Mahi Ahmed
Les deux dernières victoires du Rapid de Relizane, bien que laborieuses, ont été acquises au stade Zouggari Tahar, respectivement face à la JSM Béjaïa et au MC Saïda sur le même score. De fait, elles ont permis aux Lions de la Mina de voir plus clair pour la suite du championnat de Ligue 2 professionnelle.En effet, le RCR comptabilise actuellement 27 points, à quatre longueurs du podium et à six points du leader chélifien. L’espoir de jouer l’accession revient dans les esprits de tout le monde : coach, joueurs, dirigeants et supporters. Ainsi, les Relizanais ont entamé la phase retour tambour battant en enchaînant deux succès de suite, en attendant la confirmation lors de la prochaine confrontation at home face à la JSM Skikda, qui revient fort et qui reste elle aussi sur deux victoires consécutives remportées à Mostaganem contre l’ESM et à domicile face à l’ex-leader du groupe, en l’occurrence le MC El-Eulma. C’est dire que cette empoignade sera certainement difficile à négocier. Cependant, les coéquipiers de Zidane ne comptent pas se laisser faire et ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin.
La prudence sera toutefois de mise pour éviter toute mauvaise surprise. Alléchés par cette nouvelle perspective qui s’offre à leur équipe, les fans s’apprêtent à envahir les travées du stade Zouggari Tahar pour apporter un soutien indéfectible à leur équipe favorite et lui permettre de gagner ce match pour se hisser vers le haut du tableau.
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Kamel Lezoul
La JSM Tiaret a conservé son invincibilité pendant 44 matches, en prenant en compte bien sûr les 30 rencontres de la saison écoulée en inter-régions et les 14 matches de la saison en cours en division nationale amateurs. L’équipe des Hauts-Plateaux de l’Ouest se retrouve brusquement en chute libre du moment qu’elle en est à sa troisième défaite consécutive. D’abord à Ouargla face au MB Rouissat lors des 32e de finale de la Coupe d’Algérie. Ensuite, c’est face au SA Mohammadia qui lui a infligé son second revers pour le compte du dernier match de la phase aller. Enfin, la troisième défaite consécutive a été enregistrée vendredi passé au stade Bracci de Saïda face au MB Hassasna sur le score de 1 à 0. Conséquences immédiates de ces revers: la JSMT, ce leader qui paraissait supérieur à tous ses rivaux, est rentré dans les rangs à la surprise générale, provoquant un véritable choc au sein de ses milliers de supporters. Et, évidemment, c’est l’un de ses plus dangereux poursuivants qui s’est installé sur le fauteuil de leader, en l’occurrence l’OM Arzew, qui est revenu avec les trois points de la victoire de son périlleux déplacement à Dar El-Beida. Cette régression de l’équipe a soulevé l’ire des supporters, qui accusent directement le staff technique et les joueurs, d’autant plus que tous sont payés au dernier centime. En effet, il faut reconnaître que, pour les supporters, les dirigeants, à leur tête le président Feghouli Hadj Ahmed, ont fait face à leurs responsabilités de façon convenable. Les dernières défaites ont convaincu les fans, lesquels n’ont cessé de répéter que certains joueurs n’ont pas le niveau pour évoluer dans cette division. Aussi, dans ce cas précis, ces derniers n’ont pas épargné le staff technique en lui endossant entièrement la responsabilité de cette régression. Pour eux, et même lorsque l’équipe alignait des victoires, l’entraîneur Khelladi n’a pas été à la hauteur et n’a rien fait pour se préparer à une telle situation. Et pourtant, tous les moyens nécessaires ont été mis à sa disposition. C’est pour cela que les supporters exigent son départ. Ils ne comprennent pas cette subite régression de leur équipe alors qu’elle caracolait en tête avec six points d’avance. A présent, la JSM Tiaret se retrouve au second rang du classement, à un point de l’OM Arzew, un leader solide et très motivé par son actuelle réussite. Certes, rien n’est perdu, étant donné qu’il reste encore quatorze matches à disputer, mais il n’en demeure pas moins que cette régression inquiète au plus haut point les supporters, qui rêvent de voir leur club accéder en division supérieure.The post JSM Tiaret: Une inquiétante régression appeared first on .
Ali Sadji
Cette septième journée qui se déroulera aujourd’hui s’annonce prometteuse avec dans la poule Centre-Ouest le derby de la capitale des Hammadides mettant aux prises l’actuel leader du classement, le NCB, à son voisin du Machaâl de Béjaïa, troisième à trois longueurs mais avec un match en moins. Ce choc s’annonce équilibré entre ces deux formations, d’où l’indécision qui régnera en maitre. Classé en seconde position après sa défaite surprise à M’sila, le GS Pétroliers, vice champion d’Algérie en titre, aura l’occasion de se remettre de ses émotions avec la venue à Alger d’une des lanternes rouges, l’O. El-Kseur, et pourrait se replacer, étant donné qu’il n’accuse que deux points de retard sur le premier avec un match en moins. La seconde lanterne rouge, le PO Chlef, reçoit pour sa part le tombeur du GSP, le RC M’sila en l’occurrence, une rencontre qui s’annonce difficile pour les locaux. Au sein de la poule Centre-Est, où le CRB Bordj Bou-Arréridj a repris le fauteuil de leader, le champion d’Algérie évoluera sur ses terres face à l’ES Tadjenanet, une rencontre qui devrait logiquement tourner à l’avantage du recevant. Par ailleurs, l’ES Sétif effectuera un déplacement problématique chez le voisin, l’EF Aïn-Azel, alors que la lanterne rouge, la JSC Ouled Adouane, sera devant son public face à l’OMK El-Milia, un match difficile pour les locaux.The post Volleyball – Super Division: Un chaud derby à Béjaïa appeared first on .
ALGER – L’Algérie et l’Afrique du Sud ont exprimé, lundi à Alger, leur « satisfaction » quant à la qualité et à la profondeur de leur coopération bilatérale « qui continue de faire preuve d’un dynamisme croissant », indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de la visite de travail en Algérie de la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Mme Lindiwe Sisulu, à l’invitation de son homologue algérien, Abdelkader Messahel.
A cette occasion, les deux ministres ont souligné l’importance de la commission mixte algéro-sud-africaine comme un mécanisme bilatéral à même de renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays, notant que les réunions de cette commission « permettent d’évaluer les progrès réalisés et d’identifier de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines ».
M. Messahel et Mme Sisulu ont souligné, à cet égard, la nécessité de mettre un « accent particulier » sur la coopération économique par le biais d’initiatives en matière de commerce et d’investissement entre entreprises publiques et de partenariats publics-privés.
Les deux ministres ont également convenu de renforcer le cadre institutionnel de coopération en lançant un dialogue stratégique entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, dont la première session se tiendra à une date et à un lieu convenus d’un commun accord.
Concernant le terrorisme, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont condamné « avec la plus grande fermeté » toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme et réaffirmé la « nécessité de renforcer la coopération internationale contre le crime international qui profite du fléau terrorisme ».
Par ailleurs, les deux ministres ont souligné le « rôle central » de l’Union africaine (UA) dans la résolution des crises et des conflits sur le continent et se sont félicités de la convergence de leurs positions sur la gestion et le règlement des conflits en Afrique, en favorisant notamment le dialogue et les solutions pacifiques.
Ils ont également appelé à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA et de son plan d’action, ainsi que de la nécessité urgente de poursuivre l’Agenda 2030 pour le développement durable.
En outre, les deux parties ont convenu de travailler à la revitalisation et à la démocratisation des institutions internationales « pour faire progresser la paix, la sécurité et le développement », réitérant, par la même, leur appel pour que la réforme du système mondial de gouvernance « soit plus équitable et représentative de tous les peuples du monde, en particulier au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
A ce propos, M. Messahel a réitéré les félicitations de l’Algérie à l’Afrique du Sud qui siège au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent pour la période 2019-2020.
Evoquant la question du Sahara occidental, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont réaffirmé leur position à l’égard de cette question, à savoir l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et la décolonisation du Sahara occidental ainsi que le règlement rapide du conflit dans le cadre de la légalité internationale, affirmant qu’après son admission à l’UA, le Maroc est dans l’obligation de respecter les principes et objectifs consacrés dans l’Acte constitutif de l’Union.
M. Messahel et Mme Sisulu ont exprimé le soutien et l’appui de leurs pays aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Horst Kohler pour amener les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à poursuivre les négociations avec bonne foi et sans conditions préalables.
*Concernant la question palestinienne, les deux ministres ont fait part de leur préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, réaffirmant leur soutien à une solution juste et durable à ce conflit et réitérant le droit du peuple palestinien à un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.
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Célébrée pour la première fois officiellement en Algérie, Yennayer a été cette année l’occasion de découvrir les traditions et l’histoire de cette journée à travers toutes les régions d’Algérie. Aujourd’hui, c’est au tour des algériens résidant aux Etats-unis, plus précisément à Dallas, dans l’Etat du Texas, de nous raconter comment l’ont célèbre Yennayer quand on est loin de l’Algérie.
Samedi 12 janvier ,la communauté algérienne établie à Dallas, communément appelé Dallas–Fort Worth metroplex, s’est retrouvé dans un restaurant de la ville pour célébrer Yennayer. Une réservation de 60 personnes a été faite en premier lieu, mais c’est finalement 80 personnes qui sont venues, parfois de loin, pour participer à l’événement qui a réuni plusieurs familles algériennes.
