Pour avoir violé les mesures d'auto-isolement, 02 Belges et 01 Libanais ont été interpellés ce mardi 17 mars 2020 par la Police républicaine. Selon les informations, ils seront contraints à l'auto-isolement.
Le couple belge et le Libanais, qui sont rentrés sur le territoire béninois depuis quelques jours n'ont pas respecté les mesures d'auto-isolement recommandées par les autorités. Ils ont été interpellés à la suite des dénonciations de la population.
Le premier cas de Coronavirus au Bénin a été confirmé ce lundi 16 mars sur un sujet de nationalité burkinabé, de sexe masculin âgé de 49 ans, qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020 après avoir fait l'itinéraire Burkina Faso-Belgique- Burkina Faso-Bénin. Il n'avait pas aussi respecté les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport.
A.A.A
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses instructions au gouvernement pour la création immédiate d'un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus.
Selon le communiqué du Cabinet royal en date de dimanche 15 mars 2020, « ce fonds, doté de 10 milliards de dirhams, sera réservé, d'une part, à la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d'infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir, dans l'urgence ».
Il servira, d'autre part, « au soutien de l'économie nationale, à travers une batterie de mesures qui seront proposées par le gouvernement, notamment en termes d'accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du Coronavirus, tels que le tourisme, ainsi qu'en matière de préservation des emplois et d'atténuation des répercussions sociales de cette crise ».
Le décret portant création du « fonds spécial dédié à la pandémie du Covid-19 » sera discuté ce mercredi 18 mars 2020 par la commission des Finances au Parlement.
Selon le quotidien marocain ‘'L'Economiste'', « le vote de ce décret devrait se dérouler en présence de seulement deux députés de chaque groupe parlementaire afin de répondre aux restrictions sanitaires et éviter une forte présence à l'hémicycle ».
Akpédjé AYOSSO
Le maire de Parakou Charles Toko a échangé ce lundi 16 mars 2020 avec les leaders religieux de sa commune. Il s'agit d'une séance de sensibilisation qui intervient à la suite des propos de certains pasteurs qui font croire à leurs fidèles que le coronavirus n'existe pas.
Pour certains hommes de Dieu, le coronavirus n'existe pas.
Certains pasteurs soutiennent que le coronavirus est juste une invention humaine pour pouvoir vendre les solutions hydro alcooliques.
Des propos qui amènent les fidèles à ne pas prendre au sérieux l'épidémie et ignorer les mesures préventives recommandées.
« Désormais, tout pasteur qui ferait de telle affirmation sera présenté au procureur de la République et son église fermée pour toujours », a déclaré le maire Charles Toko.
Le coronavirus existe bel et bien. Le premier cas au Bénin a été confirmé ce lundi 16 mars 2020 par les autorités. Plusieurs décisions sont prises pour limiter le risque de contamination et de propagation du coronavirus.
Plutôt que de tenir ces genres d'affirmation, les pasteurs devraient sensibiliser leurs fidèles sur les mesures à respecter car il s'agit d'une question de santé publique.
A.A.A
Les compagnies aériennes au Bénin prennent des mesures pour limiter le risque de contamination et de propagation du coronavirus après le premier cas confirme sur le territoire béninois.
Dans un bulletin d'information en date du mardi 17 mars 2020, le chef Service Opérations Jean Louis Gnidokponou de la société Aviation Handling Services Bénin (AHS-BENIN SA), informe de l'annulation des vols Royal Air Maroc, Ceiba, Cronos, Air Mauritania jusqu'à nouvel ordre.
La compagnie Brussels Airlines a également pris la même décision. Le vol Brusssels Airlines SN299/300 prévu le mardi 17 mars est annulé (aller/retour au départ et à destination de Cotonou.
Aussi, les vols Turkish Airlines prévus aux dates suivantes 17, 19, 21, 23, 26 et 30 mars 2020 sont-ils annulés (aller/retour au départ et à destination de Cotonou).
Plusieurs autres compagnies aériennes desservant l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin pourraient aussi décider de suspendre leurs vols sur Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon à travers un courrier adressé le 16 mars 2020 à son homologue togolais, Faure Gnassingbé, l'a félicité pour sa réélection à la tête du pays.
« C'est avec satisfaction que j'ai accueilli la nouvelle de votre réélection pour un nouveau mandat, à l'issue du scrutin qui s'est déroulé le samedi 22 février 2020 dans votre pays. Au nom du Gouvernement, du peuple béninois et en mon nom propre, je vous adresse mes sincères et chaleureuses félicitations », a souligné le message du chef de l'Etat.
