L’acrylamide, présent dans de nombreux aliments, pourrait contribuer à endommager l’ADN et ainsi augmenter le risque d’apparition de cancer, selon une étude publiée jeudi, qui ne permet toutefois pas d’affirmer le caractère cancérogène de cette substance.
Selon cette étude, menée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une substance issue de la dégradation de l’acrylamide dans l’organisme, la glycidamide, favorise l’apparition de mutations génétiques dans les cellules, les rendant ainsi plus susceptibles de devenir un jour des cellules cancéreuses.
L’acrylamide est un composé qui se forme naturellement dans les aliments riches en amidon lors de leur cuisson, en particulier quand ils sont frits ou cuits à haute température pendant une longue durée (frites, biscuits, pain grillé, etc.). La fumée de tabac est également une source d’exposition à cette substance.
Le CIRC, agence pour le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a conclu au caractère cancérogène de l’acrylamide chez les rongeurs mais l’a classé comme seulement « probablement cancérogène » pour l’homme (groupe 2A), en l’absence de preuves suffisantes à ce jour. L’étude, publiée dans la revue Genome Research, « établit désormais l’existence d’une trace caractéristique des changements dans le génome provoqués par la glycidamide », explique le CIRC dans un communiqué.
Cela contribue à montrer qu' »un régime alimentaire très courant (…) peut produire des lésions très caractéristiques, contribuant ainsi potentiellement au développement du cancer », souligne le Dr Jiri Zavadil, spécialiste des mécanismes d’apparition des cancers et auteur principal de l’étude. En 2015, des experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont conclu que l’acrylamide dans les aliments « accroît potentiellement le risque de développement d’un cancer pour les consommateurs de tous les groupes d’âge ».
Un règlement européen entré en application en avril 2018 demande aux fabricants de l’agro-alimentaire, aux chaînes de restauration rapide et aux restaurants de s’assurer que les niveaux d’acrylamide présents dans leurs produits restent inférieurs à certains seuils indicatifs.
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Le ministre de l’Enseignement et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a décidé d’aménager les vacances universitaires du printemps !
Il est écrit que les vacances universitaires de la saison printanière commenceront, demain 10 mars, pour prendre fin le 4 avril 2019.
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Sonatrach devrait entamer la prospection offshore cette année avec un premier forage prévu durant le deuxième semestre au large de la côte Est entre Béjaïa et Skikda, a annoncé le groupe pétro-gazier à Houston lors de la 12ème édition du Forum algéro-américain sur l’énergie.
L’acquisition des données sismiques 2D et 3D sera achevée au premier semestre en cours, alors que les volumes associés à ce premier puits sont estimés à plusieurs trillions de mètres cubes de gaz biogénique, a indiqué Youcef Khanfar, directeur des nouvelles ressources au groupe Sonatrach, lors d’une session du forum consacré au potentiel offshore en Algérie.
La côte Ouest du pays est aussi susceptible de contenir du pétrole, avec une extraction prévue à plusieurs millions de barils pour le premier puits qui sera foré dans cette région du pays.
Similitude avec le Méga gisement Zohr en Egypte
Youcef Khanfar a précisé que l’analyse des données sismiques 2D de la côte Est suggère une similitude entre ces réserves et le méga gisement
offshore, de Zohr découvert en Egypte.
Evalué à près de 30 trillions de mètres cubes de gaz, le gisement de Zohr, devrait permettre à l’Egypte de répondre à une bonne partie de ses besoins en gaz sur plusieurs décennies.
Ce méga gisement devrait redonner une indépendance gazière à l’Egypte et la placer au cœur du hub gazier de l’est de la Méditerranée.
Pour autant, M. Khanfar a précisé que seule l’évaluation de la sismique 3D pourra confirmer cette similitude.
La prospection des littoraux Est et Ouest est menée en partenariat avec le Français Total et l’Italien ENI. Sonatrach a signé en octobre dernier les premiers contrats d’exploration offshore avec ces deux groupes internationaux, marquant une nouvelle ère dans sa quête vers l’augmentation de sa production d’hydrocarbures.