Afin de rester dans l’esprit de la journée, et pour respecter la tradition, les familles présentes ont apporté des bonbons et autres fruits secs, d’ailleurs, des sachets de friandises ont été distribués aux enfants, parés de tenues traditionnelles amazigh. Une présentation de Yennayer a été projetée afin d’apprendre aux plus jeunes les traditions et valeurs de l’Algérie, et son histoire amazigh.
Dans la continuité de l’esprit de Yennayer, un dîner aux saveurs amazigh a été servis aux convives, qui étaient ravis de se retrouver dans la joie et la bonne humeur pour l’occasion.
Par ailleurs, d’autres événements seront organisés prochainement pour maintenir cette communauté soudée autour des valeurs et traditions algériennes, et aussi pour faire connaître aux plus jeunes leurs origines.
La communauté algérienne établie à Dallas a récemment créé une association, Algerian-American Association of Dallas Fort-Worth, regroupant tous les algériens vivant au nord du Texas. L’association est à but non lucratif, elle a été créée dans but de célébrer les événements nationaux et religieux, d’assister et de guider les nouveaux arrivants qui souhaitent s’installer dans la région de Dallas, et enfin de venir en aide aux familles algériennes en cas de besoin.
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Une bonne gestion passe nécessairement par une bonne communication, c’est un des B.a.ba du manager, mais le président de la Fédération équestre algérienne n’ajoute pas foi à cette notion élémentaire des choses.
De notre côté, on a essayé d’appliquer ce principe basique dans notre travail en lui adressant une demande d’entretien avec lui concernant des faits liés à sa gestion de la Fédération, son bilan financier, ainsi que d’autres sujets dont il est l’axe central du fait de sa position dans la Fédération. En lui ouvrant les colonnes du journal, on lui permettait de donner sa version des faits en relation, ainsi que ses arguments contre ses détracteurs, d’autant plus que plusieurs articles ont été écrits contre lui, incriminant sa « gestion calamiteuse », pour reprendre les propos de leurs auteurs.
En tant qu’organe d’information, on était lié à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste, qui consiste, en premier lieu, de donner la parole aux divers acteurs d’un même sujet, de les écouter et de publier les propos in extenso. Et c’est ce qu’on a fait avec Metidji, loin de tout parti- pris. La demande lui a été faite verbalement, en lui téléphonant directement, avec les mots les plus séants et la bienséance de rigueur, en intégrant le problème dans une perspective de travail quotidien et routinier.
Voilà ce qu’en fut sa réaction : après avoir cherché à connaître l’objet de l’entretien, on lui a répondu qu’il était en liaison avec des articles qui nous sont parvenus incriminant sa gestion, et que nous, en tant que professionnels de l’information, on ne pouvait faire passer de telles déclarations contre lui sans, au préalable, lui donner la parole.
Metidji a commencé par demander un temps de réflexion, aux fins de consulter ses collaborateurs. Dix minutes après, c’est une femme, une journaliste qu’on connaît bien; puisqu’elle travaille à la Maison de la Presse de Kouba, qui appelle pour demander les axes de travail et les sujets à débattre.
Nous avons dit que l’entretien était en relation avec sa gestion et les rapports établis contre lui par les présidents des centres équestres et que par conséquent, un entretien s’imposait. De son côté, elle demande un moment pour lui envoyer ce qu’il en était, parce que Métidji, disait-elle, était en voyage hors de la capitale. On avait bien précisé à la journaliste, qui faisait vraisemblablement fonction de conseillère médiatique officieuse auprès de lui, que les articles en suspens ne sauraient l’être encore longtemps, et qu’il fallait une réponse de lui. La rétention de l’information n’étant pas, elle aussi éthique, ni déontologique.
La journée passe sans aucune réponse ; le lendemain passe, sans qu’on ait la moindre idée sur les dispositions du moment de Metidji. On rappelle la journaliste pour lui demander où en étaient les choses, et elle affirme qu’elle a bien transmis notre demande et que son travail à elle ne dépasse pas cette prérogative. Elle précise en outre que Metidji était en déplacement. à ce moment, pour, comme dit la maxime populaire, « suivre le menteur au seuil de sa porte », on a proposé d’aller trouver Metidji là où il se trouvait afin de lui permettre de ne pas avoir à se déplacer chez nous.
Nous savions que Métidji était à ce moment-là à Mostaganem où il avait déposé une plainte contre un journaliste et un cavalier. Nous avions alors dépêché un journaliste pour couvrir le procès (à l’issue duquel Metidji fut débouté) et, dans le même temps, essayer de « coincer » Metidji pour l’entretien en question. évidemment, vous pouvez deviner que le président de la Fédération équestre ne s’est présenté ni à la première, ni à la seconde audience. Voilà, dans les termes qui reflètent le mieux la réalité, ce qu’il en fut de notre demande d’entretien et ce qu’il en fut de sa stratégie de communication. Sans aucun commentaire…
I.M. Amine
PROFOND MALAISE AU SEIN DE La Fédération équestre Algérienne
Les acteurs dénoncent et condamnent
Les résultats peu reluisants réalisés par les cavaliers algériens lors des rendez-vous internationaux, à l’instar des Jeux méditerranéens, et le niveau des compétitions et des cavaliers, laissent transparaitre une totale absence de prise en charge sur le volet de la formation. C’est du moins ce que reconnaît une grande partie des personnes composant la famille des sports équestres qui attribuent incontestablement la responsabilité à la FEA à l’origine, par ailleurs, de l’intrigante atmosphère, emprunte de suspicion, qui prévaut au sein du monde équestre.
Une situation qui a poussé un grand nombre de cavaliers à quitter le pays pour aller évoluer en Europe. Le manque, voire l’absence de stratégie de communication de la part de la Fédération équestre est un facteur des plus aggravants. Cette rupture entre les dirigeants de la fédération et ceux des centres équestres à contribué, par répercussion, à la naissance de nouveaux conflits à tous les niveaux. Par ailleurs, la mauvaise gestion des affaires de la FEA par les responsables de l’instance fédérale a alimenté une polémique qui ne cesse d’enfler d’une manière exponentielle.
En termes clairs, le malaise est multidimensionnel à telle enseigne que, d’une part, des membres du bureau fédéral décident d’appeler les « tuteurs » à la rescousse et d’autre part, des dirigeants ne cessent de dénoncer les distorsions, les abus, le conflit d’intérêt, l’arbitraire et autres «entourloupes» usitées par les responsables de la FEA. Dans ces entretiens, des responsables de centres équestres, un des 5 membres du bureau fédéral signataire d’une lettre de dénonciation adressée au MJS et un cavalier de compétition nous en parlent.
Entretiens réalisés par D. Mentouri
FAWZI SAHRAOUI, PRÉSIDENT D’HONNEUR DU CENTRE ÉQUESTRE «L’ÉTOILE DE L’EST» ET MEMBRE DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FEA
« Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien ! »
-Votre avis sur la gestion de la FEA et sur la situation de la discipline en Algérie ?
-Logiquement je suis concerné de près par la gestion de la FEA étant donné que je suis membre du bureau fédéral.
-Vous avez signé une missive qui a été adressée au MJS et dans laquelle vous avez dénoncé la gestion aléatoire de la FEA, qu’en est-il aujourd’hui ?
-Nous devons nous réunir incessamment pour débattre de la situation. Nous avons rédigé et adressé cette lettre au président de la FEA pour l’inviter à débattre de certains problèmes de gestion mais également afin qu’il nous éclaire sur certaines décisions qu’il a prises unilatéralement sans consulter les membres du bureau.
-Est-ce que le président vous a consulté sur la question relative à la suspension des présidents des centres équestres et est-ce que vous avez cautionné ?
-Nous n’avons été informé que durant l’assemblée générale. Ce qui veut dire que le président a pris cette décision à l’insu des membres du bureau.
-Ne croyez-vous pas que la démarche du président va en contradiction avec la réglementation vu que les présidents des centres équestres suspendus sont des membres de l’AG?
-C’est exact.
-Est-ce que le président de la FEA a évoqué les motifs de ces suspensions et est-ce qu’il a parlé de leur traduction devant une commission de discipline comme le stipule la réglementation ?
-Franchement, aucun motif n’a été évoqué par le président de la FEA concernant la suspension des présidents en question et encore moins d’une quelconque traduction de ces derniers en commission de discipline. Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien.
-Il parait que vous avez été suspendus suite à la correspondance que vous lui avez adressée, est-ce vrai ?
-Peut-être qu’il a suspendu certains membres du bureau fédéral mais moi je considère que je suis encore membre du bureau. Honnêtement, je n’ai aucun problème ni avec le président de la FEA ni avec les membres du bureau. Je souhaiterais, toutefois, que la réconciliation s’installe au sein du monde équestre qui connaît quelques perturbations. Je souhaiterais que cette discipline se développe.
Je pense qu’il faut crever l’abcès, assainir et régler tous les problèmes existants pour avancer. Il faut que tous se réunissent autour d’une table et débattent franchement des problèmes. Il faut que le président de la FEA consente à se réunir avec les acteurs du monde équestre pour le bien de la discipline et du cheval. Le président devrait accepter de dialoguer avec les présidents plutôt que les suspendre sans aucune raison apparente. Je pense qu’il est impératif que l’atmosphère s’apaise et que le respect et la convivialité soient réinstaurés au sein de la famille équestre. Il est déplorable de constater le clanisme qui caractérise les relations entre les membres de la famille qui, mutuellement et sans raison apparente, se détestent et se haïssent et versent gratuitement dans la délation.
