ADRAR – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud a affirmé, mardi à Adrar, l’importance de l’investissement touristique, à travers la valorisation du patrimoine local et des différentes manifestations pour promouvoir les services d’accueil du secteur.
La wilaya d’Adrar est une wilaya touristique par excellence qui a connu un bond qualitatif en matière d’investissement, a indiqué le ministre, ajoutant que l’année 2018 a été marquée par la réalisation de 10 hôtels d’une capacité de 1000 lits, en vue d’atteindre, à la fin du premier trimestre 2019, un total de 34 structures hôtelières, susceptibles de contribuer à la création de 2500 postes d’emploi permanents.
Dans le cadre de la deuxième journée de sa visite dans la wilaya, le ministre a cité les projets lancés, à travers trois territoires de la wilaya pour la promotion de l’accueil touristique et la valorisation du legs historique et culturel.
D’autre part, le ministre a souligné l’importance d’impliquer les médias dans la promotion du tourisme spirituel, saharien et oasien et de valoriser les sites archéologiques et l’artisanat, en sus de préserver le cachet architectural de ladite wilaya qui abrite plus de 200 manifestations sociales par an.
M.Benmessaoud a appelé à la promotion du tourisme saharien, à travers l’application de prix concurrentiels au profit des clients, saluant à l’occasion l’expérience de certains établissements hôteliers locaux et de la compagnie nationale Air Algérie qui propose des prix promotionnels au profit du tourisme saharien en hiver, les tarifs étant réduits de moitié ou encore plus.
Le ministre a inspecté, en outre, une série de projets touristiques en cours de réalisation par des privés dans le chef- lieu de wilaya, dont le projet de réaménagement de l’hôtel Touat au sujet duquel il a donné des instructions aux responsables pour accélérer la cadence des travaux, en prévision de sa réception prochaine fin février 2019.
Au titre de la troisième et dernière journée de sa visite dans la wilaya, le ministre aura à visiter des projets d’investissements dans la circonscription administrative de Timimoun.
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ALGER – Le directeur du Centre africain d’Etudes et de recherches sur le terrorisme (Caert), Larry Gbevlo-Lartey Esq, a souligné mardi à Alger, l’impératif de trouver l’équilibre entre le respect des droits de l’Homme et la lutte contre le terrorisme, lors de la réunion annuelle des Points focaux du Caert, saluant les efforts de l’Algérie dans l’instauration et le maintien de la paix et la sécurité nationales.
« Nous allons essayer de nous concentrer sur cette centralité. Il est impératif de trouver le juste équilibre entre les deux (droits de l’Homme et lutte anti-terroriste) », a déclaré M. Larry en marge des travaux de la réunion des Points focaux du Caert tenue à Alger.
Il a, à cette occasion, loué les efforts de l’Algérie dans le maintien de la paix et la sécurité, estimant que le gouvernement algérien est devenu un exemple à suivre par les pays africains et le monde entier dans le domaine de la lutte anti-terroriste, rappelant le rôle joué par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le cadre de la coordination de la lutte contre le terrorisme au sein de l’UA.
« La situation sécuritaire en Algérie est aujourd’hui connue de tous grâce à la sagesse de ses dirigeants, qui ont appris à combattre le terrorisme », a déclaré M. Gbevlo. Il a souligné, à ce titre, que l’expérience de l’Algérie est devenue un modèle pour les pays du continent et peut servir non seulement aux pays africains mais aussi aux pays du monde entier.
Selon le directeur du Caert, le grand défi auquel l’Algérie devra faire face maintenant, est la tentative de certains groupes terroristes de véhiculer des messages radicaux visant à propager les idées extrémistes.
Evoquant la situation sécuritaire en Afrique, M. Gbevlo a estimé que le continent souffre encore de plusieurs difficultés qui concernent plus souvent l’extrémisme religieux et la radicalisation, notamment dans la région du Sahel, précisant que ces menaces touchent aujourd’hui également la Tanzanie et le Mozambique.
Concernant les objectifs atteints par le Caert depuis sa création en 2004, M. Gbevlo a estimé que le centre est censé avoir apporté une aide aux Etats membres pour accroitre leur capacité de lutte contre le phénomène et ce, grâce aux instructions spécifiques reçue de l’Union africaine telle que la formation, la gestion des ateliers ainsi que des séminaires et la mise en place de mécanismes pour le partage d’informations entre les pays.
Les travaux de la 12ème réunion des Points focaux (Caert), qui ont débuté mardi à Alger, autour du thème: « la Promotion de l’équilibre entre la lutte contre le terrorisme et les droits de l’Homme en Afrique », se poursuivent sur deux jours à huis clos en présence des représentants des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux de lutte contre le terrorisme sur le Continent africain.
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ALGER – Le groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Tunisie » a été installé, mardi, au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué un communiqué de la chambre basse du parlement.
Supervisant la cérémonie d’installation du groupe parlementaire d’amitié, en présence de l’ambassadeur de la Tunisie à Alger, Ennasser Essayd, le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale établie à l’étranger à l’APN, Abdelhamid Si Afif a rappelé les relations « distinguées, fortes et profondes unissant l’Algérie et la Tunisie », soulignant, à cet égard, que l’Algérie « sous la conduite du président Abdelaziz Bouteflika demeure convaincue que la Tunisie est sa soupape de sécurité et n’oubliera jamais sa position et son soutien lors de la lutte pour la libération et durant la tragédie nationale ».
Il a réitéré, à cet égard, l’attachement de l’Algérie à « raffermir les liens de fraternité et d’amitié entre les deux pays et à asseoir une complémentarité effective au mieux des deux peuples frères ».
M. Si Afif a relevé, par ailleurs, l’impératif pour l’Algérie et la Tunisie « de s’ériger en locomotive pour permettra à l’Union du Maghreb arabe (UMA) de recouvrer sa place et son rôle, tout en coordonnant leurs efforts pour faire face aux différents défis et menaces à l’instar du terrorisme, de la migration, de la traite humaine et des drogues, d’une part et promouvoir une approche visant à asseoir la paix, la sécurité et le développement dans la région », a-t-il soutenu.
L’installation de ce groupe « contribuera à la dynamisation de la diplomatie parlementaire, au soutien de la coopération parlementaire entre les deux instances législatives, et renforcera les liens d’amitié entre les deux pays en droite ligne avec la volonté politique des dirigeants des deux pays », a-t-il poursuivi.
