Une nouvelle audition de Kamel El-Bouchi est programmée ce matin au tribunal d’Alger où le juge d’instruction en charge du dossier l’écoutera pour la quatrième fois consécutive au sujet de l’affaire «corruption et foncier».
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Jusqu’à l’heure, l’opinion demeure cependant très peu informée des développements de cette affaire, comme de toutes les autres d’ailleurs, liées à la découverte de 701 kg de cocaïne au port d’Oran au cours de l’été dernier.
Le secret qu’impose l’instruction expliquerait en partie le silence de la justice, des pouvoirs publics et même de la défense de l’accusé. En partie seulement, car à cela s’ajoute la sensibilité de tout ce qui se rapporte à une découverte ayant entraîné une série d’évènements, et pas des moindres.
Des têtes sont tombées, celles du chef de la police algérienne Abdelghani Hamel, le directeur de la Sûreté nationale d’Alger, et des bouleversements encore jamais enregistrés au sein des trois structures de sécurité du pays (police, gendarmerie, ANP). Un coup de filet a été également opéré dans les réseaux soupçonnés d’avoir été corrompus par Kamel El-Bouchi, cette fois dans les milieux mêmes de la justice où un procureur et son adjoint ont été arrêtés et incarcérés à la prison d’El-Harrach. C’est sur ce point que l’accusé principal sera donc à nouveau écouté aujourd’hui.
Certaines informations indiquent qu’il s’agit là de la dernière étape à laquelle procédera le magistrat avant la signature du procès-verbal officialisant la fin de l’instruction sur cette affaire.
Selon les textes de procédure en vigueur, la finalisation de cette étape devrait normalement déboucher sur l’organisation d’un premier procès avant la fin de ce mois de février qui marquera les huit mois de détention du prévenu.
Les mêmes sources font, par ailleurs, savoir que tout prolongement de ce délai serait contraire à la loi. El-Bouchi, de son vrai nom Kamel Chikhi, est aussi et principalement poursuivi pour importation de cocaïne, découverte, rappelons-le, dans un conteneur lui appartenant.
La marchandise en provenance du Brésil a transité par l’Espagne où les autorités, informées de la présence de la drogue, ont alerté les responsables algériens.
Le mis en cause, qui a fait l’objet de plusieurs auditions (quatre en tout) sur le sujet, aurait constamment, nous dit-on, nié en bloc toute implication dans cette affaire.
A chaque présentation, il a tenté de prouver son innocence en insistant sur l’inexistence d’un bon d’achat comportant sa signature. Dans la chronologie des évènements, le navire transportant ce conteneur a été récupéré par les autorités algériennes très peu de temps après son arrivée en Espagne. Bien que la discrétion entourant l’évolution de l’instruction judiciaire n’ait pas permis d’en savoir plus à ce stade, plusieurs experts ont relevé la «coïncidence ?» entre cette affaire et les saisies de cocaïne opérées depuis l’été dernier. La prise la plus spectaculaire est celle de Skikda où 300 kg de cette drogue dure ont été découverts dans des sacs hermétiques flottant au large des côtes.
Selon les détails livrés par le ministère de la Défense, le commando de la marine (décoré plus tard) a fait cette découverte durant une mission ordinaire. Ce qui ne semble pas être le cas pour la saisie de Skikda.
Pour certains, le 1,15 kg de cocaïne trouvé dans un conteneur de fromages importés pourrait probablement être lié à des «révélations» faites par Kamel El-Bouchi.
A. C.
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A la veille du match retour des quarts de finale de la Coupe arabe des Clubs champions qui opposera le Mouloudia Club d’Alger (MCA) au club soudanais Al Merreikh, ce samedi 16 février 2019 au stade d’Omdourman (Soudan), Ooredoo, Sponsor officiel du MCA, adresse ses encouragements aux joueurs et au staff dirigeant du club, et leur souhaite une bonne chance pour revenir avec une qualification au tour suivant.
A l’occasion de cette rencontre décisive, Ooredoo, sponsor officiel du MCA, confirme son soutien aux côtés du Doyen et se joint à l’ensemble des supporters de l’équipe pour encourager le Mouloudia dans une ambiance de joie et de fair-play.
Dans son message d’encouragements au Mouloudia d’Alger, le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, a déclaré : « En tant que sponsor officiel du Mouloudia qui représente le football algérien dans cette compétition arabe, je souhaite en mon nom et au nom de tous les employés de Ooredoo, le succès et la réussite au MCA et la qualification au prochain tour Inchallah. Nous espérons assister à une rencontre où régnera l’esprit de fraternité et de fair-play entre les équipes des deux pays frères, l’Algérie et le Soudan. Ooredoo se joint également aux supporters du Doyen pour encourager l’équipe et hisser haut le drapeau algérien durant cet évènement sportif arabe. »
Pour rappel, Ooredoo a signé en octobre dernier un contrat de partenariat avec le MCA, devant ainsi le Sponsor Officiel du Doyen.
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Les éléments d’un détachement de l’Armée nationale populaire ont découvert, avanthier, une cache d’armes et de munitions près de la bande frontalière sud dans la wilaya de Tamanrasset
, au terme d’une opération de fouille et de recherche, a indique hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières, et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale
populaire a découvert, le 11 février 2019, lors d’une opération de fouille et de recherche menée près de la bande frontalière sud à Tamanrasset/6e Région militaire, une cache d’armes et de munitions contenant une mitrailleuse lourde de calibre 14.5 mm, une mitrailleuse lourde de calibre 12.7 mm, un fusil à répétition, 20 obus pour mortiers de calibre 82 mm, 338 balles de calibre 14.5, 170 balles de calibre 12.7 mm et trois chaines de munitions de calibre 12.7 mm », précise la même source.
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Belkecir Mohamed
Les services de police antistupéfiants relevant de la sûreté de wilaya ont réussi, durant le mois de janvier 2019, à mettre hors d’état de nuire 44 individus. Ces personnes sont impliquées dans 32 affaires liées à la consommation et au trafic de drogues. Leur arrestation a donné lieu à la saisie de plus de 17 kg de kif traité ainsi que 792 comprimés de psychotropes.Parmi les suspects, 29 ont été placés en détention provisoire à l’issue de leur présentation devant la justice, alors que les autres ont bénéficié de libération. Durant le mois de décembre, 19 affaires ont été traitées aboutissant à l’arrestation de 25 individus. Pour ce qui est de l’âge des personnes impliquées, il va de 17 à 55 ans.
