You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 13 hours 19 min ago

Après un mois de soulèvement contre le régime : Quelle issue face à l’impasse ?

Sun, 03/24/2019 - 15:45

Par Ali Titouche

Le régime sait qu’il perd des points précieux face à la rue et tente de gagner du temps et de parier sur l’improbable essoufflement du mouvement.

La rue ne décolère pas après cinq vendredis de mobilisation sans répit. Les manifestants appellent à d’autres marches pour les vendredis prochains sans revenir sur leur position ; le départ de Bouteflika et de toutes les figures qui ont incarné son régime politique ces dernières années.

C’est une condition sine qua non à l’amorce de la transition politique tant espérée. Du moins, c’est ce que réclame la rue depuis le 22 février dernier, au lendemain de l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat. Celui de trop. Une humiliation aux yeux des millions d’Algériens qui manifestent pacifiquement tous les vendredis, voire tous les jours, chacun dans son secteur, chacun dans sa corporation.

Le verdict de la rue après le dépôt, le 3 mars dernier, de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika au Conseil constitutionnel, a été sans appel ; le vendredi 8 mars a été l’un des plus marquants de par le niveau de mobilisation.
Confronté à un mouvement de protestation sans précédent, le candidat Abdelaziz Bouteflika annonce, dans une lettre postée le 11 mars dernier, renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle du 18 avril. Alors que son mandat expire le 28 avril prochain, Abdelaziz Bouteflika viole la Constitution et décide de rester au pouvoir, le temps que la Conférence nationale, chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici à la fin 2019, puisse aboutir.

La réaction de la rue ne s’est pas fait attendre. La mobilisation était encore plus grandiose le vendredi 15 mars ; les Algériens appelant d’une seule voix au respect de la Constitution, rejetant “les prolongations” proposées par Abdelaziz Bouteflika. “Ce n’est pas à mon ex de me choisir ma future femme”, scandaient les manifestants, conscients que l’offre du régime n’est qu’une manœuvre lui permettant de s’offrir une seconde vie. Il choisit la surdité et le passage en force, plutôt que de répondre aux desiderata du peuple.

Il allait installer ensuite Noureddine Bedoui et Ramtane Lamamra au Palais du gouvernement, l’un comme Premier ministre et l’autre comme son second. Les deux hommes quêtaient depuis, chacun dans son domaine, des soutiens à l’interne et à l’étranger au projet de transition professé par Abdelaziz Bouteflika.

En conjuguant entêtement et surdité, le régime n’a fait que galvaniser davantage les foules, plus que jamais déterminées à faire tomber les tenants actuels du pouvoir. En témoigne la mobilisation de vendredi dernier ; la rue était plus que jamais compacte et décidée à faire valoir son droit à la décision. Ce fut le 5e vendredi de mobilisation.
Celle-ci met désormais en scène un face-à-face interminable entre les manifestants et le régime.

Divorce consommé
Les positions sont décidément inconciliables ; la rue revendique à cor et à cri le départ du régime pour pouvoir amorcer une transition, alors que le régime tient mordicus à sa Conférence nationale qui servirait de tremplin à la réforme politique et économique et à l’organisation d’un référendum à l’issue de cette transition parrainée par le même régime. La rue y voit une tromperie sur la marchandise, voire une ruse permettant au pouvoir de se perpétuer. Le divorce est ainsi consommé. L’impasse est inévitable. Le régime sait qu’il perd des points précieux face à la rue, et tente de gagner du temps et de parier sur l’improbable essoufflement du mouvement.

Et pourtant, l’une des possibilités de sortie de crise pour le régime était de passer par un départ d’Abdelaziz Bouteflika à la fin de son mandat actuel, soit le 28 avril prochain. Tout cela ne peut se régler que par une période de transition limitée dans le temps, précédée, bien évidemment, par le retrait d’Abdelaziz Bouteflika, durant laquelle des conciliabules peuvent être tenus avec l’opposition. Le temps est précieux. Car, plus on traîne le pas et plus on rétropédale, plus l’équation budgétaire se complexifie, plus l’économie chavire et l’impasse s’aggrave.

Quand la rue appelle à hâter le départ du régime, ce dernier répond par la casse, le dénigrement de l’opposition, le parasitage du mouvement et la manœuvre. Il fait assurément fausse route. Or, le retrait pour le moins utile de Bouteflika aura vocation à clarifier le calendrier de la transition, les modalités de désignation de leaders à même de faciliter les négociations et à mettre à plat la question de la transition et l’organisation d’une présidentielle.


Ali Titouche

The post Après un mois de soulèvement contre le régime : Quelle issue face à l’impasse ? appeared first on .

Categories: Afrique

AXA Assurances Algérie participe au Salon BATIMATEC 2019

Sun, 03/24/2019 - 15:22

AXA Assurances Algérie participe au Salon International du Bâtiment, des Matériaux de Construction et des Travaux Publics, BATIMATEC 2019, qui se déroule du 24 au 28 mars 2019, au Palais des expositions aux Pins Maritimes à Alger.

Le salon BATIMATEC est devenu au fil des éditions un important rassemblement professionnel du secteur des BTP à l’échelle continentale.

AXA Assurances Algérie prend part à cette 22ème édition à travers un stand d’expertises et de conseils situé au pavillon central. Une équipe d’experts vous accompagnent en vous offrant les solutions les plus adaptées au profil et aux besoins de votre entreprise.

Présente dans de nombreuses wilayas à travers tout le territoire national, AXA Assurances Algérie fait de la prévention des risques une priorité au service de ses entreprises clientes, en sécurisant leur activité et en leur permettant un développement durable au travers de ses solutions et couvertures d’assurance.

AXA Assurances Algérie consacre son expertise en matière de gestion des risques et de santé collective à votre service quelle que soit la taille de votre entreprise.

The post AXA Assurances Algérie participe au Salon BATIMATEC 2019 appeared first on .

Categories: Afrique

Ouverture de la 22e édition du Batimatec du 24 au 28 mars au Palais des expositions

Sun, 03/24/2019 - 15:13

Très attendue par les professionnels, c’est ce dimanche que s’est ouverte, à la Safex d’Alger (Société algérienne des foires et des expositions) la 22ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, le Batimatec.

