La délivrance du récépissé provisoire au parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) est diversement appréciée par les militants et responsables de la formation politique. L'ancien ministre de Boni Yayi, Alassane Soumanou Djemba, après avoir exprimé sa joie par rapport à cette étape décisive qui confère au parti une existence légale, a souligné que le parti ne pouvait continuer d'exister dans l'illégalité. Ce que certains militants à l'en croire, souhaitent pour le parti. Pour lui, il faut que le parti soit un parti qui a pour objectif la conquête du pouvoir.
Fier de ce que le parti des cauris sera présent aux prochaines compétitions électorales, l'ancien ministre a rappelé que les FCBE ont perdu la présidentielle de 2016 à cause d'un mauvais choix. Pour lui, la polémique engendrée par l'exclusion de certains responsables est inutile.
Selon lui, les gens qui ont lutté pour l'obtention du récépissé provisoire, qui évite au parti d'être dans la clandestinité, ne doivent pas être considérés comme des traîtres. Il s'agit de gens qui méritent remerciements et félicitations.
Dans le contexte actuel, informe-t-il, il y en a qui ne veulent pas que le parti aille aux élections. Par contre d'autres estiment que le parti ne fera pas la politique de la chaise vide. « Les difficultés sont faites pour être vaincues », a précisé Alassane Soumanou avant de rappeler que le parti se prépare pour les élections de proximité.
« Il faut que nous soyons présents à chaque processus et à chaque étape des élections pour qu'elles soient inclusives », a-t-il a martelé.
« Aucun mandat ne doit être écourté », a dénoncé l'ex ministre citant les exemples d'anciens présidents et les conséquences que cela a engendré sur la Nation.
M. Djemba invite les militants FCBE à se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections.
F. A. A.
Le parti FCBE a obtenu son récépissé provisoire et à désormais une existence légale. L'He Idrissou Bako sur Canal 3 Bénin s'est réjoui de cette reconnaissance officielle des FCBE et soutient que le parti doit désormais entamer la lutte pour la reprise des élections, le retour des exilés politiques et l'organisation du dialogue national réunissant toutes les composantes de la Nation.
Selon le Idrissou Bako, la préoccupation des dirigeants du FCBE et des militants à la base était la reconnaissance officielle du parti. Si aujourd'hui, poursuit-il le parti a eu son récépissé publié au journal officiel, « nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu ».
Pour lui, il devrait y avoir deux réserves si deux conditions n'étaient pas réunies. « La première condition si Yayi Boni n'était pas le leader charismatique. S'il n'était pas maintenu comme président d'honneur du parti, alors là sans Yayi Boni, il n'y a pas FCBE », souligne-t-il tout en se réjouissant que l'ex chef de l'État soit président d'honneur du parti.
« La deuxième condition, c'est que ce parti soit un parti de l'opposition, engagé dans la lutte pour la restauration des acquis démocratiques. Et c'est le cas », ajoute-t-il.
A en croire l'He Idrissou Bako, « pour certains camarades, c'est un acte administratif » que le parti a obtenu, ce qui entraîne une reconnaissance officielle et permet d'organiser les activités désormais librement sur toute l'étendue du territoire. Concernant les polémiques autour du récépissé provisoire, il indique qu'au cours des réunions, « on pourra régler ça en famille et ils peuvent retrouver leur poste ».
Pour lui, « la priorité devrait être la reconnaissance officielle ».
Les autres exigences de l'opposition
Ayant dès à présent une existence légale, il faut selon le député regarder devant et commencer la lutte politique. « (...) une fois que nous sommes reconnus, nous sommes en droit d'exiger, de nous battre pour la reprise des élections législatives, car ce Parlement ne représente pas le peuple Bénin », a-t-il déclaré tout en signalant que le parti doit avoir cette lutte comme première préoccupation. « Il faut la reprise des législatives afin que le peuple puisse se retrouver au niveau de cette Assemblée », précise l'honorable Bako.
La deuxième lutte renseigne-t-il, « c'est d'exiger la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés politiques, (...) se battre afin qu'ils puissent revenir sur leur terre natale ».
Il affirme que ce sont des questions politiques et « c'est politiquement que nous pouvons les régler ».
Aussi, la troisième exigence est-elle l'organisation par le gouvernement du dialogue national impliquant toutes les composantes de la Nation. « Cela pour la paix de notre chère République. Nous n'avons pas deux vies, nous n'avons qu'une seule, il faut qu'il y ait la paix, la quiétude des citoyens afin qu'on puisse regarder de l'avant, regarder dans le sens du développement économique de notre pays », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO
Informé de la délivrance aux Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) du récépissé provisoire, l'ex ministre de Boni Yayi, Alassane Soumanou Djemba n'a pas caché ses impressions. Invité à se prononcer sur les ondes de Golfe Tv, il a affirmé que c'est une grande joie, une victoire que les militants attendaient. En politique souligne-t-il, il n'y a rien de plus heureux que l'existence légale d'un parti soit reconnue.
Pour l'ancien ministre, les FCBE ne peuvent pas toujours évoluer dans la clandestinité ; il faut que le parti soit un parti politique qui a pour objectif la conquête du pouvoir.
Evoquant la polémique suscitée par la délivrance du récépissé provisoire, il estime que « l'unanimisme au sein d'un parti politique est rare, tout le monde ne peut pas applaudir ».
