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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 11 hours 58 min ago

M. Abdoulaye Diop, nouveau président de la Commission de l'UEMOA

Wed, 04/14/2021 - 20:00

Le Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union, M. Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso a procédé ce mercredi 14 avril 2021, à la signature de deux actes additionnels portant respectivement nomination des membres de la Commission de l'Uemoa et du Président de la Commission.

En session ordinaire par visioconférence le 25 mars 2021, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA avait pris acte de l'expiration des mandats du Président et des membres de la Commission de l'UEMOA à compter du 08 mai 2021. Selon le communiqué de l'organisation ouest-africaine, la Conférence a aussi décidé de confier la Présidence de la Commission de l'UEMOA au candidat proposé par la République du Sénégal. Il s'agit de M. Abdoulaye Diop. Il est le nouveau Président de la Commission de l'UEMOA.

Sur proposition des Chefs d'Etat et de Gouvernement, les membres de la Commission de l'Union ont été nommés :

Monsieur Jonas Gbian, au titre de la République du Bénin,

Monsieur Filiga Michel Sawadogo, au titre du Burkina Faso,

Monsieur Paul Koffi Koffi, au titre de la République de Côte d'Ivoire,

Monsieur Mamadù Serifo Jaquite, au titre de la République de Guinée-Bissau,

Monsieur Lassine Bouare, au titre de la République du Mali,

Monsieur Mahamadou Gado, au titre de la République du Niger,

Monsieur Abdoulaye Diop, au titre de la République du Sénégal,

Monsieur Kako Nubukpo, au titre de la République Togolaise.

A.A.A

Categories: Afrique

Patrice Talon au chevet des agents de sécurité blessés

Wed, 04/14/2021 - 19:59

Le président Patrice Talon s'est rendu ce mercredi 14 avril 2021 à l'hôpital d'instruction des armées de Cotonou où les militaires et policiers blessés lors des violences pré-électorales recevoient des soins.

« Je viens de leur témoigner toute la gratitude de la Nation toute entière. Mais à titre personnel, ce que j'ai vu est effroyable. Je suis meurtri par ce que j'ai vu », a déclaré Patrice Talon à la presse. Dans les violences pré-électorales, 21 militaires et policiers ont été blessés par balles. Selon le chef de l'Etat, tous ceux qui ont été instigateurs, auteurs, d'une manière ou d'une autre répondront de leurs actes. « Nous allons tout faire pour que cela ne se répète plus jamais », a-t-il affirmé.

Pour Patrice Talon, le pire est derrière nous. « Nous allons œuvrer à réparer ce qui ne va pas, à instaurer un climat de sécurité, de paix afin que ce genre de situation n'arrive plus jamais », a déclaré le chef de l'Etat.

Les violences pré-électorales ont été enregistrées la semaine dernière dans certaines localités du pays notamment à Bantè, Tchaourou et Savè. Des individus ont manifesté contre la rallonge du mandat de Patrice Talon. Ils ont barricadé des routes inter-États et saccagé des postes de péage et de pesage. Les forces de défense et de sécurité ont été blessées par balles alors qu'elles essayaient de dégager les barrages. Les dégâts matériels sont estimés à des milliards de FCFA.

A.A.A

Categories: Afrique

Mission accomplie pour Tiando et son équipe

Wed, 04/14/2021 - 17:44

Les membres de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) viennent d'achever leur mission après l'organisation de l'élection présidentielle du 11 avril 2021. Emmanuel Tiando et ses pairs bouclent leur mandat de 07 ans en mai prochain.

Installée en 2015 pour un mandat de 07 ans, la CENA a organisé en tout cinq (05) élections dont deux présidentielles. L'équipe dirigée par Emmanuel Tiando a une fois encore tenu le pari dans l'organisation d'élections transparentes et crédibles.
A l'issue de la présidentielle du 11 avril, la CENA va rendre le tablier. Son mandat prend fin et saisissant l'occasion lors de la proclamation des résultats du scrutin du dimanche, Emmanuel Tiando a fait ses adieux.
Le mandat de l'institution en charge de l'organisation des élections prend fin en mai prochain.
Un Conseil électoral sera installé en lieu et place de la CENA. Ce sont donc les nouveaux membres qui se chargeront de l'organisation des législatives de 2023 et des élections générales de 2026.

M. M.

Categories: Afrique

02 nouveaux décès Covid-19

Wed, 04/14/2021 - 17:33

Le Bénin a enregistré deux nouveaux décès dus au Covid-19 selon le dernier bilan fait par le gouvernement béninois.

À la date du 12 avril 2021, le Bénin compte 788 cas actifs pour un total 7611 cas confirmés dont 6728 guéris. Le nombre total de personnes décédées passe de 93 à 95.
La campagne de vaccination Covid-19 lancée le 1er avril 2021 se poursuit au Bénin. Elle cible le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles qui vivent avec des comorbidités comme le diabète, l'asthme, l'hypertension artérielle, la drépanocytose et l'obésité.

Les populations doivent respecter les mesures barrières afin de limiter la propagation du Covid-19.

A.A.A

Categories: Afrique

La toiture de huit salles emportée au Ceg Titirou

Wed, 04/14/2021 - 16:40

Huit (08) salles de classes ont été décoiffées, lundi 12 avril 2021, par une tornade au Collège d'Enseignement Général (Ceg) Titirou sis à Parakou.

Le vent a enlevé les feuilles de tôles recouvrant les classes et les a déposées loin de l'établissement. L'incident est survenu aux environs de 17 h 30. Il n'y a pas eu de perte en vie humaines. La tornade a provoqué la destruction des installations électriques des classes entièrement décoiffées, ce qui expose à des risques d'électrocution.
Selon le directeur de l'établissement, le déroulement des cours est perturbé mais les dispositions sont en train d'être prises pour procéder aux réaménagements des emplois du temps des classes endommagés par la tornade. « On sera obligé de faire les cours les mercredis soirs, vendredis soirs et samedis matins, surtout que nous sommes presque à la fin du troisième trimestre avec très bientôt l'organisation des prochains devoirs », indique Armand Kora, directeur du Ceg Titirou. Il n'a pas manqué d'appeler les autorités de la ville de Parakou pour la réparation de la toiture des huit classes ou pour construire de nouvelles salles de classes. A l'en croire, l'incident porte à 24 le nombre de classes volantes dans cet établissement de soixante-six groupes pédagogiques.
M. M.

Categories: Afrique

À la découverte du 7Melons Casino

Wed, 04/14/2021 - 16:00

Le 7Melons Casino est mis en place depuis 2020 en Suisse et est administré par le Grand casino de Berne. Disponible en ligne, il est contrôlé par la Swiss Federal Gaming Board. Cette dernière assure la fluidité des échanges financiers et une bonne administration du site. Dans cet article, il n'est pas question de se substituer à cet organisme, mais de découvrir le casino.

Comment se présente le 7Melons Casino ?
Le 7Melons Casino existe en ligne et est l'un des rares à être autorisé en Suisse. Il est possible à tout joueur de ce pays de jouer sans crainte. Le site a une interface assez simple. Elle est bien construite et est facile à comprendre pour tout débutant.

Ce casino met à votre portée une cinquantaine de jeux auxquels vous pouvez accéder facilement, vous pourrez en découvrir plus dans cet article. Le 7Melons Casino est disponible aussi bien en version web que mobile. Vous êtes donc en mesure de jouer à vos jeux favoris partout où vous êtes depuis votre smartphone ou votre tablette. Il faut ajouter que le site a un service client disponible tout le temps.

Comment s'inscrire sur ce casino ?
Pour profiter de la panoplie de jeux qu'offre le 7Melons Casino, il est important de s'inscrire. Si l'inscription n'est pas chronophage, elle doit se faire en fonction de certains critères. En effets, vous devez nécessairement être en Suisse et avoir 18 ans pour accéder au contenu du site. Une fois que ces conditions sont remplies, vous pouvez commencer votre inscription.

La première étape est celle qui consiste à indiquer vos données personnelles (nom, prénom) au niveau du formulaire. Ensuite, vous devez choisir un mode de paiement pour faire vos dépôts et indiquez le montant qu'il faut déposer. Quelques minutes après (temps de vérification), vous pouvez jouer sur le site. Il faut noter que seule l'inscription vous donne la possibilité de joueur aux différents jeux du site.

