La Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) augmente ses tarifs relatifs à la consommation d'électricité à compter de janvier 2021. Les professionnels des médias se sont prononcés sur la réforme ce samedi 23 janvier 2021 au cours de l'émission Regard de Wilfried Ahouassou, de Capp Fm.
Le tarif de la tranche sociale inférieure à 20 kilowatts passe de 78 francs à 86 francs CFA. La tanche 1 (0 à 250 kilowatts) passe de 109 F à 125 F soit une hausse de 16 francs. Pour la tranche 2, consommation supérieure à 250 kilowatts, il faudra dépenser 148 F au lieu de 115 F.
Selon l'invité de Stan Godonou, journaliste, enseignant, il faudrait continuer à sensibiliser la population pendant quelques mois avant de procéder à l'application de cette nouvelle grille tarifaire. « C'est vrai, l'annonce a été faite mais que ça ne soit pas toute suite dans le mois de janvier 2021. Pourquoi pas nous accorder encore une année pour que les Béninois puissent s'apprêter », interroge-t-il.
Paulin Visor, juriste consultant en politique et en droit des affaires a insisté sur la qualité du service en rapport au prix à payer. « Si l'énergie est disponible, les services connexes sont améliorés moi je suis prêt à payer un coût en plus », a-t-il affirmé. Selon lui, lorsque l'énergie n'est pas disponible, les conséquences sont énormes. En augmentant le prix, il faut donc améliorer la qualité des services fournis aux populations. « Je paie plus mais en retour quels sont les engagements qu'ils prennent vis-à-vis des citoyens (...). Pour payer la facture même, il faut aller faire une queue. Parfois vous passez trois heures à la SBEE », signale-t-il.
À en croire le journaliste Jules Léandre Kiti, la SBEE doit créer toutes les bonnes conditions afin de faciliter la vie aux clients.
Cette réforme tarifaire est critiquée par les citoyens et les associations de consommateurs. Les responsables de la SBBE ont échangé le 19 janvier dernier avec les associations des consommations. Selon les responsables de la SBEE, la réforme tarifaire répond à un besoin d'équilibre financier de la société. En 2020, la SBEE avait fait une augmentation de 5% sur le coût du kilowatt.
AAA.
La zone Savi-Gakpé, Ouidah centre, et la zone de Pahou ont été distinguées ce samedi 23 janvier 2021 dans le cadre du projet Ouidah Ville propre. Il s'agit d'un concours lancé par l'Ong Bénin Ville propre en collaboration avec, entre autres partenaires, la mairie de Ouidah, Bénin Control, Moov Africa, pour l'attractivité des villes. La cérémonie de remise de distinction aux trois meilleures zones de Ouidah s'est déroulée à la salle de conférence de la mairie, en présence de Christian Houétchénou, maire de la ville de Ouidah , Alain Adjibadé, président de l'Ong Bénin Ville propre, du Directeur départemental du Cadre de vie de l'Atlantique, de la représentante de la Fondation Moov Africa, du Directeur général de la Société de gestion des déchets et de la salubrité du grand Nokoué(Sgds-GN). Les cadres et notables, autorités religieuses, les représentants des partenaires et la population de Ouidah sont mobilisés pour l'événement.
Démarrée le 19 septembre 2020 pour une durée de trois mois, cette première édition du concours Ouidah Ville Propre a connu son épilogue le 12 décembre dernier. Les 13 arrondissements ayant pris part au concours ont été regroupés par zones. La zone Savi-Gakpé vient en tête des zones propres avec 93, 95 comme moyenne, Ouidah centre est deuxième avec 78, 70, la zone de Pahou totalise 78, 13 comme moyenne et vient ainsi en troisième position. Elles ont été félicitées pour leurs efforts en vue d'un environnement saint et vivable. Ces trois meilleures zones récompensées par l'Ong Bénin ville propre vont bénéficier également d'importants projets.
Après la présentation des résultats, le maire de la ville a manifesté toute sa satisfaction et sa reconnaissance à l'endroit du président Alain Adjibadé de l'Ong Bénin ville propre pour cette initiative qui rend vivable et attractive la cité historique. Dans son discours, Christian Houétchénou a salué les efforts fournis par les 3 zones qui sont venues en tête sur les 5. « Les trois zones qui ont été reconnues première, deuxième et troisième lauréates de cette compétition vont recevoir des infrastructures, des aires de jeux pour permettre aux jeunes de pouvoir se réjouir, se divertir », affirme la première autorité de la commune. Elle précise que la mairie est en pourparlers déjà avec plein d'autres partenaires pour la mise œuvre desdites infrastructures dans les zones retenues.
