Algérie 360

A. El Abci

  Les commerçants, locataires de biens de la mairie d’El Khroub, activant au niveau du chef-lieu de commune (1100 et 1600 logements notamment) et dans certaines de ses localités, à l’instar de Salah Derradji, qui ont organisé un sit-in la semaine dernière devant le cabinet du wali, dénonçant une augmentation excessive des loyers, atteignant un taux de 700%, ont finalement obtenu une réduction de ces redevances.

C’est ce que nous a indiqué, hier, leur représentant et président de leur association, Ettahar Kilali, qui souligne que cette réduction a eu l’aval aussi bien du wali que du chef de daira et du président de l’APC d’El Khroub.

Cette dernière a tenu d’ailleurs une délibération sur cette question de réduction, tout juste hier, dimanche, ajoute-t-il, en exécution des instructions du chef de l’exécutif. Et d’expliquer que le jour de leur rassemblement de protestation devant le cabinet du wali, celui-ci était en visite à « El Qaria El Hamra », située dans la commune d’El Khroub. « Le premier responsable de la wilaya, fait-il savoir, avait donné des instructions aux responsables de la daïra et la marie de nous convoquer et trouver une solution dans le sens de revoir à la baisse le montant décidé, auparavant, de la revalorisation des loyers.

Et, c’est ainsi que nous avons été reçus, dit-il, d’abord à la daira et ensuite à l’hôtel de ville et qu’on s’est entendu sur une baisse du loyer du mètre carré du local, de 80 000 à 40 000 dinars, soit grosso modo une revalorisation d’à peu près 350%, au lieu des 700% ». L’ensemble des commerçants concernés, c’est-à-dire près d’une centaine, sont globalement satisfaits même si beaucoup d’entre eux se sont montrés sceptiques quant à pareil aboutissement et surtout aussi rapidement, fait-il observer.

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A. Z.

  La wilaya a annoncé à travers un communiqué qu’il sera procédé aujourd’hui, lundi 18 février, à la distribution des clés de 552 logements de type public locatif (LPL), au profit de leurs bénéficiaires. Le communiqué en question situe les logements en question à Ali Mendjeli, UV n° 20, mais ne donne aucune explication concernant les bénéficiaires, qui sont toujours très nombreux à attendre ce rendez-vous, notamment les demandeurs de logements sociaux.

Certaines sources affirment que les logements en question sont destinés aux habitants des sites précaires. La cérémonie de remise des clés de ces logements aura lieu au niveau du siège de la wilaya à la cité Daksi Abdesselem, en présence du wali et des autorités locales civiles et militaires. Relevons dans ce contexte que cette cérémonie se tiendra dans le cadre global de lé célébration de la Journée du Chahid, coïncidant avec la date du 18 février. Car,

avant d’en arriver à la distribution des logements, les autorités locales devraient se rendre à Aïn S’mara, à Maqam Echahid, pour se recueillir à la mémoire des Chouhada, puis baptiser la cité des 110 logements Cnep du nom du Chahid « Debbache Boudjemaa » et procéder à l’inauguration d’une école privée de formation paramédicale « El Badissia ».

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Ali Chabana

     La lecture comme sujet de discussion, dites-vous ! Un débat improvisé par un groupe d’amis de différents horizons, dans un endroit tout indiqué, chez Khali, le buraliste du centre-ville, dans l’ancienne cité de Tébessa. Quand la lecture devient un prétexte pour évoquer le climat culturel d’une ville, d’un pays, le nôtre. Les débatteurs issus de divers milieux viennent raconter leurs expériences respectives, leurs liens avec le livre, support véhiculaire de savoir, de passions et de besoin intellectuel, par-dessus tout. C’est l’enseignant retraité, Abdellah, qui lit sans distinction de genre, dans les deux langues et même l’anglais vient taquiner son désir d’ouverture sur d’autres, une découverte récente, la littérature anglo-saxonne, et puis le roman algérien, une nouvelle piste, Mouloud Feraoun, Rachid Boudjedra (printemps), Assia Djebar. Abdellah tente de rattraper le temps perdu : « Des auteurs que j’aurais aimé lire bien avant, les chemins qui montent, loin de Médine, sans oublier l’œuvre du grand penseur Mustapha Lachraf (les ruptures et l’oubli, des noms et des lieux). La lecture est une sorte de catharsis pour se défaire de la crainte de l’autre », avoua-t-il. Mohamed, l’autre lecteur invétéré. Moh hante de sa présence les expositions-ventes de livres. Ces derniers constituent son univers, la ration quotidienne de ses activités.

Il n’hésite pas à parcourir des kilomètres, pour aller fouiner chez un bouquiniste et ramener quelques titres de ses écrivains préférés. Lui aussi redécouvre le roman contemporain algérien, avec une agréable surprise, Tahar Ouattar, Azzeddine Mihoubi, Yasmina Khadra, Lahbib Sayah, Mohamed Sari ou encore Amin Zaoui, Wacini Laâradj, Malika Mokkadem. « Dans ma jeunesse, j’étais beaucoup plus porté sur l’œuvre littéraire moyenne orientale, par effet de mode, les adaptations cinématographiques aidant, c’était l’époque de Najib Mahfoudh, Taoufik El Hakim et Ihsan Abdelkadous, entre autres », dit-il, et d’ajouter: «L’intrusion de la fiction littéraire algérienne dans ma passion de la lecture m’avait fait découvrir d’autres facettes de l’écriture, d’autres styles et approches. Aujourd’hui, une nouvelle génération d’auteurs impose une démarche plus audacieuse, plus riche, pour traiter de sujets complexes, avec comme toile de fond des personnages parfois hors normes.