Le risque exploration est partagé entre les trois groupes, a précisé Salah Mekmouche vice-président amont du groupe Sonatrach, précisant que le bateau qui va mener la campagne sismique marine au large de Bejaia et Skikda va arriver de Malte au plus tard fin mars. L’interprétation des données sismiques récoltées prendra, quant à elle trois mois.
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Alger se débarrasse des portraits de Bouteflika et s’orne de ceux de valeureux héros de l’indépendance nationale. Ici, sur une pancarte, les portraits de deux grands hommes, Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi, artisans du congrès de la Soummam.
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Le président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Constantine, Nadir Amireche, d’obédience FLN, celui-là même qui avait bouclé la ville de Constantine par des bennes à ordures pour empêcher un rassemblement contre le 5e mandat du mouvement Mouwatana, il y a quelques mois, était présent, hier, à la tête d’un carré de marcheurs.
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Des “gilets jaunes” français se sont joints mardi dernier à la manifestation anti-5e mandat organisée par les Algériens établis à Toulouse en France.
Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit un groupe de “gilets jaunes” rejoindre la place du Capitole en plein centre de Toulouse où se déroulait un rassemblement d’Algériens anti-5e mandat. Dans la vidéo, on distingue une dame en gilet jaune qui s’adressant aux Algériens : “Scandez, on est avec vous.”
Puis, à l’unisson, les manifestants scandaient, en alternance, “Bouteflika dégage” et “Macron démission”, tout cela sous les youyous des Algériennes présentes à la manifestation.
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Aujourd’hui à moi , très vite en admirant amoureusement les 4 millions de manifestants , m’est venue en tête l’appellation de : la révolution joyeuse ….. tant de beauté , de sourires , de liberté …. comme une délivrance !!!!
Partageons …. pour que cette première dans l’histoire ait un vrai nom , imposons notre acte héroïque et donnons lui un caractère inébranlable: la joie ne peut contenir de violence , la joie ne peut être faite de cachir ! La joie ne peut être larmes ni tristesse ….. aussi paradoxale que cela puisse être : révolution ne rime pas avec joie ? Soit ! L’Algérie aura appris au monde que Les deux peuvent aller ensemble!!!
Donnons l’exemple et créons la , Pour que le monde entier sache que nous les algériens y sommes parvenus, réussis une révolution joyeuse ….. réussissons la ….. nous sommes plus que jamais proches de ce dont on rêve depuis des décennies …. nous nous sommes délivrés des voiles de la peur et sommes prêts à combattre , un combat pacifique et joyeux ! Oui les algériens auraient subit une décennie noire , mais auraient créé la “ révolution joyeuse “ 20 ans après…..
Nommons là aux yeux du monde , pour que les médias n’y échappent pas et qu’en en parlant ne puisse l’appeler autrement …. pour que les usurpateurs et les harkis n’y arrivent pas , affirmons notre ligne de conduite ….. ni controverse ni déformation, le nom voudra tout dire !
Bravo à vous mes chers compatriotes , ou devrai je dire merci ? Merci pour ces belles émotions , merci à vous , à vous , au ciel à la vie …. merci d’être aussi drôles , aussi intelligents , aussi créatifs …. aussi cultivés ! J’ai vu des slogans vickings, musicaux, des jeux de mots, j’ai vu du français de l’anglais de l’arabe!!!! même dorah l’exploratrice était la partie ….. aujourd’hui j’ai commencé par retenir mon souffle au petit matin , pour finir ma journée grâce à vous à rigoler en pleurant !
Merci de nous faire pleurer de joie , de tristesse, de fierté, de ce mélange de sentiments que seuls nous algériens pouvons comprendre, qui n’a pas de mots pour être décrit , des sentiments dominés par l’espoir ! L’espoir de voir notre rêve se réaliser ….
Le rêve d’une Algérie meilleure , une Algérie libre et démocratique et joyeuse ….
aujourd’hui : l’Algérie n’est pas seulement debout ….. elle marche !!!!!
H.Lamidi
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Le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, se serait retranché, hier, vendredi, dans son hôtel “Le Marin”, dans sa ville natale Azeffoun, pour fuir les pressions auxquelles il est soumis depuis le scandaleux échange téléphonique avec Sellal. Cependant, s’il a fui la pression d’Alger, il n’a pas trouvé la quiétude à Azeffoun. Des centaines de personnes ont poussé la marche d’hier jusque devant l’hôtel “Le Marin” pour scander des slogans hostiles au président du FCE.