-Ne croyez-vous pas que ce clanisme à été instauré depuis l’investiture de Metidji M’hamed Zoubir à la tête de la FEA ?
-C’est vrai et c’est dommage. Pour ma part, je tenterai de réunir toute les parties autour d’une table dans le but de les réconcilier afin de remettre les choses en place et repartir sur des bases saines et en toute transparence. Cela serait, à mon avis, plus efficient pour la discipline, les disciples et le cheval.
D. M.
MOHAMED TABBAL, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE DE TLEMCEN ET MEMBRE DE L’AG DE LA FEA
«La FEA agit en totale contradiction avec la réglementation et la loi !»
-En votre qualité d’ancien cavalier et féru de l’art équestre et du cheval quel est le constat que vous faites sur la gestion du secteur par les gestionnaires de la FEA et par son président Metidji M’hamed Zoubir ?
-Je pense de la même manière que tout le monde et cela est vérifiable sur le terrain, la discipline se dégrade à vitesse grand V.
-Quelle est votre réaction vis-à-vis de la suspension dont vous avez fait l’objet de la part du président de la FEA, au même titre que d’autres présidents de centres équestres ?
-Moi je considère que je ne suis pas suspendu tant il est vrai que je n’ai reçu aucune notification de la part de l’instance fédérale. Donc, jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas suspendu sauf qu’un PV de l’Assemblée générale le stipule et dans lequel, le président de la FEA traite des présidents de centres équestres de «personnes sans foi ni loi», et dans ce cas la justice tranchera.
-Vous voulez dire que vous allez ester le président de la FEA en justice?
-C’est clair que j’intenterai un procès sur la base du PV en question.
-Avez-vous tenté de vous rapprocher du responsable de la FEA pour avoir le cœur net ?
-Avant cette Assemblée générale, j’ai moi-même signé des correspondances pour demander de rencontrer le président afin de débattre de la situation de la discipline et de la fédération, mais en vain. Ce dernier s’est enfermé dans un mutisme qui frise le mépris et nous a totalement dénigrés.
-Avez-vous pensé à entreprendre une autre action ?
-Il faut que le responsable de la FEA fournisse des explications quant à sa gestion mais également sur les suspensions illégales et illégitimes prises à l’encontre des présidents des centres équestres. Il est de notre devoir de l’interpeller à donner des explications et d’accepter de rencontrer les responsables des centres qui sont également des membres de l’AG pour débattre de la situation et de trouver des solutions pour le bien de la discipline et du cheval.
-Vous avez introduit une plainte au Tribunal algérien du sport (TAS) ?
-Un président d’un centre équestre qui est également un cavalier a introduit une plainte au niveau du TAS pour la raison qu’il a été interdit par la FEA de participer aux concours sans aucune raison valable. Une interdiction sur laquelle la FEA avance comme argument la suspension de ce dernier. Une suspension qui n’a pas été notifiée ni par la FEA ni par une quelconque commission de discipline comme ce fut le cas pour les autres présidents. La FEA agit arbitrairement tout en transgressant la réglementation et la loi. Il y a lieu de dire que bien que le TAS l’a rétabli dans ses droits, la FEA persiste dans sa démarche. Je tiens à vous informer que j’envisage d’introduire une plainte en pénal pour les propos injurieux utilisés par la FEA pour décrier les présidents des centres équestres. J’introduirai cette plainte individuellement.
-Dans ce cas, vous ne pouvez pas assister aux Assemblées générales…
-On est des présidents élus et la FEA ne peut pas nous interdire le droit d’assister aux AG tenant compte que les sanctions prises à notre encontre sont en totale contradiction avec la réglementation en vigueur qui stipule que ces sanctions doivent obéir à une procédure définie par la réglementation qui régit également le fonctionnement de la fédération.
-Votre avis sur la gestion des compétitions et du calendrier annuel ?
-L’organisation et la programmation du championnat d’Algérie est un exemple édifiant et révélateur à plus d’un titre. C’est un fiasco total dont la Fédération équestre est tenue pour responsable. Le président de la FEA doit adopter une attitude sereine et responsable et ouvrir les portes du dialogue et non s’obstiner et cumuler les échecs dont les préjudices sont incommensurables pour les pratiquants et pour la discipline en général. L’actuel président doit faire des efforts pour développer la discipline en utilisant les fortes subventions accordées par l’état algérien et non utiliser ces fonds pour l’organisation de manifestations internationales faites sur mesure pour les étrangers. Dans ce sens, il faut vous dire que le bilan moral et financier de l’année 2017 est un véritable cafouillage, de surcroît, maquillé qui n’a rien de comparable avec les bilans élaborés par une fédération digne de ce nom.
-Quelle sont vos impressions sur le mutisme des institutions de l’état suite aux révélations faites par les médias à ce sujet?
-Les institutions ne s’en désintéressent pas, au contraire. Les déclarations faites par le ministre lors de sa visite de travail et d’inspection au centre équestre d’Oran le confirment. à ce sujet, il a indiqué être très regardant en direction des fédérations défaillantes et plus particulièrement la fédération équestre.
Je crois que le MJS ne va pas fermer les yeux sur ces dysfonctionnements et autres malversations relevés. J’espère vivement qu’il passe à l’action pour mettre fin à la dégradation exponentielle que connaît la discipline sous la direction des gestionnaires actuels. L’action du MJS peut nous permettre d’espérer que la discipline puisse connaître un véritable essor et permettra aux cavaliers de progresser en ayant l’ambition d’atteindre des performances.
D. M.
HALIM LEKOUARA, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE CHP BORDJ EL KIFFAN
«Le président de la FEA baigne dans un conflit d’intérêt au détriment de la discipline !»
-En votre qualité de président et membre de l’assemblée générale de la FEA, quel constat faites-vous de la gestion de l’instance fédérale durant les cinq dernières années ?
-Le constat que je dresse vis-à-vis de la gestion de la fédération équestre algérienne est tout simplement alarmant tant il est vrai que cette fédération active sans bureau fédéral dont 5 membres se sont démarqués et sans aucune commission ou autre. En tant que président de cet ancestral centre équestre dont je suis à la tête depuis une vingtaine d’années, cela me conduit à dire que la gestion de la FEA ne conforte que les intérêts du président, Metidji M’hamed Zoubir. Autrement dit, il est une certitude que ce président verse dans un conflit d’intérêt que la plupart des membres de la famille équestre reconnaît.
Je dois dire franchement que depuis son investiture à la tête de la FEA, il n’a eu pour seul objectif que de mettre en valeur son haras (Hocine El Mansour de Mostaganem) et son élevage et se servir de son poste de président pour se faire connaître au niveau national et international. Il n’a, à aucun moment, prêté un quelconque intérêt à la situation de la discipline et au secteur équin d’une manière générale du fait de l’absence d’un programme allant dans ce sens et du fait qu’il n’est jamais présent lors des manifestations équestres à l’instar des championnats d’Algérie.
Ce dernier à, dès son investiture, trompé la famille équestre en mettant en évidence son désir de propulser l’équitation algérienne et atteindre un haut niveau de performance alors qu’aucune formation n’a été programmée. Le programme de l’actuel président gravite seulement autour de ses propres intérêts. Le bilan moral et financier de ce dernier est hallucinant et révélateur de son échec et je tiens à dire que c’est du jamais vu. Je monte à cheval depuis l’âge de 10 ans et aujourd’hui, un peu plus de 50 ans après, je dois dire que comparativement à ses prédécesseurs, qui ont réalisé des prouesses, l’actuel président a tout bonnement contribué à la régression de la discipline équestre.
Devant ce constat tragique, moi et certains présidents de centres équestres avons tiré la sonnette d’alarme et interpellé le président de la FEA à réviser sa démarche. Mais malheureusement ce dernier à refusé toute forme de dialogue s’obstinant à vouloir gérer en vase clos.
-Est-ce pour cette raison que vous et les autres présidents de centres avez fait l’objet de suspension de la part du premier gestionnaire de la FEA ?
-Ces suspension sont injustifiées et illégales car, d’une part, nous n’avons reçu aucune notification provenant de la FEA et que ces suspensions n’obéissent à aucun texte réglementaire. Ce dernier a agi de son propre chef et d’une manière réactionnaire car ce dernier a estimé que notre appel au dialogue était une injonction alors qu’en réalité, nous n’avions que le désir de proposer des solutions en vue de promouvoir la discipline qui, aujourd’hui, est en totale déconfiture.
Il faut dire que dans la correspondance que nous lui avons adressée, les points qu’elle contient l’on énormément gêné du fait qu’ils touchent à ses intérêts. C’est un président qui méprise les lois et la réglementation du fait qu’il dénigre les correspondances des centres dûment agréés par l’état.