Quels sont les différents jeux de ce casino et quel est le taux de redistribution ?
Les jeux

La ludothèque du 7Melons Casino est assez vaste et bien réalisée. Elle met à votre disposition près de 50 jeux. Sur le site, vous avez du vidéo poker, les machines à sous et le Blackjack. Il faut noter que chaque jeu est présenté de manière plus attrayante avec pour but de vous faire prendre plaisir.

Le taux de redistribution
Lorsque vous entendez parler du taux de redistribution, il s'agit tout simplement d'un indicateur vous permettant de connaître les jeux qui sont assez rentables. Avec comme développeur Microgaming, le site a un taux de redistribution élevé sur la machine à sous notamment le slot Dragon shard vidéo, sur le vidéo poker et sur le jeu de table notamment le classic Blackjack Gold. Il faut noter que pour ces jeux, ce pourcentage avoisine les 100%.

Quels sont bonus et promotions de ce casino ?
En optant pour le 7Melons Casino, vous avez droit à un bonus de bienvenue. Ce dernier consiste à vous attribuer 2 500 points de fidélité dès que vous faites votre inscription. Une fois que vous êtes nouvellement inscrit, vous bénéficiez de ce bonus. Par la suite, vous pouvez avoir un bonus de dépôt une fois ce dernier effectué.

Le 7Melons Casino ne se contente pas de vous offrir un bonus de bienvenue. Il récompense également votre fidélité. Ce programme de fidélité vous offre plusieurs récompenses. Pour en profiter, il vous faut miser plusieurs fois sur la plateforme. Ainsi, suivant l'échelle vous allez accéder à des grades comme celui de bronze, silver, gold ou encore platinum. Chacun de ces niveaux est fonction d'un certain nombre de points. Par exemple pour le niveau gold, il va vous falloir rassembler entre 12 000 et 49 999 points.

Les promotions du 7Melons Casino ne se limitent pas uniquement au programme de fidélité. En effet, le site offre également des récompenses de jeu et des free spins. Cela vous donne droit à des tours gratuits sur certaines machines sans forcément dépenser de l'argent.

Mode de paiement et de retrait
Sur le 7Melons Casino, le dépôt minimum est de 10 CHF soit 9,98 euros. Pour faire ce dépôt, vous pouvez utiliser une MasterCard, une carte Visa, un Maestro ou encore une carte visa Electron.

Lorsque vous souhaitez récupérer vos gains, vous pouvez demander un virement bancaire. Généralement, il faut atteindre deux à trois jours pour que ce dernier soit effectif.

Qu'en est-il de la sécurité ?
Le 7Melons Casino est sécurisé grâce à une licence de jeu de la Swiss Federal Gaming Board. Vos données personnelles sont encryptées en format SSL et vous êtes également à l'abri de l'addiction.

Categories: Afrique

La CEDEAO satisfaite du bon déroulement du scrutin

Wed, 04/14/2021 - 14:45

Une délégation de la mission d'observation électorale de la CEDEAO, conduite par M. Ernest Bai Koroma, ancien président de la Sierra Leone a été reçue en audience dans la matinée de ce mercredi 14 avril 2021 au Palais de la Marina. Elle a soumis au chef de l'Etat, Patrice Talon leur déclaration préliminaire sur le déroulement de l'élection.

« Nous sommes venus, ce matin, rencontrer le Chef de l'Etat pour lui soumettre notre déclaration préliminaire. Les élections sont terminées ; nous avons compilé les informations concernant ces élections que nous avons consignées dans un document qui a été soumis au Président Patrice Talon », a déclaré M. Ernest Bai Koroma au terme de l'audience.

Satisfait du bon déroulement du scrutin, il a félicité le peuple béninois et toutes les institutions impliquées dans l'organisation de ladite élection ainsi que les forces de défense et de sécurité.

« Nous avons également saisi cette occasion pour féliciter le peuple béninois pour avoir organisé des élections transparentes, pacifiques auxquelles les jeunes, les femmes ont participé ; les Institutions qui ont organisé ces élections, la Police et tous ceux qui ont contribué au succès de ces élections », a ajouté le chef de la mission, M. Ernest Bai Koroma.

A.A.A

Categories: Afrique

Le duo Kohoué-Agossa félicite Talon-Talata

Wed, 04/14/2021 - 14:42

Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la Cena, le duo Corentin Kohoué-Iréné Agossa de la dynamique Restaurer La Confiance a tenu un point de presse ce mercredi 14 avril 2021. Les candidats malheureux à la présidentielle ont félicité le duo Talon-Talata pour sa victoire.

Le duo Corentin Kohoué-Iréné Agossa obtient 2,35 % des suffrages exprimés selon les résultats provisoires de la Cena. Les duos Soumanou-Hounkpè et Talon-Talata ont respectivement 11, 29 % et 86,36% des suffrages exprimés.
Prenant acte des résultats de la Cena, le duo marque sa surprise par rapport à ces chiffres au vu des nombreuses irrégularités signalées par les organisations de la société civile.
Corentin Kohoué a félicité les deux autres concurrents en particulier le duo Talon-Talata arrivé en tête de l'élection, dès le premier tour.

Le duo Kohoué-Agossa tire des leçons du scrutin

Corentin Kohoué et Iréné Agossa tirent des leçons de l'élection présidentielle 2021. « Avouons d'emblée que cette élection qui a connu un taux d'abstention très élevée n'a pas permis d'amorcer le grand chantier de la restauration de la confiance dans notre pays. (…) Notre Duo a prôné l'alternance par les urnes. Mais le peuple a fait son choix en optant pour l'abstention et donc pour une forme de continuité », a indiqué Corentin Kohoué. Selon le duo, l'opposition radiale en est responsable. « Nos camarades de l'opposition qui ne nous ont pas rejoints pour contribuer à motiver le peuple de l'opposition à voter pour nous afin d'assurer cette alternance ont contribué à cette continuité de l'Etat des lois alors que nous nous sommes battus pour un retour à l'état de droit », a-t-il déclaré.

A.A.A

Categories: Afrique

La Cour donne les résultats provisoires vendredi au plus tard

Wed, 04/14/2021 - 14:20

Les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle après la publication des grandes tendances de l'élection présidentielle du 11 avril par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Les résultats provisoires seront proclamés cette semaine par la Cour.

Le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, M. Gilles Badet a expliqué, lundi 12 avril 2021, dans un entretien, la procédure de proclamation des résultats à la haute juridiction et la date probable de la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle après les grandes tendances du scrutin données par la CENA. Selon ses explications, la Cour réceptionne les différentes cantines de la part de la CENA. « Les résultats définitifs sont proclamés au plus tard 72 heures après réception de la dernière cantine de la CENA », a-t-il indiqué avant de préciser que la Cour dispose de 72 heures, s'il elle reçoit encore des cantines ce mercredi. « Donc, on peut dire que cette semaine les résultats provisoires seront proclamés par la Cour constitutionnelle », a ajouté Gilles Badet.
La CENA rend publiques les grandes tendances et la Cour proclame les résultats provisoires, a-t-il rappelé.
« Une fois ces résultats provisoires proclamés qui sont différents des résultats bruts annoncés par la CENA, seuls les candidats ont 5 jours pour faire des recours au niveau de la Cour constitutionnelle s'ils ne sont pas d'accord et la Cour dispose de 5 nouveaux jours pour proclamer les résultats définitifs », a expliqué le secrétaire général de la haute juridiction.
M. M.

Categories: Afrique

Claudine Prudencio et l'UDBN félicitent Talon pour son KO

Wed, 04/14/2021 - 14:14

Candidat à sa propre succession, Patrice Talon arrive largement en tête de la présidentielle selon les résultats provisoires du scrutin proclamés ce mardi 13 avril 2021 par le président de la CENA. Cette victoire du duo Talon-Talata a suscité une forte joie dans le camp du parti l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), qui a mouillé le maillot de la réélection du chef de l'Etat.

Avec un taux de 86,36 %, le duo Patrice Talon-Mariam Talata obtient dès le premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés.
Les duos Soumanou-Hounkpè et Kouhoué-Agossa ont respectivement 11, 29 % et 2,35 %. Le taux de participation au scrutin du 11 avril 2021 est de 50,17%.