Comme Patrice Talon, les présidents Paul Kagamé du Rwanda, et Muhammadu Buhari du Nigéria ont adressé aussi des messages de félicitation à Faure Gnassingbé.
Pour le premier, cette victoire confirme la confiance que le peuple togolais a placé en la personne de Faure. Idem pour le second pour qui la réélection « est une indication de la confiance » que les Togolais ont pour le président Faure Gnassingbé d'une part, et une démonstration de leur engagement à ancrer la démocratie et la bonne gouvernance dans le pays d'autre part. « Ils vous ont confié la responsabilité de poursuivre sur la trajectoire de la réussite économique et de la stabilité, en accord avec les principes de la démocratie et d'adhésion aux protocoles et à la Charte de la CEDEAO », a écrit Muhammadu Buhari.
F. A. A.
Après la phase de déclaration et de complétude de dossiers de candidatures pour les élections communales et municipales de 2020, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a délivré un récépissé provisoire aux partis politiques. Un document qui a fait la joie des responsables de formations politiques, qui n'ont eu aucun souci à l'exhiber sur les réseaux sociaux.
Sur les 09 partis qui s'étaient présentés au siège de la CENA avec des dossiers, 08 ont pu franchir cette première étape.
Dans une déclaration à la presse, le président de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin a rappelé que « le récépissé provisoire n'est pas un passeport automatique ». Pour Emmanuel Tiando, les partis politiques ont vite fait de se réjouir. Les choses ne font que commencer, a-t-il précisé. M. Tiando a indiqué qu'il y aura une phase d'étude et de validation des dossiers de candidatures. Seules les formations politiques qui auront franchi cette étape seront autorisées à prendre part au scrutin du 17 mai prochain. « Il ne faut pas trop jubiler », a conseillé Emmanuel Tiando.
F. A. A.
La lecture est demeurée un des passe-temps, occupations les plus bénéfiques pour l'individu. Quelqu'un disait : qu'elle peut tenir lieu d'un entretien, d'un échange avec les plus illustres et ou avisés de son époque ou des temps passés. Quand il est question de la littérature africaine c'est une redécouverte de nous-mêmes donc comme le cinéma cet art peut être très enrichissant, si on est motivé par cela. Par une excursion, à travers, deux romans sénégalais que sont « la Collégienne » de Marouba Fall et « Une si longue lettre » de Mariama Ba, nous allons tirer des impressions et déceler des perspectives.
La Collégienne de Marouba Fall :
Marouba Fall est un enseignant puis administrateur scolaire, donc qui connait bien son propos. La collégienne est le titre de son ouvrage dont l'actrice principale Ouly, 19 ans reflète les sursauts d'une jeune fille de cet âge et de cette époque. L'œuvre se déroule dans un milieu assez moderne, de jeunes ouverts sur le monde et l'autre, d'où Ouly, la collégienne est surnommée l'américaine.
Contenu-thèmes : Marouba Fall nous ouvre les portes à la vie d'une ou de collégiennes et d'enseignants se retrouvant surtout au collège avec des provenances diverses : quartiers populaires, banlieues, résidentielles….Avec tout ce que cela peut signifier en terme de capacités sociales. Une remarquable habilité à la description des gens mais des choses, peut être aptitude acquise de l'enseignant expérimenté. Les ou la relation élèves-filles, collégiennes et enseignants-hommes sont sous les projecteurs, ce n'est pas trop tôt ! L'erreur de jeunesse qui vous poursuit, en ville, de la part d'une jeune fille rurale est soulignée comme dans Maimouna d'Abdoulaye Sadji. La fuite de responsabilité de la part d'un Mari adultérin qui ne reconnait pas son enfant est une autre donne du dénouement de la scène servie sous forme de film télévisé aussi : comme dit l'œuvre n'est pas venue trop tôt mais mérite d'être relevée et rappelée aux uns et aux autres par rediffusion mais inclusion dans le programme de formation des élèves-enseignants, ce qui pourrait être regrettable est que son public principal, les jeunes ont de moins en moins de temps à consacrer à la lecture sous l'ère des NTIC où ils sont comme ces personnes qui organisent une conférence et quand le conférencier est dans sa matière vont s'occuper à des broutilles.
Les thèmes qu'on peut en déduire sont nombreux, mais nous allons nous arrêter sur trois points principaux : 1-L'insertion d'une campagnarde en ville avec les risques que peuvent lui faire courir la beauté de sa jeunesse.