Par rapport à l'échec des FCBE à la présidentielle de 2016 et aux dernières législatives Alassane Soumanou Djemba avoue que le parti a connu ces échecs du fait de ses mauvais choix, et aussi de ce que toutes les dispositions n'avaient pas été prises.
Analysant ces différents échecs et l'absence du parti aux dernières législatives, il estime qu'il est important de se réjouir de l'obtention du récépissé provisoire. Selon l'ancien ministre de BoniYayi, les questions d'exclusion devraient être reléguées au second plan. « Nous voulons une réelle démocratie, et en démocratie, il n'y a pas d'autres moyens de faire partir son adversaire que les élections », a-t-il rappelé.
Au sujet de la gestion des malentendus dans le parti, l'ancien ministre soutient que les gens qui ont lutté pour l'obtention du récépissé provisoire, qui évite au parti d'être dans la clandestinité, ne sont pas des traîtres. Pour lui, c'est des gens qui méritent remerciements et félicitations.
Dans le contexte actuel, informe-t-il, il y a des gens qui ne veulent pas que le parti aille aux élections. Par contre d'autres estiment que le parti ne fera pas la politique de la chaise vide. « Les difficultés sont faites pour être vaincues », a précisé Soumanou Djemba avant de rappeler que le parti se prépare pour les élections communales.
A l'en croire, c'est le seul parti que réclame la base, car, détenteur de la majorité des maires, des conseillers et des chefs d'arrondissement.
Pour l'ancien ministre, le fait d'avoir le récépissé est une condition nécessaire mais pas suffisante. « Il faut que le parti existe, il faut que nous soyons présents à chaque processus et à chaque étape des élections pour qu'elles soient inclusives », a-t-il indiqué. « Aucun mandat ne doit être écourté, a dénoncé l'ex ministre citant les exemples d'anciens présidents dont les mandats ont été écourtés et les conséquences que cela a engendrées sur la nation.
L'ancien de l'enseignement secondaire invite les militants FCBE à se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections.
F. A. A.
Les militantes et militants du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) du 5ème arrondissement de Porto-Novo ont procédé au renouvellement de leurs structures à la base ce samedi 21 septembre 2019 au siège du parti à Iré Akari. Au terme des travaux, c'est le colonel Irénée GOUCHOLA qui a gagné la confiance de ses pairs, et conduira désormais les activités du parti lors des prochaines joutes électorales.
A l'ouverture des travaux, Irénée Gouchola, précédemment président du comité de supervision a salué la volonté et le militantisme de tous les militants qui ont permis la tenue de ces assises. Il les a ensuite invités tous à se rendre sur le terrain, et à resserrer les rangs pour d'éclatantes victoires lors des prochaines élections.
Séduit par la grande mobilisation qu'a connue cette journée, le directeur du siège du parti, Augustin OUINSOU a invité tous les militants à une grande mobilisation lors de l'édition 2019 de l'Université de Vacances du parti, prévue pour les 28 et 29 septembre dans la ville capitale.
Le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, fait président d'honneur du 5ème arrondissement, s'est dit fier que le PRD ait démontré sa présence dans l'arrondissement. C'est un pari gagné, a-t-il déclaré indiquant que le plus dur reste à venir.
Pour Emmanuel ZOSSOU, il va falloir travailler ardemment pour ratisser large, et anéantir les velléités des partis adverses. Le PRD, poursuit-il, reste un héritage des ancêtres de Porto-Novo qu'il faut à tout prix conserver.
Le nouveau bureau mis en place est composé d'une vingtaine de personnes. Il aura la gestion des 60 cellules de base, et des 15 sous-sections du 5ème arrondissement.
Le renouvellement des cellules de base est l'une des résolutions prises au dernier congrès du Parti du Renouveau Démocratique. L'étape du 5ème arrondissement a connu la présence des cadres tels que le secrétaire général, Falilou AKADIRI, le directeur du siège, Augustin OUINSOU, le VP Alfred DJIDOSSI, le maire Emmanuel ZOSSOU, le VP François AHLONSOU, et les présidents d'autres section de la ville de Porto-Novo.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Soutenir la campagne d'adhésion des militants de l'Union Progressiste (UP), c'est l'objectif que s'est fixé le creuset des femmes du parti à travers l'organisation d'une journée d'initiation ce samedi 21 septembre 2019 au siège national du parti à Cotonou.
Selon Annick DJIMADJA, présidente des femmes progressistes, l'ambition qu'affiche l'Union Progressiste est de pouvoir disposer d'une base de données numériques de tous ses militants qu'ils soient du Bénin ou de la diaspora. Ne pouvant pas continuer à archiver les données des militants comme cela se faisait, elle souligne qu'il s'agit d'une question de sécurité et de sauvegarde des données des militants.
Pour le représentant le bureau politique, l'He Dèdami MEDEGAN FAGLA, il est important pour le parti de pouvoir identifier ses militants et d'en connaître le nombre exact. Cette identification à l'en croire, permettra non seulement au parti de créer des cellules, mais aussi de connaître sa propre force.
www.unionprogressiste.bj, c'est l'adresse que les militants UP devront taper sur leurs ordinateurs ou Smartphones pour s'inscrire. Pour la journée d'initiation, un expert a été commis à cette fin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Polémiques au sein du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) à la suite de l'obtention de son récépissé provisoire lui consacrant l'existence légale. Certains leaders ne reconnaissent par le récépissé provisoire délivrée par le ministère de l'intérieur au parti FCBE.