Avec la complicité de son SG Athmane Benslimane, il agit comme si la fédération équestre était son bien personnel. Nous avons interpellé le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de mettre fin à cette mascarade qui ne travaille pas pour les intérêts de la discipline et du cheval. Moi et la plupart des présidents, nous ne cautionnons pas la gestion de ce président, en l’occurrence Metidji M’hamed Zoubir qui, de surcroît, entrave les démarches visant l’obtention des subventions allouées par le ministère. C’est une façon, pour lui de décapiter les centres équestres et je trouve cela inadmissible.
-Qu’en est-il du projet de reconstruction de votre centre équestre après sa délocalisation du terrain qui a accueilli la construction de la Grande mosquée à Mohammadia ?
-Lorsque nous avons été délocalisés pour la réalisation de la Grande mosquée, les autorités nous ont octroyé un terrain mais celui-ci ne pouvait être affecté à l’association (centre équestre) et, en ce sens, le wali délégué m’a demandé, en présence de l’ancien SG de la FEA, de faire le choix entre octroyer ce terrain à la FEA ou au MJS.
En réponse à la question, j’ai répondu que ce terrain devait être attribué au MJS.
10 années après, le centre équestre qui compte 250 adhérents et 50 chevaux est encore logé provisoirement au sein des écuries de la SCHPM pour ne pas dire sous les ponts et n’a bénéficié d’aucune aide de la part de la FEA. Pire encore et selon des rumeurs persistantes, le président de la FEA aurait l’intention de s’accaparer le terrain qui nous a été attribué pour y construire le siège de la FEA.
Pour contrecarrer les desseins expansionnistes de Metidji, j’ai adressé une correspondance au président de la République, au Premier ministre, au MJS, au wali d’Alger et à toutes les instances supérieures de l’État.
D. M.
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Puisque tous les éleveurs des ruminants, ayant subi des pertes suite à la maladie épizootique, bénéficient d’une indemnisation totale, selon l’âge du bétail. Les mécanismes que la tutelle compte entreprendre pour procéder à l’opération de l’indemnisation des victimes, y compris ceux qui ne sont pas couverts d’une assurance, demeurent inconnus, et l’épidémie continue son chemin et ce, après près de deux mois de l’apparition de cette maladie !
En effet, les marchés informels de bétail, qui sont importants à travers le pays, ont fortement contribué à l’apparition de cette maladie et à sa propagation, outre des carences relatives au rôle des vétérinaires, qui sont quasi-absents. En bref, la désorganisation de cette branche a rendu la situation plus complexe et fragile à toute apparition du virus ou de la maladie. Pire encore, cette maladie a touché une vingtaine de wilayas et persiste, en l’absence de système de prévention efficace et de système d’alerte, pour une gestion moins chaotique dans ce genre de situation.
Le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi est revenu sur ce qui frappe les éleveurs, en annonçant, encore une fois, le nombre exact des vaccins attendus, pour sauver ce qui reste, en indiquant, jeudi dernier, «l’arrivée imminente de 400 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR)», alors que le nombre des têtes de cheptel décimées, faut-il le rappeler, par cette épidémie, a dépassé le seuil des 2 000 têtes, début mois courant, sur le territoire national.
Il faut souligner, à ce titre, que le ministre a avancé, par ailleurs, que la réception des vaccins se fera à la fin du mois courant. En outre, afin de «stopper» la propagation de ce virus fatal, qui touche les petits ruminants depuis près de deux mois, les services du ministère de l’Agriculture ne cessent d’assurer qu’ils ont pris «des mesures d’urgence» avec notamment la fermeture des marchés de bétail et l’interdiction de toutes formes de déplacement du cheptel. À l’adresse des éleveurs victimes de cette situation gravissime, qui n’est pas sans impact sur cette activité et d’autres secteurs, qui lui sont liés, le ministère de l’Agriculture s’est engagé à «indemniser» les propriétaires, qu’ils «soient assurés ou non», sans plus.
Dans de tels désastres, selon l’expression du ministre, dans une de ses déclarations récentes, il y a une indemnisation, a-t-il poursuivi «à des degrés différents selon l’âge du bétail» et de préciser : «quand les services vétérinaires constatent une perte, l’État soutiendra les éleveurs» avait-il indiqué. Les différentes agences des assurances proposent plusieurs produits dans le cadre de la couverture assurantielle pour aider les agriculteurs à éviter les pertes induites par les catastrophes naturelles, des maladies ou d’épidémies. Alors que malgré la disponibilité de ce type de produits d’assurance, les agriculteurs, en général et les éleveurs en particulier, dans ce cas de figure, peinent à emprunter la voie vers les établissements d’assurances, en l’absence d’une culture assurantielle chez les acteurs de ce secteur, en dépit de nombreuses campagnes de sensibilisation.
Et l’absence de cette culture a profité considérablement à l’activité informelle dans cette filière, d’un secteur stratégique, puisqu’il s’agit de l’Agriculture, secteur qui devait être l’alternative, pour sortir de la dépendance des hydrocarbures. Les victimes non-affiliées à une assurance représentent, sans nul doute, la majorité ; ce qui pose un réel problème pour l’opération des indemnisations, outre les intrus qui tenteront de se greffer, pour en profiter.
Med. Wali
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Aumoment où d’autres victimes sont à craindre à cause de la persistance du mauvais temps qui, selon un Bulletin météo spécial (BMS), s’est poursuivi durant toute la journée d’hier, sur une bonne partie du territoire national, notamment au Centre et à l’Est du pays, le dernier bilan de la Protection civile (PC), parvenu hier matin à notre rédaction fait état de cinq victimes.
Jusqu’à hier matin, depuis samedi, il y a eu un décès sur nos routes, suite à l’accident survenu sur l’autoroute, Alger-Tipasa. Après avoir été heurté par un véhicule léger, un homme a succombé sur place, en tentant de traverser sans mesurer les risques qu’il encourait. Aussi et vu la forte chute du mercure, le laisser-aller de certains citoyens, quant à l’utilisation des appareils de chauffage pour se protéger du froid glacial, a failli emporter pas moins de 25 personnes à cause du monoxyde de carbone, émanant de ces appareils. Ils ont été sauvés de justesse, par les services de la Protection civile, à travers le pays, alors que d’autres ont trouvé la mort.
Le bilan de la Protection civile fait état, malheureusement, de quatre personnes mortes, par asphyxie à l’intérieur de leurs domiciles dont trois dans la wilaya de Mila, et une autre victime à Médéa. Et ce n’est pas tout, car, le communiqué de la PC indique également, que ses services ont opéré pas moins de 2699 interventions, à travers le pays, pour porter secours à d’autres personnes bloquées sur nos routes, à cause du cumul des chutes de neige, la remontée des eaux pluviales, le débordement des oueds, notamment en prodiguant les soins de première urgence aux victimes et malades ou pour procéder à leur évacuation aux différents hôpitaux des régions concernées, durant la période précitée.
Le prix de la bonbonne de gaz flambe
Il faut le dire, cette vague de froid a mis à nu des défaillances et des carences en matière de gestion de ce genre de situation de catastrophe naturelle. Ces dernières années, la saison hivernale, avec ses précipitations et ses chutes de neige, replonge, d’une manière récurrente, les régions enclavées du pays, dans l’isolement ou dans l’impossibilité de s’approvisionner en bonbonnes de gaz et quand c’est possible, il faut la payer à son double ou triple prix. Au niveau des régions sinistrées, la raison c’est que jusqu’à hier matin, et au moment où nous mettions sous presse, elles étaient plus de 30 routes, entre nationales, de wilayas, et communales à être impraticables alors que le même bilan fait état également de huit autres routes restées bloquées à cause de la neige.
Outre les nombreux automobilistes qui se sont retrouvés coincés sur les routes impraticables, des villages entiers, dont ceux situés dans les zones enclavées, se sont retrouvés dans l’isolement total. Les routes impraticables et bloquées à la circulation ont été recensées à Tizi- Ouzou, Sétif, Bouira, Mila, Bordj Bou- Arreridj, Béjaïa et Jijel, selon la même source. Et durant cette vague de froid, les difficultés pour l’achat d’une bonbonne de gaz ressemblent voire dépassent de loin le parcours du combattant, notamment dans les zones montagneuses et enclavées, privées de gaz de ville.
Pour le plus chanceux, quand il arrive à en trouver une, forcée, par le temps glacial et les besoins de sa famille, il l’achète à un prix exorbitant, allant de 600 à 1200 Da. Dans toute crise ou situation difficile, certains ne ratent pas l’occasion pour s’engraisser sur le dos du malheur des autres, alors que son prix réglementaire est fixé à pas moins de 250 dinars. Les habitants de ces régions et villages ont du mal déjà à faire face à cette vague de froid. Ils devront aussi subir les aléas de la large utilisation de la fameuse bonbonne de gaz, pour se réchauffer et aussi pour cuisiner, qui se fait rare, à cause des routes bloquées et l’interruption de la chaîne d’approvisionnement.
Mohamed Amrouni
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Les chutes de neige se poursuivent pour le deuxième jour consécutif sur Sétif notamment sa région nord et l’épaisseur de la poudreuse a atteint samedi jusqu’à 40 centimètres, paralysant la totalité des chemins communaux de cette zone et plusieurs routes nationales, chemins de wilaya, jusqu’à l’autoroute Est-Ouest, dans son tronçon traversant la capitale des Hauts-Plateaux.
