Le gouvernement a décidé d'accorder des primes d'éloignement aux enseignants aspirants qui seront affectés dans certains départements du Bénin.
« Ceux-là qui seront affectés dans les départements Donga, Borgou et Collines bénéficieront 5% de leurs salaires et ceux-là qui seront affectés dans les départements de l'Alibori et de l'Atacora bénéficieront quant à eux de 10% de leurs salaires », a expliqué Kakpo Mahougnon, ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, le mercredi 30 septembre 2020 lors d'une conférence de presse.
M. M.
Le ministre de la communication, porte parole du gouvernement, a réagi face aux commentaires de l'ex-président Boni Yayi sur les propos du président Patrice Talon dans le magazine Jeune Afrique.
Selon Alain Orounla, les propos du Chef de l'Etat Talon, sont loin d'être ‹‹ une menace ou des invectives ». « Il s'agissait tout simplement d'une invitation renouvelée du président de la République, qui avait déjà eu l'occasion lors du discours du 1er août d'inviter ses prédécesseurs à la modération, à la sagesse, en toute humilité à l'aider à construire ce pays », a expliqué Alain Orounla, lors de la présentation du point du conseil des ministres du mercredi 30 septembre 2020.
M. M.
Acte 4 : Le corps de Sylvanus Olympio gît toujours à Agoué
Tué à Lomé au Togo, comment Sylvanus Olympio est-il enterré à Agoué au Bénin ? Comment a-t-on pu transporter son corps jusquà ce lieu traversant la frontière ? Ce sont des questions que beaucoup sont en droit de se poser.
Mais la réponse est toute simple selon les traditionalistes : l'homme retourne toujours à la source, à la maison familiale.
Juste après son assassinat, un petit cercle de la famille s'est réuni. Un membre de la famille Dagloria a insisté pour prendre la décision du transport du corps à Agoué, nous renseigne Emile Germa, un neveu de Sylvanus résidant dans la maison familiale à Agoué.
Ainsi Dagloria a pris sur lui la lourde mission et responsabilité de ramener le corps sans vie de son frère Sylvanus à sa famille.
A la frontière, les gens n'ont rien remarqué car Dagloria avait usé des pouvoirs mystiques pour hypnotiser policiers et douaniers. Il a donc traversé la frontière sans aucun problème et ramené Sylvanus à son père à Agoué.
Après les cérémonies selon le culte catholique, il est enterré au cimetière de la paroisse, où il se repose pour toujours, ajoute Emile Germa.
Mais après l'enterrement, il y a eu plusieurs émissaires du Président togolais qui sont venus et ont tenté de déterrer le corps pour le ramener au Togo, mais en vain.
Même actuellement, le Président Faure Gnansingbé est en négociation avec la famille pour que les restes soient déterrés et transportés au Togo. Car pour la partie togolaise, Sylvanus Olympio est le Père de lindépendance du Togo et son corps ne saurait se retrouver hors du territoire togolais.
Mais toutes ces négociations sont vaines car la famille, même Gilchrist Olympio, le fils du défunt n'a pas l'intention de transférer le corps de son père, a conclu Emile Germa.
Le corps de Sylvanus Olympio, premier Président du Togo indépendant, gît toujours à Agoué-Adjigo dans la commune de Grand-Popo en République du Bénin.
Romain COKOU
La maison familiale Olympio à Agoué et la tombe de Sylvanius
Selon le point du conseil des ministres, le gouvernement a décidé d'appliquer aux évacuations, le mécanisme de ticket modérateur de 20%. Un mécanisme qui prend en compte la prise en charge à hauteur de 80% par l'Etat des frais de tout bénéficiaire d'évacuation sanitaire dans les formations sanitaires nationales ou étrangères.
M. M.
Le ministre de la santé a présenté en conseil des ministres ce mercredi 30 septembre 2020, le point de la gestion des évacuations sanitaires. Il en ressort que ‹‹ quinze milliards cent quatre trente huit millions quatre cent soixante mille quatre cent quarante-cinq (15.138.460.445 FCFA) dont neuf milliards cent quatre vingt-treize millions deux cent soixante-quatorze mille neuf cent cinquante-huit FCFA de frais de transport ›› sont engagés dans les évacuations sanitaires pour l'année 2015.
De 2018 à 2020, le point des montants engagés passe à ‹‹ cinq milliards quatre-vingt-quatre millions (5.084.000.000) FCFA, frais de transport compris ››.
A l'analyse des chiffres, une économie d'environ 10 milliards de FCFA se dégage du point des montants engagés pour les évacuations sanitaires sur la période de 2018-2020.
Selon le point du conseil des ministres, les réformes effectuées et l'implication de la Cellule des Voyages Officiels ont permis d'atteindre ce résultat.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 30 septembre 2020, le gouvernement a autorisé la prise d'avenants aux marchés de travaux d'aménagement et de bitumage des tronçons de route Porto-Novo-Akpro-Missérété/Pobè-Adja-Ouèrè-Ounhi et la bretelle RNIE1 Akonaboè-Danto et Missérété-Pobè/Obèlè-Frontière du Nigéria.
