A partir de l'année 2007, l'Etat béninois a engagé les travaux de construction d'un échangeur à Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi. Une infrastructure moderne jamais réalisé dans le pays et dont l'objectif était de résoudre une fois pour de bon, le problème de saturation des voies d'accès, et la traversée de Cotonou, notamment les embouteillages monstrueux observés au carrefour de Godomey.
D'un coût global estimé à 12 milliards de FCFA, l'ouvrage a été ouvert à la circulation en 2011 sans que les travaux de finition concernant notamment les garde-fous et l'éclairage ne soient réalisés.
Quelques années après cette ouverture, même si les problèmes de saturation et d'embouteillage ont été en partie réglés, force est de constater que l'ouvrage pose d'énormes problèmes de salubrité.
De part et d'autres de l'ouvrage sont déposés chaque jour des ordures de toutes sortes. Mieux, l'espace vert prévu pour être réalisé, selon la maquette, est inexistante laissant place à des herbes sauvages.
Les acteurs de cet incivisme selon les riverains sont des habitants de la zone.
Pour Georges Djessou, un usager de la voie, les agents de collecte des ordures sont aujourd'hui un peu partout et, il serait intéressant que les gens s'abonnent à leurs services. « Ce n'est pas la beauté que devrait présenter cette infrastructure ça », a-t-il regretté rappelant qu'un jardin public devrait être aménagé avec des bancs sur les lieux. Des herbes ont tout envahi et les gens viennent y déposer des déchets sans être inquiétés, a-t-il déploré.
Après avoir dénoncé la présence d'ordures sur le trottoir et au coin d'un dalot, Inoussa, un vendeur à la sauvette sur la bretelle (Cotonou-Calavi) justifie le dépôt des ordures sur le domaine réservé à l'espace vert par les herbes qui y ont poussé, mais aussi par l'absence de mesures des autorités pour maintenir l'espace propre. « Quand il y a la brousse quelque part, les gens y jettent toujours des ordures », a-t-il soutenu.
Au niveau du carrefour de la voie menant à Godomey Xwlacomey se trouvent des revendeuses de repas. L'une d'elles déclare n'avoir aucune idée de la provenance de ces ordures. « Dès que tu finis de vendre et tu te retournes à la maison, le lendemain matin, c'est des ordures qui t'accueillent », explique-t-elle. « On ne sait quand les gens viennent déposer ces ordures-là », se plaint la revendeuse rappelant avoir fait l'entretien plusieurs fois sous le pont.
Des ondulations qui rendent la circulation difficile
Sur la bretelle longeant l'échangeur en direction de Calavi, une série de tôles ondulées se sont formées rendant la circulation difficile aux usagers surtout aux motocyclistes. La même situation est survenue, entre temps, et les autorités du ministère des infrastructures et des transports y ont effectué des travaux de correction. Mais plusieurs mois après, le même phénomène d'ondulation a refait surface créant d'énormes désagréments aux usagers de la voie. Une situation liée au terrassement et à la nature du sol (bas-fonds).
Des divorcés sociaux se positionnent la nuit au bord de la bretelle et profitent du ralentissement de la circulation pour braquer les usagers pour leur arracher les motos. Plusieurs cas ont été déjà enregistrés, selon des témoignages.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Quelques images
Une rencontre d'échanges du comité de mobilisation de ressources avec les partenaires techniques et financiers s'est déroulée ce mardi dans la salle de conférence de Sèmè City à Cotonou. Une séance au cours de laquelle le gouvernement a fait le point des mobilisations de ressources et l'état d'avancement des réformes.
« Je voudrais au nom de tous les PTF dire notre appréciation pour l'organisation de cette rencontre conjointe des membres du comité de mobilisation de ressources du Programme d'actions du gouvernement (PAG) avec l'ensemble des partenaires financiers », a déclaré le Chef de file des PTF, à l'entame de la séance. « Les PTF saluent les membres du comité pour l'organisation régulière de cette réunion qui témoigne encore une fois de l'engagement du gouvernement du Bénin à renforcer le dialogue politique avec ses partenaires et assurer le succès des différentes engagées et l'atteinte des objectifs du développement durable », a ajouté, Siaka Coulibaly.
« A la suite de la rencontre du 14 mars, les PTF reconnaissent les avancées significatives enregistrées dans le processus de renforcement de dialogue sur les politiques avec la tenue effective le 23 septembre de la rencontre technique avec les chefs de Coopération », témoigne-t-il. Néanmoins, le représentant résident de l'organisation du Système des Nations-Unies pense que « Des préoccupations essentielles ont été dégagées sous une approche concertée entre les équipes techniques des chefs de coopération et contrepartie gouvernementale ». Celles-ci ajoute-t-il, « visent essentiellement à renforcer le dialogue et améliorer la redevabilité mutuelle entre le gouvernement et l'ensemble des PTF pour une mise en œuvre réussie des différentes réformes du PAG et des autres instruments de planification du développement connexes notamment le PND 2018-2025 et le programme de croissance pour le développement durable ».
Entre autre recommandations, les partenaires techniques souhaitent disposer d'un état des lieux de l'ensemble des réformes engagées par le gouvernement, notamment celles des secteurs clés tels que la santé et l'éducation qui touche un grand nombre de la population. Aussi, souhaitent-ils disposer du cadre actualisé de toutes les agences.
Près de 55% des ressources du PAG déjà mobilisés
Tout en remerciant les différents acteurs pour avoir honoré de leur présence la rencontre, le ministre d'Etat a dit sa gratitude pour toutes les actions des PTF pour l'amélioration des conditions de vie des populations. « Au cours de notre précédente rencontre en ces mêmes lieux, où nous vous avons fait le point de la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) et des différentes réformes, nous avions pris des engagements dont la plupart sont exécutés ou sont en cours d'exécution », souligne-t-il. Selon lui, « A l'issue de la réunion de nos experts d'hier lundi, nous pouvons retenir qu'au 31 Août 2019, nous sommes parvenus à la mobilisation de 4.943,6 milliards FCFA soit 140% du financement public attendu pour la mise en œuvre du PAG (3.529,6 milliards FCFA). Par rapport au montant global du PAG (9039 milliards FCFA), cette mobilisation de ressources représente 54,7% ».