Selon le chargé de communication des services de la Protection civile, le lieutenant Ahmed Lamaamra, la poudreuse dont l’épaisseur a attient, en moyenne 30 cm aux régions du Nord de la wilaya ont causé la fermeture de la totalité des chemins communaux, isolant beaucoup de zones. Il a souligné que les efforts se poursuivent pour la réouverture de ces axes routiers. Plusieurs engins sont mobilisés pour l’ouverture à la circulation des deux voies de l’autoroute Est-Ouest traversant Sétif, a indiqué la même source relevant qu’actuellement une seule voie de ce tronçon est praticable.
Les routes nationales (RN) 9 b, 75 entre Sétif et Béjaia à hauteur de Dziri Ouled, Adouane, et Sétif-Béjaia via Bouandes sont difficiles d’accès, souligne-t-on encore ajoutant que les RN 76 et 77 vers la wilaya de Bordj Bou- Arréridj et entre Djemila et Benaziz sont également impraticables. La neige sur le chemin de wilaya (CW) entre Ain-Kebira et Babors en allant vers Jijel a atteint 40 cm, a-ton encore souligné relevant que la circulation sur cet axe est fermée. Pas moins de 150 interventions ont été effectuées depuis le début de la chute de la neige, par les services de la Protection civile de Sétif souligne-t-on, mettent en avant la mobilisation de ce service pour toute alerte.
Appelant à la vigilance, le lieutenant Lamamaara a relevé que les éléments de la Protection civile sont intervenus pour secourir trois familles victimes d’asphyxie au monoxyde de carbone et au charbon de bois dans les régions de Salah-Bey, Guedjel et Béni-Ouestine. Aussi, 16 personnes, bloquées dans la neige dans plusieurs régions de Sétif, ont été secourues. Les services de la Protection civile sont intervenus pour transférer, à bord de leurs camions d’intervention, trois parturientes et deux malades, les ambulances ne pouvant atteindre les zones enneigées, a-t-on noté. Huit personnes sans domicile fixe (SDF) ont été évacuées vers Diar Errahma, souligne la même source.
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Alors que les négociations avec les syndicats ont été officiellement lancées, au lendemain du dépôt du préavis de grève par les 6 syndicats autonomes composant l’intersyndicale de l’Éducation, la ministre du secteur, Nouria Benghebrit se veut rassurante en réitérant, hier, sa disposition à traiter tous les dossiers en suspens dans la plateforme de revendications soulevées.
Malgré ce, elle a accusé un syndicat (sans citer lequel) d’exercer une pression sur le gouvernement afin de répondre à ses revendications dans des temps records. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Mme Benghebrit a indiqué que « les revendications des syndicats portent essentiellement sur le traitement des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier ainsi que sur le dossier des œuvres sociales », ajoutant que le débat autour du statut particulier du personnel du secteur de l’Éducation avait atteint « sa phase finale ». Il ne faut pas « se précipiter » dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’Éducation, a préconisé la ministre, soulignant que la commission chargée dudit statut « travaille sans relâche, en coordination avec la direction générale de la Fonction publique pour l’application du décret promulgué en 2014″.
Plus loin, elle a affirmé que « le ministère de l’Éducation nationale a changé sa stratégie de dialogue et de débat avec le partenaire social », précisant qu’ »au lieu de satisfaire les revendications comme ce fut le cas en 2014 et 2015, la tutelle s’attelle à examiner, minutieusement, les problèmes posés par les représentants des syndicats ». Concernant les œuvres sociales, la ministre a fait savoir que « le retard accusé dans le traitement de ce dossier ne relève pas de la responsabilité du ministère », réaffirmant que le débat « demeure ouvert ». « Il faut, néanmoins, revoir ce dossier », a-t-elle observé.
En outre, l’hôte de la Radio algérienne a souligné que ce dossier constitue «un point commun à tous les partenaires sociaux». Pour autant, la ministre n’a pas manqué de pointer un syndicat parmi les autres (le Cnapest, Ndlr), qui ne cesse d’exercer «sa pression sur le gouvernement afin de répondre à ses revendications dans des temps records». «Ils ne veulent pas comprendre que le traitement de certains dossiers nécessite du temps», a-t-elle dit en appelant à éviter de se précipiter pour ne pas commettre des erreurs.
« Il ne faut pas se précipiter dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’Éducation », a-t-elle recommandé, à cet effet. Il est utile de rappeler que le ministère de l’Éducation nationale avait entamé, la semaine dernière, une série de rencontres avec les partenaires sociaux pour traiter les dossiers soulevés, au moment où le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Éducation avait appelé à une grève, le 21 janvier, suivie de plusieurs sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire national pour la satisfaction des revendications socio-professionnelles. Ces derniers avaient même annoncé, auparavant, leur retrait de la Charte de l’éthique signée en 2015 avec la tutelle, marquant ainsi la fin de la trêve sociale.
Baisse du nombre de candidats au Bac
Interrogée, hier, sur le nombre de candidats qui devront passer, cette année, le Baccalauréat, la ministre de l’Éducation nationale a fait part de la baisse du nombre d’inscrits en raison de la baisse du taux de redoublement. «Bien qu’il soit toujours important, le taux de redoublement a considérablement baissé», s’est-elle félicitée, en indiquant que c’est «le fruit des efforts consentis par les enseignants qui ont entamé un travail de longue haleine pour la remédiation pédagogique».
Pour ce qui est des examens de fin de cycle pour les paliers du primaire et du moyen, la ministre a indiqué que le nombre d’inscrits est en hausse, en raison de l’accroissement du taux de natalité. En chiffres, elle dira que le nombre de candidats à l’examen du Baccalauréat était de 674 120, tandis qu’on compte 812 056 élèves qui devront passer la cinquième, et 630 728 candidats au BEM. S’agissant des candidats libres inscrits à la session de 2019 du Baccalauréat, la ministre a fait savoir que leur nombre est toujours important, représentant 40% de l’ensemble des inscrits. Coïncidant avec les célébrations du nouvel an amazigh, la ministre était invitée à revenir sur l’élargissement de l’enseignement de tamazight.
À cet effet, elle a précisé que la langue est enseignée dans 44 wilayas, ce qui a nécessité l’ouverture de 300 nouveaux postes budgétaires cette année, alors que le nombre global des enseignants de cette langue est de l’ordre de 3000.
Lamia Boufassa
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Quelque 30 foyers de l’épidémie de petits ruminants et de fièvre aphteuse ont été détectés à travers la wilaya de Tlemcen, a-t-on appris, samedi, auprès de la Direction locale des services agricoles. Le chef de l’inspection vétérinaire de la wilaya, Dahour Djamel, a indiqué que ces foyers ont été localisés dans 20 communes du sud de la wilaya après les résultats positifs des analyses des prélèvements effectués sur du bétail décimé par ces deux maladies. Ainsi, la peste des petits ruminants a causé la perte de 1.077 agneaux entre le 27 décembre et le 8 janvier en cours, a indiqué la même source.
Des mesures préventives ont été prises pour éviter la propagation de ces deux zoonoses chez le restant des troupeaux. Il s’agit, entre autres, de la fermeture des marchés de bestiaux pour une durée d’un mois sur décision du wali, l’interdiction du mouvement du bétail, à l’exception de celui destiné à l’abattage vers l’extérieur de la wilaya, accompagné par un certificat vétérinaire prouvant la bonne santé des bêtes. Par ailleurs, il a été procédé à l’installation d’une commission de wilaya, composée de représentants du secteur de l’agriculture, de la santé, de la sûreté et de la Gendarmerie nationale, des douanes algériennes et des comités de 53 communes de la wilaya.
Cette commission est chargée du suivi de la situation d’évolution de ces deux épidémies. Dahour Djamel a déclaré que des rencontres de sensibilisation périodiques avec les éleveurs seront tenues en plus de la diffusion de spots de sensibilisation et de prévention sur les ondes de la radio régionale de Tlemcen. D’ores et déjà, quelque 5.000 doses de vaccins contre la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse ont été réservées pour lancer une première étape de vaccination du bétail à travers les communes les plus touchées par ces deux zoonoses. Un autre quota de vaccins devra être réceptionné prochainement pour entamer une large opération de vaccination que devront mener 54 vétérinaires des secteurs public et privé.
Pour rappel, la wilaya de Tlemcen recense plus de 700.000 têtes ovines. Cinq communes du sud de la wilaya sont réputées pour l’élevage de brebis. M. Dahour a souligné la nécessité de protéger cette espèce contre la fièvre aphteuse, car elle est destinée à la reproduction.
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L’USM Blida a du attendre la 17e journée du Championnat de Ligue 2 Mobilis de football, pour enregistrer sa 1re victoire de la saison, au moment où le WA Tlemcen concède une lourde défaite (0-4) sur le terrain de la JSM Béjaïa, lors de la 2e et dernière partie de cette journée jouée samedi. C’est la victoire de la lanterne rouge, l’USM Blida qui éclipse tous les autres résultats.
Les hommes de l’expérimenté Mohamed Henkouche, ont inscrit le but libérateur dans les ultimes minutes de la rencontre, et plus exactement à la 86e minute par Brahmi, un but qui redonne l’espoir au club de la «ville des Roses» en dépit du grand écart qui le sépare du 1er club non relégable en l’occurrence son adversaire du jour l’ASM Oran. En effet, le club blidéen (9 pts) est désormais, distancé de 7 points de l’ASMO qui occupe la 13e place. L’intérêt de cette journée s’est porté particulièrement vers le bas du tableau, où l’USM Harrach (14e – 14 pts) n’a pu que partager les points (0-0) dans son fief du stade du 1er novembre, avec son hôte du jour, l’ES Mostaganem.
