Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 17 février 2019, le directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), Laurent Tossou a apporté des clarifications sur les dysfonctionnements observés sur la chaîne de distribution du réseau électrique de la SBEE.
Selon Laurent Tossou, les coupures sont liées aux pannes sectorielles. Pour lui, les reptiles en circulant peuvent s'infiltrer entre des pôles et provoquer des courts-circuits. « Au mois de décembre, pendant qu'on faisait la préparation des réseaux de distribution, il y a eu dans un poste, un gecko qui s'est infiltré entre deux pôles du transformateur et a créé un court-circuit », a-t-il illustré avant d'ajouter que des serpents peuvent être la cause d'un déclenchement. Mais ces situations, observe le directeur général, ne signifient pas que la Sbee ne fait pas de la maintenance car, c'est des reptiles qui circulent et ça peut arriver. Le câble électrique lui-même a une durée de vie, a précisé Laurent Tossou. Selon lui, lorsque les conditions de fabrication et d'utilisation ne sont pas respectées, il y a également dysfonctionnements. Les surcharges sur les transformateurs peuvent également créer des dysfonctionnements, a-t-il souligné.
Abordant la question de la stabilité de l'énergie électrique au Bénin, le directeur général a rassuré que le gouvernement et la SBEE y travaillent. « Rien n'est parfait, mais ce qui est important aujourd'hui, c'est de dire que la Sbee a un suivi rigoureux de l'ensemble de ses indicateurs de performance », s'est-il réjoui. Que ce soient les questions de coupures, les questions commerciales, les questions de branchement, les questions de raccordement, la société dispose de statistiques nécessaires et met tout en œuvre pour améliorer ses performances. « Nous sommes à la tâche, nous demandons simplement aux clients d'être patients pour observer le bon fonctionnement de la SBEE », a rassuré Laurent Tossou.
Il a annoncé que d'ici quelques semaines, les clients de la Sbee pourront payer leurs factures à partir de leurs téléphones portables.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le fétiche communément appelé ‘'Tolègba'' situé au milieu de la voie pavée en allant au Collège d'enseignement général (Ceg) de Godomey a pris feu ce dimanche 17 février 2019 vers 3h du matin. De sources concordantes, des individus auraient utilisé la poudre à canon pour un rituel dans la case du fétiche. Cette poudre au contact du feu a provoqué l'incendie qui a embrasé toute la case du ‘'Tolègba''.
F. A. A.
Les dégâts après l'incendie
Soutenir les actions du gouvernement à travers le Parti du renouveau démocratique (Prd), c'est désormais l'objectif des militants et militantes des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Alléluia de Djeffa, dans la commune de Sèmè-Kpodji. Sous la houlette de leur leader, Mathieu Sahoui, ils l'ont manifesté ce samedi 16 février 2019 à travers une manifestation au cours de laquelle ils ont officiellement clamé leur appartenance au parti des « Tchoco-Tchoco ».
Cette sortie des militants Fcbe et Alléluia a connu la présence de Charlemagne Honfo, maire de la commune de Sèmè-Kpodji et du député Noël Akissoé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le réseau Social watch Bénin a initié à l'endroit de ses membres, un atelier sur « Le rôle du Parlement et des Osc dans le suivi des marchés publics ». Cette rencontre qui a permis d'outiller les Organisations de la société civile pour la veille citoyenne du Pag a eu lieu le vendredi 15 février 2019, à Cotonou.