Par ailleurs, trois sièges de sûreté urbaine seront réceptionnés prochainement dans la wilaya de Mascara, selon le chef de sûreté de wilaya, le commissaire divisionnaire, Abdelghani Bethioui.
Les nouveaux sièges de sûreté urbaine externes sont réalisés à Mamounia et Froha et un autre à Sig. Le même responsable a fait état du lancement des travaux de réalisation de 4 sièges de sûreté urbaine dont deux au niveau des cités «2.500 logements» et «1.000 logements» à Mascara, un à Tighennif et un au nouveau pôle urbain de Oued El Abtal, soulignant que leur réception est prévue avant la fin 2019.
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Saïd Mouas
L’opération de renouvellement exceptionnel des listes électorales, débutée le 23 janvier, s’est achevé officiellement le 06 février et ce en prévision du scrutin de la présidentielle fixé au 18 avril prochain. Ayant bénéficié d’une large sensibilisation et de bonnes conditions de préparation, cette phase d’actualisation a permis de recenser 5 303 nouveaux inscrits et 3 317 radiés. Des chiffres qui donnent, après corrélation, une première estimation du nombre global des électeurs et électrices de la wilaya lequel est, pour l’instant, de l’ordre de 309.181. Les citoyens avaient jusqu’à lundi pour formuler un recours ou une réclamation au titre d’une inscription ou d’une réclamation ainsi que le stipule l’article 19 de la nouvelle loi organique relative au régime électoral qui fait par ailleurs obligation aux communes de procéder à l’affichage d’un avis d’ouverture et de clôture de la période de révision des listes électorales. Pour ce qui concerne le recours, il appartient à la commission administrative électorale de statuer par décision et dans un délai de 03 jours sur les cas soumis lesquels peuvent faire l’objet d’un appel après notification dans les 05 jours ouvrables. Les citoyens ont également la possibilité de consulter les 07 nouvelles prestations mises en place sur le site électronique du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales afin de connaitre les centres et bureaux de vote où ils sont appelés à voter.The post Aïn Temouchent: Plus de 5.300 nouveaux inscrits sur les listes électorales appeared first on .
Yazid Alilat
Il y a au moins 170 médicaments qui manquent actuellement sur le marché national des produits pharmaceutiques, a confirmé, hier mardi, le Dr Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens.Il a expliqué à la radio nationale qu’il y a effectivement pénurie de médicaments, qui aurait pu être évitée si les structures concernées, dont le ministère de la Santé, avaient anticipé la rupture des stocks. Le Dr Benbahmed, qui a souligné que les professionnels du médicament ont mis en place une feuille de route transmise au ministère de la Santé et à la direction générale de la Pharmacie du ministère, a rappelé que le cycle de réunions de la cellule de veille a repris pour surveiller le marché national du médicament. Selon le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, les ruptures de médicaments sur le marché ont deux volets, le premier est la production nationale, et le second volet est l’importation.
«Le marché national est marqué par 50% de produits fabriqués localement et 50% importés». «Pour l’importation, explique-t-il, les ruptures qui existaient étaient corrélées avec les programmes d’importation et les limites aux quantités importées par certains laboratoires, ce qui causait des ruptures chroniques, surtout lorsque des avenants ne sont pas signés.» Il a ajouté que «nous avons donc fait un certain nombre de propositions : reformuler quantitativement les programmes pour 2019, qui ont tous été signés, la possibilité de déposer des avenants, car il peut y avoir des changements de consommation et donc il faut s’y adapter, et avoir cette réactivité pour que le ministère puisse signer des avenants en cas de rupture de médicament ou de nécessité pour la santé publique.»
Et, pour éviter les ruptures cycliques de médicaments, il a estimé qu’il faut «simplement appliquer la réglementation en vigueur, qui dit qu’il faut avoir un stock de 90 jours. Or, il est arrivé que les stocks soient à zéro, et donc il faut reconstituer les stocks stratégiques au niveau de la production et de l’importation pour mieux anticiper les ruptures et réguler le marché.» Pour le Dr Benbahmed, «il est fondamental de reconstituer le stock des 90 jours pour tous les produits, et dès que vous ne pouvez répondre, il faut le signaler au ministère.» Quant à l’origine de ces pénuries de médicaments, il a expliqué qu»’on s’est retrouvé dans le cas de producteurs qui ne pouvaient répondre à la demande du marché.Et ce qui s’est passé, c’est qu’il y a beaucoup de producteurs qui s’étaient engagés sur des programmes de production qu’ils n’ont pas pu tenir, et ont bénéficié d’une protection du marché. En interdisant l’importation d’un certain nombre de produits, qui étaient censés être fabriqués localement, et où les producteurs ne répondaient pas quantitativement à la demande, on se retrouvait donc dans des problématiques de rupture.» «Nous avons fait des propositions dans ce sens-là, qui ont été écoutées et j’espère suivies par le ministère de la Santé pour que la protection de la production nationale soit progressive, qu’il faut un certain nombre de producteurs pour subvenir aux besoins du marché, progressive également selon le temps de la maîtrise de l’outil de production», a-t-il encore souligné, avant d’affirmer que «l’interdiction d’importation d’un médicament produit localement est une erreur, car une fois la production enregistrée, on commence à interdire.
Or, avant même que les produits ne soient enregistrés, on a déjà interdit l’importation.» «Oui, les pénuries de médicaments ont un effet néfaste sur la santé publique», affirme-t-il par ailleurs, car «cela crée un stress, une anxiété pour nos citoyens et les professionnels de la santé. La rupture d’un produit pharmaceutique entraine des pathologies et une anxiété pour des malades qui doivent faire trois ou quatre pharmacies pour trouver un médicament.» Pour lui, « il faut mettre en place des textes pour maitriser la problématique de la rupture de médicaments, liée parfois au contexte international», alors qu’il y a des «problématiques qui peuvent créer des pénuries qu’il faut anticiper.
Il faut des dispositions pour pouvoir anticiper ces ruptures, l’obligation pour les laboratoires et les pharmaciens de déclarer ces ruptures, et dire aux prescripteurs qu’ils ne doivent plus donner ces médicaments.» Les importations de médicament coûtent annuellement 1,5 milliard de dollars, «et bien sûr, les enjeux économiques sont majeurs et le médicament est stratégique, car l’Algérie a des ambitions fortes.» S’agissant par ailleurs des programmes d’importation de médicaments, il a rappelé qu’ils doivent être signés «dans les temps, et reconstituer le stock stratégique des 90 jours, éliminer les spéculations comme la vente concomitante, ou la vente de produits périmés.» «Il est temps d’anticiper, a-t-il dit, ces problématiques pour les importations et éliminer les limites quantitatives, car la rupture de médicaments favorise l’importation frauduleuse de médicaments par le cabas, et il n’y a pas de traçabilité.» «Le cabas dans le cas de ces importations illégales de médicaments profite de la faillite du système», selon le Dr Lotfi Benbahmed.