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le salon se tient du 24 au 28 mars courant et constitue l’événement économique le plus important du BTP de l’année à l’échelle continentale. Quelque 22 000 visiteurs y sont attendus selon les organisateurs. Sa dernière édition avait déjà vu la participation de pas moins de 1039 exposants dont 412 de sociétés étrangères venues de 16 pays.

Le Salon, organisé par Batimatec Expo, prévoit cette année aussi l’organisation du Trophée Innov’Bat 2019 qui se trouve à sa troisième édition. Un concours « dédié à l’innovation et à l’amélioration des techniques de construction en Algérie », précisent les organisateurs sur le site internet.

Ce rendez-vous professionnel prévoit également programme d’information, de conférences, de démonstrations, des journées d’études et des rencontres B to B autour de la thématique du salon viendront enrichir les 05 jours d’exposition.

Environ 1300 exposants « nationaux et étrangers » et 200.000 visiteurs potentiels sont attendus.

The post Ouverture de la 22e édition du Batimatec du 24 au 28 mars au Palais des expositions appeared first on .

Categories: Afrique

Afrique-accès universel à l’électricité: pour de nouveaux mécanismes de financements

Sun, 03/24/2019 - 15:07

Les acteurs du secteur de l’énergie participant au 5ème Forum d’investissement dans l’accès à l’énergie tenu récemment à Abidjan (Côte d’Ivoire) ont appelé à une restructuration des mécanismes de financement permettant le développement de la connectivité hors réseau et mini-réseaux en Afrique, a indiqué la Banque africaine de développement (BAD) sur son site web.

« Pour atteindre l’objectif d’accès universel à l’électricité au cours de la prochaine décennie, il faudra déployer à grande échelle des solutions hors réseau et des mini-réseaux », a déclaré le directeur par intérim des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la BAD, Daniel Schroth lors de 5ème Forum d’investissement dans l’accès à l’énergie.

Ce forum rassemble des parties prenantes des secteurs public, privé et autres pour encourager l’accès à l’énergie propre à l’échelle mondiale, et en particulier en Afrique.

La BAD a mis au point des instruments de financement permettant de faire participer le secteur hors réseau et mini-réseaux par le biais de son parrainage et de son ancrage dans la Facilité pour l’inclusion énergétique

(FEI), un mécanisme de financement par emprunt de 500 millions de dollars destiné à de petits projets d’énergie renouvelable.

« Malgré les dotations importantes en ressources énergétiques de l’Afrique, près de 600 millions de personnes sur le continent n’ont toujours pas accès à l’électricité. De toute évidence, les investissements insuffisants sont au cœur du paradoxe énergétique de l’Afrique », note la BAD.

Pour sa part, la directrice exécutive  du Centre pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique (ECREEE), Mahama Kappiah a avancé que « le manque de gestion de projet adéquate dans le secteur de l’énergie en Afrique était un inconvénient majeur des investissements privés ».

« L’argent n’est pas le problème. Le problème réside dans la manière dont les projets du secteur de l’énergie sont préparés au financement  nous devons nous attaquer aux problèmes institutionnels et réglementaires du secteur de l’énergie afin que l’Afrique puisse attirer davantage d’investissements privés « , a – t-elle ajouté lors d’une séance intitulée « soutenir le secteur des énergies renouvelables hors réseau ».

De son coté, Joao Cunha, responsable de la division des initiatives pour les énergies renouvelables à la BAD, a déclaré « la Banque africaine de développement est un fervent partisan du secteur de l’énergie en Afrique.

C’est une priorité absolue  nous pouvons constater que le secteur évolue à mesure que les systèmes énergétiques décentralisés se développent rapidement avec la prolifération de technologies hors réseau.  Il est donc essentiel de réduire les risques au départ pour attirer de nouveaux investissements ».

Long Cheng, directeur général pour l’Afrique chez Trina Solar a souligné l’importance des technologies solaires pour fournir des solutions qui répondent aux besoins des communautés rurales en Afrique.

« L’énergie solaire est également un contributeur important à l’agenda climatique du continent », selon M. Cheng.

Dominiek Deconinck, gestionnaire de fonds à l’Initiative de financement de l’électrification (ElectriFI) a quant à lui souligné que  les plans d’entreprise et les discussions à cet égard devraient « se concentrer sur la conversion des intérêts en investissements dans le secteur hors réseau ».

The post Afrique-accès universel à l’électricité: pour de nouveaux mécanismes de financements appeared first on .

Categories: Afrique

Le long métrage, « Le bélier magique » présenté à Alger

Sun, 03/24/2019 - 15:03

Le bélier magique », un long métrage fantastique sur les animaux de Saddek El Kébir, a été projeté samedi à Alger aux enfants, venus nombreux accompagnés de leurs parents.

Présenté à la Cinémathèque d’Alger, le long métrage de 90 mn, réalisé par Saddek El Kébir sur un texte co-écrit avec son épouse, est une immersion dans le monde animal qui invite à la découverte de différents espèces animales et à leur droit au respect en tant qu’êtres vivants.

Dans le Parc d’attraction et de loisirs de Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger, un guide -personnage magique et intemporel campé par le réalisateur- est habité par l’âme de « Kaâkaâ », un jeune bélier auquel il prête son corps pour empêcher son père d’en faire un bélier de combat.

Une quinzaine d’écoliers visitent le parc dans le cadre d’une sortie pédagogique où il sont accueillis par le guide. Au fur et à mesure de la visite, les enfants, fascinés par la sagesse du guide, à la parole sereine et mesurée, découvrent le mode d’alimentation, la reproduction et le cycle de vie de chaque animal.

Parmi les écoliers, Slimane Selimi et Norhène Zghid se sont particulièrement distingués dans les premiers rôles de cette distribution à caractère éducatif, soutenu par la présence remarquable des comédiens Mustapha Laribi et Yahia Bennamar.

La bande originale est signée de Safy Boutella qui a su allier l’esprit de bienveillance à celui du mystère de la magie et de la découverte.

