Troisième titulaire sur la liste UP dans le 2ème arrondissement de Porto-Novo, la candidate Gertrude Nadia Sèna Dossa, Miss Bénin 2013, est élue selon les résultats des communales proclamés par la CENA. Dans un message posté sur sa page facebook, Nadia Gertrude Dossa remercie les militants et sympathisants qui ont porté leur choix sur l'UP.
« Nous avons accompli notre mission, élire la nouvelle équipe dirigeante de notre commune Porto-Novo. Aujourd'hui, l'hôtel de ville est aux couleurs de l'Union Progressiste. Cela a été un travail de jour comme de nuit, sans relâche (...) Mais, je puis aussi dire qu'avec unions de prières et de travail hardi, nous y sommes arrivés », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Nadia Gertrude Dossa remercie toute la population de Porto-Novo pour son choix porté sur l'UP et sa détermination à enraciner la démocratie au Bénin.
Pour elle, « c'est un nouveau départ et Porto-Novo prendra un nouvel envol ».
Communicatrice de profession, Nadia Gertrude Dossa est née le 16 novembre 1990 à Porto-Novo.
A.A.A
Après 30 jours de jeûne et de privation, la communauté musulmane va célébrer dimanche 24 mai prochain, la fête de Ramadan. L'Union islamique du Bénin (UIB) au cours d'une conférence de presse ce vendredi 22 mai a rendu l'information publique.
Selon le secrétaire général de l'Uib, l'Imam Djalil Abdoul Yessouf, toute déclaration contraire à celle de l'Uib ce vendredi est nulle et de nul effet. La fin du jeûne de Ramadan indique-t-il, est pour ce samedi 23 mai avant la fête qui aura lieu dimanche.
En raison du contexte de la pandémie du Coronavirus dans lequel cette célébration va avoir lieu, le secrétaire général de l'Uib a souligné que les prières au lieu des places Idi, se feront à la maison en famille, en groupe ou de façon individuelle. Même en l'absence de Sermon, celui qui dirige la prière peut faire la prêche dans le respect des règles barrières à la Covid-19, a précisé l'Imam.
Encore appelé Aïd El Fitre. la fête de Ramadan marque la fin du jeûne de Ramadan qui dure 30 jours.
F. A. A.
Dans la plupart des communautés au Bénin, que d'épreuves attendent les femmes qui viennent de perdre leur conjoint. En milieu Baatonu, tant d'exigences entourent la pratique du veuvage à laquelle elles sont également soumises. Au nom de la tradition, tout ce passe dans un silence complice.
Peuple du nord-est du Bénin, les Baatonu restent accrochés au respect de leurs traditions. C'est le cas avec le veuvage. Malgré l'invasion de l'islam, du christianisme et des religions révélées, ils ont permis aux rituels liés à cette pratique, de ne pas perdre leur importance. L'objectif est d'amener la conjointe d'un Baatonu décédé, à vaincre sa douleur ou surmonter sa souffrance. Au détour de diverses épreuves, il s'agit de la libérer des obligations contractuelles envers lui.
Tout un cérémonial autour
Selon la tradition Baatonu, avant de subir les rites du veuvage, il faut que ce soit l'homme qui l'ait marié et doté, alors qu'elle était encore une jeune fille. Dans le cas contraire, elle ne peut être considérée comme sa veuve, quel que soit le nombre d'enfants qu'ils ont eu.
En effet, aussitôt après le décès d'un Baatonu, la femme avec laquelle il s'est marié et a créé son foyer, est entouré par les vieilles femmes de la famille. Avant de lui retirer tout ce qu'elle porte comme bijoux, elles vont l'isoler quelque part.
Installée sur une natte, elle garde ses pieds allongés jusqu'à l'enterrement. « La nuit tombée, on va la chercher pour venir rester, en compagnie des vieilles femmes ou des femmes de sa génération, dans une chambre aménagée pour la circonstance », explique le journaliste à la retraite, Jacques Bagoudou.
Le visage voilé et un pagne traditionnel ceint au niveau de la poitrine, elle est d'abord conduite sur la tombe de son défunt époux, avant de rentrer dans la chambre pour le veuvage. Elle la touche simplement et y passe quelques instants.
