GENEVE- Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) en République démocratique du Congo (RDC), a constaté, avec préoccupation, une hausse du nombre d’arrivées de réfugiés en provenance du Soudan du Sud.
« Ces derniers jours, des milliers de personnes désespérées ont traversé la frontière pour fuir les combats et la violence contre les civils », a déclaré mardi à Genève le porte-parole du HCR, Babar Baloch.
Le HCR estime que près de 5.000 réfugiés seraient arrivés dans plusieurs villages frontaliers près de la ville d’Ingbokolo, dans la province de l’Ituri au nord-est de la RDC. Selon certaines informations, 8.000 personnes seraient par ailleurs déplacées à l’intérieur du Soudan du Sud, près de la ville de Yei.
« Les civils fuient les affrontements qui ont débuté le 19 janvier entre l’armée et l’un des groupes rebelles, le Front national du salut (NAS) dans l’Equatoria-Central, une région au Soudan du Sud qui est frontalière avec la RDC et l’Ouganda », a ajouté M. Baloch. Ces affrontements « bloquent l’accès humanitaire » aux zones affectées par les combats, a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole du HCR, il n’est pas étonnant qu’à leur arrivée, ces réfugiés sud-soudanais soient « épuisés et tenaillés par la faim et la soif ». Les zones dans lesquelles les réfugiés sont arrivés sont difficiles d’accès, les routes et les ponts étant endommagés et en mauvais état.
Les autorités congolaises encouragent les nouveaux arrivants à s’éloigner de la zone frontalière instable et à rejoindre d’autres localités plus à l’intérieur de la RDC, où ils peuvent obtenir davantage d’aide.
Face à cette situation humanitaire, le HCR a envoyé du personnel supplémentaire en Ituri pour enregistrer les réfugiés et aider à leur possible transfert.
Cependant, l’agence a besoin de fonds pour monter des abris et fournir de l’aide – notamment de la nourriture, de l’eau et des services médicaux – dans le camp de réfugiés le plus proche, Biringi. La localité de Biringi est située plus au sud et accueille déjà plus de 6.000 réfugiés sud-soudanais.
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TUNIS – La sélection tunisienne olympique de football a effectué mardi sa première séance d’entrainement au stade de la Marsa, en prévision de la double confrontation en amical face à l’Algérie les 16 et 19 février, en vue des éliminatoires de la CAN-2019 de la catégorie prévue en Egypte (8-22 novembre). Cette première séance d’entrainement a enregistré la participation de 15 joueurs.
De son côté, Iyad Jlassi a été soumis à un programme de rééducation afin d’être à la disposition du staff technique mercredi, tandis que le trio Ayoub Mchereg, Sanad Khemissi et Mohamed Amine Meskini rejoindra le groupe ce mercredi.
L’équipe nationale sera regroupée ce mercredi au Centre technique national de Sidi Moussa, avant de prendre jeudi 14 février, l’avion pour la Tunisie. Le staff technique des U23 a fait appel à 24 joueurs.
Les deux équipes préparent les éliminatoires de la CAN-2019 U23, elle-même, qualificative pour les Jeux Olympiques JO-2020 de Tokyo. La sélection algérienne des moins de 23 ans, exemptée du premier tour des éliminatoires de la CAN U23, affrontera au deuxième tour la Guinée équatoriale. La manche aller aura lieu le 23 mars prochain à Malabo.
De son côté, la Tunisie rencontrera au second tour des qualifications, son homologue du Sud-Soudan, le 20 mars en déplacement, avant d’accueillir son adversaire à Ben Guerdane, lors du match retour prévu le 24 du même mois.
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PARIS- Plus d’une centaine d’actes anti-musulmans ont été enregistrés en 2018 en France, un chiffre qui ne reflète pas la réalité dans le sens où beaucoup de victimes ne portent pas plainte, a indiqué mardi l’APS de l’Observatoire national contre l’islamophobie.
« Pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2018, il a été enregistré 100 actes anti-musulmans contre 121 en 2017, 57 menaces contre 49 2017, 45 atteintes à des lieux de culte et 6 contre des cimetières », a-t-on précisé de même source.
« Ces chiffres ne reflètent pas la réalité car beaucoup de responsables de lieux de culte ne souhaitent pas porter plainte, considérant, à raison, qu’elles n’aboutissent rarement », a expliqué à l’APS le président de l’observatoire et délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri qui rappelle des dossiers perdus en cours d’enquête par la justice française, « ce qui nous a amenés à porter plainte devant le Tribunal de grande instance de Paris contre l’Etat pour déni de justice ».
Il a ajouté qu’au cours de l’année 2018, plus de 50 courriers de menaces et d’insultes ont été reçus au siège du CFCM ou au domicile de responsables du CFCM, contre lesquels, ce dernier n’a pas déposé de plainte.
Faisant constater une baisse d’actes anti-musulmans par rapport à 2017, Abdallah Zekri a expliqué par le fait que les responsables musulmans ne portent pas plainte systématiquement, la France n’a plus connu, comme lors des années précédentes, des attentats qui, très souvent, favorisaient ces actes antimusulmans et par la mise en place d’un préfet de police chargé de la sécurisation des lieux de culte et la surveillance des sites musulmans par l’opération « Sentinelle ».
Dans ce contexte, l’Etat français avait attribué des budgets aux responsables des lieux de culte pour leur permettre l’installation de vidéosurveillance et de vidéoprotection.
Par ailleurs, le président de l’observatoire a indiqué qu’il a été saisi par des Français de confession musulmane, des femmes et des hommes victimes de « discrimination » d’origine institutionnelle, dans l’enseignement, la police, les collectivités locales, la SNCF et même dans les organes de presse.
« C’est purement et simplement du racisme et le rejet d’hommes et de femmes qui ne souhaitent qu’une chose : être respectés », s’est-il offusqué, signalant par ailleurs la montée de l’islamophobie via la cyber-haine qui alimente les réseaux sociaux d’une propagation de mensonges envers les musulmans et l’Islam.
Il a voué qu’il y a une « forte inquiétude » devant cette diffusion « massive et invisible », soulignant que ces courriels « prônent la haine des musulmans, visent la peur, la violence, les préjugés et la discrimination ».
Pour lui, « il n’existe pas de discrimination plus ou moins grave, car pour la victime, la discrimination est toujours synonyme de privation de dignité et d’humiliation inacceptable », faisant observer que les musulmans de France sont « préoccupés » par le regard « négatif » que certains Français portent sur la religion musulmane.
« Si nous réfutons tout lien entre islam et terrorisme, nous affirmons que la religion musulmane ne peut sécréter aucune force de violence et nous appelons à ce que notre religion et l’exercice de son culte soient considérés et traités avec les mêmes principes et règles qui régissent les religions et cultes historiquement installés en France », a-t-il soutenu, appelant chaque responsable religieux, quelle que soit sa religion, à « dénoncer le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie ».