Le long métrage, « Le bélier magique » a été présenté en avant-première le 2 mars dernier à Constantine.

The post Le long métrage, « Le bélier magique » présenté à Alger appeared first on .

Categories: Afrique

Résultat du sondage: « êtes-vous convaincus par la dernière lettre de Bouteflika? »

Sun, 03/24/2019 - 15:01

Des sondages de « Oui » ou « Non » ont été lancé sur notre page FACEBOOK afin d’en connaitre d’avantage sur l’opinion de nos followers sur la situation actuelle. Le premier sondage lancé sur la page le 18 mars à 20.03 avait pour question « Etes-vous convaincus par la dernière lettre de Bouteflika concernant la conférence « inclusive » et le changement profond de la constitution ? »
Une fois le sondage apparut sur leur fil d’actualité, les internautes ont vite lancé des cliques à droite et à gauche exprimant dés lors leur position envers le gouvernement continuant ainsi jusqu’à la fin du sondage.
Le résultat final du sondage est : 95% non et 5%  oui.

M.A.Y

The post Résultat du sondage: « êtes-vous convaincus par la dernière lettre de Bouteflika? » appeared first on .

Categories: Afrique

Alger: arrestation de 29 suspects et saisie de près de 850 comprimés de psychotropes

Sun, 03/24/2019 - 14:59

Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé récemment à l’arrestation de 29 individus impliqués dans différentes affaires ce qui a permis la saisie de plus de 300g de cannabis et de près de 850 comprimés de psychotropes au niveau de Bouzareah, Birtouta Bab El Oued, Draria et Sidi M’Hamed, a indiqué dimanche un communiqué des même services.

Ces affaires ont concerné, notamment, la possession et le trafic de drogues, le port d’armes blanches prohibées, le faux et usage de faux de documents administratifs et l’usurpation d’identité.

Agissant sur informations, les services de sécurité ont procédé à la perquisition des domiciles des 29 suspects arrêtés en vertu de mandats de perquisitions émis par le procureur de la République ce qui a permis de saisir 307g de cannabis, 844 comprimés de psychotropes, 11 armes blanches et 33,5 millions de centimes.

Après le parachèvement des procédures légales, les mis en cause ont été présentés devant les procureurs de la République territorialement compétents.

The post Alger: arrestation de 29 suspects et saisie de près de 850 comprimés de psychotropes appeared first on .

Categories: Afrique

Fawzi Rebaine affirmatif : «La rue ne renoncera pas à ses revendications»

Sun, 03/24/2019 - 14:52

Le président du parti Ahd 54, Ali Faouzi Rebaïne a affirmé, hier à Alger, que le peuple algérien était souverain quant au choix de ses représentants. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti, M. Rebaïne a précisé que le mouvement populaire doit avoir une issue, ajoutant que la rue ne renoncera pas à ses revendications et n’acceptera pas de représentants du système actuel.

Après avoir rappelé le soutien de son parti au mouvement populaire, le président du AHD 54 a appelé à la nécessité de respecter la Constitution et les lois de la République et de prendre en charge les revendications du peuple. Il a également appelé à prendre des décisions et des mesures opérationnelles en y associant le peuple, préconisant la formation d’un gouvernement d’entente nationale qui prendra en charge la préparation et la supervision des élections.

Concernant les marches populaires organisées dans plusieurs wilayas du pays, M. Rebaïne a plaidé pour la préservation de leur caractère pacifique et la solidarité entre Algériens, tout en indiquant, à ce propos, que ces marches à travers lesquelles le peuple algérien a fait montre de civisme et d’un haut sens de responsabilité sont devenues un exemple à suivre.

Le président de Ahd 54 a ajouté également que son parti poursuivra son militantisme aux côtés du peuple jusqu’au départ du régime actuel, un départ qui constitue, estime-il, le seul moyen d’atteindre les objectifs et de répondre aux revendications du citoyen algérien.

The post Fawzi Rebaine affirmatif : «La rue ne renoncera pas à ses revendications» appeared first on .

Categories: Afrique

Bouira : Des associations disent non aux faux représentants du peuple

Sun, 03/24/2019 - 14:21

Ecrit par Yazid Yahiaoui

A l’initiative de l’association Tagrawla des Ath Leqsar, de la commune Ath Leksar de la wilaya de Bouira, plusieurs associations culturelles et sociales, dont l’association Tamusni de la commune d’Aghbalou, se sont rassemblées hier sur l’esplanade qui fait face à la Maison de la Culture Ali-Zaâmoum.

Les manifestants tenaient à dénoncer les tentatives du pouvoir de parler au nom de toutes les associations de wilaya dont le nombre dépasse les 400 et de choisir certains représentants qui font partie de sa clientèle comme étant des représentants du mouvement.

Ensuite pour réaffirmer leur attachement au mouvement actuel dans lequel ils se sont impliqués dès le premier jour, soit depuis le 22 février dernier, en étant toujours sur le terrain et en appelant à un véritable changement avec comme point d’orgue le refus d’une rallonge au mandat de Bouteflika et le départ du système et tout ce qui le symbolise.

Durant ce rassemblement, plusieurs présidents d’associations, de citoyens et autres militants politiques ont pris la parole pour dénoncer les tentatives du pouvoir d’infiltrer le mouvement et le faire représenter par de faux représentants ; d’autres encore pour rappeler les sacrifices de certains militants appartenant aux partis politiques et qu’il ne faut pas oublier ni confondre avec les partis politiques du pouvoir qui sont comptés parmi les soutiens inconditionnels du pouvoir en leur rappelant les slogans du peuple lors des marches et qui citent nommément les partis de l’Alliance présidentielle comme le FLN, le RND, le TAJ et le MPA pour lesquels les millions d’Algériens se sont entendus pour les faire dégager ; alors que les partis de l’opposition démocratique sont là avec leurs militants et leurs dirigeants aux côtés du peuple et depuis toujours, etc.

Cependant, tout le monde s’est entendu à ce que le seul interlocuteur du mouvement pour le moment est la rue et ce, tant que les principales revendications consistant en le départ de Bouteflika et de tout le système ne sont pas satisfaites.

