A travers la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires financé à hauteur de 1,5 milliard FCFA par l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), plusieurs secteurs sont revitalisés dans les pays membres de l'UEMOA.
Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) ont signé en 2014, un accord pour la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP).
Le programme qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l'Union (PAU) a été subdivisé en trois projets. Il s'agit des projets : amélioration de l'accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l'aquaculture locale (PROGEVAL).
Les résultats acquis dans la réalisation du programme ont fait l'objet d'un rapport publié par le CORAF et l'UEMOA. Selon le rapport, « les secteurs du coton, du maïs, de l'élevage, de l'aquaculture et de la volaille en Afrique de l'Ouest sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd'hui qu'il y a quelques années ». 8546 ménages ont bénéficié directement du projet dont 23 % sont des femmes.
Les technologies générées tout au long du projet ont été diffusées par le biais de plateformes d'innovation.
Au total, 15 plateformes d'innovation ont été créées et fonctionnent dans les 8 pays de l'UEMOA. Environ 5.500 personnes ont interagi sur ces plateformes, ce qui représente 27 % des femmes.
Le Bénin, le Mali et le Togo ont participé à la diffusion d'une technologie innovante pour transformer les tiges de cotonniers en panneaux de particules. Ce qui a permis « de transformer un résidu jusqu'alors sans valeur en une activité génératrice de revenus ».
Près d'un quart de l'investissement total a été consacré à la compréhension de la composition génétique des ovins, bovins, pintades, tilapias… ainsi qu'à l'augmentation de leur production.
S'agissant du volet « élevage » du projet, les résultats des recherches ont contribué à l'augmentation des revenus et des moyens de subsistance des pisciculteurs de la région et en particulier de la Côte d'Ivoire.
Le projet a aussi eu comme impact indirect, le renforcement des liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes. En réunissant des pisciculteurs de tribus auparavant hostiles, les anciennes rivalités ont été apaisées et les vieilles blessures ont été guéries.
La convention CORAF-UEMOA a également contribué à préparer la future génération de scientifiques en Afrique de l'Ouest. Au total, 25 étudiants dont 36% sont des femmes ont obtenu des masters et des doctorats.
Le projet AMAFINE a été réalisé au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire.
Le deuxième projet VATICOPP a été exécuté au Bénin, au Mali et au Togo. Les bénéficiaires du projet PROGEVAL sont : le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal.
Le nouveau rapport qui fait part des résultats obtenus dans la mise en œuvre du programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) a été lancé ce mercredi 22 juillet 2020 par l'UEMOA et CORAF à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.
A propos du CORAF
Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), en anglais West and Central African Council for Agricultural Research and Development (WECARD), est une association internationale à but non lucratif regroupant les systèmes nationaux de recherche agricole de 22 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre. Il forme avec l'ASARECA (Association for strengthening agricultural research in Eastern and central Africa), le CCARDESA (Centre for Coordination of Agricultural Research and Development for Southern Africa) et le NASRO (North African Sub-Regional Research Organization), les quatre organisations sous-régionales constituantes du Forum pour la recherche agricole en Afrique, le FARA.
L'objectif du CORAF/WECARD est d'améliorer l'efficacité et l'efficience des petits exploitants agricoles et promouvoir le secteur de l'agro-industrie, en mettant pour cela les producteurs et utilisateurs agricoles au centre de la recherche agronomique.
Akpédjé A. AYOSSO
Quelques images
Les boursiers de PROGEVAL La pisciculture de Soubre.En Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020, le gouvernement a décidé de la refonte du Code général des impôts et la rédaction d'un livre des procédures fiscales.
Le Code en vigueur selon le gouvernement, résulte de la fusion de plusieurs anciens textes, et connaît des modifications périodiques à l'occasion du vote des lois de finances. Ce qui complexifie sa numérotation et sa lecture. De plus, divers autres secteurs continuent d'être régis par des textes spécifiques contenant parfois des dispositions dérogatoires audit Code.
Selon le Conseil des ministres, la juxtaposition de ces instruments juridiques nuit à leur bonne compréhension et par conséquent, à leur bonne application tant par le contribuable que par l'administration fiscale. D'où l'idée de la refonte du Code général des impôts, et la rédaction d'un Livre des Procédures fiscales.