Il a démenti également que le pharmacien ne puisse plus vendre des produits de parapharmacie. «C’est faux, le pharmacien peut vendre des produits parapharmaceutiques, c’est dans la loi», a-t-il expliqué, avant de souligner que «pour les malades, il ne leur suffit pas seulement le médicament, et il est clair qu’il faut qu’ils soient accompagnés par le pharmacien, qui peut devenir pharmacien thérapeute.»
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El-Houari Dilmi
Un nouveau directeur a été installé dimanche à la tête de la direction de wilaya de l’Algérienne des eaux (ADE), en remplacement de M. Hedjiri Abderrahmane muté pour assurer les mêmes fonctions au niveau de la wilaya de Tissemsilt. En effet, dans le cadre d’un mouvement régulier au sein de l’entreprise publique, c’est M. Bouazza Hadj Bouabdellah qui a été installé à la tête de l’ADE de Tiaret. Ce dernier occupait le même poste au sein de l’ADE de la wilaya de Béchar.The post Tiaret: Un nouveau directeur à l’Algérienne des eaux appeared first on .
M. Aziza
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, s’est montré rassurant, hier, en affirmant que le prix du baril de pétrole est stable actuellement. Les cours de l’or noir se situent entre 60 et 64 dollars depuis le début de cette année, a-t-il précisé, lors d’une conférence de presse tenue, en marge de la réunion extraordinaire de la Commission africaine de l’énergie nucléaire (AFICONE), au niveau du siège du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA) à Alger. Le ministre fera remarquer que de nombreux facteurs, notamment géopolitiques, peuvent contribuer à la détérioration des prix du pétrole comme les situations prévalant au Venezuela, en Libye et en Iran. Il rappellera tout de même que «depuis notre dernière décision de décembre 2018, les prix se stabilisent», précisant que «l’Opep est souveraine et pourrait décider d’une nouvelle coupe dans sa production». Mais il revient pour dire que «rien n’est tranché pour l’instant, une telle décision est tributaire des résultats de l’analyse du comportement du marché pétrolier au premier trimestre 2019, notamment par rapport au développement des industries qui connaissent actuellement un certain ralentissement». Selon Guitouni, la décision de baisser la production des pays de l’Opep sera tranchée lors de la prochaine réunion de l’organisation, prévue en avril prochain à Vienne, afin de soutenir les prix. Le ministre de l’Energie a, toutefois, écarté toute divergence entre les pays de l’Opep et les pays non Opep, précisant textuellement : « L’Opep va très bien, la coopération entre les pays de l’Opep et ceux non Opep va très bien. Il y a une cohésion totale, il y a convergence de points de vue notamment par rapport à la stabilité du marché». Sur la question du nucléaire, le ministre a affirmé, à l’ouverture des travaux de la réunion d’AFICONE, que l’Algérie a subi et continue de subir les affres et les conséquences catastrophiques sur sa population et sur l’environnement des essais nucléaires menés sur son territoire. Il poursuit que l’Algérie demeure convaincue que «l’élimination totale des armes nucléaires est l’unique garantie pour faire face aux dangers de ces armes de destruction massive». Le ministre a précisé, en outre, que l’Algérie a été parmi les Etats africains qui ont signé en avril 1996 et ratifié en février 1998 le Traité de Pelindaba (traité instituant une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique). En soulignant que depuis, notre pays n’a cessé de déployer des efforts en vue de son entrée en vigueur en 2009, de la mise en place de l’AFICONE, ainsi que la mise en œuvre effective des programmes d’activité adoptés par les quatre conférences des Etats Parties. M. Guitouni a émis le souhait de voir l’ensemble des pays africains ratifier les trois protocoles du traité pour que l’autorité de cet instrument soit renforcée et son application effective dans toute sa dimension. En appelant, parallèlement, les partenaires de l’Algérie à s’engager aux côtés de l’Afrique et d’appuyer les efforts de l’AFICONE, dans le cadre de son plan stratégique, en vue de conforter la dynamique qu’elle a enclenchée dans le domaine du désarmement nucléaire et du développement technologique de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il a affirmé, par ailleurs, que l’Algérie s’est engagée dans le développement des applications pacifiques de l’énergie nucléaire. Notamment, dans les domaines de la santé, de l’agriculture, des ressources en eau, de la planification énergétique et autres.En précisant que l’Algérie ambitionne de produire de l’électricité à partir du nucléaire pacifique. Rappelons-le, le projet de loi relative aux activités nucléaires, qui sera présenté devant l’Assemblée populaire nationale (APN) la semaine prochaine, a pour objet de définir le cadre législatif et réglementaire des activités liées à la recherche, la production et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire dans le respect des obligations internationales auxquelles a souscrit l’Algérie.
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R.N.
Vingt personnes sont décédées et 997 autres ont été blessées dans 989 accidents de la route survenus au cours de la semaine passée (du 3 au 9 février) à travers le territoire national, indique un bilan de la Protection civile rendu public hier. Le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré dans la wilaya de Bordj Bou-Arreridj où deux personnes ont trouvé la mort et 15 autres ont été blessées dans 15 accidents de la route, précise la même source.Durant la même période, les unités d’interventions de la Protection civile ont enregistré 24.917 appels de secours pour répondre aux appels de détresses émis par des citoyens, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuation sanitaire, extinction d’incendies… En outre, les unités de la Protection civile ont effectué 998 interventions pour procéder à l’extinction de 627 incendies urbains, industriels et autres.
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M. Zeggai
L’heure des changements souhaités, ou plutôt exigés, par le public du Mouloudia d’Oran n’est pas pour demain. Les supporters du MCO commencent à s’inquiéter quant à la venue de la société Hyproc comme actionnaire majoritaire à la SSPA/MCO.Il y a anguille sous roche avec la complicité de différents cercles sous prétexte des fameux bilans réclamés par ladite société. Aujourd’hui, la réalité est là et bien là. Deux hypothèses jaillissent de cette situation. La première consiste à vouloir gagner du temps et apaiser l’ardeur du public en se contentant seulement d’un contrat de sponsoring.
La deuxième reste que la société Hyproc, si ses responsables sont animés d’une bonne volonté, tentent de procéder par étage, sponsor ensuite achat des actions. Entre les deux, le MCO est en train de couler dans les profondeurs du classement. L’un des monuments du football national est en train de s’effacer du gotha du sport-roi algérien.