Selon le Conseil des ministres, au cours de l'exécution de ces chantiers, l'actualisation du projet faite par la mission de contrôle, a abouti à la nécessité de réaliser des travaux confortatifs et supplémentaires pour son amélioration. Il s'agit notamment de l'élévation des murs de soutènement devant le marché Ouando afin de contenir les différentes couches réalisées sur la chaussée ; de la fourniture et la pause de grillages devant ledit marché afin d'assurer la sécurité des passagers ; de la plantation d'arbres le long du tronçon et l'aménagement des carrefours en espaces verts ; de la mise en place de l'éclairage public solaire en lieu et place des lampadaires conventionnels ; de la construction d'exutoires, de caniveaux ou fosses bétonnées et la protection des talus en béton dans les sections de fortes pentes longitudinales ; de la construction d'un dalot multi-cadres au PK 21+350 de la route Adja-Ouèrè-Ouinhi.
A ces différents travaux s'ajoutent le rehaussement de la route à certains endroits afin d'éviter qu'elle soit submergée par l'eau ; la libération totale de l'emprise des travaux ; et l'optimisation de la structure de chaussée de la section Akpro-Missérété/Pobè/Obèlè.
F. A. A.
Le gouvernement a tenu ce mercredi 30 septembre 2020, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décrets ont été adoptés au cours des travaux.
Il s'agit entre autres, du décret portant nomination des commissaires aux comptes près d'entreprises publique ; du décret portant nomination des membres du Conseil d'administration de l'Agence SEME-CITY, et du décret portant modification du décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence béninoise de l'environnement (ABE).
F. A. A.
L'ex-ministre de la microfinance et de l'emploi des jeunes et des femmes et actuelle conseillère spéciale du Président togolais, Reckya Madougou, était ce mercredi 30 septembre 2020 l'invitée de l'émission le Club de l'Economiste. Elle s'est prononcée sur des questions relatives à la monnaie Eco, la mise en œuvre des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la fermeture des frontières nigérianes.
Reckya Madougou soutient que la monnaie Eco va restaurer la souveraineté à la fois politique et économique de nos pays. Certes, la monnaie Eco ne sera pas la seule condition pour le développement, mais elle va favoriser l'intégration de notre sous-région « en ce sens où une monnaie unique non seulement elle facilite les échanges mais surtout cela permet aux agents économiques d'êtres indépendants vis-à-vis de l'extérieur ». L'amazone de l'inclusion financière prône une parité flexible de l'Eco.
En ce qui concerne la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), elle souligne que la mise en œuvre des objectifs va permettre l'intensification de la production locale et les échanges entre les pays africains. « Le commerce intra- continent ne représente que 16 %. (…). Quand vous prenez d'autres continents, ils commercent jusqu'à 75 % entre eux-mêmes », a-t-elle déploré.
Sur la question de la réouverture des frontières bénino-nigérianes, la Conseillère Spéciale du Président Faure Gnassingbé se réjouit des discussions en cours pour résoudre ce contentieux. Elle félicite les deux parties et les encourage à poursuivre les discussions.
A.A.A
Invitée ce mercredi 30 septembre 2020 sur l'émission ‘'Le Club de l'Economiste'', l'ex ministre de la Justice du Bénin Reckya Madougou a présenté aux journalistes les différents aspects développés dans son nouveau ouvrage ‘'Soigner les certitudes''.
‘'Soigner les certitudes'' est le nouveau livre entretien, de l'ex Garde des Sceaux Reckya Madougou réalisé avec la collaboration de l'écrivain Stephens Akplogan et préfacé par le président sénégalais Macky Sall. L'ouvrage paru aux éditions Jean-Jacques Wuillaume en France a pour sous-titre une « dialectique d'inclusion et du minimum humain en Afrique ».
Au-delà d'une simple biographie, le livre entretien porte sur des sujets d'intérêt général pour l'Afrique. « Il faut soigner les certitudes parce que malheureusement, il y a trop de préjugés sur l'Afrique, notre façon de penser le développement, on pense tellement à notre place qu'il faut à un moment curer les mentalités », a déclaré Reckya Madougou.
Pour elle, « il faut que nous projetions une image belle et forte de nous ». Si nous sommes tout le temps dans les plaintes et complaintes, « on ne nous verra que comme des misérables ».
L'une des certitudes qu'il faut soigner, c'est d'accepter que l'Afrique a besoin de l'aide pour se développer. « Cette aide qui a une connotation d'assistanat nous n'en voulons pas. En revanche, si nous nous retrouvons dans un partenariat gagnant-gagnant ou la dignité du continent est respectée, on s'en sortira. Il faut donc décomplexer nos relations avec le reste du monde. La supposée pauvreté dont les gens parlent n'enlèvent rien de notre fierté et de ce que nous savons faire », souligne-t-elle.