Selon Bio Tchané, « Il s'agit essentiellement de l'agrégation des données relatives aux ressources objet d'accords de prêts et de dons que nous avons signés avec vos différentes institutions, des ressources mobilisées sur le marché financier sous-régional et international et de la contribution du Budget National ». Aussi souligne-t-il que le pilier 2 du PAG : « Transformation structurelle de l'économie » est le pilier de concentration avec près 75% de ces ressources. « Cela est l'expression de la réalisation de grands projets porteurs de croissance économique dans différents secteurs. Je veux citer les infrastructures, le cadre de vie, l'énergie, l'eau potable et l'Agriculture. Des efforts ont été également faits dans le domaine de l'amélioration des conditions de vie de nos populations », a précisé Abdoulaye Bio Tchané.
Le ministre d'Etat explique par ailleurs que par nature de financement, les ressources mobilisées sont composées de 33,5% de prêts, 14,7% de dons, 34,4% de ressources levées sur le marché financier et 17,4% d'autofinancement (Budget National) ».
G.A.
L'ex-président de la Cour constitutionnelle du Bénin Prof. Théodore Holo plaide pour une limitation à deux mandats pour les députés. Il a développé cette proposition au cours d'une intervention à l'occasion d'un colloque scientifique organisé lundi 23 septembre à Cotonou par l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) avec l'Université catholique de Lyon, dans le cadre de son 35ème anniversaire d'existence.
Selon Prof. Théodore Holo, la députation n'est pas une fonction qu'on peut exercer à vie. Pour le constitutionnaliste, il s'agit d'un mandat et « il est temps de songer, comme le font certaines constitutions, en limitant à deux le mandat du président de la République, de limiter à deux le mandat des députés ». L'ancien président de la Cour constitutionnelle suggère une limitation du mandat du député à deux mandats consécutifs.
Le député « fait ses deux mandats, il retourne à la base vivre les réalités des peuples qu'il aspire représenter, connaître ses conditions », a souligné Prof. Holo.
Quand il va revenir après ce temps d'interruption, poursuit le professeur, « il serait à même de mieux comprendre les difficultés et les exigences de la fonction par rapport aux besoins du peuple ».
Il a donné l'exemple d'un ministre des finances du Brésil qui a changé de caractère après avoir occupé le poste d'ambassadeur. D'après ses témoignages, le ministre lors de sa première nomination était vraiment dur en ce qui concerne les demandes de crédits des ministres des Affaires étrangères. Lors de sa deuxième fonction de ministre, après avoir pris par le poste d'ambassadeur, il est devenu « le plus généreux des ministres », a témoigné Prof. Holo.
A.A.A
Ils ont voulu. Ils l'ont obtenu. Mais comment ? Le plus important est qu'ils l'ont eu. Malheureusement, la guerre est née au sein de cette force politique. Certains appellent leurs alliés sauveurs de traîtres. Ce qui annonce l'éclatement du bloc. Formant une force de résistance depuis leur écartement des législatives dernières, les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) vivent des moments difficiles ces derniers jours. L'aile Hounkpé d'un côté et l'aile Azatassou de l'autre. Plus que ridicule, les plus durs de la refondation, vomis par le peuple, il y a quelques années, s'engueulent. Le peuple a donc raison du choix de l'actuel chef de la Marina.
Reste à savoir ce qui unissait réellement ces militants des cauris, il y a quelques années. L'intérêt du pays où celui individuel ?
Le comportement des uns et des autres donne la migraine à des militants qui ne tarderont plus à claquer la porte si cette querelle continue.
La part belle se fait aux deux blocs qui jouissent des fruits de la Rupture au parlement. Bientôt, ils recevront les déçus du camp cauris. Rien à craindre, les enfants rebelles vont se déclarer la guerre à jamais. Les dernières sorties du noyau dur le démontre aisément. S'ils arrivent à traiter ceux qui estiment sauver le parti de traîtres, il n'en demeure par moins que ces derniers deviennent des chiens de faïence. Les forces cauris doivent être laqués. Et c'est le rôle du président d'honneur qui ne doit choisir un camp au dépend de l'autre.
Sous le régime de la Refondation, les rivaux du parti aujourd'hui étaient pour le peuple des traîtres qu'il fallait jeter dans la gueule du lion. Leur retour ne sera pas salutaire puisqu'ils seront accueillis en indésirables. Boni Yayi doit-être le conciliateur.
Le récépissé voulu qui devient le point de divergence serait à la base du malheur qui frappe les Forces cauris pour un Bénin émergent. Le parti serait bientôt en lambeaux.Quand les vieux sages se déclarent la guerre, la maison vole en éclats. Plus rien n'étonne puisque leur coeur n'est pas pour la construction mais plutôt à la rebellion. La rébellion a atteint leur propre camp. Attendons de voir...
Giscard A.
Par un courrier en date du 20 septembre, le secrétaire général de la Fédération Béninoise de football (FBF), Claude Paqui, informe tous les président des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 du lancement de la saison sportive 2019-2020.
Les présidents sont invités à inscrire leurs joueurs sur la plateforme dédiée à cet effet pour le lancement officiel prévu pour le 6 octobre.
A la réunion du 21 Août, le comité exécutif de la FBF avait décidé de lancer la saison le 28 septembre dernier.
Le 14 mai 2019, il était demandé aux clubs d'enregistrer désormais leurs joueurs et officiels sur FEBEFOOT CONNECT, plateforme sur laquelle les représentants de tous les clubs ont été récemment formés, et de produire des documents relatifs à leur existence juridique au plus tard le 10 juillet 2019. Mais il est constaté un retard d'un nombre assez important de ces acteurs dans la satisfaction des contingences nouvelles.
Le secrétaire général de la FBF souligne que « pour permettre alors à tous de disposer d'un peu plus de temps afin de se conformer aux nouvelles exigences, il a été décidé de reporter le lancement de la prochaine saison au 6 octobre 2019 ». « Nous invitons donc toutes les administrations des équipes concernées à continuer les diligences nécessaires pour l'inscription des joueurs, qui prendra désormais fin le 13 octobre 2019 pour la Ligue 1 et le 20 octobre pour la Ligue 2 ».
G.A.