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TAMANRASSET – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a mis l’accent, mardi à Tamanrasset, sur l’accompagnement des catégories sociales défavorisées et de la femme au foyer dans les régions enclavées pour améliorer leur prise en charge.
« Il appartient d’accompagner les catégories sociales défavorisées et la femme au foyer dans les régions enclavées, en leur permettant de bénéficier des aides accordées par le ministère dans le but de contribuer à la prise en charge de ces couches sociales dans les régions reculées », a indiqué la ministre en marge de l’inspection de structures relevant de son département dans cette wilaya.
Mme Eddlia a mis en exergue aussi la mission dévolue aux différents dispositifs de soutien prévus par l’Etat, dont l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) et l’Agence de développement social (ADS), pour l’accompagnement des couches sociales défavorisées, la femme au foyer et les personnes aux besoins spécifiques, personnes âgées et enfants scolarisés dans les zones enclavées, en leur apportant toute l’aide possible et contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.
La ministre a donné, à l’occasion de cette visite, le coup d’envoi, à partir de la maison de l’artisanat de Tamanrasset, d’une caravane de solidarité avec les personnes aux besoins spécifiques dans les localités de Taguemart, Ouest et Est, Tarhinanet et Ilmane (Nord de la commune de Tamanrasset).
Cette caravane porte sur l’attribution de 160 colis de denrées alimentaires, 300 colis d’articles de literie, des cannes pour personnes âgées, des fauteuils roulants, des machines à coudre, des effets vestimentaires et des tenues de sports pour enfants.
La ministre a poursuivi sa tournée par l’inspection de la « Maison Errahma » pour personnes âgées, accueillant actuellement une seule pensionnaire, et le centre de l’enfance en détresse au quartier Tafsit, accueillant neuf enfants, avant de visiter le centre spécialisé pour rééducation.
Mme Eddalia a mis l’accent, par souci d’amélioration des conditions de vie des pensionnaires, sur la mobilisation des moyens pour assurer la prise en charge sanitaire des pensionnaires et la programmation de sessions de formation au profit des encadreurs de ce centre, et d’une autre concernant le centre de redressement des mineurs appelé à dispenser des métiers à ses pensionnaires.
La ministre a visité des ateliers de formation de cette structure (menuiserie et plomberie sanitaire), et a suggéré l’ouverture d’un nouvel atelier de coiffure.
Elle a, sur site, appelé à répertorier les besoins des ateliers pour assurer une formation de qualité aux pensionnaires et la coordination avec les différents secteurs de la wilaya, en vertu des conventions signées entre le ministère et les autres départements ministériels.
La ministre s’est également rendue à l’école des petits sourds-muets à la cité « El-Wiam » ainsi qu’au centre psychopédagogique d’enfants déficients mentaux au quartier Inkouf accueillant 125 enfants, pour s’enquérir des conditions de leur prise en charge et appeler à mettre à profit les moyens mobilisés par le ministère pour améliorer les conditions de prise en charge de cette frange sociale.
Elle a visité, au terme de sa visite de travail, une exposition de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) organisée à la Maison de l’artisanat de Tamanrasset, avec la participation de plus de 20 jeunes exposants bénéficiaires du dispositif et des promoteurs de projets réussis dans divers segments d’activités.
Sur site, elle a procédé à la remise d’aides aux personnes aux besoins spécifiques consistant en des fauteuils roulants, des appareils d’enregistrement audio au profit des non-voyants de la zaouïa du Cheikh Abderrahmane Baâmouri, des tablettes au profit des meilleurs élèves de l’école des sourds-muets, ainsi que des machines à coudre à des familles productrices.
Mettant à profit cette tournée dans cette wilaya de l’extrême Sud du pays, la ministre a donné le coup d’envoi d’une session de formation de cinq jours au profit de 20 bénéficiaires du dispositif de l’ANGEM, sur les notions de gestion et de viabilisation des projets.
Elle a remis aussi des crédits au profit de 28 jeunes, filles et garçons, pour monter leurs propres microprojets versés dans les créneaux de l’agriculture, l’élevage, la couture, les services, la construction, la mécanique, l’artisanat et la plomberie sanitaire.
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OUARGLA – Un incendie s’est déclaré au Complexe industriel sud (CIS) à Hassi-Messaoud, dans la nuit de mardi à mercredi, sans faire de victimes mais causant des dommages matériels au niveau d’installations de stockage, a-t-on appris des services de la Protection civile.
L’incendie, dont l’origine est encore inconnue, est survenu mardi vers 22h30 et a pu être maitrisé vers 1 heure ce matin, grâce à l’intervention des éléments de la Protection civile, appuyés par les agents et les moyens des entreprises opérant dans la région, à travers le déploiement du plan d’assistance mutuelle (PAM), a-t-on précisé.
Il a causé des dégâts à deux bacs de stockage de pétrole brut de 2.500 m3 chacun, endommageant l’un d’eux entièrement et l’autre partiellement, a ajouté la source.
Une enquête est ouverte par les instances compétentes pour déterminer les circonstances exactes du sinistre.
Incendie à Hassi Messaoud: le fonctionnement du complexe industriel n’a pas été perturbé (Sonatrach)
Un incendie s’est déclaré mardi soir sur un bac de dégazage du complexe industriel sud de Hassi Messaoud, mais n’a causé aucune perturbation de son fonctionnement, a indiqué mercredi Sonatrach dans un communiqué.
« En date du 12 février 2019 à 21h54, un incendie s’est déclaré sur un bac de dégazage au niveau du complexe industriel sud (CIS) de Hassi Messaoud », note la même source.
Suite à cet incendie, « les équipes d’intervention de la Sonatrach Division Production sont intervenues pour l’extinction de l’incendie et toutes les mesures sécuritaires ont été prises à temps », affirme le groupe pétro-gazier national.
L’incendie « a été maîtrisé totalement à 23h05mn par les moyens mobiles et fixes de lutte contre l’incendie », précise le communiqué.
« Le fonctionnement du Complexe Industriel Sud (CIS) n’a pas été perturbé », assure Sonatrach.
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OUARGLA- Deux projets de centrales de production électrique par l’énergie solaire seront lancés avant la fin de 2019 dans la région de Hassi-Messaoud, a-t-on appris mercredi des responsables de la direction de l’énergie (DE) de la wilaya d’Ouargla.
D’une capacité de production électrique de 20 mégawatts, ces deux projets, retenus sur une surface de 40 ha au niveau des zones de Belhirane et Nezla, sur la route de Gassi-Touil, feront l’objet d’appels d’adjudication nationale avant la fin du mois de février en cours par le comité de régulation de l’électricité et du gaz au ministère de l’énergie pour le choix de l’entreprise de réalisation, a indiqué le directeur par intérim du secteur, Nabil Mammeri.