Tout au long des pages de son ouvrage, l'experte internationale en finance inclusive a insisté sur la spiritualité de l'effort. La spiritualité de l'effort explique-t-elle, c'est ça qui distinguera une personne de son collègue. « Plus quelqu'un mettra du courage à travailler, plus il découvrira de la lumière et rencontrera du bonheur en chemin. Moins vous fournirez de l'effort, moins vous aurez du succès », a notifié l'ex-ministre béninois de la micro finance et de l'emploi des jeunes et des femmes.
Selon elle, il faut s'opposer aux préjugés qui prévalent contre le continent africain. « Quand par exemple, l'aide au développement nous impose des stratégies de développement, vous comprenez très bien que ces stratégies ne peuvent pas être les meilleures pour nos pays parce que personne ne peut mieux connaître nos pays que nous-mêmes », soutient l'ex Garde des sceaux.
Promouvoir la citoyenneté économique
Reckya Madougou aborde dans son ouvrage les éléments essentiels de son éducation qui ont eu un impact direct sur son parcours, mais aussi le concept de la citoyenneté économique. « A côté de la citoyenneté civique, il faut promouvoir un citoyen de type nouveau, c'est-à-dire un agent économiquement rentable », indique la Conseillère Spéciale du Président de la République togolaise.
Pour développer le continent, il faut mettre en place les mécanismes à savoir : la formation, l'éducation, le renforcement des capacités pour l'entrepreneuriat.
Ce qui va favoriser l'entrepreneuriat selon elle, c'est l'inclusion financière qui n'est que « la mise à disposition des ressources financières, des capacitations en matière de gestion entrepreneuriale au niveau des jeunes et des femmes qui souhaitent entreprendre ».
L'auteure met également l'accent sur l'autonomisation des femmes, la transformation structurelle de l'agriculture, l'intelligence politique et la justice sociale. Les recettes de cet ouvrage (1000 exemplaires déjà vendus) sont destinées aux orphelinats que Reckya Madougou accompagne depuis plusieurs années.
A.A.A
Une certaine de nominations a été prononcée en conseil des ministres de ce mercredi 30 septembre 2020. Des procureurs, des présidents de tribunaux, des juges et leurs substituts sont nommés au niveau du ministère de la justice.
Au ministère du travail, de nouveaux directeurs sont nommés dans les directions de la fonction publique de plusieurs départements. Une nomination a été prononcée au ministère de l'industrie et du commerce.
M. M.
En conseil des ministres ce mercredi 30 Septembre 2020, plusieurs nominations ont été faites.
Au ministère du Travail et de la Fonction publique
Sur proposition du Ministre
Directeur départemental du Travail et de la Fonction publique des départements comme ci-après :
Alibori
Monsieur Faustin Tiburce COLLY
Atacora
Monsieur Jacques SEKE
Atlantique
Madame Lamatou ALASSANE OUASSANGARI
Borgou
Monsieur Ramanou AROUNA
Collines
Monsieur Dokopé Séraphin YOKOSSI
Couffo
Monsieur Jules Parfait Akpédjé ADOSSOU
Donga
Monsieur James AMOUSSOU
Littoral
Monsieur Delphin GBOGBANOU
Mono
Monsieur Fred WHANNOU
Ouémé
Madame Siga Edwige AKOTENOU
Plateau
Monsieur Robert Bertrand TAHOUNGA
Zou
Monsieur Edgard DAHOUI
Au ministère de l'Industrie et du Commerce
Directeur général de l'Agence nationale de Métrologie
Monsieur Gabin Joseph K. DEGBEY
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 30 Septembre 2020. Au terme des nominations ont été faites dans les cours et Tribunaux
MESURES INDIVIDUELLES
Nominations :
au ministère de la Justice et de la Législation ;
au ministère du Travail et de la Fonction publique ;
au ministère de l'Industrie et du Commerce.
III- Mesures individuelles.
Les nominations ci-après ont été prononcées.
Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
A la Chancellerie
Conseiller technique
Monsieur Abdou Moumouni S. GOMINA
Inspecteur général adjoint
Monsieur Adingni Christophe ATINMAKAN
Inspecteurs
Messieurs
Comlan Corneille Malick COSSOU
Bignon ADJOBIMEY
Zacharie Mahoutin DAH-SEKPO
Directrice des Affaires civiles et des Sceaux
Madame Tonami Sandrine Muriel MONGBO
A la Direction des Affaires Civiles et des Sceaux
Magistrat
Monsieur Sènanlidé Marcus Engelbert GLELE
A la Direction des Affaires Pénales et des Grâces
Magistrats
Mesdames et messieurs
Wadagbé Rose Nadège AMOUSSOU épouse TOSSOU
Sandra Lydwine Armante SONON épouse AGBADJAGAN
Marcel Dossa Sèlomè NAGNONHOU
Fleury Rodrigue AMOUA
A la Direction de la Législation et de la Codification
Magistrats
Messieurs
Ignace ADIGBLI
Lambert DADY
A la Direction des Services et Professions judiciaires
Magistrat
Madame Gbessossou Sessi Ericka Marie-Aimée SINGBE
Dans les juridictions
A la Cour suprême
Sur proposition du Président de la Cour suprême
Conseillers
Messieurs
Vignon André SAGBO
Goudjo Georges TOUMATOU
Edouard Ignace GANGNY
Pascal DOHOUNGBO
Avocats généraux
Sur proposition du Ministre
Messieurs
Hubert Arsène DADJO
Mardochée M. V. KILANYOSSI, cumulativement avec ses fonctions au Conseil supérieur de la Magistrature
A la Cour d'appel de Cotonou
Président
Monsieur Sèyivi Justin GBENAMETO
Conseillers
Messieurs
Florentin GBODOU, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Désiré Padel DATO
Koffi Virgile Léandre KPOMALEGNI
Antoine Kocou HOUEZE
Angelos TOGBE, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Issoudine IBRAHIM
Substituts généraux
1er Substitut général
Monsieur Michel ADJAKA
2ème Substitut général
Monsieur Léon Pape Parfait Médéton YEHOUENOU
3èmer Substitut général
Monsieur Blaise Gilbert Isaac KISSEZOUNON
4ème Substitut général
Monsieur Ayinla Muhamed Akim ABDOULATIF
A la Cour d'appel de Parakou
Président
Monsieur Agboton Alexis METAHOU
Conseillers
Messieurs
Kouessi Bienvenu ANAGONOU
Eric-Marcel AHEHEHINNOU
Au Parquet
Procureur général
Monsieur Claude Dieu-Donné MONTCHO
1er Substitut général
Monsieur Ousman ALEDJI
2ème Substitut général
Monsieur Armand GOUNON
A la Cour d'appel d'Abomey
Conseillers
Madame et messieurs
Eudoxie Akouavi Marie-Christiane AKAKPO
Mahougnon Jules Clotaire Wilfrid ZOUNHO
Cosme AHOYO
Au Parquet général
Procureur général
Madame Nakpokou Marie-Josée Nougbognon PATHINVO
1er Substitut général
Monsieur Apollinaire Serge TCHINA
2ème Substitut général
Monsieur Koutchoro Ambroise ADJIBOYE
Au Tribunal de Commerce de Cotonou
Juges au Tribunal
Messieurs
Assèh Maximilien KPEHOUNOU
Codjo Jonas KONON
Au Tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou
1er cabinet d'instruction
Monsieur Jijoho Convers Paul FAGNIDE
2ème cabinet d'instruction
Monsieur Nadjimou GADO
3ème cabinet d'instruction, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Madame Islamiath Alakè Konirêgni MOUSTAPHA
4ème cabinet d'instruction
Monsieur Serge HOUNNOUVI
5ème cabinet d'instruction
Monsieur Rodrigue Serge HOUNMANAKAN
Juges au Tribunal
Messieurs
Mitonhou Ferdinand DEGBELO
Guy Noukpo HONGA
Roland Kossi AGOSSOU
Babatoundé Parfait ADOUN
Alain Raoul Noutaï AGBOTON
Sègbédji Constatin Nicodème VIGAN
Au Parquet
2ème Substitut
Madame Gratias Gwladys GNACADJA HOUESSOU
3ème Substitut
Monsieur Francis Enagnon BODJRENOU
4ème Substitut
Monsieur Lié Norbert DADJO
5ème Substitut, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Monsieur Amand Donald Regan HOUNGUE
Au Tribunal de première instance de 1ère classe de Porto-Novo
Président, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Monsieur Adamou MOUSSA {{}}
Juge du 1er cabinet d'instruction
Monsieur Aïdo Nasser Michel LINSOUSSI
2ème cabinet d'instruction
Monsieur Assogba Mathieu KAKPO
3ème cabinet d'instruction
Monsieur Aboudou Razack BELLO
Juges au Tribunal
Messieurs
Ayédjô Fidèle IKO AFE
Sèwèna Rodrigue Martial GBAGUIDI
Richard AKODOSSI
Yénoukoumè Névaly SETTIN
Marius HOUNDJI
Au Parquet
Procureur de la République, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Monsieur Anihouvi Célestin KPONNON
2ème Substitut
Monsieur Yémali Yélinest AHOUEYA
3ème Substitut, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Madame Edwige Fifamè AKLOU épouse TANGNI
Au Tribunal de première instance de 1ère classe de Parakou
Président
Monsieur Nourou Dine Malick BAKARY
2ème cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Herbert SOLEVO
Juge du 3ème cabinet d'instruction
Madame Bignon Séko Félicité SEKO N'GOYE
Juges au Tribunal
Messieurs
Adandé Olatundé Henri Joël OUESSOU
Mèdétonhou Octave Jocelyn GBAGUIDI
Mohamed Saliou OBONNOU