Pour sa part, l’ambassadeur tunisien a affirmé que l’installation du groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Tunisie » constitue « une autre pierre apportée à l’édifice des relations liant les deux pays, et contribuera à leur développement dans divers domaines ». Il a exprimé, par la même occasion, sa volonté d’élargir la coopération bilatérale aussi bien au niveau régional qu’international, tout en soutenant les candidats à la tête des deux pays.
La présidente du groupe parlementaire d’amitié (Algérie-Tunisie), Faiza Bouhamed a fait savoir, de son côté, que « beaucoup de travail attend ce groupe, notamment le renforcement de la coopération, l’échange d’expériences entre les parlementaires, les hommes d’affaires et les experts ».
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BOUMERDES-Le Premier ministre de la République de Corée (Corée du sud), Lee Nak-yon à déclaré, mardi à Boumerdes, que son pays est honoré de contribuer au développement de l’économie algérienne.
« La Corée du Sud est honorée de contribuer au développement de l’économie algérienne à travers des entreprises sud -coréennes », a affirmé M.Lee Nak-yon, qui accompagnait le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, lors de la mise en service de la 2eme partie de la 2eme turbine de production d’électricité de la Centrale de Cap Djinet, (Est de Boumerdes).
Le Premier ministre Sud -coréen, qui était également accompagné par le Président directeur général (P-dg) du Groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab, au titre d’une visite officielle en Algérie entamée dimanche dernier, a procédé symboliquement à la mise en service de cette partie du projet d’une capacité de production globale de 1.200 mgt d’électricité/heure, en réalisation dans le cadre d’un partenariat entre la firme Sud -coréenne « Daewoo » et Sonelgaz.
« Je suis fière que la firme Daewo participe, à travers ce projet, au développement économique et à l’industrialisation de l’Algérie », a -t-il soutenu dans une déclaration à la presse en marge d’une inspection d’un nombre de chantiers et unités (contrôle, maintenance) de cette mega -centrale, qui sera mise en service en janvier prochain.
Il a également exprimé « la confiance totale » des entreprises Sud-coréennes, dans « le parachèvement des projets dans leurs délais, sans dépasser les coûts dont ils ont été affectés, car ce sont là les caractéristiques mêmes de Daewoo », a-t-il assuré.
M.Lee Nak-yon a, en outre, loué la « stabilité de la croissance économique en Algérie, au même titre qu’aux plans social et politique, en dépit des souffrances vécues », a-t-il relevé.
Pour sa part, le P-dg de Sonelgaz s’est dit « très fier » de la « réussite » du projet de Centrale électrique, réalisée avec nos partenaires Sud Coréens, qualifiant ce partenariat d’ »exemplaire » et de « modèle de réussite ».
M.Arkab a également loué l’accord signifié par Daewoo pour « accompagner et assurer son expertise au profit de ce projet, avec la contribution efficiente des cadres et experts algériens actuellement en charge ».
La Centrale de Cap Djinet(relevant de la Sonelgaz) est formée de trois turbines fonctionnant en cycle combiné (30% vapeur et 70 % gaz), dotée chacune d’une capacité de production de 400 mwt d’électricité /Heure, soit un total de 1200mgt pour les trois.
La première turbine est entrée en production en juillet 2018, la 2eme au mois d’octobre passé. La mise en exploitation de la 3eme turbine interviendra à la mi janvier prochain, selon les responsables en charge du projet.
L’infrastructure est, par ailleurs, équipée de nombreux systèmes « amis de l’environnement », dont particulièrement celui du dessalement de l’eau de mer exploitée dans la production de la vapeur, et la production d’hydrogène exploité dans le refroidissement des générateurs électriques.
A noter que l’énergie électrique produite au niveau de cette Centrale est transférée respectivement vers deux transformateurs (400 vlt chacun) à Si Mustapha et El Affroune (Blida), au moment ou un 3eme transformateur est prévu à l’avenir à Akbou( Bejaia), avant le transfert de cette électricité vers le réseau national de transport d’électricité.
A l’entame de sa visite, un exposé détaillé soutenu par un film sur toutes les étapes de réalisation de cette Centrale électrique, a été présenté au Premier ministre Sud-coréen qui s’est par la suite rendu au niveau d’un nombre de chantiers de ce projet, avant de clore sa visite par une rencontre avec les travailleurs Sud-coréens de cette Centrale.
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ALGER – L’Algérie comptait plus de 2 millions d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce à fin septembre 2018 contre 1,95 million à fin 2017, a appris l’APS auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC).
Jusqu’à fin septembre de l’année en cours, le nombre exact d’inscrits au registre du commerce était de 2.004.679 opérateurs, précise la même source Sur l’ensemble de ces opérateurs économiques, plus de 1,81 million exercent sous le statut de personnes physiques et 191.829 sous le statut de personnes morales (sociétés).
Par catégories d’activités, ce sont les personnes physiques exerçant dans la distribution de détail qui occupent la plus grande part des opérateurs économiques, avec 866.096 enregistrés au CNRC à fin septembre 2018 (45% de l’ensemble des inscrits sous le statut de personnes physiques).
En outre, le nombre des personnes physiques inscrites a atteint 733.912 dans le secteur des services (38%), 254.425 dans la production de biens (13,2%), 69.992 dans la distribution en gros (3,6%), 4.508 entreprises de production artisanale (0,23%) et 559 dans l’exportation (0,03%).
Pour ce qui est des personnes morales (sociétés), le secteur des services concentre 73.854 sociétés (32,5% de l’ensemble des personnes morales inscrites au CNRC).
Ce secteur est suivi par celui de la production de biens avec 68.558 inscrits (30%), l’importation pour la revente en l’état avec 42.092 sociétés (18,52%), la distribution en gros avec 22.314 (9,8%), la distribution en détail avec 16.649 (7,3%), l’exportation avec 2.160 sociétés (0,95%) et les entreprises de production artisanale avec 1.680 inscrits (0,74%).
Quant aux inscriptions réalisées au courant de la seule période allant de janvier à septembre 2018, elles ont atteint 282.654 inscriptions contre 270.653 à la même période de 2017 (+4,4%), sachant que les inscriptions portent essentiellement sur les immatriculations (création de nouvelles entreprises), les modifications (changement d’activité, changement d’adresse ou de gérant…) et les réimmatriculations.