Une telle option permettra selon le gouvernement, d'éliminer les mauvaises pratiques liées à la méconnaissance des textes fiscaux, d'améliorer l'environnement des affaires, la transparence dans les règles d'assiette, de recouvrement, de contrôle et du contentieux des impôts et taxes ; puis de sécuriser davantage les recettes fiscales.
F. A. A.
Le gouvernement a décidé ce mercredi 22 juillet 2020 en Conseil des ministres, de la cession des infrastructures de débarquement de produits halieutiques.
Ces infrastructures constituées de 2 bases obligatoires de contrôle et de 12 plateformes de transfert sont installées autour du lac Ahémé dans les communes de Kpomassè, de Comè et de Bopa. Elles représentent un important maillon du système amélioré de collecte des crevettes destinées à l'exportation répondant aux normes internationales, et indispensables pour la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits de pêche au Bénin.
Mais depuis 2010 qu'elles ont été érigées, ces infrastructures n'ont jamais été mises en service, et ont plutôt été vandalisées, alors qu'elles peuvent contribuer au développement du sous-secteur pêche et aquaculture, et générer des emplois.
Face à une telle situation, le Conseil des ministres a décidé de les faire réhabiliter par des partenaires ayant manifesté un intérêt pour leur exploitation.
F. A. A.
Le pèlerinage marial national à la Grotte d'Arigbo de Dassa initialement prévu du 21 au 23 août 2020, n'aura pas lieu en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. L'annonce a été faite par la Conférence Episcopale du Bénin (C.E.B) à travers un communiqué en date du mardi 21 juillet 2020.
La Conférence Episcopale du Bénin(C.E.B) exhorte les fidèles à prier avec ferveur Marie, Notre Dame d'Arigbo à cette date pour qu'elle obtienne de Dieu comme à l'accoutumée, les multiples grâces de guérison pour les malades, de conversion pour les pécheurs, de réconciliation pour les personnes en conflit et de paix pour toutes les familles.
« Que Notre Dame d'Arigbo protège notre pays, le Bénin et soutienne l'humanité dans sa lutte contre la pandémie de la Covid-19 », exhorte la Conférence Episcopale du Bénin.
A.A.A
La Commission de l'UEMOA et le Conseil Ouest et Centre Ouest Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) ont lancé ce mercredi 22 juillet 2020 un nouveau rapport qui fait part des résultats obtenus dans la mise en œuvre du programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP). L'évènement qui s'est déroulé en ligne a réuni le Commissaire de l'UEMOA, Jonas Gbian, le directeur exécutif du Coraf Dr Abdou Tenkouano et des journalistes des pays de l'UEMOA.
Le 17 septembre 2014, le CORAF (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles) et l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) ont signé un accord pour la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) d'une durée de cinq années. L'exécution dudit programme qui s'est achevée en décembre 2019 a permis de revitaliser plusieurs secteurs ouest-africains.
Selon M. Jonas Gbian Commissaire de l'UEMOA en charge du Département de l'Agriculture des Ressources Naturelles et de l'Environnement (DAREN), l'organisation a apporté au CORAF, une institution de coordination régionale de la recherche basée à Dakar, une subvention de 1,5 milliard de FCFA pour la réalisation du projet.
Le financement de l'UEMOA poursuit le Commissaire M. Jonas Gbian a permis d'enregistrer des acquis appréciables permettant d'améliorer la productivité et la compétitivité de cinq filières prioritaires retenues par l'UEMOA sur lesquelles la Commission travaille à savoir : le riz, le maïs, le coton, le bétail-viande et l'agriculture. Les contraintes liées à l'amélioration de la compétitivité de la filière aquacole ont également été prises en compte dans cette convention.
L'investissement a permis entre autres de générer les technologies au profit des utilisateurs ; de renforcer les capacités des institutions de recherches agricoles de la sous-région par la dotation d'équipements de laboratoire de pointe et de consommable et de renforcer le capital humain à travers l'initiation à la recherche de jeunes chercheurs.