Cela étant, et c’est parce que cette rencontre est avant tout, comme le rappellera un représentant de l’association Tagrawla, un espace de libre débat, offert à tous les citoyens pour présenter leurs idées ; le tout devant aboutir à une synthèse qui puisse être proposée comme une solution à l’impasse actuelle dans laquelle se trouve le pouvoir, un militant politique de la mouvance démocratique, Slimane Chabane, parlera lors de son intervention d’un comité de sages qui devra prendre le relais après le retrait du Président Bouteflika, ensuite la dissolution des deux Chambres et l’installation d’un gouvernement d’union nationale composé de technocrates connus sur la scène nationale pour leur compétence et leur neutralité politique ; et enfin une conférence nationale devant aboutir à une Constituante ou une commission composée d’hommes de droit constitutionnel devant proposer une révision profonde de la Constitution ; dans les deux cas, la nouvelle mouture de la Constitution devra être adoptée par voie référendaire. Tout cela une fois fait devra aboutir à une élection présidentielle ouverte et transparente suivie des élections générales…

En somme, une rencontre qui est appelée à être renouvelée et d’ailleurs, un appel pour une rencontre similaire pour le samedi prochain a été lancé par les mêmes initiateurs qui ne désespèrent pas de voir jaillir à partir de telles rencontres de nouvelles idées démocratiques.

Y. Y.

The post Bouira : Des associations disent non aux faux représentants du peuple appeared first on .

Categories: Afrique

Tlemcen : Algérie Télécom : deux cadres victimes de diffamation sur Facebook

Sun, 03/24/2019 - 14:16

Par M. Zenasni

C’est un véritable calvaire qu’ont vécu deux cadres d’Algérie Télécom, qui ne s’attendaient certainement pas à être victimes d’une machination orchestrée par leurs collègues de service.

Selon Azi Ghouti et Meghraoui Mohamed, qui ont dû recourir à la justice pour défendre leur honneur et leur dignité, tout a commencé par une dénonciation (presque anonyme) calomnieuse à travers des écrits adressés à la tutelle ministérielle par quatre cadres d’Algérie Télécom ,qui portèrent de graves accusations contre un chef de service des œuvres sociales et le comptable . Mais l’affaire allait prendre une autre tournure . Plus grave encore, ces écrits, qui portent des cachets officiels de l’administration, ont été publiés sur Facebook ,ce qui a contraint Azi Ghouti et Meghraoui Mohamed à saisir le tribunal en date du 19 décembre 2016, pour dénonciation calomnieuse , humiliation , atteinte à leur intégrité morale et remise en cause de leur patriotisme.

Lors de l’audience du 8 octobre 2017, le tribunal reconnaîtra le bien-fondé des plaignants, quant à la nature du délit : la diffamation, ce qui obligera ses auteurs à s’acquitter financièrement à titre de dédommagement. Les quatre mis en cause ont été condamnés en vertu des articles 296 et 298 de la loi.

Cependant, si les deux victimes ont eu gain de cause au niveau de la justice, elles réclament des mesures disciplinaires de la part d’Algérie Télécom. « Nous avons été réhabilités dans notre honneur et dignité par la justice , qui a prononcé des condamnations à l’encontre des quatre mis en cause, mais aujourd’hui, nous réclamons des sanctions, car ces gens ont usé de cachets officiels de l’administration d’Algérie Télécom et doivent répondre de leurs actes », soulignent les deux victimes ;qui ont remis une lettre à la presse locale ,dont une copie à notre bureau.

M. Zenasni

The post Tlemcen : Algérie Télécom : deux cadres victimes de diffamation sur Facebook appeared first on .

Categories: Afrique

Zighoud Youcef: 40 milliards pour l’aménagement de la zone industrielle

Sun, 03/24/2019 - 14:13

par A. El Abci

  La nouvelle zone d’activité industrielle «Stayah», dans la commune de Zighoud Youcef, vient de bénéficier sur ordre du wali d’une enveloppe de 40 milliards de centimes destinés à son aménagement et son équipement. Selon le président de la commission des finances, de l’économie et de l’investissement, A. Khennouf, les aménagements une fois réalisés auront pour effet d’encourager grandement les investisseurs à entrer de plain-pied dans cette dernière. Et de faire savoir, par ailleurs, qu’au niveau de cette zone se pose un problème à caractère juridique, dans le sens où certains lots de terrain sont des propriétés privées. « Notre espoir est que ce problème foncier, dont le dossier est actuellement sur la table du wali, dit-il, finisse rapidement par trouver son épilogue ».

Cette nouvelle zone industrielle «Stayah», relève le même responsable, est située à près d’un kilomètre de l’autoroute Est-Ouest et à distance égale de six kilomètres du chef-lieu de wilaya, Constantine, et de la commune de Zighoud Youcef, et elle dispose de toutes les commodités, à l’instar de l’électricité, du gaz, de l’eau potable, l’éclairage public, etc., et se distingue particulièrement par le caractère stratégique de son site et ses 195 hectares. De même, note-t-il, que l’APC de Zighoud Youcef appuie l’investissement productif, avec l’accompagnement des investisseurs par la présentation de facilités et d’aides en mesure d’attirer les hommes d’affaires, de créer de la richesse et d’offrir des postes d’emploi.

Et d’expliquer, dans ce sillage, que la commune encourage tous les investissements productifs, créateurs de richesse et respectant l’environnement.

« Il nous est arrivé ainsi de refuser certains projets qui font fi de ces préoccupations, sinon, nous avons donné notre OK à beaucoup d’autres, à l’instar d’une usine de biscuits qui va bientôt ouvrir. Il y a quelques années, les 152 assiettes de terrain ne trouvaient pas preneurs, contrairement à aujourd’hui où elles ont toutes été attribuées, laissant penser que dans deux ans, les choses seront complètement différentes ».

The post Zighoud Youcef: 40 milliards pour l’aménagement de la zone industrielle appeared first on .

Categories: Afrique

Rumeurs pour casser le mouvement populaire : une agence de communication est pointée du doigt.

