L’élimination de l’Algérie du tout premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, au Cameroun ne cesse de faire parler les médias, mais aussi les grands noms du ballon rond.
En effet, les hommes de Djamel Belmadi, et contre toute attente, ont été éliminés du premier tour de ce tournoi africain, après respectivement, un nul face à la Sierra Leone, une défaite face à la Guinée équatoriale et également une autre défaite face à la Côte d’Ivoire.
Cette fois-ci, c’est la star de l’équipe égyptienne, mais aussi du club anglais de Liverpool, Mohamed Salah en l’occurrence, qui a commenté cette disqualification inattendue des Fennecs.
Salah s’exprime sur la disqualification de l’AlgérieLors d’une conférence de presse d’avant-match, le Pharaon a déclaré que leurs homologues de l’équipe algérienne n’étaient pas au sommet de leur forme lors de cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
» Tout le monde dit que l’Algérie n’était pas à son meilleur niveau lors de cette compétition footballistique africaine. Je n’attaque pas l’équipe algérienne, mais elle n’était pas dans sa meilleure période pendant ledit tournoi « , a-t-il révélé, avant d’ajouter : » la Côte d’Ivoire a joué un grand match contre l’Algérie. Nous avons suivi le match, et ils ont de grands joueurs qui évoluent en Europe « .
Par ailleurs, il est utile de préciser que l’Égypte affrontera, aujourd’hui 26 janvier à partir de 17 heures, la Côte d’Ivoire au stade Omnisport de Douala, au Cameroun, dans le cadre d’un match des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique 2021. Une confrontation qui s’annonce déjà enflammée entre les Pharaons égyptiens et les Éléphants ivoiriens.
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Si la venue d’Omicron donne des perspectives optimistes pour certains, la multiplication indescriptible des cas de contamination ne manque pas de faire incliner les praticiens de la santé publique. Chaque jour, les hôpitaux débordent de patients souffrant de symptômes du coronavirus, et vu le manque de moyens, il n’est pas aisé de faire le tri.
Pire, les praticiens de la Santé eux même ne sont pas à l’abri de la contamination, et ils sont d’ailleurs frappés de plein fouet par le virus. Plusieurs pertes humaines ont été recensées jusque-là. “Nous sommes dans une situation d’épuisement professionnel. C’est le burn out. Nous déplorons des dizaines, voire des centaines, de cas positifs parmi les praticiens de la santé publique”, confie le Dr Lyes Merabet, président du SNPSP à nos confrères de Liberté.
“C’en est trop”Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique dresse un bilan noir sur la situation des hôpitaux lors de cette quatrième vague. Il qualifie l’état des établissements hospitaliers de calamiteux, et se demande si le ministre de la Santé est au courant ou pas de ce qu’endurent les praticiens de la santé.
« Je ne sais pas si les informations remontées au ministre de la Santé, sur l’état calamiteux dans les hôpitaux, à l’aube de cette 4e vague de la Covid-19, sont justes », se demande-t-il. Et d’ajouter que « la réalité est extrêmement inquiétante, avec un personnel épuisé, en manque de moyens matériels ». « C’en est trop », lâche-t-il enfin.
Le même intervenant indique que quand l’un des travailleurs de la Santé chope le covid, il ne trouve aucune prise en charge, avec l’obligation de payer de sa propre poche les soins, les tests anti-Covid. « C’est intenable”, déplore le spécialiste.
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Mal organisation, chaos, mauvaises pelouses de stades, manque d’hygiène ou encore tricherie lors des rencontres, le Cameroun, pays organisateur de la Coupe d’Afrique 2021 et qualifié en quarts de finales de la CAN après son succès contre les Comores (2-1), fait l’objet d’une grande polémique.
En effet, les rumeurs et les « accusations » ne cessent de pleuvoir sur le Cameroun, notamment sur Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football, l’accusant de tricherie lors de ce tournoi footballistique africain.
Les accusations de la mauvaise organisation ainsi que des mauvaises pelouses ont commencé depuis le premier jour de cette compétition africaine. Quant aux accusations de tricherie, elles se sont accentuées notamment depuis l’affaire des gardiens avant le match de huitième de finale réunissant le Cameroun et les Comores.
En fait, le protocole sanitaire de la Covid-19 a été changé à la toute dernière minute, la veille du match, ce qui a empêché les Comoriens d’aligner Ali Ahamada, le gardien de but, redevenu négatif à la Covid-19, et le remplacer par un joueur de champ, Chaker Alhadhur.
» Je souhaite humblement que mon pays soit respecté » (Eto’o)Face à cet effet, le président de la Fecafoot Samuel Eto’o est monté au créneau et a déclaré au micro de Canal+ Sport Afrique : » je voudrais faire une précision sur les tests, en rappelant aux journalistes qui se lancent dans des explications impossibles, que l’argent choisi pour faire les tests, n’est pas sous le contrôle du Cameroun. C’est à 100% sous le contrôle de la CAF. Les règles du jeu étaient connues par tous avant le début de la compétition. Je souhaite humblement que mon pays soit respecté « .
« La Tunisie a eu sept cas de tests positifs face au Nigeria et elle ne jouait pas contre le Cameroun. Le Maroc lors de la première journée a aussi été pénalisé et ne jouait pas contre nous. J’ai l’impression que certains d’entre nous ont parfois la mémoire courte. Il n’est pas fair-play d’insinuer des choses, d’accuser le gouvernement camerounais ou de m’accuser « , a-t-il ajouté.
L’ex-attaquant du FC Barcelone a conclu : » j’ai essayé d’être un grand champion, je l’ai été parce que j’ai mérité toutes mes victoires. Je n’ai jamais accepté la tricherie et je ne l’accepterai jamais. J’espère que c’est clair pour tout le monde et que les faux débats, qu’on veut mettre sur le dos du gouvernement camerounais et de sa fédération de football, cesseront « .
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Malgré les explications fournies par l’entreprise derrière cette publicité, cette dernière reste décriée de partout. Immigrés, communistes et féministes, mais aussi internautes indignés, la publicité a fait réagir plus d’un, et pour cause deux mots « Devenez Fatima », pour inciter les jeunes femmes à devenir « une auxiliaire de vie à domicile qui peut se dédier à Simone et André ».