Pour accéder à la chambre, c'est en reculant qu'elle le fera. D'ailleurs, interdiction lui est faite, d'en sortir seule. Elle y reste assise toute la journée sur une natte. C'est pour y passer aussi ses nuits. Même pour aller se soulager, elle doit se faire accompagner par les vieilles.
A l'entrée de la chambre de son conjoint, il y a un coussin de paille sur lequel est posée une petite jarre remplie d'eau et de feuilles de karité et de néré. C'est pour permettre aux visiteurs du monde auquel appartient désormais son conjoint, d'étancher leur soif.
Il y a un couteau traditionnel qu'elle tient dans tous ses déplacements. Selon le vieux Jacques Bagoudou, il lui permet de se défendre contre certains esprits mauvais qui accompagne son mari et qui voudront s'en prendre à elle. Dans sa main gauche, fait-il remarquer, la veuve tient en plus du couteau, une petite calebasse peinte en rouge et dans laquelle, se trouvent 3 morceaux de tiges rassemblés et dont les bouts sont attachés avec des fils blancs et noirs.
A l'arrivée des visiteurs, elle doit se mettre à pleurer et se lamenter, sans pour autant chercher à les dévisager. Ces derniers louent son courage, en lui lançant « Katoukabou ».
Des morceaux spécifiques prélevés sur l'animal abattu au cours des obsèques sont réservés pour ses repas dont la préparation est confiée à une vieille appelée Yon yankuru. Cette dernière étant appelée à diriger toute la cérémonie de veuvage, ce n'est pas la première venue qui s'occupe de ses propres repas. « En les préparant, celle sur qui le choix s'est porté ne doit pas adresser la parole ou répondre à qui que ce soit », explique Jacques Bagoudou. Le Yon yankuru a également l'obligation de ne pas manger seule. Elle partage son repas avec une autre personne de sa génération susceptible de la remplacer. Cette dernière a comme mission, d'empêcher les mouches de s'y poser. Le cérémonial va durer au moins une semaine. A partir du 8e jour, la veuve quitte le domicile conjugal pour une période de 4 mois. C'est pour rejoindre sa famille ou un de ses proches.
L'instituteur à la retraite, Idrissou Bio Abdoulaye, estime que ces 4 mois ne sont pas le fait du hasard. Selon lui, c'est le temps qu'il faudra pour qu'une éventuelle grossesse, si le défunt en était l'auteur, apparaisse au grand jour. Un avis que ne partage pas Jacques Bagoudou. « Si c'est le cas, pourquoi impose-t-on également les 4 mois à celles qui ne peuvent plus procréer », demande-t-il. Chez les Baatonu, soutient-il, le chiffre 4 est attribué aux femmes et le 3, aux hommes. « Lorsque c'est la femme qui décède, son conjoint observe 3 mois de veuvage », insistera le septuagénaire.
A la fin des 4 mois, elle se fera raser. C'est pour abandonner ensuite son pagne et son voile afin de renouer avec son habillement habituel. Quel que soit son âge, elle est alors libérée de tout engagement et peut retourner chez elle. Mais avant, elle ira remercier ceux qui l'ont assisté aux cours des obsèques.
Autant de réalités
La femme ne sera tout à fait pas soumise à ces mêmes pratiques, si l'homme a divorcé avec elle, après l'avoir épousé à son jeune âge. Si elle n'est pas éloignée des lieux, elle abandonne son nouveau foyer pour se présenter à la famille de son ex époux décédé. Mais encore faudrait-il qu'il n'y ait pas à la base du divorce, des problèmes d'indignité notoire ou de mauvaise conduite dans son ancien foyer conjugal. Si c'est le cas, elle ne sera pas autorisée à effectuer le veuvage.
Avant de rentrer dans la chambre de veuvage, il lui est demandé de jeter un œuf de poule d'une extrémité à l'autre de la tombe. Celui avec qui elle s'est entre temps remariée, ne doit pas l'en empêcher. Sous peine de compromettre sa vie, il s'abstiendra de chercher à la rencontrer au cours de la période.