Sun, 03/24/2019 - 14:02

    Depuis le début de mouvements populaire, plusieurs pages et personnalités publiques sensibilisent contre les fausses informations qui circulent sur le web. Invitant les internautes à ne pas croire ces informations qui ont pour but de casser la marche populaire, dissoudre la solidarité des manifestants, et troubler la sérénité du peuple par rapport à la marche pacifique que connaît le pays depuis le 22 février.  

    L’agence de communication d’Ahmed Karim Benmansour, neveu de Abdelaziz Bouteflika, Innomedia-Novasup est pointée du doigt et est accusée d’être la source de ses rumeurs. D’après les informations rapportées  par le quotidien El Watan, mais qui reste à confirmer, l’agence reprochée aurait payé des informaticiens dans le but de gérer des faux comptes et des fausses pages, propager de fausses informations pour diviser et démoraliser les manifestants et instaurer la panique. 

     Hamid Oussedik, père de Ryad Oussedik l’associé de Ahmed Karim Benmansour, a démenti, toujours d’après la même source, toute rumeur concernant son fils. Il a également désigné ses  informations de diffamation ajoutant qu’un démenti officiel sera publié prochainement.  

M.A.Y

The post Rumeurs pour casser le mouvement populaire : une agence de communication est pointée du doigt. appeared first on .

Categories: Afrique

Pr Mohamed Chérif Benmihoub : « il ne faut pas laisser les réserves de change dans les seules mains de la Banque d’Algérie pour éviter qu’elles ne s’évaporent en partie »

Sun, 03/24/2019 - 13:49

Lors de son passage dans l’émission « l’invité de la rédaction » de la radio chaîne III, l’économiste Mohamed-Chérif Benmihoub déclare qu’il prendre en urgence des mesures pour sauvegarder les réserves de change, pour éviter de les voir s’évaporer en partie « il faut mettre la gestion des réserves de change sous la supervision directe d’un comité et non pas entre les seules mains de la Banque d’Algérie parce qu’on risque de voir nos réserves de change s’évaporer, du moins en partie » a-t-il annoncé.

Commentant la situation de crise à laquelle est actuellement confrontée l’Algérie, cet analyste en économie estime qu’il est vital de passer par une période de transition politique « la plus courte possible », en utilisant les ressources de la Constitution « quitte à revoir cette dernière plus tard », afin d’éviter au pays de se trouver dans l’impasse.

S’il reconnaît la légitimité des revendications populaires, M. Benmihoub n’en abonde pas moins, par ailleurs, vers l’idée que cette transition se fasse de façon organisée sinon, prévient-il, « nous risquons d’aller vers le chaos ».

Pour ce qui concerne la gestion des comptes publics du Trésor, il y note une « dégradation » en raison, explique-t-il, de l’actionnement de la planche à billets dont il affirme qu’elle a produit, à ce jour, 6.500.000 milliards de dinars « alors que les banques se trouvent en surliquidités », ce qui constitue un paradoxe.

The post Pr Mohamed Chérif Benmihoub : « il ne faut pas laisser les réserves de change dans les seules mains de la Banque d’Algérie pour éviter qu’elles ne s’évaporent en partie » appeared first on .

Categories: Afrique

Journée Mondiale de l’eau 2019 : QNET célèbre cette journée à travers son système de filtration d’eau « HomePure Nova »

Sun, 03/24/2019 - 13:28

À chaque année, la journée du 22 mars est consacrée à l’élément naturel le plus vital à la vie sur Terre : l’eau.  L’accès à des services d’eau potable et d’assainissement est essentiel pour les droits humains et la dignité, ainsi que la survie, des femmes et des hommes à travers le monde, en particulier les plus défavorisées. Ainsi, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, l’entreprise mondiale de vente directe QNET, s’engage comme chaque année à fournir de l’eau potable saine et pure à tous, grâce au HomePure Nova, qui est le système de filtration de l’eau certifié NSF.

Il convient de rappeler que cette journée mondiale a été formellement proposée en 1992, lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement où il a été recommandé qu’une journée internationale soit consacrée à l’Eau, pour sensibiliser la population mondiale au rôle essentiel que joue cette ressource et aux enjeux qui entourent « l’or bleu » en plus de rappeler à tous que l’eau potable est une richesse menacée qu’il faut préserver et protéger. Ainsi, les Nations Unies (ONU) ont désigné le 22 mars comme Journée internationale de l’eau en 1992 lors de la même conférence.

Dans cette optique, QNET marque son engament et son soutient continue à cette journée à travers le HomePure Nova, l’un des produits phares de l’entreprise qui se vent le mieux en Algérie et qui démontre l’engagement de la firme pour assurer une eau potable saine et savoureuse  pour tous.

Très facile à assembler et monter chez soi, ce système de filtration d’eau à la pointe de la technologie, homologué par NSF International, vous donne accès à l’eau la plus qualitative possible. Le HomePure Nova est équipé d’une technologie de filtration en 9 étapes et la technologie de filtration35+ UltraTech qui anéantit 99% des bactéries et 99% des virus. C’est le produit idéal qui garantit de l’eau pure car il redonne à l’eau potable son état original, authentique et naturel.

A travers des produits novateurs et exclusifs générant une importante satisfaction et fidélité envers la marque, ainsi que des services et d’une assistance locaux sur le terrain, QNET s’est imposée comme une société de vente directe internationale fière d’un héritage asiatique.

Au-delà des opportunités commerciales et du gain financier qu’offre l’entreprise pour les gens, l’engagement de QNET envers ses responsabilités d’entreprise citoyenne est tenu à travers des initiatives mises en œuvre par la RYTHM Foundation, la branche de responsabilité sociale du QI Group. La mission « Raise Yourself To Help Mankind » (RYTHM) ce qui se traduit en français par « Aider les autres à réussir pour réussir soi-même », est le moteur de QNET, une philosophie qui a pour but de promouvoir le développement stratégique et durable des communautés dans le besoin par le biais d’investissements sociaux, de collectes de fonds et de subventions, dans trois domaines prioritaires: les enfants ayant des besoins spéciaux, le développement et le bien-être communautaire.