2-Les relations entre enseignants et élèves féminines pouvant être sentimentales.
3-l'absence de Dieu chez les personnages principaux du livre.
Pour notre première remarque, l'insertion possiblement compliquée pour une jeune belle fille débarquée de la campagne : d'abord, il est notable que les gens, d'aujourd'hui, ne sont pas méfiants (ngaw ndjott) comme nous y invite nos cultures et traditions surtout pour une jeune personne, fille de surcroit et sortie de son monde ou milieu habituel. L'éducation avant la naissance, le suivi des premiers pas, mais le conseil ou mise en garde aux jeunes voyageurs surtout féminins semblent de l'ordre du banni, chez certains. Ainsi, ‘'ces espèces là'' devraient être détectées précocement par leurs vis-à-vis jeunes, d'abord, pour savoir s'en écarter tôt. Le déboussolement qui peut prendre tout voyageur surtout une jeune fille venue comme domestique mérite une attention vues ces conséquences nombreuses et décriées, notamment, par le sociologue Kalli Niang. Dans ce registre, les agences d'offre de bonnes comme à Dakar pourraient être accompagnées par des assistants sociaux pour faciliter l'insertion, l'installation et la réussite économique comme intégrale recherchée par la jeune domestique en milieu urbain, lequel accompagnement institutionnel ne doit pas empêcher celui familial.
Deuxième point, les relations entre enseignants et élèves féminins pouvant déboucher sur des développements sentimentaux ou amoureux. L'écoute, l'attention chez l'enseignant envers son élève surtout des premières classes est une quasi obligation et que ce soit du même sexe ou des sexes opposés nombreux sont ceux qui ont des relations suivies, attentionnées envers leurs enseignants ou élèves, ce n'est pas une nouvelle chose. Toutefois, force est de reconnaitre que de nos jours les amours ou relations charnelles entre enseignants et enseignées toutes les deux parties de plus en plus jeunes, sont vus comme entrant dans l'ordre du normal, comme la règle. Et là, soyons clair : l'élève n'a pas à regagner l'école pour trouver un ou une amoureuse, élève comme lui ou enseignant : l'école est faite pour prendre du savoir et assumer sa voie ou vie. N'empêche, la formule de Mariama Ba : « On ne prend pas de rendez vous avec le destin » est valable avec la mort autant qu'avec l'amour. Et là, soyons encore précis : l'amour, les relations sentimentales sont une ruelle libre pour non tous ceux qui peuvent offrir une boisson ou un sandwich, mais pour le garçon qui a bien étudié sa cible et se sent prêt et intéressé à mener ‘'les virés et échanges'', sans accident au sens de conduire sa compagne à l'imprévu, l'indécidé (pour parler de conséquences à prévoir). Et pour toute fille se trouvant en âge et ayant rencontré ‘'le prototype'' dont elle souhaite avoir ‘'une histoire''. Le cas présent est celui d'un enseignant envers son élève, lequel cas nous ne bannissons pas comme dit mais avouons le : appelle à plus de responsabilité et clarté dans sa volonté et conduite de la part de l'enseignant. Le cas Mar Ndiaye nous fait sourire puis rire. En effet, Mr Ndiaye, dans sa relation avec Ouly qui est d'abord, d'enseignant et élève, semble être celui qu'on mène, qu'on moralise, qu'on invite à se clarifier. Bref, c'est lui qui ne sait pas. Marouba Fall, l'auteur qui vient à la rescousse à la fin du roman pour justifier l'injustifiable, moi j'ai envie de lui répondre : Mr Fall, barrez vous après avoir dit votre messe ou peigné votre scène. C'est aux lecteurs de faire leurs déductions, peut être vous il vous reviendra dans le cadre d'entretiens hors du livre de donner votre avis comme tout un chacun. Mr Fall, vous ne pouvez rien me faire comprendre que j'ai besoin de comprendre sur « la relation amoureuse Mar Ndiaye –Ouly ». Cela parce qu'un homme, en plus, plus âgé, de surcroit enseignant se fait mener dans une relation amoureuse qui semble non ouvertement ou clairement assumée. Mar Ndiaye est ce un homme ? Est-il majeur ? A-t-il fait ou flairé des bribes de ce qu'on appelle pédagogie ? Autant de questions pour signifier notre étonnement de la part d'un homme d'être mené par une fille à peine pubère que lui ne sait pas canaliser s'il a décidé d'une relation sentimentale.
