Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, en marge de sa participation à la réunion de coordination pour la mise en œuvre des résultats du sommet de Beijing du forum sur la coopération sino-africaine, a été reçu dans l'émission ‘'Rencontres'' de la télévision chinoise CGTN
Durant les échanges, le ministre a fait le point de la coopération entre la Chine et le Bénin.
A propos du Plan d'action de Beijing,
Aurélien Agbénonci a déclaré au cours de l'émission que ce Plan adopté au mois de septembre lors du sommet, devrait décliner au niveau national par des plans d'actions nationaux, un exercice auquel le Bénin s'adonne déjà. Il a émis le vœu que les engagements qui ont été mutuellement pris, les axes de coopération qui ont été proposés et acceptés par les deux parties soient tenus, et qu'on évolue « du dire vers le faire ». Pour le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, ce plan d'actions est ambitieux et réaliste. « Il a des perspectives intéressantes à la fois pour la Chine que pour les pays africains », a-t-il précisé avant de souligner que c'est la raison pour laquelle le président Talon a mis en place une équipe dénommée « Equipe Chine au Bénin ».
Cette équipe selon le chef de la diplomatie béninoise est là dans un effort multisectoriel pour s'assurer de la mise en œuvre de la version béninoise de ce Plan d'actions puisqu'il découle du Plan d'actions de Beijing.
Les projets de développement entre la Chine et le Bénin n'ont pas été occultés durant l'émission. Selon Aurélien Agbénonci, il y a eu plusieurs projets entre les deux parties. L'un des plus importants est l'approvisionnement en eau potable des populations de Dassa, de Tchaourou, de Savalou (la région centre nord du pays). Il s'agit d'un projet qui a été approuvé à près 50 milliards de francs CFA, et est actuellement en œuvre, a-t-il informé.
Outre ce projet, le gouvernement selon le ministre des Affaires étrangères, est dans les starting-blocks pour commencer la construction de nouvel aéroport de Glo-Djigbé. A ces deux projets s'ajoutent les projets dans le domaine des infrastructures administratives.
Le gouvernement a retenu de bâtir un nouveau palais pour le parlement à Porto-Novo, la ville capitale du Bénin ; grâce à la coopération avec la Chine, des infrastructures rurales, des routes, des écoles ont été réalisées.
De même, dans le domaine de la communication, le Bénin est en coopération avec la partie chinoise pour terminer la fibre optique afin d'avoir la télévision numérique terrestre, a souligné le ministre Agbénonci.
Les difficultés liées à la coopération bilatérale
Selon le ministre des Affaires étrangères, les difficultés liées à la coopération avec la Chine sont de deux ordres. La première se trouve au niveau conceptuel. Le Bénin souligne-t-il, est « un pays qui a envie d'internaliser un certain nombre de choses, qui a envie de dire sa différence, du moins sa spécificité qu'il entend accorder aux projets qui sont destinés aux Béninois ». Pour cela, le gouvernement dialogue avec la partie chinoise pour qu'au niveau de la conception, le pays soit totalement aux commandes, a informé le ministre.
La partie chinoise indique Aurélien Agbénonci est assez favorable à cette démarche et le gouvernement béninois a déjà obtenu des assurances pour pouvoir s'impliquer dans la conception avant de soumettre les projets au financement de la Chine.
La seconde difficulté selon le ministre est que le Bénin a voulu mettre en place un certain nombre d'initiatives qu'il considère comme original.
Le Bénin poursuit-il, veut mettre en place des outils qui mettent en présence des acteurs du secteur privé béninois et les acteurs du secteur financier productif de la Chine, qu'il soit privé ou non. Mais la création de ce genre de société d'investissement n'est pas encore totalement admise dans l'approche chinoise de la coopération.
« On n'est plus dans l'hypothèse de l'aide pour l'aide››
Le sommet de FOCA au mois de septembre, rappelle Aurélien Agbénonci, a ouvert une brèche positive dans la posture de la Chine qui pense effectivement qu'aujourd'hui, on peut mettre des capitaux ensemble et développer des initiatives. « On n'est plus dans l'hypothèse de l'aide pour l'aide, on n'est plus dans l'hypothèse d'un pays qui tend la main à l'autre, mais on est dans un système qui est totalement bénéfique, nous mettons des capitaux ensemble, nous faisons du business ensemble et cela profite aux deux parties », a-t-il précisé.
Ces difficultés selon le ministre, ne sont pas insurmontables, et le gouvernement du président Patrice Talon essaie de les surmonter.
La question de la diversité culturelle
« Pour tout développement, il faut partir d'abord de la culture de chaque pays, du vécu historique mais aussi des aspirations de ce pays-là. Pour pouvoir faire des choses qui vont durer, pour pouvoir mettre en œuvre des stratégies de développement qui sont porteuses, qui seront pérennes, il faut que ce soit la voie spécifique que ce pays a choisi », a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
Par rapport au cas spécifique du Bénin, il a rappelé que le pays a une histoire qui lui impose un certain nombre de choix, d'éviter certaines erreurs selon lesquelles l'Etat peut développer. « L'Etat ne peut pas développer. L'Etat crée les conditions favorables au développement. Ce sont les acteurs, les acteurs non étatiques surtout, le secteur privé, les groupes de citoyens, les coopératives créées par les citoyens eux-mêmes, ce sont ces entités-là qui ne sont pas au cœur de l'Etat qui peuvent induire le développement », a précisé Aurélien Agbénonci.
Le Bénin est un pays qui veut créer un environnement où le secteur privé prend la mesure de sa responsabilité, crée les richesses et assure une distribution équitable, a-t-il insisté avant d'indiquer que l'Etat est là pour faire les lois, pour créer un environnement qui permet à chaque entrepreneur de développer son génie.
« Le développement pour le Bénin, serait partir de son histoire, écouter les désirs, les aspirations des populations et concevoir un développement qui est à la mesure de nos moyens », a expliqué le chef de la diplomatie béninoise évitant toute une copie de ce qui se passe ailleurs.
S'inspirer de la grande expérience de la Chine selon lui, est une chose importante. Mais il faudrait que le Bénin ait sa propre voie de développement, la voie qui permet à chaque Béninoise et à chaque Béninois « de sentir qu'il est parti d'une aventure, une aventure qui permet l'épanouissement de l'individu et qui constitue la grandeur de notre nation », a insisté le ministre des Affaires étrangères.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a effectué ce jeudi 27 juin 2019, une visite sur le site de construction de la centrale électrique de Maria Gléta 2. Accompagné du directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), Laurent Tossou, le but de cette visite sur le terrain est de constater l'achèvement des travaux de la centrale électrique, qui sera mise en service officielle dans quelques jours.
La délégation a visité la salle des machines, celle de contrôle, des réglages et des basses tensions. A la suite des différentes explications données à chaque étape, le ministre Jean-Claude Houssou affirme : « Pour ceux qui sont venus ici, il y a quelques mois, il y a du changement. On sent la fin ».