Nos jeunes et moins jeunes romanciers nous font traverser des chemins tortueux, à partir de leurs expériences personnelles, ils font tomber des tabous, les uns après les autres, et la fiction se mue en réalité». Taoufik, un ingénieur à la retraite, du secteur des hydrocarbures, vit la même envie de lire, la fiction, le conte et l’essai philosophique, Kamel Daoud, Malek Bennabi, les récits historiques lui ouvrent une large lucarne sur un monde en perpétuel changement. Quant à Abderrahmane, par l’effet de truchement, fait découvrir à ses enfants les contes d’Alphonse Daudet (Lettres de mon moulin), Charles Perrault (Chaperon rouge, le Petit Poucet). En vérité, le thème de la lecture fait revivre en nous ce sentiment de l’existence d’un esprit qui, lui également, a un besoin pressant de quoi vivre, l’imaginaire.

Et puis, il y a cette atmosphère de morosité ambiante, d’une cité dévorée par la routine, d’un matérialisme malsain, où tout se construit sur le néant de l’autre face de l’être, sa dimension spirituelle, son pouvoir de transcender les frontières, les plus hermétiques, ses attaches à l’humain. La lecture est encore signalée aux abonnés absents, dans les bibliothèques communales ouvertes partout, les salons du livre se font rares, la concurrence des nouveaux médias tue chez certains le plaisir de feuilleter un livre grandeur nature, de humer la senteur de ses pages, comme au premier jour, la lecture est l’art de s’envoler dans les airs, où l’esprit retrouve par enchantement toute sa plénitude.

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A. C.

Mettant à profit la commémoration de la Journée nationale du chahid, la direction de l’éducation a pris part aux festivités, en programmant la récompense des élèves du 2e et 3e palier de l’enseignement, ayant réalisé les meilleures moyennes durant le 1er trimestre de l’année scolaire 2018-2019, chacun dans sa filière respective. Au total, ce sont 205 lauréats qui ont été récompensés. Les établissements éducatifs, les fils de chahid exerçant dans le secteur de l’Education, ainsi que deux élèves qui s’étaient illustrés dans le domaine de l’écriture et la créativité ont été également primés.

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A. C.

     Les services de police de la 2e, 4e et 7e urbaine à Tébessa, ainsi que la sûreté de la daïra de Cheria et ce, au cours de plusieurs opérations, ont mis hors d’état de nuire 6 bandes de malfaiteurs et procédé à l’arrestation de 12 individus impliqués dans des vols d’habitations et locaux de commerce. Selon la police, les objets volés ont été pour la plupart récupérés, estimés à 10 millions de dinars. D’autre part, la police a mis un terme aux agissements de 3 personnes impliquées dans la vente illégale de stupéfiants. L’interception et la fouille de leur véhicule ont permis la saisie de 500 comprimés psychotropes dissimulés dans les recoins du moteur. Une enquête a été ouverte avant la présentation des mis en cause devant la justice.

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Yazid Alilat

  Le débit de l’internet va sensiblement augmenter et la connexion sera également mieux sécurisée, a assuré hier dimanche la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imen Houda Feraoun. Elle a expliqué à la radio nationale, après la mise en service samedi du câble sous-marin en fibre optique « MEDEX », que ce câble va permettre d’augmenter le débit de l’internet jusqu’à 8 térabits. Ce câble sous-marin part des Etats-Unis (en Virginie), passe par l’Europe, notamment l’Espagne, puis Annaba et continue, selon la ministre, vers les pays arabes et l’Asie et Hong Kong.

Selon la ministre, la réception du MEDEX va non seulement augmenter le débit de l’internet, mais sécuriser également les télécommunications, en particulier la connexion internet haut débit. Il permettra aussi à l’Algérie de devenir un « hub » régional avec la possibilité de fourniture de services au Mali, au Niger et à la Tunisie.

« Le MEDEX va permettre au réseau national de l’internet d’être entièrement sécurisé grâce à trois câbles sous-marins », celui de Valence-Oran, Valence-Alger et le MEDEX. L’autre grand avantage de ce câble est que sa durée de vie est de 25 ans. Ce câble « va rapidement remplacer l’actuel dont la durée de vie va se terminer en 2020 et dont la capacité est limitée », explique la ministre qui a précisé que le MEDEX « offre une durée de vie de 25 ans et dont le débit va augmenter à 2,2 térabits, soit 200 GB ». « S’il y a un besoin, on peut aller jusqu’à 8 térabits, ce qui nous permettra de s’ouvrir vers d’autres pays », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, Mme Houda Feraoun a expliqué qu’avec la réception de ce câble sous-marin en fibre optique, « on aura deux choix dans des cas de force majeure : dans le cas d’une panne technique, on utilise le second câble de fibre optique, on ne sera pas dans le besoin ou pris au dépourvu. D’autre part, elle a souligné, sur le prix de l’internet rendu aux consommateurs résidentiels ou professionnels, qu’ « on ne peut baisser les prix sans que les tarifs offerts à Algérie Télécom par les opérateurs étrangers ne baissent », relevant qu’ « aujourd’hui, il y a le grand débit et on a plusieurs capitales d’où on peut être connectés. Les opérateurs sont également nombreux avec une forte concurrence et à ce moment on pourra faire baisser les prix localement ». Elle a cité des opérateurs et fournisseurs d’accès à internet français, égyptiens, américains et même asiatiques.