Parmi ces inscriptions, 116.582 ont concerné les nouvelles créations d’entreprises (immatriculations) avec 103.790 créations pour les opérateurs-personnes physiques et 12.792 de personnes morales.
Ces immatriculations ont enregistré une diminution en comparaison avec la même période de 2017 qui avait connu 119.439 créations de nouvelles entreprises, soit une baisse de 2,4%.
Plus de 13.000 étrangers inscrits au registre du commerce à fin septembre 2018
Concernant les opérateurs économiques étrangers inscrits au registre de commerce, leur nombre a atteint 13.880 à fin septembre 2018, composés de 11.380 personnes morales (sociétés) et de 2.500 opérateurs exerçant sous le statut de personnes physiques.
S’agissant des personnes morales étrangères, les nationalités des gérants les plus répandues sont française avec 2.116 sociétés (18,6% de la totalité des personnes morales étrangères), syrienne avec 1.265 sociétés (11%), turque avec 1.140 (10%), chinoise avec 1.007 (9%) et tunisienne avec 828 entités (7%).
Le nombre de nationalités des gérants de l’ensemble des sociétés étrangères inscrites est de 94. Ces sociétés activent dans le secteur de la production de biens avec 4.798 sociétés (33,5%), les services avec 4.769 entités (33,3%), l’importation avec 2.257 (15,8%), la distribution en détail avec 1.102 (7,7%), la distribution en gros avec 1.025 (7,2%), l’export avec 213 (1,5%) et les établissements de production artisanale avec 141 sociétés (1%).
Pour les opérateurs étrangers exerçant sous le statut de personnes physiques, les nationalités les plus répandues sont syrienne avec 745 opérateurs (30% de la totalité des opérateurs-personnes physiques), tunisienne avec 649 (26%), marocaine avec 386 (15%), égyptienne avec 193 (7,7%) et palestinienne avec 183 (7,3%).
Quant au nombre de nationalités des opérateurs économiques exerçant sous le statut de personnes physiques, il est de 38.
Par activités, 2.018 opérateurs-personnes physiques activent dans le secteur de la distribution en détail, 262 dans les services, 189 dans la production de biens, 69 dans la distribution en gros, 5 dans l’export et 2 dans la production artisanale.
Par régions, les 5 premières wilayas où il y a une plus grande présence des opérateurs économiques étrangers sont Alger (7.321 opérateurs), Oran (1.264), Blida (711), Constantine (426) et Annaba (420).
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ALGER – Le déficit financier de la Caisse nationale de retraites (CNR), qui est de l’ordre de 560 milliards de DA en 2018, dépassera les 600 milliards de DA en 2019, a estimé mercredi le directeur général de la Caisse, Slimane Melouka.
« Avec des dépenses de plus de 1.200 milliards de DA à la fin de l’année en cours, la CNR accusera un déficit de l’ordre de 560 milliards de DA à la fin de l’année 2018, et qui dépassera les 600 milliards de DA en 2019, selon les données prévisionnelles et compte tenue de la conjoncture actuelle », a précisé M. Melouka dans un entretien à l’APS.
Le même responsable a expliqué cette situation par le fait que le nombre de retraités « est en croissance », alors que celui des cotisants reste « constant », ajoutant que « l’équilibre financier de la caisse nécessite 5 cotisants pour 1 retraité, contrairement à ce qui est enregistré actuellement (2 cotisants pour 1 retraité) ».
Cette situation, est « nettement insuffisante » pour pouvoir répondre aux besoins des pensions, sachant que les salaires ont augmenté depuis l’année 2012 et que les pensions de retraites sont devenues assez conséquentes, « ce qui accentue le déficit » a-t-il relevé.
Au sujet de la nouvelle mesure prévue par la loi de Finances 2019 autorisant le Fonds national d’Investissement (FNI) à octroyer des crédits au profit de la CNR à des taux d’intérêt bonifiés à long terme, il a précisé que « cette action a été inscrite pour pouvoir répondre aux besoins de la Caisse en fonction du déficit prévisionnel pour l’année prochaine ».
M. Melouka a affirmé que la valeur du montant de ces crédits « n’a pas été fixée » dans la loi de finances 2019, pour donner la possibilité à la CNR d’exprimer, à partir de janvier prochain, et d »‘une manière objective, ses besoins financiers en fonction de la réalité du terrain ».
Pour rappel, la CNR a connu, ces dernières années, un déficit croissant, passant de 155,1 milliards DA en 2014 à 336,8 milliards en 2016 et plus de 479,1 milliards en 2017.
Le financement de la CNR provient principalement de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés(CNAS) et des subventions de l’Etat en matière de solidarité.
Néanmoins, la dépense est actuellement « plus importante » que les recettes, qui demeurent pratiquement « figées », bien que le nombre de dossiers déposés a baissé des 2/3 par rapport aux années précédentes, a indiqué le même responsable.
M. Melouka a annoncé, à cette occasion, qu’outre le budget affecté par l’Etat à la CNR en 2018 (plus de 500 milliards DA), une contribution de solidarité, au taux de 1% applicable aux opérations d’importation de marchandises, « a permit à la CNR de bénéficier d’un apport complémentaire de plus de 20 milliards DA, durant l’année en cours ».
S’agissant de l’amendement approuvé en novembre dernier par l`Assemblée populaire nationale (APN), accordant aux membres de la communauté algérienne établie à l’étranger et ceux qui exercent une activité professionnelle, la possibilité de s’affilier au système national de retraites, le DG de la CNR a fait savoir qu’il s’agit d’une affiliation « volontaire », soulignant que cet amendement intervient « suite aux besoins exprimés par notre communauté », notamment, « les Algériens résidant dans des pays dépourvus de système de retraite ».
Les TIC pour une bonne prise en charge des retraités
A cet effet, un groupe de travail mixte regroupant des cadres du ministère du Travail et des représentants de la CNR, se penche sur les procédures nécessaires à la mise en £uvre de cette mesure portant sur différents aspects, notamment l’âge, l’assiette de cotisation, les modalités de paiement et de prise en charge de la pension.
Evoquant le travail d’accompagnement au profit des retraités, M. Melouka a souligné qu’une « simplification » des procédures a été engagée par la caisse, notamment celle portant sur des documents d’état civil, en l’occurrence l’extrait de naissance, l’acte de mariage et l’acte de décès.