Le réseau Social watch Bénin s'est engagé cette année dans une révolution dans la perspective de l'amélioration de la gouvernance au niveau des marchés publics. Il veut faire, en effet, du contrôle citoyen et du contrôle parlementaire de l'action publique son cheval de bataille. C'est dans cette dynamique qu'il a organisé un atelier sur la veille citoyenne du Programme d'actions du gouvernement, concernant notamment le contrôle des marchés publics. Cet atelier a permis au consultant-formateur Patrick Dady, spécialiste des questions des marchés publics, de restituer le rôle de chacun en cette veille des législatives d'avril 2019. Comment contrôler un marché public ? Quels sont les différents types de marchés publics ? Le député est-il un relai entre le citoyen et l'administration publique ? Sont entre autres questions autour desquelles s'est déroulée ladite formation. Dans une approche d'échanges, chacun a été situé sur les prérogatives qui sont les siennes en matière de contrôle des marchés publics. Aujourd'hui, notre combat est de mettre en exécution les directives de l'Uemoa sur la transparence dans la gestion des finances publiques, a fait observer Dieudonné Houinsou, Secrétaire exécutif de Social watch. Toutefois, il a reconnu les nombreuses réformes initiées par le ministère de l'Economie et des finances pour rendre publics les documents budgétaires. Content de la mobilisation autour de cette importante question de développement le Vice-président de Social watch Bénin, Victor Gbèdo, a invité les participants à mieux s'aguerrir pour une bonne gouvernance dans le pays. Puisque, a-t-il rappelé, le combat de Social wach est le contrôle citoyen de l'action publique.
R.H.
(Par Roger Gbégnonvi)
Sous couvert dudit panier, il s'agit de la doctrine béninoise que l'on peut traduire par : ‘‘Aussitôt pris aussitôt mangé''. Plutôt bouffé. De façon animale et brutale. Car l'onomatopée ‘‘tcha'' de la doctrine ‘‘só tcha dù tcha'' évoque la célérité et la violence du piège métallique ou des mâchoires du caïman se rabattant avec fracas sur une proie, condamnée dès l'instant à la dévoration totale dans un estomac humain ou crocodilien. Só tcha dù tcha. Mais, lettré et politiquement correct, on parlera du ‘‘panier de la ménagère''.
Naguère, aux premières heures du Renouveau démocratique, un politicien aspirant aux plus hautes fonctions de l'Etat, y alla d'une question qui marqua un grand moment de notre histoire : ‘‘Sont-ce les pavés que nous allons manger ?'' Il insultait en effet les travaux de pavage, mesure imaginée par les Programme d'Ajustement structurel (PAS) pour atténuer quelque peu la montée en flèche du chômage du fait des travailleurs jetés à la rue du jour au lendemain. Il pensait panier de la ménagère. Mais s'adressant à une foule d'illettrés, il se devait d'être clair. Il fut concret. Un quart de siècle plus tard, en février 2019, au cours d'un dîner précédé de l'Ecosse et accompagné de Bordeaux, un convive interrogea : ‘‘Asphaltage, c'est quoi ? Qu'appelle-t-il asphaltage ?'' Titulaire d'une maîtrise de gestion des entreprises, il savait ce que veut dire asphaltage et savait aussi, vu son âge, que son asphaltage à lui, gestionnaire devant un rouge raffiné, reprenait en écho le pavage de l'autre, haranguant une foule d'illettrés. Les deux ont tort cependant car, on a beau ne pas saluer la veuve et l'orphelin quand on les rencontre, on les aime encore assez pour ne pas leur donner à manger du pavé chauffé dans du goudron porté à ébullition. On sait raison garder.
Pour répliquer au gestionnaire, un autre convive choisit justement le camp de la raison. Pas d'imposture, mon gars. Modération et pondération, Votre Honneur ! Cotonou fait moins village poussiéreux, on y voit un peu mieux. Les routes bitumées, c'est bon pour nos véhicules usagés. Davantage disponible, l'énergie électrique profite aux brodeurs et aux soudeurs qui restent moins souvent et moins longtemps les bras croisés. Et si quelques déposants d'ICC-Services recouvrent une partie de leurs dépôts, tout cela peut avoir… Arrête tes billevesées ! Voilà le genre de discours collabo que les vrais patriotes doivent combattre avec force. Le type casse, renverse et casse, il augmente les taxes anciennes et en crée de nouvelles, il veut bouffer et il bouffe. Nous aussi, on veut bouffer, et il nous balance la CRIET, l'asphaltage, la fumée. Et toi tu balances l'encensoir pour en rajouter à la fumée. Y en a marre ! Depuis qu'il est là, il n'a rien fait pour le panier de la ménagère désespérément vide.