Ces deux projets de développement énergétique s’insèrent dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables visant à accroitre la production électrique, à l’horizon 2030, à un total de 22.000 mégawatts à partir des énergies renouvelables, a-t-il précisé.
Le même responsable a fait part, dans le cadre de cette approche, de l’ouverture à l’investissement privé dans le développement des énergies renouvelables pour contribuer à l’autosuffisance électrique, surtout avec la hausse du nombre d’entreprises industrielles dans la région, et aussi pour générer de nouveaux emplois.
Ces nouvelles installations permettront la production de 150 mégawatts d’électricité à partir du solaire, dont 50 mégawatts dans les wilayas du Sud du pays (Ouargla, Ghardaïa, El-Oued et Biskra).
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GHARDAIA – Un volume de 82,3 millions DA a été réalisé en 2018 par les exportations de produits manufacturés par des entreprises de la wilaya de Ghardaïa affiliées à la Chambre de commerce et de l’industrie du M’Zab (CCI-Mzab), selon un bilan établi par cet organisme.
Ces exportations d’un tonnage de plus de 293 tonnes ont porté sur différents articles, en particulier des produits de verrerie, de plasturgie, de produits de textile, de tapis, d’huile d’olive, d’eau de fleur et de dattes de qualité supérieure « Deglet-Nour » et ses dérivés, a précisé le directeur de la CCI-M.
Les pays du Maghreb (Tunisie, Mauritanie et Maroc), le Sénégal, le Canada, la Belgique et les pays du Golfe (Qatar, Oman et Emirats Arabes Unis) sont les principales destinations des exportations de quelques entreprises de Ghardaïa qui ont déclaré leurs activités auprès des services de la CCI-M, a ajouté M. Mustapha Nedjar.
Les entreprises exportatrices de Ghardaïa ambitionnent de tripler leur chiffre d’affaires à l’exportation, a indiqué le directeur de la Chambre en soulignant qu’une large gamme de produits fabriqués à Ghardaïa peut être exportée.
Ces résultats reflètent la grande diversité et le dynamisme des opérateurs économiques de la région, notamment en matière de marketing, et leur participation aux différentes foires internationales, notamment en Europe et dans les pays africains, a expliqué à l’APS le directeur CCI-M.
De nombreux industriels de la wilaya ont investi les marchés subsahariens qui présentent un fort potentiel à l’exportation, notamment en produits de plastiques, la chaux, les cosmétiques et l’agroalimentaire (pâtes alimentaires), les olives conditionnées ainsi que l’exportation de dattes communes, a-t-il révélé.
« Des exportateurs de la wilaya de Ghardaïa non affiliés à la CCCI-M exportent également leurs produits à partir des ports du Nord du pays et ne sont pas comptabilisés par nos services », a aussi fait remarquer M.Nedjar.
Selon le responsable de la chambre du commerce, les entreprises de la wilaya de Ghardaïa s’attendent pour l’année en cours à un chiffre d’affaire plus important à l’exportation, avec l’encouragement des pouvoirs publics aux exportations hors hydrocarbures.
Cette prévision haussière est également justifiée par l’intérêt accordé par de nombreux marchés africains, européens et méditerranéens aux produits agricoles algériens, particulièrement ceux estampillés « Bio », ainsi que des plantes médicinales et aromatiques et à l’artisanat algérien grâce au travail de promotion effectué durant les différents Salons et foires internationaux, a-t-il indiqué.
Créée en 1958, la Chambre du commerce et de l’industrie du M’zab regroupe actuellement quelques 200 opérateurs économiques employant plus de 3.000 travailleurs.
Elle entreprend de nombreuses actions visant à la promotion et au développer du tissu économique de la wilaya, particulièrement les secteurs du commerce, de l’industrie, des services et du BTPH.
Elle organise également des séminaires de vulgarisation et de sensibilisation concernant l’arsenal juridique relatif au développement économique ainsi que des cours de formation pour les opérateurs économiques, signale-t-on à la CCI-M.
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PARIS – Les enfants exposés à un cocktail de polluants chimiques pendant la grossesse de leur mère et les premiers mois de leur vie ont plus de risque d’avoir une fonction respiratoire réduite, montre une étude publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet Planetary Health.
Certaines substances « pourraient être associées à une fonction respiratoire diminuée chez l’enfant », expliquent dans un communiqué commun les auteurs de cette étude franco-espagnole.
Les chercheurs citent notamment les composés perfluorés (les PFC, qu’on retrouve notamment dans les poêles antiadhésives, certains emballages alimentaires et les revêtements anti-tâches), l’éthyl-parabène (un conservateur utilisé dans de nombreux cosmétiques) et plusieurs molécules issues de la dégradation des phtalates.
Il s’agit d’une des premières études sur le sujet à prendre en compte l’exposition globale à tout une série de polluants (l' »exposome »), et pas seulement substance par substance, soulignent les auteurs de l’article.
L’équipe de chercheurs a recueilli des données sur le mode de vie et les expositions à plusieurs dizaines de substances (particules fines dans l’air, perturbateurs endocriniens, métaux, polluants organiques persistants, etc.) d’environ 1.000 femmes enceintes et leurs enfants dans six pays européens.
Dans le cadre de l’étude, à laquelle a participé également l’Institut de santé globale de Barcelone, les scientifiques ont ensuite mesuré la fonction pulmonaire des enfants à un âge compris entre 6 et 12 ans, grâce à un test mesurant le volume d’air inspiré et expiré.
Ils ont ainsi observé, par exemple, qu’un taux deux fois plus élevé d’acide perfluoro-octanoïque (PFOA en anglais, un composé perfluoré très persistant dans l’environnement) dans le sang de la mère pendant la grossesse était corrélé quelques années plus tard avec une baisse de près de 2% du volume d’air expiré par seconde chez leurs enfants.
Concernant les expositions après la naissance, neuf facteurs sont associés à une fonction respiratoire moins performante, dont le cuivre, l’éthyl-parabène, cinq molécules issues de la dégradation des phtalates mais aussi le surpeuplement du logement. Cette analyse statistique, qui ne démontre pas de lien de cause à effet, « doit être vue comme une première étape de sélection permettant d’identifier des expositions suspectes pour lesquelles des travaux plus spécifiques sont nécessaires », estiment ses auteurs.
« Identifier les facteurs de risque d’une fonction respiratoire diminuée dans l’enfance est important car le développement pulmonaire de l’enfant est un facteur déterminant de sa santé globale, et pas seulement respiratoire, tout au long de la vie », souligne Valérie Siroux, chercheuse t co-coordinatrice de l’étude.
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TISSEMSILT – La ministre de la Poste, des Télécommunications , des Technologies et du Numérique, Imane Houda Feraoun a annoncé, mardi dans à Tissemsilt, le lancement la semaine prochaine d’un avis d’appel d’offres national pour le déploiement du réseau de téléphonie mobile de troisième génération (3G) dans les zones rurales et touristiques.