Le parti des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a désormais une existence légale. Il a obtenu son récépissé provisoire de la part du ministère de l'intérieur à travers une correspondance en date du mardi 17 septembre 2019. Soulagement pour certains leaders, l'obtention de ce récépissé fait polémiques au sein du parti FCBE. Quelques citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou donnent leurs avis.
Avec ce récépissé provisoire de mise en conformité, les FCBE pourront non seulement organiser librement leurs activités mais aussi se préparer pour les prochaines élections.
Selon Paul Lokossou, agent d'entretien dans une société de la ville de Cotonou, « c'est une très bonne nouvelle ». Le parti poursuit-il traîne ce problème depuis des mois, « c'est même la raison pour laquelle il n'a pas pris part aux élections législatives. Maintenant, le parti est reconnu légalement et les FCBE peuvent aller aux élections prochaines ». « Mais reste à savoir si les membres de ce parti resteront unis pour affronter les prochains défis puisque les leaders du parti ne sont même pas soudés », déplore-t-il.
Le directeur d'une école privée à Cotonou qui a requis l'anonymat félicite le parti pour l'obtention du récépissé provisoire. « J'espère qu'ils sont vraiment à jour et que ce n'est pas juste pour apaiser les tensions avec l'opposition », a-t-il lancé.
« Moi, j'ai toujours apprécié la réforme du gouvernement Talon. Se mettre ensemble et éviter la création d'une centaine de partis. Mieux il faut que les partis aient un certificat de conformité. Si les FCBE après les nombreuses tentatives ont pu obtenir ce récépissé, on ne peut que les féliciter et saluer le gouvernement », a déclaré Ludovic Agbadja.
Pour Josiane Kpéhoun, élève en classe de Tle dans école publique, « il était temps que le parti obtienne son récépissé. On voit clairement la volonté du gouvernement à satisfaire tous les partis. Ceux qui se sont mis à jour ont pu avoir leur récépissé. Si pour les FCBE a traîné c'est parce que les leaders eux-mêmes ne voulaient pas procéder aux corrections. Une fois que ça été fait, ils ont obtenu leur récépissé. Il faut que l'opposition arrête de voir le piège partout », a-t-il affirmé. Pour cette élève, « le récépissé ne devrait même pas être source de mésentente au sein du parti ».
D'après un comédien humoriste ayant requis l'anonymat, « c'est une vraie bêtise simplement ». « J'ai un mauvais pressentiment contre le régime en place. Tout à l'air d'une fin. Ce n'est pas une réforme mise en place qui a empêché les partis de l'opposition pour les législatives ? Vous allez voir, ils vont entamer une autre réforme qui va encore sanctionner l'opposition aux prochaines élections ».
Un avis qui n'est pas du tout partagé par son collègue Fréderic Gbégnito. « Arrêtons de voir le mal partout. Il faut bien quelqu'un pour mettre de l'ordre dans le pays. Le système partisan a été la meilleure réforme que moi j'ai appréciée chez le gouvernement Talon. Les partis de l'opposition ont décidé d'aller aux élections comme ça, alors que la mouvance a su ce qu'il faut faire. Pire, encore l'opposition ne s'est pas conformée à la loi et en a subi les conséquences lors de l'organisation des élections législatives », a expliqué le citoyen. Pour lui, « maintenant qu'ils ont leur récépissé au lieu de s'affronter, que les leaders pensent à se préparer pour les élections prochaines ».
A en croire Antoine Adimi, enseignant à la retraite, l'opposition pourra prendre part aux élections prochaines. « J'apprécie cet acte du gouvernement envers le plus grand parti de l'opposition au Bénin. Mais j'ai l'impression qu'après avoir été contre tout, ils sont contre eux-mêmes aujourd'hui. Sinon comment comprendre qu'il y ait même désaccord entre les leaders. Je suis sûr que si les membres ne savent pas faire, le parti sera disloqué. On est là, on verra la suite », a-t-il affirmé.
« Je suis contente pour eux. J'ai entendu dire que l'opposition exige la reprise des élections législatives, ce qui peut leur faire perdre encore beaucoup de choses dans l'avenir. Il faut se focaliser désormais sur les prochains défis à relever et je crois que c'est ce que les FCBE doivent faire, oublier le passé et se préparer pour le futur », a souligné Hermione Lougbégnon, gérante d'une boutique de cosmétique à Cotonou.
Pour Marin Zossougbo, soudeur, habitant à Cotonou, « Le parti s'est finalement conformé à la loi et c'est bien. Il vaut mieux tard que jamais ». « Vous voyez vous-mêmes que dès qu'ils ont fait ce qu'il faut, ils ont obtenu leur récépissé. C'est une question de loi et non d'un dirigeant. Maintenant, j'espère que ce parti restera solide pour la prochaine lutte », a-t-il confié.
Akpédjé AYOSSO
La semaine écoulée, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia a délivré au parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), le certificat provisoire de conformité. Un acte qui marque une étape importante dans la reconnaissance légale de la formation politique, et qui lui permettra de participer aux prochaines compétitions électorales au Bénin. Mais contre toute attente, cette information a fait objet de polémique et de contradiction dans le rang des responsables et leaders du parti.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes d'Abomey-Calavi et de Cotonou donnent leurs avis.
Pour Isidore Loko, enseignant dans un complexe scolaire privé à Abomey-Calavi, c'est déjà un pas. « Une fois que les partis de l'opposition seront reconnus comme on le veut, le jeu électoral sera désormais ouvert et ces partis de la mouvance ne seront pas les seuls à participer aux élections », a-t-il confié. « On saura de quoi ils sont capables lors des prochaines élections », a menacé l'enseignant convaincu d'une victoire écrasante des partis de l'opposition.
Pour lui, la délivrance du récépissé aux formations politiques de l'opposition permettra aux populations d'aller accomplir avec joie leur devoir citoyen qu'est le vote. « Il y aura d'enjeu pour les prochaines élections et on saura qui est qui », a-t-il menacé. « Voyez le nombre de personnes qui s'étaient abstenues pour les dernières législatives, et tout ce que cela a créé comme dégâts dans le pays. Depuis le Renouveau démocratique qu'on organise des élections au Bénin, on n'a jamais connu une situation pareille. C'est des faits regrettables qui ont terni l'image du pays », a-t-il. Tout en saluant la décision du ministre, il a souligné que les prochaines élections permettront au président de la République de savoir s'il continue d'être aimé par ses compatriotes, ceux-là qui l'ont porté avec joie en votant massivement pour lui lors de la dernière présidentielle et de revoir sa copie. Isidore Loko dénonce la polémique survenue chez les responsables et leaders des FCBE. C'est une faiblesse qu'ils ont montrée à la face du monde et qui pourra jouer contre eux.