D'autres projets en vue pour les zones sorties dernières
En dehors des zones primées et devant bénéficier des réalisations de la part du Conseil communal, des infrastructures seront aussi érigées dans les deux autres zones qui sont venues en dernière position. L'autorité n'entend pas laisser les 4ème et 5ème zones sur le carreau. « Je voudrais prendre l'engagement que le prix du maire qui va constituer également une infrastructure sera implantée dans la quatrième zone. Je m'engage personnellement à mobiliser les ressources financières avec les appuis des partenaires, des amis pour que nous puissions construire dans la zone de Djègbadji-Avlékété et Ouakpè une infrastructure également », a promis le maire devant les populations, cadres, notables et têtes couronnées de Ouidah. Il se réjouit du fait que la population de cette ville historique a acquis pendant ces trois mois la notion ‘'d'aller balayer leurs rues, leur maison et de rendre salubre leur communauté''. « C'est une habitude que nous avions laissé depuis des décennies et que, aujourd'hui, nous reprenons progressivement », a-t-il reconnu.
La population invitée à redoubler d'efforts
Remerciant le Gouvernement du président Talon, la mairie de Ouidah pour sa participation active, les têtes couronnées, la police républicaine et les partenaires pour la réussite du présent concours dans la ville de Ouidah, Alain Adjibadé, président de l'Ong Bénin ville propre a exhorté la population à poursuivre sans relâche la campagne de salubrité dans les maisons, rues et dans les marchés pour que la cité historique de Kpassè reste toujours attractive et soit la meilleure grande ville salubre du Bénin à célébrer les années à venir.
Tous les partenaires au projet, la mairie et les Chefs d'arrondissement de Ouidah ont reçu chacun une distinction de la part de l'Ong Benin ville propre.
Boniface Cakpo
Quelques images
Le Parlement béninois est composé uniquement de députés de la mouvance depuis les dernières élections législatives. L'Assemblée nationale est qualifiée de monocolore. L'honorable Orden Alladatin s'est prononcé sur la question dans un entretien accordé au média allemand DW le mardi 19 janvier 2021.
« Dans aucun de nos textes, il n'est écrit que le parlement doit être composé de mouvanciers et d'opposants », a clarifié le député Orden Alladatin. Pour l'honorable, selon la Constitution, le Parlement est composé de majorité et de minorité. Il ne s'agit ni de la mouvance et d'opposition.
« C'est un jeu de chaise. Nous aurons pu aller aux élections, l'UP et le BR qui sont les deux grands partis représentés à l'Assemblée nationale pour une raison ou pour une autre aurait pu faire une déclaration d'opposition à Patrice Talon », a-t-il ajouté.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
La fuite sans combat des envahisseurs signa le triomphe sans gloire des envahis. Affaire classée donc. Aussi aura-t-il fallu l'insistance de la presse pour que l'on se souvînt, mollement, il y a une semaine, du fiasco de Bob Denard sur le tarmac de l'aéroport de Cotonou. Pourtant on eût pu, à l'occasion du 44ème anniversaire de cette déroute, faire une rapide descente dans l'une des étranges belles basses-cours de l'insondable Bénin politique.
Le Général-Kaméléon était l'homme que les mercenaires étaient venus dégager du palais présidentiel, quitte à le dégager aussi de la vie. Il finit par perdre le pouvoir dans les urnes en 1991, et le récupéra dans les mêmes urnes en 1996. Un an plus tard, le 27 novembre 1997, en son palais retrouvé, il offrit à son prédécesseur, sans ironie, l'accueil dû à un Chef d'Etat en fonction. Une voix auguste, proférant vérité limpide et absolue, a rapporté que l'entretien entre les deux présidents fut chaleureux et sans ombre, mais qu'il advint un moment où le Kaméléon sombra dans un court silence, dont il émergea pour dire à Hercule, sur le mode solennel et confidentiel, qu'il tenait à l'informer que tous les Béninois étaient pervers et que lui en connaissait deux qui étaient « des pervertis » (sic). Et il les nomma.
Au moment où il les nommait, les baptisés pervertis faisaient partie de ses serviteurs les plus zélés, sans toutefois s'aplatir pour lui lécher les bottes. L'un s'était démené mieux qu'un beau diable pendant cinq ans pour qu'il retrouvât, contre le bon sens et la morale, le pouvoir qu'il avait perdu cinq ans plus tôt. Sa récompense fut un vaste ministère. L'autre, pour des raisons très bien articulées, s'était juré, en son temps, la perte du Gand Camarade de Lutte. En 2012, il confessa qu'il avait joué un rôle important dans le débarquement des mercenaires au petit matin du dimanche 16 janvier 1977 : « Dans la préparation de notre action, j'étais non seulement informé, mais aussi impliqué. » Ce qui ne l'empêcha pas, 20 ans plus tard, de mettre son savoir, son carnet d'adresses et son verbe, au service de celui qu'il vouait aux gémonies 20 ans plus tôt. Certes, l'autocrate s'était mué en démocrate, condition exigée pour se rasseoir dans le bien aimé fauteuil. Cette mue, kaméléonienne et calculatrice, justifiait-elle la généreuse absolution accordée à celui qui exerça « un pouvoir insupportable [qui] avait mis notre Etat sous la coupe de tortionnaires pour qui le marxisme-léninisme s'arrêtait à sa forme de goulag le plus intolérable » ? Ou bien voulait-on manger encore la manne et les cailles du pouvoir au délicieux goût de revenez-y ? Ou bien le Kaméléon avait-il perçu qu'il suffisait d'un bon plat de lentilles pour que ses chers « intellectuels tarés », pervers et pervertis, se dépoitraillent et tombent en collaboration ancillaire ? Ou bien…
Trêve de questions. Le silence herculéen avait validé le dire kaméléonien. Béninois pervers et pervertis. Label des politiciens parce que label du peuple. Tous machiavéliens, mais sans afficher Machiavel. Pas de coups et blessures, afin que perversion et perversité entretenues garantissent un équilibre politico-social qu'en d'autres temps et d'autres lieux, de très bons stratèges avaient appelé « équilibre de la terreur ». Oui, terrorise et vis ! Sachant que l'action perverse et pervertie ne dérange pas les macchabées, les Béninois sont tournés vers les vivants qu'ils soumettent à un peu de torture chaque jour. Certains, tout en pratiquant Machiavel mezzo, affichent Jésus-Christ fortissimo. Ils déplorent, sans ironie, que Sade habite le mental des Béninois. Ils disent que le Marquis valide « Les crimes de l'amour » et « Les malheurs de la vertu ». Et ils invoquent la Vierge Marie pour les Béninois actifs dans la pervers-cité où la perversion les attend, demain, dans la tombe, à six pieds sous terre.