D’autre part, l’objectif d’Algérie Télécom est également la modernisation du réseau, et là « on peut offrir les 8 mégas avec un prix réduit et avec le nouveau débit on pourra aller jusqu’à 20 mégas », explique la ministre. La liaison Oran-Valence permet jusqu’à 20 térabits en 2019, ajoute-t-elle, avant de souligner que « les besoins technologiques permanents demandent d’autres sources de liaisons qui seront mises en place à l’avenir ». « Tous les câbles sous-marins actuellement en Méditerranée cesseront de fonctionner dans les trois prochaines années, hormis le MEDEX qui court sur 25 ans, et donc les pays vont mettre en place d’autres câbles, et c’est autant de services pour l’Algérie », a révélé la ministre de la Poste, des TIC et du Numérique.

Sur le plan régional, elle a parlé d’accords qui vont être conclus avec la Tunisie pour la sécurisation réciproque de l’accès à l’internet haut débit et « des discussions en cours avec le Mali, le Niger et la Mauritanie ». Quant au prochain chantier d’AT, il sera d’avoir « ses propres data centres. C’est très important pour rapatrier les données des opérateurs ». Enfin, la ministre a signalé qu’en 2017-2018, près de 10.950 travailleurs ont été confirmés (CDI) dont 5.890 à Algérie Poste et 5.063 à Algérie Télécom.

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Houari Barti

         Les enseignants de la faculté des Sciences économique et commerciales et des Sciences de gestion de l’Université d’Oran 2 ‘Mohamed Benahmed’ sont en grogne contre ce qu’ils qualifient de «dérives dangereuses et terrifiantes» qui se sont déroulées, au sein même, de l’enceinte de la faculté, en fin de semaine dernière. Des évènements «graves et inacceptables» ont, en effet, émaillé le cours normal des examens tenus cette fin de semaine: «Agression physique sur un enseignant, tentatives de déstabilisation des examens, intrusion par la force, au sein de l’amphi 5 où devait se tenir une assemblée générale des enseignants, sans compter les violences verbales (insultes et menaces) qu’a dû subir le personnel enseignant présent, ce jeudi, pour encadrer les examens. Des dizaines d’enseignants de ladite faculté, soutenus par des employés de l’administration et par des collègues d’autres facultés venus eux aussi exprimer leur solidarité, face à ces dérives, mais aussi leurs ras-le-bol face au diktat que leur imposent certaines organisations estudiantines.

Pour M. Salhi Tarik, enseignant à la faculté des Sciences économiques, rencontré en marge du rassemblement de protestation, «Il est temps d’agir contre cette violence que subit notre institution, de la part de certains représentants des organisations estudiantines». Cette violence, a-t-il rappelé, «a atteint un sommet inacceptable, la semaine dernière. D’abord par l’agression physique de notre collègue mais aussi par l’agression verbale qu’on subie tous et tous les jours,» a-t-il expliqué. Pour notre interlocuteur, «il est temps de redéfinir le rôle de ces organisations estudiantines.»

Veiller aux intérêts des étudiants est un objectif louable garanti par les lois de la République, mais peut-on parler de défense des intérêts des étudiants lorsqu’une organisation estudiantine décide seule, contre l’avis même des étudiants, de fermer les portes de la faculté et priver les étudiants des cours de la moitié du semestre et lorsque les examens sont reportés indéfiniment, au dépens des semestres suivants, s’est-il demandé. Je ne le pense pas, a estimé M. Salhi. Bien au contraire, a-t-il dit. «On est en train de porter atteinte au niveau de l’étudiant et de l’Université algérienne. Ça ne peut plus continuer comme ça», a-t-il affirmé.

Dans un communiqué rendu public, hier, à l’issue d’une assemblée générale, ayant regroupé l’ensemble des enseignants et ATS de la faculté, le corps enseignant a exprimé son refus de «reprendre toute activité pédagogique tant que nous n’avons pas la certitude et la garantie que notre faculté ne sera plus jamais fermée.» Les enseignants exigent également que «les étudiants responsables de l’envahissement de l’Amphi 5, où se tenait l’assemblée générale des enseignants et travailleurs, le jeudi 14-02-2019, soient traduits en Conseil de discipline de la faculté.»

Ils estiment, par ailleurs, «l’agression de notre collègue Mehdi Miloud (entres autres collègues) n’aurait pu être menée par un étudiant s’il n’y avait pas une culture de l’insubordination perpétrée par le climat des fermetures injustifiés et séquentielles de la faculté». Les mêmes sources ne manquent pas de souligner en outre que si l’acte de l‘étudiant qui a agressé notre collègue Mehdi Miloud, n’a pas été suivi par la fermeture du Département des Sciences de Gestion, il aurait, à la rigueur, été considéré comme un acte isolé et n’aurait pas conduit à la présente situation. Ils expriment, également, leurs refus à toute ingérence de cette organisation et/ou d’autres organisations dans les affaires pédagogiques qui relèvent, exclusivement, des délégués pédagogiques élus par leurs camarades, dans le cadre des groupes de TD et qui les représentent dans les Comités pédagogiques de coordination.

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K. A.