En attendant, la publication des résultats provisoires et définitifs par la Cour constitutionnelle, cette victoire par K.O est une grande joie pour le parti UDBN qui a durant toute la campagne électorale mouillé le maillot. L'allégresse était également au rendez-vous ce mardi soir au siège de campagne du duo Talon-Talata.
Mme Claudine Prudencio a félicité le chef de l'Etat pour sa réélection à la tête du Bénin.

La présidente de l'UDBN n'a pas manqué de féliciter également les militants de son parti qui ont véritablement œuvré pendant tout le processus pour la continuité de la dynamique. Pour elle, le peuple béninois a fait « preuve de maturité en faisant le choix de la raison, le choix du développement, le choix du duo Talon-Talata ».

A.A.A

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21 agents de sécurité blessés, des milliards f de dégâts

Wed, 04/14/2021 - 12:15

21 agents des forces de défense et de sécurité blessés par balles et des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de francs CFA. C'est le bilan que vient de faire le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique par rapport aux scènes de violences enregistrées dans la période de l'organisation du scrutin du 11 avril 2021.

Des manifestations contre la rallonge du mandat de chef de l'Etat ont éclaté dans la nuit du 05 avril 2021 dans certaines localités du Bénin. Selon le ministre de l'intérieur Sacca Lafia, il s'agit de l'œuvre de quelques acteurs politiques qui ont décidé de mettre en branle un vaste plan de déstabilisation du pays puis de mettre en place un gouvernement dit de transition.

« Dans cette perspective, de nombreux actes terroristes ont été projetés et préparés mais fort et heureusement déjoués dans plusieurs villes dont Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou etc », a indiqué le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.

Lesdits acteurs politiques ont eu recours à « des jeunes gens, chasseurs dont certains sont venus de pays voisins, et même des enfants pour procéder au barrage des routes inter-États n°2 et n°3 ». Cette situation a d'ailleurs empêché la tenue du scrutin à Tchaourou et dans des localités de Banté et de Savè le dimanche 11 avril.
« Ces barrages disposés sur plusieurs dizaines de kilomètres étaient constitués de troncs d'arbres, de pneus enflammés, de camions immobilisés en travers de la chaussée », informe Sacca Lafia.

Alors que les forces de défense et de sécurité ont entrepris de dégager les barrages, après moult négociations infructueuses, elles ont été selon le ministre, violemment prises à partie par des tireurs embusqués armés de fusils de chasse et d'armes de guerre.

Les forces de défense et de sécurité ont fait preuve de professionnalisme. Elles ont géré « la situation essentiellement par des tirs de semonce afin d'éviter de faire des victimes parmi les paisibles populations et même parmi les assaillants. Le bilan fait état de 21 personnes des forces de défense et de sécurité blessées par balles. Plusieurs sources ont évoqué deux décès dans ces violences. A en croire le ministre « aucun corps n'a été retrouvé et aucune déclaration de décès n'a été enregistré ».

De lourds dégâts matériels

Des dégâts matériels ont été enregistrés dans ces violences pré-électorales. Le ministre Sacca Lafia, chiffre les dégâts matériels à des milliards de FCFA, d'après les premières estimations.

« Outre les dégradations subies par les routes nouvellement construites ou en construction, les assaillants ont aussi saccagé les postes de péage et de pesage de Diho (Savè) et de Sérarou (N'Dali) puis incendié un camion de la CENA, celui d'un transporteur nigérien ainsi que des maisons, le siège d'une radio privée, des voitures, des motos et d'autres biens », a-t-il ajouté.

Le dimanche 11 avril en milieu de journée, informe le ministre, les forces de défense et de sécurité ont réussi à rétablir la circulation sur les deux routes inter États. Certains commanditaires et auteurs des actes perpétrés ou projetés ont été appréhendés. D'autres sont en fuite.
« Force devant rester à la loi, ils répondront de leurs forfaits devant la justice de notre pays », souligne le ministre.

Sacca Lafia lance un appel à tout le peuple béninois pour l'Union sacrée autour des idéaux de paix, de solidarité et du vivre ensemble en vue de la poursuite de l'œuvre de développement du Bénin.

A.A.A

Categories: Afrique

2 civils tués, 26 agents de sécurité blessés, des milliards f de dégâts

Wed, 04/14/2021 - 12:15

2 civils tués, 21 agents des forces de défense et de sécurité blessés par balles et des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de francs CFA. C'est le bilan que vient de faire le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique par rapport aux scènes de violences enregistrées dans la période de l'organisation du scrutin du 11 avril 2021.

Des manifestations contre la rallonge du mandat de chef de l'Etat ont éclaté dans la nuit du 05 avril 2021 dans certaines localités du Bénin. Selon le ministre de l'intérieur Sacca Lafia, il s'agit de l'œuvre de quelques acteurs politiques qui ont décidé de mettre en branle un vaste plan de déstabilisation du pays puis de mettre en place un gouvernement dit de transition.

« Dans cette perspective, de nombreux actes terroristes ont été projetés et préparés mais fort et heureusement déjoués dans plusieurs villes dont Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou etc », a indiqué le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.

Lesdits acteurs politiques ont eu recours à « des jeunes gens, chasseurs dont certains sont venus de pays voisins, et même des enfants pour procéder au barrage des routes inter-États n°2 et n°3 ». Cette situation a d'ailleurs empêché la tenue du scrutin à Tchaourou et dans des localités de Banté et de Savè le dimanche 11 avril.
« Ces barrages disposés sur plusieurs dizaines de kilomètres étaient constitués de troncs d'arbres, de pneus enflammés, de camions immobilisés en travers de la chaussée », informe Sacca Lafia.

Alors que les forces de défense et de sécurité ont entrepris de dégager les barrages, après moult négociations infructueuses, elles ont été selon le ministre, violemment prises à partie par des tireurs embusqués armés de fusils de chasse et d'armes de guerre.

Les forces de défense et de sécurité ont fait preuve de professionnalisme. Elles ont géré « la situation essentiellement par des tirs de semonce afin d'éviter de faire des victimes parmi les paisibles populations et même parmi les assaillants. Le bilan fait état de 21 personnes des forces de défense et de sécurité blessées par balles. Plusieurs sources ont évoqué deux décès dans ces violences. A en croire le ministre « aucun corps n'a été retrouvé et aucune déclaration de décès n'a été enregistré ».

De lourds dégâts matériels

Des dégâts matériels ont été enregistrés dans ces violences pré-électorales. Le ministre Sacca Lafia, chiffre les dégâts matériels à des milliards de FCFA, d'après les premières estimations.

« Outre les dégradations subies par les routes nouvellement construites ou en construction, les assaillants ont aussi saccagé les postes de péage et de pesage de Diho (Savè) et de Sérarou (N'Dali) puis incendié un camion de la CENA, celui d'un transporteur nigérien ainsi que des maisons, le siège d'une radio privée, des voitures, des motos et d'autres biens », a-t-il ajouté.

Le dimanche 11 avril en milieu de journée, informe le ministre, les forces de défense et de sécurité ont réussi à rétablir la circulation sur les deux routes inter États. Certains commanditaires et auteurs des actes perpétrés ou projetés ont été appréhendés. D'autres sont en fuite.
« Force devant rester à la loi, ils répondront de leurs forfaits devant la justice de notre pays », souligne le ministre.

Sacca Lafia lance un appel à tout le peuple béninois pour l'Union sacrée autour des idéaux de paix, de solidarité et du vivre ensemble en vue de la poursuite de l'œuvre de développement du Bénin.

A.A.A

Categories: Afrique

Le duo Kohoué-Agossa se prononce ce mercredi

Wed, 04/14/2021 - 09:13

Quelques heures après la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), mardi 13 avril 2021, le duo Kohouè-Agossa a décidé de se prononcer ce mercredi 14 avril 2021.