Oui, il eût été instructif, il y a une semaine, d'examiner le mental politico-social des Béninois avec le stéthoscope ramassé le dimanche 16 janvier 1977 à l'aéroport de Cotonou
Un agent commercial du réseau Gsm MTN est interpellé, vendredi 22 janvier 2021, à Banigbé pour escroquerie via mobile money.
Le 5 janvier dernier, l'agent en question a soutiré la somme de quatre cent trente-neuf mille cinq cents (439.500) francs CFA à une dame. Il a habilement transféré les fonds sur deux cartes SIM. La victime l'a reconnu et identifié. Le présumé escroc était en possession de plusieurs cartes SIM dont les 2 sur lesquelles l'argent avait été soutiré. La police a ouvert une enquête pour retrouver le complice de l'agent indélicat.
M. M.
Une équipe composée des éléments du commissariat du deuxième arrondissement de Parakou et du médecin coordonnateur de la zone sanitaire N'dali-Parakou a mené une opération, vendredi 22 janvier 2021, dans un cabinet de soins. Un patient qui était référé à Parakou pour des soins a été retrouvé dans ledit cabinet. Une importante quantité d'ampoules injectables est retrouvée dans une fosse creusée dans le cabinet. La police a procédé à la saisie du matériel de soins et des produits pharmaceutiques.
Le responsable du cabinet, le sieur K. K. A. a été interpellé. Poursuivi pour exercice illégal de la médecine, il sera présenté au procureur dans les prochains jours.
M. M.
Maître de conférences de Science politique à la Faculté de Droit et de Science politique de l'Université d'Abomey-Calavi, Prudent Victor Topanou a émis son avis sur la révision constitutionnelle et la prorogation du mandat présidentiel. Lire sa tribune.
M.M.
A propos de la prorogation du mandat présidentiel : Non, toutes les lois ne sont pas non-rétroactives
Depuis quelques semaines, ce qui apparaît comme le grand débat politico-juridique au Bénin est, sans conteste, celui de la fin du mandat. Pour certains, essentiellement recrutés dans les rangs de l'opposition politique, le mandat en cours doit prendre fin rigoureusement le 6 Avril 2021 à 00 heure, date et heure auxquelles le Président, selon eux, deviendrait « illégal et illégitime ». Ce débat qui ne laisse personne indifférent a pris une dimension passionnelle et irrationnelle et suscite un tel engouement et une telle frénésie, faite de violence verbale et d'injures publiques, voire même de menace à la rébellion qu'il ne laisse personne indifférent. Même le Professeur Théodore HOLO, d'ordinaire si discret et très peu bavard, s'y est mis. Mais à bien y voir de près, les arguments utilisés par les uns et par les autres sont plus politiques que techniques : entre le « Parlement monocolore » dénoncé par le Professeur HOLO et l'illégitimité du Parlement à réviser la Constitution dénoncée par d'autres en passant par les appels à la rébellion, à la sédition et autres dénonciations de parjures du Chef de l'Etat qui aurait « violé la Constitution en la modifiant » comme si la Constitution n'avait pas prévu sa propre révision, il y a largement de quoi démontrer que ce débat est, avant toute chose, politique.
Quand on y ajoute que l'on reproche à un Président de la République qui détient tous les leviers du pouvoir de réviser la Constitution pour rester quarante-cinq (45) jours de plus alors même qu'il peut le faire pour s'éterniser au pouvoir à travers une présidence à vie, comme c'est le cas dans la plupart des pays de l'Afrique centrale, en Ouganda ou ailleurs, on comprend bien que c'est plus la dimension politique que technique qui intéresse dans ce débat. Et pourtant, ce débat aurait pu et aurait dû être cantonné dans sa dimension technique ; il y avait assez d'éléments pour cela aussi bien dans les objectifs poursuivis par la réforme (I) que dans la justification de la prorogation de 45 jours du mandat présidentiel en cours (II).