En effet, là est un danger de ce siècle, sans rejeter la parité, un homme s'il verse dans des relations avec une femme fusse t'elle de l'âge de son arrière grand-mère doit s'assurer de ses objectifs d'étape et final : qui est ce ? Pourquoi faire ? Jusqu'ou aller ? Mentionnés dans une feuille de route, un agenda d'où toutes les éventualités le trouveront dédouaner par sa clarté, sa précision, sa fermeté, son encadrement de cette relation (surtout quand il s'agit d'une relation collégienne-professeur) cela pour savoir avancer si l'intérêt ou l'objectif y est ou s'arrêter, s'exfiltrer si les choses ne sont pas dans son gout ou sa maitrise : c'est tout ce qui est obligatoire à un homme majeur même pour courtiser une dame célibataire de l'âge de son arrière grand mère : décider d'avance quoi faire et jusqu'où aller, si sa cible y est prête ou malléable à ses fins, sinon le décrochement s'impose. Un vrai homme ne se fait pas mener dans une relation sentimentale surtout débutante, c'est tout ce qui manque à Mr Ndiaye dont son élève semble avoir le premier et le dernier mot sur tout ce qui les concerne : la morale, le gestuel, l'emploi du temps d'où ce Mar Ndiaye pouvait et allait si le roman était la logique ne pas seulement constater le naufrage de sa collégienne, mais mal finir lui-même. Un homme doit savoir décider et assumer son emploi du temps sentimental, sans quoi, il n'est plus un homme libre ou vrai. Plus âgé et enseignant enfonce le sieur Ndiaye.
3- Aussi, le roman se déroule au Sénégal, avec des prénoms musulmans, dans un milieu urbain ou semi urbain avec un désert spirituel qui caractérise certains sénégalais qui ne sont ni de peau blanche, ni en occident, ni ayant les ressources du blanc, mais sont des naufragés dans la culture urbaine et matérialiste ou mécanique, où on ne fait que suivre le vent. Cette absence de Dieu et de spiritualité peut être à elle seule la cause de toutes les dérives, ratés, regrets, auto et mutuelles destructions chez ces personnages qui ne sont plus ou très peu réglés à ‘'l'heure utile''.
L'idylle Mar-Ouly, principal trame de l'ouvrage met l'accent sur un travers de nos temps où la ou les filles font les grandes gueules, en tout, ce qui ne signifie pas parité mais manque d'éducation, de retenue, surexcitation et les garçons ou hommes pressés d'encaisser tous les scénarii pour pouvoir baiser au plus vite et passer à autre chose ou autre occasion. La société en tirera toutes les conséquences le moment venu. Et avec les taux de grossesses scolaires enregistrés surtout au sud du pays, déclarés œuvre d'enseignants, il n'est pas besoin d'attendre demain pour tirer une projection. Mais c'est maintenant, s'il s'agissait de cas indésirables comme y invitent les statistiques dont on a ressenti le besoin d'avoir sur ces cas, qu'il faudrait prendre des mesures dictées par nos objectifs quels qu'ils soient, tirer les conséquences et dégager une ligne de prise en compte.
« Une si longue lettre » de Mariama Ba :
« Une si longue lettre », sortie dans les années 80 s'est, selon nous, imposée comme le classique des classiques, dans son genre, au Sénégal. Ecrite par une femme de ces années de début d'indépendance, c'est une prouesse. Le titre une si longue lettre se justifie par le contenu mais se comprend à l'entêtement de l'auteure de marteler sa perception, volonté de modèle social, malgré qu'elle n'a pas rompu avec celui ci quand l'occasion s'est présentée de tout rejeter de ce modèle social qu'elle trouve, à beaucoup d'égards, saugrenu, injuste, rétrograde, pas suffisamment, en phase avec son idéal, ses rêves. Pour revenir à notre avis selon lequel, ce livre reste le classique des classiques, au Sénégal, pourquoi ?
D'abord, il est bien connu du public car dans le programme de troisième (3éme) et adapté au cinéma. Mais, je crois surtout parce qu'il interpelle tous voire tout, les géographes pourront dire que c'est une géographie sociale. En effet, du vieux traditionnaliste qui renforce son statut par un grade religieux allant au jeune dans son temps qui veut se propulser, sans omettre ni l'intellectuel situé, le parent conservateur, la griotte entremetteuse, l'administration coloniale, l'étudiant et l'élève, l'artisan, l'aménagement dakarois déjà déshumanisé, la séparation de conjoints, la distance entre amis intimes, les plaisirs simples d'une vie sénégalaise, d'alors ; les déconvenues et déceptions du réel, la perte d'un être proche, le folklore sénégalais mal placé ou à sa place, une lecture synthétique du coran quant ‘'au miracle ténébreux de la mort et miracle grandiose de la naissance'', les deux intervalles de la vie terrestre, l'espace urbain, périurbain, rural, un féminisme qui butte sur des traditions ou religions dont la personnalité pondérée de l'auteure plaide patiemment plus que ne décrète brusquement. Bref, une si longue lettre est effectivement une si longue lettre.