A travers une conférence de presse tenue ce dimanche 22 septembre 2019, au siège national du parti à Cotonou, l'ancien Coordonnateur FCBE Eugène Azatassou, Allassane Tigri et d'autres leaders ont clarifié la situation.
Selon la déclaration faite par les conférenciers, le parti FCBE n'a pas déposé un nouveau dossier au ministère de l'intérieur pour l'obtention du certificat de conformité. Si le parti a obtenu un récépissé provisoire du ministère de l'intérieur, il s'agit alors selon eux d'un faux document.
A en croire l'ancien coordonnateur des FCBE Eugène Azatassou et Allassane Tigri, ils ont été trahis par Paul Hounkpè, Théophile Yarou et d'autres responsables du parti. Pour eux, ils ont fait usage de faux au nom du parti de l'ancien président Boni Yayi.
Concernant les partisans exclus, les conférenciers soulignent qu'ils demeurent membres du parti FCBE.
La division s'installe donc au sein de la plus grande formation politique de l'opposition au Bénin.
A.A.A
Un présumé voleur a frôlé la mort dans l'après-midi de ce samedi 21 septembre 2019 à Allègléta dans la commune d'Abomey-Calavi.
Accusé du vol d'une moto Wave 110 à Bakhita, le mis en cause a été rattrapé dans sa course à Allègléta où les populations ont voulu lui appliquer la loi du feu, selon les informations.
S'étant rendues comptes que cela ne prenait pas du fait des ‘'gris-gris'' qu'il portait sur lui, les populations se sont mises à le battre.
La victime a été sauvée des flammes grâce à l'intervention des agents de police.
La moto volée appartiendrait à un homme en uniforme.
F. A.
La Police républicaine a présenté ce vendredi 20 septembre 2019 au cours d'un point de presse le fruit de son opération dénommée « Opéra anti-gang ».
Les forces de sécurité publique ont procédé au démantèlement de plusieurs réseaux de braqueurs, à la saisie des armes, munitions et d'une centaine de motocyclettes volées.
Les vols de motos, les braquages, les cambriolages ont repris dans certaines localités du Bénin. Face à cela, la police républicaine dans sa mission d'assurer la sécurité des paisibles populations a pris de braves mesures.
Selon le commissaire divisionnaire Mathias Achédémessi, la police a « entrepris des opérations antigangs qui ont conduit à l'arrestation de plusieurs malfaiteurs déférés devant les juridictions compétentes, à la saisie de plus d'une centaine de motocyclettes provenant de vols et braquages divers et au démantèlement de plusieurs réseaux de malfrats de grands chemins ».
Aussi, les éléments de la police ont-ils arrêté un fournisseur d'armes et de munitions qui était sur le point de livrer à ses clients braqueurs 04 pistolets perfectionnés et près d'une centaine de cartouches.
Le porte-parole de des flics a souligné que « la Police républicaine veille au grain pour garantir un environnement sécurisé propice à notre développement ».
Le commissaire divisionnaire Achédémessi remercie les citoyens qui ne cessent de renseigner les services de police. Le porte-parole de la Police républicaine invite la population à plus de collaboration en dénonçant les actes suspects directement au directeur général de la Police républicaine via les numéros ci-après : 166, 21-31-34-80, 21-31-34-81 et également sur le site web www.dgpr.bj.
Quant aux propriétaires des motocyclettes volées, ils peuvent retirer leur bien en se rapprochant de la direction générale de Police avec les pièces justificatives.
A.A.A
Le Président de la République est invité à la première édition du Sommet Russie-Afrique qui s'ouvre le 24 octobre prochain dans la ville de Sotchi, selon des sources diplomatiques. Cette visite sera la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans. Elle pourrait déboucher sur la signature de plusieurs accords de coopération.
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement africains ainsi que des chefs d'entreprises russes et africains participent à ce sommet destiné à rechercher "les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties".
Cette conférence sera consacrée surtout au développement des liens de coopération entre la Russie et le continent africain dans les domaines politique, économique et culturel. Elle constitue une plateforme de débat autour des différents défis actuels dans le monde et la recherche des moyens de renforcer la stabilité régionale.
Une Déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains sera signée pour marquer le sommet, selon un communiqué du Kremlin.
En marge des travaux du sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises. D'importants d'accords seront signés entre différentes parties dans les domaines du commerce, de l'économie et de l'investissement.
Pour ce qui concerne la délégation béninoise, le voyage de Sotchi pourrait déboucher sur la signature d'accords de coopération dans les domaines des mines, de la géologie, de l'hydroénergie et autres.
Revitalisation des relations diplomatiques
Cette première visite du président Patrice Talon et la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans marquera un tournant décisif dans la vitalité de la coopération bilatérale.
L'établissement des relations diplomatiques entre le Bénin (ex Dahomey) et l'ex Urss remonte à 1962. Le premier Ambassadeur soviétique a présenté ses lettres de créances en 1966. Les relations sont devenues plus actives après 1972, surtout pendant la période révolutionnaire.
En 1986, le Président de la République Populaire du Bénin Mathieu Kérékou, a effectué une visite officielle à Moscou. Ce qui a abouti à la signature de la Déclaration de l'amitié et de la coopération.