La raison ? Le Mouloudia d’Oran est pris depuis belle lurette en otage par certains intérêts dont la responsabilité est engagée. A présent, la venue d’Hyproc est conditionnée par les bilans. Mais pourquoi n’a-t-on pas exigé ces documents avant la signature du protocole d’accord ? Invités par une frange de supporters pour éclairer l’opinion publique, Youcef Djebbari et Larbi Abdelillah n’ont convaincu personne par leurs déclarations. Baba, en tant que premier concerné, n’a pas assisté à cette rencontre. On croit savoir que les responsables d’Hyproc n’ont pas encore signé le PV de la dernière réunion.
Pourquoi donc les transactions tardent à se concrétiser pour ouvrir les voies réglementaires à ladite société ? Comment peut-on exiger les trois derniers bilans, alors qu’aucune assemblée générale des actionnaires n’a eu lieu ? Ce qui peut s’avérer comme obstacle pour conclure la transaction. « Les trois bilans sont ceux de Djebbari, Abdelillah et Baba », nous a confirmé une source proche du club. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont les trois qui ont été choisis pour négocier avec leurs homologues de la société Hyproc. Bizarre, n’est-ce pas ?Le dossier n’est pas aussi simple comme le croient certains, ce qui signifie que le chemin est encore long pour que le MCO soit repris par cette société. Aujourd’hui, la mobilisation bat son plein à Oran dans l’optique de concrétiser le protocole d’accord signé en début de janvier passé entre le MCO et l’entreprise Hyproc. Les rencontres se multiplient entre les supporters, certains anciens joueurs et dirigeants du MCO. Car cette situation commence à donner des appréhensions aux fans du Mouloudia d’Oran qui exigent que ladite société soit l’actionnaire majoritaire en raison des défaillances des dirigeants, et un changement radical au sein de l’équipe dirigeante qui a « failli à sa mission », selon les supporters.
Le scénario de l’échec de la transaction avec Naftal en 2012 commence à hanter les esprits comme le démontre le retard des démarches de cette transaction. Cependant, nombreux sont ceux qui se demandent si le MCA, le CSC et la JSS ont-ils été confrontés aux mêmes exigences ? Le CS Constantine a été pris en charge par Tassili Airlines avant que celle-ci ne cède le terrain au nouveau propriétaire, et autre filiale de Sonatrach, l’ENTP (Entreprise nationale des travaux aux puits), après la traditionnelle passation de consignes entre l’ancien et le nouvel actionnaire majoritaire, qui a pourtant émis des réserves quant au montant des dettes. Idem pour la JS Saoura qui a bénéficié de la venue de l’Enafor (Entreprise nationale des forages), filiale de la Sonatrach, qui est devenue l’actionnaire majoritaire en un laps de temps assez court. Aussi, la Sonatrach est arrivée au chevet du MCA avec des dettes de l’ancien responsable du club, Omar Ghrib, à hauteur, selon la presse spécialisée, de plusieurs dizaines de milliards. En ce qui concerne le MCO, l’attente risque de durer encore plus. La solution existe selon certains observateurs pour sauver le MCO de ce labyrinthe.Il aurait été préférable à Hyproc d’entamer la procédure réglementaire pour devenir l’actionnaire majoritaire dans un premier temps et exiger ensuite un audit par l’entremise d’un expert-comptable pour éplucher la situation financière du club. La question qui se pose aujourd’hui, c’est de savoir s’il y a une réelle volonté de faire bénéficier le MCO des mêmes droits que les autres clubs.
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Chergui Abdelghani
Revigorés par la victoire ramenée de Mostaganem samedi dernier face à l’ESM, les joueurs du WAT, qui recevront sur leur terrain de Birouana un autre prétendant à l’accession, le MC El-Eulma en l’occurrence, tenteront de continuer sur leur lancée et ce, en empochant les trois ponts de la victoire. Même si, à priori, les protégés de Fouad Bouali sont bien placés pour enregistrer leur troisième succès de rang, il reste toutefois qu’ils doivent rester vigilants et concentrés sur leur sujet car, comme estimé par l’entraîneur Bouali, les Eulmis ne viendront pas à Tlemcen pour une virée touristique, eux qui ont battu le week-end écoulé la coriace équipe de Relizane qui joue l’accession également. « Je pense sincèrement que le MCEE ne va pas effectuer le déplacement à Tlemcen pour faire du tourisme. Ses joueurs vont tout faire pour essayer de réussir un bon résultat.Nous sommes en tout cas conscients de la rude tâche qui nous attend ce vendredi », dira notre interlocuteur, qui est convaincu par ailleurs que son groupe aura les ressources nécessaires pour passer l’écueil des Eulmis et rester donc sur sa lancée. « Nous avons axé notre travail durant la semaine sur le volet technico-tactique où les joueurs se sont donnés à fond. Bien qu’un match ne soit jamais gagné d’avance, je crois que nous avons les atouts pour négocier au mieux cette confrontation et enchaîner avec un résultat positif », ajoutera le coach du Widad. Côté technique, il est fort probable que Bouali fasse confiance, à un ou deux éléments près, à la même composante qui a battu l’ESM. Les joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche.
La défense commence à se stabiliser et l’attaque crache du feu, ce qui donne plus de punch à cette formation. La victoire acquise samedi dernier à Mostaganem face à l’Espérance montre, si besoin est, que le WAT est sur la bonne voie.
Avec la hargne et la détermination qui les animent, les hommes de Bouali ont les moyens d’engranger les trois points. En outre, et comme d’habitude, les fans du Widad s’apprêtent à envahir le stade Akid Lotfi pour soutenir à fond leur équipe.
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C. A.
L’ASB Maghnia, qui a traversé ces derniers temps une grave crise financière, vient de bénéficier d’une subvention de l’ordre de 1,5 milliard de centimes, dont 500 millions octroyés par le wali, à l’instar de tous les autres clubs de la wilaya qui ont bénéficié de l’aide du chef de l’exécutif de la wilaya. La municipalité a, quant à elle, accordé un milliard de centimes. « Ce pactole constitue certes une bouffée d’oxygène pour le club asémiste, mais demeure insuffisant », estiment les dirigeants et ce, par rapport aux dettes cumulées par le club qui n’a pas perçu le moindre centime la saison écoulée. Cet apport financier intervient à un moment propice caractérisé par la grogne des créanciers qui se bousculent au portillon, exigeant le payement de leurs dûs. Face à cette situation, le président du CSA/ASBM, Hebali Mounir, et le trésorier du club, Cheriguène Abdelmadjid, invitent tous les créanciers en possession de chèques de garantie émis par le club à se manifester auprès de la direction afin d’assainir leur situation financière. De leur côté, les joueurs qui n’ont pas perçu leurs dûs ont eu la promesse d’être régularisés dès la rentrée de cette subvention. Ces derniers attendent avec impatience un geste de la direction qui ne sait plus où donner de la tête, étant donné que cette subvention est insuffisante et ne permet pas d’assainir la situation financière du club dont les dettes dépassent de loin les 2,5 milliards de centimes.The post ASB Maghnia: Les caisses renflouées appeared first on .