Une si longue lettre est quelque part la radiographie sociale, spatiale, morale, culturelle, politico-économique. En peu de mots, une lecture, à la fois, relativiste, progressiste, critique du Sénégal à ses vingt ans d'indépendance. Laquelle lecture pourrait permettre à tout sénégalais de se mirer, faire son bilan quasi complet et devoir savoir se diriger.
Avec une franchise, simplicité, circonspection du médecin qui livre son diagnostic. Avec une si longue lettre point besoin d'un grand effort pour voir, comprendre, s'aviser, encore moins une longue critique du bouquin car l'auteure par sa posture, ses choix, la manière avec laquelle elle a vécu son lot quotidien s'est critiquée en même temps qu'elle indexait sa société. Tout ceci, ce semblant de contraste de la plume et de l'attitude de l'auteure trouve un éclairage, un rattrapage, un justificatif, si on puisse dire dans la grande et profonde spiritualité que dégage l'auteure ou le personnage principal.
Et si on devait tirer une projection à cet écrit sénégalais d'il y'a quarante ans (40ans), nous serions un peu bouche bée car les années 80 semblent toujours d'actualité 40 ans après, d'où un autre critère personnel de désignation de l'œuvre « une si longue lettre » comme étant le classique des classiques.
Moise Kant, Critique en littérature
Les activités à savoir les ateliers, séminaires de formation et autres sont suspendues au Ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche jusqu'à nouvel ordre. La décision a été rendue publique à travers un communiqué en date du lundi 16 mars 2020 signé de la Secrétaire générale du Ministère.
Les organisateurs des activités à venir doivent prendre les dispositions nécessaires pour informer à temps les participants du report.
Cette mesure a été prise afin de réduire le risque de contamination et de propagation de la pandémie du Covid-19.
Le premier cas de coronavirus a été confirmé au Bénin ce lundi 16 mars 2020. Il s'agit d'un homme burkinabé âgé de 49 ans, rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020 qui n'a respecté pas les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport de Cotonou.
A.A.A
Informé du cas confirmé du Covid-19 au Bénin, la deuxième personnalité de l'État Louis Valvonou à travers un message publié sur sa page facebook invite au respect des mesures préventives et suggère une limitation des voyages.
Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou note avec regret l'épidémie mondiale du coronavirus (Covid-19) qui s'est étendue à notre pays, le Bénin depuis quelques heures. Il rassure que « le gouvernement béninois a pris dès l'avènement de l'épidémie, un certain nombre de mesures fortes qui sont de nature à prévenir la contamination ».
Le numéro 1 des députés invite « à la mise en application rigoureuse des mesures préventives recommandées par le Ministère de la Santé ».
« Aussi voudrais-je nous suggérer de limiter nos voyages hors du pays aux strictes urgences », ajoute-t-il.
« Je sais pouvoir compter sur la discipline collective de tous les Béninois pour arriver à bout de cette crise qui s'illustre comme l'une des plus graves qu'a connues l'humanité depuis un siècle au moins. Puisse l'Esprit Saint illuminer tous les scientifiques et agents de santé qui s'investissent en ce moment dans diverses recherches en vue de conjurer ce mal qui secoue le monde entier ! Dieu bénisse le Bénin ! », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO
Il n'y aura plus de soutenance de thèses à l'Ecole doctorale pluridisciplinaire de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), et ce, jusqu'à nouvel ordre. C'est la décision prise par le professeur Placide Cledjo à travers une note de service en date du 13 mars dernier afin d'épargner les étudiants et autres acteurs du monde universitaire de l'épidémie de virus Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde.
Comme l'Ecole doctorale de l'UAC, la Cour constitutionnelle a suspendu ses audiences plénières.
Le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche quant à lui, a suspendu également les ateliers, les séminaires de formation et autres activités dans le but de réduire le risque de propagation dans le pays.
Apparu il y a quelques temps en Chine, l'épidémie de Coronavirus s'est vite propagée à travers le monde. Le Bénin a enregistré son premier cas ce lundi 16 mars 2020.
Le gouvernement et les autorités à divers niveaux invitent les populations au respect des règles de prévention.
