Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a insisté sur la nécessité de « respecter les droits » du patient conformément aux règles d’éthique et de déontologie de la profession, indique dimanche, un communiqué de ce ministère.
Présidant samedi, une rencontre, première du genre, des directeurs et gestionnaires d’établissements hospitaliers privés, exerçant dans différentes spécialités sur l’ensemble du territoire national, le ministre a estimé que « le secteur privé avait considérablement évolué ces derniers temps et était devenu une offre de soins supplémentaire et complémentaire du secteur public non négligeable ».
Il a également souligné que « le service de santé ne peut pas être accompli et considéré comme une opération commerciale », mais comme « un service public par excellence ». Ceci, même s’il est « délégué au secteur privé et demeure réglementé et soumis aux règles d’éthique et de déontologie qui en font une profession noble et distinguée et placent la dignité et l’intégrité du patient ainsi que la préservation de sa vie privée et ses droits parmi leurs objectifs les plus élevés », est-il ajouté.
A ce propos, M. Hasbellaoui a mis en évidence des axes explicitement consacrés par la nouvelle loi sanitaire, dont l’encadrement et l’intégration du secteur privé dans le réseau de soins national, la mise aupoint d’un système national d’information sanitaire comprenant notamment le dossier médical électronique du patient ainsi que les dossiers de gestion des activités de tous les établissements privés.
En outre, il a souligné la nécessité de « considérer le secteur privé comme une source complémentaire » dans le système d’information sanitaire, notamment la déclaration des maladies obligatoires (alerte et veille sanitaire), tout en plaidant pour « l’échange d’expériences » avec le secteur public.
Le droit du malade à l’information, l’intégration du secteur privé dans les opérations de jumelage et de télémédecine, l’implication de celui-ci dans la préparation de textes réglementaires concernant son organisation et son fonctionnement, ainsi que la communication obligatoire des bilans des activités et des perspectives de développement, ont également été préconisées.
De même que « l’engagement obligatoire » des praticiens du secteur privé dans des programmes de formation continue, ainsi que leur participation aux activités de garde et des urgences et l’envoi, dans les délais, des estimations des besoins du secteur privé en produits pharmaceutiques et fournitures médicales à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH).
Le ministre a, en outre, recommandé de « remédier à toutes les lacunes » relevées lors des différentes opérations d’inspection en matière de gestion des produits pharmaceutiques ainsi que « l’ouverture de registres légaux, le respect des cahiers des charges et la déclaration obligatoire des personnels ».
Enfin, M. Hasbellaoui a déclaré que « l’année 2019 permettra de développer une vision commune de l’avenir avec tous les acteurs afin d’établir les nouvelles bases législatives et réglementaires destinées à fournir des services de santé de haute qualité au profit des générations futures », conclut le communiqué.
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Le nouveau poste frontalier deTaleb-Larbi, dans la wilaya d’El-Oued, entrera en service en mars prochain, a-t-on appris dimanche auprès de la direction régionale des Douanes algériennes d’Ouargla.
Cette nouvelle structure devra atténuer la pression sur l’ancien poste qui connait un grand mouvement de circulation, touristique et commercial, entre l’Algérie et la Tunisie, a indiqué le chargé de la communication et de l’information à la direction régionale des Douanes lors de « Portes ouvertes » sur ce corps organisées à la maison de la culture Moufdi Zakaria, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des douanes (26 janvier).
Occupant une superficie de plus de cinq (5) ha à quelque 5 km de l’ancien poste, la nouvelle structure est dotée de l’ensemble des installations nécessaires et équipements modernes susceptibles de faciliter la mission des douaniers, a précisé M. Abdelfattah Tazir.
« L’ouverture de ce poste devra contribuer à l’impulsion des activités de développement, l’accroissement des échanges commerciaux, l’assouplissement des procédures concernant le mouvement des passagers et des marchandises », a-t-il souligné.
Cette journée « Portes ouvertes » permet au public de prendre connaissance des missions dévolues aux services des Douanes algériennes pour la protection de l’économie nationale, à travers la lutte contre la contrebande et le crime transfrontalier.
Faisant le point sur ces missions, les affiches et données fournies font état de la réalisation, l’année dernière, de pas moins de 66 opérations ayant donné lieu à la saisie d’importantes quantités de marchandises évaluées à 25,6 millions DA, en plus d’une valeur des amendes de 271,2 millions DA (en baisse par rapport à 2017).
Ces « Portes ouvertes » ont également été mises à profit pour organiser, en présence du directeur régional des douanes d’Ouargla, Tewfik Benhamla, et des autorités de la wilaya, de cérémonies en l’honneur d’éléments dévoués, des remises de grades et la remise de prix aux vainqueurs des concours de boules et de jeux d’échecs.