Ce nul n’arrange nullement les affaires des Harrachis qui n’arrivent pas à s’extirper de la zone dangereuse dans laquelle se trouvent leurs voisins algérois, à savoir le RC Kouba (15e – 12 pts), battus hier, par l’US Biskra (1-0). Le derby de l’ouest du pays, MC Saïda-RC Relizane, s’est achevé sur une victoire des visiteurs (6e – 27 pts) qui s’approchent de la 3e marche du podium occupé par le duo, «MC El-Eulma-NC Magra» (31 pts). Cette journée a été caractérisée par l’ampleur de la défaite concédée par le WA Tlemcen (4-0) à Béjaïa, une défaite lourde, ces conséquences pour la formation du coach widadi, Fouad Bouali, qui a raté l’aubaine de reprendre la 3e place du classement général.
La 17e journée qui a débuté hier, vendredi, a permis à l’ASO Chlef , difficile vainqueur de l’USM Annaba (1-0) de reprendre son fauteuil de leader une semaine seulement après l’avoir perdu, et ce, grâce au précieux service rendu par la JSM Skikda victorieuse de l’ex-leader, le MC El-Eulma (2-1). L’autre bonne opération de cette journée est à mettre au profit du NC Magra, qui rejoint le MC El-Eulma à la 2e place du classement, après sa victoire dans le derby de M’sila face à l’Amel Boussaâda (3-0). Ce dernier se concentre déjà sur le match de retard de la Coupe d’Algérie qui l’opposera ce mardi, à Boussaâda, à l’ES Sétif, le grand spécialiste de la populaire épreuve qu’est la Coupe d’Algérie.
Résultats complets
Vendredi
Amel Boussaâda – NC Magra 0-3
JSM Skikda – MC El Eulma 2-1
ASO Chlef – USM Annaba 1-0
US Biskra – RC Kouba 1-0
Samedi :
USM El Harrach – ES Mostaganem 0-0
MC Saïda – RC Relizane 0-1
USM Blida – ASM Oran 1-0
JSM Béjaïa – WA Tlemcen 4-0
Classement Pts J
1). ASO Chlef 33 17
2). MC El-Eulma 31 17
–). NC Magra 31 17
4). WA Tlemcen 28 17
–). US Biskra 28 17
6). RC Relizane 27 17
7). USM Annaba 24 17
8). ES Mostaganem 23 17
9). JSM Skikda 22 17
10). JSM Béjaïa 21 17
–). Amel Boussaada 21 17
12). MC Saïda 19 17
13). ASM Oran 16 17
14). USM Harrach 14 17
15). RC Kouba 12 17
16). USM Blida 9 17
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«Depuis la révolution, on a la liberté, mais pas la dignité»: Sofiene Jbeli, jeune informaticien au chômage, ne regrette pas le soulèvement qui mit fin à la dictature en Tunisie. Mais huit ans plus tard, l’amertume éteint progressivement l’espoir.
A Douar Hicher, dans la banlieue populaire de Tunis où réside Sofiene, des jeunes scouts, danseurs et humoristes en herbe préparent le spectacle marquant le huitième anniversaire de la révolution qui chassa Zine el Abidine Ben Ali du pouvoir le 14 janvier 2011. Ils répètent dans la Maison des associations, l’un des quatre seuls lieux proposant des activités à la jeunesse de cette ville de 100.000 habitants. Si la Tunisie est le seul pays à poursuivre sur la voie de la démocratisation politique après le Printemps arabe, le pouvoir économique reste encore concentré dans les mains d’une élite et les habitants des zones périphériques se sentent exclus et abandonnés.
«Si le système ne change pas en 2019 (avec les élections présidentielle et législatives, NDLR), tout cela n’aura servi à rien», lance Sofiène, qui a travaillé comme peintre ou vendeur de livres à la sauvette faute d’être embauché dans sa branche, l’informatique.
«La révolution a été faite avec trois slogans, +travail, dignité, liberté+, mais les deux premiers n’ont pas été réalisés», reconnaît la sociologue Olfa Lamloum, directrice de l’ONG International Alert en Tunisie qui travaille dans les zones les plus marginalisées du pays. Quelques avancées ont été enregistrées, note-t-elle.
L’introduction d’un quota obligatoire de jeunes de moins de 36 ans parmi les candidats aux municipales leur a ainsi «permis d’entrer en nombre dans les conseils municipaux» l’année dernière. Mais, «rien n’a été fait pour améliorer la vie» quotidienne des jeunes dont la situation sociale a subi «une réelle dégradation», tempère Mme Lamloum.
«Personne ne nous écoute»
La reprise de la croissance ne bénéficie guère aux habitants des banlieues pauvres et des villes de l’intérieur. Le chômage y est deux à trois fois plus élevé que les 15,5 % enregistrés nationalement, notamment chez les jeunes diplômés. Au-delà des difficultés économiques, Sofiene pointe du doigt nombre d’humiliations et restrictions étouffant son quotidien: attitude méprisante de la police, rendez-vous médicaux impossibles à obtenir sans «bakchich», nécessité d’avoir une autorisation parentale pour voyager jusqu’à ses 35 ans, comme de nombreux jeunes considérés «à risque» depuis une série d’attentats en 2015.
Amnesty International a dénoncé ces restrictions de déplacement «arbitraires» et «abusives». Sofiene déplore aussi que les transports en commun dont dépendent les banlieusards soient «tellement sales et anarchiques qu’on s’habille comme des clochards pour les prendre !» «On a fait cette révolution pour devenir des citoyens, mais finalement je ne suis citoyen que dans la liberté d’expression», renchérit Hamza Dhifali, lycéen responsable d’un groupe de breakdance. «Maintenant, nous pouvons parler et c’est très bien, mais personne ne nous écoute.
A Douar Hicher, l’Etat n’est là que dans les commissariats», déplore-t-il. Les sketches écrits par les jeunes de la Maison des associations de Douar Hicher parlent d’idéaux trahis, d’émigration clandestine, d’immolation.
«Quitter le navire»
La «révolution de la jeunesse», célébrée lundi, a pourtant été lancée par de jeunes blogueurs et un marchand ambulant de 26 ans dont l’immolation avait déclenché les protestations. Les hommes politiques assurent régulièrement soutenir cette jeunesse. «Sur le papier il y a des programmes d’aide, des microcrédits», explique Issam Elhali, 31 ans, qui a emprunté 7.000 dinars (2.000 euros) pour lancer une petite quincaillerie. «Mais le taux d’intérêt est à 21 %, je ne m’en sors pas. Les dirigeants disent qu’il soutiennent les jeunes mais ils nous arnaquent. Il n’y a plus de futur pour nous», assène ce jeune père.
Pourtant, Issam fait lui aussi partie de la jeunesse engagée de Douar Hicher: il préside une association qui tente de préserver la propreté et l’environnement dans le quartier. «Nous sommes parmi les rares ici qui ont encore de l’espoir, les autres se sentent abandonnés et attendent au café», explique-t-il. «Mais nous sommes dans un bateau dont les deux capitaines sont en train de se disputer, en regardant le bateau sombrer», déplore-t-il. Une allusion aux luttes de pouvoir paralysantes entre le président, Béji Caïd Essebsi, et le Premier ministre Youssef Chahed. «Moi je veux sauver ma vie et quitter le navire».
Comme lui, la majorité des jeunes présents n’envisage d’avenir meilleur qu’à l’étranger. «Je crois encore à l’éducation pour m’en sortir, que ce soit ici ou ailleurs», souligne Zeinab Rannen, 17 ans, qui vise un bac avec mention. «Mais je voudrais surtout aller ailleurs pour avoir le respect la dignité que je n’aurai pas ici».
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Le président Donald Trump a assuré samedi, que le «shutdown» qui paralyse partiellement depuis trois semaines les administrations fédérales des états-Unis, et qui est devenu le plus long de l’histoire du pays, pourrait être «réglé en 15 minutes».
Le record a été battu vendredi à minuit (05H00 GMT samedi), dépassant ainsi les 21 jours de «shutdown» pendant l’ère Bill Clinton en 1995-1996. Aucun compromis n’a pu être trouvé entre le président républicain, qui réclame 5,7 milliards de dollars pour construire un mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique, et les démocrates, farouchement opposés au projet, jugé «immoral», coûteux et inefficace pour lutter contre l’immigration clandestine. Samedi matin, Donald Trump a multiplié les tweets appelant l’opposition démocrate à «revenir à Washington» pour mettre un terme à ce qu’il a appelé «l’horrible crise humanitaire à la frontière sud».
«Les démocrates pourraient régler le shutdown en 15 minutes ! Appelez votre sénateur ou représentant démocrate. Dites-leur de faire leur boulot ! Crise humanitaire», a-t-il tweeté. Il a aussi mentionné des critiques dans le Washington Post sur son absence de plan pour relancer le gouvernement. «En fait, il n’y a presque personne à la Maison Blanche, sauf moi, et j’ai un plan pour le shutdown», a-t-il écrit. Le milliardaire républicain avait assuré vendredi ne pas vouloir déclarer «si vite» une procédure d’urgence nationale qui lui permettrait d’utiliser des fonds déjà approuvés par le Congrès pour financer la construction du mur à la frontière.