F. A. A.
Le chef de l'Etat Patrice Talon a rencontré ce lundi 16 mars 2020, les membres de l'institution en charge de l'organisation des élections en République du Bénin.
Selon Frissons Radio les échanges entre le président Talon et les cinq membres de la CENA ont duré une heure et demie.
Au menu des échanges, le travail fait par la CENA jusque-là depuis le dépôt des dossiers de candidature dans le cadre des élections communales fixées au 17 mai, mais également les difficultés que les formations politiques rencontrent pour les pièces administratives. Il s'agit entre autres des certificats de résidence, les casiers judiciaire et autres.
Les 8 partis politiques enregistrés à la CENA ont 72 heures pour se mettre en règle dès la date de l'obtention du récépissé provisoire.
A.A.A
Après l'étape de dépôt des dossiers de candidature sanctionnée par des récépissés provisoires, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a entamé depuis dimanche 15 mars 2020, la phase d'étude approfondie des dossiers des partis. Elle consiste à examiner la conformité des pièces présentées par les partis et à numériser leurs données. Au terme des 05 jours que durera cette phase, les partis politiques dont les dossiers ne souffriront d'aucune insuffisance, pourront obtenir leurs récépissés définitifs et prendre part aux communales et municipales du 17 mai prochain.
Selon Ruffin Domingo, directeur technique adjoint au département des affaires administratives de la CENA joint par la Radio nationale, « cette phase voudrait que l'on puisse vérifier vraiment l'existence de la pièce, et vérifier si la pièce respecte les conditions qui sont prévues ou décrites dans la loi ». « Il s'agit de 08 pièces qui sont vérifiées vraiment avec munitie et il y a des fiches appropriées qui ont été conçues pour ça », a-t-il expliqué.
« Ces fiches sont acheminées ensuite sur un système informatique saisie pour générer automatiquement le recueil des observations par parti politique et par candidat », précise M. Domingo.
A la question de savoir si des irrégularités ont-elles été constatées dans des dossiers de candidatures, le directeur adjoint chargé des études, Serge Houndolo a souligné qu'« à l'étape actuelle, on ne saurait le dire. A l'en croire, tant que le travail n'est pas encore exhaustif, « on ne saurait dire tel parti ou tel autre ne remplit pas les conditions ». Rassurant que le travail est en cours au sein des différentes équipes de la CENA, il indique qu' « aucune information n'est encore officielle et « aucun rapport à cette étape n'a été encore rédigé » pour que le contenu soit révélé.
F. A. A.
Le président Patrice Talon et ses ministres vont se réunir en conseil extraordinaire ce mardi 17 mars 2020. Selon des sources proches de la présidence, cette session extraordinaire va se pencher sur la pandémie du Coronavirus, suite de l'annonce du premier cas confirmé dans le pays ce lundi 16 mars.
D'après la même source, d'importantes décisions pourraient être prises au terme de la réunion des membres du gouverneur.
A l'instar de la Côte d'Ivoire, le gouvernement Talon pourrait décider de prendre des mesures draconiennes pour contrer la propagation de la pandémie.
Après la confirmation de la maladie en Côte d'Ivoire, Allassane Ouattara a présidé ce lundi 16 mars une réunion du Conseil National de Sécurité au cours de laquelle plusieurs mesures ont été prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus (COVID -19) dans le pays.
Il s'agit de la suspension pour une période de 15 jours renouvelable, à compter du 16 mars 2020 à minuit, de l'entrée en Côte d'Ivoire des voyageurs non ivoiriens en provenance des pays ayant plus de 100 cas confirmés de maladie à coronavirus ; le renforcement du contrôle sanitaire aux frontières aériennes, maritimes et terrestres ; la miise en quarantaine des cas suspects et des contacts des malades dans les centres réquisitionnés par l'Etat. Il a été décidé également de la fermeture de tous les établissements d'enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une période de 30 jours à compter du 16 mars 2020 à minuit ; le respect d'une distance d'au moins un (01) mètre entre les personnes dans les grandes surfaces, les maquis, les restaurants, les entreprises, la zone aéroportuaire et les lieux publics.
Un accent particulier a été mis sur le respect des mesures d'hygiène corporelle, comportementale, hydrique et alimentaire ; l'interdiction des salutations manuelles, accolades et embrassades et de la consommation de la viande de brousse.
Le gouvernement a aussi décidé de la fermeture des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle pour une période de 15 jours ; l'interdiction des rassemblements de population de plus de 50 personnes pour une période de 15 jours.