Il y a aussi le cas de la femme qui n'a pas été mariée à son jeune âge. Elle était divorcée ou déjà veuve. Son veuvage, informe Jacques Bagoudou, est particulier. Elle peut porter son foulard et ne sera pas soumis aux autres rites. L'obligation ne lui est pas faite d'observer les 4 mois de veuvage.
En réalité, chez les Batonou, ce n'est qu'une seule fois dans sa vie que la femme subit les rites du veuvage. L'homme n'en est pas pour autant épargner. Il observe aussi les pratiques de veuvage qui le préparent à une nouvelle vie, sans sa compagne disparue.
Généralement, explique le sociologue Chamsdine Orou Goura, les plus concernées sont les femmes. « Nous sommes dans une société au sein de laquelle on pense que c'est la femme qui doit se soumettre. C'est elle qui est appelée à rejoindre son conjoint. On estime qu'elle n'ignore pas souvent la cause de son décès », poursuit-il.
Par ailleurs, rapporte le sociologue, il y a des hommes qui, de leur vivant, demandent à leurs conjointes de ne pas observer le veuvage à leur décès. « En dehors de la gestion de l'héritage qu'ils laissent, les dernières volontés d'un défunt ne peuvent reléguer la tradition au second plan », fait-il constater.
Autant de réalités qui, au-delà de la tradition, en ajoutent à la solennité du veuvage dans l'aire culturelle Baatonu. Ce qui n'empêche pas que dans la rue, chacun se fasse son opinion par rapport à la pratique.
Quoiqu'étant en plein 21e siècle, reconnaîtra Claude Yarou, nous ne devrons pas rejeter notre tradition. « Craignant des représailles pour leur vie, les femmes s'y soumettent. Elles sont obligées d'adopter un profil bas. Mais à leur place, je ne me laisserai pas faire », indiquera à sa suite, Anicette Orou Kouma. Selon elle, ces pratiques sont rétrogrades et constituent une nouvelle forme d'esclavage. « Doit-on torturer, sous prétexte qu'on la protège des mauvais sorts, celle avec qui le disparu a partagé une partie de sa vie ? », s'interroge cette étudiante à l'Université de Parakou. Abondant dans le même sens, Albertine Sossoumihin estime que le veuvage est un acte déshumanisant qui éprouve davantage la femme éplorée.
En réalité, chez les Baatonu, le veuvage affine le sens de la solidarité familial. Sans conséquence pour la personne qui l'observe, il lui permet de se refaire ou non, une nouvelle vie conjugale, tout en gardant les relations avec sa belle-famille. Que la communauté internationale se mobilise de plus en plus aujourd'hui, pour lutter contre toutes les formes de discriminations faites aux femmes, le risque de voir sa pratique disparaître, devient malheureusement élevé.
Un grand baobab de la musique béninoise vient de tomber. Le chanteur compositeur interprète Assa Cica (Michel Mahouklo KPODAN à l'état civil) a rendu l'âme ce vendredi au CNHU de Cotonou des suites d'une longue maladie. La vedette de la musique moderne d'inspiration traditionnelle est l'auteur de plusieurs chansons populaires dont Tinman sa lé, Ayato ganmènou, Yadonoumi, Dêmin, Aklunon, Sè dé wè do mi et Vi djin vè.
Assa Cica a marqué plusieurs générations depuis les années 70.
Il a démarré sa carrière avec l'orchestre Poly Rythmo de Cotonou avec la chanson Aga ma gnon nou hê dé. ‹‹ On m'a envoûté pour me faire perdre la voix››, confiait Assa Cica à des fans à qui il proposait l'achat de son CD, sur l'esplanade du stade de l'amitié de Cotonou.
Sa disparition est une grande perte pour le patrimoine nationale.
Les responsables de la prison civile d'Akpro-Missérété viennent d'être relevés de leurs fonctions. Le régisseur et le gardien chef ont été limogés suite au soulèvement enregistré récemment dans la maison d'arrêt.
Selon des sources confidentielles, les responsables du pénitencier ont été sanctionnés pour raison de complicité et de mauvaise gestion de la situation.
Les détenus ont organisé le 6 mai dernier des actes de vandalisme pour protester contre l'opération déclenchée par les autorités pour lutter contre la cybercriminalité et le trafic de stupéfiants au sein de la prison.