Il s’agit d’une publicité pour l’entreprise d’aide à domicile « Petit-Fils » dont le métier est d’aider les personnes âgées dépendantes à rester à leur domicile. Cette entreprise a également créé des affiches avec les nom de Catherine, Maria et Christophe, mais celui de Fatima ne passe pas chez certains.
La polémique enflePour les élus du Parti Communiste Français, (PCF section de Lyon), « Cette publicité aux relents colonialistes qui stigmatise nos concitoyens d’origine maghrébine est inacceptable. Nous exigeons son retrait immédiat de nos rues« , lit-on sur un communiqué du parti.
Les députés de l’extrême gauche estiment que « l‘entreprise d’aide à domicile avait mille manières de présenter son activité, elle a choisi de le faire en invoquant une image sombre et que nous espérions révolue de notre histoire« . Et d’ajouter que « Les immigrés, leurs enfants et leurs petits-enfants ne sont pas en France pour servir, à moindre coût. Ils sont la France ! Ils sont notre France qui ne catégorise pas ses enfants par leur couleur ou leur nom. Nous ne tolérerons aucun message qui en diffuse l’idée inverse, et agresse des milliers des nôtres« .
Les communistes ne sont pas les seuls à négativement commenter cette publicité. Wassila Tamzalin écrivaine féministe, réagit elle aussi, elle s’exclame sur les réseaux sociaux « Ah le joli temps des colonies ! », et estime que « l’imaginaire collectif colonial à la vie dure et cette affiche jette un éclairage violent sur le déni et le révisionnisme à l’œuvre dans les réponses faites en général (toutes tendances politiques confondues) aux attentes d’une énonciation et dénonciation de la colonisation ».
L’entreprise se défendL’entreprise derrière cette pub quant à elle se défend. Dans un communiqué en réaction à la polémique, elle explique que « les 4 prénoms les plus fréquents dans nos agences sont Catherine, Maria, Fatima et Christophe. Nous sommes fiers de la diversité de nos auxiliaires de vie. Nous sommes multiculturels et nous l’assumons« .
L’entreprise d’aide à domicile « Petit-Fils » « dénonce toute forme de racisme, de discrimination ou de récupération politique d’une campagne de publicité qui a pour vocation de mettre en lumière ces femmes, ces hommes et ce secteur qui ont besoin de reconnaissance et d’être revalorisés« .
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L’affaire de l’arnaque des étudiants algériens, « influencés » par une publicité mensongère sur les réseaux sociaux, soulève des questions qui vont bien au-delà de l’aspect inédit de cette affaire. Le volet juridique devant régir cette activité est désormais au centre des débats.
Si cette affaire est basée sur une arnaque menée par une société fictive, la publicité mensongère, et donc illicite, menée sur les réseaux sociaux, voire par des médias, a fortement contribué à piéger les 75 étudiants et leurs parents.
Par conséquent, la mise en place d’un cadre juridique bien défini, devant régir l’activité des influenceurs, devient carrément une nécessité. Des experts juridiques mettent en avant un vide juridique en la matière, tout en appelant à la nécessité d’y remédier.
Interroger par la chaine 3 de la Radio nationale, le spécialiste en droit pénal des affaires, le Pr Ali Mebroukine affirme que « sur le plan juridique, il y a un vide qu’il faut absolument combler pour protéger ces personnes ». Cela devra également protéger « les influenceurs de bonne foi ».
Selon lui, « il faut créer un code déontologique qui permette aux influenceurs de respecter les principes de transparence et de s’assurer que leur publicité ne soit pas illicite ». Ainsi, au-delà de l’aspect inédit de cette affaire, le spécialiste plaide pour la mise en place une charte éthique pour guider l’activité publicitaire des influenceurs.
Quelle responsabilité pour les influenceurs dans l’affaire ?Lors de leurs témoignages devant la justice, diffusés par des médias, les « influenceurs » mis en cause dans le cadre de cette affaire, ont avoué avoir perçu d’importantes sommes en dinars et en devises, en contrepartie de la promotion des services de l’agence « Future Gate ».
À ce propos, le Pr Ali Mebroukine a mis en avant la responsabilité de ces influenceurs. Selon lui, aux yeux de la loi, « l’auteur principal du délit et le complice sont au même pied d’égalité ». Au-delà des chefs d’inculpation portés à leur encontre, ces sommes « peuvent également peser sur le verdit », ajoute-t-il.
Pour rappel, les chefs d’inculpation portés à l’encontre des mis en cause dans le cadre de cette affaire sont : « association de malfaiteurs, traite d’êtres humains, violation de la législation relative aux mouvements de fonds vers et depuis l’étranger, abus de confiance, recel… ».
Rappelant également qu’après l’audition des accusés et des victimes pendant près de 13 heures, le juge d’instruction a ordonné le placement de 11 mis en cause en détention provisoire et de 3 autres sous contrôle judiciaire.
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Le cours de l’euro, dans les cotations officielles de la Banque, enregistre une légère baisse ce mercredi 26 janvier, tandis que la valeur du dollar garde le même niveau qu’hier. Sur le marché parallèle de change, la tendance maintient toujours sa stabilité.
Le taux de change de la monnaie européenne, euro, dans les transactions avec la Banque centrale affichent dans les cotations de ce mercredi 158,23 dinars à l’achat et 158,26 dinars à la vente. L’on note une légère baisse par rapport à hier ; 158,42 dinars à l’achat et 158,45 dinars à la vente.
Le dollar américain s’échange, selon le tableau de change de la Banque d’Algérie, contre 139,85 dinars à l’achat et 139,87 dinars à la vente, restant dans presque les mêmes valeurs qu’hier ; 139,84 dinars à l’achat et 139,86 dinars à la vente.
Le taux de change de la livre sterling dans les cotations commerciales d’ouverture du dinar algérien affiche, quant à elle, 188,48 dinars à l’achat et 188,53 dinars à la vente. Quant au dollar canadien, il s’échange contre 110,61 dinars algériens à l’achat et 110,65 dinars à la vente.
Taux de change du dinar sur le marché parallèleSur le marché parallèle, l’euro s’échange toujours dans les environs de 215 dinars à l’achat et 217 dinars à la vente. Le dollar américain est proposé par les cambistes contre 190 dinars à l’achat et 193 dinars à la vente, soit les mêmes valeurs qu’hier.