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La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a accordé, depuis le début du mois de janvier en cours, un volume d’indemnisations de plus de deux (2) milliards DA aux éleveurs assurés et ayant subi des pertes engendrées par la peste des petits ruminants, a signalé, dimanche à Ouargla, son Directeur général.
Intervenant lors d’une rencontre de sensibilisation en présence d’agriculteurs et d’éleveurs de la wilaya déléguée de Touggourt (160 km Nord d’Ouargla), M. Cherif Benhabiles a indiqué que l’opération d’indemnisation s’effectue « de manière rapide », rappelant que la CNMA avait procédé l’année dernière au remboursement de plus de sept (7) milliards DA aux agriculteurs et éleveurs sinistrés du fait de catastrophes naturelles et de certaines zoonoses.
Le DG de la CNMA a indiqué que l’affiliation à la caisse reste « timide » à l’échelle nationale, avant d’appeler les agriculteurs et les éleveurs à faire confiance en cette structure et à y adhérer avec force, sachant, dit-il, que la CNMA s’emploie à se rapprocher d’eux et de mettre à leur disposition des services à travers son déploiement dans les différentes régions du pays.
S’agissant des préoccupations soulevées par les agriculteurs de la région d’Oued-Righ, M. Benhabiles a rassuré en signalant que la Caisse se penche actuellement, en coordination avec l’institut technique d’agronomie saharienne (ITAS), à l’élaboration d’un nouveau projet d’assurances contre les pertes engendrées par la détérioration de la production de dattes, signalant que le projet en question englobera également certaines maladies du palmier.
Le DG de la CNMA a procédé, lors de sa visite dans la wilaya déléguée de Touggourt en compagnie des autorités locales, à l’inauguration, au niveau des communes de Touggourt et Nezla, de deux bureaux locaux relevant de la Caisse.
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Akram Azizi, un jeune étudiant de 23Ans, lauréat du concours international d’idées “Algiers 20 XX” !
Akram est étudiant en cinquième année à l’École polytechnique d’architecture d’Alger (EPAU) en spécialité architecture environnementale,son idée : une île artificielle intelligente.
Le jeune architecte s’est distingué lors de ce concours avec brio. Parmi 400 projets, le jury international a fini par choisir son île artificielle baptisée “Smart Island” . Son idée sera intégrée dans la concrétisation du projet “Djisr El-Djazair”, le pont de la baie d’Alger, conçu par le couple d’architectes Nacym et Sihem Baghli.
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Ce dimanche, le quotidien L’Equipe confirme aussi que le PSG a abandonné la piste menant au Brésilien pour cette période des transferts.
Toujours à la recherche d’un second renfort dans l’entrejeu malgré l’arrivée imminente de Leandro Paredes (24 ans) en provenance du Zénith Saint-Petersbourg, le champion de France en titre a été refroidi par les exigences financières des dirigeants napolitains, qui ont fixé le prix d’Allan à plus de 100 millions d’euros comme l’indique Maxifoot. Une nouvelle crédible après la mise au point du coach de Naples Carlo Ancelotti vendredi. Rendez-vous l’été prochain ?
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Le défenseur Algérien, Mokhtar Belkhiter a pris part aujourd’hui à son premier match officiel avec son nouveau club d’Al Qadissiya. En effet, Belkhiter a participé à la rencontre de la 17ème journée du championnat d’Arabie Saoudite qui a opposé son team à la formation d’Al Fateh. Arrivé au club cet hiver en provenance du Club Africain, Belkhiter a pris part à l’intégralité de la rencontre.
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Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi a émis son souhait de voir Mahrez conserver sa forme en prévision de la prochaine CAN 2019 en Egypte. Présent à la 4e édition des Algerian Olympic and Sports Awards, où Mahrez a remporté le trophée du meilleur athlète algérien de l’année, Zetchi dira : «Je suis très heureux que ce soit un footballeur qui a remporté le prix du meilleur sportif algérien pour l’année 2018. Ce qui n’était pas très évident, car même dans les autres disciplines, certains athlètes ont réalisé de grands exploits. A mon avis, cela ne fait que donner plus de mérite à Mahrez d’avoir été le lauréat de cette 4e édition des Algerian Olympic and Sports Awards. Tout ce que j’espère à présent, c’est qu’il garde la forme qu’on lui connait et qu’il sera avec nous dès le mois de mai prochain pour commencer à préparer la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2019), ou nous souhaitons le voir apporter un plus à notre sélection.» a-t-il déclaré à l’APS.
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L’entraîneur du Real Bétis, Quique Setién continue d’ignorer son joueur Algérien, Ryad Boudebouz.
En effet, le coach espagnol du club andalous n’a pas convoqué Boudebouz pour le match de ce dimanche face à l’Athlétic Bilbao. A quatre jours de la clôture du mercato hivernal, Boudebouz se retrouve plus que jamais contraint de plier bagage et d’aller tenter une nouvelle expérience ailleurs. Pour rappel, plusieurs clubs français sont sur les traces de Boudebouz à l’instar de Bordeaux et de Nice.