D. M.
Par décision en date du 04 mai 2020 signée du Secrétaire exécutif national du parti FCBE Paul Hounkpè, 84 candidats démissionnaires de la liste des candidatures sont radiés des militants de la formation politique. Ces militants initialement inscrits sur la liste de candidatures pour les communales avaient démissionné des FCBE pour manifester leur mécontentement.
La décision prise par le Bureau Exécutif National pour leur radiation sera entérinée par le prochain congrès du parti.
Les marchés frontaliers, les bars et autres débits de boissons, et le marché de bétail du département de la Donga pourront reprendre leurs activités. Le préfet Eliassou B. Biao Aïnin à travers un arrêté préfectoral en date de ce vendredi 22 mai 2020, a levé la mesure de suspension de l'animation de ces lieux.
En raison des mesures d'assouplissement prises par le gouvernement pour un retour à la vie normale, le préfet de la Donga, à travers un arrêté en date de ce vendredi 22 mai 2020, a ordonné la réouverture des espaces marchands et débits de boissons du département. Ainsi, les marchés frontaliers, le marché de bétail et les bars et débits de boissons pourront rouvrir et s'animer.
Dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus, le préfet de la Donga, conformément aux mesures édictées par le gouvernement du président Patrice Talon, avait ordonné la fermeture des marchés frontaliers, du marché de bétail ainsi que des bars et autres débits de boissons du département.
Selon les chiffres officiels, le Bénin à la date de ce vendredi 22 mai compte 135 cas confirmés de Covid-19, 71 sous traitement, 61 personnes guéries et 03 décès.
F. A. A.
La fondation Abakè a fait don de vivres aux fidèles musulmans un peu partout dans les lieux de cultes ce vendredi 22 mai 2020, avant dernier jour du jeûne musulman, qui annonce la fin imminente du mois de Ramadan.
Environ mille sacs contenant chacun du riz, du sucre et des conserves ont été distribués aux fidèles musulmans un peu partout dans les lieux de culte musulman entre Cotonou Calavi et Porto-Novo. Cette opération menée par une équipe de la Fondation Abakè conduite par sa coordinatrice nationale, Chérita Walter entre dans le cadre des actions sociales de la Fondation dont l'un des objectifs est de venir en aide aux couches les plus vulnérables.
L'opération de distribution de vivres a démarré au centre coranique Iqra Aci de Tokplégbé où les fidèles musulmans usagers de la mosquée du même quartier, ce sont réunis pour recevoir le don. Ensuite ce sont respectivement les fidèles des mosquées du marché Dantokpa, de Jonquet, de Zongo, et de Cococodji qui ont reçu des vivres. A chaque étapes, environ 200 sacs sont distribués fidèles présents sur les lieux.
Tout joyeux, d'assister à l'opération de distribution de vivres dans sa moquée, l'islamologue Lassissi bachirou à témoigner toute sa gratitude à l'endroit de la Fondation Abakè. « Je remercie très sincèrement la Fondation Abakè pour sa générosité à l'endroit des pauvres et des personnes démunies en ce fin du mois de partage. Nous sommes très touchés par votre geste de ce matin », a-t-il fait savoir.
A Cococodji, l'imam de la mosquée surpris par le geste de la Fondation Abakè, a remercié ces derniers mais il n'a pas manqué de d'exprimer des doléances. « Ce que vous venez de faire nous réjouit et mes la joie aux coeur de nos fidèles nous vous en remercions. Mais vous connaissant pour vos multiples actions dans la lutte contre le coronavirus, nous profitons de l'occasion pour vous demander de penser à doter notre mosquée d'un dispositif de lavage de main », a-t-il demandé.
Une demande bien enregistrée par la coordinatrice de la fondation madame Walter qui a promis fait le nécessaire pour les satisfaire le plus vite que possible.
Après cette étape, le cap a été mis sur la capitale Porto-Novo où la même opération a été menée dans plusieurs endroits.
Le Bloc Républicain a tiré son épingle du jeu dans le cadre de ces élections communales et municipales 2020. Le Cheval gagnant a pu obtenir 930.247 voix soit 37,38% de suffrages exprimés pour 735 sièges selon les résultats provisoires de la CENA. Par un communiqué le Secrétaire Général National du Bloc Républicain Abdoulaye Bio Tchané remercie les militants et sympathisants et félicite les candidats déclarés élus.