Pour la livre sterling, un pound s’échange ce mercredi, sur le marché noir des devises contre 250 dinars à l’achat et 252 dinars à la vente, tandis que le dollar canadien est proposé 144 dinars à l’achat et 147 dinars à la vente.
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Caractérisé par le manque de précipitations, ce mois de janvier a connu de grandes vagues de froid, notamment dans les régions intérieures du pays. Pour ce mercredi, Météo Algérie lance une alerte de grand froid et de chutes de neige sur des wilayas de l’ouest.
Dans un bulletin météo spécial, les services de l’Office national de météorologie ont annoncé des chutes de neige qui affecteront les reliefs de l’ouest atteignant ou dépassant 1.100 mètres d’altitude à partir de la matinée de ce mercredi.
Sur sa carte de vigilance, l’ONM a placé les wilayas de Naâma et le sud de Tlemcen en vigilance de niveau orange « neige et verglas ». La validité du bulletin s’étalera du mercredi 26 janvier à 06 h 00 à demain jeudi à 06 h 00, alors que l’épaisseur de la neige est estimée entre 10 et 15 cm.
La wilaya d’El Bayadh a été également placée en vigilance jaune « grand froid », selon la même source. Durant cette même journée, trois wilayas du sud-ouest du pays seront au rendez-vous avec de fortes pluies.
Il s’agit des wilayas de Béchar, Béni Abbés et Tindouf, placées en vigilance orange « pluie ». Les quantités de pluie attendues varieront entre 20 et 30 mm, et ce, jusqu’au début de soirée de ce mercredi à 18 h 00, précise l’ONM.
Prévisions météo de ce mercrediMétéo Algérie prévoit des formations de gelées matinales sur les reliefs de l’intérieur, les hauts plateaux et les Aurès. Sur les régions du centre et de l’est du pays, excepté quelques bancs de brume locaux dans les vallées en début de matinée, le ciel sera dégagé à peu nuageux durant l’après-midi.
Au sud du pays, le ciel sera souvent voilé sur le nord Sahara et les oasis et dégagé à partiellement voilé sur les autres régions sahariennes.
Concernant les températures maximales attendues pour ce mercredi, Météo Algérie prévoit entre 14 et 18 degrés sur les régions côtières, entre 06 et 17 degrés sur les régions intérieures et entre 06 et 27 degrés sur les régions sahariennes.
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Par Anissa Zenoune Zouani
Amel avait vingt-deux ans quand elle fut arrachée à la vie par les partisans de l’état théocratique et était sauvagement assassinée, le 26 janvier 1997 à Sidi Moussa. Cette banlieue algéroise était une « zone libérée » par les islamistes armés : un pouvoir parallèle était mis en place où était appliqué leur projet, des lois négatrices des principes de tolérance, de liberté et d’égalité des sexes. En fait, un ennemi déclaré de la démocratie et adversaire des droits de l’homme. Cette violence armée visait, d’une part, à affaiblir les assisses institutionnelles du pays et, d’autre part, à semer la terreur pour conquérir psychologiquement la population algérienne afin de s’emparer du pouvoir.
Amel était une étudiante en droit et fut d’une beauté enveloppée aux grands yeux noirs brillants et envahis de lumières algérienne. Elle fut le symbole de la résistance féminine contre la théocratie et la martyre qui s’était sacrifiée, corps et âme, pour sauvegarder l’Etat-National. Elle manifestait une ferveur progressiste dont l’intensité et l’enthousiasme se sont accrus quand l’Algérie était en danger. Sa résistance était nourrie par une culture active, mobilisatrice et stimulante. Sa force et sa cohérence dérivaient d’une longue tradition familiale progressiste : ce n’était pas une simple réaction à l’islamisme politique.
Pour elle, il fallait séculariser notre état, le démocratiser et associer notre société et la faire évoluer dans le sens de l’universalité tout en l’en enraciner dans notre histoire et en se reconnaissant dans nos racines. Le passage à l’état moderne devait se comprendre comme une participation à l’universel en tant que patrimoine commun dans l’humanité des autres.
Les fondamentalistes islamistes, considéraient ses visions suspectes, provocatrices et donc intolérables. Elle devait disparaitre pour servir d’exemple et terroriser ainsi toutes les femmes qui, en Algérie, faisaient barrage et élevaient une digue infranchissable sur la voie de l’intégrisme salafistes, géniteur de la régression mentale et irrationnelle.
Hommage à Amel Zenoune Zouani
Amel Zenoune Zouani était disposée à répondre au rendez-vous que lui avait imposé l’histoire, devant ses bourreaux qui lui avaient intimé l’ordre de descendre du bus, elle s’était exécutée avec courage et s’était présentée devant eux calmement, dignement et était inébranlable. Son esprit était particulièrement accaparé par le devenir de l’Algérie, celui de la terre de ses ancêtres. Elle savait pertinemment que l’islamisme politique avait chassé la réflexion et la pensée, lui concéder l’Algérie, c’était accepter les conséquences de la théocratie : les divisions ethniques, religieuses et politiques imposées par l’islamisme lui-même et c’était principalement la disparition de l’Etat-National acquis aux prix d’innombrables sacrifices des meilleurs enfants du pays. Pour Amel, il y avait désormais deux Algérie en lutte et qui s’affrontaient, l’une tournée résolument vers l’universalité et la modernité et l’autre se laissant entrainée dans les abimes du fondamentalisme islamiste : elle était passée au fil de l’épée sous le regard tétanisé des autres passagers. L’arme blanche était l’instrument le plus usité par les terroristes islamistes et la violence exhibée était pensée comme une punition infligée, un châtiment terrible et terrifiant à ceux et celles qui s’opposaient à cette route qui menait à l’Etat théocratique.