Il convient de mentionner que QNET a déjà fait du don du système de filtration d’eau HomePure aux communautés défavorisées en Afrique du Nord et au Moyen Orient. L’entreprise envisage également à faire ce genre d’initiatives en Algérie en offrant ces purificateurs d’eau aux organismes qui sont vraiment dans le besoin.

QNET accorde une grande importance au fait d’aider les communautés à avoir accès à l’eau pure et à vivre leur vie dans les meilleures conditions possibles.

The post Journée Mondiale de l’eau 2019 : QNET célèbre cette journée à travers son système de filtration d’eau « HomePure Nova » appeared first on .

Categories: Afrique

ENTV: Une fenêtre s’ouvre sur la liberté d’expression

Sun, 03/24/2019 - 11:41

La télévision nationale brise t’elle enfin les chaînes de la tyrannie afin de reprendre sa liberté d’expression ? 

Les téléspectateurs de l’ENTV ont témoigné ces derniers jours de quelque chose d’inhabituelle : la télévision nationale toujours connue comme étant le premier supporteur du régime a ouvert ses portes aux représentants de l’opposition qui ont été pour longtemps privés de cette opportunité, et qui au long des années précédentes ont trouvé refuge auprès du secteur privé pour exprimer leurs opinions et opposition. 

   Depuis le début de la marche populaire du 22 février, plusieurs manifestations et protestations ont été organisées par les journalistes du secteur public dans le but de revendiquer leur droit d’expression et le droit d’informer les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. L’entreprise nationale de la radio et la télévision nationale à même été  » victime » de plusieurs démissions de la part des journalistes qui se voyait refuser leur droit d’informer et de s’exprimer. Citant: la rédactrice en chef de la radio chaîne 3, Meriem Abdou et la présentatrice du JT de Canal Algérie Nadia Madassi.

Toutes ces marches, protestations, démissions et revendications auront finalement abouti à quelques choses, les premières lueurs de la liberté d’expression refont surface après plusieurs années d’oppression.

M.A.Y

The post ENTV: Une fenêtre s’ouvre sur la liberté d’expression appeared first on .

Categories: Afrique

Viande bovine douteuse à bon marché sur les étals

Sun, 03/24/2019 - 11:34

Par N. Malik

L’abattage clandestin a pris des proportions inquiétantes, voire alarmantes. Un constat que tout le monde partage. Ils sont de plus en plus nombreux ces abattoirs clandestins qui échappent, faut-il le re connaître, au contrôle des services vétérinaires de la wilaya et de ceux de la DCP, entre autres.

Un problème que certains ont tendance à banaliser. Pour preuve, les propriétaires de ces abattoirs illégaux continuent de commercialiser leurs viandes au vu et au su de tout le monde. Il suffit, d’ailleurs, de faire une virée du côté des particuliers d’Akarma, à titre indicatif, pour se rendre compte de la gravité de la situation. De la viande bovine, notamment, qui n’est surtout pas estampillée, cédée à des prix dérisoires, 1 000 DA le kg, voire moins. Quant à la viande hachée, elle est vendue à des prix quatre fois moins chère que chez les bouchers de la ville. Idem pour la volaille. Des poulets égorgés et déplumés dans des conditions d’hygiène, le moins que l’on puisse dire, ahurissantes.

Et le hic dans cette histoire d’abattage clandestin, le citoyen continue d’acheter ou plutôt de consommer une viande dont l’origine est plus que douteuse. Et ce n’est certainement pas une simple opération de contrôle de routine suivie d’un PV de fermeture d’un mois, et même plus, qui va régler, à notre humble avis, ce problème de ces abattoirs clandestins qui poussent comme des champignons, selon les dires d’un cadre de la direction du commerce. Ce dernier qui reconnaît que la situation est vraiment préoccupante, estime, tout de même, que la solution à cette problématique existe toujours. Elle consiste, selon lui, à multiplier, d’une part les opérations de contrôle, et d’autre part à prendre des mesures plus fermes, en termes de sanctions, contre ces énergumènes qui ne se soucient guère, ni des conditions d’hygiène, ni des conséquences de leur activité illégale sur la santé du citoyen.

Celui-ci a lui aussi, certainement, sa part de responsabilité dans cette commercialisation de ces viandes d’origine douteuse. Faut-il qu’une catastrophe surgisse pour intervenir et mettre définitivement un terme à cette affaire d’abattage clandestin? La question demeure posée.

The post Viande bovine douteuse à bon marché sur les étals appeared first on .

Categories: Afrique

Plus de 12 jours aprés sa nomination : Bedoui tarde à former le gouvernement

Sun, 03/24/2019 - 11:21

Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, continue d’élargir les consultations pour tenter de former un gouvernement de transition. Mais vu les nombreuses défections de personnalités, les difficultés s’annoncent très dures, étant donné que plus de douze jours après,aucun nom ne figure sur la liste.

Depuis le 11 mars, jour de sa désignation par le Président Bouteflika, le nouveau  Premier ministre a promis de nommer un gouvernement de transition composé de technocrates et de jeunes. Une promesse qui semble
se « languir » dans le temps, vu que beaucoup de personnalités,dont l’opposition, ont refusé d’adhérer à la démarche du nouveau gouvernement. 

Les spéculations vont bon train sur les noms de certaines personnes qui auraient été consultés pour joindre le nouvel exécutif. On a parlé de Saïd Saâdi, l’ancien patron du RCD qui a démenti l’information. Ensuite, il y avait un carnet de noms tels que Ferroukhi, ancien ministre de la pêche, l’avocat Bouchachi ou encore des jeunes issus du mouvement RAJ.
Ces derniers ont décliné l’offre de Bedoui avec la défection également de plusieurs personnalités tels Farouk Ksentini ancien président de la Commission des droits de l’Homme.

Il faut dire que selon une source concordante,près de 500 personnes auraient été consultées mais toutes n’ont pas répondu favorablement à la requête du Premier ministre. Mais il reste probablement dans le carnet de Bedoui, les partis politiques du sérail présidentiel tels que le FLN et le RND qui n’ont pas caché leurs intentions de composer avec le nouveau gouvernement.