Il a expliqué que ces 3 documents « ne sont plus exigés aux retraités, mais directement récupérés des services concernés grâce à la coordination interministérielle à l’exception de situations particulières, comme celles relatives aux citoyens nés à l’étranger », a-t-il détaillé.
Concernant le volet modernisation de la caisse, M. Melouka a fait état de la mise en place d’un système d’information quinquennal (2015-2019), qualifiant cette démarche de « capitale » pour pouvoir gérer toutes les situations administratives, afin de faciliter la tâche aux travailleurs du secteur et améliorer la prise en charge des retraités.
A ce titre, il a cité le Datacenter mis en £uvre depuis décembre 2017, qui a pour vocation d’être le centre « névralgique » du système d’information, lequel répond aux normes internationales de sécurité, de disponibilité et de gestion des données.
Ceci, outre une application mobile (Retraite DZ) qui porte, notamment, sur un annuaire répertoriant l’ensemble des agences locales et les centres d’accueil et d’orientation y afférents, la liste des médecins conventionnés (généralistes et spécialistes) triés par wilaya afin de faciliter la recherche, et permettant aux citoyens de s’informer sur la législation et la simulation de calcul de retraites, a-t-il fait valoir.
Une solution SMS en phase de finalisation, a été également engagée par la caisse en collaboration avec tous les opérateurs de la téléphonie mobile, pour informer le retraité de sa situation dans des délais courts (rejet, actualisation, revalorisation).
Pour le DG de la CNR, « cette solution lèvera diverses contraintes, à l’instar des informations non disponibles des retraités,(changement d’adresse etc…) et du courrier classique (non garantie de réception ainsi que le coût induit), etc ».
Il a indiqué que le retraité peut, également, se renseigner sur tous les aspects relatifs à la gestion de la CNR d’une manière générale et sur son dossier administratif d’une manière particulière, en composant le numéro vert de la CNR (3011), sachant qu’un centre d’appel a été mis en place en mai 2017 à cet effet, soulignant que les préoccupations principales des retraités portent sur le dossier et la validation de certaines périodes ainsi que sur le montant de leur pension.
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ALGER – Plus d’une cinquantaine de contrats d’exportation ont été signés lors des salons des produits algériens organisés cette année à l’étranger, a indiqué mardi à Alger le ministre du Commerce, Said Djellab.
S’exprimant lors d’une conférence de presse qu’il a animée en marge d’une rencontre nationale sur la promotion des exportations hors hydrocarbures, M. Djellab a indiqué qu’outre cette cinquantaine de contrats signés entre les exposants algériens et des opérateurs économiques des pays hôtes de ces expositions, des négociations sont en cours pour la signature d’autres accords.
Ces expositions ont été organisées en 2018 aux Etats-Unis, Belgique, Gabon, Sénégal, Qatar et Egypte.
Selon lui, l’organisation des salons des produits algériens a été décidée par un comité interministériel chapeauté par le ministère du Commerce.
Les pays hôtes de ces expositions sont choisis notamment sur la base de l’étude des besoins des marchés de ces pays avec une préférence évidente pour les pays africains.
« On va continuer notre tournée en Afrique. Entre 2019 et 2020, nous comptons organiser 25 salons des produits algériens dans des pays africains. Tous les pays du monde veulent placer leurs produits sur le marché africain. Il est temps que nous le fassions ».
Quant aux déplacements effectués à l’étranger en 2018, le ministre a indiqué qu’ils avaient permis de constater que le produit algérien est « très apprécié » sur les plans de la qualité et du prix, a-t-il soutenu.
L’organisation de ces salons des produits algériens se veut comme un « test » pour les opérateurs économiques algériens participants et pour leurs produits destinés à l’exportation.
Cela a également décelé une adhésion des opérateurs économiques algériens qui ont montré une plus forte confiance à l’égard des institutions de leur pays.
« Nous avons le même but, à court terme, consistant à diversifier les exportations dès janvier 2019, une année dédiée au développement des exportations algériennes ».
M. Djellab a estimé que les conditions étaient réunies pour parvenir au cours des prochaines années à une diversification de l’économie algérienne et réduire ainsi sa dépendance aux hydrocarbures et aux importations.
A une question sur l’adaptation du système bancaire aux ambitions du gouvernement de promouvoir les exportations hors hydrocarbures, M. Djellab a indiqué que la rencontre nationale, organisée mardi, visait justement à créer un espace d’échange entre banquiers et opérateurs économiques afin de trouver des solutions aux différentes contraintes liées au financement des exportations.
Concernant le rôle des représentations diplomatiques algériennes dans la promotion des exportations, M. Djellab a précisé que la présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, à cette rencontre nationale prouve la mobilisation de l’appareil diplomatique algérien pour la promotion des exportations hors hydrocarbures.
Il a précisé que la réussite de la stratégie nationale de la promotion des exportations est l’affaire de tout le monde et pas uniquement celle du ministère du Commerce.
Selon lui, la coordination étroite déjà existante entre le ministère du Commerce et celui des Affaires étrangères sera renforcée à compter de janvier 2019: « Nos ambassades seront le soutien de nos opérateurs économiques à l’étranger ».
A une question sur le refoulement de certains produits agricoles algériens exportés faute de conformité aux normes, le ministre a précisé qu’un manuel a été élaboré pour identifier l’ensemble des laboratoires publics et privés de qualité et des organismes de certification existants en Algérie.
Cela s’inscrit dans le cadre d’un nouveau dispositif d’accréditation visant la mobilisation de ces laboratoires et organismes de conformité au service des opérateurs économiques.
Pour lui, l’exportation des produits agricoles ne devrait pas se baser sur les excédents seulement, mais plutôt œuvrer à garantir une fourniture régulière au profit du client à l’international.
Dans ce contexte, le ministre a fait savoir que des efforts étaient consentis pour inciter les agriculteurs désirant faire de l’exportation à s’organiser en coopératives afin de renforcer leur compétitivité et pouvoir se positionner sur le marché international.
En s’organisant en coopératives, les agriculteurs algériens peuvent mieux négocier les contrats d’exportation et fournir les volumes demandés et en temps imparti, comme le requiert leurs clients, a-t-il expliqué.
A une autre question d’un journaliste sur le montant des exportations hors hydrocarbures, réalisées en 2018, le ministre a indiqué qu’il devrait se chiffrer entre 2 et 3 milliards dollars.