«Ce que nous ne cherchons pas à faire pour l’instant est l’urgence nationale», a-t-il ajouté après des jours de spéculation sur le recours à une telle procédure qui confère des pouvoirs exceptionnels au président. Utiliser une telle prérogative plongerait à coup sûr le pays dans une tempête politico-judiciaire. «Je veux leur donner l’occasion de voir s’ils peuvent se comporter avec responsabilité», a-t-il aussi avancé, en parlant des démocrates, dans une interview samedi soir sur la chaîne Fox News. Selon plusieurs médias américains, la Maison Blanche envisagerait de rediriger des fonds d’aide d’urgence pour différents territoires ravagés par des catastrophes naturelles, comme Porto Rico, pour financer la construction d’une barrière à la frontière.
Sécurité aérienne
Au Congrès, aucun compromis ne pointe à l’horizon. Le Sénat a suspendu sa séance vendredi en début d’après-midi et ne se réunira pas de nouveau avant lundi. Les conséquences sont, elles, bien réelles. Pour la première fois vendredi, les 800.000 fonctionnaires fédéraux affectés par le «shutdown» n’ont pas touché leur salaire. Depuis le 22 décembre, la moitié d’entre eux, jugés «non essentiels», ont été placés en congé sans solde, tandis que l’autre moitié a été réquisitionnée. La Chambre des représentants a approuvé à une écrasante majorité vendredi une loi, déjà votée par le Sénat, garantissant aux employés fédéraux qu’ils soient payés rétroactivement une fois le «shutdown» terminé. Il revient désormais au président de la promulguer.
Ce type de mesure est courant aux états-Unis lorsque le pays traverse de telles impasses budgétaires. Mais elle ne concerne pas les millions de contractuels également affectés. Plusieurs ministères essentiels, comme ceux de la Sécurité intérieure, de la Justice ou des Transports, sont touchés par le «shutdown». Jeudi, les principaux syndicats du transport aérien –pilotes de ligne, personnel naviguant, contrôleurs aériens– ont dénoncé une situation qui se détériore, évoquant des risques accrus pour la sécurité du pays. Un terminal de l’aéroport international de Miami sera fermé par intermittence, de samedi à lundi, à cause du manque de personnel.
«Des factures à payer»
Une manifestation à Washington a par ailleurs rassemblé selon les syndicats plus de 2 000 employés du gouvernement, qui ont exprimé leur inquiétude sur la dégradation de leurs conditions de vie. «On a des factures à payer. Nous devons payer notre prêt hypothécaire», a expliqué à l’AFP Anthony, un employé civil des gardes côtes, dont l’épouse travaille pour une association à but non lucratif.
«Heureusement, nous avons un peu d’économies pour vivre, mais ça ne va pas durer très longtemps», a-t-il ajouté, estimant que les fonctionnaires étaient «pris en otages» par le président républicain.
De nombreuses initiatives privées ou publiques, comme des repas gratuits ou des foires à l’emploi pour les fonctionnaires au chômage technique, sont organisées dans tout le pays. Une paralysie prolongée du gouvernement fédéral aurait «un effet notable» sur la première économie du monde, a mis en garde dans la semaine le patron de la Banque centrale américaine, Jerome Powell.
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Washington a minimisé samedi ses divergences avec Ankara sur le sort des Kurdes de Syrie, assurant pouvoir garantir leur protection malgré, le retrait américain, présenté par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo comme une décision purement «tactique».
«Beaucoup de détails restent à régler mais je suis optimiste quant à la possibilité de parvenir à un bon résultat», a déclaré à la presse le chef de la diplomatie américaine juste après s’être entretenu au téléphone, depuis Abou Dhabi où fait étape sa tournée régionale, avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu. Le retrait, annoncé par Donald Trump en décembre, des militaires américains déployés en Syrie pour combattre l’organisation Etat islamique (EI) a surpris de nombreux alliés des Etats-Unis.
Et près d’un mois plus tard, sa mise en oeuvre reste floue. «Les directives du président sont incroyablement claires», a toutefois assuré Mike Pompeo dans un entretien à la chaîne américaine CBS. Si le choix de partir a été salué par la Turquie, il fragilise la situation des combattants kurdes qui ont lutté aux côtés des Etats-Unis contre le groupe jihadiste. Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace en effet de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser ces miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) que la Turquie considère comme des «terroristes».
Depuis, Mike Pompeo a dit vouloir s’assurer que «les Turcs ne massacrent pas les Kurdes», et Washington a même fait de leur protection une condition du retrait américain, suscitant la colère d’Ankara. La visite mardi en Turquie du conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, justement pour discuter du départ des troupes américaines, a même donné lieu à de nouvelles étincelles entre les deux pays alliés, dont les relations commençaient pourtant à se détendre après une crise sans précédent. Le président Erdogan a ainsi publiquement tancé le proche conseiller de Donald Trump pour avoir défendu cette milice.
«Objectif ambitieux»
La Turquie, qui redoute de voir se créer à ses portes un embryon d’Etat kurde qui raviverait les velléités séparatistes sur son propre territoire, affirme désormais que son offensive anti-YPG pourrait ne pas attendre le départ des soldats américains. «Nous reconnaissons aux Turcs et au président Erdogan le droit de défendre leur pays des terroristes», a dit Mike Pompeo aux journalistes l’accompagnant à Abou Dhabi. «Nous savons aussi que ceux qui se battent avec nous depuis tout ce temps méritent aussi d’être protégés», a-t-il ajouté. «Nous sommes confiants sur la possibilité d’arriver à ce double objectif»: «protéger les Turcs contre des menaces terroristes légitimes et éviter tout risque important pour les hommes qui ne représentent pas une menace terroriste pour la Turquie», a-t-il poursuivi.
De son côté, la Turquie s’est félicitée de la déclaration du secrétaire d’Etat américain. «Nous estimons correcte sa déclaration sur l’élimination des éléments qui inquiètent la Turquie», a ainsi réagi le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, dans un discours prononcé dans le sud de la Turquie. Soucieux de se justifier sur la scène internationale, Recep Tayyip Erdogan a assuré, dans une tribune publiée lundi dans le New York Times, que la Turquie n’avait «aucun problème avec les Kurdes de Syrie».
Et il a promis que «tous les combattants qui n’ont aucun lien avec des organisations terroristes» seraient à l’abri. Interrogé sur la possibilité de faire vraiment la distinction, parmi les Kurdes de Syrie et notamment au sein des miliciens des YPG, entre «terroristes» et «non terroristes», le chef de la diplomatie américaine a répondu: «oui, je crois que nous pouvons faire cela». Alors que la coalition antijihadistes internationale dirigée par les Etats-Unis a commencé à retirer du matériel de Syrie, Washington continue donc de minimiser les conséquences de ce retrait qui a surpris nombre de ses alliés.
Mike Pompeo a présenté samedi ce retrait comme une décision purement «tactique» qui ne change rien à la stratégie de l’administration Trump, après avoir nié jeudi dans un discours au Caire tout désengagement américain du Moyen-Orient. Quant à la promesse d’oeuvrer, «par la diplomatie», pour «chasser» toutes les forces et milices iraniennes de Syrie, le secrétaire d’Etat a reconnu qu’il s’agissait d’un «objectif ambitieux». «Mais c’est le nôtre, c’est notre mission», a-t-il confirmé. «Le fait que quelque 2.000 soldats vont être retirés de Syrie est un changement tactique. Cela ne porte pas matériellement atteinte à notre capacité à mener à bien les actions militaires nécessaires», a-t-il estimé.
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Presque vingt ans après «Incassable», deux ans après «Split», M. Night Shyamalan réunit ces deux univers dans «Glass», un film de super-héros malin, intelligent, existentiel: aux antipodes des blockbusters Marvel qui dictent le tempo du cinéma d’action actuel.
Pour comprendre «Glass», qui sort la semaine prochaine dans les salles, il faut remonter à «Incassable» (2000). Dans cet opus, David Dunn (Bruce Willis) se découvrait des pouvoirs après un accident de train dont il était seul sorti indemne. Outre sa force hors du commun, il voyait les mauvaises actions d’un individu par un simple contact avec lui. Finissant par accepter sa vocation, Dunn se muait en justicier. Un destin en fait dicté par Elijah Price (Samuel L. Jackson), un collectionneur de bandes dessinées de super-héros, à l’intelligence machiavélique, qui se révélait être son pire ennemi sous le nom de Mr Glass, en référence à sa maladie des os de verre.
Dans «Split», Kevin Wendell Crumb (James McAvoy), atteint de troubles de la personnalité multiple, séquestrait trois adolescentes pour les livrer à «la Bête», un des 24 personnages qui l’habitent, doté d’une force surhumaine. Une seule survivait, tandis que Crumb, cerné par la police, parvenait à s’enfuir. Dans la dernière scène du film, un homme dans un bar découvrait le fait divers à la télévision: David Dunn. Ainsi, de façon astucieuse et inattendue, Shyamalan ouvrait la voie à une trilogie devant trouver son épilogue dans «Glass», offrant enfin, aux fans de la première heure, une suite à «Incassable».