En procédant à l’inauguration d’une agence commerciale d’Algérie Télécom à Theniet El Had lors de sa visite d’inspection dans la wilaya, la ministre a indiqué que l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications « lancera la semaine prochaine un avis d’appel d’offres national pour le déploiement du réseau 3G aux opérateurs du téléphone mobile pour couvrir les zones à densité de moins de 1.000 habitants et les zones touristiques ».
M. Feraoun a souligné, dans ce sens, que cet appel d’offres s’inscrit dans le cadre du programme du Fonds national d’investissement activé en 2018, faisant savoir que le taux de couverture en 3G des opérateurs du téléphone mobile dans la wilaya de Tissemsilt n’a pas atteint les 90%.
Elle a ajouté, que son département a adressé un appel à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications pour contrôler l’application du cahier de charges en matière de couverture en 3G par les opérateurs de téléphone mobile au niveau national.
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TISSEMSILT – La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane Houda Feraoun a annoncé, mardi à Tissemsilt, la généralisation du raccordement des établissements scolaires et sanitaires au réseau internet via le satellite algérien.
Animant un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, la ministre a souligné que l’opération de raccordement des établissements scolaires et sanitaires au réseau internet sera généralisée via le satellite algérien à partir de février en cours pour s’achever dans 12 à 14 mois.
Ce projet a été lancé comme « opération pilote » dans la wilaya d’Adrar l’an dernier au titre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika visant à élargir l’utilisation d’internet au profit des citoyens sans exception, a-t-elle rappelé.
Imane Houda Feraoun a fait savoir qu’Algérie Télécom Satellite a procédé à l’acquisition des équipements pour concrétiser cette opération en plus de la formation de 300 à 400 travailleurs des secteurs de l’éducation et de la santé en collaboration les collectivités locales.
Par ailleurs, la ministre a annoncé la confirmation, dans leurs postes, de tous les jeunes recrutés par les entreprises « Algérie Poste » et « Algérie Télécom » au titre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) avant juillet 2017.
Elle a ajouté, dans ce contexte, que 250 à 260 travailleurs non confirmés ont été recensés à Algérie Poste, expliquant que leur situation est « spéciale » et que l’étude de leurs dossiers a pris du temps parce que la plupart d’entre eux ont été recrutés par d’autres entreprises dans le cadre du DAIP et mis à la disposition d’Algérie Poste.
Qualifiant leur recrutement de « hors cadre réglementaire d’Algérie Poste », Mme Feraoun a indiqué que la décision de son ministère est en faveur de ces jeunes pour leur confirmation sans exception, même ceux venus des communes et d’autres entreprises, soulignant que « toute infraction au règlement intérieur d’Algérie Poste sera sanctionnée ».
D’autre part, la ministre a fait savoir que 870 localités à travers le pays et 178 réseaux routiers sont concernés par le raccordement au service de téléphone mobile, signalant que les cahiers de charges relatifs à cette opération sont prêts et que le ministère a mené des études là dessus.
A ce titre, elle a indiqué que la dernière correspondance de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications a fixé dimanche prochain pour ouvrir la concurrence entre opérateurs et procéder dans deux à trois mois au lancement par les entreprises détentrices du marché de la concrétisation de l’opération incluant même les zones à faible densité démographique (1000 habitants) et les zones touristiques.
Abordant les projets de son secteur dans la wilaya de Tissemsilt, M. Feraoun a annoncé la réception cette année de quatre bureaux de poste, l’aménagement de plus de dix bureaux postaux et le raccordement de onze agglomérations au réseau de fibre optique avant juin prochain.
Signalant que la couverture en téléphonie mobile par trois opérateurs de téléphonie mobile dans la wilaya varie actuellement ente 85 et 57%, elle a déclaré que l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications doit intervenir pour garantir une couverture d’au moins 90% en 3G et 4G par l’opérateur Mobilis.
Lors de sa visite dans la wilaya, la ministre a inauguré l’agence commerciale d’Algérie Télécom qui a fait l’objet de réaménagement à Theniet El Had, a suivi un exposé sur la situation de son secteur dans la wilaya et a inspecté au chef-lieu de wilaya le centre de communications, un chantier de réalisation d’une recette principale et le bureau de poste « El Hidhab » qui enregistre des travaux d’aménagement.
En outre, M. Feraoun a procédé à l’inauguration d’une agence commerciale de l’opérateur Mobilis et à la mise en service d’un bureau postal mobile, ainsi que le projet de fibres optiques à très haut débit à hai « Es-saffah » à Tissemsilt.
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ALGER- Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a déclaré,mardi à Alger, que la réussite de la prochaine Présidentielle « signera l’échec des ennemis de l’Algérie qui misent sur le fiasco de ce rendez-vous ».
« Nous sommes aujourd’hui devant une échéance décisive en termes de consécration de notre édifice démocratique, en l’occurrence la Présidentielle qui focalise les regards au plan international et dont la réussite signera l’échec des ennemis de l’Algérie qui misent sur le fiasco de ce rendez-vous », a déclaré le ministre dans le cadre de ses réponses aux préoccupations des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi le projet de loi relative aux règles générales de prévention des risques d’incendie et de panique.
« Les enfants de l’Algérie sauront, ensemble et partant de leur fidélité aux sacrifices des Chouhada de la glorieuse Révolution et du devoir national, barrer la route à toutes les manœuvres », a-t-il affirmé, appelant « tout un chacun à assumer ses responsabilités pour la préservation des acquis réalisés en matière de sécurité et de stabilité et faire face aux enjeux sécuritaires et économiques ».
Soulignant qu’avec l’échéance d’avril 2019 sera parachevé le processus électoral dans le cadre de la nouvelle Constitution, le ministre a indiqué que chaque consultation électorale a ses spécificités, « ce qui permettra, à l’avenir, de procéder à une évaluation objective de notre nouveau système juridique et à son amélioration suivant une approche intégrée ».
A cette occasion, M. Bedoui a réaffirmé que le rôle de l’administration, dans de tels rendez-vous, « est un rôle organisationnel par excellence », tout en veillant à « la garantie des droits constitutionnels et juridiques de tous les partenaires politiques à la candidature, dans le respect des principes d’égalité, de neutralité et de transparence ».
L’administration « a veillé et veille toujours » à la concrétisation de ces droits « en offrant toutes les facilités à tous ceux qui désirent de se porter candidats sans distinction aucune », dans le cadre du respect des lois de la République, a-t-il conclu.
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WASHINGTON- L’ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, a réitéré mardi la position constante de l’Algérie à l’égard de la cause sahraouie, affirmant que cette question ne pouvait être un obstacle au développement des relations entre l’Algérie et le Maroc.