Selon Codjia Charbel, chef menuisier à Zogbo, l'attribution aux FCBE d'un tel document est le signe que le chef de l'Etat n'a rien à voir avec l'exclusion des partis aux élections. « Si un parti remplit vraiment les conditions, il va avoir son papier », a-t-il souligné citant l'exemple du Parti du renouveau démocratique (PRD) et l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (UDBN). Si ces partis ont pu l'avoir, pourquoi les autres ne l'obtiendraient pas ?, s'est interrogé le menuisier. Pour lui, il est temps que les gens évitent de verser dans des accusations sans fondement. Des lois ont été votées et définissent désormais ce que doit être un parti politique au Bénin, et il serait bon que les formations politiques se conforment aux exigences juridiques, a-t-il conclu.
Selon Florentine, étudiante en allemand à l'Université d'Abomey-Calavi, c'est une bonne chose que les FCBE aient aussi leur récépissé. « Cela leur permettra d'aller aux prochaines élections, et on pourra éviter les tensions que le pays a connu lors des dernières élections législatives », a-t-elle confié.
Pour son camarade Rodolphe des lettres modernes, les politiciens jouent entre eux. « Qu'est-ce que les FCBE ont fourni maintenant et qu'ils n'avaient pas fourni quand on organisait les législatives », s'est-il interrogé indiquant qu'il ne faut jamais croire aux politiciens.
Selon une vendeuse de repas au centre commercial du rectorat annexe qui a requis l'anonymat, il a fallu qu'on organise les élections pour que les dirigeants actuels soient élus. « Pourquoi à leur tour, ils ne veulent plus laisser les autres participer aux élections afin de se faire élire ? C'est à croire qu'ils sont conscients de leur impopularité », a confié la dame regrettant les tensions survenues lors des dernières législatives.
F. A. A.
Fondée par les épouses des Rotariens, l'organisation INNER WHEEL compte désormais au sein du District 909, une Béninoise qui porte les voix de tous les pays de l'organisation. Servir les plus démunis et leur venir en aide à travers l'amitié et le service. C'est ce à quoi s'attelle cette organisation de femmes présente dans plusieurs pays à travers le monde. C'est grâce à la Past Président international (PPI) Mrs Oluyemisi Alatise, de nationalité nigériane et Première Africaine Présidente internationale de INNER WHEEL que le Bénin a été honoré. Sa représentante nationale en la personne de Fahimatou Paraïso Salifou a été installée samedi 21 septembre dernier à la Maison des bâtisseurs à Cotonou. Présidente du comité d'organisation Ruffine Agossou, dira « Merci pour toutes les amies qui n'ont ménagé aucun effort pour que tienne cette cérémonie. Nous sommes ensemble pour passer un bon moment et oublier les soucis quotidiens », a-t-elle souligné. Fahimatou Paraïso Salifou rappelle que « INNER WHEEL est né à la fin de la première guerre mondiale en Angleterre. Au début quand les hommes vont à la guerre, les femmes se réunissaient pour prendre la relève de leur mari parce qu'ils s'occupaient des veuves et des orphelins ».
C'est ainsi qu'elles ont décidé « Après la guerre, de former des clubs. Le premier club est né le 10 janvier 1924 en Angleterre à Manchester ».
« C'est une grande joie qui m'anime ce soir pour mon installation en tant que représentante à la tête des six pays du District 909 de l'international INNER WHEEL ››, a déclaré la Gouverneur 2019-2020 du District 909, Nathalie Kouevi Doh.
« Dans notre District qui est un peu atypique parce que constitué de plusieurs pays, nous réalisons pas mal d'actions. Il y a deux ou trois ans nous, avons construit à l'Hôpital de la mère et de l'enfant un bâtiment pour la prise en charge des femmes souffrant de la fistule obstétricale pour un montant de 63 millions de francs », a-t-elle ajouté. Consciente que beaucoup d'actions que le club réalise ne sont pas visibles à l'international, elle rassure que « Désormais notre voix sera entendue à l'international. Nos actions seront connues et la collaboration sera plus aisée ». Gouverneur fondateur du District 909, Fatou Thiam se réjouit de la flamme qui continue d'être allumée. « Pour moi, c'est une grande fierté de voir le bébé grandir. (...) Vous savez quand on a la conviction de faire des choses grandes et que la relève est assurée nous sommes fières. On est fière de nos amies qui ont gardé la flamme allumée », a-t-elle souligné.
INNER WHEEL est une ONG internationale composée de clubs services féminins le plus important au monde. Active dans plus de 103 pays, elle compte près de 105 000 membres répartis dans 3917 clubs. International INNER WHEEL est l'organe administratif qui chapeaute l'organisation pyramidale des membres, réunis en Clubs, lesquels forment des districts réunis en organes directeur national.
G.A.
Le nouveau secrétaire exécutif national des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) Paul Hounkpè s'est prononcé sur l'obtention du récépissé provisoire du parti. Heureux que la formation politique a désormais une reconnaissance officielle, il annoncé les prochains combats du parti.
Selon Paul Hounkpè, la délivrance du récépissé provisoire par le ministère de l'intérieur au parti FCBE est une surprise puisqu'il ne ‘'s'y attendait'' pas. « Lorsque après les petites corrections, on nous a appelé pour nous dire de venir chercher le récépissé provisoire, ça été un soulagement parce que comme vous le constatez, l'opposition est presque paralysée du moment où il n'y pas un cadre officiel, un statut juridique qui nous permettent de poursuivre nos actions. Nous pensons que c'est un problème de moins par rapport à tout ce qui fâche aujourd'hui ».
A en croire le secrétaire exécutif national FCBE, lorsque le parti aura le récépissé définitif, « il sera question d'aller au contact de la population, expliquer la démarche, la volonté de réorganiser le parti, de lui donner plus de souffle et de focaliser l'attention de nos militants sur les combats à mener ». « Donc c'est urgent de faire ce travail de descente vers les militants pour la remobilisation de la base », annonce-t-il.