Si l’atteinte à la femme demeure toujours hautement symbolique, son assassinat par les hordes intégristes en tant que militante progressiste obéissait d’abord à la logique politique et idéologique. Et l’on sait comment, depuis l’indépendance, jusqu’à nos jours, les femmes algériennes furent systématiquement, purement et simplement marginalisées, avec la bénédiction, voire l’instigation des forces conservatrices et islamistes rétrograde. On sait aussi que les cibles privilégiées des maquis islamistes ont été les inlassables propagateurs de la culture nationale, qui furent les opinions publiques éclairées et qui ont apporté des contributions les plus décisives au mouvement progressiste Algérien au cours du siècle passé. Voilà, pourquoi aujourd’hui, il nous faut partir à la recherche du glorieux passé de notre peuple, de notre élite moderniste, de notre histoire, de notre authenticité, de notre vérité, par nos moyens, sans complexe et décortiquer objectivement les textes et les documents fondateurs des précurseurs de la pensée progressiste Algérienne. Mais cela ne peut se produire que si les hommes et les femmes ont la volonté de projeter le pays dans la voix de la modernité, du progrès et d’imaginer enfin une communauté nationale émancipatrice.
Hommage à Amel Zenoune Zouani durant le Hirak
C’était dans le cours même de la lutte pour édifier des structures qui seront plus favorables à la communauté nationale émancipatrice et moderne que fut ciblée et puis assassinée Amel. Elle était restée fidèle à l’engagement d’un Etat républicain conforme aux aspirations des pères fondateurs de la glorieuse Guerre de libération nationale. Son parcours fut une conscience historique particulièrement sensible au devenir de la nation Algérienne.
Comment s’étonner, dans ces conditions, que son nom continu de s’écrire dans le présent et dans le futur ? Revenir sur son histoire individuelle et le récit de son engagement, c’est saisir la dynamique d’engagement de la femme progressiste algérienne et l’évoquer constitue une manière d’ultime hommage rendu à une patriote Algérienne, à une anti-intégriste ardente et à une jeune qui avait très tôt choisie les rangs du progressisme et de la modernité. Elles n’étaient pas nombreuses les femmes d’un tel combat !
Des années après les crimes atroces qui demeurent rattachés à l’islamisme politique, les modernistes algériens croient naïvement pouvoir pactiser avec l’islamisme, s’en faire un allié par le biais des « modérés », dans l’espoir de le domestiquer plus tard. Désormais fréquentables, les mêmes hommes qui de plein gré, avaient détournés la fonction proprement spirituelle de l’islam vers une fonction idéologique et ont servis hier de matrice intellectuelle à ces crimes, redressent aujourd’hui leur tête, sans battre leur coulpe, effrontés, insolents et ils posent encore leurs exigences, et veulent profiter à notre détriment des libertés démocratiques. Et partout aujourd’hui, ces acteurs idéologiques font encore partie de la classe politique et se recrutent y compris dans la mouvance moderniste. Les progressistes algériens subissent une crise profonde, crise de l’idée de progrès et crise de conscience !
recueillement sur la tombe d’Amel Zenoune Zouani
Nous nous ne répéterons jamais assez que la violence islamiste ne pouvait être circonscrite à une réaction légitime après l’arrêt du processus électoral de janvier 1992. Elle était une vision fondamentale de l’islamisme et que le recours aux armes n’était que le stade ultime. Le Front islamique du salut (FIS) n’était, en fait, qu’un cadre légal pour la préparation matérielle et morale de l’action armée dont l’objectif était l’instauration de l’état théocratique. La diversification des lignes politiques de l’islamisme ne doit pas faire perdre de vue l’existence d’une plate-forme intellectuelle et culturelle commune à tous les esprits qui ont contribué à l’élaboration de la pensée islamo- fasciste.
Depuis l’égorgement de ma sœur par les hordes intégristes, notre famille ne cesse de revendiquer un lieu de fondation, qui est, en fait, l’expression d’une aspiration à instituer un lieu de mémoire. Pour nous, la mémoire de la douleur est nécessaire, mais sans partage, la vie collective présente et future reste compromise et sans mesures adéquates symboliques, il ne peut y avoir de cicatrisation. Cette évocation s’inscrit justement dans la longue histoire des efforts que nous entreprenons pour combattre l’amnésie et l’oubli et pour faire avancer la cause de la justice et de la vérité. C’est pour cela qu’il faut rendre visibles leurs causes et leurs effets, comprendre les degrés de leur enracinement et les implications de leurs persistances.
Après l’assassinat de ma sœur, mes parents, furent un couple pas comme les autres, ils ont fait le serment de dédier leur vie à un combat : Plaider pour un Nuremberg contre l’islamisme politique pour démasquer ainsi le véritable visage de la nébuleuse islamiste fondamentaliste. Leurs engagement me rappelle particulièrement le combat singulier du couple Beate et Serge Klarsfeld qui ont consacré leur vie à traquer les Nazis après la seconde guerre mondiale.
Quelques heures avant que son cœur ne l’a trahissait, ma mère, était alors allongée sur le lit de l’hôpital et était entourée de notre famille, s’était adressée à nous inexorablement et d’une voix à peine audible : « mes enfants, nous avons payer cher le prix de la démocratie, de la liberté et de la modernité….. Quoiqu’il advienne, comportez-vous toujours dignement et défendez inlassablement la mémoire de votre sœur Amel ».
L’histoire Algérienne retiendra qu’Amel Zenoune Zouani qui, par sa lucidité, son courage, sa pugnacité et son sacrifice a contribué à dresser un barrage de protection contre l’accès au pouvoir des partisans de la théocratie et libérer ainsi le pays de l’emprise de la déferlante islamiste et de la puissance destructrice du torrent intégriste. Ce barrage ne s’était édifié que par la résistance héroïque de la société algérienne dans ses différentes strates et par le sacrifice suprême de ses meilleurs enfants: les membres de l’ANP, les services de sécurité et les patriotes, les hommes et les femmes de la pensée moderne. Leurs sacrifices consenti n’est pas vain, nous devons nous inspirer de leurs lutte et nous prémunir, en faisant preuve d’esprit nationaliste, de responsabilité et d’engagement au moment ou le pays est à nouveau la cible des forces anti-nationales et anti-républicaines, qui caressent encore le rêve de faire basculer l’Algérie dans un Etat théocratique.
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Depuis l’élimination de l’Algérie à la coupe d’Afrique (CAN 2022), les problèmes au sein de l’équipe nationale sont de plus en plus mis à nu.