Pour lui, l’objectif est d’asseoir une politique d’exportation permettant, à moyen terme, d’exporter jusqu’à 10 milliards dollars.
S’agissant du gel de l’importation de certains produits, le ministre a expliqué qu’il s’agit d’une mesure prise dans l’urgence à la suite de la chute des cours de pétrole, mais qui a eu « plusieurs effets positifs ».
Cette mesure de restriction a encouragé certains importateurs à investir en Algérie pour la fabrication locale de produits habituellement importés.
« Nous allons maintenant au Droit additionnel provisoire visant à permettre les importations toute en préservant la production nationale », a-t-il avancé.
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DUNEDIN (Nouvelle Zélande)- Les Amis du peuple sahraoui en Nouvelle Zélande ont organisé une manifestation pour dénoncer l’arrivage d’une cargaison chargée en phosphate sahraoui, à destination de la ville de Dunedin au sud de la Nouvelle Zélande, lançant des slogans revendiquant l’arrêt de ce « vol et de ce crime ».
Les manifestants se sont rassemblés devant le navire arrivé au port en début de semaine en cours, tout en scandant des slogans contre le pillage des richesses sahraouies, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « arrêtez le vol », « nous vous avons pris en flagrant délit », affichant également des photos de militants sahraouis et portant des pancartes « nous exigeons de la Nouvelle Zélande qu’elle cesse de voler notre avenir ».
Le navire « Triton Folk » venait du port de la ville occupée d’El-Ayoune, transportant à bord, quelque 53.000 tonnes de phosphates, d’une valeur de 7 millions USD, importée illégalement par la société « Ravensdown », a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS).
Le représentant du Front Polisario en Australie, Mohamed Fadel Kamal, cité par l’agence, a saisi, par écrit, le directeur exécutif de la compagnie en vue de « mettre un terme à son implication dans le pillage systématique des richesses » du peuple sahraoui.
Par ailleurs, un film-documentaire intitulé « les vents de la résistance » du réalisateur canadien Josh Cambel, relatant la résistance du peuple sahraoui et l’implication d’une compagnie canadienne dans le pillage du phosphate sahraoui, avec la complicité de l’occupant marocain, a été projeté, mercredi, dernier, à Dunedin en Nouvelle-Zélande, a rapporté la même source.
La projection du film a été rehaussée par la présence d’un nombre d’amis du peuple sahraoui qui ont réaffirmé leur disposition à « exercer davantage de pression sur les compagnies néo-zélandaises pour les dissuader de piller les richesses du peuple sahraoui ».
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ALGER – Huit (8) pays prendront part aux premiers Jeux africains du sport et travail qui débuteront jeudi à Alger et se poursuivront jusqu’à dimanche, a-t-on appris de la Fédération algérienne du sport et travail (FAST).
»Huit pays ont confirmé leur participation. Il s’agit du Burkina-Faso, Rwanda, Sahara occidental, Sénégal, Cameroun, Congo de la Tunisie et l’Algérie, pays hôte », a précisé à l’APS le président de la FAST, Abdelkrim Chouchaoui.
Et d’enchaîner: »Selon le règlement de l’instance continentale du sport et travail amateur, la participation d’au moins quatre pays est requise pour le déroulement de l’événement. En outre, l’Erythrée est présente mais elle a participé uniquement au congrès de l’instance africaine ».
Le principe sportif des Fédérations africaines du sport et travail et d’assurer »un nombre de participation élevé » sans prendre en considération les résultats techniques.
»Il faut que vous sachiez que les équipes nationales dans les compétitions du sport et travail ne sont pas acceptées. Nous sommes très heureux d’abriter cette première édition des Jeux qui vont voir le jour en Algérie alors que c’est le Sénégal qui devait les organiser avant son retrait à un mois et demi du début », a-t-il ajouté.
Six disciplines seront au programme de ce rendez-vous inscrit sous le thème »Partageons le rêve ». Il s’agit des sports de boules, du tennis de table, futsal, volley-ball, handball et cross-contry.
»Les compétitions se dérouleront dans plusieurs salles au niveau d’Alger, à savoir la Coupole, Aïn Bénian, Chéraga, Ouled Fayet, Sidi Fredj (pour les sport de boules) et Zéralda (tennis de table) », a indiqué la même source.
Concernant le cross-country, il sera disputé vendredi sur une distance de 5 km dont le coup d’envoi sera donné au stade Ferhani de Bab El-Oued, alors que le point d’arrivée est prévu devant le siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) au 1er-Mai.
A l’occasion de ces Jeux, l’Association africaine du sport et travail, présidée par le Camerounais Evele Malik Atour et en collaboration avec la FAST, a organisé son troisième congrès au cours duquel six interventions étaient au programme sur le sport et le travail et les pionniers du mouvement sportif du travail amateur.
Pour rappel, le coup d’envoi de ces Jeux sera donné jeudi (15h00) à la Coupole du complexelympique Mohamed-Boudiaf.
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SETIF – Les services de la sûreté de la wilaya de Sétif ont effectué, au cours des derniers jours, des opérations de ratissage d’envergure de lieux ciblés mobilisant un effectif de 1 000 policiers, a-t-on appris, mardi, du responsable de la cellule de communication de ce corps de constitué, le lieutenant Abdelouahab Aissani.
Cette même source a précisé que cette action s’inscrit dans le cadre d’une démarche préventive visant à lutter contre toutes les formes de criminalité urbaine, réduire les accidents de la route, préserver la sécurité et l’ordre public, et protéger les personnes et les biens à travers des opérations de ratissage et la mise en place de points de contrôle fixes et mobiles.
Ces opérations ont ciblé les villes et les concentrations urbaines relevant de sa compétence territoriale en impliquant les services opérationnels et administratifs.
Selon cette même source, les efforts consentis par la police de Sétif a permis d’enregistrer plusieurs infractions et de procéder à l’arrestation d’un certain nombre de personnes recherchées par la justice.
Ces mêmes services ont également accompli 1149 contrôles d’identité, procédé à 89 contrôles d’identité approfondis concernant d’autres personnes, effectué 1357 contrôles de véhicules et établi 212 contraventions pour diverses raisons.