I / Des objectifs essentiellement techniques
L'objectif essentiel poursuivi par la prorogation du mandat présidentiel est la préparation des élections générales de 2026. En effet, la décision d'organiser les élections générales en 2026 posait trois problèmes techniques à savoir l'alignement des mandats, la vacance du pouvoir présidentiel et l'année des premières élections générales. Le problème de l'alignement des mandats a été résolu par l'alignement de tous les mandats sur le mandat présidentiel ; c'est ainsi que le mandat des Députés est passé de quatre ans à cinq ans. Ensuite, le problème de la vacance du pouvoir présidentiel a été résolu par la création du poste de Vice-Président en charge de terminer le mandat en cours en cas de vacance. Enfin, c'est le problème de la date des premières élections générales qui a donné lieu à plus d'hésitation. Certains ont proposé 2020, c'est-à-dire l'occasion donnée par les élections communales et municipales.
Si cette décision avait été prise, elle aurait conduit, d'une part, à réduire le mandat des Députés élus en 2019 à un an et, d'autre part, à réduire le mandat présidentiel en cours à quatre ans. Aussi bien les Députés que le Président de la République n'auraient accepté cette proposition, vu qu'ils étaient les principaux acteurs de la réforme et qu'ils pouvaient difficilement se faire harakiri. De plus, autant il est usuel et classique de proroger un mandat en cours pour des raisons techniques impérieuses et extraordinaires autant il est inhabituel de le réduire.
La seconde proposition a été d'organiser les élections générales en 2021 mais pour les mêmes raisons, elle a connu le même sort. En effet, cela aurait conduit à la réduction du mandat des Députés élus en 2019 à deux ans et celui des conseillers communaux élus en 2020 à un an, à moins de proroger le mandat de ces derniers d'un an et les maintenir en place jusqu'en 2021. Ce fut déjà le cas avec les conseillers communaux et municipaux élus en 2008 et dont le mandat devait s'achever en 2013 qui ont vu leur mandat prorogé sine die par une loi et ce n'est qu'en 2015 qu'ils ont été finalement renouvelés.
C'est la troisième proposition qui a été finalement retenue, celle d'organiser les premières élections générales en 2026. En retenant cette proposition, c'est la prépondérance, voire la primauté de l'élection présidentielle dans la vie politique béninoise qui est réaffirmée. C'est également la proposition qui crée le moins de contraintes ; elle oblige, d'une part, à proroger d'un an le mandat des conseillers communaux élus en 2020, (ils verraient leur mandat s'achever en 2026 plutôt qu'en 2025) et, d'autre part, à écourter d'un an le mandat des Députés qui seront élus en 2023 (leur mandat ne sera que de trois ans, 2023-2026).
Par ailleurs, elle oblige à proroger le mandat présidentiel en cours de cinq (05) jours par rapport au premier tour (6 au 11 Avril) et de trente-trois (33) jours par rapport au second tour (6 Avril au 9 Mai) puis de quarante-sept (47) jours (6 Avril-23 Mai) par rapport à la cérémonie de prestation de serment du nouveau Président élu. Cette prorogative est apparue plus supportable, d'une part, parce que le nombre de jours était insignifiant et, d'autre part, parce qu'elle permettait de régler deux autres problèmes à savoir, celui de la fixité des dates des élections et celui des difficultés liées aux imperfections de l'article 45. En effet, désormais, tout le monde sait que les élections générales se dérouleront le premier semestre de l'année électorale, entre Janvier et Mai. Les élections législatives et communales se dérouleront le même jour, le deuxième dimanche du mois de Janvier, après quoi, les partis politiques ainsi que les organes en charge de l'organisation des élections auront trois mois pour se refaire une santé avant de repartir à l'assaut de l'élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le deuxième dimanche du mois d'Avril.
Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour est organisé le deuxième dimanche du mois de Mai, soit un mois plus tard. Le Président élu prêtera alors serment le quatrième dimanche du mois de Mai. Ce faisant, les difficultés liées à l'article 45 trouvent leur solution.
En effet, l'article 45 dispose que « le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n'est pas obtenue au premier tour de scrutin, il est procédé, dans un délai de quinze (15) jours, à un second tour ». En 2001 et en 2006, cette disposition a été durement éprouvée. En effet, 2001, les désistements successifs du second tour du Président Nicéphore D. SOGLO et de Maître Adrien HOUNGBEDJI ont rendu difficile l'organisation matérielle du second tour dans un délai de quinze jours. Il en a été de même en 2006 lorsque les résultats du premier tour ayant été proclamés relativement tard, le second tour a dû être organisé sans campagne électorale. Dorénavant, avec la fixité et l'espacement des dates, de pareilles tensions ne pourront plus advenir. A présent, il importe de regarder si techniquement la prolongation de quarante-sept jours du mandat présidentiel est effectivement « illégale et illégitime » comme le prétendent certains.