« J'animerai une conférence de presse demain matin (mercredi, ndlr), en compagnie de mon colistier, Irené Agossa », a annoncé Corentin Kohouè, candidat au poste de président du duo Kohouè-Agossa à l'élection présidentielle du dimanche dernier. Cette annonce a été faite après la publication des résultats qui créditait le duo de 53.957 voix soit un taux de 02,35 % pour un suffrage total exprimé de 2.298.401.
Le duo va-t-il annoncer l'introduction de recours à la Cour Constitutionnelle pour contester les résultats ou saluer le candidat Patrice Talon pour sa réélection ? L'opinion sera fixée à l'issue de la conférence de ce mercredi. Quelle que soit l'option, que la voie légale et celle visant la paix et la cohésion soient privilégiées.
M. M.

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L'EPP de Gonfandji dotée de poste de lavage de mains

Wed, 04/14/2021 - 00:15

Fidèle à son engagement à améliorer les conditions de vie des couches les plus défavorisées, la Fondation MTN a inauguré dans l'après-midi de ce mardi 13 avril 2021, un poste de lavage de mains à l'EPP de Gonfandji dans la commune de Zè. Une action qui s'inscrit dans le cadre du micro projet ‘'Accès à l'eau potable'' de l'ONG Aide et Action Internationale, et qui vise non seulement à faciliter l'accès à l'eau potable aux apprenants, mais aussi à leur permettre de sacrifier à l'exigence de lavage régulier des mains dans le contexte actuel de la pandémie du Coronavirus.

« Dans les écoles, la pandémie a créé de nouveaux besoins. Au nombre de ces besoins, l'accès à l'eau potable de toutes les écoles du Bénin apparaît comme un défi d'autant plus que seulement 40 Béninois sur 100 ont accès à l'eau potable en milieu rural », a fait savoir Franck YABI, directeur régional centre, représentant le directeur de la Fondation MTN. Ce qui selon lui, justifie l'implication de la Fondation dans le projet d'accès à l'eau potable initié par Aide et Action International.

Pour ce projet, 06 écoles primaires publiques ont été identifiées. Il s'agit des écoles de Bazounkpa, Togbin, Zantan, N'dali et Bouyakou, respectivement dans les communes de Ouidah, Zogbodomey, Zagnanado, N'dali et de Nikki.

Selon la représentante de l'ONG Aide et Action, Françoise HOUNMENOU, les écoles situées dans les zones rurales et périurbains ne disposent ni d'eau potable, ni d'installation d'assainissement, ni de poste de lavage de mains. « Lorsque ces équipements existent, ils sont souvent insuffisants tant du point de vue qualitatif que quantitatif », a-t-elle souligné. D'où le micro projet d'accès à l'eau potable qui, à l'en croire, se propose être une solution à la lutte contre le Covid-19.
Françoise HOUNMENOU a par ailleurs remercié la Fondation MTN pour la confiance placée en l'ONG Aide et Action pour la réalisation des postes de lave mains. Les travaux rappelle-t-elle, ont démarré le 10 février 2021 après la signature d'un protocole de partenariat entre les deux organisations. En deux mois, les contributions des autorités locales et des populations de Gonfandji ont permis de réaliser l'ouvrage, a ajouté la représentante de l'ONG Aide et Action.
Tour à tour, le directeur de l'EPP Gonfandji, Sylvestre S. SAGBOHAN, le président APE, Raymond DANTON, le chef de l'arrondissement de Dodji Bata, Marcellin GBETO et le représentant du chef de la région pédagogique, Gabriel LAFIA, après avoir exprimé leur reconnaissance à la Fondation MTN, ont promis de faire un bon usage de l'ouvrage mis à leur disposition.
Profitant de l'occasion de cette cérémonie, le chef du village de Gonfandji, Cyrille TOKPONNON a plaidé pour une meilleure couverture du réseau MTN. Ce qui à l'en croire, permettra aux populations de mieux communiquer et de mieux naviguer sur internet.
10 millions de francs CFA, c'est le coût du poste de lavage de mains inauguré. Il est doté de 04 robinets pouvant permettre aux écoliers et au personnel enseignant de se laver régulièrement les mains.
F. A. A.
Quelques images de la cérémonie


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Le score de chaque duo de candidat par arrondissement

Tue, 04/13/2021 - 23:18

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a annoncé ce mardi 13 avril 2021, les résultats provisoires de l'élection présidentielle. Le taux de participation est de 50,17 %. Voici en intégralité les résultats obtenus par chaque duo de candidats au niveau de tous les arrondissements

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La CENA appelle les OSC à la confrontation des chiffres

Tue, 04/13/2021 - 23:13

Le taux de participation (50,17%) annoncé ce mardi 13 avril 2021 par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) à l'élection présidentielle du dimanche dernier est largement supérieur aux 26,47% indiqués par la Plateforme électorale des Organisations de la Société Civile. Des chiffres que le président de la CENA entend opposer afin de lever tout équivoque.

« Il circule sur les réseaux sociaux une estimation donnée par une plateforme des OSC et portant sur un taux de participation de 26%. Nous ignorons les bases de calcul de ce taux d'autant que cette estimation n'indique pas le nombre de votants et le nombre de suffrages valablement exprimés. Nous savons par ailleurs que cette plateforme ne dispose pas des résultats transmis par les Coordonnateurs d'arrondissement. Il serait souhaitable dans ces conditions que les chiffres dont nous disposons soient confrontés à ceux de la plateforme pour lever tout équivoque pouvant semer le doute dans les esprits », a indiqué mardi Emmanuel Tiando, lors de la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle du 11 avril 2021.
M. M.

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Notre identité collective face aux vraies urgences et défis