M. Z.
L’USMBA, le détenteur de la Coupe d’Algérie et le vainqueur de la dernière Supercoupe d’Algérie, occupe actuellement la dernière marche du tableau. Une preuve tangible que le club a été géré sans aucun projet sportif correspondant aux ambitions du club. En plus, ce sont là les conséquences d’une certaine anarchie dans la gestion à tous les niveaux. L’USMBA, lanterne rouge ? Qui l’aurait prédit ? Personne compte tenu des potentialités existantes. Mais voilà ce qui arrive lorsque la confusion prend le dessus sur l’organisation et quand l’intérêt personnel prend le dessus sur celui du club. Comment peut-on prétendre abandonner l’équipe dans une phase aussi décisive que la phase retour ?Depuis le départ de Youcef Bouzidi, la direction a été incapable de dénicher son successeur, laissant ainsi la gestion de l’équipe à d’anciens joueurs qui manquent d’expérience dans la gestion tactique, et notamment quand ils sont confrontés à des absences de joueurs dans certains compartiments.
A force de jouer avec le feu, les dirigeants de l’USMBA risquent de se brûler les doigts. Et l’histoire le retiendra.
A présent, pour pallier au plus pressé, Kamel Mouassa et Djamel Benchadli sont pressentis. Notre source affirme que la décision finale sera prise après concertation avec le staff technique actuel. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que la piste de Youcef Bouzidi a été réactivée. Pour cela, Belkacem Aïda a démenti l’information relative à sa désignation pour gérer ce dossier de staff technique. « Nous avons déterminé le profil d’entraîneur qui convient au mieux à la situation de l’équipe actuelle qui n’est guère reluisante. Nous avons besoin d’un technicien d’expérience pour sauver le club de la relégation.
Nous avons opté pour Kamel Mouassa qui a déjà travaillé à l’USMBA et qui possède le profil recherché et il l’a déjà prouvé. Le problème, c’est qu’il est toujours lié par contrat à l’USM Annaba, alors que les circonstances actuelles ne nous permettent pas d’attendre. Avant-hier, après concertation avec différentes parties, le nom de Youcef Bouzidi a été de nouveau évoqué, et il y a eu même des contacts pour son éventuel retour, d’autant plus que même les joueurs souhaitent le retour de leur ancien entraîneur », a affirmé notre interlocuteur. Par ailleurs, le président du CSA, Abbès Morsli, a catégoriquement démenti l’information relative à la gestion de la SSPA-USMBA.
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Abid Djebbar
Plusieurs associations sportives de la ville de Sig et quelle que soit la discipline (football, handball, volley-ball ou autres sports) ont été pénalisées dernièrement par des décisions assurément sévères.En effet, les dirigeants de ces clubs ont désagréablement été surpris par la décision prise par le service du contrôle financier de la commune de Sig, qui s’oppose à l’octroi des budgets alloués par l’APC aux différents clubs. Pour ces dirigeants, il s’agit d’une décision qui risque d’avoir de graves répercussions sur les activités sportives et, par voie de conséquence, sur la jeunesse de la ville des olives et de sa région.
Et pourtant, ces associations ont entamé leurs activités en début de saison avec les moyens de bord et ont dépensé des sommes énormes et distribué des chèques de garantie à leurs fournisseurs. Quoi qu’il en soit, pour le président du Hillel de Sig (CCS), en l’occurrence Rebahi Boubekeur, c’est une première dans les annales de la ville, tandis que les responsables des autres associations sont du même avis. La question qui se pose actuellement est la suivante : pourquoi le contrôle financier s’oppose à l’octroi de ces subventions légalement accordées par les tutelles étatiques (APC et daïra) ? On se demande dès lors qui a raison et qui a tort. Devant cette situation, les associations sportives demeurent actuellement dans l’expectative.The post Sig: Les associations sportives sur le qui-vive appeared first on .
M. Zeggai
Le NAHD, le représentant algérien en Coupe de la CAF, sera aujourd’hui face à un gros défi. Le Nasria sera opposé à son homologue égyptien du Zamalek dans le cadre de la deuxième journée (groupe D) de la phase des poules de la Coupe de la CAF. Le Nasria a réussi son entrée en matière lors du premier round en s’imposant face à Petro Luanda d’Angola, alors que les Egyptiens ont concédé une lourde défaite à Nairobi face aux Kenyans de Ghor Mahia (2-4). Avec cette première donnée, les nôtres disposent d’un avantage psychologique qui leur permettra de bien gérer cette rencontre, contrairement aux Zamalekois qui sont condamnés à gagner, du fait qu’ils sont face à la pression de leurs supporters. Cela risque de jouer en leur défaveur, à condition que les Nahdistes exploitent cette situation pour revenir avec un bon résultat qui leur ouvrirait grandement les portes de la qualification, d’autant plus que le NAHD se présentera ce soir au grand complet.L’entraîneur Ighil Meziane pourra compter sur la totalité de son effectif, y compris les joueurs laissés au repos face à la JSS en championnat national, les internationaux olympiques, Belaïd, Tougaï et Yaïche, ainsi que Khacef et El-Orfi qui se sont remis de leurs blessures. Le staff technique du Nasria n’aura donc que l’embarras du choix pour présenter un onze qui répondra au mieux aux aspirations du club et à la stratégie pour contrer les Egyptiens. Avec l’enthousiasme des uns et l’expérience des autres, les « Sang et Or » disposent d’un groupe capable de surprendre le Zamalek, d’autant plus que le club égyptien a perdu de sa verve et n’est plus le team redouté il y a quelques années en Afrique. La dernière consécration des Zamalekois en Ligue des champions d’Afrique remonte à 2002, et ont atteint la finale en 2016.
Un exploit des Nahdistes n’est pas à écarter s’ils parviennent à bien gérer la partie et surtout éviter les provocations de leurs antagonistes, notamment Harrag, connu par son excès d’impulsivité.