II / Une prorogation régulière et légale du mandat présidentiel en cours
Le raisonnement de ceux qui soutiennent que le 6 avril prochain, le Président Patrice TALON ne sera plus Président de la République se structure en trois points à savoir :
1/ Le Président Patrice TALON a été élu sur le fondement de la Constitution du 11 décembre 1990, qui n'avait à l'époque subi aucune modification formelle et qui fixe la durée du mandat à cinq ans renouvelable une seule fois (article 42) et non à cinq ans quarante-cinq jours. Que dès lors, ayant prêté serment le 5 Avril 2016, son mandat s'achève rigoureusement le 5 Avril 2021 à minuit.
2/ La modification constitutionnelle intervenue en novembre 2019 ne saurait s'appliquer au mandat en cours selon le sacro-saint principe de la non rétroactivité de la loi qui veut que la « loi dispose pour l'avenir ». Un principe qui, au demeurant a été repris en droit pénal à travers, d'une part, le principe de la « légalité des crimes » et, d'autre part, le principe de la « légalité des peines » (voir alinéa 2 de l'article 17 de la Constitution béninoise).
3/ La crainte qu'une telle prorogation jugée « illégale et illégitime » ne crée une jurisprudence dont pourrait se saisir à l'avenir, un tiers, pour procéder à une prorogation de mandat plus longue à la faveur d'une modification sibylline et opportuniste de la Constitution.
Le cœur du débat juridique se situe au point 2 sur la non rétroactivité de la loi. Pour le Professeur Théodore HOLO intervenant sur cette question sur les ondes de la Deutsche Welle, « cette disposition ne peut pas avoir un effet rétroactif par rapport au mandat du Président en exercice … ». A bien y regarder, ceux qui soutiennent que le Président Patrice TALON deviendra un « Président illégal et illégitime » à partir du 6 Avril à 00h tiennent pour absolu et insusceptible d'exception le principe de la non rétroactivité de la loi. Et c'est bien là toute l'erreur dans leur raisonnement. En effet, si le principe de la non rétroactivité veut que la loi ne remette pas en cause les conditions ni les effets passés des situations juridiques en cours à la date de son entrée en vigueur, il n'en demeure pas moins que ce principe s'accommode de trois exceptions, à savoir les « lois civiles expressément rétroactives », les « lois pénales plus douces » et les « lois interprétatives ».
Les « lois civiles expressément rétroactives » sont les lois qui comprennent une disposition spéciale prévoyant que la loi s'appliquera aux situations juridiques nées avant son entrée en vigueur ; c'est toujours le cas des lois d'amnistie, par exemple. Les « lois pénales plus douces » sont celles qui suppriment une incrimination ou adoucissent une peine ; elles s'appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur si elles n'ont pas été définitivement jugées. Et enfin, les « lois interprétatives » sont celles qui viennent préciser le sens obscur ou ambigu d'un texte antérieur. Elles sont alors considérées comme venant s'intégrer à la loi ancienne qu'elles interprètent ; elles rétroagissent donc au jour de l'entrée en vigueur de la loi ancienne.
Les débats actuels sur la fin du mandat du Président Patrice TALON rentrent donc bien dans le cadre de la première exception, celle dite des « lois expressément rétroactives ». En effet, en vue de la mise en œuvre des nouvelles dispositions liées à l'élection présidentielle, l'article 157-3 (nouveau) dispose, d'une part, en son alinéa 1er que les « dispositions nouvelles concernant l'élection et le mandat du Président de la République entrent en vigueur à l'occasion de l'élection du Président de la République en 2021 » et, d'autre part, en son alinéa 2 que le « mandat du Président de la République en exercice s'achève à la date de prestation du serment du Président de la République élu en 2021 à 00h ». Il découle donc des effets cumulés de l'exception des « lois civiles expressément rétroactives » et des dispositions des alinéas 1 et 2 de l'article 157-3 (nouveau) que du 6 Avril au 23 Mai 2021, quatrième dimanche du mois de Mai (cf. article 153-3, dernier alinéa) le Président Patrice TALON ne sera, ni un Président illégal, ni un Président illégitime. Soutenir le contraire, c'est sortir du champ technique pour rentrer dans le champ politique. C'est peut-être d'ailleurs pourquoi il faut prendre la déclaration du Professeur Théodore HOLO avec toute la nuance requise, lui qui a pris soin de dire : « de mon point de vue en tant que juriste, cette disposition ne peut avoir un effet rétroactif par rapport au mandat du Président en exercice… ». Or, il est bien entendu qu'il ne revient pas à la doctrine de statuer sur les matières sur lesquelles le principe de la rétroactivité doit s'appliquer car en aucun cas, la doctrine ne peut se substituer ni supplanter la règle, encore moins les textes. Définitivement, ce débat relève bien plus de la politique politicienne que de la technique.
Par Topanou Prudent Victor,
Maître de conférences de Science politique,
Faculté de Droit et de Science politique
Université d'Abomey-Calavi.