Selon Abdoulaye Bio Tchané les résultats provisoires proclamés aux premières heures, ce jeudi 21 mai, par la CENA renforcent les bases du Bloc Républicain. « Nous avons presque doublé notre score des législatives d'avril 2019 et marqué notre présence partout dans le pays. Nous sommes désormais majoritaires dans 26 communes », se réjouit le Secrétaire Général National du Bloc Républicain.
Le Cheval gagnant a réalisé d'importantes percées dans les départements du Zou et de l'Atlantique en remportant la majorité absolue dans les communes de Bohicon, Ouinhi, Zagnanado, Za- Kpota, Djidja, Toffo et Allada. Les résultats dans les départements du Mono, du Couffo, de l'Ouémé et du Plateau sont aussi encourageants. « Ces tendances nous permettent d'envisager avec optimisme l'élection des exécutifs locaux, notamment des maires et leurs adjoints, en attendant l'issue des recours qui seront tranchés par la Cour Suprême », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané.
Il a remercié tous les militants et sympathisants qui ont fait leur choix sur le parti Bloc Républicain. « Grâce à vous, nous sommes l'une des plus grandes formations politiques du Bénin », indique le Secrétaire Général National du Bloc Républicain. Il salue également le travail collectif des différentes équipes de campagne qui ont fait preuve de sacrifice et d'engagement remarquables tout au long du processus électoral.
Abdoulaye Bio Tchané félicite l'ensemble des candidats BR déclarés élus et leur demande de servir les communes avec humilité, dévouement et détermination et d'honorer le Bloc Républicain par la qualité de leur gouvernance à la tête des arrondissements et des communes.
Le Secrétaire Général National du Bloc Républicain n'a pas manqué de féliciter les 4 autres partis ayant compéti à cette élection et en particulier l'Union Progressiste et le parti FCBE pour leurs résultats. « Ensemble, nous serons plus forts pour relever les défis qui s'imposent aux conseils communaux et municipaux et au Bénin tout entier », a-t-il conclu.
A.A.A
La devanture de la résidence de l'ancien maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, a été le théâtre d'une manifestation peu ordinaire dans la nuit de ce jeudi 21 mai 2020. Et pour cause, le transport contesté d'objets.
Les populations auraient vu cette nuit, deux véhicules positionnés devant la résidence du maire jouxtant l'hôtel de ville entrain de transporter le matériel et autres biens de la commune. Ce qui sur le champ a provoqué un mouvement d'humeur avec des slogans hostiles à l'endroit du maire sortant. Les manifestants dans leur mouvement ont lancé un appel au chef de l'Etat afin que la lumière soit faite sur cette affaire.
Selon des proches du maire Luc Atrokpo, il s'agit plutôt d'un trampoline (jeux d'enfant) et une chaise pour enfant, deux objets privés de l'ancien maire que l'un de ses proches s'apprêtait à transporter cette nuit-là, étant donné qu'il ne dirigera plus la ville carrefour au terme des dernières élections communales et municipales.
F. A. A.
Dans le cadre de la 9eme réunion du Comité de haut Niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les ministres chargés de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche des Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont tenu une séance par Visio Conférence, le 19 mai 2020, sous la présidence du ministre de l'Agriculture et de la Production Animale et Halieutique du Togo, Koutéra Bataka. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette réunion. Des recommandations ont été faites aux Etats membres, à la commission de l'UEMOA, à la BOAD et à la CEDEAO aux partenaires techniques et financiers
A cette réunion, les ministres se sont penchés sur la situation agricole 2019-2020. Ils ont pris note du « niveau de récoltes globalement satisfaisant avec une production totale, pour la zone UEMOA, de 30,63 millions de tonnes de céréales et 26 millions de tonnes de tubercules ». Des productions en hausse comparées à la moyenne des 5 dernières années. En ce qui concerne la production halieutique, elle se situe autour de 880 000 tonnes et couvre 53% des besoins minimums en poisson.
L'une des préoccupations des ministres à cette réunion est « la situation de vulnérabilité alimentaire dans laquelle se trouveraient 6,5 millions de personnes au cours de la période de soudure (juin – août) dont plus de 336 680 en situation d'urgence ».