Dans les années 70-80, beaucoup d'autres documents ont été signés et portent entre autres sur la coopération dans les domaines économiques, de la presse, des recherches géologiques, de la liaison aérienne, de la culture, et autres. Il y avait à Cotonou le Centre culturel soviétique, la Représentation commerciale, l'agence de la compagnie aérienne Aéroflot. Plus de 2 500 Béninois ont fait leurs études en Russie et dans les autres pays de l'ex Urss.
Avec le processus du Renouveau démocratique des années 90, une nouvelle page de coopération s'est ouverte entre les deux pays. Le 9 janvier 1992, la République du Bénin a reconnu la Fédération de Russie. Suite aux profonds changements politiques et économiques intervenus dans les deux pays dans les années 90, la coopération bilatérale a connu un ralentissement.
Mais depuis quelques années, la coopération bilatérale a connu une tendance à la revitalisation surtout dans les domaines économique et commerciale, la décentralisation, la formation des cadres, la culture et la recherche minière.
I. F.
Le collège catholique Père Aupiais de Cotonou abrite un colloque international marquant la clôture du jubilé de ses 70 ans.
La cérémonie d'ouverture a été présidée ce samedi 21 septembre 2019, par le directeur du collège, Père Crépin Acakpovi en présence des anciens directeurs de l'établissement, les membres du personnel enseignant et non enseignant, les révérends pères et sœurs, les membres du bureau de l'association des parents d'élèves, les anciens élèves ainsi que d'autres personnalités.
Placé sous le thème : « Héritage culturel, culturel et socio-politique du Révérend Père Francis Aupiais », ce colloque de 2 jours est une occasion pour les participants d'aborder les différents aspects de l'engagement sociopolitique et éducatif du grand missionnaire Francis Aupiais. Selon le directeur du collège Père Crépin Acakpovi, « l'impact de la formation dispensée par l'établissement n'est plus à démontrer tant sur le plan de la qualité que sur le plan de la quantité ».
Dans son allocution, il n'a pas manqué de rappeler l'abnégation et le sacrifice des dignes prédécesseurs qui ont conduit la destinée de ce haut lieu de savoir. Le directeur du collège catholique Père Aupiais a rendu un hommage mérité aux premiers acteurs qui ont été au front et presque méconnus. Il a cité le Père julien Gayard qui a dirigé l'établissement de 1948 dès sa création à 1957. S'en est suivi d'autres pères influents qui ont œuvré pour l‘éducation de la jeunesse béninoise. « Ils ont été des acteurs de premières heures, chacun d'eux et tous autant qu'ils sont, n'ont ménagé aucun effort pour porter haut l'étendard et la cause de l'éducation intégrale de l'homme à travers le temps, les humeurs des décideurs et la sobriété de leur moyen gardant toujours la foi en la providence divine mais aussi en l'homme », a-t-il déclaré.
Rendant grâces à Dieu pour ses merveilles réalisées et sa présence sans cesse renouvelée, le Père Acakpovi a souligné que le collège catholique « doit son nom à un vaillant pasteur qui avait un projet éducatif précis pour la réhabilitation du peuple noir pendant longtemps marginalisé ».
C'est de la formation de l'élite locale poursuit-il que « le missionnaire français a fait l'une des armes principales de sa lutte pour la reconnaissance de la valeur humaine et de la dignité du peuple africain, démarquant ainsi l'affirmation simpliste et active de certains observateurs pressés des 3 M : le marchand, le missionnaire et le militaire ».
Pour lui, l'importance que Francis Aupiais donne à la recherche du savoir et à la culture intellectuelle mérite bien qu'on baptise le collège de son nom.
Le directeur de l'établissement pense qu'avec « l'évolution rapide du matérialisme dans nos sociétés africaines d'aujourd'hui qui engendre une certaine culture du raccourci, nous avons l'obligation de ne pas baisser la garde ».
« Nous portons à ce titre la responsabilité de faire en sorte que ce collègue ne soit pas moins digne qu'hier mais qu'au contraire qu'il aille toujours plus loin et plus haut dans ses ambitions légitimes et objectives », affirme-t-il.
Et pour mener à bien cette tâche, il nous faut, suggère le Père Acakpovi « nous interdire la culture du raccourci qui est un esprit paresseux non constructif et donc anti-développement », et bannir la recherche de l'intérêt immédiat pour privilégier l'effort dans l'atteinte d'objectif à long terme ».
Ce colloque permettra de réfléchir et de fixer des buts plus élevés mais aussi « concevoir une vision audacieuse pour maquer l'histoire de façon indélébile et laisser à la postérité un modèle qui en vaille la peine ».
Une noble mission
Les 02 jours de ce colloque sont animés par d'éminents acteurs de la vie socioéducative. La première communication donnée par le Père Guillaume Chogolou est intitulée « Francis Aupiais : De la mission comme éducation à l'émergence d'une pédagogie appropriée à l'authenticité africaine ». Il a à travers cette communication exposé la vie du Père Francis Aupiais et ses œuvres.
Le Père Rodrigue Gbédjinou et Dr. Clément Bah ont été les conférenciers des communications portant respectivement sur : « Paradigmes théologiques de formation éthique et politique » et « Relation école-famille en contexte APC au Bénin : Les parents d'élèves entre démission et responsabilité ».
Au cours de la première journée de ce colloque, Dr Théodore Comlanvi Loko se penchera sur « La culture de la rencontre et la rencontre des cultures (itinéraire pour la formation des élites), sans oublier la question de la « problématique de la philosophie africaine : inspirations et combats du père Francis Aupiais », décortiquée par le Père Crépin Acakpovi.