Grâce au programme, les petits exploitants agricoles ont amélioré leur situation à travers l'adoption d'innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche.
Pour le Directeur Exécutif du CORAF Dr Abdou Tenkouano représentant la présidente du Conseil d'administration du CORAF Dr. Maria Angela P. Bareto Da Veiga Moreno, « cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l'UEMOA ».
Le Commissaire M. Jonas Gbian a souligné que le système alimentaire est un pilier majeur des huit économies de l'UEMOA. L'économie alimentaire des pays membres de l'Union est actuellement estimée à 43 milliards de dollars US, soit près de 30 % du produit intérieur brut.
Il a félicité au nom de la Commission, le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole pour la qualité du travail et les résultats obtenus en si peu de temps. Les résultats acquis dans la réalisation du programme ont fait l'objet d'un rapport publié par le CORAF et l'UEMOA. 8546 ménages ont bénéficié directement du projet dont 23 % cent sont des femmes.
Akpédjé AYOSSO
Au terme d'un arrêt de rigueur de 60 jours, les sieurs Zénoudine ALI YERIMA et Sèdékon Marc Maxime KANHO, tous en service à la recette des Douanes Cotonou Port, ont été radiés par le conseil de disciplines de la douane béninoise. Une décision entérinée par le Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020.
Selon le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, Zénoudine ALI YERIMA a, non seulement effectué à « la liquidation des droits d'une marchandise en admettant une valeur inférieure à celle retenue dans l'Attestation de Vérification Documentaire afférente à la marchandise déclarée, sur une base ne découlant d'aucune des méthodes d'évaluation en douane, mais s'est aussi abstenu de faire au contrôle de recevabilité qui assure la fiabilité et l'exactitude des données et des éléments déclarés ».
Après avoir procédé à la liquidation correcte des droits et taxes d'une déclaration, son collègue, Maxime KANHO quant à lui a, en sa qualité de chef par intérim des Opérations Commerciales, et sans explication, « contre-écrit à la baisse la valeur de la marchandise ».
Des manquements graves, et constitutifs de fautes lourdes qui, selon le gouvernement, ont généré un manque à gagner considérable au Trésor public. Au cours de la procédure disciplinaire engagée à l'encontre des mis en cause, ils n'auraient pas pu justifier les faits qui leur sont reprochés.
Au regard de la gravité des fautes commises, le Conseil des ministres a marqué son accord pour leur radiation de l'effectif de l'administration des Douanes.
F. A. A.
Sur proposition du ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, les nominations ci-après ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020.
Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Sèfiou SALIFOU
Conseiller technique à la Microfinance : Monsieur Gilles Alain da COSTA
Directeur général de la Microfinance : Monsieur Brice DANSOU
Directeurs des Affaires sociales et de la Microfinance des départements suivants :
Alibori : Monsieur Bio Jérémie GOUROUBERA
Atlantique : Madame Judith Nadège AHOGA
Collines : Monsieur Moucharaf ADIGA KOMABANIN
Couffo : Monsieur François ZINSOU
Donga : Monsieur Adébola Safiou BIAO
Mono : Monsieur Hounmènou Christian GOULOME
Ouémé : Madame Chénagnon Solange ODJO Epse AHLONSOU
Plateau : Monsieur Dagbégnon Armel Jaurès AKIGBE
Zou : Madame Sakinatou GAMBARI IMOROU ADEGOUTE
Le gouvernement a autorisé en Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020, une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage en vue de la conception et du développement du Complexe hôtelier de la Marina près de la Porte du non-retour à Djègbadji, dans la commune de Ouidah.
La réalisation de cette infrastructure selon le gouvernement, contribuera à développer l'offre touristique du Bénin en général et celle de la ville de Ouidah en particulier. Le complexe à réaliser comprend un théâtre de verdure pour la fête des religions endogènes et diverses manifestations culturelles ; un parking paysager de 350 places ; des jardins du souvenir ; l'esplanade touristique avec restaurants, bars et sites de divertissement ; la reconstitution historique d'un bateau négrier ; une zone hôtelière d'environ 130 lits ; la promenade flottante sur la lagune ; et un jardin de recueillement.