Le diplomate algérien qui était l’invité du Think Tank washintonien, Center For The National Interest, pour évoquer le rôle de l’Algérie dans la lutte antiterroriste régionale, a souligné la position constante de l’Algérie sur « cette question d’autodétermination » qui n’empêche pas, pour autant, le développement d’une coopération bilatérale avec le Maroc.
L’ambassadeur répondait à la question d’un ancien diplomate américain qui lui a demandé lors de ce débat si l’Algérie et le Maroc étaient en mesure de coopérer ensemble en dépit des décennies de divergences sur la question du Sahara Occidental.
Madjid Bouguerra a expliqué que l’Algérie était prête à promouvoir ses relations avec le Maroc à une seule condition : que cette coopération ne soit pas assortie de conditions.
« Nous avons toujours dis que nous sommes prêts à travailler avec le Maroc pour améliorer nos relations bilatérales avec une seule condition : que nos frères marocains n’imposent pas de conditions », a-t-il déclaré.
Plus explicite, l’ambassadeur a précisé que le Maroc a toujours demandé que l’Algérie infléchisse sa position sur le Sahara Occidental pour faire avancer la coopération bilatérale.
Pour l’Algérie, il s’agit bien d’une question traitée au niveau de l’ONU qui engage deux parties à savoir le Maroc et le Front Polisario, a-t-il encore expliqué.
« Nous avons toujours appelé à séparer les deux questions », a-t-il dit, rappelant que les appels de l’Algérie à l’adresse du Maroc pour discuter directement des problèmes de la migration et du trafic de drogue n’ont pas trouvé échos auprès de la partie marocaine.
Mais cela, a-t-il ajouté, « n’affecte pas notre volonté politique d’œuvrer pour le développement de nos relations », relevant que l’Algérie est le seul pays maghrébin qui a signé et ratifié tous les accords de l’UMA (Union du Maghreb arabe).
Interrogé sur « le manque de coopération » entre l’Algérie et le Maroc sur les questions sécuritaires, souvent ressassées par des responsables marocains, l’ambassadeur a affirmé qu’il existait une coordination entre les services chargés de la lutte antiterroriste des deux pays.
Le Maroc est aussi le premier partenaire commercial de l’Algérie au Maghreb, a rappelé l’ambassadeur Bouguerra qui a souligné, par ailleurs, l’étendue de la coopération sécuritaire avec la Tunisie et l’excellence des relations avec la Mauritanie.
Au cours de ce débat, l’ambassadeur a réitéré le soutien de l’Algérie, pays voisin et observateur, à l’émissaire onusien, Horst Kohler dans ses efforts pour parvenir à une solution politique qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Ce débat auquel ont assisté des diplomates de pays européens, asiatiques et arabes ainsi que des organes de presse américains a bifurqué ensuite sur plusieurs sujets en relation avec la Libye, le Mali, la lutte antiterroriste et les relations de l’Algérie avec les Etats Unis, la Russie et la France.
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ALGER – Un terroriste armé qui avait rallié les groupes terroristes en 2017, s’est rendu lundi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des Forces de l’Armée nationale populaire, le terroriste dénommé +Ben Bila Abdellah+, dit +Abou Abdellah+, s’est rendu, hier 12 février 2019, aux autorités militaires à Tamanrasset/6ème Région militaire. Ledit terroriste qui avait rallié les groupes terroristes en 2017, était en possession d’un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de deux (02) chargeurs garnis de munitions », précise la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, « des détachements de l’ANP ont intercepté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar/6ème RM et Djanet/4ème RM, 32 orpailleurs et 02 contrebandiers et saisi 05 camions, 02 véhicules tout-terrain, 91 groupes électrogènes, 46 marteaux-piqueurs, 14 000 litres de carburant, 11,164 tonnes de mélange de pierres et d’or brut ainsi que d’autres objets », ajoute le communiqué du MDN.
D’autre part, « des détachements combinés de l’ANP ont appréhendé, à Blida/1ère RM, Tlemcen et Sidi Bel Abbès/2ème RM, cinq (05) narcotrafiquants en possession de 35,5 kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, à Ghardaïa/4ème RM, un individu en possession de trois (03) drones ». note la même source, ajoutant par ailleurs que « 26 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à In-Guezzam, Tlemcen et Laghouat ».
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ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de consacrer un quota supplémentaire de 2.000 carnets de hadj au profit de citoyens âgés de plus de 70 ans et ayant participé plus de dix fois au tirage au sort du hadj sans succès, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
A ce titre, le ministère informe « tous les citoyens et citoyennes inscrits au tirage au sort pour le hadj 2019, âgés de 70 ans et plus et ayant participé dix (10) fois et plus sans succès au tirage au sort, y compris celui du samedi 01 décembre 2018, que son Excellence, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de consacrer un quota supplémentaire de 2.000 carnets de hadj à leur profit, en vue de répondre à leur demande et leur permettre d’accomplir ce rite », lit-t-on dans le communiqué.
Le ministère informe également les citoyens concernés par cette opération que le tirage au sort les concernant aura lieu, le samedi 16 février 2019, au niveau des sièges des wilayas de leur lieu de résidence.
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Une foule impressionnante d’étudiants de l’université de Tizi Ouzou a manifesté, dans la nuit de lundi à mardi, sa colère contre l’annonce par écrit de la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat. C’est vers minuit que les étudiants ont spontanément investi la placette de la bibliothèque centrale du campus Hasnaoua, en scandant des slogans contre un 5e mandat pour Bouteflika. “Oulach, oulach, oulach 5e mandat !”, scandaient à tue-tête les centaines étudiants rassemblés sur les lieux.
Aussitôt, un dispositif policier s’est déployé autour du campus universitaire, mais les étudiants ont finalement préféré ne pas franchir le portail principal de l’université pour éviter tout débordement, a-t-on appris auprès de certains étudiants. Selon ces derniers, les manifestants seraient restés plus d’une heure sur place
à scander des slogans contre ce mandat de trop qui risque, estiment ces étudiants, de faire basculer le pays dans l’inconnu. Depuis l’annonce de la candidature de Bouteflika, des montages vidéo de manifestations contre le 5e mandat sont diffusés sur les réseaux sociaux.
Le mouvement Mouwatana a appelé, rappelons-le, au retrait des candidats si le Président sortant venait à se porter candidat. Le FFS, qui a résolu de ne pas prendre part au scrutin, a retenu de mener une campagne de boycott actif. Le RCD, qui estime qu’il ne s’agit pas d’une élection, mais d’une désignation, a opté, lui, pour le rejet de l’opération.
S. LESLOUS
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ALGER- La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, effectuera mercredi une visite officielle de trois jours en Algérie, pour « apprécier les efforts consentis » dans le domaine de la santé, a annoncé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
« La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique effectuera mercredi une visite de trois jours en Algérie, du 13 au 16 février 2019 », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Lors de cette visite, la première du genre, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique s’entretiendra avec plusieurs personnalités, notamment du « renforcement de la coopération entre l’OMS et l’Algérie, la couverture sanitaire universelle, la coopération sud-sud et les produits pharmaceutiques », a souligné la même source.