Le dernier problème remonte à hier mardi lorsque Amine Labdi, l’un des bras de droit de Djamel Belmadi, a annoncé sa démission de son poste de Manager général de l’équipe nationale.
Selon nos sources, la démission de Labdi n’est que la partie visible de l’iceberg. En effet, les tensions au sein des verts ont commencé au moment du « parachutage » de Charaf-Eddine Amara à la tête de la Fédération algérienne de football.
Depuis l’élection controversée d’Amara, le coach national Djamel Belmadi s’est tourné vers son entourage restreint, dont Amine Labdi, puisque le courant ne passait pas avec le patron de la FAF.
Face à un Amara isolé ; Labdi, devenu le bras droit de Belmadi, a commencé à avoir plus de responsabilités, dont certaines dépassaient ses prérogatives. Et c’est là où le staff des verts s’est divisé en deux, à savoir le Clan Labdi et le cercle du patron de la FAF.
Labdi provoque un séisme, Mahrez calme le jeuAvant le premier faux pas des verts, les choses allaient bien (à moitié). Face au manque de complicité avec Belmadi, Amara s’était partiellement retiré de la gestion de l’EN en laissant le terrain au clan Labdi, dont la gestion a été mise à nu par l’élimination de l’Algérie à la CAN. (Dérapage médiatique, manque de cohérences des déclarations entre les membres du staff, etc.)
Avec un Amara qui fuit les responsabilités et un Labdi qui jette l’éponge, les « Hommes de l’ombre » font appel à Mahrez pour calmer le jeu, mais surtout rassurer les supporters des verts. D’où son message lancé, via les réseaux, ce mardi soir aux Algériens.
Face l’approche des matchs barrages de la coupe du monde et la persistance de la crise de l’EN, les autorités vont-ils réagir pour prendre les choses en main ? Vont-ils pousser Amara à la porte de sortie ? Vont-ils faire appel à Raouraoua (De récents bruits de couloir parlent de son retour) ?
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Hier lundi, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire à compter du 1er février.
La décision de la « fin du retrait permis de conduire » a fait réagir, ce mardi 25 janvier, les services de la Gendarmerie nationale qui ont lancé un appel aux Algériens.
Tous les permis de conduire peuvent être récupérésDans un communiqué rendu public aujourd’hui, la gendarmerie nationale (GN) a appelé les conducteurs dont les permis de conduire ont été retenus par les unités compétentes, en raison d’infractions au code de la route, à payer les amendes et à récupérer leur permis.
« Les citoyens dont les permis de conduire ont été retenus par les unités de la gendarmerie nationale, suite à des infractions au code de la route, sont appelés à se rapprocher de nos unités après s’être acquitté du montant de l’amende forfaitaire afin de récupérer leur permis », lit-on dans le communiqué.
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Abdelmadjid Tebboune termine sa visite de « travail » et de « fraternité » en Égypte. Les présidents algériens et égyptiens ont évoqué, lors de leurs entretiens, plusieurs dossiers dont celui du prochain sommet arabe prévu en Algérie.
Accompagné d’une délégation ministérielle, le président Tebboune est arrivé hier matin en Égypte. Après avoir été « chaleureusement accueilli » à l’aéroport international du Caire, le chef de l’État a eu plusieurs entretiens avec Abdel Fattah al-Sissi.
Lors de ces entretiens, les deux dirigeants ont examiné les voies et moyens de renforcement de la coopération algéro-égyptienne et la coordination et la concertation autour des questions d’intérêts communs.
Tebboune rencontre la DiasporaAprès s’être entretenu avec son homologue égyptien, le président Tebboune a rencontré, au siège de sa résidence au Caire, des représentants de la diaspora algérienne en Égypte.
Durant cette rencontre, le chef de l’État a écouté les préoccupations de la diaspora, mais il a aussi donné des instructions pour leur prise en charge.
Les représentants de la diaspora, de leur côté, ont salué la prise en charge de leurs préoccupations à travers « des démarches pratiques et concrètes ».
L’Algérie et l’Égypte veulent préserver leur rôle pionnier en AfriqueAu deuxième jour de sa visite, le président Tebboune a eu des entretiens en tête-à-tête avec al-Sissi, et ce, avant la conférence de presse conjointe animée par les deux dirigeants.
À l’occasion de cette conférence, le chef de l’Etat a souligné avec son homologue égyptien la nécessité d »‘œuvrer ensemble à la préservation du rôle pionnier de l’Algérie et de l’Égypte en Afrique »
« Il faut également préserver le rôle historique et géostratégique de l’Égypte dans l’établissement de ponts de coopération pour nos frères arabes dans le continent asiatique », a ajouté le président Tebboune.
Le sommet arabe au MenuLors de la même conférence, le président Tebboune a aussi évoqué le contenu de ses discussions avec Al-Sissi, notamment le volet du sommet arabe.
« Les entretiens ont porté sur l’ensemble des questions qui se posent dans les régions arabe et africaine, ainsi que sur les défis auxquels nous sommes confrontés aux niveaux régional et international », a-t-il dit.
« Ces discussions ont permis d’aboutir à une convergence de points de vue et de souligner l’impératif de poursuivre et d’élargir les concertations, en prévision du sommet arabe qu’abritera l’Algérie », a ajouté le chef de l’Etat.
Après cette conférence, le président Tebboune a enchainé avec un dernier déplacement à l’aéroport international du Caire où il a pris l’avion présidentiel vers Alger. À son départ, il a été salué par Al-Sissi.
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La situation sanitaire connait ces derniers jours des chiffres de contaminations records que l’on n’a pas connu lors de la 3ᵉ vague. Face à une telle situation, plusieurs secteurs publics ont pris des mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Pour lutter contre la propagation du virus, plusieurs mesures ont été prises par le département de Benbouzid, mais aussi par le premier ministère et plusieurs autres départements ministériels. Cependant, plusieurs manquements sont dénoncés par les citoyens, notamment concernant les tests de dépistage.
Outre le faits qu’ils soient chers, aller faire un test au moment du pic, c’est prendre le risque de revenir à la maison sûr d’être contaminé, ou d’avoir contaminé les autres. C’est pour cette raison que la Tutelle a fini par donner le feu vert aux pharmacies de procéder au dépistage du covid.