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ALGER – Deux ateliers de confection d’armes artisanales ont été découverts lors de deux opérations distinctes menées à Tébessa et Mascara par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) qui ont saisi des armes et des munitions, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, grâce à l’exploitation de renseignements et suite à deux opérations distinctes menées à Tébessa (5ème Région militaire) et Mascara (2ème RM), des détachements combinés de l’Armée nationale populaire, en coordination avec les services de la Sureté nationale, ont découvert, le 18 décembre 2018, deux (02) ateliers de confection d’armes artisanales », précise la même source.
Les détachements de l’ANP « ont saisi, au cours de ces deux opérations, 5 armes à feu, un fusil de chasse, une grenade, 896 cartouches, 16,5 kilogrammes de plomb, 3,2 kilogrammes de poudre noire, 200 capsules, 2 paires de jumelles, ainsi qu’une quantité de produits explosifs et divers autres outils », ajoute le communiqué.
Dans le même contexte, un détachement de l’ANP « a arrêté, à In Guezzam (6ème RM), 3 orpailleurs en possession de 2 détecteurs de métaux, 2 marteaux piqueurs, un groupe électrogène et 150 grammes de TNT, tandis que 1.2960 unités d’articles parapharmaceutiques ont été saisies à El-Oued (4ème RM) ».
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, une unité des Garde-côtes « a porté secours à 19 personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, à dix miles marins au nord-ouest de Cap Falcon à Oran (2èm e RM) ».
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ALGER- Des stocks de Vitamine D3 Cholécalciférol (ampoules buvables) sont disponibles au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), assure mercredi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans un communiqué.
Le ministère « rassure l’ensemble des citoyens au sujet de la disponibilité de la Vitamine D3 Cholécalciférol (ampoules buvables à 200 000 UI/ ml), au niveau du stock de la Pharmacie centrale des hôpitaux qui permet de couvrir largement les besoins de la consommation hospitalière », précise la même source.
Ce médicament est prescrit pour le traitement de la carence de la vitamine D.
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OUM EL BOUAGHI – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé mardi à Oum El Bouaghi que des instructions ont été données aux directeurs des CHU et certains directeurs de wilaya de la santé pour que les dossiers électroniques des patients soient prêts dans les « plus proches délais ».
Au cours d’une conférence de presse animée au terme de sa visite de travail dans la wilaya, le ministre a souligné que les dossiers électroniques des patients, inscrits dans le cadre de la modernisation du secteur, comptent parmi « les priorités du gouvernement et de son département ministériel ».
« Nous avons mobilisé tous les moyens matériels et humains pour parvenir à la numérisation du secteur de la santé durant 2019 », a ajouté M. Hasbellaoui soulignant que cette numérisation « exige la maîtrise des équipements et outils y afférents ».
Le ministre a en outre indiqué que l’Etat augmentera le nombre des étudiants à former en paramédical et dans certaines spécialités médicales connaissant un manque estimant que la formation de paramédicaux doit rentrer dans le cadre de la formation supérieure.
Au début de sa visite, le ministre a inauguré une polyclinique dans la ville d’Ain Beidha proposant notamment des services de radiologie, de médecine dentaire et des urgences médicalisées, réalisé avec une somme de 100 millions DA.
Il a inspecté dans la même ville l’hôpital mère et enfant et a inauguré le nouveau siège de daïra de la sûreté dans le cadre des festivités de la journée arabe de la police.
Le ministre a également inspecté le chantier de l’institut de formation paramédicale d’une capacité de 300 places et plusieurs autres projets de son département à Ain M’lila et Ain Fakroun.
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Le ministre du Commerce, Saïd Djellab a affirmé, mardi à Alger, que l’année 2019 « sera l’année de la promotion des exportations hors hydrocarbures notamment à travers l’élaboration d’une feuille de route pour la définition des grands axes de la stratégie nationale d’exportation.
Dans son allocution à l’ouverture d’une rencontre nationale intitulée « Réussir les exportations pour diversifier les ressources », le ministre a indiqué que « les impressions relevées lors des manifestations commerciales, organisées par le secteur du Commerce dans plusieurs pays pour mettre en valeur la qualité des produits algériens agricoles, agroalimentaires et ceux des industries manufacturière, électronique et de l’électroménager, renforcent notre conviction que 2019 sera l’année de la promotion des exportations hors hydrocarbures ».
« Cette question sera au centre du débat économique qui permettra une véritable concrétisation de la concertation et de la coopération sectorielles avec les différents partenaires », a précisé M. Djellab.
Dans ce contexte, le ministre a dit que les missions économiques des différentes ambassades algériennes à l’étranger seront d’un appui non négligeable pour la promotion des exportations et l’accès aux marchés extérieurs, tel que tracé dans la stratégie sur la diversification fructueuse des partenaires économiques aux niveaux international et africain, outre la création d’une zone de libre-échange, approuvée en mars dernier lors du sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine (UA) à Kigali (Rwanda).
A ce propos, le premier responsable du secteur a appelé à l’impératif d’exploiter la croissance économique marquant le continent africain, pour la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures.
Il a également rappelé, dans ce sillage, l’élaboration d’un programme riche, au titre de l’année 2019-2020, visant à ériger l’Algérie en porte de l’Afrique pour le partenariat et le développement économique et commercial avec les différents ensembles régionaux et internationaux.
Ce programme, a-t-il expliqué, assurera la participation à 53 expositions internationales dont 25 africaines notamment avec l’ouverture des postes frontaliers avec la Mauritanie, le Niger et le Mali et ce, dans le but de promouvoir les zones frontalières.
« Nous nous attelons, durant cette rencontre, à tracer une feuille de route permettant la définition des grands axes de la stratégie nationale d’exportation », a encore souligné M. Djellab.
Il a mis en avant la volonté politique et le soutien permanent du président de la République à cette démarche, en sus de l’intérêt accordé par le gouvernement à la promotion des exportations hors hydrocarbures.
M.Djellab a évoqué les étapes franchies, ces deux dernières décennies par l’Algérie, dans divers domaines et ses efforts visant à faire de la dynamique économique une véritable locomotive, à même de contribuer au mouvement de développement sur les plans national, régional et international.
L’orientation vers les marchés extérieurs est une tendance normale, voire logique qui explique le bon positionnement de l’Algérie sur les marchés extérieurs, de par sa qualité de pôle économique efficient et vital au niveau régional, a-t-il fait remarquer.