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Le Ministère de la Défense Nationale informe que la régularisation de la situation vis-à-vis du service national des citoyens âgés de trente (30) ans et plus au 31 décembre 2014, à savoir, ceux nés en 1984 ou antérieurement, décidée par Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, se poursuit dans de bonnes conditions.
A ce titre et depuis le début de cette opération jusqu’au 31 décembre 2018, le nombre de citoyens ayant bénéficié des mesures présidentielles s’élève à deux cent cinquante neuf mille quatre cent quatre-vingt-cinq (259.485) citoyens, dont trois mille six cent soixante-sept (3.667) résidents à l’étranger. Dans le cadre de ces mêmes mesures, huit cent quatre vingt cinq mille deux cent soixante-dix-neuf (885.279) retardataires des classes antérieures à l’année 2014 ont également été régularisés pendant cette même période. Par ailleurs, le Ministère de la Défense Nationale porte à la connaissance des citoyens que les Centres du Service National, à travers tout le territoire national, continueront à recevoir et à prendre en charge, avec toute la célérité requise, les personnes concernées, afin de pérenniser les actions entreprises dans ce domaine.The post Service national : Des milliers d’Algériens régularisés en 2018 appeared first on .
Le Directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), Ahmed Nait El Hocine, a affirmé dimanche que l’Algérie abritera à partir de lundi et jusqu’au 30 janvier au palais des expositions (Pins-maritimes-Alger) le Salon international de la sécurité et de la prévention routière qui sera marqué par une participation « qualitative » d’acteurs nationaux et étrangers activant dans ce domaine.
« Ce salon international verra la participation de plus de 40 participants dont des institutions nationales et étrangères, notamment de France et de Suède, activant dans le domaine de la sécurité routière », a fait savoir M. Nait El Hocine lors d’une conférence de presse au quotidien El-Moudjahid à la veille du lancement de ce salon, soulignant que les opérateurs étrangers procèderont lors de cette édition à mettre en avant et à simplifier les mesures adoptées dans leur pays pour la lutte contre l’insécurité routière.
Ce salon verra également, a-t-il ajouté, la participation de l’université à travers l’Ecole supérieure d’informatique, chargée de créer quelques applications sur la sécurité routière, outre d’autres acteurs de la société civile notamment l’association des cyclistes et ce à la lumière de la croissance de l’implication des cyclistes dans les accidents.
Selon le Directeur de la CNPSR, le bilan des victimes d’accidents de la route a connu un net recul ces dernières années grace aux normes adoptées en termes de sécurité routière et aux fermes mesures juridiques contenues dans la nouvelle législation, outre les campagnes de sensibilisation ayant mené à la baisse constante des indicateurs d’insécurité routière.
Il a indiqué que l’année 2018 a été moins meurtrière par rapport à 2017, soulignant que 1.300 personnes ont échappé à la mort lors de l’année dernière au niveau des routes.
L’année dernière, 3.310 personnes ont trouvé la mort et 32.570 ont été blessées dans 22.991 accidents de la route au niveau national, soit un recul de 9,04% pour le nombre de morts et de 10,24% pour celui des blessés tandis que le nombre d’accident a baissé de 8,04%, a-t-il précisé.
Pour rappel, le bilan du CNPSR de 2017 avait fait état de 3.639 morts et 36.287 blessés dans 25.038 accidents de la route.
Ahmed Nait El Hocine a qualifié, pour sa part, ces chiffres d »encourageants » mais « insuffisants » au meme temps, d’autant que le bilan était toujours « lourd », précisant que 3.300 personnes avaient trouvé la mort sur les routes du pays en raison de plusieurs facteur notamment l’excès de vitesse.
L’excès de vitesse demeure, a-t-il dit, le facteur principal (30%) des accidents de la route dont la majorité survient entre 18:00 et 00:00Pour lui, il faudrait investir dans le sens de la modification des comportements des conducteurs à travers de la sensibilisation pour mettre un terme aux drames qui endeuillent des familles entières.
Après avoir rappelé des différentes campagnes de sensibilisation organisées par le CNPSR, notamment durant le rentrée scolaire et les vacances, le directeur a révélé que des caravanes de sensibilisation étaient en cours d’organisation en collaboration avec le groupe Sonatrach dans les wilayas du Sud.
Le Directeur du CNPSR a appelé, par ailleurs, au déploiement de davantage d’efforts pour réduire le bilan des accidents routiers, faisant savoir que la nouvelle loi sur la sécurité routière 17-05 stipulait la création d’un conseil consultatif au niveau du premier ministère, lequel concerne les orientations stratégiques de la sécurité routière.