Elle visitera, lors de son séjour en Algérie, à l’invitation du ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, plusieurs institutions de santé:
l’institut Pasteur d’Algérie, le centre national de toxicologie et le laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques.
« Ces visites permettront au Dr Matshidiso Moeti d’apprécier les efforts consentis par l’Algérie dans le domaine de la santé, notamment en matière de couverture sanitaire universelle », a-t-on ajouté.
Dr Matshidiso Moeti du Botswana, est la première femme à occuper le poste de directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Elle a dirigé au cours des quatre dernières années, la transformation du bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en une organisation responsable et axée sur les résultats, a fait remarquer la même source.
Au cours de cette période, l’OMS AFRO s’est concentrée sur l’amélioration de la sécurité sanitaire, la couverture sanitaire universelle et le soutien aux pays dans la mise en œuvre de l’ODD3.
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Par Hasna YACOUB
Si cette règle défend l’intérêt de l’entreprise tout en freinant l’investissement étranger, il est indispensable de trouver une solution de juste milieu.
Qu’est-ce qui a pu bien changer entre décembre et hier? En décembre dernier, le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, avait balayé toutes les critiques des hommes d’affaires étrangers sur la règle des 51%-49%. Il avait alors déclaré au micro de la chaîne Une de la Radio nationale «les gens commencent à apprendre ce qu’est cette règle, nous n’avons pas de problème», précisant que «les grandes entreprises américaines, saoudiennes, allemandes, françaises, chinoises ou saoudiennes sont présentes en Algérie (…).
Certaines petites entreprises disent qu’elles ne trouvent pas de partenaire algérien avec qui s’associer, mais les gens commencent à comprendre comment cette règle est appliquée sur le terrain». Cette affirmation du ministre était une réponse aux nombreuses critiques émises notamment par le Medef, en visite à cette période en Algérie. Hier et au forum d’Echaâb, Youcef Yousfi semble annoncer l’intention de l’Etat d’abandonner cette règle imposée dans la loi de finances de 2009. «La règle des 51% – 49% n’est pas un texte sacré et ce n’est pas du Coran», a affirmé le ministre au forum Echaâb, a ajoutant que «l’État est disposé à la revoir dans le fond, si l’intérêt de l’Algérie le dictait».
Pour une annonce, c’en est une! Et elle fera le bonheur de tous les investisseurs étrangers! Mais pourquoi l’Etat a-t-il pris cette décision maintenant après avoir défendu fermement cette règle pendant près d’une dizaine d’années? Faut-il rappeler les déclarations de Ahmed Ouyahia, deux ans après l’instauration de cette règle, lorsqu’il avait soutenu, lors des travaux d’une réunion de la tripartite, «il a souvent été dit que la loi de finances complémentaire 2009 a introduit des mesures contraignantes pour l’investissement, alors que cette législation veut donner une chance au capital national et à l’entreprise algérienne chez eux en Algérie.
Au demeurant, la règle dite des 51%-49% dans l’investissement, a été en fait admise par nos partenaires comme en témoignent les importants projets conclus ou en cours avec de grandes entreprises occidentales». Même le Forum des chefs d’entreprise (FCE) défend cette règle. Son patron, Ali Haddad, a affirmé «au FCE, nous défendons cette règle. Nous soutenons le président de la République sur cette loi. La règle en question protège l’entreprise algérienne. Ce n’est pas parce que cette règle est là qu’on ne peut pas faire des affaires». Et cet avis, très défendu par la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui considère que la règle des 51%-49% relève de la souveraineté du pays, est également partagé par les Américains dont le rapport 2017 sur le climat d’investissement dans le monde, du département d’Etat américain, a indiqué qu’à l’opposé des PME, les grandes entreprises américaines «peuvent trouver des façons créatives pour travailler dans le cadre de la règle 51%-49%».
Il explique, en se référant aux précisions apportées par le gouvernement algérien sur l’institution de cette mesure, que cette règle vise à empêcher la fuite des capitaux, protéger les entreprises algériennes, créer de l’emploi pour les nationaux et assurer un transfert de technologie. L’investisseur étranger peut dans certains cas détenir la majorité du capital d’une entreprise mixte en s’associant avec plusieurs partenaires nationaux, rappelle le document qui explique qu’en dépit du fait que la règle des 51%-49% fixe l’actionnariat étranger à 49%, «il y a peu de lois contraignant l’investissement étranger» en Algérie. Mais à part les Américains, les investisseurs français et européens en général, ont tout le temps émis des réserves à cette règle.
Le président français Emmanuel Macron avait lâché, lors de sa visite en 2017 à Alger «aucun pays n’a assuré son développement économique avec une règle des 51%-49%». De même que l’organisation patronale française (Medef) avait estimé que «le défaut de paiement des entreprises, les licences d’importation, le rapatriement des dividendes et la règle des 51%-49%», sont les freins au développement du partenariat stratégique algéro-français. L’UE avait aussi invité l’Algérie à assouplir cette règle afin de faciliter l’accession de l’Algérie à l’OMC.
Il est clair que cette règle fait polémique, mais si elle sert réellement à défendre l’intérêt de l’entreprise algérienne tout en freinant l’investissement étranger, il est indispensable de trouver une solution du juste milieu. Il serait peut-être possible à l’État de préserver sa décision souveraine en imposant la règle pour les projets stratégiques et d’énoncer d’autres critères pour les autres projets.
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Par Hocine NEFFAH
Le rendez-vous d’avril prochain a mis le Parti des travailleurs dans une ambiance de débat contradictoire entre les partisans de la participation et ceux qui ne veulent pas aller à l’élection présidentielle.
A quelques encablures du rendez-vous politique majeur, à savoir l’élection présidentielle d’avril prochain, les partis politiques font dans l’attentisme et «la prudence» quant à l’annonce de leur candidature à cette joute électorale décisive dans la vie politique du pays.
Hormis le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et l’Alliance présidentielle constituée du FLN, RND, MPA et TAJ qui ont affiché clairement leur intention de participer à cette élection avec leur propre candidat, les autres partis de l’opposition, sont murés dans une attitude circonspecte qui renseigne sur la difficulté des choix à entreprendre de la part de ces partis qui sont face à des situations, en leur sein, qui démontre le degré de divergences et de lectures qui ne sont pas tout à fait homogènes quant à la participation ou non à l’élection présidentielle prochaine.