Le verdict. Imparable. Immédiatement exécutoire. Le condamné pendu haut et court au-dessus de la vacuité du panier de la ménagère. Inénarrables Béninois. Difficile de les changer. Si l'Archange Michel descendait vers eux les bras chargés de fleurs, il remonterait dans ses appartements célestes bien avant la fin de sa mission, estimant plus facile de contenter Lucifer en rébellion que de sauver les Béninois englués dans la mauvaise foi. Sacrés Béninois. Ils ont leur légende locale de la jarre gercée de trous que chacun doit venir boucher de ses doigts pour que l'eau y tienne. Comme s'il ne leur suffisait pas de ce vaste programme, ils ont récupéré l'universel et réel panier de la ménagère qu'ils ont transformé en légende béninoise de la béance. Propriétaires de deux béances, ils errent constamment entre jarre trouée et panier sans contenu. Mécontents – on le serait à moins – d'aller d'un vide à l'autre, ils boudent et ronchonnent sans cesse. Au fond d'eux-mêmes, ils veulent sortir du labyrinthe des néants pour illustrer enfin leurs compétences en imaginant et en créant la vie autrement. Ils en sont capables. Ils le feront pour enchanter l'existence ici et maintenant.
Le chef d'Etat-major des forces armées béninoises, le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, par Décision en date de ce vendredi 15 février 2019, a invalidé la formation initiale d'Officier de 12 militaires et policiers républicains.
Selon cette décision, l'invalidation des cours a été décidée conformément aux instructions du ministre délégué en charge de la défense nationale. Ces instructions font état de ce que des investigations ont révélé des « irrégularités liées aux conditions statutaires d'âge et d'ancienneté » dans les procédures d'admission des concernés dans les écoles militaires de formation initiale d'Officier.
En attendant l'acte d'annulation du port de grade de Lieutenant, le chef d'Etat-major général des forces armées béninoises a également décidé de relever les intéressés de leurs différentes fonctions actuelles et de les mettre à la disposition de la Direction de l'organisation et du personnel des armées (Dopa) pour ce qui concerne les forces armées béninoises et à la direction des ressources humaines et compétence de la police républicaine, pour ce qui est des éléments de la police républicaine.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Père César Fernandez, secrétaire provincial de la congrégation salésienne a été assassiné, ce vendredi 15 février 2019, dans une attaque de djihadistes présumés après la frontière Togo-Burkina.
Le Salésien espagnol âgé de 72 ans se rendait à Ouaga avec le Père Germain Plako Mlapa et Fabrice Aziawo. Après avoir passé la frontière Togo-Burkina, ils ont été attaqués par des hommes armés. Les terroristes ont fouillé le véhicule et le père César a été séparé du groupe. Les bandits ont tiré à bout portant sur le prêtre.
Son corps a été acheminé par ses confrères de Cinkassé vers la morgue de Dapaong et ensuite à Lomé.
Akpédjé AYOSSO
Les grands partis répondent toujours à temps aux exigences de la loi. C'est ce qu'a fait ce vendredi les responsables du PRD en se mettant à jour vis à vis de la nouvelle charte des partis politiques après les observations faites par le ministre de l'intérieur.
Conformément à la nouvelle charte, le parti du Renouveau Démocratique (PRD) s'est mis au pas au regard des observations faites par le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique sur son dossier.
Une délégation des responsables du parti s'est rendue ce vendredi 15 Février 2019 au ministère pour compléter les pièces qui manquent au dossier. Composée du Secrétaire générale du PRD, le Dr Falilou Akadiri, du Porte-parole du parti, Charlemagne Honfo, Maire de la Commune de Sèmè-Podji, du député Raphaël Akotègnon, du Conseiller communal Médard Sèssinou, membre du Haut Conseil des sages et du Vice-président Joël Allagbé, la délégation a fait les diligences nécessaires pour confirmer le parti aux nouvelles exigences de la loi.
A l'issue de cette mise à jour, le Porte-parole du PRD, Charlemagne Honfo, n'a pas manqué de se prononcer. " Qu'il vous souvienne que le Parti du renouveau démocratique (PRD) était il y a quelques semaines dans les murs du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique pour se conformer aux exigences de la loi portant Charte des partis politiques en République du Bénin", explique-t-il. " Le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique nous a fait appel pour des observations", a ajouté le maire de Sèmè-Kpodji.