Cette loi propose, aussi, la création d’une délégation nationale pour la sécurité routière, chargée de l’exécution opérationnelle de toutes les orientations stratégiques du Gouvernement en la matière. Cette délégation, a-t-il révélé, verra la lumière juste après la promulgation des textes d’application de ladite loi.
Parmi les mesures contenues dans cette loi, figure le permis à points dont la généralisation est en cours selon un programme tracé par le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, indiquant que cette mesure, lancée au début à Alger ensuite à Laghouat, sera généralisée sur tout le territoire national en 2019.
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Plusieurs pays ont apporté leur soutien aux autorités légitimes au Venezuela, après la « tentative d’usurpation du pouvoir », dénonçant une « ingérence extérieure » et appelant au dialogue, alors que l’ONU a rejeté un projet de déclaration américain.
Plusieurs pays, notamment la Chine, la Russie, l’Iran, la Syrie, la Turquie, la Bolivie, le Mexique et Cuba ont exprimé leur « ferme soutien » et solidarité au président Nicolas Maduro et dénoncé vigoureusement une « tentative d’usurpation du pouvoir » par le président du parlement, Juan Guaido, qui s’est utoproclamé mercredi dernier lors d’une manifestation à Caracas comme « président en exercice » du Venezuela.
La Chine maintient que « tous les pays doivent adhérer aux objectifs et aux principes de la charte des Nations unies, notamment les normes des relations internationales et le droit international, qui comprend la non-interférence dans les affaires intérieures d’un autre pays, le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, et s’abstenir d’utiliser la menace du recours à la force ».
Pour Pékin, les affaires du Venezuela « doivent et ne peuvent être choisies et décidées que par le peuple vénézuélien », appelant toutes les parties concernées à « respecter le choix du peuple vénézuélien », avant d’exprimer le soutien à « toutes les parties au Venezuela à chercher une solution politique via le dialogue pacifique, dans le cadre de la constitution du pays ».
Dans le même sillage, la Russie s’est félicitée vendredi que la majorité des pays ont refusé l’ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela, affirmant que le plus important dans la situation du pays est d’éviter les interventions étrangères.
Moscou souligne que « les citoyens vénézuéliens doivent résoudre eux-mêmes les problèmes de leur pays, sans aucune intervention étrangère ».
Dans ce contexte, M. Maduro se dit prêt à rencontrer son opposant, mais ce dernier refuse et appelle à une grande mobilisation la semaine prochaine pour exiger le départ de M. Maduro.
== Un projet de déclaration américain bloqué ==
Un projet de déclaration américain au Conseil de sécurité de l’ONU sur le Venezuela visant à apporter « un plein soutien » à l’Assemblée nationale vénézuélienne dirigée par M. Guaido, a été bloqué samedi par la Russie et la Chine.
Le texte, qui souligne aussi l’engagement de cette Assemblée à « restaurer la démocratie et l’Etat de droit » au Venezuela, parlait d’une « absence de légitimité » du dernier processus électoral dans le pays et condamnait un « recours à la violence » des forces de sécurité contre des manifestants.
La Russie, avec le soutien de la Chine, a rompu une procédure de silence entre les 15 membres du Conseil visant à faire adopter le document.
Selon une source diplomatique, le projet est désormais enterré, le texte proposé par la Russie demande un dialogue politique au Venezuela.
Paris et Berlin ont, quant à eux, lancé samedi un « ultimatum » à M. Maduro, disant qu’ils reconnaitraient M. Guaido comme « président » si des élections n’étaient pas convoquées sous « huit jours ».
La Cour suprême a renouvelé, lors d’une session spéciale, son « plein appui » à M. Maduro face à la tentative d’usurpation du pouvoir par Juan Guaido. M. Maduro, qui avait prêté serment le 10 janvier pour son second mandat à la tête du pays, a déclaré qu’il ne quitterait pas sa fonction de Chef de l’Etat avant l’expiration de son mandat en 2025.
Le président élu a assuré, en outre, qu’il ne renoncerait en aucun cas aux engagements de son pays vis-à-vis de la communauté internationale, insistant sur l’importance de « la justice pour préserver la paix dans le pays ». Jeudi, M. Maduro a reçu l’appui de l’armée face à M. Guaido, renvoyé mardi du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé mercredi « président en exercice » du pays et a prêté serment dans la rue.
Le président américain, Donald Trump, l’a reconnu immédiatement comme « président par intérim » du Venezuela et déclaré qu’il « utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour rétablir la démocratie au Venezuela ».
Nicolas Maduro a dénoncé la démarche entreprise par Washington, l’accusant d’avoir incité à « un coup d’Etat au Venezuela ». Il a décidé alors de rompre officiellement les relations diplomatiques avec washington, invitant tous les diplomates américains à quitter dans 72 heures le territoire vénézuélien et de fermer l’ambassade et de tous les consulats de son pays aux Etats-Unis.