Les communications seront suivies d'un débat-écoute de la jeunesse dirigé par les anciens élèves du collège.
Après la messe de dimanche 22 septembre, les participants vont suivre des communications sur « la participation des missionnaires à l'éducation au Bénin surtout la SMA-NDA », et « Père Francis Aupiais : Prolégomènes pour une mission inculturée » avec les conférenciers Sœur Delphine Edou et Mgr. Mellon Djivoh.
Ils se pencheront également sur la « vision pour l'école catholique aujourd'hui ? », à partir des analyses de Mgr Barthélémy Adoukonou.
La rencontre prendra fin avec la table ronde conduite par la ministre Evelyne Sossouhounto Caného et Dr Roger Koudouadinou.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
Et en chute libre. Car, au lieu de 19, ils n'étaient plus que 17 au sein du Conseil communal à se sucrer sur le dos de la Commune. Depuis longtemps, deux ténors, « bourrés de fric », sont aux abonnés absents. Si la sanction, prévue par les textes, de les éjecter du Conseil n'est pas tombée, c'est que, à Ouidah, on s'aime ton-pied-mon-pied, on se protège, se tient et se soutient, c'est que, à Ouidah, les morts sont vivants et les absents présents. Et partout des « ne t'en mêle pas, sinon tu te feras des ennemis. Ouidah, c'est ça ». Des Garde-fou pour empêcher les fous d'aller clamer partout que Ouidah, la cité bien aimée, mystique et mariale, est aux mains de Conseillers qui fomentent son malheur et son désespoir.
A cause du collé-serré dû à l'amour ton-pied-mon-pied, c'est d'à côté qu'est venue depuis quelque temps la sanction qui relève de leur fonction les dix chefs d'arrondissement (CA) que compte la Commune. La preuve a été établie qu'ils avaient fait de leur fonction une caverne d'Ali Baba. Frais de mariage, timbres fiscaux non achetés mais payés à l'avance par le citoyen demandant des papiers devant être estampillés, etc., la fraude gonflait depuis des années la poche du CA. Voyant que la puanteur allait déborder du bureau sur les pavés de la rue, tel CA démissionna en toute hâte après avoir remboursé plus de 800.000 f. Un autre suivit son exemple et remboursa 9.200.000 f pour montrer patte blanche. Leur collègue décédé sur ces entrefaites était déjà mal dans son corps : la terre lui soit légère.
Les Conseillers rescapés assurent l'intérim en maugréant : « On fait ce qu'on peut, mais on ne peut pas grand-chose. Tout est à reprendre. C'est pourri. » Une pourriture sur pied, c'est encore peu ou prou l'école publique primaire du quartier Gomê, une passoire. Pendant plusieurs années, par les tôles éventrées, le soleil entrait à profusion dans les classes, et, parfois, quelque serpent descendu d'un arbre. Quand il pleuvait, toute l'école courait se serrer sous un hangar qui conservait des tôles intactes. Or il eût suffi de cinq millions sur les neuf ci-dessus revenant à la Commune, pour ne plus « assassiner Mozart » et offrir aux écoliers, aux enseignants et à l'administration les conditions basiques d'un bon travail pour la dignité de l'homme, bien avant la construction des deux modules de 2019.
Mais, occupés à chaparder, les CA se moquent de la cité, de la science, et de toute dignité. Et dire qu'il ne s'agit pour l'instant que de l'argent détourné au quotidien pendant des années. Quand on en viendra aux lopins de terre qu'ils se sont illégalement attribués, certains d'entre eux fuiront à Paris pour gémir là-bas qu'ils sont persécutés dans leur pays.
Hélas, nos tristes Conseillers communaux n'ont pas que de bons exemples nationaux. Certains enseignants chapardent sacs de riz et bidons d'huile destinés à la cantine de leur école. En 2018, un fils de Dieu, les mains toujours jointes, a chapardé 110 millions f CFA dans les caisses de la Fondation Cardinal Bernardin Gantin. Etc. Nos Conseillers le savent et se laissent emporter. Ils ont tort. Car le chef est celui qui porte, celui qui est modèle qu'on suit.
Car « Le succès ou l'échec dépendent de celui qui régit le pays [ou une partie du pays]. Si la chaîne d'arpentage est droite, alors le bois sera rectiligne, non parce qu'un effort spécial aura été fait, mais parce que ce par quoi la chaîne est régie produit cet effet. De la même manière, si celui qui règne est sincère et droit, alors d'honnêtes fonctionnaires serviront son gouvernement et les gredins se cacheront. Mais, s'il n'est pas droit, alors les malfaisants l'emporteront et les hommes loyaux iront vivre retirés du monde », disait Huai-nan Tzu en l'an 122 avant Jésus-Christ. L'éthique au service de la cité, de la communauté.
Quand les Béninois assimileront cette leçon chinoise vieille de plus de deux mille ans, Ouidah ne sera plus en gérance et chute libres, mais en gérance éthique et responsable.
Les cafétérias pullulent aujourd'hui dans les coins de rue dans la ville de Cotonou. Jeunes, vieux, célibataires et mariés s'en donnent à cœur joie pour y satisfaire leur appétit à moindre coût. Ces abonnés des ‘'cafèt'' ne prennent pas toujours en compte les conditions dans lesquelles les gérants de ces lieux préparent les différents mets.