Le ministre s'est réjoui de l'achèvement des travaux de la centrale électrique de Maria Gléta 2, qui a été construite avec des technologies de dernière génération
La délégation a également profité de l'occasion pour visiter les autres chantiers en cours autour du site. Il s'agit entre autres de l'érection d'un module de 24 classes pour la prochaine rentrée scolaire, d'une route de plus de 3 km dont les travaux sont en cours, d'un réseau de basse tension de 25 km, qui va permettre une extension et une densification afin que les populations de Maria Gléta, Houeto et environs bénéficient de l'énergie électrique.
Ces travaux qui sont presque à la fin feront d'ici peu le bonheur des populations. Maria-Gléta 2 qui est désormais une réalité a favorisé aussi le recrutement d'au moins 1250 personnes dont la majorité sont des citoyens béninois.
Akpédjé AYOSSO
Le Rapport 2019 de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) sur le développement économique de l'Afrique a été lancé ce mercredi 26 juin 2019 à Cotonou. La cérémonie de lancement dudit rapport a été présidée par la Directrice du commerce extérieur (Dce) Mme Abriel Voglozin Hinson, devant un parterre d'invités en charge des questions commerciales.
« Pour la période 2015-2017, la part du commerce intracontinental ne représente actuellement que 15 % en Afrique, contre environ 47 % en Amérique, 61 % en Asie et 67 % en Europe, mais la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) à travers les règles d'origine pourrait tout changer », révèle le rapport 2019 de la Cnuced.
D'après la même source, l'entrée en vigueur en mai dernier de la Zlecaf devrait donner un coup de fouet au commerce intra-africain, qui devrait progresser de 33 % après la suppression complète des droits de douane, ce qui permettra d'attirer de nouveaux investissements intra africains et de créer des débouchés qui favoriseront l'industrialisation de l'Afrique grâce au développement des chaînes de valeur régionales. Mais pour que les gains attendus de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se concrétisent, les entreprises de la Zle doivent satisfaire aux prescriptions relatives aux règles d'origine.
Intitulé ‘'Made in Africa-les règles d'origine, un tremplin pour le commerce intra-africain'', l'édition 2019 du Rapport de la Cnuced sur le développement économique de l'Afrique a été présenté à la presse et au public béninois mercredi dernier par le Professeur Barthélemy Biao, Directeur du Laboratoire de recherche en économie et gestion (Lareg) de l'Université de Parakou.
Selon la présentation du professeur Biao, les règles d'origine définissent les critères qui doivent être remplis pour qu'un produit soit considéré comme étant originaire d'un pays exportateur de la Zle et puisse bénéficier d'un traitement préférentiel (droits à l'importation nuls) au sein de cette zone.
Le Bénin ne tire pas profit du traitement préférentiel applicable à ses exportations
Selon les données de la Cnuced, certains PMA et d'autres pays ne parviennent souvent pas à tirer partie du traitement préférentiel applicable à leurs exportations. Il s'agit principalement du Bénin (taux d'utilisation des préférences de 4,6 %), du Burkina Faso (0 %), de Djibouti (3.5 %), de la Guinée (0 %), de la Guinée-Bissau (0 %), de la Guinée équatoriale (6.8 %) et de la République centrafricaine (0 %).
Pour changer donc la donne, le rapport préconise des règles d'origine simples afin de faciliter la détection des fraudes.
En outre, pour que les entreprises puissent se conformer aux règles d'origine de la Zlecaf à moindre coût, il faudra non seulement renforcer les capacités des autorités douanières de les faire respecter mais aussi favoriser la coopération internationale entre autorités douanières.
Il ressort également du rapport que la mise en place de plateformes permettant un dialogue public-privé peut contribuer à recenser les obstacles à la mise en œuvre des règles d'origine au sein de la Zlecaf afin que ces dernières restent favorables aux activités des entreprises et aux échanges commerciaux du secteur privé.
Réduire les barrières pour le décollage du commerce
Organisée par le Lareg de l'université de Parakou dans le cadre de ses relations extérieures avec la Cnuced, la cérémonie a réuni les cadres de toutes les institutions nationales en charge ou proches des questions commerciales. Il s'agit entre autres des représentants du Ministère de l'industrie et du commerce, du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la douane, de la présidence à travers l'Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) ainsi que le représentant de la Chambre de commerce et d'industrie du Benin.
C'est donc dira le professeur Biao, un rendez-vous du partenariat public-privé et de partages des recommandations issues du rapport car tous les pays doivent s'approprier ses conclusions et en dégager les implications dans la définition et la mise en œuvre des politiques économiques.
Conscient de l'importance du commerce dans le développement d'un pays, le directeur adjoint de l'Eneam, Théophile Dagba a remercié les organisateurs du choix porté sur son école pour abriter le lancement du rapport. Selon lui, l'importance du commerce dans le développement du Bénin n'est plus à démonter. « Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s'honore du lancement de ce rapport », a souligné le représentant de la ministre, Martin Ogoussan. Il se réjoui aussi du choix porté sur un laboratoire des universités béninoises pour le lancement de ce rapport d'envergure internationale. Selon lui, la problématique du « Made in Africa » où l'Afrique recherche son identité compte tenu du contexte économique mondial est évocateur.
Martin Ogoussan, exhorte le gouvernement à réduire les barrières pour le décollage du commerce au Bénin et en Afrique.
Juliette MITONHOUN
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est penchée à l'audience de jeudi 23 mai 2019 sur un dossier relatif à l'escroquerie avec appel au public et blanchiment de capitaux.
Au terme du procès, le prévenu Ngong G. de nationalité camerounaise est condamné à 05 ans d'emprisonnement ferme pour escroquerie et blanchiment de capitaux avec une amende de 5.000.000 FCFA.
L'affaire implique les prévenus Ngong G. et Aïssi M. qui au départ sont poursuivis pour escroquerie avec appel au public et blanchiment de capitaux. Ngong G. est placé sous mandat de dépôt le 17 avril 2019 et dame Aïssi M. est poursuivie sans mandat.
Les faits remontent en juillet 2018, où le prévenu Ngong G. à son arrivée au Bénin a débuté une activité de collecte d'épargne publique à Cotonou au quartier Akpakpa en invitant par les réseaux sociaux à travers des communiqués les intéressés à se rapprocher de sa structure dénommée MDE (Mutuel Digital Entrepenariat) pour un investissement dans le transfert d'argent.
Les personnes qui y adhérent peuvent placer une somme de leur choix et obtiennent 100 jours après 4 fois le capital initial. N'arrivant plus à tenir son engagement vis-vis de ses clients, Ngong G. a fait un total de 294 épargnants victimes.
Le patron de la structure et son employée dame Aïssi M. ont été interpellés par la Police républicaine.
Le prévenu Ngong G. à la barre a reconnu avoir mené l'activité de collecte d'épargne sans agrément.
Le sieur Innocent S, seule victime présente au procès a confié avoir placé 4.500.000 FCFA et n'a retiré que 1.300.000 FCFA. Une attitude qu'a déplorée le ministère public en dépit de la connaissance des Béninois des dégâts causés par l'affaire ICC-Services.