Selon les ministres « cette vulnérabilité alimentaire aggravée par l'insécurité civile persistante dans le Bassin du Lac Tchad, le Liptako-Gourma (Burkina Faso, Mali et Niger) et dans le Nord et le Centre du Mali pourrait se dégrader avec la crise sanitaire et porter le chiffre à 19,7 millions de personnes ».
La situation pastorale était également au cœur des échanges. Les progrès notés dans ce sens sont les « initiatives relatives à l'évaluation des potentialités fourragères avec l'appui de la Commission de l'UEMOA ». Elle va permettre « de disposer des données fiables pour orienter notamment la gestion de la transhumance et la promotion de l'économie fourragère ».
Les ministres se sont aussi préoccupés du péril acridien qui menace la campagne agricole 2020-2021 effective dans les pays côtiers et en cours de démarrage dans les pays du Sahel et de la faible mobilisation des ressources financières (52%) pour le financement des plans nationaux de réponses et de gestion de la transhumance 2019.
Les acteurs sont invités à actualiser les plans de réponses 2020, « en tenant compte des besoins des couches les plus vulnérables impactées par les mesures sanitaires mais également ceux nécessaires au maintien du bon fonctionnement des systèmes locaux d'approvisionnement alimentaire et à la relance de la production agricole locale ».
Chute des cours des produits d'exportation de l'Union
Suite aux résultats des analyses préliminaires de l'impact des mesures de gestion de la pandémie du Covid-19 sur la détérioration du pouvoir d'achat des consommateurs, les difficultés d'accès à l'alimentation ainsi que l'effondrement des systèmes locaux d'approvisionnement alimentaire, les ministres engagent les Experts à une quantification des effets. Il est question « d'une part de prévenir l'aggravation de la dépendance de la région vis-à-vis des importations et d'autre part, d'anticiper les perturbations des marchés mondiaux à l'origine de possibles flambées des prix des denrées alimentaires importées comme ce fut le cas en 2008 ».
Les ministres de l'agriculture et de l'élevage ont alerté sur les risques qui pèsent sur la campagne agricole en cours notamment la chute des cours des produits d'exportation de l'Union notamment le Coton. Ils notent également des difficultés de circulation de certains produits des filières anacarde, bétail-viande et légumières.
Plusieurs recommandations ont été faites à l'endroit es Etats membres, de la commission de l'UEMOA, de la BOAD et de la CEDEAO.
Aux Etats membres
1. Activer rapidement les mécanismes bilatéraux de coopération afin de faciliter le retour, dans leurs territoires d'origine, des animaux transhumants bloqués aux frontières ;
2. Faciliter une transhumance apaisée entre les pays d'accueils et de départs en activant les accords bilatéraux en attendant des analyses plus approfondies sur la promotion du pastoralisme ;
3. Accélérer la mise en œuvre des plans de réponses et d'assistance alimentaire, inconditionnelle, de protection des moyens d'existence, de réduction de la malnutrition aigüe en faveur des populations en insécurité alimentaire (6 526 102 personnes) principalement concentrées au Burkina Faso (33%), au Niger (31%), au Mali (21%) et au Sénégal (12%) ;
4. Engager des actions immédiates pour soutenir le déroulement de la campagne Agricole 2020- 2021 en cours dans les pays côtiers et qui démarre dans la Zone Sahélienne ;
5. Mettre à jour les plans de réponse 2020, en y intégrant les conséquences de la pandémie de coronavirus ;
6. Accélérer la mise en œuvre des plans nationaux d'urgence antiacridienne (PNUA) ;
7. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19) et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
8. Renforcer la structuration des éleveurs et autres acteurs de l'élevage dans le cadre de la relance des filières prioritaires des pays (lait, bétail-viande, économie fourragère) ;
9. Initier des projets nationaux de production fourragère de grande envergure à soumettre aux organismes de financement notamment la BOAD ;