  Le terroir algérien était à l’honneur avec une semaine gastronomique dédiée à la ville d’El Oued et organisée à l’hôtel Royal Oran. Au menu, le plat incontournable appelé le couscous M’rissa, un mets traditionnel dont la sauce est préparée à partir du jus de la datte.

D’autres plats ont fait le bonheur des convives invités à prendre part à ce voyage dans la ville d’El Oued à travers des plats où l’on allie originalité et saveur notamment le méchoui, la choukchouka et la seffa. Cette manifestation a été initiée par le groupe Mehri qui est aussi propriétaire du grand complexe touristique d’El Oued. Le but est d’encourager et de promouvoir ces échanges à l’international comme au national.

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K. Assia

       Une vaste campagne de sensibilisation est lancée par les services de la sûreté d’Oran sur la prévention contre les vols de portables. L’opération pilotée par le service de la communication et des relations publiques et les éléments de la brigade criminelle de la police judiciaire ont ciblé avant-hier des magasins de vente de portables situés dans le quartier du Plateau et le parc d’attraction située dans le quartier d’El Hamri. Les initiateurs de cette campagne de prévention ont insisté sur l’importance de la facture d’achat du téléphone. Le client doit désormais éviter d’acheter son portable sur le marché parallèle et doit exiger une facture et préserver le numéro de série de celui-ci. Ces garanties lui permettent d’être à l’abri en cas de vol. Tous ces documents doivent être préservés et dans le cas d’un vol celui-ci doit signaler cet acte, ont indiqué les services de la police.

Les organisateurs ont donné une série de conseils et ont rappelé le numéro vert le 1548 y compris le 17, deux numéros qui sont mis à leur disposition pour signaler toute infraction ou délit. Cette opération a eu un écho favorable chez les vendeurs et de nombreux citoyens qui ont compris l’impact de la prévention dans de telles situations.

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Rachid Boutlelis

       Le règne du sordide, qui s’est installé en maître absolu dans la prestigieuse municipalité côtière d’Aïn El Turck, ne semble à priori pas prêt de céder son trône. Pis encore, la déchéance a tendance à prendre des proportions exécrables au fil des jours, en favorisant piteusement ainsi l’incivisme, qui finalement ne fait pas de grands efforts pour parapher sa morbide empreinte sur les paysages du chef-lieu, à l’instar des trois autres municipalités que compte la daïra d’Aïn El Turck. Ce navrant état de fait a fait réagir l’organisation nationale de la protection de l’environnement et de l’énergie renouvelable et ce, à travers une requête adressée au wali d’Oran, pour attirer son attention et tenter ainsi de sauver ce qui reste des meubles. Contacté à ce sujet, le président de cette organisation, M. Benyahia Bahri, n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer «l’insalubrité qui s’est installée au fil du temps dans cette partie de la wilaya à la faveur du laxisme et de l’absence de concertation entre les responsables locaux et les associations, qui sont disposées à apporter leur aide pour tenter de redorer le blason terni de cette contrée, synonyme de l’amélioration du cadre de vie de la population et celle du séjour pour les millions de vacanciers». Notre interlocuteur s’est insurgé au sujet «de la déchéance des plages et de la repoussante saleté des boulevards et des plages, qui tend vers un navrant enlisement dans le morbide».

En effet, selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d’Oran la cruelle désuétude dans laquelle végètent les plages de la contrée d’Aïn El Turck, augure à priori une énième situation de déliquescence fétide, similaire à la précédente saison estivale. Aune opération, qui mérite d’être signalée, n’a été entreprise pour tenter d’améliorer, quelque peu, le cadre de séjour pour les millions de vacanciers attendus cet été.

La dernière saison estivale a laissé un goût acerbe, enfanté par une panoplie de couacs, qui aurait en principe dû servir de leçon et susciter une réaction pour tenter d’éradiquer un tant soit peu le lot varié de contraintes et autres désagréments, qui ont lamentablement gâché le séjour d’agrément à des dizaines de familles, venues l’été dernier de toutes les régions du pays et même de l’étranger, pour déstresser et profiter des plaisirs que procure la mer. L’insalubrité repoussante des plages a figuré en pole position dans l’éventail de désagréments, qui a provoqué un tollé de mécontentement chez les vacanciers.

La dernière déliquescence estivale a été vivement dénoncée par la majorité des estivants, dont certains ont juré de choisir une autre destination pour leurs prochaines vacances. La repoussante saleté des plages a fait réagir de nombreuses personnes, qui ont exprimé leur vif désappointement en dénonçant le laxisme ayant enfanté cette situation de pourrissement au sens propre du terme. «Nous invitons le chef de l’exécutif de la wilaya d’Oran à effectuer une visite inopinée, afin qu’il constate de visu, la pitoyable déchéance de cette contrée et de ses plages où tout se réduit insidieusement en peau de chagrin et ce, dans la plus cruelle indifférence des uns et des autres».

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J. Boukraa

  Pas moins de 379 cadres demandeurs d’emploi ont été placés par l’Agence des compétences d’Oran, relevant de l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM), en 2018. Durant la même période 708 demandes d’emploi ont été enregistrées et 445 offres d’emploi ont été collectées. Ces emplois ont été offerts dans le domaine de l’Industrie avec 47 %, suivi des Services 41%, puis le BTPH avec 11%. L’Agence des compétences a pour mission principale de répondre aux sollicitations des cadres expérimentés, en quête d’emploi et à la demande des entreprises, en matière de main-d’œuvre qualifiée. Cette Agence régionale se charge de l’orientation des cadres dont l’expérience équivaut ou dépasse les 10 ans, dans des postes d’emploi en adéquation avec leurs profils. L’introduction de ‘Wassit’, un système d’information destiné à moderniser les services de l’ANEM, a beaucoup facilité le travail des agents de l’Agence, puisqu’il visait à assurer un meilleur traitement des demandes et offres d’emploi.