Dans le cadre du Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE), le coordonnateur informe que des demandes des entreprises en personnel sont en attente. Les « nouvelles offres sont publiées sur la plateforme du Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE). Les candidats intéressés par ces différentes offres sont invités à les consulter sur la plateforme du PSIE au www.psie.bj et à postuler à celles de leur choix. », indique Charlemagne Lokossou, coordonnateur du PSIE.
Une cinquantaine d'offres d'emploi dont le délai de dépôt prend fin le 29 janvier 2021 sont disponibles. Il s'agit, entre autres, de poste d'Assistant comptable, d'Ingénieur des systèmes d'énergie et d'Etudes Btp, de Secrétaire de direction, de Conseiller commercial, d'Ouvrier. Le niveau Bac ou Bac+ est requis pour les postes ouverts sur la plateforme.
M. M.
« 8 heures à 16 heures 30 minutes avec une pause de 30 minutes de 12 heures 30 minutes à 13 heures ». Tels sont les nouveaux horaires en vigueur à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
Dans un communiqué en date du 20 janvier 2021, le recteur de l'UAC Prof Maxime da Cruz invite les différentes entités de l'université au respect des nouveaux horaires.
M. M.
« Une nouvelle gouvernance des entreprises publiques », le documentaire diffusé vendredi 22 janvier 2021 à la télévision a présenté les nouveaux paradigmes dans la gestion des Entreprises d'Etat.
Promouvoir un système basé sur la transparence, la responsabilisation, la reddition de compte et la modernisation du système de contrôle. Tels sont entre autres les objectifs clés de la nouvelle gouvernance des entreprise publiques, selon Hermann Takou, le directeur de cabinet au Ministère des Finances et de l'Economie. C'est dans cette perspective qu'une loi portant fonctionnement des entreprises publiques a été votée. Dans la perspective de cette réforme, un cadre d'échange des bonnes pratiques est offert aux administrateurs grâce aux revues organisées chaque année, aux missions de terrain régulière pour évaluer ; aux missions de surveillance pour apprécier les observations faites par les commissaires au compte. De plus, un guide qui apporte des éclairages nécessaires à l'accomplissement des tâches, aux rôles, missions et responsabilités a été élaboré.
Selon Alban Bessan, Coordonnateur de l'Unité de Gestion des Réformes, toutes les entreprises publiques seront bientôt soumises à un contrat d'objectifs. Ce qui permet, a-t-il précisé, de suivre les indicateurs de performances.
L'assainissement du portefeuille des entreprises a été rendu possible grâce à la nouvelle gouvernance des sociétés d'Etat, selon le témoignage de Corneille Ahouansou, le président du Conseil d'administration de la Société des Eaux du Bénin. A en croire ce responsable de société à caractère public, les administrateurs savent désormais ce qu'il faut faire pour éviter les déparages.
M. M.
La commune de Grand-Popo, une des communes du département du Mono sera doté bientôt d'un document de stratégie de développement de l'emploi local. L'atelier de pré-validation a réuni le 21 janvier 2021, experts en décentralisation, élus locaux et communaux
Le document de stratégie de développement de l'emploi local est un outil qui permettra à la commune de Grand-Popo de mettre en place des mécanismes incitatifs de promotion et de création d'emplois au profit des jeunes et des chômeurs.
F. A. A.
Un tontinier s'est donné la mort par pendaison. La scène se passe à Dolouvi, un village de l'arrondissement de Damè, commune de Toffo. La victime a pour nom Hyppolyte Tossinou, maître couturier, responsable et membre de plusieurs tontines de la localité. Son corps est retrouvé ce vendredi dans son atelier de travail. Julien Tossinou, jeune frère du disparu, interrogé par radio Sèdohoun d'Agbotagon, confirme la mauvaise nouvelle. << Il était l'un des responsables de leurs tontines, et avec les difficultés financières, il n'a pas pu solder les frais des tontines qu'il devait. Toutes les tontines prendront fin la même année, donc il pensait que s'il se donnait la mort, il mettrait fin aux problèmes liés à ces tontines. C'est vraiment difficile à nous-mêmes de gérer cette situation>>, se désole le jeune frère, triste. À l'en croire, avant de se donner la mort, son grand frère a eu un appel téléphonique avec l'une de ses femmes, communication dans laquelle il a précisé qu'il s'agit de leur "dernier appel" et chargeait sa femme "de prendre bien soin de leurs enfants".
La victime, la trentaine laisse à la charge de sa famille 2 femmes et 5 enfants.
Boniface Cakpo. M
Sa majesté, Roi de Houègbo-Agon a été reçu en audience par Bibiane Adamazè, première aurorité de la commune de Toffo, ce jeudi 21 janvier 2021. Les deux personnalites ont échangé sur des projets de développement tels que l'installation d'une première banque à Toffo, le projet de création d'une palmeraie royale et le financement des activités du palais de Houègbo-Agon.
Les échanges entre ces deux personnalités, ce sont focalisés sur les sujets majeurs relatifs au développement de la commune, à la promotion d'une gouvernance concertée basée sur des échanges mutuels entre le palais d'Agon et la mairie de Toffo.