En somme, même si le Nasria a une belle carte à jouer, il n’en demeure pas moins que ce ne sera pas une tâche aisée face à des joueurs égyptiens qui sont super motivés rien que par le fait d’affronter les Algériens. L’entraîneur suisse Christian Gross, l’ancien coach de Tottenham, à la tête du Zamalek depuis juillet dernier, s’est dit optimiste quant à la réaction de son équipe après le revers essuyé à Nairobi. L’adversaire du NAHD est à prendre au sérieux par la qualité de son effectif qui renferme huit internationaux et quatre étrangers.
Il s’agit de deux Tunisiens, Hamdi Nagguez et Ferjani Sassi, ainsi que les deux Marocains Khalid Boutaïb et Hamid Ahadad. Pour cette joute, le keeper Emad Sayed est annoncé comme incertain en raison d’une blessure contractée lors de la séance d’entraînement d’avant-hier.
A présent, les membres du conseil d’administration du Zamalek multiplient les réunions avec les services de sécurité locaux pour déterminer le nombre de supporters autorisés lors de cette rencontre. Les responsables du club attendent toujours le feu vert pour augmenter le nombre de spectateurs de 10.000 à 30.000 fans. Cela pourrait constituer un handicap pour les Zamalekois qui serait profitable au Nasria.
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Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-Ministre de la Défense Nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, en visite de travail et d’inspection, à partir d’aujourd’hui mardi, en 5e Région Militaire, à Constantine, a indiqué que «cette rencontre a eu lieu au moment où le peuple Algérien s’apprête à accueillir un rendez-vous électoral d’une grande importance».
Dans son allocution d’orientation, diffusée à l’ensemble des unités de la 5e Région via visioconférence, selon un communiqué rendu public par le MDN, Ahmed Gaïd Salah a clairement abordé les acquis réalisés durant le règne du Président Abdelaziz Bouteflika : «A cette occasion où l’Algérie est à la veille d’un rendez-vous d’une majeure importance, je tiens à réitérer que l’édification d’un état moderne dédiant ses efforts au service du peuple souverain, constitue l’un des plus importants acquis réalisés dans notre pays et avec lesquels les fondements de ces institutions sont davantage renforcés».
Ces institutions, soutient-il, «dont les lois se sont armées de vecteurs leur permettant d’aspirer toujours et avec une ferme détermination à acquérir en permanence la capacité à surmonter tous les défis envisagés, ainsi que l’aptitude à approfondir et ancrer la démarche démocratique dont la voie a été parfaitement tracée, après avoir réinstauré la sécurité et la stabilité et rétabli les fondements de la paix et de la réconciliation nationale dans l’ensemble du territoire national».
Le chef d’état-major de l’armée estime également dans son discours qu’«à la lumière de ces étapes positives franchies sur le terrain, dont l’Armée Nationale Populaire digne héritière de l’Armée de Libération Nationale est fière d’être parmi ses auteurs grâce au haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, puis grâce aux profondes racines des liens entre le peuple et son armée, et faisant d’elle une partie indissociable du peuple Algérien avec lequel elle partage le même référentiel historique national authentique, les mêmes préoccupations relatives au présent de l’Algérie et son avenir, ainsi que les ambitions et les perspectives».
Ceci, poursuit le vice-ministre de la défense, «requiert, résolument, de rappeler que l’Algérie a toujours besoin de ses fidèles fils qui croient aux valeurs de Novembre et à son esprit éternel, et qui le considèrent comme la source d’inspiration d’où ils puisent la force pour asseoir les fondements d’un état institutionnel qui consacre ses efforts, non seulement pour la préservation des acquis réalisés, mais aussi pour raffermir les facteurs permettant de booster le développement national durable, et ce, en concrétisation de l’approche de développement rationnelle adoptée par l’état dans l’objectif de rehausser le niveau de vie du peuple algérien».
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M. Guitouni exhorte les responsables des agences commerciales relevant des sociétés de distribution d’étudier avec le client les raisons du non-paiement de la facture.
Le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, vient de prendre une série de mesures au profit du consommateur de l’électricité et du gaz. Ainsi, dans un proche avenir, l’abonné recevra le montant de sa facture sur son mobile par SMS. Désormais, a-t-il décidé, le client ne sera plus obligé de payer au préalable sa facture pour pouvoir faire une réclamation tel qu’appliqué jusque-là par les agences commerciales des sociétés de distribution (SD) réparties à travers le territoire national.
En cas d’erreur sur le montant de la consommation de la part des services des SD, la différence dans la somme ne sera plus déduite dans la prochaine facture, comme c’est pratiqué actuellement, promet le ministre. Mieux, “la coupure systématique après expiration du délai de 15 jours, accordé pour le paiement de la facture, ne sera pas exécutée pour les abonnés qui ont l’habitude de s’acquitter régulièrement de leur consommation”, a rassuré M. Guitouni qui exhorte les responsables des agences commerciales relevant des SD d’étudier avec le client les raisons du non-paiement de la facture, afin de trouver ensemble des solutions.
L’autre action projetée par le ministre a trait à l’organisation de campagnes de sensibilisation au sein même des foyers sur les différents accidents pouvant survenir, ainsi qu’une visite des installations de chaque maison tous les deux ans. Toutes ces décisions constituent, en fait, sa réponse aux doléances des consommateurs. Mustapha Guitouni a également évoqué la rationalité dans la consommation énergétique. À ce propos, il a beaucoup insisté sur la “lutte contre le gaspillage de l’énergie qui pousse Sonelgaz à produire des quantités supplémentaires, afin de faire face à la demande”.
Ce sont donc des investissements additionnels qui coûtent chaque année plus de 2 milliards de dollars au Trésor public. Une enveloppe, a-t-il indiqué, qui peut être utilisée pour la réalisation de projets d’investissements. “Les 125 kilowattheures accordés dans le cadre des subventions de l’État ne doivent plus être dédiés à tous les consommateurs. Ce soutien de l’État concernera à l’avenir uniquement les ménages nécessiteux. Les autres abonnés, notamment les gros consommateurs, paieront leur facture au juste prix”, a affirmé, hier, le ministre lors de la rencontre nationale entre la commission de régulation de l’électricité et gaz (Creg), les titulaires de concessions et les Associations de protection des consommateurs.