Le FLN et le RND qui ont rejoint tardivement le mouvement de contestation populaire tenteront de laver l’affront sur leur ancienne prise de positions pour la continuité du mandat présidentiel. Rien n’est sûr pour l’heure alors que de nouvelles têtes plus jeunes pourraient être séduites par des postes ministériels. La difficulté qui s’ajoute, c’est celle du flou caractéristique du gouvernement actuel. Sauf le remplacement de Abdelkader Messahel par Ramtane Lamamra qui conduit actuellement le ministère des AE, les autres ministres sont réduits au silence et à un moindre doute de leur strict minimum d’activité institutionnelle.

Noureddine Bedoui les aurait instruit de garder leurs postes et de vaquer uniquement aux tâches administratives en attendant la prochaine formation de son gouvernement. La date butoir de l’expiration du 4e mandat du Président sortant, qui arrive à échéance le 28 avril prochain, alors que le nouveau gouvernement tarde à voir le jour au moment où la rue multiplie les pressions. Il y aura donc selon les observateurs une matière pour combler le vide institutionnel qui va annoncer une difficulté supplémentaire pour une crise politique sans précédents.

The post Plus de 12 jours aprés sa nomination : Bedoui tarde à former le gouvernement appeared first on .

Categories: Afrique

Les travailleurs protestent devant le siège de l’UGTA et demandent le départ de Sidi Said.

Sun, 03/24/2019 - 11:02

« Oui pour le départ de Sidi Said. Oui pour le départ de toutes les fédérations illégitimes qui n’ont pas de bases. C’est la cinquième marche consécutif, c’est une marche populaire, 42 millions vous demandent de partir, partez, vous devez partir, vous et votre gang. » 
« Il est temps de purifier le pays de la corruption et de tous les corrompu spécialement ceux de l’UGTA. »
« Notre demande et d’avoir le droit de choisir nos représentants. »
   Ces propos qui ont été repêché par le micro de la chaîne Algérienne El Bilad sont ceux des travailleurs des branches de l’UGTA  qui sont sortis protester devant le siège de l’union.
Les travailleurs renient le syndicaliste algérien et secrétaire générale de L’UGTA, et veulent avoir la légitimité de choisir leurs représentants. Sidi Said, comprendra-t-il le message ?

M.A.Y

The post Les travailleurs protestent devant le siège de l’UGTA et demandent le départ de Sidi Said. appeared first on .

Categories: Afrique

Tébessa: Quand les marches populaires se prolongent sur les terrasses de cafés

Sun, 03/24/2019 - 10:59

Ecrit par Ali Chabana

Un débat en continu des manifestants, commentant l’actualité, d’une Algérie debout. L’information circule et les réactions avec. Les marcheurs racontent leur participation au mouvement populaire, des jeunes de moins de vingt ans éblouis par l’ampleur de la foule compacte d’un vendredi comme les autres, où, pour une première, des familles avec femmes et enfants prennent part à des manifestations d’une telle envergure.

Conscients et responsables, des milliers de citoyens veulent prouver leur adhésion au processus démocratique, leur engagement et en même temps pour se démarquer de la rumeur alarmiste. Dès le déclenchement de l’action et après un moment d’hésitation au départ, les gens de toutes catégories socioprofessionnelles se sont mis au service d’un rêve, d’un projet de société, certes encore balbutiant, mais une idée généreuse, portée par des millions de bras, dans une rue en mouvement, prenant la forme d’une gigantesque tribune à l’échelle d’un pays, appelant au changement, à la sortie d’une impasse, contre l’immobilisme sclérosant. Dans les cafés, sur les places publiques, les citoyens s’offrent un moment de réflexion, d’analyse, d’une lucidité de la gravité de la situation, d’une Algérie à la croisée des chemins.

L’Algérie n’est pas n’importe quel autre pays, l’Algérie est la richesse de sa population fait envier le monde entier. A l’unisson, la sève vitale de la nation, sa jeunesse, veut prouver sa maturité et met en garde ceux qui osent la manipuler ou la récupérer. Depuis quelques semaines les contestataires d’un ordre établi, bien au fait de l’importance de la phase cruciale que traverse le pays, que l’histoire retiendra, la rue, au sens noble du terme, met tous devant leurs responsabilités. Le dialogue et la concertation ne deviennent utiles que lorsque tous les acteurs de la scène politique algérienne soient d’accord pour une sortie de crise honorable et bénéfique, une rupture avec des pratiques jusque-là préjudiciables à l’ensemble de la collectivité nationale, un passage sans dommages.

Le pays doit sortir de l’inaction. Il recèle beaucoup d’atouts pour devenir un modèle de transition démocratique pacifique, vers un mode de gouvernance exemplaire. Des universitaires et cadres le pensent et l’approuvent. Plus que cela, les acteurs de ce mouvement populaire affirment ne pas être des agitateurs à la mauvaise réputation de casseurs. Un nouveau choix de société s’impose de lui-même, l’histoire ne fait pas de la marche arrière, le monde avance et nous avec. Voilà en quelque sorte les premiers sentiments et impressions retenus, en discussion avec certains participants aux marches citoyennes, qui, pour une fois, viennent nous rappeler nos devoirs pour une Algérie pérenne.

The post Tébessa: Quand les marches populaires se prolongent sur les terrasses de cafés appeared first on .

Categories: Afrique

Gouvernement et mouvement populaire: Quelle solution ?

Sun, 03/24/2019 - 10:56

Ecrit par Ghania Oukazi

La réunion que le 1er ministre a tenue jeudi dernier avec les ministres de Ouyahia était juste pour leur demander de ne pas quitter leurs postes respectifs et de continuer à «gérer les affaires courantes». C’est jeudi dernier que Nouredine Bedoui a convoqué les ministres au palais du gouvernement pour leur apprendre qu’ils ne sont toujours pas remplacés par d’autres nouveaux.