Après les civilités d'usage et la présentation des membres de la délégation royale, sa Majesté, Roi de Houègbo-Agon a présenté au maire les multiples démarches qu'il a entreprises auprès des partenaires techniques et l'État pour la mise en oeuvre de plusieurs projets de développement dans la commune. S'agissant des projets, l'autorité traditionnelle évoque la mise à disposition d'un domaine pour l'installation de la première banque dans la commune.À l'en croire, il s'agira d'une banque qui sera très proche des commerçants et des producteurs. Le projet de financement des activités du palais et le projet de création d'une palmeraie royale exposés par Sa Majesté ont aussi retenu l'attention de l'autorité communale qui entend faire feu de tout bois pour leur aboutissement heureux. Remerciant l'autorité royale et sa délégation, Bibiane Adamazè, maire de Toffo a promis faire une action en direction du palais dans les prochains jours. Elle n'a pas manqué de saluer la démarche majestueuse du Roi qui témoigne de son intérêt pour les questions de développement à la base.
Tout en adressant ses remerciements pour l'accueil chaleureux dont lui-même et sa suite ont bénéficié de la part de madame le maire de Toffo, sa majesté Roi de Houègbo-Agon se dit satisfait des échanges avec les cadres et autorités de la mairie.
Boniface Cakpo
C'est la peur au sein des populations de Goumori dans la commune de Banikoara. Difficile pour elles de vaquer à leurs occupations habituelles en toute quiétude. Deux (02) éléphants font la ronde dans la localité et dans celles proches de l'arrondissement de Kokiborou. Selon La Perche du Nord, les populations alertent les autorités afin mettre fin à la divagation des pachydermes.
M. M.
Le Bénin compte 278 cas actifs pour un total de 3643 cas confirmés dont 3317 guéris et 48 décès, selon les statistiques officielles sur le coronavirus à la date du 20 janvier 2021. Ce qui porte le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 à 51 cas confirmés. Les mêmes sources indiquent 227 cas actifs pour un total de 3557 cas confirmés dont 3284 guéris et 46 décès à la date du 17 janvier 2021.
Le gouvernement invite à appeler le 136 dès l'apparition des symptômes. Le respect des mesures de prévention telles que le port systématique de masque, le lavage des mains à l'eau et au savon ou désinfection des mains avec du gel/solution hydro alcoolique, la distanciation de sécurité sanitaire d'au moins un mètre entre personnes est recommandé afin de limiter la propagation.
M. M.
Démarrée le 19 janvier, la deuxième session ordinaire plénière de la Conférence épiscopale du Bénin, au titre de l'année pastorale 2020-2021 a pris fin vendredi 22 janvier 202 à Cotonou. Le clergé a adressé un message aux acteurs politiques et aux institutions dans le cadre de l'élection présidentielle du 11 avril.
Les évêques du Bénin ont indiqué qu'ils sont informés des « divergences croissantes entre les acteurs politiques sur la liste électorale, le calendrier électoral, le parrainage des candidats par des élus ».
Le clergé a déploré « le déploiement d'une certaine rhétorique visant à banaliser ou même à déconstruire les acquis de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 ».
Selon le point fait à la presse par Mgr Eugène Houdékon à l'issue des assises, la Conférence invite les divers acteurs politiques à puiser dans cet héritage historique les énergies nécessaires pour relever les défis d'aujourd'hui. Cela contribue, ont précisé les évêques, à la bonne image du Bénin sur l'échiquier international.
« La Conférence Épiscopale du Bénin recommande vivement que tous les partis politiques et les institutions impliquées dans l'organisation dudit scrutin dialoguent franchement en vue d'une élection présidentielle pacifique, réellement inclusive, démocratique et transparente », a indiqué le communiqué signé par Mgr Victor Agbanou, président de la Conférence Épiscopale du Bénin
M. M.
Le président de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis et Vice-président de la Fédération française de Tennis, Daniel Chausse a été reçu ce jeudi 21 janvier 2021 en audience au Palais de la Marina. Les échanges avec le chef de l'État ont porté sur la construction d'une Académie Francophone de Tennis au Bénin.
Daniel Chausse en visite de travail depuis le 20 janvier au Bénin était accompagné de Alain Dolium Associé de Technology For Humanity, Fonds d'Investissement de Londres et de Jean-Frédéric Pianelli, Directeur général de l'Agence de Communication SAMARCARDE SARL, Expert Consultant. L'audience a eu lieu en présence du ministre des Sports, Oswald Homeky et le Président de la Fédération Béninoise de Tennis, M. Jean-Claude Talon.
« Nous pensons que le tennis a une place importante. Et pour lancer ce sport, nous devons intéresser les jeunes dans une perspective de créer des champions qui seront en quelque sorte des locomotives. Nous avons aussi l'intérêt de développer ce sport pour l'ensemble de la population. C'est ce que nous avons suggéré au Président de la République de se mettre en position d'atteinte de cet objectif avec des moyens comme la création de l'Académie de Tennis », a déclaré le président de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis. A l'en croire, ce lieu de pratique du tennis loisir sera aussi un lieu de formation des jeunes élites.