Cette situation est normale dans la mesure où les partis cherchent à avoir l’appui de la base pour entériner le choix et la décision en rapport avec l’événement politique de premier ordre, à savoir l’élection présidentielle. Le cas du Parti des travailleurs (PT) est édifiant sur la question de la participation à l’élection présidentielle prochaine. Le PT tarde à afficher sa position finale et de dégager un candidat du parti à cette joute comme à l’accoutumée. Le rendez-vous d’avril prochain a mis le Parti des travailleurs dans une ambiance de débat contradictoire entre les partisans de la participation et ceux qui ne veulent pas aller à l’élection présidentielle.
Dans ce sens, le membre du bureau politique du PT, Taâzibt Ramdane a souligné que «le PT poursuit le débat dans la sérénité et en toute responsabilité au sein de ses structures de base; des débats qui seront versés au comité central prévu à la fin du mois. C’est le comité central qui tranchera la question de la participation ou non», a déclaré Ramdane Taâzibt.
Le PT n’aborde pas la problématique de l’élection présidentielle de façon subjective, la question selon Taâzibt est qu’«elle n’a rien à voir avec l’homme, même s’il a toutes les caractéristiques et les qualités qui font de lui un homme en mesure d’apporter des changements politiques. Nous considérons que le problème est posé au niveau de la nature du système politique en place. Donc, le changement doit se faire dans la perspective d’opérer une rupture avec le système», a souligné Ramdane Taâzibt.
Le PT est situé entre deux variantes, la première qui est dirigée par la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune en l’occurrence, qui consiste à ne pas participer à cette élection présidentielle, et la deuxième est une demande qui émane de beaucoup de cadres et de militants de la base qui veut coûte que coûte participer à cette joute pour défendre les principes et les positions du parti et les faire connaître davantage à l’opinion publique en profitant de cette brèche. Tout compte fait, le PT à retiré les formulaires de la candidature à l’élection présidentielle, dans l’attente de «l’oracle» du comité central quant à cette joute électorale. L’autre parti qui va dans le même sillage du PT, c’est Talaie El Hourriyet, de Ali Benflis.
La participation du président dudit parti est tributaire de «la réunion du comité central du parti. Benflis est conscient de la décision qui émane des structures du parti. Ce qu’il faut savoir, c’est que au niveau de Talaie El Hourriyet ce n’est pas Ali Benflis qui décide de se porter candidat à l’élection présidentielle. Ce sont les membres du comité central qui sont souverains via un vote en bonne et due forme», a précisé Ahmed Adimi.
Pour Adimi, l’élection présidentielle est «décisive de par ce qu’elle représente pour le pays et surtout durant cette période où la crise est profonde.
Donc, la décision revient aux cadres du parti pour trancher la décision qui s’imposerait en toute liberté et démocratie», a tonné Ahmed Adimi cadre dirigeant au sein de Talaie El Hourriyet.
Selon l’avis de Ahmed Adimi, le parti «est traversé par plusieurs avis et approches quant à la question de l’élection présidentielle. Ceux qui veulent aller à cette élection, mais aussi ceux qui rejettent d’emblée d’y participer», et d’ajouter que «dans tous les cas de figure, tout sera connu d’ici un mois lors de la réunion de notre comité central.
Même s’il n’y aura pas de la participation, on décidera de quelle manière on pourra entamer des actions politiques pour exprimer notre attitude, y compris le boycott actif», a mentionné Ahmed Adimi.
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Par Ahmed FATTANI
Les salonnards d’Alger en ont eu pour leur compte. Avant ou après l’annonce de la candidature de Bouteflika pour un nouveau mandat, ils n’ont cessé de seriner cette vieille rengaine usée: «Paris et Washington n’accepteront jamais. A l’international, ce sera une vraie levée de boucliers!».
S’attendaient-ils donc à ce que les Algériens choisissent leur Président selon le bon voeu des «capitales étrangères qui comptent»?
Tout le rabougri de cette élite en mal de repères s’en va le lendemain de cette annonce à la recherche de tout ce qui pourrait réconforter ses desseins à travers la lecture des médias étrangers. Priorité est donnée à la presse française et anglo-saxonne? Que dit-elle? Rien en guise de consolation. Excepté un quotidien qui sest construit depuis que Gutenberg existe, une fausse réputation de faire et défaire les gouvernements du continent africain en usant toujours de la même rengaine éditoriale, des mêmes méthodes éculées et de son hypocrite discours moralisateur.
L’Algérie est un Etat souverain. Et il le restera. En 2019, le candidat Bouteflika n’est pas un inconnu auprès des grands dirigeants qui gouvernent le Monde. A ceux de sa génération ayant combattu le colonialisme ou à toutes celles qui l’ont suivie, le nom du Président algérien retentit encore comme une sonate inoubliable.
Abdelaziz Bouteflika a été un grand ministre des Affaires étrangères. Il a su admirablement marquer son époque. Par sa verve, son style, son charisme et son engagement dans la lutte pour la liberté des peuples opprimés dans le Monde. Les leaders et les militants de ces pays le citent comme une référence incontournable de l’Histoire de cette époque.
Hormis peut-être les Britanniques, les autres connaissent bien, sinon très bien le personnage.
Des opposants algériens soutenus par une élite réputée ayant la tête dans les étoiles, ont joué à fond la carte de la «réaction internationale» croyant ainsi se débarrasser à tout jamais de ce gêneur de Bouteflika.
L’annonce de sa candidature n’a pas soulevé de tsunami médiatique en Occident, ni encore moins de protestation de quelques ONG réputées pour leur célérité à défendre la veuve et l’orphelin. Si tout le Monde a acquiescé à la nouvelle, c’est parce que tous considèrent que cette candidature entrait dans l’ordre naturel des choses.
Une tornade de bouleversements dans le monde arabe depuis huit ans
Les Américains, les Français, les Russes autant que les Chinois ne considèrent-ils pas en effet, aujourd’hui, qu’une réélection de Bouteflika à la tête de la République est un gage sûr de sécurité et de stabilité? Cela ne vaut-il pas aussi bien pour le monde arabe en proie depuis au moins huit ans à une tornade de bouleversements, que pour le continent africain qui s’emploie difficilement à se défaire de phénomènes comme celui des migrants ou du terrorisme à l’image de Boko Haram essaimant du Niger au Cameroun?
Dans le Monde d’aujourd’hui, l’Algérie reste un pays qui n’a pas cessé de compter. Ces grandes puissances lui font entièrement confiance parce qu’à travers elle, elles voient l’unique rempart dans cette région du Monde pour contrer ce Mal en puissance qui pourrait venir les frapper comme ce jour du 11 septembre 2001 aux USA ou les attentats de Paris signés par Daesh, ces trois dernières années.
Il n’y a qu’à regarder la mappemonde pour comprendre que les chemins de l’Humanité se croisent chez nous: pays arabe, africain, méditerranéen, antichambre de l’Europe et de l’Occident. Nous sommes bien le centre du Monde.
Voilà notre carte maîtresse!