Tue, 04/13/2021 - 22:20

Il n'y a pas de jour qui se lève sur notre pays sans qu'on ne déplore des accidents aux conséquences graves pour les familles, les communautés, la Nation tout entière. Avant-hier c'étaient des instituteurs en voyage…Hier c'etait à Nikki qu'on a déploré un accident…Aujourd'hui c'est sur le nouveau pont…
Il n'y a pas de semaine qui passe sans que ne soient signalés des rixes tragiques entre personnes aux conséquences graves pour les concernés, les communautés, la Nation tout entière. Hier c'était un conflit entre agriculteurs et éleveurs…
Il n'y a pas de jour qui passe sans que les familles ne déplorent…On pourrait allonger la liste à l'infini comme on dit…
Aux larges de nos côtes les échos d'attaques de pirates contre des navires sont de plus en plus rapportés
Le long de de nos frontières extérieures, à nos portes, les attaques de groupes radicalisés contre les populations de pays voisins sont quasi quotidiennes…
D'autre part, outre les problèmes de tout temps, le monde est actuellement en guerre contre une pandémie, une guerre dont on ne sait pas encore quels seront les développements futurs…
Autant de tragédies récurrentes, incessantes, qui viennent grever, il faut le souligner, la lutte quotidienne de nos courageuses populations pour la survie.
Dans le contexte socio-politique actuel une question qui vient à l'esprit dans le fil de ces évocations nous semble aller de soi. Pourrions-nous nous permettre dans ces contextes d'en ajouter à nos défis collectifs quotidiens en prenant le risque de mettre en péril les cohésions, les paix et les sécurités si fragiles de nos communautés sur fond de processus électoral, fut-t-il le processus d'accès à la magistrature suprême ? La réponse nous l'espérons va de soi pour tout un chacun. Et pourtant…Mais n'épiloguons pas à ce sujet. Répétons simplement 3 fois si nécessaire que nous n'entendons pas, ne concevons pas, mais alors pas du tout, qu'il y ait le moindre trouble dans notre pays. Ce disant, nous n'occultons pas qu'il y a des pommes de discorde. Mais à côté de nos préoccupations collectives, il convient de relativiser ces conflits, de les tenir à leur juste place dans l'échelle des défis qui nous rassemblent. Ce n'est pas non plus dans un climat d'adversité et d'affrontement que les divergences seront aplanies. D'autre part compte tenu de notre histoire politique, du contexte actuel, de la diversité, de l'antériorité et de la profondeur des questions à mettre sur la table, nous pensons qu'il faut s'armer de patience et de sérénité au risque de réduire, détourner, dévoyer les débats nécessaires au profit de confrontations, d'agendas personnels, partisans, corporatistes. L'important à l'heure actuelle demeure n'est-ce pas que nous trouvions collectivement les voies les meilleures pour consolider la cohésion de la communauté nationale. Et cette consolidation appelle la responsabilité et la volonté collectives, agrégation ou somme de nos responsabilités et volontés personnelles, individuelles, corporatives, grégaires, partisanes etc… Nos pères et mères nous enseignaient – C'est un sexagénaire qui rapporte-, nos pères et mères nous enseignaient que face à toute situation quelle que problématique soit-t-elle, il y a trois questions essentielles parmi celles qu'il convient de se poser à savoir : D'où venons-nous, Où en sommes-nous, et où allons-nous et plus précisément où voulons nous aller ? Ces trois interrogations nous rappellent cette pensée énoncée lors d'une allocution de fête nationale par un homme politique d'un pays prospère d'Europe Occidentale et qui disait en substance ceci « Si nous savons qui nous sommes, si nous savons ce que nous voulons, l'avenir sera fait de nos rêves ». Nous pourrions aborder la question de savoir qui sommes-nous ? d'où venons-nous ? sous des angles multiples et variés mais resserrons la question au plus près des préoccupations du moment. Nous, peuples du Bénin faisons partie intégrante de la côte Ouest de l'Afrique, une région du monde marquée par les stigmates notoires de l'histoire que sont les traites, les colonisations. Les lendemains des indépendances nous ont mis aux prises avec des tâtonnements erratiques entre autres des coups d'Etat à répétition, le dernier ayant ouvert une longue période d'un régime militaro-marxiste dont le glas fut sonné 18 années plus tard par des assises nationales qui ont débouché pacifiquement voilà une trentaine d'années sur une ère de démocratie pluraliste, une démocratie portée aux nues par certaines opinions mais dont pourtant de multiples faces à peine cachées restent à polir à notre avis par des mutations de fond. Voilà un angle de vue sur l'interrogation « d'où venons-nous » et « qui sommes-nous ». Nous sommes donc entre autres traits et en particulier cette Nation en Afrique qui a initié l'exemple d'une transition pacifique d'un régime dictatorial à « une démocratie » dont la genèse, l'évolution, les traits et la destinée restent à sonder et restituer pour édifier et orienter les générations montantes. Face à cette marque pionnière fixée dans l'histoire que fut la conférence nationale de février 1990, nous et nos descendants avons en héritage un devoir, celui de surmonter pacifiquement dans la concorde en tout temps les aléas qui jalonnent le vivre-ensemble et la marche de toute société. Jetons un regard autour de nous et plus loin et voyons comment le destin des peuples peut déraper et aboutir à des tragédies qui au bout du compte ne résolvent rien et bien au contraire creusent des stigmates durables, indélébiles. Là où le bât blesse, les sources de discorde prennent souvent naissance autour de compétitions politiques qui essaiment dans le corps social, instrumentalisent et exacerbent les petites différences au point de mettre à mal les cohésions, les paix, les sécurités collectives, les progrès. Bien souvent les responsabilités directes ou indirectes des acteurs politiques soient-ils institutionnels ou humains sont engagés. Des actes, des propos, des prises de position, des postures constituent des signaux délibérés ou inconscients, lesquels signaux récupérés, réappropriés, décodés, travestis, pervertis interagissent négativement sur diverses strates du corps social et conduisent à des actes attentatoires aux cohésions, aux paix, aux sécurités publiques, aux autorités des institutions républicaines. Cela résout quoi ? cela nous mène où ? Au final, ce sont les couches les plus fragiles de la société qui sont jetées dans les rues avec tout ce que cela comporte comme risques de dérapage, d'infiltrations d'éléments incontrôlables radicalisés à travers les frontières etc… A ce sujet, si nous ne pouvons effacer de nos mémoires les événements qui ont émaillé le contexte des élections législatives de 2019, nous voudrions que plus jamais des péripéties de niveau de gravité bien moindres que celles-là ne viennent plus jamais -encore une fois- entacher la cohésion nationale dans le pays précurseur des transitions démocratiques pacifiques. A ce sujet, c'est le lieu de dire que les enchaînements de situations qui ont conduit aux échauffourées de triste mémoire en 2019 peuvent être éradiqués de notre culture nationale et patriotique par une réappropriation urgente de quelques préceptes traditionnels fondamentaux de régulation de la vie en société qui ont survécu aux remous et brassages de l'histoire mais qui sont cependant occultés dans l'espace collectif et menacés de disparition. Ces quelques principes cardinaux que sont la tempérance et la patience, le sens du sacré, de la sacralité indépendamment de toute religion, le sens profond du respect de soi, des autres, le sens de l'interdit, soit des actes qu'on ne pose pas et enfin – last but not the least- le sens de la solidarité agissante qui s'appuie sur l'union, la cohésion, la concorde. Cinq Préceptes qui s'énoncent respectivement en langues Adja et Nago-Yoruba Suuru, Sinsain, Sissi, Sou et Kondokpo. Quels besoins avons-nous d'ameuter des chancelleries extérieures autour des désaccords internes à nos sociétés alors que des figures nationales expérimentées et des gardiens de la tradition dans le village proche peuvent nous orienter vers des voies de conciliation et de pacification ? « On n'expose pas les trous dans la toiture de sa case sur la place du marché » disait notre oncle. La maison du voisin a des problèmes cachés bien plus grands.
Pour une éthique des débats en démocratie
Tout acteur politique a une lourde responsabilité face aux conséquences des signaux soient-t-ils conscients ou inconscients qui résultent de ses prises de position sur la scène publique. Les invectives, les attaques personnelles, la manipulation de l'information à visée démagogique etc…sous le couvert de la liberté d'opinions, autant d'attitudes qu'il convient de réfréner et proscrire dans un débat démocratique sain. « Ne jamais transformer l'adversité politique ni en méchanceté, ni en animosité » prônait l'acteur politique Malien Soumaïla Cissé. Voilà un trait majeur de la démocratie. Appréhender, accueillir les diversités, les différences et divergences de points de vue dans un esprit dépassionné.
A nos yeux, il importe que ceux qui aspirent à endosser un jour un rôle d'Etat aient conscience que le profil de femme ou d'homme d'Etat se révèle publiquement bien avant l'entrée dans la fonction et que ce profil est appelé à s'illustrer continuellement bien après sa fin et surtout que la position suprême qu'ils convoitent n'est pas une sinécure et qu'à ce titre, respect est dû à ceux qui assument ou ont assumé cette responsabilité. Comme le disait notre tante « On ne jette pas du macérat de légume sur le tabouret sur lequel on veut s'asseoir » Pour briguer le statut d'homme ou de femme d'Etat il conviendrait donc d'en montrer auparavant la stature, de savoir prendre de la hauteur.
De même celui qui assume une charge d'Etat a devoir d'humilité dans son rôle et se doit de rendre la même considération à ceux au service desquels il a prêté serment. Le dire est un truisme, car là est une essence fondamentale de la démocratie, celle d'accorder un égal respect, une égale écoute, une attention identique à tous les citoyens jusqu'au plus petit d'entre eux. Et de qui viendrait l'exemple, si ce n'est du premier des citoyens. Et tout cela bien évidemment sans se départir de l'exercice non négociable de l'autorité de l'Etat dont il détient en premier la responsabilité et la lourde charge.
Dans cet ordre d'idées il est tout autant primordial que ceux qui ont déjà connu par le passé le privilège, la lourde responsabilité d'assumer un rôle d'Etat se rappellent constamment l'écrasante difficulté de la fonction dans leur rapport public à l'égard leurs successeurs. Aussi est-t-on tenté de dire : « On ne jette pas du macérat de légume sur le tabouret d'où on s'est levé ». Avoir la charge de porter et concilier les intérêts de millions de personnes est loin d'être au quotidien une tâche de tout repos. Et ceux qui devraient se montrer les premiers à faciliter discrètement - devoir de réserve oblige - la tâche à leurs successeurs sont les anciens chefs d'Etat. Mais lorsque les anciens gouvernants au plus haut niveau entretiennent plus ou moins activement des liens partisans dans la sphère politique – c'est leur droit, le devoir de réserve souhaitable n'étant pas une obligation- ces positions, sinon ces postures partisanes annihilent leur statut de figure citoyenne discrète disponible à la consultation, au conseil, à la médiation, à la conciliation, au recours informel. Leur immixtion sur la scène politique partisane peut brouiller les donnes, elle les brouille en fait. Ainsi Il n'est pas rare d'entendre des citoyens de tout le bord manifester leur embarras jusqu'à l'irritation face à ce qu'ils expriment en termes directs par « Ils ne veulent pas rester à leur place, ils ont déjà fait leur preuve » Et de citer comme exemple modèle à suivre entre autres, les anciens présidents Sénégalais et Maliens Abdou Diouf et Alpha Oumar Konaré qui eux se sont retirés dans une neutralité et une réserve éminemment respectables.