Akotchayé Marius Boccace OGOU
Cadnel Prince-Héraclès DADJO
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Amadou Bachirou ASSOUMA
1er Substitut
Monsieur Abilé Gédéon ADJIBOYE
2ème Substitut
Madame Dicouanidié Gisèla-Muriel KOUAGOU
3ème Substitut
Monsieur Jaurès Neil Sèna ZINFLOU
Au Tribunal de première instance de 2ème classe d'Abomey-Calavi
Président
Monsieur Raynier Florent GNANSOMON
1er cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Gabriel Taurin Akiola Alabi AFFOGNON
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Hotègni Sèmèvo Médard GANDONOU
Juge du 3ème cabinet d'instruction
Madame Bénédicte Stella Dolorès TAKOLODJOU
Juges au Tribunal
Messieurs
Hervé Théodore Comlan HOUDEGBE
Yadèlin Justin SEGLE
Morel Enagnon DENAMI
Armick Mêtounsè Charmant Rovinis OUIDODJICHE
Au parquet
1er Substitut
Monsieur Sourou Noël HOUNGBO
2ème Substitut
Monsieur Sètchégbé Alexandre Desville GBEDJI
3ème substitut
Madame Souhaïlatou TOURE IDRISSOU
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Ouidah
Président, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Madame Kobayé Edibayo Joanna Carmelle DASSOUNDO
1er cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Goumbadé Appolinaire G. HOUNKANNOU
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Madame Christèle Nelly Ibilohounkè ASSOGBA
Juges au Tribunal
Madame Léhéhia Christelle Jésuyon LAGBENOU
Monsieur Bidossessi Boris Labre HOUNDIGANDE
Au Parquet
1er Substitut
Monsieur Gbèdagba Victor DAGBOMEY
2ème Substitut
Monsieur Tédé Pacôme FALANA
Au Tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada
Juge d'instruction du 1er cabinet et juge des mineurs
Monsieur Eric Edjrossè FIDEMATIN
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Salim Oussène Sanka DANKORO
Juges au Tribunal
Madame Murielle Ismène FAIHUN
Monsieur Eude Jésoutonden HOUNGBEDJI
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Kokou Agbézoungué Bernadin HOUNYOVI
Substitut
Madame Sènamè Flora Hermione GNIMAGNON
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Pobè
Juge d'instruction et juge des mineurs
Madame Mignonhin Constantine SODINYESSI
Juges au Tribunal
Monsieur Kote Pascal Hermann Yannick MENSAH
Madame Akuwa Gisèle SOGLOHOUN
Monsieur Codjo Tata Thierry HOUNKPE
Au Parquet
Substitut du Procureur
Monsieur Kokou Bienvenue ATCHEFFON
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Natitingou
Président
Monsieur Hervé Vihognon GNANSOUNOU
1er cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Winnock Gildas Martial Dénis Kpêdetin GOUNDETE
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Pacôme DOUKLOUI
Juges au Tribunal
Mesdames et monsieur
Christine Ayaba AKOHOUHOUE
Audrey Florencia TCHOGNINOU
Michel Gbenakou AGBODJOGBE
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Samuel NOUTOHOU
1er Substitut
Monsieur Sovidé GAHOU
2ème Substitut
Monsieur Sènan Lionel KADJA KOWENON
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Djougou
Juges d'instruction du 1er cabinet et juge des mineurs
Monsieur Idossou Ivignon Rodrigue SEDONOUGBO
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Houénagnon Bamikolé MONTCHO
Juges au Tribunal
Messieurs
Sètondji Pierre CODJIA
Enagnon Elie SOUMAHO
Au Parquet
Substitut du procureur
Madame Odette M'BOMA N'KUWE
Au Tribunal de première instance de 2ème classe d'Abomey
Président
Monsieur Alphonse GBOSSOU
1er cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Firmin AMOUSSOU
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Madame Amour Héléna Ebun Oluwa MAHMA
Juge du 3ème cabinet d'instruction
Madame Ahogbemin Inès Aubierge MAGNIDE
Juges au Tribunal
Messieurs
Lionel Martial Mahugnon DJIVOH
Zinsou Chivane AFAVI
Mamoudou Adjassa ABIOLA
Tadjou N'Dine BOBA N'GBON
Au Parquet
1er Substitut
Monsieur Sossa Alain David AMOUSSOU
2ème Substitut
Monsieur Rodrigue Songe Ayobami Adéoyé AFFOGNON
3ème Substitut
Madame Elsa Candide Mondukpè KOKOSSOU
4ème Substitut
Monsieur Rogatien Amos Zinsou WOWIGNANNON
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa
Président
Monsieur Codjo Raymond GODEMIN
Juge du 1er cabinet d'instruction et juge des mineurs, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Monsieur Bienvenu SOHOU
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Coffi Paul BIWINTON
Juges au Tribunal
Mesdames et monsieur
Claudia Désirée Mahugnon GOUHOUEDE
Ablawa Nadège NASSARA
Sèdjro Urielle Michelle DJIBODE
Sabi GNAGO
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Lucien DJIMENOU
1er Substitut
Madame Akouélé Irisse FATONGNON
2ème Substitut
Monsieur Nicoli Giovani Judicaël ASSOGBA
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Kandi
Président
