le PRD

Sun, 02/03/2019 - 11:22

Le mouvement politique Mikpléxalodo de Désiré Vodounou a rejoint officiellement, ce samedi 02 février 2019, le PRD de Me Adrien Houngbédji. La cérémonie ayant marqué l'adhésion a eu lieu à l'école primaire publique Kpatalokoli de Bohicon en présence des populations et de plusieurs têtes couronnées, sages et notables de la 24è circonscription électorale.

Les représentants du mouvement politique Mikpléxalodo se sont engagés à accompagner l'honorable Désiré Vodounou dans sa nouvelle aventure politique dont l'objectif est de soutenir de façon indéfectible le Président Patrice Talon. « Si nous avons démocratiquement fait l'option du PRD, c'est parce qu'il répond au mieux à nos aspirations. Le PRD et son président ont apporté un soutien franc et loyal au Président de la République, Patrice Athanase Guillaume Talon. C'est un choix de raison quoi qu'on dise. Un choix de réflexion », a affirmé le représentant du mouvement Mikpléxalodo.
Il invite chacun d'eux à travailler désormais « main dans la main avec clairvoyance sur toutes les questions qui embrassent le mieux-être de la population, afin de voir le Président Patrice Talon réussir le mandat que lui a confié le peuple béninois ».
« Chers militants, allons au combat du destin et ne laissons nulle place où la main ne passe et repasse. Il n'y a pas de terrain conquis en politique. Seul le travail dans l'humilité et la tolérance paye », a déclaré l'honorable Désiré Vodounou.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La désignation des soldats aux opérations de l'ONU suspendue

Sun, 02/03/2019 - 11:20

La désignation des soldats aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est suspendue. Telle est la décision prise par le chef d'Etat-major général des Forces armées béninoises par une note de service en date du 29 janvier 2019.

Les tests de sélection et de désignation des éléments des Forces armées béninoises pour les opérations de maintien de la paix sont suspendus temporairement par le contre-Amiral Jean Baptiste Aho. Selon les sources militaires, la note de service a été prise en « prélude à la mise à jour des textes définissant les critères et les modalités de désignation des personnels militaires des Forces armées béninoises aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies ». Pour cette réforme d'actualisation des documents, un comité a été installé.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Grand-Popo accueille les manifestations officielles

Sat, 02/02/2019 - 21:00

Le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José Tonato, a procédé ce samedi 2 février 2019, au lancement de la journée mondiale des zones humides.
La cérémonie s'est déroulée dans la salle de réunion de la mairie de Grand-Popo.
« Zones humides et changement climatique ». Tel est le thème de cette édition 2019 de la journée . L'objectif du choix de ce thème est de sensibiliser les populations sur l'importance des zones humides, qui contribuent à la lutte contre le changement climatique. Cette journée a été marquée par la visite de zone humide, d'une conférence-débat, d'une exposition et la mise en terre de 1000 plants de mangroves. Cette journée a connu la présence du Directeur général de l'ABE, de Gaston Dossouhoui, Ministre de l'Élevage et de la pêche, de Anani Hlondji, Maire de Grand-Popo, et de Blaise Ahanhanzo-Glèlè, Maire d'Abomey et ancien Ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'urbanisme.
G.A.

Categories: Afrique

Le Bénin, un exemple en matière de bonne gouvernance

Sat, 02/02/2019 - 20:51

La République du Bénin a été révélée à travers le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni comme modèle lors du séminaire régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone, tenu à Dakar du 31 janvier au 1er février 2019.
Co-organisé par le Fonds Monétaire International (FMI) et l'Union Européenne (UE), cette rencontre internationale a permis d'apprécier les efforts du Bénin en matière de bonne gouvernance.

L'objectif de ce séminaire est d'identifier les meilleures pratiques nécessaires à une bonne gouvernance en Afrique francophone.
Et ce, à travers « la production et la diffusion à bonne date des documents budgétaires de qualité, l'implication du citoyen dans la prise de décision et la reddition régulière des comptes ».
Outre les pratiques standards recommandées par les institutions internationales telles que le FMI et l'OCDE, les acquis du Bénin ont été appréciés par les pays participants. Les partenaires techniques et financiers ont salué les efforts du pays. Le Bénin qui se retrouvait en 2ème position après le Sénégal en Afrique francophone lors de l'évaluation de 2017 de l'International Budget Partnership (IBP) a donc arraché la place du leader.