Du spaghetti rouge ou blanc avec ou sans omelette ou viande, du lait caillé, du thé ou encore du couscous, voilà quelques mets que proposent les cafétérias de Cotonou. Les coûts de ces mets varient souvent entre 300 et 500 FCFA et parfois au-delà pour certains plats. Autrefois, l'activité était dominé par des Nigériens et des Guinéens, mais aujourd'hui beaucoup de Béninois ont envahi le secteur et offrent également ces services.
Dame Véronique est une béninoise propriétaire d'une cafétéria à Fidjrossè, quartier situé dans le 12 ème arrondissement de Cotonou. A 17h30, elle apprête déjà la nourriture pour ses clients.
S'affairant à la cuisine pour satisfaire ses clients au plus tard à 18 h elle confie : « C'était un Guinéen qui avait sa cafétéria au bord de la voie, mais depuis que les autorités ont déguerpi les gens des espaces publics, il a dû quitter les lieux. Peu de temps après, j'ai décidé de commencer cette activité dans ma rue puisque le Guinéen avait beaucoup de clients ».
Une étudiante en tenue visiblement fatiguée, venue sur les lieux lance à dame Véronique : « Je veux comme d'habitude mais avec omelette, je reviens prendre dans quelques minutes ».
Comme cette étudiante, ils sont nombreux à fréquenter les cafétérias de la ville de Cotonou. Ludovic Mehou, client fidèle de dame véronique confie : « Quand j'ai un petit creux, je viens très souvent ici et avec 300 F j'ai déjà rempli mon ventre ».
Pour Alban, apprenti mécanicien âgé de 16 ans, la raison est la même. Le prix des mets de cette cafétéria est accessible à son portefeuille. « A la cafétéria, c'est moins cher, tu viens avec peu de sous et tu es satisfait ».
Contrairement à dame véronique, Kounbéni, gérant d'une cafétéria au quartier Aibatin, à Cotonou, ouvre ses portes à 7 h. « Je suis déjà là vers 7 h, il y a des clients qui viennent souvent prendre du thé et parfois avec omelette avant d'aller au boulot. Quant aux plats, ils sont prêts déjà vers 12 h », a-t-il signalé.
Le seul client rencontré sur les lieux confirme les propos de Kounbéni. « Je suis abonné ici, chaque matin, je viens ici prendre mon petit déjeuner avant d'aller faire mes activités. Il est à l'heure et ses mets ne sont pas mal ».
Des risques pour la santé
Si la majorité des usagers rencontrés fréquentent les cafétérias à cause du coût moins cher ou de la quantité du mets, la plupart d'eux ne prennent pas en compte la qualité du mets, encore moins les conditions dans lesquelles ils sont préparés.
Car il y a parfois un potentiel danger pour la santé pour les consommateurs.
Edmond Lokossou confie avoir récemment conduit une de ses sœurs habituée aux cafétérias à l'hôpital suite à des maux de ventre atroces. « Ma sœur a eu une complication digestive au milieu de la nuit après avoir mangé le spaghetti rouge à la cafétéria. Arrivée à l'hôpital, le médecin a notifié qu'il s'agit d'une intoxication alimentaire », a-t-il déclaré. Selon Edmond Lokossou, le médecin lui a conseillé de ne plus consommer des aliments dont la qualité hygiénique est douteuse.
Manassé Cakpo ancien féru de ces lieux de restauration a aussi vécu une situation pareille. « Je ne mange plus n'importe où depuis que j'ai eu des problèmes de santé. Tu vas à certains endroits et à vue d'œil tu remarques déjà que le lieu n'est pas propre. On ignore souvent si ce qu'ils utilisent pour préparer les mets sont déjà périmés ou pas. Par contre, il y a certains gérants de cafeterias qui font bien les mets », a-t-il affirmé.
La gérante d'une cafeteria à Cadjéhoun, qui a requis l'anonymat assure qu'elle offre ses services en tenant compte de la qualité mais aussi de la quantité pour pouvoir satisfaire les clients. « Je ne peux pas mettre en péril la santé de mes clients. Tout d'abord, l'hygiène c'est la première raison qui m'amène des clients. Ils disent souvent que mes plats sont chers, mais quand ils mangent ils sont satisfaits ».
Selon Célia Houngla, mère de famille, les cafétérias de nos jours se multiplient et il faut savoir choisir le lieu approprié pour manger. « Je refuse toujours à mes enfants de manger n'importe où », souligne-t-elle.
Pour elle, il ne s'agit pas « seulement de remplir son ventre, mais s'assurer de la qualité de ce que nous consommons ».
A.A.A
Quelques images
Le parti les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a désormais son récépissé provisoire. Dans un courrier en date du 17 septembre 2019, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia informe qu'en application des dispositions des articles 16 et suivants de la loi nº2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en République du Bénin, le récépissé provisoire est délivré au parti FCBE.
La délivrance de ce document à ce principal parti de l'opposition fait suite à la transmission au ministère de l'intérieur de son dossier de déclaration administrative de constitution du parti.
Selon des sources proches de la formation politique, l'ancien chef de l'État Thomas Boni Yayi demeure le président d'honneur du parti FCBE tandis que son ancien ministre Paul Hounkpè en est le Secrétaire exécutif national.
Le parti FCBE n'a pu participer aux dernières élections législatives faute de récépissé provisoire.
« Enjeux et défis de la 8ème législature de l'Assemblée nationale du Bénin », c'est le thème d'un séminaire parlementaire ouvert jeudi dernier à Cotonou par le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou.