Pour lui, il faut que le gouvernement comprenne qu'une Assemblée installée dans les conditions que nous avons créerait assez de problèmes. Par exemple poursuit-il, lorsqu'on a voulu installer le Cos-Lépi, l'opposition n'est pas représentée. Paul Hounkpè souligne que pour corriger cette situation, il faut reprendre les élections. Aussi ajoute-t-il : « Nous allons rendre justice et faire en sorte qu'on ne touche pas à la Lépi sans l'opposition ».
Le responsable des FCBE annonce également la lutte pour le retour des exilés politiques, la libération des prisonniers, mais aussi qu'il faut s'armer pour les échéances prochaines.
D'après le secrétaire exécutif national FCBE, c'est dès maintenant qu'il faut commencer par préparer un candidat pour 2021.
« Il y a un minium qu'il faut régler pour que l'espoir renaît. (...) Quelles que soient les amertumes, les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui, on finira toujours par nous retrouver autour de la table pour discuter des problèmes du pays. Ceci dit, nous pensons que le gouvernement a intérêt à effectivement donner chance au dialogue qu'il attend organisé », a-t-il déclaré.
Le parti FCBE de l'ancien président Boni Yayi est divisé suite à sa reconnaissance par le ministère de l'intérieur, qui lui a délivré un récépissé provisoire.
Akpédjé AYOSSO
La sixieme session extraordinaire de l'Assemblée nationale s'ouvre ce lundi 23 septembre 2019. Convoquée par le chef du parlement sur sollicitation du gouvernement, cette session va se pencher sur l'examen de quatre projets de loi portant autorisation de ratification d'accord de prêt.
Le premier porte sur l'accord de prêt signé à Marrakech le 5 avril 2019 entre le Bénin et la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA) dans le cadre du financement du projet d'appui à l'Université nationale d'agriculture (UNA) et à l'Université des sciences technologiques, ingénierie et mathématiques (UNSTIM).
Le second projet de loi porte sur l'autorisation de ratification de l'accord de prêt signé à Cotonou le 7 mai 2019 entre la République du Bénin et le Fonds africain de développement (FAD) dans le cadre du financement du projet d'appui au développement de la filière agricole. Le troisième projet de loi est relative à l'autorisation de l'accord de prêt signé entre la République du Bénin et la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) signé le 29 mai 2019 à Cotonou dans le cadre du financement complémentaire du projet d'équipement et de réhabilitation des formations sanitaires du Bénin.
Quant au quatrième projet de loi, il porte sur le projet de ratification d'accord de prêt signé à Lomé le 7 juillet 2019 entre le Bénin et la BOAD pour le financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Pehunco-Kérou-Banikoara.
G. A.
La délivrance du récépissé provisoire au parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) est diversement appréciée par les militants et responsables de la formation politique. L'ancien ministre de Boni Yayi, Alassane Soumanou Djemba, après avoir exprimé sa joie par rapport à cette étape décisive qui confère au parti une existence légale, a souligné que le parti ne pouvait continuer d'exister dans l'illégalité. Ce que certains militants à l'en croire, souhaitent pour le parti. Pour lui, il faut que le parti soit un parti qui a pour objectif la conquête du pouvoir.
Fier de ce que le parti des cauris sera présent aux prochaines compétitions électorales, l'ancien ministre a rappelé que les FCBE ont perdu la présidentielle de 2016 à cause d'un mauvais choix. Pour lui, la polémique engendrée par l'exclusion de certains responsables est inutile.
Selon lui, les gens qui ont lutté pour l'obtention du récépissé provisoire, qui évite au parti d'être dans la clandestinité, ne doivent pas être considérés comme des traîtres. Il s'agit de gens qui méritent remerciements et félicitations.
Dans le contexte actuel, informe-t-il, il y en a qui ne veulent pas que le parti aille aux élections. Par contre d'autres estiment que le parti ne fera pas la politique de la chaise vide. « Les difficultés sont faites pour être vaincues », a précisé Alassane Soumanou avant de rappeler que le parti se prépare pour les élections de proximité.
« Il faut que nous soyons présents à chaque processus et à chaque étape des élections pour qu'elles soient inclusives », a-t-il a martelé.
« Aucun mandat ne doit être écourté », a dénoncé l'ex ministre citant les exemples d'anciens présidents et les conséquences que cela a engendré sur la Nation.
M. Djemba invite les militants FCBE à se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections.
F. A. A.
Le parti FCBE a obtenu son récépissé provisoire et à désormais une existence légale. L'He Idrissou Bako sur Canal 3 Bénin s'est réjoui de cette reconnaissance officielle des FCBE et soutient que le parti doit désormais entamer la lutte pour la reprise des élections, le retour des exilés politiques et l'organisation du dialogue national réunissant toutes les composantes de la Nation.
Selon le Idrissou Bako, la préoccupation des dirigeants du FCBE et des militants à la base était la reconnaissance officielle du parti. Si aujourd'hui, poursuit-il le parti a eu son récépissé publié au journal officiel, « nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu ».
Pour lui, il devrait y avoir deux réserves si deux conditions n'étaient pas réunies. « La première condition si Yayi Boni n'était pas le leader charismatique. S'il n'était pas maintenu comme président d'honneur du parti, alors là sans Yayi Boni, il n'y a pas FCBE », souligne-t-il tout en se réjouissant que l'ex chef de l'État soit président d'honneur du parti.
« La deuxième condition, c'est que ce parti soit un parti de l'opposition, engagé dans la lutte pour la restauration des acquis démocratiques. Et c'est le cas », ajoute-t-il.
A en croire l'He Idrissou Bako, « pour certains camarades, c'est un acte administratif » que le parti a obtenu, ce qui entraîne une reconnaissance officielle et permet d'organiser les activités désormais librement sur toute l'étendue du territoire. Concernant les polémiques autour du récépissé provisoire, il indique qu'au cours des réunions, « on pourra régler ça en famille et ils peuvent retrouver leur poste ».
Pour lui, « la priorité devrait être la reconnaissance officielle ».