Et c'est la raison de leur présence ce vendredi au ministère de l'intérieur. " C'est donc par rapport à ces observations que nous sommes venus. Il s'agit des observations qui ne sont pas de nature à inquiéter ou à s'inquiéter. Ce sont de petites corrections que nous avons apportées", a-t-il notifié. Mais Charlemagne Honfo rassure : " Je peux même dire sans risque de me tromper que le PRD est déjà à jour ". M. Honfo profite de cette occasion pour lancer un message aux cadres et militants du parti. " J'en profite pour d'abord saluer et féliciter les cadres du PRD qui n'ont ménagé aucun effort pour faire ses corrections. Aussi, voudrais-je dire aux militantes et militants du PRD qu'avec sa démarche de ce jour au ministère de l'intérieur et de la sécurité, le PRD vient de donner la preuve qu'il est un parti politique bien structuré et bien organisé'', a souligné le porte-parole du PRD.
Pour cela, il confie qu'il " s'agit d'un premier pas dans le processus électoral en cours. Le deuxième pas sera bientôt franchi avec le dépôt des candidatures ". Néanmoins, le maire de Sèmè-Kpodji affirme que " nous continuons de rassembler les dossiers de candidatures. Je rappelle que pour les élections législatives de 2019, le PRD veut faire la promotion du genre et celle des jeunes. Le PRD indubitablement surprendra encore ". Il n'a pas hésité a martelé que " le PRD est actuellement au Bénin, l'unique parti qui donne encore de l'espoir en ce sens que depuis cette traversée de 1990 jusqu'à présent, il n'y a que ce parti qui reste parmi ceux créés aux lendemains de la Conférence nationale des forces vives de la Nation. Il constitue l'espoir du peuple béninois".
Ainsi, le parti du Renouveau démocratique se met en avance et confirme donc sa participation aux prochaines élections législatives sous la bannière de l'arc-en-ciel.
G.A
Le Latéral droit du Paris Saint-Germain, le jeune talentueux Colin Dagba, n'a pas donné une suite favorable à la proposition du sélectionneur du Bénin. Le technicien français de l'équipe nationale du Bénin, Michel Dussuyer a tenté de convaincre le joueur français d'origine béninoise à rejoindre la sélection béninoise sans succès, ce dernier n'a pas voulu porter les couleurs béninoises. Né à Béthune d'un père béninois et d'une mère française, Colin Dagba, 20 ans a simplement préféré poursuivre sa carrière professionnelle loin des couleurs de son pays d'origine le Bénin.
L'arrière droit du club français de Paris Saint-Germain qui a démontré son talent en ligue des champions face à Manchester, nourrit l'espoir de porter les couleurs de l'équipe de France. Il a donc décliné la proposition à lui faite par le sélectionneur des Écureuils du Bénin, Michel Dussuyer.
Giscard A.
L'ancien ministre de l'économie et des finances, Cosme Sehlin n'est plus. Il a rendu l'âme ce vendredi 15 février 2019 au Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu) Hubert K. Maga de Cotonou. Il fut membre du gouvernement de feu général Mathieu Kérékou, au cours de son second mandat.
F. A. A.
La Police a interpellé ce vendredi, à hauteur de Logozohè, un arrondissement de la commune de Savalou, deux individus transportant deux fusils d'assaut et des munitions a-t-on appris de sources bien renseignées. Les deux suspects interpellés par la police étaient à moto au moment de leur interpellation et avaient soigneusement dissimulé les objets de leur interpellation dans un grand sac de jute précise la source. Le colis suspect comportait deux fusils d'assaut de type AKM portant respectivement les numéros 1967 XX 3036 et CIFT1 3735244, 4 chargeurs et 197 cartouches de 7,62mm. Une enquête a été ouverte à cet effet. Il faut préciser que l'interpellation fait suite à une information reçue par la police.
Marcel H.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, à travers une décision en date de ce mercredi 13 février 2019, a définitivement tranché l'affaire PSD (Parti social démocrate), qui oppose le camp de Emmanuel Golou et celui de Clément Ebo.