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Les Algérois sont sortis par centaines de milliers, hommes et femmes, pour dire non à Bouteflika et au système.
Ce sont plusieurs centaines de milliers de citoyennes et de citoyens qui ont investi, hier, les rues d’Alger pour un troisième vendredi consécutif de manifestations contre le 5e mandat et système. La mobilisation était inédite. Historique. Elle a été plus soutenue, plus organisée, mais aussi plus tranchante que celles des vendredis précédents. Toutes les rues de la capitale étaient pleines de monde. Vieilles, vieux, jeunes et moins jeunes sont sortis pour répliquer d’une manière cinglante à un pouvoir autiste : “Pas de 5e mandat et pour le départ de tout le système.” Dans une ambiance de fête, la mobilisation des citoyennes et des citoyens dans tout le pays a réaffirmé que nul ne pourra stopper la marche de l’histoire. L’organisation était parfaite, aucun incident n’a émaillé la manifestation. Certains commerces sont même restés ouverts. Aucune vitre brisée. À Didouche-Mourad, fleuristes et vendeurs de porcelaine n’ont pas fermé leurs boutiques. Ils étaient, tout simplement, confiants et rassurés. Les citoyens sont venus dénoncer un système politique et ils ont tenu à le faire d’une manière paisible, dans une totale quiétude et sérénité. Mais aussi avec fermeté et détermination. De Partout, Bab El-Oued, Belcourt, Ruisseau, Ben Aknoun, Bab Ezzouar, Bouzaréah, Staouéli, des centaines de citoyens affluaient déjà à partir de 11h30 vers Alger-Centre. Même au moment de la prière hebdomadaire du vendredi. À la Grande-Poste, devenue en l’espace de quelque temps l’épicentre algérois de la lutte contre le pouvoir, des milliers de citoyens reprenaient en chœur des slogans contre le 5e mandat, contre Bouteflika et le pouvoir dans sa globalité. Drapeaux, fanions, pancartes, tee-shirts, déguisements…, tout était bon pour exprimer une opinion, une position et un idéal. “Pouvoir assassin”, jadis circonscrit en Kabylie, retentissait à Alger, au cœur même du pouvoir de Bouteflika. Sous les regards vigilants des éléments des forces de l’ordre qui donnaient plutôt l’impression de vouloir rejoindre la marche du peuple que de s’y opposer. Même leur tentative de bloquer les manifestants devant le Tunnel des Facultés s’est avérée vaine.
Honneur aux femmes
Les femmes n’ont pas bénéficié d’une demi-journée de repos, comme il était de tradition. Elles n’en voulaient pas. Elles avaient toute la journée pour elles. Non pas pour la “fiesta”, mais pour se réapproprier cette symbolique journée de lutte des femmes. Hier, la Journée de la femme n’était pas uniquement un moment de fête, mais une journée de combat et de lutte pacifiques pour une plus grande émancipation et délivrance. Pas seulement celles des femmes, mais celles de tout un pays. Aussi belles que cette journée de mobilisation printanière, elles étaient aux premières lignes de la marche. Elles drivaient la manifestation. Ni code de la famille ni autre regard rétrograde n’étaient opposés à la forte présence des femmes. Engagées et décidées, elles ont repris la place qui est la leur au sein de la société. “Je ne vais pas faire la vaisselle, je fais la révolution”, a écrit une jeune dame sur une pancarte qu’elle exhibait fièrement. “8 Mars de lutte et de combat. Les femmes s’engagent, système dégage”, brandissaient d’autres femmes. Jeunes et vieilles se sont réunies, hier, pour une journée mémorable où elles ont brisé le mur du silence et de la peur. Désormais nul ne pourra les oublier. Elles se sont imposées par leur combat, leur présence et leur courage. Comme leurs aînées de la Révolution, hier, les femmes ont montré un autre visage. Pas celui enlaidi par tant d’années d’exclusion, de marginalisation et de diabolisation. Pas besoin de “quotas” pour participer à la manifestation. Elles étaient là. Sans autorisation, mais aussi sans tuteur ! Par milliers, elles ont mené la marche et les hommes ont suivi dans une communion jamais connue. Ni harcelées ni agacées, elles ont fait preuve de fermeté et de bravoure. Fleurs et roses à la main, elles étaient les stars de la manifestation. Sans artifice et sans a priori, les manifestants ont fait preuve d’un civisme jamais égalé. Respect et politesse ont dominé dans une ambiance de solidarité et de fraternité. Comme une ode à la liberté, hommes et femmes, jeunes garçons et jeunes filles se sont tenu la main pour un avenir meilleur. Un avenir qu’ils veulent radieux et rassurant. Sans Bouteflika.