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Trois trafiquants d’émigrants clandestins ont été arrêtés récemment par la Police judiciaire de Bejaia, qui les a confondus à l’issue d’une large enquête menée entre Oran et Bejaia, et qui a révélé leur implication présumée au moins dans deux opérations y afférentes, indique-t-on dimanche dans un communiqué émanant de la sûreté de wilaya.
Agissant sur renseignement, les policiers ont placé sous surveillance, puis arrêté un individu âgé de 31 ans, qui a vite fait d’avouer ses forfaits en reconnaissant avoir participé dans l’organisation, à partir de
Bejaia, de voyages clandestins, d’abord en direction des côtes oranaises, puis dirigés ultérieurement vers le littoral espagnol et le territoire français, explique-t-on de source sécuritaire.
Les candidats au voyage clandestin étaient réunis à Bejaia puis transférés à Oran, moyennant, un paiement de 300.000 dinars par personne, ajoute le documenté, soulignant que 29 « immigrants » ont été transférés ainsi dans une même opération mais effectuée en deux temps.
Ultérieurement, une seconde sortie a été programmée et mise en œuvre, avec à son actif 26 candidats à l’émigration clandestine dont 20 de Bejaia, mais le périple, à bord d’une grande barque n’est pas allé à son terme.
La surcharge et la menace de coulage de cette dernière en plein mer a résolu, finalement, les organisateurs à rebrousser chemin et débarquer six personnes au point de départ avant de reprendre le large.
Seulement aux larges des côtes oranaises, le voyage a pris fin définitivement, stoppé net par les gardes-côtes qui ont mis fin à l’aventure.
Déférés devant le parquet, près la Cour de Bejaia, les trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
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Une éventuelle révision à la hausse des redevances de navigation aérienne pour le financement de l’Agence nationale de l’aviation civile, dont la création est prévue en vertu du projet de loi relatif à l’aviation civile, impactera négativement les dépenses d’Air Algérie, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de la compagnie nationale, Bekhouche AllacheLors de son audition par la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n 98-06 du 27 juin 1998 définissant les règles générales relatives à l’aviation civile, M. Bekhouche a précisé que la compagnie Air Algérie « se réjouit de l’initiative de la tutelle concernant la création de cette instance (Agence nationale de l’aviation civile), jouissant d’une autonomie administrative et financière, conformément aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Rappelant qu’Air Algérie est membre de l’Association internationale du transport aérien (IATA), exerçant conformément aux résolutions de l’OACI, notamment les annexes 17 et 18 relatives respectivement à la sûreté et à la sécurité, M. Bekhouche a expliqué que la création de l’Agence nationale de l’aviation civile se voudrait un transfert des missions confiées à la Direction de l’aviation civile et de la Météorologie (DACM) à cette nouvelle instance autonome.
Néanmoins, les moyens proposés pour le financement de cette instance, notamment ceux issus des redevances de navigation aérienne devront impacter négativement les dépenses, en cas de leur révision à la hausse, a souligné le DG d’Air Algérie.
Dans l’exposé des motifs du projet de loi modifiant et complétant la loi n 98-06 du 27 juin 1998 définissant les règles générales relatives à l’aviation civile, il a été souligné que la politique suivie par le gouvernement en matière d’aviation civile, s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika visant le développement du domaine du transport aérien.
Partant, la poursuite de toutes ces actions pour la mise en place d’un système législatif et réglementaire, en plus de la régulation de l’ensemble des activités d’aviation civile, implique l’aide au développement des
initiatives prises, tant par le secteur public que privé, tout en insistant sur la nécessité que l’Administration exerce ses missions souveraines (organisation, surveillance et régulation), en vue de garantir des avantages économiques et sociaux profitables à tous, précise la même source.
Parmi les actions prioritaires de cette politique, il a été souligné le développement des méthodes nécessaires aux plans législatif et réglementaire, en adéquation avec les engagements internationaux, en sus de l’instauration d’un cadre institutionnel adéquat.
Pour ce faire, ajoute la même source, il est devenu impératif de procéder à la création d’une Agence nationale de l’aviation civile, d’autant que l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a recommandé à ses membres l’octroi de l’autonomie juridique et financière à l’Administration de leur aviation civile pour leur permettre d’accomplir pleinement leur mission et trouver une solution au problème d’absence de mécanismes de financement.
En Algérie, ces missions sont confiées actuellement au ministre en charge de l’aviation civile qui les exercent, à travers les instances placées sous sa tutelle.
Il a été constaté que ces instances « rencontrent des difficultés dans l’accomplissement de leur mission », et c’est pour cela que le projet de loi propose leur réorganisation sous forme d’une Agence nationale de l’aviation civile.
Cette réorganisation repose sur des opérations d’audit effectuées par l’OACI en Algérie, dont le constat et les réserves ont révélé « une faiblesse de l’administration actuelle de l’aviation civile », outre « un déséquilibre flagrant entre ressources humaines et moyens matériels, dont disposent ces instances qui rencontrent des difficultés dans la supervision et le contrôle des activités de l’aviation civile ».