Selon cette décision, Emmanuel Golou a perdu toute légitimité. Le PSD ayant fondu dans l'Union progressiste et transféré tous ses attributs à cette dernière, les responsables de l'Union progressiste prendront toutes leurs responsabilités chaque fois que Emmanuel Golou fera usage du nom PSD ; ce nom étant désormais dans le patrimoine de l'Union progressiste.
Selon la décision du tribunal, interdiction est également faite à toute formation politique, organe ou homme de presse qui continuerait d'utiliser le groupe de mots « PSD aile Golou » à compter de la date de signature de la décision de justice qui a tranché cette affaire.
Le tribunal condamne Emmanuel Golou, Casimir Sossou, Martial Hounnou et Cyprien Koboudé, tous membres du PSD dit aile Golou, dont la Cour a interdit désormais l'appellation ; le PSD étant fondu dans l'Union progressiste.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les responsables de l'Union démocratique pour un Bénin Nouveau (Udbn) étaient face à la presse ce vendredi 15 février 2019 à leur siège, à Cotonou. La rencontre est organisée à la suite de la conférence de presse du ministre Sacca Lafia qui fait cas des irrégularités dans le dossier de constitution de l'Udbn conformément à la nouvelle charte des partis politiques.
C'est le Porte-parole de l'Udbn Gildas Aïzannon qui a déploré les déclarations du ministre de l'intérieur qui fait cas de ce que l'Udbn n'est pas en règle. Pour le porte-parole, il y a lieu " d'apporter quelques clarifications pour que chacun y voir clair. Tout le monde doit jouer sa partition pour qu'il n'y ait pas confusion dans la tête des populations.
Jeudi dernier, le ministre de l'intérieur a fait une conférence de presse au cours de laquelle, il a fait cas des irrégularités dans la délivrance des certificats. " L'Udbn a déposé son dossier le 31 octobre 2018 conformément à l'exigence de la loi. Et le parti a observé tout ce qu'à demandé le ministère pour corriger ce qu'il estime pas clair'', a déclaré le secrétariat général adjoint du parti. Pour Gildas Aïzannon le parti s'est mis à jour et n'attend que son récépissé. " Rien d'objectif et de crédible ne bloque la non délivrance de son récépissé", confie-t-il. Il a rappelé que c'est avec constat d'huissier que le parti à tout fait parce qu'il voyait le danger arrivé. Il s'étonne donc de ce que le ministère ait attendu depuis le 31 octobre pour ne répondre que le 28 Novembre comme quoi il y a des pièces qui ne sont pas claires. Ce qui a d'ailleurs été corrigé automatiquement. Plusieurs fois le ministre a été relancé pour délivrer le récépissé sans suite. " N'est-on pas entrain de généraliser les problèmes parce que soi-même n'est pas arrivé à se conformer ? ", se demande le porte-parole. " L'Udbn dénonce les manœuvres et appelle à ne pas se lancer dans ce qui constituerait un blocage pour le bon déroulement des prochaines élections ".
Le conseiller juridique de l'Udbn, Paulin Vissoh, souligne que la loi portant charte des partis politiques impose à tous de se conformer. Ce qu'a fait le parti comme tout autre. " Le ministre disait que l'Udbn a déposé son dossier en octobre, décembre et janvier. Mais en réalité l'Udbn a déposé son dossier seulement le 31 octobre.
En faisant recours à la nouvelle charte, il explique qu'une fois le dossier déposé, s'il ne remplit pas les règles, le ministère a un délai de deux mois pour informer les partis. " Nous avons déposé le dossier le 31 octobre et les services du ministère ont fait appel comme quoi, il y a des pièces qui ne sont pas claires. Ce qui a été corrigé ", explique-t-il. Il martèle qu'à aucun moment " nous n'avons reçu une notification de non conformité. C'est le 7 janvier après l'expiration du délai des deux mois que nous avons reçu la lettre de non conformité ". Il se demande ce qui n'a pas marché et malgré les sommations sans suite. Selon le conseiller juridique, " Conformément à l'article 22 qui stipule que si aucune notification n'est fait après le délai de deux mois, alors le dossier est considéré comme conforme, il pense que là où le législateur est clair ce n'est pas à l'interpréter de dire ce qu'il veut ".