La Cour a disqualifié les faits d'escroquerie avec appel au public mis à la charge de Ngong G. et Aïssi M. en escroquerie et relaxe cette dernière des fins de la poursuite pour escroquerie et blanchiment de capitaux.
La Cour retient le prévenu Ngong G. dans les liens des préventions d'escroquerie et blanchiment de capitaux et le condamne à 05 ans d'emprisonnement ferme avec une amende de 5.000.000 FCFA.
La Cour ordonne également l'expulsion de Ngong G. du Bénin après épuisement de la peine requise et le condamne à payer la somme 3.200.000 FCFA à Innocent S. et le franc symbolique à l'État béninois.
Akpédjé AYOSSO
Dans une interview accordée à France Football, Steve Mounié attaquant du Bénin, sélectionné pour la CAN Egypte 2019, parle de la participation du Onze national à cette grande compétition continentale. Il s'est aussi prononcé sur la remise en question de la sécurité au Bénin suite aux enlèvements des deux touristes français dans le parc de la Pendjari.
Selon le footballeur international, le Bénin est un pays « très pacifique et très sécuritaire ».
Pour Steve Mounié, la mauvaise publicité du Bénin de la part des médias au sujet des enlèvements survenus en mai dernier l'a « beaucoup énervé ».
Le 1er mai, deux touristes français et leur guide béninois ont disparu alors qu'ils effectuaient une visite dans le parc national de La Pendjari, dans le nord du Bénin. Le corps du guide a été retrouvé et des jours après les deux Français ont été libérés après une opération militaire au Burkina Faso au cours de laquelle deux soldats des Forces spéciales françaises ont perdu la vie.
Suite à ce malheureux événements, une polémique a surgi sur le classement de cette région en « zone rouge » c'est-à-dire très risquée.
« (...) personnellement, j'y vais régulièrement, je traverse le pays en long et en large parce que j'habite dans le nord : je n'ai jamais eu un seul problème. Faire de mon pays un pays à zone rouge... Ils ont mis des zones rouges, des zones jaunes... On est au Bénin, un pays tranquille et pacifique. Quand on voit que, en France, il y a des attentats en permanence, on n'a pas dit du pays que c'était une zone rouge... J'aimerais bien savoir si la zone de Paris est rouge ou verte... », s'est indigné Steve Mounié rapporté par France Football.
D'après l'attaquant béninois, « cette compétition (CAN Égypte 2019, ndlr) va pouvoir nous permettre de donner une belle image du pays ».
« J'espère qu'on va réaliser de belles choses pour montrer que le Bénin est un beau pays et qu'il faut venir le découvrir », a-t-il confié.
Akpédjé AYOSSO
Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, a participé, ce jeudi 27 juin, à une cérémonie d'annonce d'accord de financement des cantines scolaires avec l'ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne.
La cérémonie d'accord avec l'Allemagne s'est déroulée à la résidence de l'Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne dans la matinée de jeudi 27 juin 2019. Il s'agit d'un financement d'un montant de 05 millions d'Euros (3,275 milliards FCFA), qui permettra d'appuyer les cantines scolaires de 620 écoles.
Cet appui de la République Fédérale d'Allemagne permettra de maintenir à 51% le taux de couverture nationale atteint en 2018.
Le gouvernement à travers le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), a confié le suivi des cantines scolaires au Programme Alimentaire Mondial (PAM). Initialement á 29% en 2017, le taux de couverture avoisine les 51% pour l'année 2018. Ce résultat est le fruit de la rigueur instauré par le gouvernement dans la gestion de ce programme.
Ce qui encourage les partenaires qui apportent leur contribution pour soutenir le programme.
L'alimentation scolaire constitue l'une des priorités du Programme d'Actions du Gouvernement pour maintenir les enfants à l'école.
Cet appui de l'Allemagne intervient après la signature lundi dernier d'un accord de financement des cantines scolaires par le Royaume des Pays-Bas pour un montant de 6,5 milliards FCFA.
G.A.
Le président du Parlement ivoirien Amadou Soumahoro s'est entretenu ce jeudi 27 juin 2019 avec son homologue du Bénin, Louis Vlavonou. Ceci après la cérémonie d'investiture du nouveau président de l'Assemblée nationale à laquelle il a assisté avec un parterre de députés et de fonctionnaires ivoiriens.
Les deux personnalités ont échangé sur des sujets relatifs à l'intégration régionale.
Son arrivée au Bénin s'inscrit dans la dynamique d'un renforcement des liens d'amitié et de fraternité qui lient les parlements des deux pays et leurs présidents.
Au terme de l'audience, le président Amadou Soumahoro a relevé ce lien fort qui existe entre les deux pays.
« Vous savez, la Côte d'Ivoire et le Bénin font un. Le peuple béninois et le peuple ivoirien font aussi un. Nos pères fondateurs ont voulu que cela ne soit pas autre chose. C'est pour cela qu'ils ont tout de suite créé le Conseil de l'Entente (CE) qui regroupait entre autres, la Côte-d'Ivoire et le Bénin. Le Bénin à l'époque Dahomey en était le précurseur.
Au regard de ces liens historiques entre la Côte d'Ivoire et le Bénin, au regard aussi de la communauté de destin qui nous unit, puisque le Bénin et la Côte d'Ivoire, nous avons le même destin. Au-delà de toutes ces considérations, je ne pouvais que venir pour soutenir mon frère, le président de l'Assemblée nationale du Bénin. Croyez-moi, nous sommes heureux et nous nous retrouvons comme si nous étions à Abidjan », a-t-il déclaré.
Pour lui, les deux parlements doivent contribuer à l'intégration régionale. « Plus nous développons les contacts, plus nous nous voyons, plus les deux parlements sont proches l'un de l'autre et ce sont les peuples qui sont proches les uns des autres », argumente le président ivoirien.
Il faut que « les parlements de notre sous-région, nous soyons très proches, nous nous rendons constamment visite parce que ce sont les peuples que nous représentons », a-t-il souhaité.
A en croire, Amadou Soumahoro « (...) Les peuples veulent vivre ensemble. Les peuples veulent avoir la même communauté de destin. Et les peuples veulent une intégration réelle, tant économique mais aussi sociale ».
Il a rassuré Louis Vlavonou de tout le soutien du parlement ivoirien, et de tous les députés de Côte d'Ivoire.
« Nous sommes avec lui et nous le soutiendrons dans sa nouvelle fonction », affirme le président du Parlement ivoirien. Ce dernier a profité de l'occasion pour informer la deuxième personnalité de l'Etat béninois de la prochaine tenue de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Abidjan.
« J'ai souhaité qu'il soit là et il m'a donné l'assurance que malgré son programme chargé, son calendrier chargé, qu'il fera tout pour être à nos côtés à Abidjan. Il faut que dans ces institutions parlementaires, que notre sous-région soit soudée. C'est pour cette raison que je voudrais le remercier par anticipation de sa présence au sommet de l'APF à Abidjan », a conclu Amadou Soumahoro.