Selon le ministre Oswald Homeky le domaine qui va abriter l'Académie est déjà mis à disposition. Le domaine est situé sur la route des pêches dans la nouvelle zone en développement appelée zone balnéaire d'Avlékété. La maîtrise d'œuvre du projet est prise en charge par le gouvernement.
La croissance du Bénin est soutenue par l'activité agricole dans son ensemble et non uniquement par le coton. C'est ce qu'a déclaré l'ex premier ministre Lionel Zinsou dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
Dans son interview à JA, l'économiste a salué la double émission d'eurobonds réalisée par le Bénin début janvier 2021 et celle de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
A la question de savoir s'il faut mettre cette réussite de l'opération d'émission d'eurobonds du Bénin au crédit du ministre des Finances et de l'Économie, Romuald, il répond : « Il est vrai que le Bénin a un bon ministre des Finances, et vous ne m'entendrez pas le dénigrer. Mais ce qui compte, c'est la signature du pays. Ce sont les 12 millions de Béninois (...) ».
Se prononçant sur la croissance (2%) soutenue par le coton et les investissements dans les infrastructures, l'ancien premier ministre fait savoir que le coton n'est pas le seul à tirer la croissance. Pour lui, c'est l'agriculture dans son ensemble l'anacarde, les cultures vivrières.
« Ces dernières, en particulier le maïs et le manioc, sont d'ailleurs peut-être les plus importantes, d'une certaine manière, pour le pouvoir d'achat des populations. Dans l'Uemoa, l'agriculture, c'est entre 25 et 30% du PIB. C'est le premier client et le premier fournisseur de tous les autres secteurs. C'est un modèle agrarien qui est soutenable, parce qu'il irrigue aussi bien les services que l'industrie », explique-t-il à Jeune Afrique.
Quant aux investissements publics, poursuit M.Zinsou pour reprendre la formule de Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne : « Il n'y a de bonne dette publique que s'il y a des investissements publics rentables. ». Selon lui, c'est le cas au Bénin, comme au Sénégal ou en Côte d'Ivoire où il n'y a pas d'éléphants blancs.
« Les investissements, ce sont des centrales, des ports, des routes… Des équipements qui ont des effets sur l'ensemble de l'économie. C'est un grand changement par rapport à l'Afrique d'il y a quarante ans. Les investissements publics sont disciplinés et rentables », informe-t-il.
Le banquier d'affaires ajoute que sur le plan des investissements public, le Bénin propose un plan de relance qui va représenter 5 à 7% du PIB. « C'est sans précédent. La Côte d'Ivoire va adopter, en février, un plan exceptionnel, qui représentera également une part du PIB très importante, avec des investissements spectaculaires dans l'industrie, l'énergie. Ce n'est certes pas le plan « Biden », mais pour la première fois, on est à la bonne mesure pour assurer le rebond de l'économie », souligne l'ancien premier ministre de Boni Yayi.
AAA.
Une trentaine de personnes ont reçu, jeudi 21 Janvier 2021, à Sonoumon dans la commune de N'Dali, des attestations de fin de formation et des ruches dans le cadre du projet Apiculture de la Société Béninoise de Brasserie (Sobebra).
Dans le cadre de son projet visant la préservation et la sauvegarde de la forêt classée de l'Alibori Supérieur, la Sobebra a procédé à la remise de ruches à des jeunes et des matériels roulants aux agents des eaux forêts et chasse. Il s'agit d'une trentaine de jeunes hommes formés en apiculture durant six mois. Selon Sébastien Yves Ménager, directeur général de la Sobebra, les bénéficiaires sont équipés pour produire du miel certifié qui sera racheté à un prix concurrentiel par la Sobebra. « (...) Pas de développement économique sans développement écologique (...) », a martelé M. Ménager.
Pour Daouda Saka Méré, maire de N'Dali, le projet apiculture fait de la Sobebra une entreprise éco citoyenne.
Le préfet du département de la Donga, Eliassou Aïnin Biaou a salué l'initiative de la Sobebra.
Procédant à la réception des 4 motos, le lieutenant-colonel Enock Séko N'goye représentant du directeur général des eaux forêts et chasse a remercié la Sobebra de son appui qui permettra de renforcer la surveillance des ruchers dans la forêt.
Le projet préservation et sauvegarde de la forêt classée de l'Alibori Supérieur est lancé en juin 2020 et vise à faire installer 1000 ruches dans la forêt classée de l'Alibori afin de mettre fin aux abattages de bois dans la forêt.
M. M.
A l'ouverture du procès portant sur 39 hectares dans la commune d'Abomey-Calavi, ce vendredi 22 janvier, le juge a indiqué que le délibéré sur cette affaire est prorogé au 5 février 2021. La décision a suscité l'émoi chez l'ex maire Georges Bada et ses co-accusés ainsi que la quinzaine d'avocats qui étaient présents à l'audience démarrée à 10 heures.
M. M.