10. Renforcer les interventions préventives contre la malnutrition sous toutes ses formes.
A la Commission de l'UEMOA
1. Soutenir les Etats membres dans la mise en œuvre de leurs Plans de réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle ;
2. Renforcer et appuyer la mise en œuvre des plans nationaux d'urgence antiacridiens notamment au Mali et au Niger, pays de la ligne de front ;
3. Appuyer les Etats membres dans l'élaboration des projets à soumettre à la BOAD au titre de la promotion des filières prioritaires des Etats et de politique agricole de l'Union (riz, maïs, coton, bétail-viande, aviculture, pêche) et bonifier les intérêts des prêts qui en découleront ;
4. Mener une réflexion sur la promotion d'une économie fourragère à travers notamment la mise en place d'un Programme régional de cultures fourragères et du développement du commerce des fourrages entre les pays côtiers et sahéliens
5. Instaurer la généralisation d'un examen technique, de manière tournante, de la mise en œuvre des activités de développement Agricole dans les Etats membres, à la réunion des Experts, préparatoire à la réunion des Ministres ;
6. Appuyer les Etats membres, particulièrement ceux du Golfe de Guinée (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau et Togo) pour la collecte de données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
7. Mener le plaidoyer en faveur de la préservation et du renforcement de la libre circulation transfrontalière des produits alimentaires, du bétail de commerce et des intrants agricoles ;
8. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19), favoriser la cohérence et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
9. Soutenir la Task force régionale de haut niveau (ainsi que la Cellule technique du RPCA en appui à celle-ci) destinée à renforcer la coordination et le suivi les interventions et les initiatives pour atténuer les effets de la pandémie à Covid-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
10. Renforcer la collaboration avec le Secrétariat Exécutif de la Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la Région occidentale (CLCPRO) et appuyer le Fonds régional de gestion du risque acridien (FRGRA).
A la BOAD
1. Appuyer les Etats Membres dans le déroulement de la campagne Agricole 2020- 2021 en cours dans les pays côtiers et qui démarre dans la Zone Sahélienne ;
2. Appuyer le financement des projets soumis par les Etats, élaborés sous la supervision de la Commission de l'UEMOA, dans le cadre de la promotion des filières prioritaires (riz, maïs, coton, bétail-viande, aviculture, pêche).
A la CEDEAO et au CILSS
1. Soutenir la Task force régionale de haut niveau destinée à renforcer la coordination et le suivi les interventions et les initiatives pour atténuer les effets de la pandémie à Covid-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
2. Mener le plaidoyer pour la préservation et le renforcement de la libre circulation des produits alimentaires, du bétail de commerce et des intrants Agricoles ;
3. Appuyer les Etats membres, particulièrement ceux du Golfe de Guinée (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau et Togo) pour la collecte de données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
4. Renforcer la collaboration avec le Secrétariat Exécutif de la Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la Région occidentale (CLCPRO) et appuyer le Fonds régional de gestion du risque acridien (FRGRA).
Aux partenaires techniques et financiers
1. Soutenir les États dans la mise en œuvre de leurs Plans de réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle ;
2. Soutenir les Etats dans leurs efforts de collecte des données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
3. Appuyer et renforcer les systèmes nationaux de veille acridienne notamment au Mali et au Niger, pays de la ligne de front ;
4. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19), favoriser la cohérence et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
5. Soutenir les Etats membres dans le développement des chaines de valeur aquacoles et des produits forestiers non ligneux ;
6. Soutenir les Etats membres dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Se félicitant des importants résultats engrangés, les participants à la réunion ont renouvelé leurs engagements à poursuivre l'accomplissement de leur rôle dans le cadre de l'animation du Comité de Haut Niveau.
Dans quelques jours, les nouveaux conseillers communaux municipaux élus au terme des élections communales et municipales du 17 mai dernier, vont procéder à l'installation de leurs différents conseils dans les 77 communes. Afin que cette dernière étape du processus de renouvellement des conseils communaux et municipaux se déroule bien, le chef de l'Etat Patrice Talon a instruits ce vendredi 22 mai, les préfets à l'effet que tout se passe dans le strict respect de la loi.
Pour le président de la République, il faut que le maire qui sera élu soit de la liste qui a obtenue la majorité absolue. Ceci pour pallier le phénomène de dissidence qui s'observe sur la liste majoritaire où les dissidents vont soutenir d'autres listes au détriment du candidat officiellement reconnu par la liste majoritaire.