Ce nouveau système a été introduit dans le but d’améliorer la prise en charge des jeunes demandeurs d’emploi et de répondre, au mieux, aux besoins des employeurs en matière de main-d’œuvre qualifiée. D’autre part, l’Agence de wilaya de l’Emploi (AWEM a enregistré, durant l’année 2018, quelque 24.434 placements en classique face à 91.716 demandeurs d’emploi. Durant la même période, près de 31.000 offres d’emploi, émanant d’entreprises nationales publiques et privées mais aussi d’entreprises étrangères ont été reçues par l’Agence d’Oran.

L’AWEM d’Oran a, aussi, placé 908 jeunes dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et 791 en CTA (contrat de travail aidé (CTA). Le contrat de travail aidé CTA que l’Etat a mis en application, afin de lutter contre le chômage, est une contribution financière mensuelle de l’Etat au salaire de poste avec 12.000 DA pour les jeunes diplômés de l’Enseignement supérieur, 10.000 DA pour les techniciens supérieurs et 8.000 DA pour les sortants de l’Enseignement secondaire et des Centres de formation professionnelle.

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Mahi Ahmed

L’antenne de wilaya de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) vient de communiquer ses données statistiques au titre de l’année 2018. Les journées d’information et de sensibilisation organisées à l’intention des chômeurs ont eu leur impact positif sur l’engouement des porteurs de projets. Les jeunes ayant suivi une formation professionnelle se sont taillé la part du lion avec 93 projets financés et le reste, c’est-à-dire 33 autres, ont été accordés à des universitaires. Au cumul depuis la création du dispositif de l’Ansej en 1998, l’antenne de Relizane a financé 6.856 projets.

Par secteur d’activité, l’agriculture, qui demeure la vocation par excellence de la wilaya, a enregistré le financement de 66 projets suivie par le BTP avec 20 projets. Le bilan de l’Ansej souligne aussi les 128 activités d’information et de communication réalisées l’année dernière dont 77 journées d’information organisées au niveau des centres de formation professionnelle et le centre universitaire Ahmed Zabana où la maison de l’entrepreneuriat a déjà pris place pour être en contact avec les étudiants afin de les orienter et les intéresser sur leur avenir en les initiant sur le montage de leurs futures entreprises. Les responsables de cette maison n’ont pas chômé durant l’année écoulée en organisant des journées de sensibilisation, des portes ouvertes et des conférences de presse.

Enfin, il est utile de signaler le taux de recouvrement enregistré par l’antenne estimé à 81,02%.

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Khaled Boumediene

       Quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans un commerce illégal de bijoux en or non poinçonnés, sans garantie ou contrefaits (de moins de 18 carats), ont été écroués, jeudi dernier, après la saisie au début de la semaine dernière notamment de 06 kilogrammes d’or dans les locaux de ces bijoutiers, a-t-on appris, hier, auprès du parquet de Tlemcen. Un autre individu est actuellement en état de fuite, ajoute notre source. Cette opération de saisie de bijoux en or, première du genre à Tlemcen depuis plusieurs décennies, est intervenue suite au vol de bijoux d’une habitation, située au centre urbain d’Oujlida, dans la commune de Tlemcen. Une enquête a été déclenchée par la justice après une plainte déposée par la victime. C’est ainsi que des contrôles ont été aussitôt opérés par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de Tlemcen au niveau des bijoutiers et artisans installés à Tlemcen, Mansourah et Chetouane. Selon la même source, des colliers, sautoirs, bracelets, bagues et chevalières, boucles d’oreilles, parures, chaînes, ou encore l’or de casse non conforme, ont été découverts dans les vitrines des mis en cause. Notre source a précisé que les premières constatations menées par la police judiciaire confirment « l’absence de poinçonnage et de garantie » de ces bijoux en or saisis, qui feront l’objet d’analyses plus approfondies pour vérifier les références prélevées et déterminer le titre en carat, sachant que l’or 18 carats est l’un des titrages en or les plus connus dans le monde de la joaillerie en Algérie et partout dans le monde.

Outre le faux poinçon et le défaut de poinçon des bijoux en or, certains bijoutiers s’approvisionnent frauduleusement ou fabriquent des bijoux dans des ateliers clandestins qui échappent à tout contrôle. Selon un ancien bijoutier de métier de la ville Tlemcen, des quantités conséquentes de bijoux en or proviennent de Batna, Biskra et parfois de Constantine avec de faux poinçons. A défaut d’un contrôle sérieux, la justice de Tlemcen et les services de la sûreté de wilaya restent les seules armes pour lutter contre ces pratiques illégales et mettre le holà à une situation qui engendre des pertes énormes au Trésor public s’élevant à des dizaines de milliards chaque année.

De son côté, le consommateur doit être très vigilant. Il ne doit acheter de bijoux que chez les commerçants formels et exiger la facture réglementaire comprenant le titrage légal de 18 carats ainsi que la garantie du bijou.