Dressant le bilan de son secteur, le ministre a souligné que les capacités de production de l’électricité sont passées de 6 000 mégawatts (MW) en 1999 à plus de 9 000 MW actuellement, avec un taux de couverture de 98% du territoire national. Pour le raccordement au gaz, le taux est passé de 30% en 2000 à 62% en 2019. Quant à la distribution du gaz butane, elle est, selon lui, de l’ordre de 100% grâce à la société Naftal et ses partenaires qui couvrent tout le pays, y compris les régions les plus isolées.
Par ailleurs, le ministre a mis en exergue les investissements consentis par les pouvoirs publics pour développer davantage les installations de production, de transport et de distribution de l’électricité et du gaz vers toutes les contrées du pays. “Toutes ces réalisations doivent apparaître sur le terrain. Et leurs résultats et apports doivent profiter aux consommateurs”, a signifié M. Guitouni qui a avoué que le “consommateur d’électricité et de gaz a le droit de bénéficier d’un service public suivant les normes de qualité requises”.
Ce à quoi, a déclaré le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab, s’attellent les quelque 30 000 agents activant dans la distribution au service de près de 10 millions de clients en électricité et de près de 6 millions en gaz. “Sonelgaz mobilise plus de 9 000 électriciens qui veillent sur 339 260 km de réseaux d’électricité et plus de 4 000 réseaux gaziers assurant sans arrêt l’entretien de plus de 107 727 km de réseaux de gaz”, a affirmé M. Arkab. Près de 12 000 commerciaux sont, en outre, à l’écoute des abonnés des 52 directions de distribution et des 366 agences commerciales implantées à l’échelle nationale.
Badreddine KHRIS
Repères
wLes pertes de la distribution sont évaluées à 7 536 gigawattheures (mWh), soit 13,28%.
wLa quantité d’énergie fraudée est estimée à 2 430 gWh.
wLe préjudice financier à cause de la fraude a été de 11,182 milliards de dinars en 2018.
wPlus de 20 555 plaintes ont été déposées durant les trois dernières années.
wÀ fin 2018, il a été recensé 14 082 ouvrages électriques et 9 232 autres gaziers agressés.
wSur les 94 accidents recensés, 79 sont dus à l’inhalation de gaz brûlés qui ont causé la mort de 66 personnes et des blessures à 192 autres.
B. K.
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Les comptes extérieurs du pays souffrent de l’incapacité de l’Exécutif à trouver la parade face à une facture d’importation qui continue à caracoler en tête avec plus de 46 milliards de dollars.
En 2018, la facture d’importation n’a baissé que de 198 millions de dollars, une piètre performance une année après l’entrée en vigueur des fameuses restrictions à l’importation ayant touché près de 900 produits. Après quasiment cinq années de crise financière, née de la dépression du marché pétrolier en juin 2014, et qui s’était soldée par le tarissement des ressources en dinars et une forte contraction des réserves en devises, les comptes extérieurs du pays souffrent de l’incapacité de l’Exécutif à trouver la parade face à une facture d’importation qui continue à caracoler en tête avec plus de 46 milliards de dollars.
Fin décembre 2017, le gouvernement Ouyahia annonçait son intention de soumettre une large liste de biens et consommables à des mesures de restriction à l’importation. Il avait jugé que les licences d’importation initiées par Abdelmalek Sellal, aussitôt épousées par Abdelmadjid Tebboune, étaient inefficaces, voire incapables d’enrayer le renchérissement de la facture d’importation. À partir de janvier 2018 et durant une année, près de 900 produits allaient être suspendus à l’importation. Dans les détails, le dispositif du gouvernement Ouyahia portait sur des dispositions à caractère tarifaire contenues dans la loi de finances 2018, dont l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis.
D’autres mesures, à caractère quantitatif, sont venues muscler le dispositif, à savoir, entre autres, la suspension provisoire à l’importation de 45 familles de produits finis et la mise en place d’un contingent quantitatif pour les véhicules automobiles. La Banque d’Algérie avait, à son tour, verrouillé l’acte d’importation en instituant l’exigence d’une domiciliation bancaire préalable et dont la couverture financière a été portée à 120% du montant de l’opération. L’efficacité de ces mesures a été à nouveau remise en cause par l’institution d’une surtaxe appliquée à 1 095 biens et consommables et dont le taux d’imposition oscille entre 30 et 200%.
Six mois après sa figuration dans la loi de finances complémentaire 2018, cette surtaxe, appelée “droit provisoire additionnel de sauvegarde”, n’est entrée officiellement en vigueur que depuis peu, après publication des textes d’application et de la liste des produits assujettis. Il n’est pas sûr que cette nouvelle façon de faire puisse donner des résultats puisque l’essentiel des produits concernés par cette taxe, à quelques exceptions près, sont des biens de consommation ne représentant que près d’un tiers de la facture d’importation. Cette taxe est programmée pour au mieux augmenter en valeur les recettes de la fiscalité ordinaire.
L’ambition gouvernementale est d’arriver à terme, à rééquilibrer la balance commerciale, mais rien n’est moins sûr, car un tel objectif tient au niveau des recettes en devises plutôt qu’à l’action du gouvernement en matière de régulation des importations. Encore une fois, la maîtrise des importations à laquelle aspire le gouvernement dépendra en réalité du niveau de diversification de l’économie nationale et de la compétitivité du produit algérien. En la matière, force est de constater, qu’à ce stade, il n’y a pas plus d’efforts que lorsque les premiers slogans du renouveau économique ont vu le jour durant le début des années 2000.
De surcroît, les réformes structurelles, qui peuvent permettre de dégager des économies sur la structure des importations, sont systématiquement repoussées par un gouvernement privilégiant les solutions de facilité. En témoigne la faible moisson en économies pendant 2018 avec, au compteur, 138 millions de dollars de baisse de la facture d’importation, comparativement à 2017. Sur la balance des services, le gouvernement ne s’est également que peu ou prou investi, alors qu’elle représente un déficit de l’ordre de 10 milliards de dollars en moyenne par an et qui impacte directement l’évolution des réserves de changes.
En somme, au-delà des discours et des intentions, c’est maintenant que se joue le match de la solvabilité du pays, qui ne tient désormais qu’aux 79 milliards de dollars de réserves de changes.
Ali Titouche
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Comme par magie, le blocage général, qui a frappé la wilaya de Tizi Ouzou durant plusieurs années successives, a commencé soudainement à être levé dans plusieurs secteurs, faisant ainsi place à des mises en service et des lancements de projets en série durant ces deux dernières semaines.