Le texte rappelle également la qualité de membre de l’Algérie de la convention de Chicago de 1944, relative à l’aviation civile internationale, en vertu de laquelle les Etats contractants s’engagent au respect des normes et exigences établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui n’a de cesse, depuis des années, d’insister sur deux domaines prioritaires à savoir: la sécurité et le contrôle du trafic aérien.
Ainsi, « la création de l’Agence nationale de l’aviation civile tend à permettre de pallier les lacunes actuelles », selon l’exposé des motifs du projet du texte.
Cette Agence est doté de l’autonomie de gestion et d’un réel pouvoir de décisions en ce qui concerne le libre exercice des missions dont elle est investie en tant qu’Autorité de régulation de l’aviation civile.
Les missions de cette Agence ont trait essentiellement aux questions juridiques, techniques et économiques concernant la régulation et le contrôle des activités des prestataires de services d’aviation civile.
Le projet de loi souligne la nécessité de doter cette agence de personnels qualifiés aptes à assumer les missions qui leurs sont dévolues, et qui bénéficieront, parallèlement, de mesures incitatives dans le cadre
de l’encouragement de l’attraction des compétences.
L’Agence sera financée essentiellement par prélèvement dur les redevances de l’aviation civile, en vertu des dispositions de l’article 68 de la loi de finances 2005, ajoute la même source.
Dans l’objectif de concrétiser le projet de la création de cette Agence, un nouveau chapitre a été introduit dans la loi n 98-06 du 7 juin 1998 définissant les règles générales relatives à l’aviation civile.
De même que l’article 68 de la même loi a été complété en introduisant l’évacuation sanitaire par avion dans les prestations de l’aviation civile.
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Une nouvelle convention relative à l’extradition de criminels entre l’Algérie et la France a été signée dimanche à Alger, par le ministre de la Justice et Garde des sceaux Tayeb Louh et son homologue française, Nicole Belloubet.
La signature de cette convention intervient dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et la France notamment suite à l’entrée en vigueur en mai dernier de la nouvelle convention de la coopération judiciaire en matière pénale.
Cette convention permettra une « fluidité dans les échanges et une facilité dans la mise en oeuvre de certaines demandes d’extradition de criminels, dans le respect des principes fondamentaux des deux pays », d’autant que « la France considère l’Algérie comme étant un partenaire stratégique en ce qui concerne les échanges en matière de lutte contre le terrorisme et le volet civil ».
Nicole Belloubet a entamé dimanche une visite de deux jours en Algérie à l’invitation de son homologue, Tayeb Louh, avec lequel elle aura des entretiens sur différents aspects de la coopération judiciaire entre les deux pays. Elle rencontrera également différents acteurs dans le système judiciaire algérien.
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Des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) ont procédé samedi au déneigement des routes et des pistes bloquées dans les wilayas de Bouira, Jijel et Souk Ahras suite aux intempéries ayant marqué les régions du Nord du pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« En continuité des interventions de l’Armée nationale populaire pour rouvrir et désenclaver les routes et les zones touchées, suite aux intempéries ayant marqué les régions du Nord du pays accompagnées de fortes chutes de neiges, et en exécution des Instructions de Monsieur le Général de Corps d’Armée, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, des détachements de l’Armée nationale populaire relevant de la 1ère et la 5ème Région militaire, ont procédé le 26 janvier 2019, au déneigement des routes et des pistes bloquées à Bouira, Jijel et Souk Ahras », a expliqué le MDN.
Selon la meme source, les détachements de l’ANP ont, également, « prêté aide et assistance aux citoyens, en mobilisant tous les moyens humains et matériels nécessaires « .
Un détachement de l’ANP relevant du secteur militaire de Jijel a ouvert la piste reliant les zones d’El-Krarta, El-Hayayna, Ain Loubna, Oued Boukraa sur une distance de 7 kilomètres, et a apporté une assistance médicale aux citoyens de ces zones.
Un autre détachement de l’ANP, relevant du secteur militaire de Souk-Ahras, a procédé à l’ouverture de la route nationale numéro 20 reliant Souk-Ahras et El-Taref dans le troncon de Fedj Lamed, Daira de Ouled-Idriss, ce qui a permis de faciliter la circulation sur cette route, a-t-on ajouté.
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-Pas moins de 1.378 microprojets ont été financés par le biais de du dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) dans la wilaya d’Adrar durant l’année 2018, a-t-on appris auprès de l’antenne locale de cet organisme.
Les opérations de financement ont concerné l’acquisition de matière première (1.343 projets) et le montage de microprojets (35), a précisé le directeur de l’ANGEM d’Adrar, Mehdi Meslem.