Covid-19 : se faire tester dans les pharmacies est désormais possibleLes citoyens peuvent désormais effectuer leur test antigénique au niveau des officines, suite au feu vert donné par le ministère de la Santé, hier le 24 janvier.
La nouvelle décision ministérielle va permettre de rapprocher ce service du citoyen et ainsi atténuer la pression qui pèse sur les laboratoires d’analyses, une chose qui va sans doute baisser le risque de contamination.
Les prix pratiqués seront à partir de 1000 dinars, alors que la cherté des tests reste dissuasive pour la majorité des Algériens surtout si plusieurs membres de la même famille affichent des symptômes de la Covid-19. La décision du ministère donne droit au pharmacien de délivrer un document qui statue sur l’infection ou pas du patient.
Par ailleurs, le Dr Bitam, a fait savoir aujourd’hui que plus de 10.000 cas quotidiens surviennent chaque jour en Algérie alors que seuls 2.000 sont annoncés. Le spécialiste des maladies transmissibles et pathologies tropicales émergentes a notamment dénoncé les laboratoires privés.
Il a affirmé, dans un entretien accordé à nos confrères de Liberté, que « les chiffres annoncés chaque jour par le gouvernement ne concernent que les prélèvements de la PCR » et que « 50% des laboratoires privés ne déclarent pas leurs chiffres, ce qui n’est pas normal ! ».
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En termes de nombre de contaminations, la pandémie de la covid-19, après plus de deux ans de son apparition, est plus forte que jamais. Cependant, et avec le règne qui s’annonce du variant Omicron, beaucoup pensent que l’on arrive au clap de fin.
Aujourd’hui pourtant, l’Algérie recense 2521 nouveaux cas de contamination à la covid-19 contre 2215 qui ont été enregistrées par le bilan d’hier.
En outre, le même bilan communiqué par le ministère de la Santé a fait état de 8 nouveaux décès ces dernières 24 heures, ainsi que de 44 admissions aux services de réanimation et de 1055 nouvelles guérisons.
Ces chiffres dévoilés ce mardi font grimper le bilan total des contaminations à plus de 241.406 cas depuis le début de la pandémie en mars 2020 en Algérie. Le nombre de décès quant à lui a atteint les 6.516 cas, toujours selon les chiffres du département de Benbouzid.
Les chiffres officiels sont loin de la réalitéSelon le Dr Bitam, « dans deux semaines on nous annoncera officiellement 10 000 à 12 000 cas par jour ». Ces chiffres seront, encore selon le même intervenant, loin de la réalité qui sera « bien plus grave, avec 20 000 cas, voire plus, de contaminations ».
Le même spécialiste explique que « les chiffres annoncés chaque jour par le gouvernement ne concernent que les prélèvements de la PCR » et « 50% des laboratoires privés ne déclarent pas leurs chiffres », chose qui « n’est pas normal ! », dénonce-t-il.
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Aucun ne s’attendait à ce que la série d’invincibilités de la sélection algérienne ne s’arrête aussi brusquement au Cameroun, lors de la CAN 2022. Comme si cela n’était pas assez dur pour Belmadi et ses protégés, par-ci par-là, sortaient des spécialistes autoproclamés qui se sont fait une joie de tirer sur les efforts des joueurs et de l’entraineur.
Étant l’un des artisans de la réussite de l’équipe nationale, Ryad Mahrez est sorti de son silence aujourd’hui pour passer un message aux supporters de l’équipe nationale, mais aussi à ses détracteurs.
Sur sa page Facebook, l’international algérien, star de Manchester City, a écrit : « Salam à tous, j’ai attendu quelque jours avant de poster sur les réseaux, mais je pense que c’est important que vous ayez notre ressenti par rapport à cette grosse désillusion et notre déception ».
« Je lis beaucoup de messages négatifs »Mahrez, lucide, mais vraisemblablement déçu, indique qu’« on ne va pas se chercher d’excuses malgré les conditions : on a tout simplement pas été au niveau, moi le premier ». La star de l’équipe nationale ne cache pas sa déception après que les Verts soient sortis par la petite lucarne de la CAN 2022.
Il ajoute toutefois que « quand tout se passait bien, que nous gagnions et qu’on était en haut, tout le monde était derrière nous et encore beaucoup de nos frères, fans, compatriotes sont derrière nous aujourd’hui.. mais je lis beaucoup de messages négatifs, et ça montre encore une fois que le foot va très vite dans les 2 sens ».
Loin de vouloir abandonner la partie, Mahrez assure que « cette compétition nous aura servi de rappel, et on reviendra plus forts que cela soyez en sûrs. On rendra le peuple fier encore dans les matchs importants qui arrivent pour pouvoir aller à la coupe du monde in sha Allah. Merci à tout ceux qui nous soutiennent dans les bons comme dans les moments difficiles ». « Tahia Djazair’forever », termine-t-il.
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Alors que les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France semblent retrouver petit à petit leurs cours normaux, le président français Emmanuel Macron compte aller de l’avant concernant le dossier de la mémoire. Or, cette fois-ci, il s’agit d’un geste de « reconnaissance envers les rapatriés d’Algérie (pieds-noirs) ».
Macron compte, en effet, faire un geste mémoriel demain mercredi « envers les rapatriés d’Algérie » qui portera sur « la fusillade de la rue d’Isly à Alger, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée en mars 1962 ».
Selon la présidence française, Macron devra porter « une parole de reconnaissance » lors d’une rencontre qui se tiendra demain avec des associations de rapatriés d’Algérie, communément appelés les « pieds-noirs », à l’Élysée.
Dans son communiqué publié ce mardi 25 janvier, l’Élysée a précisé que « l’un des points saillants du propos du président de la République tournera autour de ce qui s’est passé le 26 mars à Alger, rue d’Isly ».
Manifestation des partisans de l’Algérie française le 26 mars 1962Pour rappel, l’évènement en question remonte au 26 mars 1962, soit une semaine après la signature des Accords d’Évian et le cessez-le-feu (19 mars 1962). En ce jour, une manifestation des partisans de l’Algérie française a eu lieu à Alger.
Alors qu’ils tentaient de forcer le passage vers le quartier de Bab El-Oued, dans le centre d’Alger, ces manifestants étaient mitraillés à un barrage tenu par l’armée française. Lors de cette manifestation qui a duré plus d’un quart d’heure, au moins une cinquantaine de morts ont été recensés.