Les nouvelles innovations du Bénin

Plusieurs innovations en matière de bonne gouvernance ont été introduites dans la gestion de ressources financières au Bénin. Il s'agit notamment de « l'initiative de l'alphabétisation budgétaire au profit des apprenants visant à former une nouvelle génération d'hommes consciente de son droit à l'information et donc apte à barrer la voie à la corruption, le renforcement ces dernières années de l'implication de la société civile dans le cycle budgétaire (planification, élaboration du budget, exécution et contrôle). Il est suivi de la prise chaque année d'un arrêté ministériel définissant les étapes d'intervention des Organisations de la société civile (OSC). Sur 15 étapes, les OSC interviennent sur une dizaine au Bénin contre une moyenne de 2 pour les autres Etats).
Le Bénin qui s'est déjà mis au pas dans l'approbation des lois de règlement, envisage faire de même pour l'apurement définitif des comptes.
Grâce au leadership de Romuald Wadagni, meilleur ministre des finances 2018, le Bénin devient un exemple en matière de gestion des ressources publiques.

Akpédjé AYOSSO

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Un homme retrouvé mort à Banikoara

Sat, 02/02/2019 - 20:48

Le corps sans vie d'un homme a été découvert, ce samedi 02 février 2019, dans la ferme de Naragbini, à Banikoara.

Le cadavre identifié est celui de Sanni Démon Sabi Kpéra, originaire du village de Mondoukoka, à Banikoara. Le corps a été retrouvé dans sa chambre avec à ses côtés un fusil de chasse. Les causes de sa mort restent inconnues. Selon les premiers témoignages, il serait mort par suicide.

Akpédjé AYOSSO

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AjeDAA portée sur les fonts baptismaux

Sat, 02/02/2019 - 16:24

L'Association des Jeunes pour le Développement de l'arrondissement d'Agongointo (AJeDAA) a tenu, ce samedi 02 février 2019, son assemblée générale constitutive.
Présidée par Gaston Adatin, l'association a pour parrain Modeste Germain Yaou, ingénieur en génie énergetique.
La cérémonie a également connu la présence du chef de l'arrondissement de Agongointo, Roger Alonoumi.

Dans son allocution, le parrain de l'événement Modeste G. Yaou, diplomé d'un Master en Gestion de projets de développement a prodigué des conseils aux membres de l'AJeDAA.
Modeste G. Yaou qui est aussi vice-président de l'ex parti politique FUDD ayant fusionné dans le Bloc Républicain a promis d'apporter son soutien indéfectible à l'association pour le développement et le rayonnement de l'arrondissement d'Agongointo.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'évaluation des projets communautaires au cœur des échanges

Sat, 02/02/2019 - 16:19

La délégation de la Commission de l'UEMOA, conduite par son Président Abdallah Boureima rencontre, ce mardi 05 février 2019, à Cotonou le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni. Ils vont échanger sur les conclusions issues des résultats de l'évaluation de la mise en œuvre effective des programmes et projets communautaires.

Cette rencontre intervient après les travaux des experts qui ont eu lieu du 09 au 10 octobre 2018. Au terme de la réunion, et conformément à l'Acte additionnel de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement (CCEG) du 24 octobre 2013 à Dakar, le Président de la Commission de l'UEMOA et le ministre Wadagni rendront compte au président de la République Patrice Talon des résultats de l'évaluation, au cours d'une audience à la présidence.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

05 morts et des blessés graves dans un accident à Kokoro

Sat, 02/02/2019 - 15:36

Une camionnette et un véhicule Rav 4 sont entrés en collision, ce samedi 02 février 2019, dans la localité de Kokoro, localité située dans
l'arrondissement de Challa-Ogoï (commune de Ouèssè). L'incendie issu de cet accident a fait 05 morts et de nombreux brûlés. Selon les témoignages, le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule.
Les sapeurs-pompiers et les éléments de la police républicaine se sont dépêchés sur les lieux pour porter secours aux victimes et rétablir la circulation.

F. A. A.

Categories: Afrique

La Cour fixe le délai au 16 mars

Sat, 02/02/2019 - 15:31

La Cour constitutionnelle a rendu une décision ce vendredi pour statuer sur le recours relatif à la convocation du corps électoral. Elle fait suite à deux recours en inconstitutionnalité du décret N°2019-012 du 9 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, 8ème législature. La décision précise que les partis politiques non à jour au 28 février ne pourront pas participer aux élections législatives du 28 avril 2019.