Au regard du niveau d'avancement des études du projet, le recours à l'expertise d'un bureau spécialisé dans les démarches qualité et sécurité, dans le respect des normes légales, techniques et environnementales est nécessaire, renseigne le Conseil des ministres.
La société britannique Halcyon Hospitality Advisors, réputée en la matière, a été identifiée pour la conduite de la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage du Complexe hôtelier que développera le GroupeBANYAN TREE.
F. A. A.
Un jeune homme a été arrêté au centre de composition d'Aribalka de Parakou en flagrant délit de vol de moto ce mercredi 22 juillet 2020, dernier jour de l'examen du Bac session de juillet 2020.
Selon les témoins, le jeune homme s'est passé pour un candidat cartable en main, avec cache-nez et s'est introduit dans le centre. Il voulait emporter la moto de marque Honda de la secrétaire du collège. Grâce à la vigilance des personnes présentes sur les lieux, son plan a échoué et il a été pris en flagrant délit.
F. A. A.
« La valorisation des acquis de la convention du partenariat Uemoa-Ciraf », c'est le thème d'une conférence de presse en ligne animée ce mercredi 22 juillet 2020. Les participants débatteront des filières telles que le coton, le maïs, l'élevage, l'aquaculture et de la volaille, et leurs impacts sur le revenu des exploitants agricoles.
Selon les organisateurs, ces secteurs « sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd'hui qu'il y a quelques années ».
Ainsi, avec un investissement de 1,5 milliard de francs CFA de la part de l'Uemoa, le Ciraf a mis en œuvre un projet de recherche collaborative de 05 ans. Ce projet a renforcé la résilience des communautés bénéficiaires et a contribué à améliorer les moyens de subsistance de milliers de personnes dans les Etats membres de l'Uemoa », renseigne le communiqué.
Mais avant ce projet, la Commission de l'Uemoa a financé en 2014 le Ciraf pour améliorer les secteurs du maïs, du coton, de l'élevage, de la volaille et de l'aquaculture grâce à la recherche. Un investissement qui a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l'Uemoa.
Les principaux résultats du projet, son impact sur les conditions de vie des populations seront abordés au cours de la conférence.
Le Ciraf est une institution de coordination régionale de la recherche basée à Dakar.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020, le gouvernement a décidé de la transmission à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification, les protocoles additionnels à la convention d'Abidjan.
Selon le Conseil des ministres, le Bénin a ratifié en 1997 la convention relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de l'Atlantique et des régions de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et du Sud. Il s'agit d'une convention qui vise à développer dans ces régions une approche concertée pour la prévention, la réduction et la lutte contre la pollution du milieu marin, des eaux côtières et fluviales connexes. De façon spécifique, il s'agit dans le cadre de ladite convention, de renforcer les capacités nationales en vue d'évaluer les valeurs et menaces des ressources marines vivantes de même que leurs services écosystémiques dans l'environnement ; ainsi que les mécanismes de coordination régionaux pour la formulation d'un cadre régional efficace.
En vue de l'adapter aux réalités actuelles, des protocoles additionnels ont été élaborés et portent entre autres sur les normes et standards environnementaux liés aux activités pétrolières et gazières offshores ; la gestion intégrée de la zone côtière ainsi que celle durable de la mangrove ; et la régulation de sources de pollution d'origine terrestre ou aérienne, précise le communiqué final du Conseil des ministres.
Selon le gouvernement, la ratification de ces protocoles par le Bénin lui permettra, entre autres, de prévenir, de réduire voire éliminer toute pollution ou tous dommages à la zone côtière et à l'environnement marin liés aux activités pétrolières ou gazières offshores ; de promouvoir une planification intégrée et un développement coordonné des zones côtières et des bassins fluviaux ; de préserver l'intégrité de ces bassins ainsi que du littoral ; de maintenir la résilience des écosystèmes face aux activités humaines, aux aléas naturels et aux changements climatiques.