Place neuve à des organisations de la société civile plus participatives
Maints observateurs se demandent si la présence, même à titre honorifique sur le terrain partisan de nos anciens présidents n'est-elle pas la survivance par procuration d'une propension non assouvie aux règnes interminables tels que de pratique courante sous nos cieux ? Les présidents ayant totalisé une trentaine d'années au pouvoir sont légions. Quoi qu'il en soit, on peut tout au moins voir dans cette persistance des anciens présidents dans le plan ou l'arrière-plan du champ partisan, la perpétuation de la personnification à outrance de la politique, polarisée par des figures « charismatiques » à bases ethnico-régionalistes autour desquelles gravitent sur un deal clientéliste une constellation de micro-partis, mouvements et associations. Ce système, qui relègue au second plan toute idéologie ou projet politique a une dynamique régie par la transhumance au gré de la direction du vent ou de la position du soleil et est de ce fait qualifié de démocratie des PPT (Petits Partis Tournesols). La refonte d'un tel système pour évoluer vers des partis de portée nationale (PPN) entraîne inévitablement une réaction de défense. Et cette réaction érige ses bastions de résistance les plus rassembleurs autour des figures des anciens présidents qui naturellement endossent le rôle, la nature ayant horreur du vide. Cette problématique accroît les tensions et amène à notre sens à une situation conflictuelle contre performante pour la collectivité. Et pourtant la société gagnerait éminemment à utiliser l'expérience des anciens, n'était-ce le mélange délicat des genres que constituent leurs attaches partisanes. Ils n'auraient pas d'attache partisane, qu'on leur en créerait à toutes fins utiles. Dans d'autres contextes, c'est sur le même registre, rappelons-nous, que la classe politique à l'époque avait tiré Kérékou de sa retraite pour en faire une figure du rassemblement contre le régime de Soglo. Ouvrons une parenthèse pour observer que l'histoire jugera de l'opportunité du retour sur le devant de la scène de celui qui totalisait déjà environ 18 années de pouvoir. Faisons juste remarquer que ce « come-back » d'ailleurs prévu de longue date avec une quasi-certitude par des opinions avisées, loin d'être fortuit, ce « come-back » ne fut dans un certain sens que le retour à leur point d'équilibre ou de confort pour dix années supplémentaires des axes forts qui ont structuré le système politico socio-économique pendant près d'une vingtaine d'années : Un déficit abyssal de gouvernance avec ses corollaires connus. On se souvient du vif message du Professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè en réaction à cette lacune qui laissait le pays dériver à vau-l'eau, lettre ouverte dans laquelle il exhortait à l'époque le Président Kérékou à gouverner, à exercer l'autorité de l'Etat. Le passage d'un régime monolithique à une démocratie pluraliste a laissé invariants et même renforcé les équilibres de ces axes constitutifs et prisés du système que tout régime doit bien appréhender pour en gérer à bon escient les « résistances ». Les anciens Présidents en savent quelque chose.
Fermant cette parenthèse, ajoutons que le clientélisme tel qu'il a essaimé sous le renouveau démocratique dans le corps social sur la base du système partisan tel qu'il prévalait, lieu de foisonnement d'une pléthore d'organisations à but politique mais sans projets afférents a éloigné la Nation de la construction d'une participation citoyenne fondée sur la contribution à la société.
Bien évidemment, une démocratie à une seule voix ne serait qu'une parodie. « La démocratie a au moins deux voix » rappelait récemment le Pr Théodore Holo lors d'une interview. Si une opposition politique peut et doit constituer un contre-pouvoir de poids, dans nos démocraties encore balbutiantes, il faut le dire, leurs déterminants restent en général encore fragiles, soumis à des intérêts de survie, autant de points faibles que les codes de financement public des partis politiques devraient aider à améliorer progressivement.
Il faudra encore du temps de maturation pour espérer des partis d'opposition une contribution de totale franchise désintéressée. Ce n'est d'ailleurs pas la vocation première d'une opposition ni non plus sa vocation finale. Sa vocation majeure étant en tout temps et tout lieu de jouer de la voix et des coudes pour se frayer un chemin vers le pouvoir.
La question reste de savoir comment faire émerger des contre-pouvoirs forts, indépendants, dans les contextes socio-politiques de nos états post-coloniaux où bien souvent les pouvoirs laissés à eux-mêmes tendent à occuper tout le champ politique, vassalisent la plupart des institutions, fédèrent au sens positif, réduisent ou soumettent l'opposition lorsqu'elle existe, asservissent la presse dans son essentiel, le résiduel étant acculé à négocier sa survie au gré des alliances avec ce qui reste d'opposition ou des aspirants au pouvoir ?
Comme le disait un chef religieux dans un post audio récent, « Lorsque deux forces se rencontrent, il faut un arbitre »
La société civile, plus précisément les organisations de la société civile apparaissent comme une troisième composante qui doivent gagner en force pour demander, exiger de la République les moyens de jouer leur partition avec impartialité et une farouche indépendance en ayant pour seul moteur la défense de l'intérêt de la collectivité : Soutenir ce qui doit l'être, freiner ce qui menace la cohésion et le progrès collectifs, exiger des redditions de compte, jeter des ponts, des passerelles, cimenter, lier, fédérer, faire tampon, initier, inspirer, proposer, négocier des compromis et si possible des consensus, servir de courroie de transmission, de régulation, de médiation entre le peuple, les institutions, les partis, les politiciens, les politiques, les projets etc… La vitalité d'une dynamique démocratique est tributaire d'une société civile active, vigoureuse, participative. Nous employons le terme « les sociétés civiles » pour exprimer la diversité qui doit les caractériser pour agir au plus près des situations qu'elles doivent traiter. Les sociétés civiles incluent aussi bien les organisations qui coopèrent sur les grandes questions de politique au niveau national jusqu'aux diverses associations de jeunes dans les quartiers de ville et les villages. Une telle présence au « niveau du sol, du terroir », au plus près des problèmes, permettrait aussi de canaliser à des fins participatives les énergies massives qui sont dissipées autour du système partisan « bourdon » à base clientéliste tel qu'il a essaimé dans la Nation. Nous nous souvenons de ces propos rapportés il y a une dizaine d'années par un ami qui exprimait son étonnement de voir à la maison les enfants de son mécanicien auto à l'heure où ils devraient normalement être à l'école et qui reçut la réponse suivante du père des enfants : « Ce n'est même pas seulement à cause des grèves incessantes que je les ai retirés de l'école. Je les destine tous à faire la politique. Tous mes enfants, filles comme garçons sans exception feront le métier de politicien ». en langue locale « Vi tché lè kpo kpata kpata, ati gnonnu, ati sunnnu, politiki yé na ba yi ».Voilà bien qui se passe de commentaires.
Points de vue citoyens sur notre cheminement
La société civile à tous les niveaux doit opiner activement sur toutes les questions majeures de la Nation. Dans l'actualité du moment, nous savons à quel point les réformes du système partisan, du code électoral entre autres ont généré des dissentions d'ailleurs prévisibles malgré le fait que le régime ait fédéré autour de lui une grande partie des forces politiques du pays. Cela fait plus d'une dizaine d'années déjà que nous débattions dans les cercles informels de réflexion de la nécessité de « rationaliser » le système partisan. Point n'est besoin d'épiloguer outre mesure à ce sujet. Disons simplement qu'il n'échappait à personne au vu de l'historique de notre système partisan et de ses caractéristiques fondamentales ou acquises, que cette refonte nécessaire, indispensable ne serait pas une œuvre simple. Loin de là. Elle induit à l'égard des forces réformatrices qui s'y attèlent un degré de risque élevé dont nous avions évalué le niveau à 5 sur une échelle de 6 dans nos cercles informels d'échange. Un régime qui a pour objectif d'opérer ces transformations structurelles n'échappe pas à ces risques et affronte inéluctablement les levées de bouclier des intérêts impactés en plus des aléas induits par la pression du temps ou plus exactement des temps : la durée limitée du mandat, la lenteur du temps démocratique etc... Le sociologue, journaliste Ivoirien Bernard Doza rapportait ces propos de François Mitterrand lors d'un meeting à Paris en ces termes : « Lorsqu'on prend le pouvoir avec la volonté réelle de transformer un pays, on applique son programme dès la première année. Car, à partir de la 2ème année, on est atteint par les aléas du pouvoir et les pressions des intérêts poussent au second plan, la dimension idéologique de votre combat. » En d'autres termes un régime qui n'agit pas dans le bon timing et ne tient pas fermement le cap parviendra au bout de son mandat en n'ayant pas démarré les engagements sur lesquels il a sollicité et obtenu le suffrage des électeurs.