L'objectif de la rencontre est d'offrir aux députés un cadre d'échanges sur les enjeux et défis de la 8ème législature, les rôles et principales missions qui leur sont dévolus dans leur fonction de représentation, de législation et de contrôle de l'action gouvernementale. Plusieurs panels de discussions et de débats portant sur des thématiques telles que la Législation, la Représentation et le Contrôle parlementaire de l'action gouvernementale, étaient au cœur des échanges qui se sont achevés ce vendredi 20 septembre.
Selon le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, ce séminaire va contribuer à aguerrir davantage chaque député dans sa mission exaltante de participer, par le vote et le contrôle de l'Exécutif, à la formulation et à la mise en œuvre des politiques de développement en vue de la réduction de la souffrance humaine, et de la promotion de la bonne gouvernance. Conscient des enjeux et des défis de la 8ème législature, une session de formation ne suffira pas, a-t-il déclaré avant de proposer que le débat soit permanent afin que les aspirations profondes des Béninois soient constamment au menu des débats parlementaires.
Assurant son attachement à la restauration de la fonction et de l'image du Parlement, Louis Vlavonou a émis le vœu que chacun des députés y contribue avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l'intérêt et le respect du bien commun. Il n'a pas manqué de situer ses collègues députés sur la ligne directrice qu'il entend imprimer à la nouvelle législature. « La 8ème législature a beau être élue de quelque manière que ce soit, elle nous a évités un vide constitutionnel dont les conséquences étaient imprévisibles pour notre démocratie », a souligné le président du parlement béninois. Pour lui, le contrôle de l'action gouvernementale n'est pas synonyme de sanction de l'action gouvernementale ; il s'agit plutôt d'amener le gouvernement à mieux faire.
Le chef du Parlement béninois a invité la commission des finances qui a ignoré un pan de ses prérogatives en matière du contrôle des entreprises publiques et semi-publiques, à relever ce défi au cours de la 8ème législature. Cette nouvelle législature indique-t-il, doit relever le défi de l'absentéisme et des retards aux séances plénières et aux commissions, de même qu'aux séminaires de renforcement des capacités.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les responsables du réseau de téléphonie mobile ont honoré ce vendredi 20 juin 2019, au siège de la Fédération Béninoise de Football (FBF) à Porto-Novo, la promesse faite aux Ecureuils et leur encadrement technique en Egypte, le 25 juin, lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-Egypte 2019).
Au terme de leur premier match (2 buts partout) face au Ghana dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-Egypte 2019) le 25 juin dernier, les Ecureuils du Bénin ont marqué les esprits et suscité beaucoup d'espoir pour leur 4ème participation à cette compétition continentale. Dans la joie et la ferveur populaire qui avait accompagné ce nul synonyme de victoire, le Directeur général de MTN-Bénin, Stephen BLEWETT, présent au stade d'Ismaïla ce jour, a fait la promesse de don de kits de connexion internet aux joueurs et aux membres de l'encadrement technique.
Cette promesse, les responsables du réseau de téléphonie mobile l'ont honorée ce vendredi 20 juin 2019 au siège de la Fédération Béninoise de Football (FBF) à Porto-Novo.
Au total, 39 kits 4G d'une valeur d'environ 14 millions de francs CFA, équipés de routeurs, avec une connexion illimitée pour une durée de 12 mois, ont été remis aux joueurs et aux membres de l'encadrement technique.
Heureux de recevoir ce don, le vice-président de la FBF, PEDRO Ayema Alphonse, a au nom du président Mathurin de CHACUS, dit toute sa gratitude à MTN-Bénin.
Il l'exhorte à avoir un œil sur la Fédération à travers le championnat ligue 1 et 2.
A travers le match contre le Ghana, les Ecureuils du Bénin ont adressé à la Nation, « un message exemplaire de dépassement de soi tout au long de cette CAN », a souligné Jean-Claude AKOGBETO, responsable chargé de la régulation et de la relation avec les partenaires, représentant le Directeur général de MTN-Bénin. Grâce à leur prestation au cours de cette CAN, observe-t-il, le Bénin qui sous d'autres cieux est longtemps demeuré méconnu, peut désormais fait parler de lui.
Le responsable chargé de la régulation et de la relation avec les partenaires a salué le mérite des membres de l'encadrement technique et des autorités, notamment le ministre des sports et le président de la République, de réaliser ces prouesses que tout le monde a admiré.
Face aux joueurs, aux membres de l'encadrement technique et de la Fédération, il a réaffirmé le soutien de MTN-Bénin aux actions du gouvernement qui, selon lui, sont de nature à mobiliser le peuple entier et à rassembler les énergies autour de l'idéal qu'est la révélation du Bénin au monde entier. « Le sport a pour vertu cardinale de transmettre à nos enfants l'esprit de conquête, et lorsqu'un collectif le compose, il est alors synonyme d'entraide et d'ambition. La compétition ne prend tout son sens que dans l'accomplissement de ces valeurs-là », a conclu Jean-Claude AKOGBETO évoquant l'importance du sport.
Serge HAZOUNME, représentant les membres de l'encadrement technique, a exprimé leurs sincères remerciements au réseau MTN-Bénin pour avoir joint l'acte à la parole. Pour lui, la connexion internet est un besoin dont on ne peut se passer de nos jours, et c'est avec beaucoup de joie qu'il a reçu ce cadeau de MTN.