Les autres mesures complémentaires non moins importantes concernent la suspension de tous les événements sportifs et culturels nationaux et internationaux pour une période de 15 jours ; et la
gratuité totale du diagnostic et de la prise en charge de tous les cas suspects et confirmés de COVID-19.
Patrice Talon et son gouvernement qui ont pris la situation sanitaire au sérieux vont pouvoir prendre des mesures pour apaiser le psychose qui règne dans le pays depuis l'annonce officielle du premier cas du coronavirus au Bénin.
A.A.A
Pour éviter la propagation du coronavirus au Bénin, la Cour constitutionnelle a par communiqué en date du lundi 16 mars 2020 signé du secrétaire général Gilles Badet suspendu les audiences jusqu'à nouvel ordre.
La décision a été prise afin de réduire le risque de contamination et de propagation de l'épidémie du Covid-19.
Le ministre de la santé a annoncé ce lundi, un cas confirmé du coronavirus dont l'état clinique est stable et rassurant. C'est un homme burkinabé âgé de 49 ans, rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020 qui n'a respecté pas les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport. Les personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d'identification au Benin comme au Burkina Faso et feront l'objet d'un suivi rigoureux.
La population béninoise est appelée à appliquer rigoureusement les mesures d'hygiène en vigueur et largement diffusées.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a annoncé ce lundi 16 mars 2020, un cas confirmé du coronavirus dont l'état clinique est stable et rassurant. Informant de l'identification en cours des personnes ayant été en contact avec le sujet, Benjamin Hounkpatin invite au respect des mesures d'hygiène.
« Je voudrais en cette circonstance particulière, rassurer et appeler au calme et à la sérénité toute la population béninoise. Les mesures sont prises pour une gestion optimale du présent cas et un contrôle strict de la propagation de l'épidémie au coronavirus Covid-19 dans notre pays », rassure le ministre. Benjamin Hounkpatin informe que les « personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d'identification au Bénin comme au Burkina Faso et feront l'objet d'un suivi rigoureux ».
Benjamin Hounkpatin invite la population à observer strictement les mesures d'hygiène en vigueur qui sont entre autres : se laver les mains régulièrement, éviter les contacts physiques au maximum, garder une distance de sécurité raisonnable.
Les sujets de retour de voyage d'un pays touché doivent observer scrupuleusement les mesures d'auto-isolement.
Les agents de santé sont aussi invités à davantage de rigueur dans l'observance de toutes les mesures de prévention des infections.
Le cas confirmé au Bénin est un sujet de nationalité burkinabé, de sexe masculin âgé de 49 ans, qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020 après avoir fait l'itinéraire Burkina Faso - Belgique- Burkina-Faso-Bénin. Il a vaqué à ses occupations professionnelles les jeudi 12 et vendredi 13 mars 2020, sans respecter les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport. Présentant des signes cliniques à type de rhume, toux et fièvre, il a réalisé des bilans biologiques dans une clinique le 14 mars 2020. « Devant l'absence d'éléments biologiques objectivables, il s'est rendu sur le site d'isolement et de prise en charge de Cotonou le 15 mars 2020 à 9h30 où un prélèvement naso-pharyngé a été immédiatement réalisé », renseigne Dr Hounkpatin.
Selon le ministre de la santé, « l'état clinique du patient est stable et rassurant, et il bénéficie d'une prise en charge adaptée sur le site ».
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du tourisme, de la culture, et des arts, Jean-Michel Abimbola a installé ce lundi 16 mars 2020, les membres du Conseil d'Administration de la Galerie nationale. Composé de 07 membres, ce conseil est présidé par Eric Totah, directeur de cabinet du ministre de la culture. Il est assisté de 06 autres membres qui représentent respectivement la Présidence de la République, le ministère de l'économie et des finances, le ministère des sports, le ministère de la justice et de la législation, le ministère des petites et moyennes entreprises et le ministère des affaires sociales.
« La décision de vous confier la gouvernance d'une Institution stratégique de mise en œuvre de la politique de l'Etat dans le sous-secteur des arts plastiques s'inscrit dans la volonté des plus Hautes Autorités de la République, et aussi de vos organismes qui vous ont désignés, de relever l'un des défis majeurs de notre société : Accroître la contribution des arts plastiques à la transformation structurelle de l'économie béninoise et au bien-être des artistes plasticiens », a souligné
le ministre Abimbola.