Monsieur Gbèmèho Robert TITO
Juge du 1er cabinet d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Zéphyrin AGASSOUNON
Juge du 2ème cabinet d'instruction
Monsieur Djohodo Gbènanto Mikonou GNANSOUNOU
Juges au Tribunal
Messieurs
Sèmiou ASSIRI
Moboladji Mouazim CHITOU
Auxence Mariet Donald TINGBO
Au Parquet
1er Substitut
Monsieur Willis Jules DOHOU
2ème Substitut
Madame Cica Houéfa Irène Martine CODO
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville
Président
Monsieur Ahinadjè Gbètoho Arlen DOSSA-AVOCE
Juge d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Laurent Samuel Justin BABO
Juge au Tribunal
Monsieur Florent DEGBEY
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
Substitut
Madame Marie Mathilde Vinassé MEKPOH
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Savalou
Président
Monsieur Mitonji Tonasou ADOKO
Juge d'Instruction et Juge des Mineurs
Monsieur Adjihounnoukoun Flého Marc GBEGNIDE
Juges au Tribunal
Madame Tatiana Rachel DJESSOUHO
Monsieur Onézime Anselme Lisboa CODJA
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Jesukon Antoine ABEVI
Substitut
Monsieur Sourou Séraphin ADOUNSI
Au Tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Juge d'Instruction et Juge des Mineurs
Monsieur Hodogbé Paulin AHOUANDOGBO
Juges au Tribunal
Madame Efua Jennifer Sandra JOHNSON
Monsieur Aldo Charbel GNANCADJA
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Camille Aristide FADE
Substitut
Monsieur Sènan Gérard AFFEDJOU
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Dassa-Zoumè
Président
Monsieur Sowhannou Gutemberth Adelain Armel AZODOGBEHOU
Juge d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Mahumin Martophe GUENON
Juge au Tribunal
Monsieur Mawouéna Fidèl TOHOUENOU
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Jacob FIDEGNON
Substitut
Monsieur Marcel OUNTIN
Au Tribunal de première instance de 2ème classe de Comè
Président, cumulativement avec ses fonctions à la CRIET
Monsieur Fortunato KADJEGBIN
Juge d'instruction et juge des mineurs
Monsieur Mohamed Yessoufou ASSANI
Juge au Tribunal
Madame Balkissou OSSENI
Au Parquet
Procureur de la République
Monsieur Vidjannagni Rodrigue AGO
Substitut
Monsieur Jésutoyin Paul BABATOUNDE
A travers un arrêté ministériel, le ministre Benjamin Hounkpatin a suspendu une dizaine d'agents au ministère de la santé. Il est reproché à ces agents, une absence prolongée et injustifiée à leurs postes de travail.
Cette décision du ministre de la santé fait suite à une investigation. Selon Banouto, les agents sanctionnés auraient été absents pendant des mois voire des années sans la sollicitation auprès de la hiérarchie d'une mise à disposition ou un acte administratif adéquat, mais continuent de percevoir leur salaire. Plusieurs autres agents désertent leur poste sans aucune forme de procès mais continuent de recevoir leur salaire, selon la même source. Une situation inacceptable pour le ministre de la santé qui considère que ces agents sont en rupture de travail avec l'Etat béninois et par conséquent, ils doivent être suspendus.
Des instructions sont données aux responsables au niveau périphérique et au niveau central à l'effet de porter à la connaissance des autorités compétentes la situation de tout agent en rupture tacite de contrat avec l'Etat, afin de mettre fin à cette pratique préjudiciable aux caisses de l'Etat.
F. A. A.
La rentrée scolaire 2020-2021 a démarré lundi 28 septembre 2020 au Bénin avec le programme de cantine scolaires. Un projet du gouvernement qui a pour but d'assurer un repas chaud aux apprenants afin de les maintenir à l'école.
A Toffo dans le département de l'Atlantique, précisément à l'EPP Togoudo située dans l'arrondissement de Djanglanmey, c'est déjà la croix et la bannière. Les apprenants doivent parcourir des kilomètres afin d'approvisionner la cantine de leur école en eau. Pire, l'eau ainsi recueillie n'est pas potable. C'est de l'eau de marigot, et pour s'en approvisionner, ces âmes innocentes doivent parcourir des kilomètres. Une situation préjudiciable pour les apprenants.
F. A. A.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, a effectué mardi 29 septembre 2020 une visite à Bamako sur très instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Au cours de sa visite, il a eu des échanges avec plusieurs personnalités.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, a été reçu en audience par le président de transition de la République du Mali, Son Excellence Monsieur Bah N'Daw. Il a également échangé avec le Vice-président de transition, le Colonel Assimi Goïta, ainsi qu'avec le Premier ministre de transition, M. Moctar Ouane.