F. A. A.
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou a rendu son verdict dans le dossier harcèlement sexuel dans lequel le directeur de l'école primaire publique de Tchoutchoubou (commune de Tanguiéta), ALIDOU Matinou est poursuivi. Au terme du procès qui s'est déroulé ce mardi 21 juillet, le mis en cause a écopé d'une peine de 06 mois de prison assortis de sursis, et une amende de 200.000 FCFA.
Mr ALIDOU Matinou, directeur de l'EPP Tchoutchoubou a été reconnu coupable des faits de harcèlement sexuel sur sa collaboratrice, dame YEPETA Catherine épouse ISSAMA. Délibérant, les juges du tribunal de Natitingou le condamne à 06 mois de prison avec sursis, et une amende de 200.000 FCFA à verser dans les caisses du Trésor public.
Cette condamnation est un avertissement aux responsables d'établissements qui s'adonnent à la pratique du harcèlement.
F. A. A.
Deux agents ont été radiés des effectifs de la douane ce mercredi 22 juillet 2020. Il s'agit des sieurs Maxime Kanho, alias “Capi Dougbè” et Ali Yérima.
Il leur est reproché d'avoir contourné le dispositif de la société Bénin Control. Au terme d'un arrêt de rigueur de 60 jours, la hiérarchie douanière a prononcé purement et simplement leur radiation.
Une sanction qui doit servir d'exemple aux fonctionnaires habitués à la fraude et autres magouilles dans la fonction publique.
F. A. A.
Une jeune dame âgée de 30 ans s'est donnée la mort le lundi 20 juillet 2020 parce que son mari a pris une nouvelle épouse. Le drame a eu lieu dans la localité de Tontarou, arrondissement de Nikki-Centre, commune de Nikki.
Selon l'information rapportée par une radio locale la jeune dame mère de six enfants n'a pas pu supporter l'acte de son mari qui a pris une autre conjointe. Elle a mis fin à sa vie en buvant de l'insecticide.
A.A.A
Présentés au procureur de la République près le tribunal d'Abomey, le cerveau d'un groupe de voleurs de charrettes et ses complices ont été placés sous mandat de dépôt ce mardi 21 juillet 2020.
L'homme âgé de la quarantaine environ est accusé de vol d'une dizaine de charrettes communément appelées "Pousse-Pousse". Son mode opératoire consiste à voler ces charrettes et les repeindre, afin de pouvoir les revendre à Bohicon. L'enquête ouverte suite aux plaintes répétées des populations de Glazoué où le vol est souvent orchestré, a permis de mettre la main sur le cerveau et ses complices.
Face au procureur, il a reconnu les faits mis à sa charge. Sur la dizaine de charrettes, apprend Frissons radio, seulement deux restaient au moment de leur arrestation. Leur procès est prévu pour le 06 août prochain.
F. A. A.
Par un arrêté en date de ce lundi 20 juillet 2020, le premier adjoint au maire de Cotonou, Randix Romain Ahouandjinou a mis fin aux fonctions de Ayitchéou Lambert, directeur des services techniques de la mairie de Cotonou.
Récidive d'insubordination, c'est le motif pour lequel l'intéressé a perdu son poste.
F. A. A.
Malgré l'existence de la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l'exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, les populations continuent d'utiliser ces sachets.
Dans une interview accordée à la presse, le directeur de la gestion des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie et du développement, Bertin Bossou, a annoncé la phase de répression pour le mois d'octobre 2020.
Depuis environ deux ans que cette loi a été adoptée, le gouvernement à en croire le directeur, a pris du temps pour assurer la sensibilisation de tous les acteurs, et accordé des facilités aux importateurs et producteurs de sachets avant de démarrer la répression.
Pour lui, il n'y a pas eu d'inaction, étant donné que plusieurs activités ont été menées dans ce sens au cours des derniers mois.
Selon Bertin Bossou, il y a eu également des séances de travail avec des ONG qui, à leur tour, sont allées former et sensibiliser les différents acteurs notamment les usagers des marchés, les responsables des boulangeries, les responsables des supermarchés, et les pharmaciens.