Les activités financées, ayant permis la création de 2.073 emplois, sont en hausse par rapport à l’année 2017 qui avait enregistré le financement de 883 dossiers, a-t-il ajouté en signalant qu’elles ont porté sur divers segments d’activités, à l’instar de l’industrie, l’agriculture, le tourisme, l’artisanat traditionnel, le bâtiment et les travaux publics.
Un programme d’appui avait été aussi concrétisé l’an dernier et avait donné lieu à 24 sessions de formation ayant touché 541 bénéficiaires du dispositif de l’ANGEM, dont 401 femmes, et ayant porté sur les modalités de création et de gestion du microprojet ainsi que sur les techniques de marketing et de commercialisation.
De plus, 38 autres activités, entre journées d’information et rencontres de sensibilisation, ont été initiées l’année écoulée à travers les ksour et régions enclavées de la wilaya pour y présenter les avantages du dispositif de gestion du microcrédit, les voies et modes d’éligibilité ainsi que de participation des bénéficiaires de l’ANGEM aux salons et expositions à échelles locale et nationale.
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3 bananes, 30 g de beurre + 30 g pour les ramequins, le jus d’une orange, 4 œufs, 90 g de sucre, 20 cl de lait, 20 cl de crème liquide, 1,5 c. à café d’extrait naturel de vanille
Retirez la peau des bananes et coupez-les en deux tronçons, puis encore en deux, dans la longueur cette fois. Faites fondre 30 g de beurre dans une poêle à revêtement antiadhésif et mettez les 12 morceaux de bananes à colorer légèrement sur feu doux 1 minute environ de chaque côté. Versez le jus d’orange, remontez le feu pour le porter à ébullition, laissez frémir 30 secondes puis retirez du feu.
Répartissez les demi-bananes deux par deux dans 6 jolis ramequins ou plats à gratin de forme allongée ou rectangulaire beurrés. Préchauffez le four à 150° (th.5). Mélangez les œufs et le sucre au fouet électrique ou au robot jusqu’à consistance mousseuse. Toujours en fouettant, ajoutez le lait, la crème liquide et l’extrait de vanille puis le jus de cuisson des bananes. Versez cette préparation sur les bananes et enfournez au milieu du four pour 35 à 40 min de cuisson environ. Servez tiède ou froid.
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Abdelaziz Bouteflika s’est longuement étalé, dans une interview publiée ce week-end par l’institution britannique Oxford Business Group, sur les défis majeurs qui interpellent l’économie nationale et le nouveau modèle de croissance qu’il conçoit pour l’Algérie, pour la décennie à venir. Il y a dressé les grandes lignes de ce qui s’apparente à un véritable programme électoral, à moins de trois mois de la présidentielle du 18 avril prochain.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Ouvrons, déjà, une parenthèse pour préciser qu’il s’agit, là, d’une deuxième intervention présidentielle, via ce même canal, Oxford Business Group, et sur le même thème, en une année. Bouteflika le rappelle d’ailleurs lui-même. «J’ai eu l’occasion, dans la précédente édition de votre rapport, de présenter les fondements de ce nouveau modèle économique et les objectifs fixés à l’horizon 2030», dira-t-il avant d’enchaîner : «Rappelons seulement les principes qui le régissent, à savoir la rationalisation et l’efficacité de la dépense publique, la solidarité et la justice sociale, le renforcement et la place de l’entreprise, notamment privée, dans l’économie nationale, l’amélioration continue de la gouvernance, dans tous les domaines, et la réaffirmation de la concertation dans la conduite de ces affaires économiques.»
Il ne s’agit pas d’un projet, mais d’un programme en cours d’exécution déjà, puisque Bouteflika tenait à préciser encore que «c’est dans le cadre de ces principes que se déploie actuellement l’action du gouvernement». Une politique économique du gouvernement «qui consiste en particulier à contenir les investissements infrastructurels n’ayant pas un effet d’entraînement sur les capacités productives, à éliminer progressivement les déficits du budget et de la balance du paiement, à rendre plus visibles nos politiques et stratégies sectorielles, à poursuivre l’assainissement du climat des affaires, et à poursuivre nos exportations, en particulier hors hydrocarbures, par des actions mieux organisées et plus crédibles».
Le gouvernement a dû, en effet, procéder, sous la contrainte induite par les chutes vertigineuses des prix du pétrole, depuis juin 2014, au gel, et même à l’annulation de nombreux projets, dans divers domaines. «Ce nouveau contexte (mondial), fortement contraignant, l’économie algérienne l’a fortement ressenti à partir de 2014, en se trouvant confrontée à une baisse drastique de ses revenus financiers issus de ses exportations d’hydrocarbures et qui constituent une source importante de financement de son développement.» Bouteflika affirmera également que l’Algérie a pu amortir le choc, grâce au remboursement, avant terme, de ses dettes extérieures, la constitution de réserves de change et le financement domestique de son développement.