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Khaled Boumediene

          Le service d’urgence médicochirurgicale (UMC) de l’établissement public hospitalier (EPH) de Sebdou a ouvert ses portes, vendredi dernier, en présence des autorités locales. Les patients pourront désormais bénéficier d’une consultation de médecine rapide 24 h/24 dans un local dédié sur le site de cet établissement hospitalier de Sebdou, grâce à la mobilisation d’une équipe d’une vingtaine de médecins généralistes assurant une activité performante soutenue par un plateau technique complet (laboratoire, radiologie, bloc opératoire avec salles opératoires septiques et aseptiques et unité de réanimation avec deux grandes salles de réveil pour les hommes et les femmes). Cette nouvelle offre de prestations de 60 lits va désormais permettre, selon le directeur de la santé et de la population de Tlemcen, Baghdous Abdelkader, de rééquilibrer et d’assurer le rattrapage des disparités dans le domaine de la santé en rapprochant les soins aux citoyens des localités éloignées et isolées, afin de leur offrir une meilleure prise en charge, un accès aux soins de santé de base, des consultations de médecine générale et spécialisée, ainsi que la protection maternelle et infantile et ce, conformément au programme élargi de vaccination et tous les actes de soins préventifs. Pour sa part, le directeur de l’EPH de Sebdou, Bouchaour Fodil, nous a affirmé qu’avec cette nouvelle structure, les urgences chirurgicales vont démarrer incessamment.

« A son arrivée, le patient se rendra aux urgences de notre établissement public hospitalier pour un enregistrement administratif. L’infirmier ou l’infirmière d’accueil des urgences, après examen du patient et validation du médecin des urgences, l’orientera soit vers le service des urgences pour des examens complémentaires soit vers les services spécialisés de l’EPH », a expliqué M. Bouchaour, qui a tenu à remercier en son nom personnel et au nom de tout le personnel administratif, médical et paramédical de l’EPH de Sebdou, le wali de Tlemcen pour « son soutien permanent » et salué la décision du chef de l’exécutif de doter l’EPH de Sebdou d’un scanner sur le budget de la wilaya (consultations et appel d’offres en cours), afin de satisfaire les besoins des 140.000 habitants de toute la région sud de la wilaya de Tlemcen, qui englobe les communes steppiques et agropastorales de Sebdou, El Gor, Bouihi, El-Aricha et Sidi-Djilali, et consolider les acquis en matière d’équipements et de services de soins modernes et performants.

L’établissement public hospitalier de Sebdou, qui a ouvert ses portes en 1987, dispose aujourd’hui de services de pédiatrie, chirurgie, médecine interne, endocrinologie, gastrologie, hématologie, pneumologie, traumatologie, chirurgie infantile, anesthésie et réanimation, ORL, ophtalmologie, dermatologie et de médecine légale.

A noter qu’une nouvelle polyclinique a ouvert ses portes, le 15 février dernier, à Souani (daira de Bab El-Assa), en vue de renforcer l’accès aux soins dans les zones rurales et éloignées et développer la santé de proximité.

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El-Houari Dilmi

Considérée comme l’association la plus active au niveau de la wilaya de Tiaret, de l’avis même des gestionnaires de la chose publique locale comme du simple citoyen, l’association « Essalam El Akhdar » de défense et de protection de l’environnement vient de passer à une autre étape de son travail au service de la nature en installant son conseil scientifique.

En effet, inscrit dans la pluridisciplinarité, le conseil scientifique est composé de quinze membres, économistes, financiers, juristes, médecins et enseignants universitaires, et présidé par maître Benamara Mohamed, avocat et enseignant universitaire. Selon le président de l’association « Essalam El Akhdar », M. Ghouzi Mohamed Refassi, la création du conseil scientifique intervient en droite ligne des recommandations de l’assemblée générale de l’association, tenue le 10 janvier dernier, expliquant que le rôle du conseil scientifique « est de servir d’organe consultatif chargé d’une mission d’orientation et d’assistance dans le domaine scientifique afin de coordonner les travaux de recherche de l’association ». Toujours selon le président de l’association, un groupe de réflexion a également été installé pour plancher sur la charte d’adhésion au conseil scientifique, ses missions et les modalités de son fonctionnement.

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El-Houari Dilmi

        Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, est arrivé hier dans la wilaya de Tiaret qui accueille cette année les festivités officielles de la Journée nationale du Chahid. En effet, dès son arrivée dans la wilaya, le ministre s’est rendu dans la commune de Djillali Benamar où il a rendu visite à Sadek Mellouka, la veuve centenaire du chahid Bouzidi Morceli, tombé au champ d’honneur en 1957 dans cette région du nord-ouest de Tiaret. A l’entrée nord de la ville de Tiaret, au niveau du col de Guertoufa, Tayeb Zitouni a inauguré un rond-point au niveau duquel trône un canon dédié au père fondateur de l’Etat algérien, l’Emir Abdelkader et sa capitale historique Tagdempt (1836 – 1841). Fabriqué avec de la fibre de verre et de la résine armée, le socle sur lequel est posé le canon se décline sous forme d’une pièce de quatre mètres de long et qu’ornent quatre colonnes de plusieurs mètres de long et autant d’épaisseur et sur une hauteur de dix mètres.

Au niveau de la place des Martyrs (ex-place Carnot), le ministre des Moudjahidine a visité la fresque portant des noms de 2 000 chouhada de la région, à la mémoire des Martyrs de la Révolution. Toujours dans la ville de Tiaret, Tayeb Zitouni s’est rendu au musée de la ville où il a honoré d’anciens maires de la ville, avant de se rendre au domicile de la veuve du chahid Hamdani Adda, brûlé vif par l’OAS en janvier 1962.