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a annoncé, mardi à Alger, le déroulement en janvier prochain d’une rencontre nationale sur les « états généraux » du sport algérien.
« C’est une rencontre nationale prévue lors de la première semaine de janvier 2019, pour traiter de la situation générale du sport algérien, aussi bien dans les disciplines collectives qu’individuelles. Un rendez-vous qui va nous permettre de réfléchir comment gérer au mieux le sport en Algérie et réfléchir également comment il le sera à l’avenir », a indiqué le premier responsable du département ministériel au cours d’une allocution prononcée au Centre de presse du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Mohamed Hattab s’exprimait à l’occasion de la réception du document final relatif au Symposium sur le renouveau du football algérien, tenu les 11 et 12 décembre 2017.
« Cette initiative est unique en son genre dans l’histoire du football national. Les recommandations prises à l’issue du symposium vont certainement servir la discipline et la remettre sur les bons rails pour un meilleur avenir. C’est une étape importante et incontournable », a indiqué Hattab.
De son côté, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, a vanté le document final, le qualifiant de « guide » de toutes les actions qui seront menées par l’instance fédérale.
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«En 2018, 80 journalistes ont été tués, 348 sont actuellement en détention et 60 sont otages. Des chiffres en hausse qui traduisent une violence inédite contre les journalistes», indique l’ONG internationale.
« Alors que 2017 avait été une année moins meurtrière que les précédentes pour les journalistes, 2018 inverse cette tendance, avec 80 journalistes (incluant les professionnels et les non-professionnels ainsi que les collaborateurs de médias) tués dans le monde.
Parmi eux, 63 journalistes professionnels ont été tués en 2018 contre 55 l’an dernier, soit une hausse de 15 % », fait observer la même source.
Le nombre de journalistes non professionnels a lui aussi augmenté, 13 morts contre 7 l’an dernier, selon la même source. Selon RSF, plus de la moitié des journalistes tués en 2018, ont été sciemment visés et assassinés.
Avec 15 morts, l’Afghanistan est cette année le pays le plus meurtrier pour le journalisme, suivi par la Syrie (11) et le Mexique (9), pays en paix le plus dangereux pour les journalistes.
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Les clubs des deux Ligues professionnels ont beau à se plaindre du manque du nerf de la guerre. Tout au long des saisons, leurs responsables ne cessent de lancer des appels de détresse sollicitant les autorités locales et publiques pour venir à leur secours. Mais l’attitude de ces mêmes dirigeants au cours des périodes de recrutement contrastent complètement avec l’état de leurs trésoreries respectives.
En effet, ils n’hésitent pas à offrir des salaires faramineux aux joueurs ciblés sans pour autant avoir des garanties pour honorer leurs engagements. Un document de la LFP ayant trait aux salaires attribués aux joueurs des deux Ligues professionnelles met à nu les carences de la gestion financière des clubs algériens. Ces derniers, qui sont constamment à bord de l’asphyxie, se permettent le luxe d’attribuer des salaires de plus de 300 millions de centimes à certains joueurs. En tout, ils sont quelque 30 joueurs de Ligue 1 à percevoir des salaires dépassant les 300 millions. Ces 30 joueurs représentent tout simplement 8% de l’ensemble des effectifs des formations de l’élite. Et quand on sait qu’aucun de ces joueurs très rémunérés ne figure dans la liste du sélectionneur national, Djamel Belmadi, l’on se demande vraiment où va notre football au moment où les présidents des clubs qui ont montré pour la énième fois leurs limites, s’accrochent toujours à leurs postes. Ce n’est pas tout, puisqu’ils sont aussi 29 joueurs, soit 7% des effectifs, à toucher entre 250 et 300 millions mensuellement, alors que ceux percevant 200 et 250 millions, sont au nombre de 56 (14%). Idem pour ceux qui perçoivent entre 150 et 200 millions, tandis qu’ils sont 79 joueurs obtenant entre 100 et 150 millions, et 142 joueurs (36%) touchant moins de 100 millions.
En Ligue deux, les joueurs les mieux nantis perçoivent entre 200 et 250 millions, et ils sont deux éléments uniquement (1%), suivis par 25 joueurs (6%) qui touchent entre 150 et 200 millions, puis 56 joueurs (14%), bénéficiant d’un salaire entre 100 et 150 millions, et enfin 311 éléments (79%) à percevoir moins de 100 millions mensuellement.
H. S.
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Le tirage au sort des deux compétitions européennes interclubs de football : Ligue des champions et Europa League, effectué ce lundi à Nyon (Suisse) a donné lieu à deux confrontations opposants des internationaux algériens encore en lice avec leurs clubs respectifs.
En Ligue des champions, Manchester City de l’ailier Riyad Mahrez a hérité de la formation allemande de Schalke 04 du milieu défensif Nabil Bentaleb. Si Man City est en train de réaliser une première partie de saison époustouflante sous la conduite de l’Espagnol Pep Guardiola, le club de la Ruhr traverse, en revanche, une mauvaise passe en Bundesliga, occupant la 13e place au classement. L’autre international algérien présent en C1, Yacine Brahimi, affrontera avec son club portugais le FC Porto les Italiens de l’AS Rome, auteur la saison précédente d’une «remontada» historique en quarts de finale face au FC Barcelone (aller : 4-1, retour : 3-0). En Europa League, le Stade rennais (Ligue 1 française) des deux défenseurs Ramy Bensebaini et Mehdi Zeffane affrontera l’équipe espagnole du Bétis Séville où évoluent le défenseur Aissa Mandi et le milieu offensif Ryad Boudebouz.
Le club andalou a confirmé son redressement en Liga en alignant trois victoires de rang. La formation turque de Fenerbahçe des deux attaquants Islam Slimani et Yassine Benzia aura fort à faire face aux redoutables russes du Zénith Saint-Pétersbourg. Galatasaray (Sofiane Feghouli) et Naples (Faouzi Ghoulam et Adam), reversés en Europa league suite à leur élimination en Ligue des champions, seront opposés respectivement aux Portugais de Benfica Lisbonne et aux Suisse du FC Zurich. Les 8e de finale de la C1 se joueront en février (aller : 12,13, retour : 19,20 février), idem pour les 16es de finale de l’Europa league (aller : 14 février, retour : 21 février).