Sauf que la persistance de cette tendance baissière des prix du pétrole oblige à une refonte radicale de la vision et du modèle économique pour le pays. C’est ainsi que Bouteflika décline les nouvelles orientations économiques initiées depuis 2014 : «Nous continuons à encourager l’investissement, national et étranger, surtout dans les secteurs et filières à forte valeur ajoutée, les énergies renouvelables, l’agro-industrie, les services et l’économie numérique, l’aval des hydrocarbures et le secteur minier, le tourisme et les zones logistiques.» De cette nouvelle démarche, l’Algérie, estimera Bouteflika, escompte, aussi bien l’équilibre de ses comptes publics que la croissance de son PIB hors hydrocarbures à horizon 2030.
Il préviendra, toutefois, que «ce modèle qui se met en place progressivement peut connaître des ajustements conjoncturels, liés aux incertitudes et contraintes de l’économie mondiale. L’essentiel est de maintenir le cap en direction d’une économie productive (…)». Parmi les mesures phares envisagées pour booster l’économie nationale, le partenariat public-privé, l’amélioration du climat général des affaires et une législation appropriée, comme «la nouvelle loi sur les hydrocarbures» évoquée d’ailleurs par Bouteflika. «La diversification de notre économie est un objectif central et incontournable de notre démarche économique.
Sa concrétisation n’est pas simple : elle exige des politiques économiques, industrielles et agricoles appropriées, du temps et de la constance dans leur mise en œuvre.» L’Etat, poursuivra Bouteflika, a engagé ce nouveau processus depuis quelques années. Notamment à travers de colossaux investissements en matière d’infrastructures de base, la relance de plusieurs filières industrielles comme la sidérurgie, l’industrie pharmaceutique, l’automobile, l’électronique, l’agroalimentaire, le ciment et les matériaux de construction et «tout récemment, la production du phosphate». Pour Bouteflika, «le niveau atteint par la diversification de l’économie nationale n’est donc pas négligeable.
Mais il reste, aujourd’hui encore, insuffisant (…) pour constituer une alternative sérieuse aux hydrocarbures». Pour pouvoir hisser l’économie nationale au-delà de sa dépendance totale et chronique aux seuls hydrocarbures, Bouteflika préconise une série de mesures, dans divers domaines. Comme par exemple, placer l’entreprise publique et privée au cœur du dispositif, revoir les méthodes de gestion, combattre la bureaucratie, etc. Bref, il s’agit, là, d’un programme d’un… candidat à la prochaine présidentielle ! Bouteflika le dira même, à sa manière, lorsqu’il conclura comme suit : «En définitive, la réussite du processus de diversification exige la poursuite résolue de notre programme de réformes, tant sous l’angle institutionnel et administratif que sous celui de l’économie des finances et des banques (…)». Autrement dit, «la continuité», comme l’y exhortent, depuis des mois, ses soutiens comme le FLN, le RND, TAJ, l’UGTA, etc.
K. A.
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ALGER – Les prix à l’importation et à l’exportation des marchandises, exprimés en dinars, ont connu des hausses durant les neuf premiers mois de l’année 2018 par rapport à la même période de 2017, indique l’Office national des statistiques (ONS).
Ainsi, les prix en dinars à l’importation des marchandises ont augmenté de 12,2%, tandis que ceux à l’exportation ont enregistré une forte hausse de 38,2% entre les deux périodes de comparaison, indique l’ONS dans sa publication portant sur l’Indice des valeurs unitaires (IVU) du commerce extérieur de marchandises.
En termes de variation des prix à l’importation de marchandises par catégories de produits, l’ONS relève que tous les produits ont connu des hausses.
Il s’agit des prix à l’importation des combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes (+30,2%), des produits chimiques et produits connexes (+14%), des boissons et tabacs (+13,9%), des articles manufacturés (+12,8%), des machines et matériels de transports (+11,2%), des matières brutes non comestibles sauf carburants (+9,3%), des articles manufacturés divers (+8,4%), des produits alimentaires et animaux vivants (+7,5%) et des huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale (+3,9%).
Concernant les prix à l’exportation, quatre (4) groupes de produits sur les sept (7) qui constituent la structure des exportations ont enregistré des hausses durant les neuf premiers mois de l’année 2018 par rapport à la même période de 2017.
Ces quatre (4) groupes de produits sont les combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes (+39,6%), les boissons et tabacs (+24,6%), les articles manufacturés (+18%) et les produits chimiques et produits connexes (+12,8%).
Quant aux trois (3) groupes de produits qui ont connu une baisse des prix à l’exportation, ils concernent les produits alimentaires et animaux vivants (-11,3%), les matières brutes non comestibles (sauf carburants) et les huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale (-10,1%), ainsi que les machines et matériels de transport (-1,8%), détaille l’organisme des statistiques.
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