Le ministre devait, ensuite, assister en soirée à des activités au niveau de la maison de la culture « Ali Maâchi » dont une pièce de théâtre et un film documentaire sur l’histoire de la Révolution algérienne, produit par la société Cinéma-jeunes des frères Zerrouki.

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Kamel Mohamed

         Des changements sont annoncés au MC Alger dans les prochains jours, a-t-on appris auprès du club. Des dirigeants et membres du Conseil d’administration du club ainsi que des cadres de Sonatrach ont appelé à renvoyer «tout le monde» afin de reconstruire une nouvelle équipe dès à présent en prévision de la saison prochaine. Ils ont estimé qu’à ce rythme, le Mouloudia risque même de rater son dernier et honteux objectif, à savoir terminé sur le podium (2e ou 3e places) dans le championnat de Ligue 1. Toutefois, l’actuelle direction ne veut rien savoir et tente de s’accrocher pour se maintenir. En ce sens, le MCA aura raté tous ses objectifs cette saison, après son élimination (3-0) samedi soir au mythique stade pour les Algériens, à Oumdermande contre El Merrickh du Soudan pour le compte du match retour des quarts de finale de la Coupe arabe des clubs. Le Mouloudia qui avait fait match nul (0-0) à l’aller au stade du 5-Juillet, ne se sera pas surpassé. Au contraire, c’est une équipe fébrile, sans âme et mal organisée qui s’était présentée devant un adversaire qui aura éliminé la deuxième équipe algérienne dans cette compétition, après avoir évincé et humilié l’USMA par un score de 4-0. Cette fois-ci, c’est le Mouloudia qui a payé devant des Soudanais ayant carrément balayé le Doyen des clubs algériens.

Dans ses déclarations d’après-match, l’entraineur du MCA, Adel Amrouche a justifié cette défaite par «l’absence de plusieurs joueurs pour blessure», citant notamment le cas d’Abderahmane Hachoud qui était sorti en deuxième mi-temps. «Nous avons beaucoup misé sur Hachoud, particulièrement sur ses balles arrêtées qui pouvaient apporter un plus à l’équipe», a expliqué Amrouche. Il a aussi déploré «le manque de choix à cause de l’absence de plusieurs joueurs». Amrouche a avoué aussi qu’il ne s’attendait pas à ce scénario, c’est-à-dire que les Soudanais inscrivent en premier. Il aurait souhaité que son équipe ouvre le score en premier.

En effet, après l’ouverture du score, les Mouloudéens se sont effondrés et avaient failli encaisser davantage de buts. Ce n’est que vers la fin du match qu’ils ont osé se porter en attaque et prendre des risques pour réduire le score, ce qui leur a valu un 3e but humiliant dans un match dominé de bout en bout par El Merrikh. Avec cette déconvenue, la crise latente qui guettait le MCA est appelée à s’accentuer. Il faut rappeler que le Mouloudia est parrainé par Sonatrach et bénéficie de moyens matériels et financiers colossaux, d’où l’obligation de résultats pour ce club qui est gracieusement financé par la première Société nationale en Algérie. Le Mouloudia a été éliminé en coupe d’Afrique des clubs, puis en coupe d’Algérie et en coupe arabe. Il est quasiment impossible pour le Mouloudia de jouer le titre de champion d’Algérie. Classé à la 4e place avec 32 points, le MCA est à 12 points de la première place. En ce sens, l’unique objectif pour l’équipe est de jouer le podium. La situation que connait le MCA est scandaleuse comparativement à la masse salariale des joueurs, du staff technique et l’encadrement.

Des milliards de dinars sont, pour ainsi dire, dilapidés pour rater tous les objectifs. Pis encore, les joueurs qui sont royalement pris en charge, sont livrés à eux-mêmes et n’observent aucune hygiène de vie en raison de l’absence de surveillance et de rigueur au sein du club.

Le malheureux épisode du joueur Hicham Cherif El-Ouzzani, suspendu pour avoir consommé de la cocaïne, est édifiant et renseigne clairement sur la gestion de ce club. Des changements sont annoncés dans les prochains jours au MCA…

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M. Zeggai

  Le nul concédé à domicile face au NC Magra a débouché sur de fâcheuses conséquences pour le Rapid de Relizane. En effet, le coach Abdelkrim Latrèche a annoncé sa démission juste après ce match. « Sincèrement, je ne peux pas travailler dans de pareilles conditions. Il y a une grosse pression sur le staff technique. Malgré ce résultat, je pense que les chances d’accession du RCR restent intactes », a-t-il affirmé. Dans ce même contexte, nous avons appris que la direction vient de limoger l’entraineur-adjoint, Noureddine Beldjilali, qui aurait été, selon notre source, remplacé par Bendjaâda Tayeb. Coup dur pour le RCR à la veille de la réception du WA Tlemcen samedi prochain. Nombreux sont ceux qui se demandent ce qui se trame au sein du club de la Mina, alors que l’équipe n’est pas assez loin du podium.