Pour la petite histoire, nous nous rappelons cette réflexion d'un ami doté du sens de la formule qui disait que la rationalisation de notre système partisan ne sera jamais une promenade de santé dans le jardin d'un palace 5 étoiles mais bien au contraire un parcours du combattant sur un itinéraire « 5R », R comme Risqué, Rude, Raide etc…nous épargnons le reste au lecteur. Une telle route, un raidillon si rocailleux et ronceux qu'il contraindrait, acculerait à des détours, des bifurcations, des raccourcis, des passages interdits, des transgressions pour parvenir à bon port. Il en va des systèmes sociaux d'action comme des systèmes techniques si l'on peut se permettre cette comparaison. Passer d'un état stationnaire à un nouvel état amène en général à transiter par un état turbulent. L'avion qui décolle vers son altitude de croisière pour un coût de voyage bénéfique à la compagnie et au client en est l'exemple. Les lois du mouvement pendant la montée ne sont pas les mêmes qu'au sol et encore moins à l'altitude optimale visée. La question de savoir d'où venons-nous, où sommes-nous, où allons-nous a son sens. Sauf à faire le choix de l'immobilisme, toute mutation politico socio-économique de fond est mouvementée et nécessite de s'accrocher, d'attacher les ceintures jusqu'à l'accession au nouvel état d'équilibre visé. S'attendre à ce que des transformations majeures se fassent sans bousculer transitoirement les codes établis paraît irréaliste. Bien évidemment, la démocratie étant par essence le lieu du respect des règles, il est clair que les contournements ou les transgressions des codes à des fins d'utilité publique si rationnelles et concertées soient-elles ne peuvent qu'être exceptionnelles et ne sauraient en aucun cas se muer en pratique usuelle. C'est le rôle d'une société civile impartiale de veiller contre les abus et les dérives. Une leçon à retenir de ce cheminement pour notre collectivité, concerne les impératifs de la démocratie qui requièrent l'attention tout le long du processus de transformation mais aussi bien en amont qu'en aval, une attention soutenue à la concertation, la collaboration, la coopération, au dialogue, au compromis et si possible au consensus, Graal difficile à conquérir. Mais consensus entre qui et qui ? Voilà la question qu'il faudra bien finir par poser. En effet les intérêts difficilement conciliables ne manquent jamais à tous les niveaux. Si notre oncle qui s'échine de bon cœur et avec abnégation en agriculture dans sa vallée natale depuis l'aube des indépendances jusqu'à ce jour sans en avoir jamais tiré la moindre aisance ne verra pas tout au moins dans l'immédiat son quotidien modifié en mal comme en bien par la réforme du système partisan, tel n'est peut-être pas le cas du militant politique d'une commune qui glane des émoluments du fait de sa liaison à un petit parti local appelé à entrer en fusion et disparaître. Notre oncle cultivateur représente l'archétype de la majorité silencieuse qu'évoquait récemment un activiste bien connu, autant de catégories sociales « en marge des intérêts politiques » dont l'existence doit nous amener au sein de nos bulles à relativiser nos postures de classes qui nous maintiennent dans l'illusion que tout commence et finit par nos « gentlemen's agreement ». La démocratie c'est aussi l'attention accordée aux conditions du « plus petit » d'entre nous.
Pour le point de vue qu'il met en exergue sur les valeurs de la démocratie aussi bien que ses exigences, nous voudrions citer une pensée simple de Mr Henri Brugmans, l'un des contributeurs à l'idée d'une Europe unie qui écrivait dans ses mémoires parus en 1993 aux Presses universitaires d'Europe à Bruxelles :
« La démocratie implique aussi qu'en dehors des quelques valeurs morales communes à tous, il n'existe aucune vérité permanente en politique. Non seulement une société complexe comme la nôtre accepte la symbiose entre différentes tendances, mais elle y trouve même une source de renouveau. Entre jeunes et vieux, citadins et ruraux, ouvriers et patrons, croyants de différentes confessions et incroyants, tempéraments avides de changement et gardiens de la continuité, seul le compromis renouvelé est permanent. Le compromis et, si possible, un consensus, une synthèse. Nous avons tant à apprendre les uns des autres et les uns aux autres ! Réduire la cité à un modèle unique est suicidaire : toutes les expériences du siècle le démontrent. »
Ce point de vue nous prévient, nous met en garde contre les révolutions qui prônent une voie unique miraculeuse. Non seulement la vérité politique a plusieurs faces mais elle est mobile, se déplace dans le temps. La vérité d'il y a trente ans n'est pas la même que celle d'aujourd'hui qui sera différente de la vérité de « demain ». Le point de vue du Pr Henri Brugmans nous exhorte à avancer tous ensemble dans la diversité en étant conscient que quelque part des compromis doivent être faits de tous les côtés pour évoluer en permanence dans l'histoire. Ce qui importe, c'est le gain collectif et la qualité de l'héritage que nous transmettons aux générations montantes. Comme le disait Pierre Mendes France « Les hommes passent les nécessités nationales demeurent », énoncé auquel fait écho l'adage bien connu « Les hommes passent, les institutions restent ». Il convient donc d'acter ce qui doit l'être ; quitte à opérer dans la sérénité par la suite les ajustements dictés par l'épreuve de la pratique. Transformer une société est un processus adaptatif en continu. En cela, il importe aussi de garder à l'esprit que toute mutation doit être accompagnée, soutenue pour porter ses fruits dans la durée. Si nous reprenons la métaphore du raidillon rocheux à gravir, une fois parvenu au sommet, encore faudrait-il s'y maintenir afin que les forces contraires n'entraînent pas à dévaler du sommet de la pente si difficilement conquis. Il faut veiller durant le temps nécessaire à maintenir et consolider cette nouvelle position chèrement acquise. Il en est des systèmes sociaux d'action, comme des systèmes techniques, rappelons-le : Les effets d'hystérésis sont les freins qui retardent la réussite des mutations.
Enfin, pour recoller à l'actualité électorale, la question essentielle nous interpelle : D'où venons-nous ? Un aspect de cette question nous amène à nous souvenir des élections présidentielles des quinquennats passés, avec leur liste pléthorique de candidats dont bon nombre sont sans base politique réelle, sans une expérience avérée de gestion publique et dont la consistance des projets de société s'ils existent sont difficiles à démêler et appréhender. L'argent et sa « circulation » sont érigés en maîtres, moteurs et arbitres des compétitions. Autant de facteurs qui ne favorisent pas un débat électoral constructif et fructueux. Bon nombre de candidats jusqu'alors inconnus dans le paysage politique « atterrissent » pour ainsi dire dans le contexte électoral à très proche échéance de la compétition. Un trait d'humour les qualifiait gentiment de CVNI (Candidat Volant Non Identifié). Cela dit c'est leur droit de citoyen de postuler.
Et une autre question essentielle qui va de soi s'impose : Vers quoi allons-nous ? Nous laissons à chacun le soin de se poser la question suivante : En comparaison du passé, au-delà de tous les remous, écarts et impairs qui ont conduit au schéma actuel de candidatures soumis au vote des électeurs, convergeons-nous vers un système électoral de plus en plus rationnel dans le futur oui ou non ?
Au moment où nous émettons ce message le pays est en période de campagne électorale, nous n'en dirons donc pas davantage à ce sujet. Nous voudrions seulement en appeler à la cohésion, au dialogue, à la tempérance, à la patience, à la confiance mutuelle et au respect de la stabilité de nos institutions.
Pour faire appel au concret, ce n'est pas par simple figure de style que nous avons énoncé au pluriel les cohésions, les paix, les sécurités, les progrès mais bien à cause de la référence à la variété des aspects que chaque concept inclut. Ainsi, concernant les paix, une paix dont nous ne mesurons pas encore la sacralité, l'importance cruciale, parce que notre pratique nous avait habitués différemment est la paix du travail si chère aux nations prospères et paisibles et qui prend corps dans notre société depuis lors. La paix du travail à elle seule conditionne la paix publique, la paix familiale, les cohésions sociales, les sécurités, les progrès etc… Œuvrons tous ensemble pour qu'elle se consolide davantage et s'érige en valeur nationale et patriotique. Œuvrons également pour que les multiples aspects de chacun des concepts cohésion, paix, sécurité, progrès deviennent chaque jour une réalité sous nos cieux comme une gerbe d'héritages à transmettre aux générations montantes.
Une question qui fait débat et que nous ne pouvons manquer d'évoquer est l'opportunité des assises nationales. Nous préférons le terme « Etats généraux de la Nation », car avant les assises les bases de l'état des lieux, des diagnostics, des recommandations, des propositions de résolution sont élaborées par une commission ad hoc durant tout le temps nécessaire. Ce processus s'appuierait sur une large consultation sociétale organisée à tous les niveaux au sein de toutes les forces vives de la nation y compris bien évidemment les forces en première ligne de protection des sécurités.
A notre avis, les états généraux auront lieu en temps utile dans la stabilité institutionnelle, la sérénité et la concorde sans paralyser la marche de la Nation. Nous avons 30 années de renouveau démocratique. Cela fait plus de 20 ans, sinon presque 25 ans que nous appelions à tenir des états généraux de refondation et de réajustement des bases de notre démocratie, soit dès les premières années du retour au pouvoir du général Mathieu Kérékou. En faire une urgence actuellement dans ce contexte électoral prioritaire, serait à notre avis en dévoyer les motivations et les objectifs à d'autres fins sujettes à récupération conjoncturelle et opportuniste. Les questions de fond à programmer, débattre et solutionner au cours de ces états généraux remontent pour une bonne part loin dans le temps. Pays Précurseur des conférences nationales, nous pourrions amorcer les bases d'un projet civilisationnel investi de plus de sens, donner davantage de primauté à la vision sur la politique, asseoir l'esprit au sein de la cité. Ces états généraux que nous appelons de tous nos veux seront portés par toutes les forces vives de la Nation, les forces politiques aussi bien que les forces des sociétés civiles à tous les niveaux. Ils ne doivent en aucun cas constituer le cadre du réquisitoire d'un camp politique qui donnera bon dos à un autre camp. Chacun a des comptes à rendre à l'Histoire.
Cela dit, rappelons encore une fois qu'il n'est nullement souhaitable, qu'il est hors de question que nos institutions soient déstabilisées au motif des désaccords découlant de la mise en œuvre de diverses réformes. La démocratie est le lieu des expressions différenciées. Là où les uns ne sont pas d'accord, d'autres le sont entièrement. Les uns ne sauraient appeler à démolir l'édifice commun. La démocratie est aussi le champ de recherche de compromis. Dans un pays comme le nôtre où un même chef d'Etat a totalisé environ 28 ans au pouvoir, quelques semaines de passerelle transitoire d'un mandat présidentiel ne sauraient constituer une raison de discorde insurmontable au point de nous amener à prendre le risque de créer un vide institutionnel au plus haut niveau, porte ouverte à tous les opportunismes. Non. Nul ne nous amènera à ouvrir la boîte de Pandore, à prêter flanc au chaos, à instituer le règne de l'anomie. Encore une fois regardons autour de nous aussi bien que loin dans le monde et sondons l'histoire proche ou moins proche. Elle nous dicte les voies sûres à suivre et les précipices où il ne faut jamais tomber.
Le monde nous observe, les générations montantes ont leur regard levé vers nous. Souvenons-nous encore une fois que la démocratie est un champ permanent d'expérience, parsemé de turbulences, de transitions, une exploration continuelle vers la convergence des améliorations possibles.
C'est enfin le lieu de nous rappeler de la symbolique de la jarre trouée ; la mutualisation des efforts, nous faire confiance les uns aux autres dans la solidarité agissante afin que le quinquennat qui s'ouvre au terme des élections - quel que soit le duo qui émerge des urnes- soit un quinquennat de toute la Nation béninoise unie pour la construction des cohésions, des paix, des sécurités, des progrès. Le chantier est grand sans aucun doute et il appartient à chacun d'y apporter sa contribution. L'on peut servir son pays dans toutes les positions. C'est ainsi que notre oncle sert inlassablement notre pays depuis 65 années comme paysan avec la houe comme seul outil, sans jamais rien exiger.
Par Mekas Surulere Vinou
Citoyen de la diaspora (Genève)
msv.ecda@gmail.com