Les autres exigences de l'opposition
Ayant dès à présent une existence légale, il faut selon le député regarder devant et commencer la lutte politique. « (...) une fois que nous sommes reconnus, nous sommes en droit d'exiger, de nous battre pour la reprise des élections législatives, car ce Parlement ne représente pas le peuple Bénin », a-t-il déclaré tout en signalant que le parti doit avoir cette lutte comme première préoccupation. « Il faut la reprise des législatives afin que le peuple puisse se retrouver au niveau de cette Assemblée », précise l'honorable Bako.
La deuxième lutte renseigne-t-il, « c'est d'exiger la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés politiques, (...) se battre afin qu'ils puissent revenir sur leur terre natale ».
Il affirme que ce sont des questions politiques et « c'est politiquement que nous pouvons les régler ».
Aussi, la troisième exigence est-elle l'organisation par le gouvernement du dialogue national impliquant toutes les composantes de la Nation. « Cela pour la paix de notre chère République. Nous n'avons pas deux vies, nous n'avons qu'une seule, il faut qu'il y ait la paix, la quiétude des citoyens afin qu'on puisse regarder de l'avant, regarder dans le sens du développement économique de notre pays », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO
Informé de la délivrance aux Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) du récépissé provisoire, l'ex ministre de Boni Yayi, Alassane Soumanou Djemba n'a pas caché ses impressions. Invité à se prononcer sur les ondes de Golfe Tv, il a affirmé que c'est une grande joie, une victoire que les militants attendaient. En politique souligne-t-il, il n'y a rien de plus heureux que l'existence légale d'un parti soit reconnue.
Pour l'ancien ministre, les FCBE ne peuvent pas toujours évoluer dans la clandestinité ; il faut que le parti soit un parti politique qui a pour objectif la conquête du pouvoir.
Evoquant la polémique suscitée par la délivrance du récépissé provisoire, il estime que « l'unanimisme au sein d'un parti politique est rare, tout le monde ne peut pas applaudir ».
Par rapport à l'échec des FCBE à la présidentielle de 2016 et aux dernières législatives Alassane Soumanou Djemba avoue que le parti a connu ces échecs du fait de ses mauvais choix, et aussi de ce que toutes les dispositions n'avaient pas été prises.
Analysant ces différents échecs et l'absence du parti aux dernières législatives, il estime qu'il est important de se réjouir de l'obtention du récépissé provisoire. Selon l'ancien ministre de BoniYayi, les questions d'exclusion devraient être reléguées au second plan. « Nous voulons une réelle démocratie, et en démocratie, il n'y a pas d'autres moyens de faire partir son adversaire que les élections », a-t-il rappelé.
Au sujet de la gestion des malentendus dans le parti, l'ancien ministre soutient que les gens qui ont lutté pour l'obtention du récépissé provisoire, qui évite au parti d'être dans la clandestinité, ne sont pas des traîtres. Pour lui, c'est des gens qui méritent remerciements et félicitations.
Dans le contexte actuel, informe-t-il, il y a des gens qui ne veulent pas que le parti aille aux élections. Par contre d'autres estiment que le parti ne fera pas la politique de la chaise vide. « Les difficultés sont faites pour être vaincues », a précisé Soumanou Djemba avant de rappeler que le parti se prépare pour les élections communales.
A l'en croire, c'est le seul parti que réclame la base, car, détenteur de la majorité des maires, des conseillers et des chefs d'arrondissement.
Pour l'ancien ministre, le fait d'avoir le récépissé est une condition nécessaire mais pas suffisante. « Il faut que le parti existe, il faut que nous soyons présents à chaque processus et à chaque étape des élections pour qu'elles soient inclusives », a-t-il indiqué. « Aucun mandat ne doit être écourté, a dénoncé l'ex ministre citant les exemples d'anciens présidents dont les mandats ont été écourtés et les conséquences que cela a engendrées sur la nation.
L'ancien de l'enseignement secondaire invite les militants FCBE à se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections.
F. A. A.
Les militantes et militants du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) du 5ème arrondissement de Porto-Novo ont procédé au renouvellement de leurs structures à la base ce samedi 21 septembre 2019 au siège du parti à Iré Akari. Au terme des travaux, c'est le colonel Irénée GOUCHOLA qui a gagné la confiance de ses pairs, et conduira désormais les activités du parti lors des prochaines joutes électorales.
A l'ouverture des travaux, Irénée Gouchola, précédemment président du comité de supervision a salué la volonté et le militantisme de tous les militants qui ont permis la tenue de ces assises. Il les a ensuite invités tous à se rendre sur le terrain, et à resserrer les rangs pour d'éclatantes victoires lors des prochaines élections.
Séduit par la grande mobilisation qu'a connue cette journée, le directeur du siège du parti, Augustin OUINSOU a invité tous les militants à une grande mobilisation lors de l'édition 2019 de l'Université de Vacances du parti, prévue pour les 28 et 29 septembre dans la ville capitale.
Le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, fait président d'honneur du 5ème arrondissement, s'est dit fier que le PRD ait démontré sa présence dans l'arrondissement. C'est un pari gagné, a-t-il déclaré indiquant que le plus dur reste à venir.
Pour Emmanuel ZOSSOU, il va falloir travailler ardemment pour ratisser large, et anéantir les velléités des partis adverses. Le PRD, poursuit-il, reste un héritage des ancêtres de Porto-Novo qu'il faut à tout prix conserver.
Le nouveau bureau mis en place est composé d'une vingtaine de personnes. Il aura la gestion des 60 cellules de base, et des 15 sous-sections du 5ème arrondissement.
Le renouvellement des cellules de base est l'une des résolutions prises au dernier congrès du Parti du Renouveau Démocratique. L'étape du 5ème arrondissement a connu la présence des cadres tels que le secrétaire général, Falilou AKADIRI, le directeur du siège, Augustin OUINSOU, le VP Alfred DJIDOSSI, le maire Emmanuel ZOSSOU, le VP François AHLONSOU, et les présidents d'autres section de la ville de Porto-Novo.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Soutenir la campagne d'adhésion des militants de l'Union Progressiste (UP), c'est l'objectif que s'est fixé le creuset des femmes du parti à travers l'organisation d'une journée d'initiation ce samedi 21 septembre 2019 au siège national du parti à Cotonou.