M. Nasser Bourita a aussi eu des entretiens avec des dignitaires maliens, notamment M. Bouyé Haïdara et l'imam Mahmoud Dicko.
Pour le dignitaire malien l'Imam Mahmoud Dicko, « le soutien du Royaume du Maroc au Mali traduit une longue histoire qui unit les deux peuples ».
« Ce n'est pas une coopération qui date d'aujourd'hui, c'est depuis l'indépendance du Mali que le Royaume accorde le même soutien et le même accompagnement à l'endroit du peuple malien », a-t-il déclaré.
La visite du chef de la diplomatie marocaine « traduit en réalité toute la sympathie et l'amitié à l'endroit du peuple malien, et surtout ce que le Commandeur des croyants Sa Majesté le Roi Mohammed VI représente pour le Mali ».
« Nous devons réaffirmer et consolider encore davantage ces liens qui unissent nos deux peuples », a indiqué l'Imam Mahmoud Dicko.
A toutes les occasions où le Mali traverse des situations difficiles rappelle-t-il, le Maroc est le premier pays qui vient au secours du Mali.
L'ensemble des interlocuteurs maliens, « et à leur tête le président de transition de la République du Mali, Son Excellence Monsieur Bah N'daw, ont tenu à exprimer leurs sincères remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la sollicitude permanente dont il a toujours entouré la République du Mali et son peuple ».
A.A.A
L'atelier de validation du rapport diagnostic sur le stockage national de sécurité alimentaire s'est ouvert mardi 29 septembre 2020 à l'Infosec de Cotonou. Les assises permettront de valider les stratégies de constitution des stocks en période de crise alimentaire. Les participants sont des acteurs nationaux et régionaux intervenant sur les questions de gestion des crises alimentaires. Les conclusions des travaux seront transmises à l'Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (Araa).
Selon Évariste Gounou, Responsable de la Cellule technique de Suivi et d'Appui à la Gestion de la Sécurité alimentaire (CT/SAGSA) au Ministère de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche, un manuel de procédures est élaboré à l'issue du processus. Il n'a pas manqué d'inviter les participants à mettre les bouchées doubles pour l'aboutissement du processus. Pour Faridath Aboudou, Consultant international et représentant le Cabinet Agroconsulting Europe S.A. (AESA), chaque pays va s'inspirer des stratégies retenues et l'adapter à son contexte.
M.M.
Les acteurs communaux sont sensibilisés sur l'importance et le rôle des délégués du Contrôleur Financier dans les dépenses publiques. Les résultats de la mission réalisée conjointement par le Contrôle Financier et la Commission Nationale des Finances Locales sont rendus publics, mercredi 30 septembre 2020, à la salle de conférence du Ministère de l'économie et des finances.
La salle de conférence du Ministère de l'économie et des finances a servi de cadre à la restitution des résultats de la mission tenue du 22 juillet au 11 septembre 2020 dans les soixante-dix-sept (77) communes du Bénin sur l'importance et le rôle des délégués du Contrôleur Financier dans les dépenses publiques conjointement.
A l'ouverture des échanges, mercredi 30 septembre 2020, le contrôleur financier Eric Georges Yetongnon a fait savoir que l'objectif du Ministre de l'Economie et des Finances est de pourvoir mettre à la disposition de chaque commune un représentant du Contrôle Financier. « Nous voulons bien compter sur l'appui indéfectible des Partenaires Techniques et Financiers et de toutes les parties prenantes pour la réussite de cette opération, gage de la sécurisation des ressources des PTF et du développement à la base », a-t-il indiqué.
Selon Herman Takou, directeur de cabinet, le Ministre de l'Economie et des Finances a trouvé la solution pour la bonne gestion des communes.
Le contrôle a priori auprès des maires permettra, selon le directeur de cabinet, d'assurer la qualité de la dépense, de certifier l'exécution financière des dépenses communales et d'assurer l'appui-conseils permanent aux acteurs communaux afin de les accompagner dans le respect des textes de la République.
Il n'a pas manqué de remercier le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, la CONAFIL et tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de la mission.
Présentant les résultats de la mission conjointe, Eric Georges Yetongnon, Contrôleur Financier a fait savoir que la qualité de la dépense publique dans le respect des textes règlementant l'exécution financière s'est améliorée, qu'il y a une estimation plus sincère des taux d'attachements, la prévention des risques financiers et l'amélioration considérable de la qualité du contenu des contrats, et autres.
Marc M.
Les responsables du laboratoire de fabrication numérique BloLab ont fait don de dispositifs de lavage des mains et des visières 3D à l'hôpital de Mènontin ce mercredi 30 septembre 2020. C'est le Directeur de BloLab, Médard Agbayazon qui a fait la remise officielle des équipements aux responsables du centre hospitalier.
« Dans le cadre de la lutte contre la crise sanitaire, nous avons initié un projet qui s'appelle "Makers Nord-Sud contre le coronavirus'' qui se lance dans une dynamique partenariale avec deux Fablabs du Nord », a expliqué le Directeur de BloLab, Médard Agbayazon.