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Un taux de participation de 50,17 %

Tue, 04/13/2021 - 20:31

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a annoncé ce mardi 13 avril 2021, les résultats provisoires de l'élection présidentielle. Le taux de participation est de 50,17 %.

Les résultats provisoires et le taux de participation ont été calculés sans tenir compte du nombre des électeurs dans les arrondissements où le vote n'a pas eu lieu. Selon le président de la Cena, 13 arrondissements sont concernés. L'institution avait fait part de 16 arrondissements. « Après réception des cantines et dépouillement, nous avons plutôt constaté que c'est dans 13 arrondissements que le vote n'a pas eu lieu », a indiqué Emmanuel Tiando.

Le nombre total des électeurs de ces 13 arrondissements s'élève à 156.547. « Ce nombre d'électeurs a été soustrait de l'effectif total des électeurs (4 958 850) avant l'entame des calculs des résultats et du taux de participation », a précisé le président de la Cena. Le nombre d'électeurs après soustraction est de 4.802.303.

Sur cette base, la CENA annonce un taux de participation de 50,17 % avec 2.409.409 comme nombre de votants. Les bulletins nuls s'élèvent à 111.008. Le nombre de suffrages valablement exprimés est de 2.298.401.

Le duo Talon-Talata arrive largement en tête avec 86,36 % des suffrages. Le duo Soumanou-Hounkpè 11,29 % et Kohoué-Agossa (2,35%).
AAA.

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Le duo Talon-Talata gagne par KO

Tue, 04/13/2021 - 19:53

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) vient de publier les résultats provisoires de l'élection présidentielle du dimanche 11 avril dernier.

Le duo Kohouè-Agossa obtient 539.957 voix avec 02,35%, le duo Alassane-Hounkpè a 259.612 voix soit 11,29% des suffrages et le duo Talon-Talata rafle la mise avec 1.984.832 voix soit 86,36% des suffrages exprimés.
C'est donc le duo Talon-Talata qui obtient dès le premier tour de l'élection la majorité absolue des suffrages exprimés (2.298.401).
Le taux de participation au scrutin est de 50,17%.
Pour 4.958.850 électeurs atttendus, 2.490.909 citoyens ont réellement voté.
Le vote ne s'est pas tenu dans 11 arrondissements à cause de certains incidents.
M. M.

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Patrice Talon écrase ses challengers

Tue, 04/13/2021 - 19:48

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a procédé ce mardi 13 avril 2021 à la proclamation des résultats provisoires du scrutin présidentiel du dimanche 11 avril.

Selon les résultats annoncés par le président de la Cena, le duo Patrice Talon-Mariam Talata arrive largement en tête avec 86, 36 % des suffrages (1.984.832).

Le duo Alassane Soumanou Djimba-Paul Hounkpè du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) obtient 11,29 % des suffrages (259.612).

Le duo Corentin Kohoué-Irénée Agossa de la dynamique Restaurer La Confiance (RLC) est en dernière position avec 02,35 % des voix (53957).
Le taux de participation au scrutin est établi à 50,17 %.

Selon la Commission électorale nationale autonome, après réception des cantines, le vote n'a pas eu lieu dans 13 arrondissements. Avec ces résultats provisoires, Patrice Talon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés.

A.A.A

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