Après les Harkis, Macron entreprend un autre geste envers « pieds-noirs »Ce nouveau geste intervient dans le cadre de la série des démarches entreprises par le président français concernant le dossier de la mémoire. Cela s’ajoute donc à sa reconnaissance de certains faits liés aux « crimes » commis par la France durant la guerre d’Algérie, mais aussi à sa demande de « pardon » aux harkis, supplétifs algériens de l’armée française, qui furent « abandonnés » par la France.
À ce propos, il convient de rappeler qu’un projet de loi, actant ce « pardon » et tentant de « réparer » les préjudices subis, est en cours d’examen en Parlement.
Dans le cadre de ces démarches, rappelons que Macron avait également reconnu, « au nom de la République française », que le jeune mathématicien communiste Maurice Audin avait été « torturé à mort ou torturé puis exécuté par l’armée française » en 1957.
Il avait aussi reconnu que l’avocat nationaliste Ali Boumendjel avait été « torturé et assassiné » le 23 mars 1957 par l’armée française. Tout comme il a dénoncé des « crimes inexcusables pour la République » pour les 60 ans du massacre de manifestants algériens, le 17 octobre 1961 à Paris.
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La série d’invincibilités de l’équipe nationale a apparemment fait taire plus d’un pendant trop longtemps. La défaite des Verts face à la Guinée Équatoriale, avant de sortir par la petite lucarne de la Coupe d’Afrique des Nations après son match contre la Côte d’Ivoire, a redonné du fil à retordre à ceux qui estiment qu’il est temps de « repartir sur de bonnes bases ».
Juste après le retour de la sélection nationale de Football, une première tête tombe. Il s’agit du désormais ex-manager de l’équipe nationale, Amine Labdi. C’est d’ailleurs à lui que s’en prend l’ancien international algérien Mohamed Chaïb.
Invité par la chaine TV Ennahar, Mohamed Chaïb, n’a pas mâché ses mots. Vraisemblablement irrité par la sort inattendu auquel les Fennecs ont eu droit lors de la CAN qui se poursuit sans l’Algérie au Cameroun, l’ancien international qui a fait les beaux jours du RC Kouba, a dézingué l’ex-manager des Verts.
Chaïb qualifie Labdi de « personne souffrant de troubles »Au lendemain de l’élimination de l’Algérie de la Coupe d’Afrique des Nations, suivie par la démission du manager des Verts, Amine Labdi, l’ancien international algérien déclare lors de son passage à une émission télévisée que « ce qui n’est pas construit sur de bonnes bases ne peut pas durer ».
Concernant la démission du désormais ex-manager, la star de l’équipe national lors des années 80 a déclaré que « des personnes qualifiées auraient dû être placées à de tels postes ». Il ajoute que « le manager de l’équipe nationale doit être une personne avec un certain niveau d’éducation et de compétence. Non des personnes qui souffrent de troubles ».
“Aujourd’hui, on ne connaît pas la valeur de certains postes. Le manager de l’équipe d’Algérie doit être choisi suivant des critères et non des amitiés”, ajoute Chaïb.
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Beaucoup se réjouissent en Algérie et à travers le monde de la fin de la pandémie du coronavirus, qui paralyse le globe depuis plus de deux ans. Avec l’apparition du variant Omicron, l’espoir d’une immunité collective pousse certains à affirmer qu’il s’agit du bout du tunnel.
« Le scientifique que je suis ne peut pas se permettre un telle affirmation », lâche le Dr Idir Bitam spécialiste en maladies transmissibles et pathologies tropicales émergentes, concernant la fin de la pandémie suite à la propagation du variant Omicron.
Lors d’un entretien accordé au quotidien Liberté, le spécialiste s’est penché sur la double vague qui dévaste l’Algérie, sur le nombre réel des contaminations, et sur la situation qui est attendue lors des prochaines jours et prochaines semaines.
« On nous annoncera 12.000 cas par jour »Le bilan des contaminations à la Covid-19 fait état ces derniers jours de plus de 2.000 cas quotidien. Selon le Dr Bitam, « dans deux semaines on nous annoncera officiellement 10 000 à 12 000 cas par jour ». Ces chiffres seront, toujours selon le même intervenant, loin de la réalité qui sera « bien plus grave, avec 20 000 cas, voire plus, de contaminations ».
L’Algérie connait aujourd’hui plus de 10.000 cas quotidien alors que seuls 2.000 sont annoncés, indique le spécialiste qui explique que « les chiffres annoncés chaque jour par le gouvernement ne concernent que les prélèvements de la PCR » et « 50% des laboratoires privés ne déclarent pas leurs chiffres », chose qui « n’est pas normal ! », s’insurge le docteur.
Le Dr Bitam affirme que nous vivons une situation de 50/50 entre le Delta et l’Omicron, chose qui va changer d’ici à deux semaine, ou le deuxième variant finira par dominer. Le spécialiste assure toutefois que « 100% des cas de décès en réanimation sont causés par le variant Delta » et rappelle que « 100% de décès sont des personnes non vaccinées ».
Immunité collective en févrierSelon le Dr Bitam, Omicron « ne présente pas de sévérité particulière, sinon nulle ». Il rappelle que ce variant n’a causé depuis son apparition qu’un seul décès au Royaume-Uni, « et encore, à ce jour nous ne savons si c’est lié directement ». Le spécialiste précise qu’il a « demandé personnellement à consulter le dossier de cette personne. J’attends la réception, sous peu, de ce dossier ».
Le Dr Bitam affirme que « l’on peut espérer atteindre… une immunité collective à hauteur de 70% entre la première et la deuxième semaine du mois de février », à condition, tient-il à préciser « d’accélérer et de généraliser les campagnes de vaccination ».
Bien que le spécialiste s’attend à une immunité collective contre la Covid à partir du mois de février, il indique qu’il ne peut assurer qu’il s’agit de la fin de la pandémie. « Nous allons certainement vivre encore, pendant quelques années, avec le coronavirus », estime le spécialiste.