Les conseillers élus sur chaque liste sont donc appelés à s'entendre sur le choix des candidats au poste de maire et de ses adjoints.
L'élection et l'installation des nouveaux conseils communaux et municipaux devront démarrer dans les prochains jours.
F. A. A.
De nombreux cas positifs du Covid-19 ont été détectés parmi les 188 Béninois rapatriés le 20 mai 2020 du Koweït par le Gouvernement.
Soumis au test de dépistage PCR consistant à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus, les résultats se sont révélés positifs pour une quarantaine de Béninois. 70 cas positifs sont signalés pour le dépistage de Dépistage Rapide (TDR).
Selon le point fait le mercredi 20 mai, le Bénin compte officiellement 135 cas confirmés, 61 guéris et 03 décès.
A.A.A
Une trentaine de Béninois sont arrivés du Gabon ce vendredi 22 mai 2020 par un vol affrété par les autorités. Au nombre de 35 dont 05 bébés, ils ont été accueillis à l'aéroport de Cotonou par une délégation dont le ministre de la santé et le directeur général de l'ANAC.
Les 35 Béninois ont été conduits au centre de dépistage du Covid-19 installé à l'aéroport de Cotonou pour subir les tests.
Les passagers rapatriés du Gabon ont décidé volontairement de rentrer chez eux en cette période de pandémie du coronavirus. Leurs billets d'avion ont été pris en charge par le gouvernement béninois.
A.A.A
Le drame s'est produit ce jeudi 21 mai 2020 dans un quartier de Sèmè-Kpodji, dans le département de l'Ouémé. Deux femmes et un adolescent de 13 ans ont été grièvement brûlés dans un incendie occasionné par un feu d'habitation.
Les victimes conduites dans un centre hospitalier départemental de l'Ouémé-Plateau ont été évacuées au Cnhu de Cotonou. De nombreux dégâts matériels ont été également enregistrés.
A.A.A
Le Bénin a enregistré un troisième cas décès dus au Coronavirus selon le point fait à la date du mercredi 20 mai 2020.
Le troisième sujet décédé du Covid-19 est un homme de 43 ans, hypertendu et diabétique admis le mercredi 20 mai au Centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouémé et du Plateau) dans un tableau de détresse respiratoire, toux et fièvre.
Le patient est décédé environ 3 heures après son admission à l'hôpital. C'est le prélèvement fait sur le cadavre pour la PCR qui a donné un résultat positif au Covid-19.
D'après le retracé de son itinéraire, le défunt est revenu de la France en janvier 2020.
Le Bénin compte officiellement 135 cas confirmés, 61 guéris et 3 décès.
Des décès sont enregistrés dans le rang des candidats élus aux élections communales du 17 mai 2020.
Dans l'arrondissement de Anandana à Corpago, le candidat du Bloc Républicain Zakari Magnagawé, élu selon les résultats de la CENA est passé de vie à trépas dans la matinée du jeudi 21 mai. Il est décédé des suites d'un malaise de ventre. Le deuxième décès est un candidat de l'UDBN. Il s'agit du sieur Max Agossou.
Avant le jour scrutin du 17 mai, plusieurs candidats ont perdu la vie. Au nombre de 10, on décompte 01 à Cotonou, 01 à Sèmè-Kpodji, 01 à Adjarra, 02 à Avrankou, 01 à Tempégré (Toucountouna), 01 à Banikoara, 01 à Kandi, 01 à Comè et 01 à Boukoumbé.
Au total, une dizaine de candidats de différents partis ont perdu la vie au cours de ce scrutin.
A.A.A
Le secrétaire exécutif national du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Paul Hounkpè est élu conseiller communal dans l'arrondissement de Lobogo, commune de Bopa au terme des résultats publiés par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Sur les 06 sièges à pourvoir dans cet arrondissement, les Fcbe ont obtenu 04, et les partis Union Progressiste (UP) et Bloc Républicain (BR) se sont partagés chacun 01 siège.
Outre Paul Hounkpè, les sieurs Anato Dossou, Tossa Comlan Jean et Dégboé Wilfried ont été élus conseillers communaux dans l'arrondissement de Lobogo.
F. A. A.