Selon lui " à l'Udbn, nous savons faire les choses dans l'élégance et les règles. Nous sommes toujours des partenaires politiques mais cela ne nous empêche pas d'alerter sur ce qui nous oppose ".
Gildas Aïzannon revient sur le fait que " le parti a déposé son dossier le 31 octobre et c'est le 28 Novembre que la lettre de correction nous est parvenue". Soit trois semaines plus tard.
Pour le porte-parole, " Là où les gens ont montré leur mauvaise foi, c'est que le ministre dit que ce n'est que le 2 janvier qu'il a pris un arrêté pour installer le comité de contrôle ".
Ce qu'il trouve d'ailleurs anormal puisque l'Udbn qui a été le premier parti à se conformer à la loi a déposé son dossier en octobre. " Aujourd'hui, ils veulent faire du rattrapage et montrer que tous les partis sont dans l'illégalité", se désole-il.
" C'est l'Udbn qui le 5 février a adressé au ministre une sommation interpelative pour demander ce pourquoi il ne lui a pas délivré le récépissé ?", a-t-il confié.
Gildas Aïzannon pense qu'il faudra que chacun joue sa partition afin que tout se passe selon les normes. " Si un parti fait toutes ces diligences et vous ne réagissez pas et vous voulez généraliser l'irregularité, c'est comme vous plonger tout le monde dans la crise. On amène tout le monde à violer le code électoral. Nous ne sommes pas d'accord et il faut que chacun joue sa partition", interpelle-t-il.
Giscard A.
La piste rurale "Dévé-Périmètre rizicole Tchangba", réalisée grâce à l'accompagnement de ENABEL/PROFI a été réceptionnée ce jeudi 14 février 2019. La cérémonie s'est déroulée en présence du maire de la commune de Dogbo, Codjo Vincent Akakpo, des autres autorités communales et des cadres de l'administration communale.
L'axe Dévé-périmètre rizicole Tchangba dans l'arrondissement de Dévé, est désormais amenagé grâce au dynamisme et au pragmatisme du maire Acakpo et de son conseil communal.
La réalisation de ce projet vieux de cinq ans a été financée par la Coopération belge de développement, ENABEL/PROFI. D'un coût global de 55 900 000 francs CFA, la réalisation de cette piste vient soulager les populations de Dévé et de Tchangba qui pourront ralier aisément les marchés environnants.
Première commune du département du Couffo à bénéficier de l'accompagnement de PROFI dans la réalisation des infrastructures communales, le maire de Dogbo a souhaité que ENABEL/PROFI finance encore plus de projets d'envergure qui impactent les populations. Il n'a pas manqué de plaider pour le bitumage de la voie Bopa-Lobogo-Dogbo-Ayomi-Dévé-Frontière Togo. Le représentant de ENABEL/PROFI, Salami Ténakan a dit sa joie de réceptionner cette piste pour le bonheur des populations. Il salue les autorités communales qui ont œuvré pour que Dogbo soit la deuxième commune sur les douze départements qui ont réceptionné les infrastructures communales réalisées au profit des populations. Il souhaite que cette dynamique soit toujours observée au sein du conseil communal pour le développement et l'intérêt des populations.
Giscard A.
A partir du mois de mai prochain, une centaine de balises lumineuses rouges et vertes, seront posées en quinconce (Une disposition en quinconce est un arrangement de cinq unités, comme celui que l'on voit sur un dé : quatre arrangés en carré, un au centre) sur les principaux chenaux traversant la cité touristique de Ganvié. L'annonce a été faite ce jeudi 14 février 2019 à Ganvié lors de la cérémonie de remise du site à l'entreprise adjudicataire en vue de la pose des bouées. La réalisation des travaux de balises lumineuses s'inscrivent dans le cadre du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié », un des projets phares du Programme d'actions du gouvernement 2016-2021.