Il explique que le coronavirus jouit d’une mutation très rapide. « Depuis le début de la pandémie, en 2019, ce virus a muté plus de 7300 fois, tous variants confondus. Parmi ces variants, il existe 4 “mutants” qui présentent un danger sur la santé publique (Alpha, Bêta, Delta et Omicron) », déclare le spécialiste qui ajoute qu’« avec l’immunité collective, on peut espérer que la mortalité liée au coronavirus va baisser considérablement et les hôpitaux totalement désengorgés ».
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La quatrième vague du coronavirus que traverse l’Algérie a connu le chevauchement de deux variants ; le Delta, responsable de la 3e vague et l’Omicron, le nouveau variant apparu en Afrique du Sud. Or, du point de vue des spécialistes, le Delta compte désormais ses jours en Algérie.
S’exprimant sur cette question, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar affirme que le variant Delta, considéré comme le principal responsable de la vague précédente, devra connaître sa fin très prochainement en Algérie.
Dans son pronostic livré dans une déclaration au quotidien arabophone Echaab, le responsable assure que le variant Delta sera définitivement éteint en Algérie d’ici au mois de février prochain.
Selon lui, cela interviendra en raison de la terrible vitesse de propagation du variant Omicron. D’ailleurs, il estime dans ce sens, qu’aucun cas du variant Delta ne sera enregistré à partir du mois de février prochain.
Omicron est responsable de 50 à 60% des contaminations actuellesAlors que tout le monde s’attendait à ce que le variant Delta soit le prédominant lors de la 4e vague, explique le docteur, le variant Omicron survient pour totalement changer la donne. Concernant la propagation de ce dernier, l’intervenant affirme qu’il est actuellement responsable de 50% des contaminations. Or, il atteindra 80% après deux ou trois jours.
Expliquant les raisons derrière la vitesse phénoménale caractérisant ce variant, le DG de l’IPA indique que si, la personne atteinte du variant Delta peut le transmettre à 8 autres personnes de son entourage, celle contaminée au variant Omicron peut le transmettre à 18 autres personnes.
Ce mardi matin, le ministre de la Santé a indiqué que la propagation du nouveau variant Omicron a atteint les 60% des nouvelles contaminations au coronavirus. Ainsi, il n’a pas manqué de souligner que la situation épidémiologique en Algérie « est dangereuse à l’instar des autres pays dans le monde ».
Selon lui, le nombre de contaminations le plus élevé est enregistré dans les wilayas d’Alger, Béjaia, Tizi Ouzou et Sétif. Cependant, il affirme que « son secteur maîtrise la situation à travers les établissements hospitaliers ».
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Arrivé hier lundi au Caire, dans le cadre d’une visite officielle en Égypte, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a tenu ce mardi, en compagnie de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, une conférence de presse dans laquelle les deux présidents sont revenus sur plusieurs points.
Lors de son allocution, le chef de l’État a affirmé que sa visite en Égypte a permis d’effectuer « des pourparlers riches et fructueux » qui « s’inscrivent dans le sillage des concertations continues en matière de relations entre les deux pays ».
Les discussions entre les deux présidents interviennent également dans le cadre « des rôles des deux pays, notamment en ce qui concerne leur contribution dans l’avancement de la coopération arabe et africaine, pour parvenir à la sécurité et à la stabilité dans la région », a-t-il souligné.
De surcroit, il a tenu à préciser, lors de la conférence de presse, que les pourparlers entre les deux parties « ont abouti à un consensus complet de visions et de points de vue ». Il s’agit, à titre d’exemple, du dossier libyen et de la prochaine étape attendue pour mettre fin au conflit.
Le dossier libyen et le sommet arabe à l’ordre du jour des entretiensÀ ce propos, le président égyptien a assuré que son point de vue est parfaitement en accord avec celui de son homologue algérien « sur la nécessité de tenir des élections présidentielles et législatives en Libye ».
Le président égyptien a également précisé que les discussions ont porté sur la question de la « sécurité hydrique », ajoutant que « nos visions s’accordaient sur la nécessité de parvenir à un accord global sur le barrage de la Renaissance ».
S’exprimant autour du prochain rendez-vous arabe, qui se tiendra prochainement en Algérie, le président de la République a affirmé qu’il s’est convenu « avec son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sisi sur la nécessité d’élargir les consultations en vue du sommet arabe en Algérie ».
Pour rappel, Tebboune a tenu, lors du deuxième et dernier jour de sa visite en Égypte, des entretiens en tête-à-tête avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi au palais d’El-Orouba. Ces entretiens ont été également élargis aux délégations des deux pays.
Le président de la République est arrivé, lundi, au Caire dans le cadre de sa visite de « travail et de fraternité » de deux jours. Il a été accueilli, à son arrivée à l’Aéroport international du Caire, par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
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En pleine vague de la Covid-19, il a été décidé de suspendre les cours pour une durée de 10 jours par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a présidé mercredi dernier une réunion extraordinaire consacrée à l’évaluation de la situation pandémique dans le pays.
Cette décision constitue une mesure préventive contre la propagation du variant Omicron, dont les enfants sont un des plus importants diffuseurs. Le retour des élèves à l’école est donc prévu pour dimanche prochain, mais les cas de contamination poursuivent leur hausse, ce qui suscite la crainte des parents.
Covid-19 : une rentrée à haut risque ?Selon l’inspecteur central au sein du ministère de l’Éducation, Boualam Belaouar, les élèves vont retrouver les bancs de l’école dès dimanche prochain, le 30 janvier 2022, comme cela est prévu suite à la décision du président de la république.
C’est lors de son passage sur les ondes de la radio Chaine III que le responsable au sein de la tutelle a ajouté que le ministre de l’Éducation a donné des consignes strictes aux directeurs régionaux de nettoyer et stériliser les établissement scolaires en préparation au retour des élèves.
Le même intervenant a aussi souligné que le ministre a insisté sur le respect du protocole sanitaire au sein des écoles. Par ailleurs, la suspension des cours pendant la dernière semaine ne constitue pas, d’après le même responsable, un impact sur l’exécution du programme scolaire.
Au lieu de recourir au cours spéciaux, le responsable a appelé les élèves à suivre les cours prodigués par les chaînes de télévision publiques. Pour conclure, l’inspecteur a nié tout cas de décès au sein du milieu scolaire.
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