Selon Annick DJIMADJA, présidente des femmes progressistes, l'ambition qu'affiche l'Union Progressiste est de pouvoir disposer d'une base de données numériques de tous ses militants qu'ils soient du Bénin ou de la diaspora. Ne pouvant pas continuer à archiver les données des militants comme cela se faisait, elle souligne qu'il s'agit d'une question de sécurité et de sauvegarde des données des militants.
Pour le représentant le bureau politique, l'He Dèdami MEDEGAN FAGLA, il est important pour le parti de pouvoir identifier ses militants et d'en connaître le nombre exact. Cette identification à l'en croire, permettra non seulement au parti de créer des cellules, mais aussi de connaître sa propre force.
www.unionprogressiste.bj, c'est l'adresse que les militants UP devront taper sur leurs ordinateurs ou Smartphones pour s'inscrire. Pour la journée d'initiation, un expert a été commis à cette fin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Polémiques au sein du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) à la suite de l'obtention de son récépissé provisoire lui consacrant l'existence légale. Certains leaders ne reconnaissent par le récépissé provisoire délivrée par le ministère de l'intérieur au parti FCBE.
A travers une conférence de presse tenue ce dimanche 22 septembre 2019, au siège national du parti à Cotonou, l'ancien Coordonnateur FCBE Eugène Azatassou, Allassane Tigri et d'autres leaders ont clarifié la situation.
Selon la déclaration faite par les conférenciers, le parti FCBE n'a pas déposé un nouveau dossier au ministère de l'intérieur pour l'obtention du certificat de conformité. Si le parti a obtenu un récépissé provisoire du ministère de l'intérieur, il s'agit alors selon eux d'un faux document.
A en croire l'ancien coordonnateur des FCBE Eugène Azatassou et Allassane Tigri, ils ont été trahis par Paul Hounkpè, Théophile Yarou et d'autres responsables du parti. Pour eux, ils ont fait usage de faux au nom du parti de l'ancien président Boni Yayi.
Concernant les partisans exclus, les conférenciers soulignent qu'ils demeurent membres du parti FCBE.
La division s'installe donc au sein de la plus grande formation politique de l'opposition au Bénin.
A.A.A
Un présumé voleur a frôlé la mort dans l'après-midi de ce samedi 21 septembre 2019 à Allègléta dans la commune d'Abomey-Calavi.
Accusé du vol d'une moto Wave 110 à Bakhita, le mis en cause a été rattrapé dans sa course à Allègléta où les populations ont voulu lui appliquer la loi du feu, selon les informations.
S'étant rendues comptes que cela ne prenait pas du fait des ‘'gris-gris'' qu'il portait sur lui, les populations se sont mises à le battre.
La victime a été sauvée des flammes grâce à l'intervention des agents de police.
La moto volée appartiendrait à un homme en uniforme.
F. A.
La Police républicaine a présenté ce vendredi 20 septembre 2019 au cours d'un point de presse le fruit de son opération dénommée « Opéra anti-gang ».
Les forces de sécurité publique ont procédé au démantèlement de plusieurs réseaux de braqueurs, à la saisie des armes, munitions et d'une centaine de motocyclettes volées.
Les vols de motos, les braquages, les cambriolages ont repris dans certaines localités du Bénin. Face à cela, la police républicaine dans sa mission d'assurer la sécurité des paisibles populations a pris de braves mesures.
Selon le commissaire divisionnaire Mathias Achédémessi, la police a « entrepris des opérations antigangs qui ont conduit à l'arrestation de plusieurs malfaiteurs déférés devant les juridictions compétentes, à la saisie de plus d'une centaine de motocyclettes provenant de vols et braquages divers et au démantèlement de plusieurs réseaux de malfrats de grands chemins ».
Aussi, les éléments de la police ont-ils arrêté un fournisseur d'armes et de munitions qui était sur le point de livrer à ses clients braqueurs 04 pistolets perfectionnés et près d'une centaine de cartouches.
Le porte-parole de des flics a souligné que « la Police républicaine veille au grain pour garantir un environnement sécurisé propice à notre développement ».
Le commissaire divisionnaire Achédémessi remercie les citoyens qui ne cessent de renseigner les services de police. Le porte-parole de la Police républicaine invite la population à plus de collaboration en dénonçant les actes suspects directement au directeur général de la Police républicaine via les numéros ci-après : 166, 21-31-34-80, 21-31-34-81 et également sur le site web www.dgpr.bj.
Quant aux propriétaires des motocyclettes volées, ils peuvent retirer leur bien en se rapprochant de la direction générale de Police avec les pièces justificatives.
A.A.A
Le Président de la République est invité à la première édition du Sommet Russie-Afrique qui s'ouvre le 24 octobre prochain dans la ville de Sotchi, selon des sources diplomatiques. Cette visite sera la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans. Elle pourrait déboucher sur la signature de plusieurs accords de coopération.
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement africains ainsi que des chefs d'entreprises russes et africains participent à ce sommet destiné à rechercher "les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties".
Cette conférence sera consacrée surtout au développement des liens de coopération entre la Russie et le continent africain dans les domaines politique, économique et culturel. Elle constitue une plateforme de débat autour des différents défis actuels dans le monde et la recherche des moyens de renforcer la stabilité régionale.
Une Déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains sera signée pour marquer le sommet, selon un communiqué du Kremlin.
En marge des travaux du sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises. D'importants d'accords seront signés entre différentes parties dans les domaines du commerce, de l'économie et de l'investissement.
Pour ce qui concerne la délégation béninoise, le voyage de Sotchi pourrait déboucher sur la signature d'accords de coopération dans les domaines des mines, de la géologie, de l'hydroénergie et autres.
Revitalisation des relations diplomatiques
Cette première visite du président Patrice Talon et la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans marquera un tournant décisif dans la vitalité de la coopération bilatérale.
L'établissement des relations diplomatiques entre le Bénin (ex Dahomey) et l'ex Urss remonte à 1962. Le premier Ambassadeur soviétique a présenté ses lettres de créances en 1966. Les relations sont devenues plus actives après 1972, surtout pendant la période révolutionnaire.
En 1986, le Président de la République Populaire du Bénin Mathieu Kérékou, a effectué une visite officielle à Moscou. Ce qui a abouti à la signature de la Déclaration de l'amitié et de la coopération.