Les deux requérants notamment les sieurs Ismaël Gaétan SADODJOU, demeurant à Bassila, et Gérard GAHOUNGA, demeurant à Comé ont demandé à la Cour de déclarer inconstitutionnel le décret n°2019-012 du 9 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, huitième législature.
Dans ses analyses, la Cour souligne que " Considérant que les requérants exposent que le décret portant convocation du corps électoral pour le 28 avril 2019 en vue de l'élection des députés à l'Assemblée nationale, est contraire à la loi portant charte des partis politiques en ce qu'il ignore le délai de six (06) mois donné aux partis politiques, dûment enregistrés à la date d'entrée en vigueur de cette loi, pour se conformer aux nouvelles dispositions ; que cette loi ayant été promulguée le 17 septembre 2018, ce délai qui court jusqu'au 18 mars 2019, n'aurait pas expiré à la date de dépôt des candidatures à cette élection de sorte que les partis qui ne se seraient pas mis en conformité à cette date avec les nouvelles dispositions pourraient être exclus de la compétition électorale car le code électoral interdit toute modification et tout complément des listes de candidatures après leur dépôt sauf en cas de décès ; qu'ils sollicitent en conséquence de la Cour l'annulation du décret querellé et le report de l'élection ;
Considérant qu'en réponse, le Président de la République, par l'organe du Secrétaire général du Gouvernement, conclut à la jonction des deux procédures et au rejet des demandes d'annulation du décret et du report de l'élection projetée aux motifs d'une part, que la convocation du corps électoral doit intervenir quatre-vingt-dix (90) jours au plus tard avant la fin du mandat conformément à l'article 69 du code électoral et ne peut se situer au-delà du 14 février 2019 ; que la date du 28 avril 2019 fixée pour le scrutin qui se situe dans les soixante (60) jours précédant la date d'expiration du mandat en cours des députés selon l'article 244 du même code ne viole ni la loi ni la Constitution ; d'autre part, suivant les dispositions combinées des articles 239, 267 et 268 du même code électoral, seuls les partis politiques peuvent présenter des candidats à l'élection des députés (...)››.
La Haute juridiction après examen des recours et au vue des dispositions de la constitution souligne que le mandat des députés de la législature en cours, ayant pris effet le 16 mai 2015 prend fin le 15 mai 2019 ; qu'il en résulte que la convocation du corps électoral pour le 28 avril 2019 a respecté les dispositions visées et n'est donc contraire ni à la loi ni à la Constitution.
La Cour rappelle que l'organisation des élections à bonne date est un principe à valeur constitutionnelle auquel il ne saurait être opposé de dérogation que dans des cas de force majeure ;
Que l'article 56 alinéa 2 de la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin selon lequel « ils (les partis politiques dûment enregistrés) disposent d'un délai de six mois pour se conformer aux nouvelles dispositions. Passé ce délai, ils perdent leur statut juridique. », ne constitue pas un cas de force majeure ; que combiné avec l'article 46 alinéa 4 du code électoral suivant lequel « aucun ajout de pièce, aucun ajout ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après le dépôt, sauf en cas de décès, lorsqu'il s'agit d'un scrutin de liste » son article 50, selon lequel « tout report de la date des élections est interdit. En cas de force majeure, le report de date ne peut être fait qu'après une consultation de toutes les forces politiques engagées dans l'élection concernée et sur décision de la juridiction compétente », implique que si tout parti politique dûment enregistré avant la promulgation de ladite loi a jusqu'au 16 mars 2019 à minuit pour accomplir les formalités de mises en conformité, ceux qui envisagent de présenter des candidats à l'élection des députés à l' Assemblée nationale aux élections législatives du 28 avril 2019 doivent, pour être conformes au code électoral, avoir accompli cette mise en conformité à la date fixée pour le dépôt de la liste des candidats par la production d'un certificat de conformité aux dispositions de la Charte des partis politiques délivrée par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Après toutes les analyses, la Cour décide :
Premièrement : Le décret n°2019-012 du 9 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, huitième législature n'est contraire ni à la constitution, ni à la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin ;
Deuxièmement : En l'état, la demande du report des élections législatives fixées au 28 avril 2019 est rejetée ;
Troisièmement : Les partis politiques dûment enregistrés avant la promulgation de loi la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin ont jusqu'au 16 mars 2019 à minuit pour accomplir les formalités de conformité à la charte ;
Quartrièmement : Les partis politiques qui envisagent de présenter des candidats aux élections législatives doivent se conformer aux dispositions de la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin à la date fixée pour le dépôt de la liste des candidats par la production d'un certificat de conformité aux dispositions de la charte des partis politiques délivré par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.

G. A.

Categories: Afrique

Désiré Vodounou adhère au PRD

Sat, 02/02/2019 - 15:09

Le terrain de l'EPP Kpatalokoli à Bohicon a servi de cadre, ce samedi 02 février 2019, à la cérémonie marquant l'adhésion de l'honorable Désiré vodounou et de son mouvement Mikpléxalodo au PRD. Cette rencontre a connu la présence d'une forte délégation des membres et responsables du PRD ainsi que ceux du mouvement Mikpléxalodo.