Au nom des joueurs, Rodrigue FASSINOU aussi a remercié le réseau de téléphonie mobile pour son cadeau.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Quelques images de la cérémonie
Un accident de circulation a eu lieu dans l'après-midi de ce vendredi 20 septembre 2019, sur l'axe Cotonou Porto-Novo.
Le bilan fait état de 15 morts et plusieurs blessés. Les circonstances de cet accident ne sont pas connues.
A.A.A
Le sieur Donatien M'PO, un redoutable bandit opérant à Natitingou a été arrêté mercredi 18 septembre par la police.
Donatien M'PO était recherché comme auteur de plusieurs braquages à mains armées, de vols de motos et de cambriolage de boutiques. Il serait à la tête d'un groupe de jeunes qui opére dans la commune de Natitingou. Plusieurs jeunes de cette bande font objet d'arrestation à Natitingou.
Le sieur Donatien M'PO est recherché par la Justice comme auteur, commanditaire et receleur dans de nombreux dossiers criminels dont le plus récent est le braquage qui a eu lieu à Perma, un arrondissement de Natitingou.
Il sera présenté au Procureur de la République dans les prochains jours.
A.A.A
Le Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji est en pleine organisation pour l'édition 2019 de l'Université des Vacances (UV) qui se tiendra les 28 et 29 septembre 2019 au stade Charles De Gaulle de Porto-Novo Selon le président du comité d'organisation Augustin Ouinsou, plus de 20.000 délégués sont attendus à cette rencontre.
« Les réformes politiques : quelles perspectives pour le PRD ?" », c'est le thème autour duquel les militants du PRD vont échanger lors de ces assises.
Selon Augustin Ouinssou, le meeting de cette année intervient au lendemain des élections législatives qui n'ont pas connus la participation du PRD. Cette rencontre va permettre non seulement de réfléchir sur l'avenir du parti mais aussi de satisfaire les militants face à leurs nombreuses préoccupations.
Dans le but de réussir ce rendez-vous, le comité d'organisation s'affaire pour les préparatifs.
Une grande mobilisation est donc attendue à rencontre. « Ceux qui pensent que le PRD est mort vont se mordre les doigts. Le PRD aime les situations du genre car elles lui permettent de s'affirmer. En tout cas, l'UV 2019 va permettre au PRD de faire montre à nouveau de sa capacité de mobilisation et les gens verront qu'il y a une différence entre drainer les foules et avoir à faire à des militants convaincus », a déclaré Augustin Ouinssou.
A.A.A
Avec la fermeture des frontières terrestres entre le Bénin et le Nigéria depuis un mois, la mobilité et les activités quotidiennes des populations ont pris un coup. En dehors du Bénin qui est le plus touché, le Togo et le Ghana dont les populations utilisent le corridor Cotonou-Lagos ne sont pas épargnées.
Depuis le 20 août 2019, les frontières du Nigéria sont fermés mettant un frein à l'entrée des personnes et des biens sur ce territoire. Du coup, des milliers de personnes et des centaines de camions de marchandises sont bloquées aux frontières.
Un blocus qui impacte négativement le Bénin mais aussi fait des victimes collatérales au Togo et dans une moindre mesure au Ghana.
En interdisant au Bénin de déverser sur son territoire des produits de réexportation tels que le riz, viandes et abats congelés, véhicules d'occasion et autres, le Nigéria vient entraver les échanges commerciaux.
Au Bénin, la première conséquence de la fermeture des frontières par le géant nigérian est la hausse du prix de l'essence de contrebande.
En dehors du Bénin, qui est la première victime de cette mesure, les répercussions sont enregistrées dans d'autres pays de la sous-région. La tomate du Burkina Faso ne pourra plus traverser le Ghana, le Togo, le Bénin pour sa destination finale, le Nigéria.
Le Togo qui commerce avec le Nigéria via la frontière de Sèmè-Kraké voit aussi ses exportations bloquées.
Les stations d'essence du Togo enregistrent des files d'attentes puisque chez les contrebandiers qui ne sont pas en grand nombre sur ce territoire, le prix de l'essence a augmenté. Conséquence : les tarifs des taxis et des moto-taxis ont été revus à la hausse.
Producteurs et commerçants en difficultés
Les dégâts sont également notés au niveau de la filière maraîchère. Les produits agricoles, le gombo, la tomate et les piments verts étaient livrés au Nigéria. Suite à la fermeture des frontières, plus rien n'est exporté et les commerçants sont tombés en faillite. Le prix de la bassine de ces produits maraîchers qui se vendait à 2 000, 5 000 ou 10 000 FCFA a chuté à 500 voire 300 FCFA !
Le gouvernement togolais a dû demander à l'armée de racheter des tonnes de tomates pour sauver la filière. Mais cette solution est loin de résoudre totalement la situation puisque les producteurs dont les activités sont au ralenti ont d'énormes difficultés pour honorer leurs engagements vis-à-vis des structures de microfinance.
Par ailleurs, les véhicules de transport en commun qui font le trajet Abidjan-Accra-Lomé-Cotonou-Lagos sont aussi bloqués. Tout leur personnel est en chômage technique en attendant la réouverture des frontières.
Un coup dur aussi pour les particuliers et les commerçants de ces pays.
Akpédjé AYOSSO
Thron Koffi GAMBADA : Divinité de bienfaisance ou de destruction ?
Voir en ligne : Thron Koffi GAMBADA : Divinité de bienfaisance ou de destruction ?