Dans les années 70-80, beaucoup d'autres documents ont été signés et portent entre autres sur la coopération dans les domaines économiques, de la presse, des recherches géologiques, de la liaison aérienne, de la culture, et autres. Il y avait à Cotonou le Centre culturel soviétique, la Représentation commerciale, l'agence de la compagnie aérienne Aéroflot. Plus de 2 500 Béninois ont fait leurs études en Russie et dans les autres pays de l'ex Urss.
Avec le processus du Renouveau démocratique des années 90, une nouvelle page de coopération s'est ouverte entre les deux pays. Le 9 janvier 1992, la République du Bénin a reconnu la Fédération de Russie. Suite aux profonds changements politiques et économiques intervenus dans les deux pays dans les années 90, la coopération bilatérale a connu un ralentissement.
Mais depuis quelques années, la coopération bilatérale a connu une tendance à la revitalisation surtout dans les domaines économique et commerciale, la décentralisation, la formation des cadres, la culture et la recherche minière.
I. F.
Le collège catholique Père Aupiais de Cotonou abrite un colloque international marquant la clôture du jubilé de ses 70 ans.
La cérémonie d'ouverture a été présidée ce samedi 21 septembre 2019, par le directeur du collège, Père Crépin Acakpovi en présence des anciens directeurs de l'établissement, les membres du personnel enseignant et non enseignant, les révérends pères et sœurs, les membres du bureau de l'association des parents d'élèves, les anciens élèves ainsi que d'autres personnalités.
Placé sous le thème : « Héritage culturel, culturel et socio-politique du Révérend Père Francis Aupiais », ce colloque de 2 jours est une occasion pour les participants d'aborder les différents aspects de l'engagement sociopolitique et éducatif du grand missionnaire Francis Aupiais. Selon le directeur du collège Père Crépin Acakpovi, « l'impact de la formation dispensée par l'établissement n'est plus à démontrer tant sur le plan de la qualité que sur le plan de la quantité ».
Dans son allocution, il n'a pas manqué de rappeler l'abnégation et le sacrifice des dignes prédécesseurs qui ont conduit la destinée de ce haut lieu de savoir. Le directeur du collège catholique Père Aupiais a rendu un hommage mérité aux premiers acteurs qui ont été au front et presque méconnus. Il a cité le Père julien Gayard qui a dirigé l'établissement de 1948 dès sa création à 1957. S'en est suivi d'autres pères influents qui ont œuvré pour l‘éducation de la jeunesse béninoise. « Ils ont été des acteurs de premières heures, chacun d'eux et tous autant qu'ils sont, n'ont ménagé aucun effort pour porter haut l'étendard et la cause de l'éducation intégrale de l'homme à travers le temps, les humeurs des décideurs et la sobriété de leur moyen gardant toujours la foi en la providence divine mais aussi en l'homme », a-t-il déclaré.
Rendant grâces à Dieu pour ses merveilles réalisées et sa présence sans cesse renouvelée, le Père Acakpovi a souligné que le collège catholique « doit son nom à un vaillant pasteur qui avait un projet éducatif précis pour la réhabilitation du peuple noir pendant longtemps marginalisé ».
C'est de la formation de l'élite locale poursuit-il que « le missionnaire français a fait l'une des armes principales de sa lutte pour la reconnaissance de la valeur humaine et de la dignité du peuple africain, démarquant ainsi l'affirmation simpliste et active de certains observateurs pressés des 3 M : le marchand, le missionnaire et le militaire ».
Pour lui, l'importance que Francis Aupiais donne à la recherche du savoir et à la culture intellectuelle mérite bien qu'on baptise le collège de son nom.
Le directeur de l'établissement pense qu'avec « l'évolution rapide du matérialisme dans nos sociétés africaines d'aujourd'hui qui engendre une certaine culture du raccourci, nous avons l'obligation de ne pas baisser la garde ».
« Nous portons à ce titre la responsabilité de faire en sorte que ce collègue ne soit pas moins digne qu'hier mais qu'au contraire qu'il aille toujours plus loin et plus haut dans ses ambitions légitimes et objectives », affirme-t-il.
Et pour mener à bien cette tâche, il nous faut, suggère le Père Acakpovi « nous interdire la culture du raccourci qui est un esprit paresseux non constructif et donc anti-développement », et bannir la recherche de l'intérêt immédiat pour privilégier l'effort dans l'atteinte d'objectif à long terme ».
Ce colloque permettra de réfléchir et de fixer des buts plus élevés mais aussi « concevoir une vision audacieuse pour maquer l'histoire de façon indélébile et laisser à la postérité un modèle qui en vaille la peine ».
Une noble mission
Les 02 jours de ce colloque sont animés par d'éminents acteurs de la vie socioéducative. La première communication donnée par le Père Guillaume Chogolou est intitulée « Francis Aupiais : De la mission comme éducation à l'émergence d'une pédagogie appropriée à l'authenticité africaine ». Il a à travers cette communication exposé la vie du Père Francis Aupiais et ses œuvres.
Le Père Rodrigue Gbédjinou et Dr. Clément Bah ont été les conférenciers des communications portant respectivement sur : « Paradigmes théologiques de formation éthique et politique » et « Relation école-famille en contexte APC au Bénin : Les parents d'élèves entre démission et responsabilité ».
Au cours de la première journée de ce colloque, Dr Théodore Comlanvi Loko se penchera sur « La culture de la rencontre et la rencontre des cultures (itinéraire pour la formation des élites), sans oublier la question de la « problématique de la philosophie africaine : inspirations et combats du père Francis Aupiais », décortiquée par le Père Crépin Acakpovi.
Les communications seront suivies d'un débat-écoute de la jeunesse dirigé par les anciens élèves du collège.
Après la messe de dimanche 22 septembre, les participants vont suivre des communications sur « la participation des missionnaires à l'éducation au Bénin surtout la SMA-NDA », et « Père Francis Aupiais : Prolégomènes pour une mission inculturée » avec les conférenciers Sœur Delphine Edou et Mgr. Mellon Djivoh.
Ils se pencheront également sur la « vision pour l'école catholique aujourd'hui ? », à partir des analyses de Mgr Barthélémy Adoukonou.
La rencontre prendra fin avec la table ronde conduite par la ministre Evelyne Sossouhounto Caného et Dr Roger Koudouadinou.
Akpédjé AYOSSO