C'est avec les slogans Tchoco-Tchoco que les militants PRD et les sympathisants du Zou en général et de Bohicon en particulier ont accueilli les responsables des deux formations politiques. Adhérant ainsi au PRD, l'honorable Désiré Vodounou est désormais engagé à soutenir le Programme d'actions du gouvernement (PAG) du président Patrice Talon.
L'honorable Désiré Vodounou s'engage ainsi sur la liste du Bloc PRD pour les législatives du 28 avril prochain.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

03 faux magiciens aux mains de la Police

Sat, 02/02/2019 - 12:14

Dans sa lutte contre l'insécurité, la Police Républicaine lors de ces dernières prouesses a interpellé de faux magiciens spécialisés dans la publication d'annonces de vente de portefeuilles magiques sur les réseaux sociaux.
Ayant déjà fait une dizaine de victimes, ce réseau de cybercriminels béninois a été démantelé par l'Office central de répression de cybercriminalité (Ocrc). 03 membres du réseau dont un charlatan ont été arrêtés.
Selon le porte-parole de la Police Républicaine, Pascal G. Odéloui, les faux magiciens font croire aux victimes que les portefeuilles produisent de l'argent. Pour entrer en possession du portefeuille, les internautes procèdent aux transferts d'argent. Selon Pascal G. Odéloui, le préjudice causé par victime est évalué à environ 3.000.000 FCFA.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La Banque mondiale appuie le Bénin avec 90 millions de dollars

Sat, 02/02/2019 - 12:05

Dans un communiqué de presse N° : 2019/050/AFR, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale signale avoir approuvé un don de 90 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA). Ce financement vise à assister le gouvernement à améliorer le développement humain pour, à plus long terme, tirer profit d'un dividende démographique.

L'information rendue publique indique qu'avec une augmentation de son taux de fécondité déjà élevé, une mortalité en recul et une pyramide des âges où la part des jeunes est importante, le Bénin n'a pas encore amorcé sa transition démographique. Il souligne qu'à l'instar des pays du Sahel, la croissance rapide (2,6 %) affiché par le Bénin suite à une baisse de la mortalité et une fécondité toujours élevée pourrait entraîner un doublement de la population en 30 ans. Cette croissance aurait comme conséquences, une pression accrue sur les dépenses économiques et sociales et le risque de repousser encore la transition démographique et la réalisation des Objectifs de développement durable.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, Pierre Laporte, « Le Bénin doit impérativement investir dans l'autonomisation économique et sociale des adolescentes. En retardant l'âge du mariage et des grossesses et en améliorant l'accès des filles à l'enseignement secondaire et à l'acquisition de compétences fondamentales. Ce faisant, le pays parviendra à baisser les taux de dépendance et à améliorer la situation des jeunes femmes et de leurs futurs enfants sur le plan du développement humain, ainsi que leurs perspectives économiques sur le marché du travail. Cela contribuera à renforcer le capital humain du Bénin et à préparer la région à réaliser un dividende économique ».
Ce financement additionnel en faveur du Projet régional sur l'autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le Sahel, ou SWEDD selon son acronyme en anglais, représente un investissement important qui bénéficiera davantage aux communautés pauvres des zones rurales du Bénin. Il vise à soutenir la demande de services relatifs à la santé de la reproduction, de la mère, du nourrisson, de l'enfant et de l'adolescente et la nutrition. Il s'attachera pour cela à investir dans la scolarisation continue des filles âgées de 10 à 19 ans, tout en augmentant leurs connaissances fondamentales et leurs opportunités économiques. Ce financement servira également à renforcer les capacités et à augmenter le nombre de personnels de soins qualifiés et la mise à disposition de produits essentiels, comme les contraceptifs, dans les zones les plus isolées. Son objectif est aussi d'améliorer les capacités d'analyse démographique et socioéconomique, afin d'étayer la prise de décisions, et d'optimiser la production et le partage d'informations à l'échelle régionale en misant sur une coordination et des moyens renforcés.
Le nouveau projet est aligné sur le Programme d'actions du gouvernement (PAG), conçu pour stimuler le développement du pays grâce au renforcement de son capital humain. Il s'inscrit également dans le cadre de partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec le Bénin pour la période 2018-23, qui vise à donner davantage de leviers économiques aux femmes, en intégrant des activités en leur faveur dans toutes ses opérations.
La représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin confie que « Cet investissement important répond à la volonté du gouvernement béninois d'augmenter le nombre de bénéficiaires et d'enclencher un changement radical dans le pays››. ‹‹Nous nous réjouissons de l'engagement des plus hautes autorités nationales en faveur de ce nouveau projet, qui s'inscrit pleinement dans les priorités du pays », a ajouté Katrina M. Sharkey.
Le Bénin est le septième pays participant au projet régional SWEDD aux côtés du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Mali, du Niger et du Tchad.

Connaître l'IDA L'Association internationale de développement (IDA) est l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d'intérêts ou sans intérêt en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L'IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA permettent d'apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l'IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s'est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l'Afrique.

G.A.

Categories: Afrique

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