Akpédjé AYOSSO
Ayant quitté le Bénin après la levée du dispositif sécuritaire installé autour de son domicile samedi 22 juin 2019, l'ex président de la République Boni Yayi séjourne à Lomé. Le président d'honneur du parti les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) est en attente de son évacuation sanitaire vers la France ou l'Afrique du Sud
Selon ses avocats, l'ex chef d'Etat est gravement malade et souffrirait d'une lombo-sciatalgie hyperalgique. Assigné à résidence surveillée depuis les violences post-électorales des 1er et 2 mai, son état de santé s'est aggravé ces dernières semaines.
Suite aux rencontres des sages, notables, et rois de ces localités avec le président Talon, le calme est de retour et des actes concrets pour une sortie de crise ont été posés dont la levée du blocus autour de la résidence de Boni Yayi.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou est allé constater jeudi 27 juin 2019, le niveau d'achèvement de la centrale de Maria-Gléta 2 et la qualité de l'ouvrage réalisé. Fin prête pour être mise en exploitation par la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), la centrale de 120 mégawatts sera livrée sous peu. Le ministre a profité de cette sortie pour apprécier les infrastructures sociocommunautaires et économiques prévues autour du site.
L'objectif de cette descente est de constater l'évolution des travaux avant l'inauguration prévue pour les prochaines semaines. « Parvenir à une autonomie énergétique fait partie des promesses électorales du président Patrice Talon(…) », a rappelé le ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou lors de la visite hier, sur le site qui abrite la nouvelle centrale de 120 mégawatts.
Pour lui, avec le président Patrice Talon, c'est l'efficacité dans la discrétion.
« C'est en l'espace de 17 mois, que nous avons construit cette centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta 2 qui a coûté la bagatelle somme de 106 milliards de francs Cfa. », a expliqué le Ministre Houssou.
C'est une centrale neuve et moderne répondant aux normes et standard internationaux. Constituée de sept moteurs duals fuels, elle fonctionne au gazole et au gaz.
L'équipe technique est déjà constituée et formée par le groupe BSWC pour assurer la maintenance des installations. Mais il reste encore quelques travaux avant laa livraison officielle de la centrale. « Les travaux en cours sont exclusivement relatifs à l'aménagement des espaces verts et le nettoyage de site », a expliqué le coordonnateur du projet Emeric Tokoudagba.
Ravi de la qualité des travaux, le ministre de l'Energie a salué l'effort de l'équipe qui a travaillé pour l'aboutissement de ce projet qui pour lui va régler un problème majeur.
« Mais tout le mérite revient d'abord au chef de l'Etat qui en premier, a pris la responsabilité de doter son pays de cette infrastructure majeure, et qui y est parvenu (...) », a souligné M. Houssou avant de préciser « (…) En moins de dix -huit mois, le gouvernement a sorti une centrale de 120 mégawatts avec les technologies de dernier cri. Toutes les caractéristiques, notamment les valeurs limite d'émission sont respectées avec les dernières normes. D'ailleurs, on voit à peine la fumée sortir de la cheminée. Deuxièmement, à l'extérieur de la centrale, on entend moins le bruit de fonctionnement des moteurs ; ce qui suppose que l'environnement est bien pris en compte ».
Il faut préciser que cette infrastructure majeure, qui est le plus gros chantier au Bénin, a abrité plus de 1250 personnes employées dont plus de 90% sont des Béninois. Les 20% des entreprises qui y ont travaillé sont des entreprises béninoises. Elles ont profité des nouvelles compétences développées sur ce chantier afin de les développer à l'international.
Les retombées sociocommunautaires
A côté de cette centrale qui fera pour les années à venir la fierté du Bénin, ce qui réjouit les populations de la localité qui abrite la centrale, ce sont les retombées sociocommunautaires.
D'après les explications du coordonnateur du projet, Emeric Tokoudagba, cette centrale a permis la construction de 24 salles de classes et une infirmerie au Ceg Houèto. Les travaux seront achevé avant la rentrée prochaine a assuré l'entrepreneur. A cela, il faut ajouter la construction de 3 km de route menant au site qui est en voie d'achèvement. Il y a également le local qui va abriter la police républicaine pour garantir la protection de ce site qui est en construction. La construction de 25 km de réseau basse tension permettra aux populations de mieux bénéficier de l'énergie électrique et d'effacer les tristes souvenirs des toiles d'araignées.
Le directeur général de la Sbee, Laurent Tossou, cette infrastructure va régler à moyen et long termes le déficit énergétique du Bénin « L'attente de la Sbee est très grande. L'attente du gouvernement est très grande. ».
A l'endroit du personnel recruté pour travailler et assuré la maintenance de la centrale Laurent Tossou a été clair. « Chacun doit être conscient du cahier de charges qui est le sien. On doit pouvoir l'évaluer. On doit pouvoir dire qu'au fil des années, chacun au sein de la centrale a pu progresser de façon à ce qu'on dise qu'il y a eu transfert de compétences pendant les années d'exploitation de la centrale », a-t-il fait savoir. Il a, pour finir, félicité les femmes qui sont dans le groupe.
Marcel HOUETO
Selon les prévisions météorologiques, d'importantes pluies pourraient s'abattre sur le territoire togolais dans les prochains jours.
Le ministre togolais de la santé et de l'hygiène publique, Moustafa Mijiyawa à travers un communiqué en date de ce jeudi 27 juin 2019, a porté l'information à l'attention des populations togolaises.
Ces pluies selon le ministre, peuvent occasionner la survenue de plusieurs évènements nécessitant l'intervention des services du ministère de la santé et de l'hygiène publique. Moustafa Mijiyawa demande aux populations de renforcer les dispositions déjà prises et de se tenir en alerte afin de parer promptement à toute éventualité.
Au regard de la proximité du Bénin avec le Togo, les populations béninoises peuvent aussi, prendre des mesures pour éviter toute situation désastreuse.
F. A. A.
Investissements
L'Agence Africaine des assurances pour le commerce (ATI) fournissant une assurance contre les risques politiques et commerciaux afin d'attirer les investissements étrangers directs dans le pays, dont le Bénin est membre tient le mercredi 3 juillet prochain une conférence de presse en ligne. Ceci afin de « sensibiliser le public à un nouveau paysage financier plus dynamique qui émerge en Afrique, sous l'impulsion du Bénin ».
La conférence qui aura lieu de 15h00-16h00, heure de Cotonou sera animée par le ministre des Finances et de l'Economie du Bénin Romuald Wadagni et John Lentaigne, chef de la direction par intérim, African Trade Insurance Agency (ATI). Pendant 1 heure, les journalistes intéressés par cette conférence pourront poser des questions en direct sur Internet en langue anglaise ou française.
Romuald Wadagni et John Lentaigne vont au cours de cette conférence éclairer les participants sur des points fondamentaux tels que : l'attractivité de la dette africaine pour les investisseurs, la clé pour attirer les investisseurs institutionnels, l'impact sur chaque pays, les opportunités d'investissement au Bénin.