La mission assignée à la Galerie nationale, rappelle-t-il, est de révéler les artistes plasticiens et de créer une dynamique autour du marché de l'art puis celle de son Conseil d'Administration. L'essence et le contenu de la mission dudit Conseil selon le ministre, placent les membres devant des responsabilités « capitales », qu'ils devront « assumer avec engagement et esprit de suite ». En les installant dans leurs nouvelles fonctions, il dit avoir son regard fixé sur le tableau de bord et les résultats de leur mandature.
Le ministre les invite à « veiller à la qualité des concertations pour vaincre le défaut de synergie dans les actions et le retard dans leur mise en œuvre ». Jean-Michel Abimbola a rassuré toute l'équipe de son appui et de celui du Conseil artistique pour la réalisation de cette noble ambition.
La création de l'Agence Galerie nationale s'inscrit dans la volonté du gouvernement de mettre en place une politique de soutien aux vocations et talents artistiques. Les statuts de cette agence ont été adoptés en Conseil des ministres le mercredi 11 mars dernier.
F. A. A.
Un agent de la Police républicaine a encore déserté les rangs. Depuis le 02 octobre 2019, l'agent H. M. S. ne s'est pas présenté à son poste de travail.
Selon le message du directeur général de la police Républicaine (DGPR), Soumaïla Yaya, l'agent recherché avait déposé une demande de mise à disposition qui devrait prendre effet à compter du 1er décembre 2019. Mais il n'a pas attendu cette échéance avant de déserter les rangs. Le DGPR à travers un message audio adressé à toutes les unités de police le 11 mars dernier a lancé un avis de recherche à l'effet de le retrouver et de le conduire à l'unité de police la plus proche.
F. A. A.
D'importants dégâts enregistrés dans un incendie ce dimanche 15 mars 2020 sur le parc automobile de vente de véhicules d'occasion Micha à Sèkandji. Des dizaines de voitures ont été touchées par les flammes.
35 véhicules ont été entièrement consumés et 5 légèrement brulés. Les causes de cet incendie ne sont pas encore connues.
A.A.A
Un sujet de nationalité burkinabè, de sexe masculin âgé de 49 ans et présent sur le territoire béninois depuis quelques jours est testé positif au Covid-19. L'information a été rendue publique à travers une déclaration en date du lundi 16 mars 2020 signée du ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Selon la déclaration du ministre de la santé, « aux premières heures de ce lundi 16 mars 2020, les analyses effectuées au Laboratoire de référence des Fièvres Virales Hémorragiques de Cotonou ont confirmé le diagnostic du Covid-19 sur un échantillon provenant d'un cas suspect suivi sur le site d'isolement et de prise en charge de Cotonou. Le cas confirmé est un homme burkinabè âgé de 49 ans qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020.
Le sujet a quitté le Burkina-Faso le 21 février et a séjourné durant 11 jours en Belgique.
« Il est retourné au Burkina-Faso le 04 mars et y est resté durant 8 jours jusqu'au 12 mars 2020, date à laquelle il est rentré sur le territoire béninois par voie aérienne. Après avoir vaqué à ses occupations professionnelles les jeudi 12 et vendredi 13 mars 2020, sans respecter les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport, il a présenté des signes cliniques à type de rhume, toux et fièvre, signes l'ayant motivé à réaliser des bilans biologiques dans une clinique le 14 mars 2020 », explique le ministre de la santé.
Devant l'absence d'éléments biologiques objectivables, le sujet s'est finalement rendu sur le site d'isolement et de prise en charge de Cotonou le 15 mars 2020 à 9h30 où un prélèvement naso-pharyngé a été immédiatement réalisé.
« L'état clinique du patient est stable et rassurant, et il bénéficie d'une prise en charge adaptée sur le site. Les personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d'identification au Bénin comme au Burkina Faso et feront l'objet d'un suivi rigoureux », rassure Dr Hounkpatin.
D'après le ministre, « les mesures sont prises pour une gestion optimale du présent cas et un contrôle strict de la propagation de l'épidémie au coronavirus COVID-19 dans notre pays ».
Il appelle la population béninoise au calme et à la sérénité. Elle doit aussi observer strictement les mesures d'hygiène en vigueur et largement diffusées. De même, les sujets de retour de voyage d'un pays touché doivent observer scrupuleusement les mesures d'auto-isolement.
« Chacun de nous détient la clé de la protection des autres à commencer par celles de ses proches. Il nous faut donc faire preuve de responsabilité car le respect par tous, des différentes mesures de prévention, est le garant de notre sécurité commune », souligne le ministre de la santé qui invite les agents de santé à davantage de rigueur dans l'observance de toutes les mesures de prévention des infections.
A.A.A