Selon Pierre Pignoux, consultant maître d'œuvre du projet, les travaux de cette première phase de balisage concerne 10 km partant de l'embarcadère d'Abomey-Calavi vers Cotonou en passant par les marchés flottants chez Raphaël, la Maison de la Francophonie à Ganvié et le village de Vêki. Ces travaux seront exécutés suivant les normes internationales de la navigation, a-t-il assuré avant d'indiquer que les bouées lumineuses seront espacées de 100 m et alimentées par des piles solaires d'une autonomie d'une vingtaine de jours pour garantir la durabilité.
Sidi Abassou, directeur technique de l'entreprise adjudicataire, Bénin Scaphandrier, a rassuré que des matériaux de qualité seront utilisés et la main d'œuvre constituée essentiellement de jeunes de la localité.
Le directeur du marketing et du développement du tourisme à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, (Anpt), Wenceslas Adjognon-Monnon, a souligné que le balisage changera le visage de ce beau joyau mondial qui sera particulièrement rayonnant pendant la nuit. L'objectif, explique le directeur marketing, est de sécuriser les chenaux et faciliter l'accès à cette cité historique qui connaîtra bientôt la rénovation de son habitat.
Le mode de vie de la population entièrement sur l'eau sera préservé et elle pourra mieux vivre du tourisme local, a-t-il notifié.
Le maire de la commune de Sô-Ava, Sergio-Léoné Hazoumè, a remercié au nom de la population, le gouvernement qui joint ainsi l'acte à la parole. Ganvié est une belle femme qui n'avait jamais été entretenue comme cela se doit, a déclaré l'autorité communale convaincue que ce sera désormais chose faite grâce au PAG. Il a ajouté que si Ganvié est réinventé et révélé, c'est tout le Bénin qui en bénéficiera.
Dans le cadre du projet, il est prévu la création d'une vingtaine de places publiques, la reconstruction des marchés flottants, du collège de Ganvié et du centre de santé ; la mise en place d'un bateau médicalisé ; la réalisation des points d'eau de distributions d'eau potable ; la mise en place de circuits culturels ; l'amélioration de l'hébergement et plusieurs autres infrastructures.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la représentation nationale, Me Adrien Hounbgédji, à travers un communiqué en date du jeudi 14 février 2019, invite les députés à prendre part à l'ouverture de la 2ème session extraordinaire de l'année 2019. Elle aura lieu le lundi 18 février 2019 à 10 heures au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
07 points sont inscrits à l'ordre du jour à savoir : proposition de la loi relative au renforcement juridique et judiciaire de la gouvernance publique en République du Bénin ; proposition de la loi modifiant et complétant la loi 2001-35 du 21 février 2003 portant statut de la magistrature ; projet de loi portant statut de la fonction publique parlementaire ; poursuite de l'examen du projet statut du Barreau du Bénin.
A cela s'ajoute les examens du rapport de la commission spéciale et temporaire de contrôle de l'exécution du budget de l'Assemblée Nationale, gestion 2016 ; le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique et le projet de loi portant octroi de pensions et autres avantages aux anciens présidents d'institutions prévues par la constitution.
Akpédjé AYOSSO
Rien ne bloque le Parti du renouveau démocratique (PRD). Pour la mise en conformité relativement aux exigences de la nouvelle charte des partis politiques au Bénin, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD), s'est conformé le 18 Janvier dernier au ministère de l'intérieur et de la sécurité publique. Quant aux observations mineures du ministre, le parti s'en est très tôt conformé. Les corrections seront déposées dans quelques heures au ministère de l'intérieur et de la sécurité publique. Ce qui sous-tend qu'il ne reste que l'avis favorable pour le dépôt de la liste des candidatures à la Cena. Loin de toute polémiques, il faut dire que Me Adrien Houngbédji et les siens ont su toujours se conformer aux textes comme ils l'ont démontré à maintes occasions. Le Parti du renouveau démocratique est donc prêt pour le combat en avril prochain.
G.A.
Dans un communiqué en date du jeudi 14 février 2019, l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) proteste contre les déclarations du ministre de l'intérieur Sacca Lafia. Ce dernier a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse qu'aucun des partis ayant déposé les dossiers au secrétariat administratif de son ministère ne remplisse les conditions pour se faire délivrer le récépissé du certificat de conformité. L'UDBN qui affirme avoir procédé à toutes les formalités dénonce une entrave à la démocratie et au processus électoral.