Aussi, sera-t-il question de savoir pourquoi le Bénin attire de plus en plus d'opérateurs économiques étrangers.
Le ministre des Finances Romuald Wadagni a, au cours de ces derniers mois débloqué plusieurs investissements au Bénin.
Le risque de l'ensemble des emprunts du pays a été réduit grâce à l'assurance du risque de crédit de l'ATI. Ce qui a favorisé plusieurs financements au pays. Une situation qui pourrait faire du Bénin le lieu de rencontres, d'échanges et de décisions en Afrique de l'Ouest pour les hommes d'affaires étrangers.
Les journalistes désirant prendre part à cet événement doivent s'inscrire via le lien : http://www.apo-opa.com/application/ .
Akpédjé AYOSSO
Le ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané a procédé ce jeudi 27 juin 2019, au lancement du projet d'autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (Swedd).
La cérémonie a eu lieu à l'hôtel Azalaï de Cotonou en présence de ses homologues de la santé Professeur Benjamin Hounkpatin, des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Chabi Adam, du coordonnateur résident du Système des Nations-Unies et des représentants des partenaires techniques et financiers.
Le Bénin est désormais le septième pays qui adhère au projet d'autonomisation des femmes et de dividende démographique pour les femmes du sahel (Swedd). Souhaitant la bienvenue aux différents invités, le directeur régional des politiques du développement a souligné que les « nombreuses initiatives prises par le ministère du développement en collaboration avec les ministères sectoriels dans le but de réaliser de dividende démographique ont facilité la mise en place du projet Swedd au Bénin ». Il a salué la vision du chef de l'Etat Patrice Talon dont les orientations ont permis de « formuler en un temps record la version Bénin du projet Swedd grâce au leadership très efficace du ministre d'Etat qui a mis en place à cet effet un comité technique multi sectoriel de rédaction ».
La représentante du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), Mme Barbara Laurenceau a indiqué que l'initiative Swedd est non seulement « une approche puissante et cohérente en termes d'intervention stratégique pour la capture du dividende démographique », mais aussi « une approche innovante en termes de mode opératoire et d'exécution ».
Selon la représentante de l'UNFPA, l'adhésion du Bénin au Swedd intervient au cours d'une année symbolique marquée par « les 25 ans d'adoption du Programme d'action de Conférence internationale sur la Population et le Développement porté au Caire en 1994 » mais aussi la commémoration des 50 ans d'existence de l'UNFPA.
Mme Barbara Laurenceau a exprimé « toute la gratitude de l'UNFPA au gouvernement et à la Banque Mondiale pour ce partenariat qui apportera un coup d'accélérateur à la réalisation des promesses de la Conférence internationale sur la Population et le Développement ».
L'UNFPA a confirmé « son engagement pluri-forme pour accompagner la mise en œuvre du projet à travers une assistance technique fondée sur des solutions adaptées ».
« Si nous voulons une Afrique sans pauvreté, nous devons agir en urgence : investir dans les femmes et les filles est essentiel pour réduire la pauvreté. Améliorer la vie d'une femme, c'est toucher toute une famille, et toute une nation », a affirmé la représentante résidente de la Banque Mondiale, Mme Katrina Sharkey qui précise que Swedd est un projet très important de l'institution.
Abordant les difficultés des filles et femmes surtout en milieu rural où beaucoup de jeunes filles continuent d'être mariées avant l'âge adulte, elle relève que selon une étude menée par la Banque Mondiale (Global and Regional Trends in Women's Legal Protection Against Domestic Violence and Sexual Harassment), « les violences physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques ont des conséquences importantes et parfois dramatique sur la santé mentale et physique des victimes ».
Mme Katrina Sharkey renseigne que Swedd est un projet régional multisectoriel préparé à « l'initiative de 07 pays à savoir le Burkina-Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad et maintenant le Bénin ».
Le Bénin bénéficie d'un don de 90 millions de dollars US de la Banque Mondiale soit de 50 milliards FCFA. Le projet se concentre sur les zones et territoires de grande fragilité (prévalence élevée du mariage des enfants, grossesses précoces, déscolarisation des filles).
En félicitant le gouvernement pour son leadership dans la mise en place de ce projet, la représentante résidente de la Banque Mondiale lui a souhaité « plein succès dans ses efforts pour améliorer les conditions de vie des populations ».
Procédant au lancement officiel dudit projet au Bénin, le ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané a notifié que la population subsaharienne estimée à 920 millions en 2014 va doubler d'ici à 2050.
Le Sahel « devra faire face aux défis majeurs à savoir : accélérer la transition démographique,renforcer l'infrastructure existante, construire le capital humain avec l'éducation et la santé, améliorer la gouvernance, et créer des emplois ».
Il soutient que le projet Swedd trouve pleinement sa place au Bénin où la population est constituée à plus de 67% de jeunes de moins de 25 ans et les adolescents et les jeunes de 10 à 24 ans représentent 33% de la population. D'après lui, « une adolescente sur cinq commence déjà sa vie reproductive, 15% ont déjà eu une naissance vivante et 5% sont enceintes d'un premier enfant. Une fille sur 10 est mariée avant 15 ans et 3 filles sur 10 sont mariées avant l'âge de 18 ans ».
Annonçant que ce projet régional a vu le jour en 2015, il informe que Swedd a pour objectif « d'améliorer le niveau d'autonomisation des femmes, des adolescentes et des jeunes filles avec pour finalité d'accroître leur accès aux produits et aux services de santé sexuelle et reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle de qualité ».
Le Bénin a obtenu l'approbation d'adhésion au Swedd le 25 janvier 2019 par le Conseil d'Administration de la Banque Mondiale, suivie de la signature de l'accord de financement le 08 mars.
« L'adhésion du Bénin au Swedd traduit l'engagement du Président Patrice Talon à attaquer de front la question du renforcement du capital humain. Elle traduit certainement aussi la confiance de nos partenaires en la capacité du gouvernement à relever le défi », a déclaré le ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané.
Les résultats attendus sur le projet Swedd
Exécuté dans les 77 communes du Bénin, le projet Swedd a pour cibles principales les filles de 10 à 14 ans, les adolescentes de 15 à 24 ans et les femmes. « Sa mise en œuvre permettra d'accélérer la réalisation des droits et du plein potentiel de près de 3 500 000 jeunes des deux sexes pour enclencher les bénéfices du dividende démographique », confie le ministre d'Etat.
Swedd poursuit Abdoulaye Bio Tchané « vient aussi en soutien à l'objectif de croissance économique inclusive du Programme d'Actions du Gouvernement (2016-2021) et aux 49 cibles prioritaires des Objectifs de Développement Durable ».
Comme résultats attendus, le projet va permettre également à 30 000 adolescentes scolarisées de bénéficier de fonds pour la prise en charge des élèves filles de mieux déshérités en vue de leur maintien à l'école. Aussi, recevront-elles des kits scolaires en début d'année, 4500 mères les plus méritantes du lot recevront des fonds pour renforcer leurs activités génératrices de revenus.