«Dès le départ, j’avais pensé l’ensemble comme une trilogie. Mais après +Incassable+, j’ai traversé une période de fragilité émotionnelle, de doute. Je m’étais persuadé de ne pas faire de suite immédiatement», raconte M. Night Shyamalan à l’AFP. «Je voulais faire quelque chose d’encore plus sombre et étrange. Mais je voyais bien que les attentes étaient autres. Et puis les films Marvel sont arrivés. Ils étaient dans l’air du temps et ils ont changé la face du cinéma d’entertainment», ajoute-t-il.
L’art du twist
Dans ce troisième volet, Dunn retrouve la trace de Crumb, qui vient de kidnapper d’autres adolescentes. Après leur combat violent, tous deux sont capturés et internés dans un asile psychiatrique. Le Dr Staple (Sarah Paulson) les prend en charge. Sa spécialité: soigner les individus persuadés d’être des super-héros. Une pathologie dont souffre un autre patient, présent depuis longtemps dans les murs: Elijah Price, dit M. Glass. Dunn, Crumb, Glass sont-ils vraiment des super-héros ? Telle est la question que pose Shyamalan, jamais avare en trompe-l’oeil. Le film y répond dans un épilogue dont la grande tension dramatique repose sur l’art du twist (rebondissement) qui fait la réputation du cinéaste depuis ses débuts et le rapproche plus d’Alfred Hitchcock que de Steven Spielberg auquel il a été tôt comparé.
Pour Shyamalan, renouer avec une telle maestria, relève d’un petit miracle. Après des débuts tonitruants avec «Le 6e sens» (1999), «Incassable» et «Signes» (2002), il a fini par s’égarer en chemin dans de grosses productions grandiloquentes («After Earth», «Le Dernier maître de l’air»), perdant tout crédit auprès des studios. Et ce, jusqu’à sa résurrection avec «The Visit» (2015), petit film d’horreur à 5 millions de dollars de budget pour lequel il a hypothéqué sa maison et qui en a finalement rapporté 100, puis «Split» qui a coûté 8 millions et récolté presque 300. Dos au mur, le réalisateur de 48 ans a réussi à refaire fonctionner sa machine à idées, redevenant en somme le magicien précoce qu’il fut. Bénéficiant d’une enveloppe plus confortable (20 millions) pour «Glass», Shyamalan assure toutefois garder le même état d’esprit depuis ses débuts: «Je me dis toujours: +voilà ça risque d’être ton dernier film.
Tout se joue à la phase d’écriture, lorsque je pose le stylo sur ma feuille. Si ce que j’écris est vraiment bon, je peux envisager la suite de façon optimiste. Là, en l’occurrence, un autre thriller et une série pour Apple qui va lancer sa chaîne de streaming».
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Le spectacle «Aglid … les grands rois», produit par la commune d’Alger-centre dans le cadre des célébrations officielles du nouvel an amazigh «Yennayer», a subjugué, samedi, le public de la capitale qui a pu apprécier les superbes tableaux chorégraphiques qui ont reflété les batailles menées par les rois amazighs pour défendre le pays et les valeurs de la liberté et de la dignité.
Présenté en présence du wali d’Alger Abdelkader Zoukh et d’autres cadres, le spectacle a été marqué par une grande affluence de familles algériennes et d’étrangers qui se sont réjouis du niveau de ce spectacle, notamment le navire de guerre qui a été conçu conformément au modèle Numide pour concrétiser les exploits de la flotte maritime durant les guerres. Le président de la commune d’Alger-Centre, Abdelhakim Bettache a indiqué, dans ce sillage, à l’APS que cette initiative présentait des tableaux artistiques rassemblant la chorégraphie, le chant et la musique pour raconter les plus grandes batailles menées par les rois amazighs à travers toutes les époques de l’histoire.
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La Tunisie tient sa première victoire dans le Mondial 2019 de handball. Les Aigles de Carthage ont pris le meilleur sur le Chili, ce lundi à Herning (Danemark), pour le compte de la 3e journée du groupe C.
Après un début de compétition compliqué, marqué par deux défaites concédées face à la Norvège (24-34) et au Danemark (36-22), la Tunisie lance son championnat. Le champion d’Afrique a disposé du Chili en s’imposant sur le score de 36 buts à 30.
Ce premier succès permet aux camarades de Mohamed Soussi, désigné homme du match, de prendre provisoirement la 3e place de la poule C (2 pts).
Lors de sa prochaine sortie, prévue ce mardi, la Tunisie affrontera l’Arabie Saoudite dans un derby arabe.
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ALGER – Le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe d’Algérie de football (Séniors) qui s’est déroulé, dimanche, à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Ain-Benian (Alger), a donné lieu à deux grands derbys algérois, entre NA Hussein Dey-MC Alger et Paradou AC-USM El Harrach.
La première rencontre se disputera entre deux grandes formations de la 1ère Ligue professionnelle « Mobilis »: le NAHD et le MCA qui a remporté le match de finale 2016 contre le Nasria (1-0) avec un but signé Abderrahmane Hachoud.
Toujours en lice en Coupe de la Confédération de football (CAF), le Nasria tentera d’oublier sa défaite devant le MCA en 2016, tandis que le « doyen » des clubs algériens essayera de parvenir au dernier quarré de la dame coupe.
Le tirage au sort a donné lieu également à un autre derby algérois entre Paradou AC (club hôte) et l’USMH qui a éliminé le MO Béjaïa.
Par ailleurs, le vainqueur du match des 16es de final qui se jouera, mardi 15 janvier, entre Amel Bousaâda et l’ES Sétif accueillera en 1/8e de final l’USM Alger.
En cas de qualification de l’ESS, le public algérien verra une belle affiche avec les plus titrés des clubs algériens.
Plusieurs rencontres entre des équipes évoluant en 1e et 2e ligue sont également au programme de ces 8es de finale, avec notamment une rencontre entre L’USM Annaba (ligue 2) et le CA Bordj Bou Arreridj (ligue 1).
Le MC Oran (Ligue 1) recevra de son côté le NC Meguerra (Ligue 2), une des surprises de cette saison.
Pour les autres rencontres, le CR Belouizdad (ligue 1) recevra Sarri Amel Mohammadia évoluant en championnat amateur, tandis que JSM Béjaïa (ligue 2) accueillera Chabab Bouguirat.
Le CS Constantine, champion en titre et auteur d’une excellente prestation en ligue des champions africaine, affrontera la modeste équipe de Rouissat.
Le tirage au sort de 16es de finale, qui se jouera en aller-retour contrairement aux éditions précédentes, mettra aux prises l’équipe qualifiée du match CR Belouizdad et SA Mohammadia à celle du match NA Hussein Dey et MC d’Alger, ce qui donnera lieu à « un autre derby algérois », en cas de la qualification du CRB.
Le gagnant du match USM Annaba (Ligue 2) et CABB Arreridj (Ligue 1) jouera contre le club qualifié de la rencontre entre l’ES Sétif (Ligue 1) ou l’Amel Bou Saâda (Ligue 2) et l’USM d’Alger (Ligue 1).
En cas de qualification, le CS Constantine rencontrera le qualifié du match MC Oran-NC Magra, alors qu’une fois qualifiée contre la CRM Bouguirat, la JSMB aura à affronter soit le AC Paradou ou l’USM El Harrach.
Par ailleurs, cette compétition a vu la sortie du tenant du titre de la coupe d’Algérie, l’USM Bel-Abbès, et la JS Kabylie qui a animé la finale de l’édition 2018.
Les matchs de 32e de finale de la compétition la plus populaire en Algérie se joueront les 21 et 22 janvier, alors que ceux des 16es de finale les 19 et 20 février (aller) et les 26 et 27 du même mois (retour).
La dernière rencontre des 16es de finale entre l’AB Saâda et l’ES Sétif est programmée le 15 janvier en cours au stade de Bou Saâda.
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ALGER – Le Conseil constitutionnel a publié lundi les résultats définitifs de l’élection relative au renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation pour la wilaya de Tlemcen, proclamant le candidat Bekhechi Mohammed (FLN) « définitivement élu » dans cette wilaya.
S’agissant des résultats définitifs de l’élection, qui a eu lieu jeudi dernier dans la wilaya de Tlemcen, en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, le Conseil constitutionnel « proclame le candidat Bekhechi Mohammed définitivement élu dans cette wilaya après avoir obtenu le plus grand nombre de suffrages, soit 518 voix », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le Conseil constitutionnel avait pris la décision d’annuler et de réorganiser l’élection en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation dans la wilaya de Tlemcen.
L’élection qui s’est déroulée a enregistré 856 électeurs inscrits, 846 électeurs votants, 10 abstentions, un taux de participation de 98,83%, 76 bulletins nuls, et 770 suffrages exprimés.
Suite à cette nouvelle élection, « le Conseil constitutionnel a enregistré le dépôt auprès de son greffe, d’un recours par le représentant du candidat dans la wilaya concernée », a-t-il affirmé dans le même communiqué.
Après avoir examiné et statué sur le recours déposé, le Conseil constitutionnel a déclaré le recours « recevable en la forme et au fond », ce qui a entraîné « l’annulation de sept (7) voix exprimées », a-t-il précisé, soulignant que « cette annulation n’a cependant pas eu d’incidence sur l’élection du candidat élu ».
Après la proclamation des résultats définitifs relatifs à l’opération du renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation, le parti du Front de libération nationale (FLN) obtient 32 sièges, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège).
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