Certes, le RCR a perdu deux précieux points qui lui auraient permis de rejoindre le MCEE, mais il reste tout de même huit matches à disputer, soit 24 points en jeu. Il faut avouer que cette situation survenue à un moment crucial du championnat n’arrange nullement les affaires du Rapid, d’autant plus qu’elle intervient à un moment crucial du championnat où l’équipe a besoin de toutes ses forces pour atteindre l’objectif assigné. Au vu du reste du programme, le calendrier s’annonce quelque peu favorable au RCR qui pourrait exploiter les chocs entre les prétendants MCEE-USB, WAT-USB, ASO-MCEE, JSMB-MCEE et MCEE-USB, du moment que le Rapid n’a qu’un un seul déplacement difficile à négocier chez l’US Biskra, et trois sorties chez les mal-classés, l’ASMO, le RCK et l’USMB.

Aussi, le RCR aura l’avantage d’accueillir le WAT et l’ASO, deux prétendants à l’étage supérieur. Ces données s’avèrent comme de solides atouts pour les Relizanais mais, après les derniers évènements, les données pourraient s’inverser. Ce qui signifie que le président Mohamed Hamri et ses proches collaborateurs sont dans l’obligation de bien gérer les conséquences de la contre performance concédée face au leader, le NCM. En tout cas, la démission de l’entraineur Abdelkrim Latrèche est venue au mauvais moment, à une période considérée comme un tournant du championnat pour le RCR. La balle est dans le camp des supporters pour créer l’indispensable union autour de leur équipe. En somme, si demain le RCR venait à rater son retour parmi l’élite, il ne devra s’en prendre qu’à lui-même. Et là, le Rapid risque de retomber dans une crise qui l’emmènera directement vers la léthargie des années précédentes.

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M. Z.

       Le SCMO est pratiquement écarté de la course au podium, le duel à distance se poursuivant désormais entre les deux grands favoris, à savoir l’OMA et la JSMT. L’IRB El-Kerma a consolidé sa troisième place. L’US Remchi a attendu la vingt et unième journée pour signer sa première victoire à l’extérieur, la troisième de la saison. Ce sont là les faits saillants de cette journée de ce championnat qui risque d’être faussé par le comportement de certaines équipes qui, n’ayant plus rien à espérer, bafouent l’éthique sportive sans état d’âme.

Dans la partie haute du classement, l’OMA a mis fin à une série de onze matches sans défaite du SCMO, lequel a réellement hypothéqué ses chances d’accession. Le Sporting de Medioni a perdu le match qu’il fallait à tout prix gagner car, à l’issue de cette lourde défaite, il compte à présent dix points de retard sur son adversaire du jour. De son côté, la JSM Tiaret maintient la pression sur le leader après avoir crucifié le SKAF qui se trouve confronté au spectre de la relégation.

Si les Tiaretis ont confirmé leurs prétentions et ne veulent pas lâcher prise, les gars de Khemis Miliana, où l’effet psychologique du coach Arbouch qui a remplacé Mounir Dob n’a pas eu lieu, sont à trois longueurs seulement de la lanterne rouge, l’USR. Cette dernière est allée à Saïda déjouer les pronostics et ramener une précieuse victoire grâce à un but de Djalti. Un succès qui permet aux Remchaouis de relancer totalement la course au maintien, surtout que l’avant-dernier, le CRB Ben Badis, a été battu à Hadjout. Une défaite qui risque de compromettre la situation du Chabab. C’est le même cas de figure pour l’IRB Maghnia, tenu encore une fois en échec à domicile, cette fois par le GC Mascara qui semble avoir retrouvé des couleurs depuis l’arrivée du directoire. A Mohammadia, le public local n’a pas été tendre avec ses joueurs et le staff technique après la surprenante contre-performance essuyée face à l’ASB Maghnia. En revanche, le CRB Dar Beïda a réussi à éviter la défaite à Oued Rhiou où le RCBOR continue de manger son pain noir. Enfin, l’IRB El-Kerma a confirmé son statut d’équipe intraitable à domicile, comme en témoigne son douzième succès de la saison aux dépens du MCB Oued Sly.

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A.L.

  Dans le haut du tableau, il n’y a pas eu le moindre changement, les trois premières équipes campant sur leurs positions respectives. En effet, les occupants du podium ont tous remporté leurs matches, confirmant leur large supériorité sur leurs poursuivants, lesquels n’ont plus aucun espoir de disputer le sprint final, car l’écart est quasi impossible à combler. En conséquence, il est très probable qu’on se dirige vers un sprint entre ces trois postulants. Plus en détail, on remarquera que le leader, l’ES Ben Aknoun, a souffert pour mettre à la raison le WRM, la lanterne rouge qui a prouvé qu’elle n’a pas encore abdiqué. Le RCA, dauphin depuis quelques semaines, a également connu des sueurs froides avant de s’imposer de justesse face au NT Souf. Seule l’US Béni Douala a logiquement battu le WAB et conforte son poste sur la troisième marche du podium. Au rayon des mauvaises opérations, on rangera l’IBL qui, en s’inclinant face au CR Béni Thour, recule au tableau, dépassé par le NRB Touggourt pourtant tenu en échec chez lui par l’AR Ouargla, avant-dernier du classement.

L’équipe qui inquiète sérieusement ses supporters n’est autre que l’USM Koléa, qui vient de subir sa cinquième défaite d’affilée et se retrouve au douzième rang, ne précédant que les formations à la traîne qui doivent se battre pour se maintenir dans ce palier.

En revanche, le NARBR a réagi en venant à bout de la JSHD et prend ses distances par rapport à la zone dangereuse.

Le Nadi Reghaïa a été d’ailleurs imité par le CRB Aïn Oussera qui a pris le meilleur sur le RCB.

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