Par le passé comme dans le présent, Alger a mené de grandes médiations pour asseoir la paix dans le Monde depuis les années soixante et soixante-dix. C’est ce qui explique pourquoi à ce jour, dans les écoles de sciences politiques, la RADP reste pour les aspirants diplomates, une grande signature pour une grande école.
Dès son retour aux affaires en 1999, Bouteflika avait réussi à sceller la paix entre l’Erythrée et l’Ethiopie. Dans la sous- région, il y a aussi un grand malade: le Mali. Et c’est encore Alger qui réunira ses frères africains pour conclure sous ses auspices, la paix.
A un moment, les pays occidentaux se tenaient le ventre pour percevoir et décrypter les signes de révoltes grondant sur la rive sud de la Méditerranée. La Tunisie et la Libye sont de vraies grenades dégoupillées. La première, qui a frisé un temps la guerre civile, bénéficia de ce «miracle algérien» grâce à un Président qui s’est totalement investi pour ramener à la raison les «frères ennemis» du pays voisin.
Sur le dossier libyen, les Algériens s’acharnent toujours à vouloir y ramener la paix bien que la responsabilité première en incombe aux pays occidentaux. Pourquoi le Monde ne tourne-t-il donc pas le dos à l’Algérie de Bouteflika? Tout le gotha qui tient le destin de ce Monde a besoin plus que jamais d’avoir un pompier dans cette région du continent africain. Bref, un partenaire fiable.
Il n’y a pas que la lutte contre le terrorisme ou contre la drogue qui menace la stabilité et le bien-être des pays occidentaux, le phénomène des migrants est devenu un mal endémique. Là aussi, on a dévolu un rôle à l’Algérie.
Face à toutes ces vicissitudes, l’Algérie assume avec brio son rôle d’Etat pivot. Ceci explique aisément les raisons qui poussent aujourd’hui les Algériens à maintenir au pouvoir Bouteflika et les Occidentaux à pleinement consentir à ce choix.
Le cynisme des vieux crocodiles de la politique et leurs compagnons d’infortune
La Réconciliation nationale restera une oeuvre politique majeure dans l’Histoire de l’Algérie. Elle est signée aussi de Bouteflika. Il trouva dès son élection un pays à terre avec 200.000 morts pour une «guerre» qui finira sans vainqueurs ni vaincus.
Les Algériens ne s’ingèrent jamais dans les affaires internes d’un pays. Cette doctrine est le socle même de leur force et de leur vitalité lorsqu’ils veulent bouger pour ramener la paix et la sécurité.
Autant pour Trump que pour Macron, Poutine ou le Chinois, le Président Bouteflika n’a pas son égal comme garant et partenaire de choix pour la paix et la stabilité dans la région.
Le chassé-croisé des envoyés spéciaux américains, français, russes et chinois de ces deux derniers mois chez nous à Alger est bien la preuve que nous existons et que nous travaillons pour le Bien de l’Humanité. Si des personnages de premier rang continuent à prendre leur ticket pour la destination d’Alger, c’est certainement pour effectuer de bonnes emplettes politiques, diplomatiques ou préparer de beaux contrats bien que la période des soldes en soit largement dépassée.
Au barnum diplomatique, nous avons la chance de nous trouver du bon côté de l’Histoire.
Au cynisme des vieux crocodiles de la politique et de leurs compagnons d’infortune peuplant les salons d’Alger, qui ne finissent toujours pas de ressasser à tort que l’Algérie est une république en état d’épuisement, il existe une terrifiante logique qui veut qu’ «il y a une chose plus terrible que la calomnie, c’est la vérité».
La grande imposture serait de faire croire le contraire aux Algériens. Le Monde d’aujourd’hui, c’est Facebook, Tweeter et le reste. Ces réseaux sociaux, c’est le vomi de la société, dans lequel s’entremêlent les envieux, les méchants et les jaloux avec toute leur haine recuite.
Suivez donc ce déferlement de mensonges, de fake news, de dénonciations qui s’est emparé de certains médias et de sites en mal de réputation pour découvrir que le pays est plein d’intrigants à quat’sous.
Il n’appartient donc pas aux éditorialistes anglo-saxons ni aux bobos parisiens de nous choisir un Président…
Au soir du 18 avril prochain, même en s’attaquant au lance-flammes sur les réseaux sociaux, on n’empêchera pas les urnes de parler!
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Par Ikram GHIOUA
Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, a souligné le fait que la prochaine élection présidentielle est un rendez-vous d’importance majeure.
Gaïd Salah a estimé qu’il s’agit là d’une occasion pour ancrer la démarche démocratique, relever les défis, préserver et aspirer à d’autres acquis, notamment après avoir instauré la sécurité et la stabilité dans le pays. «L’Algérie est à la veille d’un rendez-vous d’une importance majeure, je tiens à réitérer le fait que l’édification d’un Etat moderne mettant ses efforts au service d’un peuple souverain, constitue l’un des plus importants acquis obtenus dans notre pays et avec lesquels les fondements de ces institutions sont davantage renforcés», a déclaré le chef d’état-major de l’armée lors, d’une allocution prononcée au commandement de la 5e Région militaire à Constantine où il effectue une visite de travail depuis hier.
Pour le général de corps d’armée, le présent et l’avenir du pays doivent donc se construire «à la lumière de ces étapes positives franchies sur le terrain, dont l’Armée nationale populaire digne héritière de l’Armée de Libération nationale est fière d’être parmi ses auteurs et aux profondes racines des liens entre le peuple et son armée, et faisant d’elle une partie indissociable du peuple algérien avec lequel elle partage le même référentiel historique national et authentique, les mêmes préoccupations relatives au présent de l’Algérie et de son avenir, ainsi que les ambitions et les perspectives».
Dans son intervention, il ne manquera certainement pas de rappeler à l’approche de ce rendez-vous que «l’Algérie a toujours besoin de ses fidèles enfants qui croient aux valeurs de Novembre et à son esprit éternel…». Présidant une réunion d’orientation, le vice-ministre, tout en revenant sur les principes fondamentaux de l’ANP, a exhorté, selon un communiqué du MDN, l’ensemble des cadres et du personnel de l’Armée nationale populaire à persévérer sur les pas des héros de l’Armée de Libération nationale et de faire montre, avec une conduite exemplaire et sur le terrain, de leur mérite d’être à la hauteur de la grandeur de l’histoire de la glorieuse guerre de Libération nationale et du message de leurs valeureux aïeux et de la grande responsabilité de sauvegarder leurs legs et rappelle.: «Je me dois de rappeler aujourd’hui devant vous, que l’intérêt du Haut commandement de l’Armée nationale populaire était et restera concentré sur l’importance extrême de faire de l’ANP une véritable école, dont les efforts rejoignent, par la pensée, le travail, la doctrine, et la conduite professionnelle, cette école historique fondée par ses valeureux aïeux».
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