Le dernier cas en date relève du secteur de la santé. Le premier responsable, Mokhtar Hasbellaoui, s’est donc rendu, hier, dans cette wilaya, et a procédé à la mise en service et au lancement de plusieurs projets. Dans la localité de Draâ Ben-Khedda d’où il a entamé sa visite, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a procédé à l’installation du service de radiothérapie au Centre de lutte contre le cancer, un projet qui devait, selon les délais impartis, être déjà fonctionnel depuis plus de trois ans, mais dont les travaux se sont finalement éternisés, comme d’ailleurs la quasi-totalité des projets structurants lancés dans la région.
Il aura fallu attendre l’approche de l’échéance présidentielle pour voir les autorités de tutelle redoubler d’efforts et mettre toute la pression nécessaire pour que ce projet, qui a coûté la bagatelle de près de 400 milliards de centimes, devienne enfin opérationnel. Mais en dépit de tous les efforts déployés, le projet n’était, en réalité, pas encore tout a fait prêt pour entamer ses activités hier. Des discussions engagées sur les lieux par le ministre et les responsables locaux, il ressort que ce centre n’est même pas encore doté d’un statut juridique qui lui permet d’être budgétisé pour le moment.
La question sera bientôt tranchée par le Conseil du gouvernement, a indiqué le ministre. Toutefois, campagne pour le cinquième mandat de Bouteflika oblige, le ministre n’a d’autre choix que de procéder à sa mise en service de manière hâtive. Toujours dans la perspective de donner à la population de cette région abandonnée l’impression que le gouvernement s’occupe de sa misère et de ses préoccupations, le ministre s’est rendu dans la région de Bouzeguène où il a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation de l’hôpital de 60 lits qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive en raison de l’énorme retard enregistré dans son lancement.
Le ministre a ensuite pris la route pour Aïn El-Hammam où il a également procédé à la pose de la première pierre d’un second hôpital de même dimension. Le ministre devait ensuite inspecter le projet d’un troisième hôpital lancé aux Ouadhias, puis réunir, en séance de travail, tous les cadres locaux de ce secteur en souffrance. À rappeler que la semaine dernière, c’est la ministre des Postes et des Technologies du numérique, Imane Houda Faraoun, qui s’est rendue dans cette région où elle a procédé à la réouverture de deux bureaux de poste fermés pour des raisons de sécurité.
Moins d’une semaine auparavant, c’est encore le ministre de l’Habitat, Abdelwahid Temmar, qui a effectué une visite de deux jours dans cette wilaya où il a procédé au lancement de plusieurs projets dont un pôle de 4 000 logements à Bouzeguène et annoncé plusieurs nouveaux projets.
Samir LESLOUS
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Lors de ce 25e Maghreb des livres qui s’est tenu du 8 au 10 février, plusieurs auteurs étaient présents à cette édition, à l’instar d’Amin Zaoui ou encore Tassadit Yassine, qui ont profité de cette occasion pour s’exprimer sur la place de la littérature algérienne.
Les vastes espaces de l’Hôtel de Ville de Paris ont accueilli du 8 au 10 février 2019 un grand nombre d’écrivains, éditeurs, conférenciers, journalistes et visiteurs venus découvrir les nouveautés de la deuxième édition du Maghreb-Orient des livres (et la 25e du Maghreb des livres). Les littératures syrienne, palestinienne, libanaise, égyptienne, algérienne, tunisienne, marocaine, etc. ont donné lieu à des échanges entre auteurs, conférenciers, journalistes et public. L’engouement est visible devant des milliers d’ouvrages exposés où le livre algérien se taille la part du lion. C’est dans cette ambiance livresque que nous avons sollicité quelques auteurs pour donner leur avis sur la littérature algérienne.
Pour Farida Belkacem (sœur de l’ancien patron de presse Kamel Belkacem), ingénieure agronome et écrivaine, “la littérature algérienne se fraie un chemin parmi les grands. Des écrivains sont en train de porter la littérature algérienne aux sommets de la littérature mondiale, comme Yasmina Khadra, Boualem Sansal, Kamal Daoud… Cette littérature permet aussi à la femme de s’exprimer de plus en plus depuis Assia Djebar jusqu’à Rabia Djelti, Ahlem Mostaghenemi, Maïssa Bey et d’autres. Sur la question de la langue, si la littérature arabophone est plus prolifique, celle d’expression française a cependant un avenir en Algérie, car beaucoup de jeunes apprennent cette langue qui est considérée comme un moyen d’ouverture sur le monde”.
Sur cette question, le romancier Boualem Sansal estime que “la littérature algérienne est en train d’exploser, que ce soit en Algérie ou à l’international, en France, en Allemagne, en Norvège… Il y a un processus nouveau qui voit des jeunes gens et jeunes filles de 20 ans qui écrivent. Cette littérature perce et gagne ses galons. Elle a évolué sur tous les plans : qualité, thématiques, management de la chose parce qu’une carrière littéraire, ça se travaille. Partout, j’entends dire que la littérature algérienne évolue bien, réussit et se vend très bien”.
Quant à la chercheuse et écrivaine Tassadit Yacine, elle considère que “la littérature algérienne évolue, prend un autre visage, car il y a plus de liberté d’expression qu’il y a une dizaine d’années par exemple. De plus en plus d’auteurs s’expriment librement par rapport au religieux, aux femmes, aux langues et c’est positif, car avant, les choses étaient non dites ou feutrées. La thématique a évolué. Pour les écrivains des années 1950, le combat était contre la colonisation ; aujourd’hui, ils écrivent sur leur temps et sont plus directs.
En plus des littératures arabophone et francophone, celle d’expression amazighe est en train d’émerger et il faut attendre que ça se décante pour apprécier”. Selon Amin Zaoui, “si la poésie recule un peu, le roman avance, cela signifie que les narrateurs, les producteurs de textes, essaient de témoigner et investissent le champ social pour en exprimer les évolutions et les bouleversements. La forme arabophone de cette littérature a connu aussi une évolution significative à partir des années 2000 et la thématique essentielle tourne autour de la tragédie de la décennie noire. Elle est aussi caractérisée par l’arrivée de beaucoup d’écrivaines.
Quant à la littérature d’expression amazighe, elle est sortie du folklore, du conte, de la poésie pour investir les thématiques sociétales”. Enfin, l’universitaire, présidente de la CICLM (Coordination internationale des chercheurs sur les littératures maghrébines), Jeanne F. Vernier, nous a indiqué que “la littérature algérienne émerge de façon remarquable ces dernières années et aborde des sujets qui étaient tabous, il y a peu de temps, comme les évolutions sociétales, la sexualité, ou encore les revendications liées à la liberté en général. C’est une littérature très vivante qui mérite d’être découverte par le public”.
A. B.
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