Grâce au projet, 1200 adolescentes et filles non scolarisées suivront des formations traditionnelles réservées aux hommes tels que : la maçonnerie, le staffage, la vitrerie, la mécanique etc.
Parmi les grands résultats attendus, on note également la formation de 1540 jeunes leaders membres de 154 associations et la mise en place d'un dispositif d'information et de distribution de contraceptifs. 5000 sages-femmes recevront un complément de formation sur les services de la santé et de reproduction et 126 étudiantes seront inscrites dans les centres régionaux pour la formation en tant que sage-femme.
Après avoir remercié les différentes institutions, le ministre d'État chargé du Plan et du Développement a renouvelé l'engagement du gouvernement du Bénin auprès du Groupe de la Banque Mondiale, de l'UNFPA et de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé.
La cérémonie a été marquée par la projection d'un film documentaire sur le projet Swedd et une prestation culturelle.
Akpédjé AYOSSO
La deuxième phase du programme de subvention des jeunes entrepreneurs prend corps. Lancé il y a quelques semaines à Ouidah, les jeunes de l'Atacora-Donga sont les nouveaux élus pour le projet. C'est dans ce cadre que le Ministère des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi (MPMEPE)tourne vers les bénéficiaires de subventions de projet dans les départements de l'Atacora et de la Donga.
C'est dans la commune de Ouaké que 1095 bénéficiaires des deux départements ont reçu chacun les 200.000 FCFA dans le cadre de la deuxième phase de ladite opération, mercredi.
Le préfet du département de la Donga, Eliassou Bio Aïnin salue les efforts du gouvernement Talon dans le cadre de l'accompagnement des jeunes vers l'entrepreneuriat. Le représentant du ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, Michel Yotto, a indiqué que les subventions visent à accroître l'employabilité des jeunes déscolarisés. Chaque bénéficiaire a reçu sa subvention via transfert Mobile.
G.A.
Le coordonnateur national du Compact du Millenium Challenge Account-Bénin (Mac-Bénin II), Gabriel Dégbègni entouré du ministre de l'énergie Dona Jean-claude Houssou et le directeur résident de Millenium Challenge Corporate (Mcc), Christopher Broughton a présenté ce jeudi 27 juin, le point d'exécution du programme pour la deuxième année de sa mise en œuvre. Ce fût l'occasion pour exposer les avantages du programme les avancés et les perspectives pour une bonne poursuite.
Lancé le 22 juin 2017, le deuxième Compact du Millenium Challenge Account-Bénin (MCA-Bénin II) a bouclé deux ans. Encore deux ans et 359 jours pour cosommer les 403 millions de dollars prévus pour ce programme.
Du 22 juin 2018 au 22 juin 2019 (deuxième année d'exécution du programme), plusieurs grands projets ont été lancés. Il s'agit du deuxième appel à propositions de projet de la facilité d'énergie Propre hors-réseau, le projet de construction du centre national de contrôle de la distribution a connu de grandes avancées, les activités de conception des programmes informatiques ont été lancés, les entreprises féminines qui bénéficieront du projet Wee Initiative ( Women Energy entrepreneurship initiative) ont été sélectionnées de même, des appels d'offres pour le renforcement et la modernisation du réseau de distribution d'électricité au niveau régional et à Cotonou ont été lancés.
« Pour exécuter ce programme, il y a des règles strictes de gouvernance, que ce soient en thème de passation de marché, que ce soit en thème d'administration des ressources financières », a fait savoir le coordonnateur national du programme monsieur Gabriel Dégbègni. Dans l'avenir immédiat, le Mca poursuivra les projets amorcés a indiqué le coordonnateur. « On commence par la signature des accords de cofinancement du premier appel et également du deuxième appel et ensuite la mise en œuvre des projets. », a-t-il précisé.
Pour ce qui est de la gestion déléguée de la Société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), le directeur résident de Millenium Challenge Corporate (Mcc), Christopher Broughton a prévenu. « il ne s'agit pas de la privatisation de la Société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), mais c'est une gestion assistée pour rendre performante la Sbee », a-t-il souligné
Le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a salué toute l'équipe de Mca pour le travail abattu jusque-là. Pour lui, il faut tout mettre en œuvre pour qu'aucun dollar de ce don ne retourne aux Etats –Unis à la fin de ce programme. « Il faut qu'on fasse tout pour que tout le programme soit réalisé jusqu'au bout, intégralement avec la qualité. » a-t-il insisté.
Il faut rappeler que le programme du Mca-Bénin II qui s'étend sur 5 ans (2017-2022) et d'un montant de 403 millions de dollars dont une contribution de 28 millions de dollars du Bénin est un don des Etats-Unis axé sur le développement de l'énergie électrique. L'objectif principal est de stimuler l'investissement privé à travers l'appui aux réformes institutionnelles et l'investissement dans la production et la distribution de l'électricité.
Marcel HOUETO
Satisfait de la libération du domicile de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi et son évacuation sanitaire, le Parti du renouveau démocratique (PRD), à travers un communiqué en date de ce mercredi 26 juin 2019, signé de son secrétaire général, Falilou Akadiri, a adressé ses chaleureuses félicitations au président de la République, Son Excellence Patrice Talon pour sa magnanimité et son sens de l'humain. Selon ce communiqué, le chef de l'Etat vient de donner un premier contenu à son message du 20 mai 2019 en accomplissant ce geste de paix.
Le parti des ‘'Tchoco-Tchoco'' a également adressé ses encouragements et ses félicitations à tous ceux qui, de près ou de loin, et d'une quelconque manière, ont contribué à cet heureux dénouement. Le parti présidé par Me Adrien Houngbédji a par ailleurs exprimé sa profonde compassion à toutes les victimes, civiles et militaires, des évènements qui ont endeuillé le Bénin depuis le 1er mai jusqu'à ces derniers jours, à leurs familles et à leurs amis.
A travers ce communiqué, le PRD adresse aussi à l'ancien président Boni Yayi, ses vœux de prompt rétablissement.
F. A. A.
Le Royaume du Maroc s'apprête à mettre en service le plus grand port à conteneurs du continent africain. Le port Tanger Med II, qui sera inauguré très prochainement, portera la capacité du complexe portuaire Tanger Med à 9 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds). Ce qui lui permettra de se hisser non seulement parmi les grands ports à conteneurs à l'échelle internationale, mais aussi de conserver sa place de leader en Afrique.
Le port marocain Tanger Med, situé sur le détroit de Gibraltar, vient de se doter d'une nouvelle plateforme de grande capacité dont le démarrage des opérations est imminent.