« En effet, depuis le 31 0ctobre 2018, l'UDBN est le premier parti politique à avoir déposé ses dossiers. Le 26 novembre 2018, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique a fait des observations que le parti UDBN a prises en compte le 14 décembre 2018 », renseigne le communiqué.
Le 31 décembre 2018, rappelle le communiqué le délai légal de 02 mois a expiré. Au cours de cette période, le ministre Sacca n'ayant notifié aucune décision de conformité ou de non-conformité, le dossier de déclaration du parti UDBN est « réputé conforme à la loi ».
Mais le 07 janvier 2019, soit 07 jours après l'expiration du délai légal, le ministre Sacca Lafia a formulé encore d'autres observations et l'UDBN s'est conformée aux exigences du ministère de l'intérieur.
« Depuis le 31 décembre 2018, l'UDBN attend impatiemment son récépissé. Le 05 février 2019, l'UDBN a fait sommation interpellative au ministre de l'intérieur d'avoir à lui indiquer les raisons de la non délivrance de son récépissé », précise le communiqué tout en ajoutant qu' « en lieu et place c'est au travers d'une conférence de presse, le 14 février 2019, que l'UDBN apprend qu'elle ne remplirait pas les conditions pour se faire délivrer ce récépissé ».
Le parti juge que « cette façon de procéder constitue une grave entrave à la démocratie et au processus électoral ».
« L'UDBN ne s'associera pas à cette manœuvre en cours. Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique en portera, seul, la responsabilité devant l'histoire », conclu le communiqué.
Akpédjé AYOSSO
À la date du 14 février 2019, dix (10) dossiers de déclaration administrative de constitution ou de mise en conformité de parti politique sont déposés au Secrétariat administratif du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique.
Il s'agit des dossiers des partis politiques ci-après :
Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dont le dossier est reçu, une première fois, le 31 octobre 2018, une deuxième fois, le 14 décembre 2018 et une troisième fois, le 15 janvier 2019 ;
Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) dont le dossier est reçu le 13 décembre 2018 ;
Restaurer l'Espoir (RE) dont le dossier est reçu le 14 décembre 2018 ;
Union Progressiste (UP) dont le dossier est reçu le 14 décembre 2018 ;
Union Sociale Libérale (USL) dont le dossier est reçu le 21 décembre 2018 ;
Bloc Républicain (BR) dont le dossier est reçu le 26 décembre 2018 ;
Mouvement des Élites Engagées pour l'Émancipation du Bénin (MOELE-BÉNIN) dont le dossier est reçu le 28 décembre 2018 ;
Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) dont le dossier est reçu le 31 décembre 2018 ;
Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dont le dossier est reçu le 18 janvier 2019 ;
Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) dont le dossier est reçu le 31 janvier 2019.
Source : Ministère de l'intérieur
Les dossiers déposés par la dizaine de partis politiques en vue de l'obtention d'un certificat de conformité sont déclarés non conformes. L'annonce a été faite ce jeudi 14 février 2019 par le ministre de l'Intérieur, Sacca Lafia au cours d'une conférence de presse.
Selon Sacca Lafia, plusieurs irrégularités expliquent le rejet des dossiers déposés par les 10 partis politiques. Il s'agit entre autres des casiers judiciaires datant de plus de 03 mois, des mineurs ayant participé au congrès constitutifs, des attestations de résidences non signées, la non-conformité de l'identité de certains membres fondateurs sur leurs attestations de résidence, certificats de nationalité et ou casiers judiciaires.
Les partis politiques dans la liste des pièces constitutives des dossiers de candidature doivent fournir un certificat ou un récépissé provisoire de mise en conformité.
Le ministre de l'intérieur renseigne qu'il s'agit d'une disposition transitoire validée par la Cour constitutionnelle pour permettre aux partis politiques de prendre part aux législatives. Les 10 partis politiques ayant déposé leur dossier sont appelés à procéder aux diverses corrections.
Pour Sacca Lafia, son département ministériel traite les dossiers des partis politiques avec équité et sans favoritisme.
Akpédjé AYOSSO