La sensibilisation dans le milieu scolaire, l'accompagnement des producteurs dans le but de leur permettre de mettre aux normes certaines machines afin de répondre à la nouvelle réglementation, de même que la sensibilisation des agents assermentés, ont été effectués, a fait savoir le directeur des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie.
Dans ce cadre, un projet de recrutement de 20 ONG est en vue avec pour objectif, de parcourir tout le territoire national, a-t-il confié rassurant de la disponibilité de spots, de bandes défilantes.
« Nous avons besoin d'actions médiatiques pour pouvoir atteindre les couches les plus vulnérables dans ce secteur », a-t-il ajouté précisant que les communes et municipalités aussi ont été averties.
Il en est de même des chefs d'arrondissements, des chefs de quartiers, des chefs villages qui devront eux aussi, jouer leur partition dans la sensibilisation pour que force reste à la loi, a rappelé Bertin Bossou.
F. A. A.
Les députés de la 8ème législature ont poursuivi ce mardi 21 juillet 2020, les travaux de la 3ème session extraordinaire de l'année 2020. Durant la plénière de ce jour, deux autres points inscrits à l'ordre du jour de cette session ont été examinés et adoptés.
Il s'agit de la loi de règlement définitif du Budget de l'Etat gestion 2017, et de la loi portant autorisation de ratification de la charte amendée de l'organisation de la coopération islamique, adoptée à Dakar le 14 mars 2008.
Dans le cadre de cette 3ème session extraordinaire, les députés ont adopté ce lundi le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des entreprises publiques en République du Bénin. Neuf autres points restent à examiner au cours des prochaines plénières.
F. A. A.
L'institut d'Etudes et de Prospective (IEP) et le Cabinet MinDo Consultants organisent ce mercredi 22 juillet 2020, un webinaire pour faire part des solutions africaines pour lutter contre la pandémie du coronavirus.
Le Webinaire programmé à 17 heures a pour thème « L'Afrique face à la Covid-19 : les solutions des forces vives africaines ». Les invités à cet évènement sont : Docteur Cheikh Tidiane Gadio, Ancien Ministre d'Etat, Chargé des Affaires Etrangères du Sénégal et Fondateur de l'Institut Panafricain de Stratégies (IPS) à Dakar ; Docteur Emmanuel Golou, ancien ministre de l'Energie et des Mines, ancien Député du Bénin et Président de l'Institut d'Etudes et de Prospectives (IEP) à Cotonou et Docteur Yves Bunkulu, Ministre du Tourisme de la République Démocratique du Congo (RDC).
Docteur Issa Malick Coulibaly, Médecin Ivoirien, Pneumo-phtisiologue, épidémiologiste, Consultant international en Sante Publique, ancien ministre et M. Aymé Makuta Mbumba, Dirigeant d'entreprise Congolais, DG Canal + et GVA Burkina Faso font également partie des invités.
La modération sera assurée par Docteur Gilles Yabi, Analyste politique et économiste béninois, fondateur du Think Tank Wathi.
A.A.A
L'ambassadeur Hervé Djokpé, secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération a donné des précisions aux chefs de missions diplomatiques et consulaires du Bénin sur la demande pour la gratuité des frais de tests de dépistage Covid-19.
Selon l'ambassadeur Hervé Djokpé, certaines catégories de personnes atterrissant à l'aéroport international cardinal Bernadin Gantin de Cotonou ne payent pas les frais de tests de dépistage de la Covid-19. Il s'agit des rapatriés en situation irrégulière, les étudiants en fin de formation ou les cadres de l'administration béninoise qui rentrent d'une mission officielle à l'extérieur.
En dehors de ces bénéficiaires, toute personne venant au Bénin par voie aérienne doit payer les cent mille (100.000) FCFA pour les tests de dépistage du coronavirus. Le gouvernement béninois dans sa stratégie de gestion de la riposte à la pandémie du coronavirus a installé un centre de tri et de dépistage à l'aéroport de Cotonou. Le dépistage coûte la somme de 100.000 FCFA pour tout passager qu'il soit de nationalité béninoise ou non.
A la date du 17 juillet 2020, le Bénin compte 1602 cas confirmés dont 782 guéris, 820 sous traitement et 31 décès.
A.A.A