Le port Tanger Med II, dont les travaux de construction ont été lancés en 2010, sera inauguré très prochainement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
La construction du port s'est effectuée en deux phases. La première a été lancée en 2010 et achevée en 2016. Aujourd'hui, en extension du port Tanger Med I, opérationnel depuis 2007 (avec une capacité de 3 millions d'EVP), il portera la capacité totale des terminaux à conteneurs du complexe à 9 millions d'EVP. Tanger Med devient ainsi l'un des plus importants hubs de transbordement en Afrique et en Méditerranée.
Tanger Med II, qui constitue la troisième phase de développement du complexe portuaire Tanger Med et ce, aux côtés des ports Tanger Med I et du port passagers et rouliers, s'étale sur 2,8 km linéaires de quais. Il est doté d'ouvrages de protection sur près de 4,8 km, d'un bassin d'une superficie de 200 hectares et de 160 hectares de terre-pleins entièrement gagnés sur la mer.
Ce nouveau port comprend aussi deux nouveaux terminaux à conteneurs. Le premier terminal (TC3), concédé à Marsa Maroc, se distingue par un linéaire de quai de 1.200 m et une superficie de terre-pleins de 54 hectares. Le second terminal (TC4), se caractérise par un linéaire de quais de 1.600 m et une superficie de 70 hectares.
D'une capacité nominale de 5 millions d'EVP, il est concédé à APM Terminals. En intégrant les dernières technologies de mouvements des conteneurs, il est considéré comme le plus innovant du continent africain. De plus, deux postes pétroliers capables de recevoir des navires de 250 m sont adossés à la digue principale du port Tanger Med II, qui utilisera les mêmes infrastructures de connexion (autoroute, chemin de fer, électricité, eau) que celles réalisées lors de la construction de Tanger Med I.
Connexion avec 174 ports dans 74 pays au monde
Le port Tanger Med II, qui a nécessité un investissement public en infrastructures de l'ordre de 14 milliards de dirhams, constitue une plateforme portuaire logistique et industrielle intégrée, connectée à un réseau de transport multimodal (liaisons ferroviaires, autoroutes et voie express) permettant de relier directement le port aux principales villes marocaines. Il permettra de répondre aux besoins croissants des opérateurs maritimes en plateformes de transbordement. Déjà, le port Tanger Med I a réussi à forger sa place en tant que plateforme de transbordement de conteneurs dans l'Ouest de la Méditerranée.
Le complexe Tanger Med est situé dans le nord du Maroc, à 40 km à l'est de la ville sur le détroit de Gibraltar en Méditerranée. Il se trouve à 14 km des côtes espagnoles, et sur la voie de passage du commerce maritime mondial Est-Ouest entre l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord.
Grâce à cette position stratégique, Tanger Med est devenu une plateforme logistique aux portes de l'Europe en jouant sur le fonctionnement de la production en juste-à-temps. Ce port, dont l'activité principale est le transbordement de conteneurs, est positionné sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, avec plus de 100 000 bateaux par an.
Grâce au Port Tanger Med, le Royaume du Maroc est connecté chaque semaine à plus de 174 ports dans 74 pays au monde auquel il est relié par des lignes régulières.
I. F.
Le Bénin sacrifie à la tradition de l'investiture du Président de l'Assemblée Nationale. Ce jeudi 27 juin 2019, Louis Vlavonou a solennellement pris fonction en présence de ses collègues députés, des invités composés des diplomates, ministres, présidents de parlements étrangers de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso, représentants des parlements ghanéen et nigérien et autres.
La cérémonie riche en couleurs a eu lieu sur l'esplanade de l'Assemblée nationale et a débuté par le discours de bienvenue du président du comité d'organisation de la cérémonie Boniface Yèhouétome 1er questeur de l'Assemblée nationale.
Après une déclamation poétique de Eric Hector Hounkpè, s'en est suivi les discours des chefs des délégations étrangères.
Le représentant du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption, a dans son message remercié le président Louis Vlaonou pour l'invitation et a relevé les défis en ce qui concerne la gouvernance au plan international mais surtout en Afrique. Il a renouvelé la disponibilité du réseau à poursuivre les différentes actions et initiatives entamées au Bénin.
Janvier Yahouédéhou, représentant du Comité Inter Parlementaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), a présenté les missions de l'organe composé de 40 députés issus des 8 pays. Il a aussi exposé les actions menées au profit de la communauté ouest-africaine.
Le deuxième vice-président de l'Assemblée nationale du Ghana et le représentant de la délégation du Burkina-Faso présents à cette cérémonie d'envergure ont également adressé leur message.
Louis Vlavonou installé dans ses fonctions
Dans son allocution qui a duré environ une trentaine de minutes, Louis Vlavonou élu le vendredi 17 mai 2019, a dans ses premiers mots rendu grâce à Dieu pour sa miséricorde. Il a remercié les différentes délégations qui ont honoré de leur présence cette fête de la démocratie. Il note que depuis la Conférence nationale tenue en février 1990 « notre peuple s'est efforcé de construire une société démocratique où les libertés individuelles et collectives, bien que malmenées en certaines occasions, ont survécu pour le bonheur de tous. L'édification d'un Etat de droit s'est enrichie de quelques victoires qu'il convient de saluer et d'amplifier ». En dépit de ces avancés poursuit-il, il « nous faut cependant reconnaître, que sur la période considérée, le bilan global ne pousse pas à l'optimisme ».
Le numéro 1 du Parlement béninois a évoqué les conditions dans lesquelles la 8ème législature a vu le jour. Cette dernière issue d'une réforme courageuse de notre système partisan, est selon Louis Vlavonou, l'un des vœux du président sortant Adrien Houngbédji lors de son investiture le 15 juin 2015.
La deuxième personnalité de l'Etat a à cet effet salué les députés de « la 7ème législature qui se sont saisis de cette aspiration, largement partagée, pour enrichir notre arsenal juridique d'une nouvelle Charte des partis politiques et d'un nouveau Code électoral ».
« L'objectif majeur a été de doter notre pays d'acteurs d'une démocratie véritable, et non de façade, qui transforment nos comportements et améliorent nos conditions de vie », a-t-il signalé.
Louis Vlavonou a rappelé les difficultés survenues dans la mise en pratique de ces réformes politiques notamment les scènes de violences ayant occasionné des pertes de vies humaines, des destructions de biens publics et privés.
Saluant la mémoire des compatriotes victimes de ces évènements, il a aussi loué la bravoure des forces de défense et de sécurité qui ont dû « intervenir à maintes reprises pour maintenir l'ordre, la sécurité et assurer la libre circulation des personnes et des biens ».
Les défis de la 8ème législature
A en croire le président de l'Assemblée nationale, la huitième législature est celle de tous les défis. « Nous devons nous acquitter des tâches que la Constitution nous confère : légiférer et contrôler l'action du gouvernement. Outre ces activités traditionnelles, la situation politique dans notre pays nous impose d'élargir notre champ d'action et d'innover », a annoncé Louis Vlavonou.
Pour lui, « les conditions de déroulement du scrutin législatif imposent des comportements nouveaux et appellent de notre part une recherche constante des conditions de restauration de la confiance. Celle-ci a été ébranlée, en effet, par des incompréhensions dont la persistance pourrait nuire à la cohésion sociale et à l'unité nationale ».