Le projet consiste à équiper le personnel soignant des centres hospitaliers. « Nous nous sommes beaucoup plus focalisés sur les hôpitaux publics », a précisé le Directeur de BloLab. Il a indiqué que cette initiative de BloLab porte un double objectifs, d'abord contribuer à la lutte contre le coronavirus, et le 2 ème objectif, c'est de prouver à toute la population que BloLab est capable de fabriquer des dispositifs que sont ces visières de protection faciale.
« Ces visières ont été fabriquées par nous, par nos machines 3D personnalisées. C'est pour dire qu'avec les moyens, la motivation qui est la nôtre, on peut chacun où qu'il soit, contribuer à la lutte contre la crise. C'est ce que nous voulons démontrer en faisant cette opération symbolique », a-t-il expliqué.
Impressionné par l'action de BloLab, le Directeur de l'hôpital Patrick Zantangni a commencé par remercier les responsables de BloLab. « Mes premiers mots ne peuvent être que des mots de remerciements. Ça fait plusieurs fois que nous recevons du matériel de protection dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Mais cette occasion m'a semblé particulière parce que ça relève plusieurs défis », a indiqué monsieur Zantangni.
Pour lui, il y a le défi de la crise, mais il y aussi le défi du numérique et de la digitalisation. Et tout ça là, porté par une équipe de jeunes, c'est pourquoi dès le premier contact, je n'ai ménagé aucun effort pour soutenir votre action et tout s'est passé en l'espace d'une semaine.
Il a par ailleurs souhaité que l'hôpital de Mènontin profite de l'expertise de BloLab, « Mon souhait c'est que l'hôpital profite de cette expertise que vous avez et que la culture numérique soit une réalité à l'hôpital de Mènontin. Nous allons lutter contre la pandémie certes, mais nous n'allons pas nous arrêter à la pandémie. Il faut profiter de la pandémie pour relever de nouveaux défis. C'est très important le geste d'aujourd'hui. Il y a ce que nous voyons physiquement, mais il y a derrière toute la technologie, toute la motivation que vous mettez en place qui doit servir à nous, personnel de Mènontin ».
Le Président du Conseil d'administration de l'hôpital de Mènontin Pascal Houtonagnon a abondé dans le même sens que le Directeur du centre « Je pense que le directeur a presque tout dit. Puisque vous emboîtez le pas de certaines sociétés et ONG qui sont passées par ici. Dans les hôpitaux, c'est là où sévit beaucoup la crise, même le personnel soignant, le personnel administratif, les gardes malades sont trop exposés. Donc c'est à juste titre que vous avez pensé venir à l'hôpital, surtout que vous êtes dans Mènontin. »
Il a en suite conseillé aux responsables de BloLab de mener la même action à l'endroit des autres centres de santé. « Je ne sais pas si c'est le premier pas que vous avez fait avant d'aller vers les autres hôpitaux mais je vous conseille d'aller aussi vers les autres hôpitaux comme je vous l'ai dit, le personnel soignant, le personnel administratif sont très exposés à la pandémie ».
Il faut Préciser que BloLab est une association à but non lucratif, et ce sont des bénévoles. Pour ce projet, il a mobilisé l'appui de quelques partenaires, notamment du Nord, la Fondation de France et plusieurs autres partenaires.
Au total le centre hospitalier de Mènontin a reçu plus d'une centaine de visières 3D et deux dispositifs de lavage de mains.
Malgré la reprise des activités pédagogiques lundi 28 septembre 2020 sur toute l'étendue du territoire national, nombreux sont les enfants qui exercent encore dans les fermes et pâturages dans le département de l'Alibori. Le Directeur départemental des enseignements maternel et primaire, Bio Tougou Gounou Zimé, face à cette triste réalité a lancé un appel aux parents d'élèves.
Dans un entretien accordé à la Radio nationale, le directeur départemental des enseignements maternel et primaire a exhorté les parents d'élèves à libérer les enfants afin qu'ils reprennent les cours. Quant aux élèves, il a souligné qu'ils doivent savoir qu'une nouvelle année a démarré et qu'ils ne doivent pas perdre le temps.
Dans le même département, en raison des inondations, certaines écoles n'ont pu effectuer la rentrée scolaire. Ils devront attendre mi ou fin octobre avant de reprendre les cours.
F. A. A.
Selon les dernières statistiques du gouvernement sur la pandémie du Coronavirus, le Bénin à la date du 28 septembre 2020 compte 2357 cas confirmés. 1973 malades ont été déclarés guéris, et 343 personnes suivent encore les soins dans les centres de prise en charge.
Stable depuis quelques semaines avec 40 décès, le nombre de personnes mortes du Coronavirus est passé selon le dernier point du gouvernement à 41.
Selon ce dernier point, à la date du 28 septembre 2020, 167555 tests PCR et 36276 TDR ont été réalisés.
F. A. A.