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Une quinzaine d’apiculteurs, issus des communes de la wilaya de Médéa participent à la 5è foire du miel, qui se tient jusqu’au 24 du mois courant, sous le thème «développement des produits de la ruche et de l’agriculture de montagne pour la promotion et la consommation du produit local».
Une gamme variée de miel, obtenu à partir de différentes essences végétales, telles que le jujubier, le chardon, l’oranger, le tilleul, l’acacia, le Thym, l’eucalyptus ou le romarin, est exposée à l’occasion de cette foire du miel, organisée au stade «Si-Hamdane», centre-ville de Médéa.
Organisée conjointement par la Direction des services agricoles (Dsa) et la chambre de l’agriculture, cette manifestation économique à pour but de promouvoir le produit mellifère local, vulgariser les vertus nutritives du miel ou de ces dérivés, de faire connaître également cette activité auprès du grand publics, notamment le processus de fabrication et de production de ce produit, ainsi que les opportunités qu’offre cette filière aux jeunes désireux d’intégrer le secteur agricole, a appris auprès des organisateurs. Outre l’incitation du consommateur à inclure le produit de la ruche dans son régime alimentaire, même en petite quantité, mais de manière régulière, eu égard à ces vertus avérées, les organisateurs espèrent, à travers cette foire, élargir l’effectif des producteurs au moyen de la vulgarisation du dispositif d’aide et de soutien à la filière mis en place par les pouvoirs publics, ont-ils signalé.
Des rencontres-débats sont programmées, durant la durée de cette manifestation, pour expliquer aux jeunes intéressés par cette activités des mécanismes de financement, d’accompagnement et de formation auxquels ils pourront avoir accès, a-t-on ajouté. L’essor de la filière mellifère dépendra, a-t-on indiqué, de sa capacité à drainer plus de consommateurs des produits de la ruche, en proposant des produits de qualité et à des prix abordables, de se moderniser, d’être en mesure de concurrencer les produits d’importation et, surtout, attirer de nouveaux investisseurs capables de contribuer au développer de la filière. Le potentiel apicole de la wilaya de Médéa est constitué d’environ 38 000 ruches, pour un nombre total de 1 400 apiculteurs et une production annuelle qui avoisine les deux mille quintaux, selon les estimations fournies par la direction des services agricoles (DSA).
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La maïsiculture dans la wilaya de Ouargla ouvre de larges perspectives, confortées par les nombreuses expériences réussies dans le développement de ce segment cultural à forte incidence économique, selon la direction locale des Services agricoles (DSA).
La DSA s’emploie à étendre la surface dédiée à cette culture stratégique, eu égard à ses retombées positives, notamment en matière d’alimentation du bétail, a signalé le chef de service de la vulgarisation agricole à la DSA, Brahim Korichi. Il a fait état, dans ce cadre, d’une stratégie de développement de cette filière à travers la région par l’adoption de mécanismes en direction des agriculteurs, dont l’attribution de terres dans le cadre de la concession agricole, le soutien et l’accompagnement des maïsiculteurs, notamment en matière d’acquisition d’équipements d’irrigation sous-pivots, la réalisation de forages et la mise à leur disposition de semences et intrants nécessaires.
Les efforts s’orientent vers l’intensification des campagnes de vulgarisation liées à l’extension des surfaces consacrées à la maïsiculture, l’encouragement et l’orientation des agriculteurs sur cette culture menée notamment au niveau des régions de N’goussa, Hassi-Benabdallah, Gassi-Touil (Hassi-Messaoud) et Remtha (Rouissat), a-t-il précisé. M. Korichi a fait part de la coordination en cours avec les services spécialisés et les exploitants agricoles ayant montré des signes de réussite dans cette filière sur de vastes superficies, pour mener des opérations de sensibilisation en direction des agriculteurs à la lumière de ces expériences réussies, et de les initier aux techniques de développement de cette plante, dans ses différentes phases, jusqu’à la récolte.
Pour le chef de service de la vulgarisation à la DSA, l’adhésion des agriculteurs et des opérateurs permettra un développement accru de cette filière et la réalisation de quantités importantes d’aliments destinés au bétail et à l’aviculture, la réduction des couts, notamment pour les aviculteurs de cette région disposant actuellement de deux unités avicoles à grandes capacités de production.
Expériences réussies de développement de la maïsiculture dans la région
L’expérience du développement de la maïsiculture menée par une exploitation agricole privée établie dans la région de N’goussa (20 km Nord d’Ouargla), constitue un modèle «réussi » au regard des vastes superficies cultivées, en cycle alternatif, entre la maïsiculture et la céréalière, a indiqué M. Korichi. L’exploitation en question a réalisé, au titre de la campagne de moissons-battages ayant pris fin en novembre dernier, un rendement de 35 tonnes/hectare de maïsiculture fourragère, soit 4.450 bottes, sur une superficie ensemencée de 130 ha, a-t-il précisé. La commune de Hassi-Benabdallah était la première à introduire cette nouvelle filière avec une expérience menée à l’intérieur des palmeraies, dans de petits carrés, avant de gagner du terrain dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole tendant à réduire les importations et accroitre la production céréalière.
La région de Gassi-Touil, dans la commune de Hassi-Messaoud, offre de perspectives prometteuses pour étendre la surface dédiée à la maïsiculture, à la faveur de l’abondance de la ressource hydriques susceptible de permettre le développement de ce genre cultural nécessitant une moyenne de 4.000 à 5.000 m3 d’eau lors du cycle agricole, s’étalant de juin-juillet à la période de récolte prévue pratiquement entre novembre et décembre, a-t-on expliqué à la DSA. Les agriculteurs de la région de Remtha, dans la commune de Rouissat, autre lieu d’expérience de ce segment, se sont eux, par contre, heurtés au manque de maitrise technique avant d’abandonner cette filière. Offrant de vastes surfaces dédiées au développement de la céréaliculture, blé dur, blé tendre, orge et luzerne, la région de Gassi-Touil s’est également lancée, la saison écoulée, dans l’expérimentation de la maïsiculture sur une surface de 30 ha au niveau d’une exploitation privée, qui a ensuite donné lieu à un rendement de 25 tonnes/ha.
La wilaya d’Ouargla recèle d’importantes potentialités et divers facteurs de développement des filières agricoles, avec ses ressources hydriques abondantes et ses vastes étendues arables susceptibles de permettre à la région, à court et moyen termes, de concrétiser des projets réussis dans le développement de la culture de maïs.
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