Face aux frustrations des forces politiques qui n'ont pas pu prendre part au scrutin, il indique que la 8ème législature doit « examiner le plus tôt possible les initiatives à prendre pour renouer le dialogue entre les acteurs politiques et ce, dans un climat de sérénité retrouvée ».
Dans l'exercice de leur mission parlementaire, Louis Vlavonou invite ses collègues à ne pas perdre de vue dans l'examen des projets et des propositions de lois, les besoins de base des populations non satisfaits à ce jour.
Il invite les députés à un renforcement du contrôle de l'action du gouvernement afin de contribuer à l'amélioration de la gouvernance de notre pays. Ce contrôle informe-t-il devra s'étendre aux entreprises publiques et semi-publiques et à tous les domaines prévus par la loi.
Pour mener à bien ces défis, Louis Vlavonou souligne qu'il est nécessaire de se doter en urgence d'un Code éthique dans le but de « donner corps à notre ambition de bâtir un parlement de type nouveau ».
« Au plus simple, commençons par la ponctualité, l'utilisation rationnelle du temps, le respect mutuel, la dignité dans tous nos comportements à l'hémicycle comme dans la vie courante, dans notre rôle permanent de représentant du peuple. Travaillons à l'amélioration de l'image du parlement et des parlementaires. Notre respect de l'éthique dans tous nos comportements fera, sans doute, tâche d'huile dans l'ensemble de la classe politique et même au-delà. C'est l'une des exigences pour le succès de la réforme du système partisan », exhorte-t-il tout en ajoutant que la révision du Règlement intérieur pourra y contribuer.
La question de la représentativité des femmes
La deuxième personnalité de l'Etat a dans son allocution déploré une fois encore le faible taux de représentativité des femmes au Parlement. Les initiatives prises au cours de la précédente législature n'ayant pas abouti, Louis Vlavonou pense qu'il faut maintenant agir non seulement au sein des partis politiques mais aussi de toutes les organisations sociales. « Les prochaines élections communales et locales pourraient servir de test à notre réelle volonté de rompre avec le passé », indique-t-il.
Au regard des différents défis à relever, il a convié l'ensemble des députés au travail. « Je nous invite donc, chers collègues, à nous mettre résolument au travail, à transcender nos divergences politiques et à faire preuve de disponibilité pour qu'ensemble nous puissions gagner le pari de la huitième législature et inscrire celle-ci en bonne place dans le palmarès du Parlement béninois », a-t-il déclaré.
Louis Vlavonou a terminé son message par une note de prière de Saint François d'Assise appelant au pardon.
Akpédjé AYOSSO
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou élu au terme des élections législatives du 28 avril dernier, a été officiellement installé dans ses fonctions ce jeudi 27 juin 2019 au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
La cérémonie à la fois sobre et solennelle, a connue la présence de délégations étrangères venues notamment de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger, du Burkina-Faso, etc.
Dans son discours, le président Louis Vlavonou a précisé que la 8ème législature sera celle de tous les défis.
Les députés élus au titre de cette législature, doivent selon lui, s'acquitter des tâches que la constitution leur confère à savoir, légiférer et contrôler l'action du gouvernement. Outre ces activités traditionnelles, poursuit-il, la situation politique du pays leur impose d'élargir leur champ d'action et d'innover.
« Par-delà les appréciations partisanes qui grossissement ou minimisent tel ou tel aspect de la réalité nationale, il reste que les conditions de déroulement du scrutin législatif imposent des comportements nouveaux et appellent de notre part une recherche constante des conditions de restauration de la confiance. Celle-ci a été ébranlée, en effet, par des incompréhensions dont la persistance pourrait nuire à la cohésion sociale et à l'unité nationale », a souligné Louis Vlavonou. Reconnaissant la légitimité des frustrations des formations politiques écartées de la course pour les dernières élections législatives, il a donné l'assurance que le parlement ne saurait rester indifférent devant une telle situation. « Aussi devons-nous examiner le plus tôt possible les initiatives à prendre pour renouer le dialogue entre les acteurs politiques et ce, dans un climat de sérénité retrouvée. J'y consacrerai tout le temps qu'il faudra car, en la matière, aucun sacrifice ne sera de trop », a-t-il insisté.
Pour le nouveau président du parlement béninois, par l'ampleur des bulletins nuls, certains compatriotes qui se sont rendus dans les postes de vote, ont élevé une protestation citoyenne dont la 8ème législature doit prendre la mesure. « Il s'agit d'électeurs qui ont fait le déplacement mais n'ont pu trouver des listes de candidats ou des candidates qui bénéficient de leur confiance », a-t-il précisé avant de souligner que le niveau inhabituel des abstentions, les électeurs n'ont guère approuvé ou compris les choix qui leur sont proposés.
L'appel au boycott, la nouveauté du système partisan, la restriction des dépenses de campagne, le climat d'insécurité répandu dans le pays, les intimidations et autres, selon Louis Vlavonou, ont leur part dans une explication sérieuse. Quelles qu'en soient les causes, il est du devoir des députés d'avoir une écoute attentive des préoccupations des populations, de celles des organisations de la société civile et de la diaspora afin de rassurer tout un chacun, et rétablir la confiance aux lnstitutions, a-t-il précisé.
F. A. A.
Le Secrétariat Exécutif National de la CGTB en sa séance extraordinaire du mercredi 26 juin 2019, a suspendu le sieur Bachabi Moudassirou de son poste de Secrétaire Général.
Cette décision a été prise en se référant aux dispositions des articles 27 et 28 du règlement intérieur de l'organisation. Elle intervient « après analyses des agissements successifs de gestion solitaire et de mal gouvernance », indique un communiqué du SEN/CGTB.
Le camarade Bachabi Moudassirou est par conséquent « interdit de toutes missions, activités et représentations au nom de la CGTB pour compter de ce jour mercredi 26 juin 2019 », conclut l'organe dirigeant de la confédération syndicale.
Akpédjé AYOSSO
Le roi de Tchaourou œuvre pour le retour total à la paix et à la cohésion sociale. Il a échangé ce mardi 25 juin 2019, avec les forces de sécurité pour que le commissariat puisse être à nouveau fonctionnel suite aux scènes de violence enregistrées dans la semaine du 10 juin.
Après la levée du dispositif sécuritaire installé autour du domicile de Yayi samedi 22 juin au lendemain de la rencontre tenue entre sages, notables et le chef de l'Etat Patrice Talon, les personnalités de Tchaourou désirent désormais le retour des policiers en service dans le ville. A cet effet, le roi de ladite localité s'est entretenu avec les agents de forces de l'ordre.
Les locaux du commissariat de Tchaourou ont été incendiés au cours des affrontements survenus dans la ville entre chasseurs et forces de sécurité ayant occasionné aussi plusieurs morts et dégâts matériels. Les lieux sont surveillés depuis peu par les militaires.
Akpédjé AYOSSO