Le jeudi 14 mars, le 1er ministre avait affirmé lors de la conférence de presse qu’il avait animée au CIC conjointement avec son vice-premier ministre que «le nouveau gouvernement sera connu au début ou au plus tard à la fin de la semaine prochaine». Il avait aussi noté qu’ «il sera un gouvernement de technocrates ouvert à toutes les tendances de la société». La semaine s’est écoulée sans que rien dans ce sens n’émerge. Et c’est probablement pour cela que Bedoui a tenu à rencontrer les ministres en poste pour leur demander de continuer leur travail jusqu’à nouvel ordre.

«R.A.S.,» nous a affirmé un haut responsable à la fin de la réunion du gouvernement jeudi dernier. «Il faut continuer à gérer, chacun son secteur jusqu’à que…», nous a-t-il encore dit. Il faut croire qu’en ne terminant pas sa phrase, le haut responsable a voulu laisser le doute planer quant à un éventuel changement au niveau du palais du Dr Saâdane. «Les ministres sont appelés à une réunion mais sans ordre du jour précis, ils ne savent pas ce que leur dira le 1er ministre,» nous avaient fait savoir nos sources mercredi dernier, la veille de la réunion.

Nouredine Bedoui n’a, à ce jour, pu constituer le gouvernement qui lui a été demandé par la présidence de la République. «Les choses sont bien plus compliquées qu’on ne le pense,» disent nos sources du palais du gouvernement. Les quelques contacts que le 1er ministre de la transition a pris ces derniers jours n’ont pas abouti. «Personne ne veut s’impliquer aux côtés des responsables actuels de peur d’être rejeté par la rue, tout le monde pense à se placer dans l’après Bouteflika, personne ne veut gérer juste une transition de surcroît bien courte,» indiquent de hauts fonctionnaires à la présidence de la République.

En attendant l’après Bouteflika
«Il est clair que chacun veut tirer des dividendes de la situation actuelle même au prix d’une mise en déroute totale du pays», pensent-ils. C’est aussi, selon eux, «une manière de pousser le pouvoir dans ses derniers retranchements, il faut croire que la seule revendication de la rue qui est mise au dessus de toutes les autres est celle du départ immédiat et sans condition du président de la République sans pour autant lui trouver une alternative claire».

Un départ de la sorte, estiment-ils, «comporte des risques évidents». Ils expliquent qu’ «il est vrai que les 7 décisions avancées par Bouteflika prendront trop de temps pour qu’elles soient concrétisées, et s’il part le 28 avril prochain, date de la fin de son mandat, il est peu probable que le président qui va être élu le sera démocratiquement puisque les élections se tiendront dans le cadre des mêmes lois, des mêmes règles et mécanismes et des mêmes institutions». La nomination d’une commission collégiale composée de personnalités «consensuelles» ne plaît pas non plus. «Elle est dangereuse parce qu’elle risque de déterrer ce qui est enfoui dans les entrailles de notre société, son tribalisme et son clientélisme qui ne diffèrent pas de ceux employés par les cercles du pouvoir depuis l’indépendance à ce jour», affirment-ils.

Ils avancent, cependant, que «la solution qui serait la moins mauvaise pour le pays, est que Bouteflika reste quelques mois mais avec un agenda bien réduit dans le temps et dans les ambitions, il faut qu’il fixe des dates claires à tout ce qui devra être entrepris pour passer la main». D’ailleurs, pour eux, « d’ici au 28 avril prochain, le président peut prendre des décisions d’amendement des lois en vigueur pour que la conférence nationale qu’il a proposée puisse se tenir dans des conditions démocratiques, ainsi, elle aura toute latitude d’assurer des élections présidentielles dans des délais les plus courts possibles et dans des conditions acceptables pour la grande majorité du peuple ».

A leurs yeux, «la première garantie du début de la fin du pouvoir en place, l’engagement de Bouteflika à ne pas se présenter et son départ dès l’élection d’un nouveau président de la République». Le reste, ajoutent-ils «tombera comme un jeu de cartes, ses collaborateurs les plus proches, ses clans, ses soutiens qui d’ailleurs ont lâché prise avant que le bateau ne coule (…).»

L’Algérie prise en otage
Entre-temps, la rue semble s’amuser à braver la pluie et le beau temps pour s’extérioriser tout en restant ferme, comme noté, sur «un départ immédiat de Bouteflika». L’Algérie se trouve otage d’une véritable cacophonie, d’avis et propositions les uns plus contradictoires et étonnants que les autres, des voix qui appellent d’anciens responsables à la rescousse oubliant que les années du clan Betchine (pour ne citer que lui) ont fait très mal au pays et à ses institutions, ou des hommes de loi qui se sont de tout temps tu devant les multiples contournements de la Constitution, d’autres qui ont siégé au Parlement alors qu’ils l’ont décrié parce qu’élu par la fraude, et autres, de retournements de veste qui froissent la dignité, de réseaux sociaux qui s’enflamment, des fake news angoissants et un pouvoir qui campe sur ses positions. Le tout se déroule sans qu’aucune partie n’ait pu convaincre par ses choix ou ne sache comment les choses vont évoluer les jours à venir. Vendredi dernier, les rues algériennes ont encore vibré sous le poids et les voix des marcheurs.

Blida n’a peut-être pas marché mais les abords de ses rues, notamment celles dans les alentours du stade Mustapha Tchaker, étaient bondés de monde. Connue pour être une ville garnison de part les nombreuses casernes qu’elle abrite, Blida s’est colorée vendredi dernier de bleu et de vert. L’entrée Est de la ville était encerclée par les fourgons de la gendarmerie nationale et tout un arsenal antiémeute. Le centre et les alentours du stade étaient bleus de policiers. Un nombre effarant des brigades d’intervention de la Sûreté nationale s’était positionné, matraques et boucliers en mains, casques sur les têtes, camions antiémeutes tout au long des rues. La foule n’a pas manqué au décor et a occupé les trottoirs sous une pluie battante et un froid glacial soufflant des hauts enneigés de Chréa. Malgré l’appel des réseaux sociaux au boycott du match Algérie-Gambie, de nombreux supporters de l’équipe nationale ont occupé les tribunes du stade mais n’ont pas apprécié le nul (1-1).

The post Gouvernement et mouvement populaire: Quelle solution ? appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.