Organisation sans faille
Le mot d’ordre a été donné sur les réseaux sociaux. Les consignes pour une marche pacifique ont été soigneusement respectées. Comme un seul homme, les dizaines, voire les centaines de milliers de personnes, ont tenu à réaffirmer à la face du pouvoir et du monde entier qu’elles sont capables et prêtes au changement, mais dans le calme et la sérénité. De la rue Hassiba-Benbouali jusqu’à la Grande-Poste, en passant par la rue Didouche-Mourad, la Faculté centrale, aucun dépassement n’a été enregistré. Même les voitures stationnées en bordure de route n’ont même pas été égratignées. Les véhicules de police et les ambulances fendaient sans encombre la foule. Les manifestants ouvraient la voie à tout le monde. Devant les établissements hospitaliers, la foule cessait de chanter et de crier. Aux policiers mobilisés, les manifestants offraient des fleurs, des chocolats et un sourire franc et sincère comme l’était l’envie de ces fonctionnaires de la DGSN de jeter leur bouclier afin de marcher pour la liberté. Pour bien mettre en évidence cette organisation, il faut signaler la présence de personnes qui distribuaient de l’eau, d’autres des bonbons… Des jeunes en gilets de couleurs orange et jaune assuraient l’encadrement. Ce sont des secouristes mobilisés pour l’événement. “Vous êtes foutus, le peuple s’est réveillé”, scandaient des jeunes de Belcourt. De 11h à 17h, les rues d’Alger n’ont pas désemplies. Au Champ-de-manœuvre, une dizaine de nourrissons dans des poussettes tenaient des pancartes où était écrit : “Système ; t’es un danger pour mon avenir.” Le message sera-t-il entendu ? Qui sait !
Hommage à Hassan Ben Khedda
Décédé lors de la marche du 1er mars, Hassan Ben Khedda, fils du premier président du GPRA, a eu droit, hier, à un hommage. Ainsi, des milliers de manifestants ont observé, à 15h, une minute de silence à la mémoire du défunt. Pour rappel, Hassan Ben Khedda est décédé dans une bousculade lors de la dernière marche. Pour les manifestants, le défunt est un martyr de la liberté et de la dignité.
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Jamais la ville n’a connu un tel déferlement, une telle ambiance qui a regroupé particulièrement des femmes dont certaines manifestaient pour la première fois. Pour les plus âgées d’entre elles, l’événement leur rappelle les premières heures de l’indépendance de l’Algérie.
Pour ce troisième vendredi de colère, une marée humaine a déferlé à Bouira pour exprimer son refus irrévocable du 5e mandat du Président sortant et exiger le “départ du système”. Journée du 8 Mars oblige, les femmes étaient au rendez-vous de cette marche historique.
Des centaines, voire des milliers de femmes, tous âges confondus, se sont jointes à la contestation populaire et ont scandé leur refus de voir l’Algérie sombrer dans l’inconnu. Aux traditionnels slogans anti-système, scandés à tue-tête depuis maintenant trois semaines, se sont mêlés les youyous de la gent féminine, donnant à la marche d’hier une ambiance des plus festives.
Des femmes en robe kabyle, hayek algérois, hidjab et même en niqab ont marché côte à côté et ont crié comme une seule femme “Djazayer hourra dimocratiya” (Algérie libre et démocratique), “Bouteflika dégage” tout en brandissant des pancartes dont le contenu est à la fois hilarant et lourd de sens à la fois : “Les femmes rêvent d’un homme comme Bouteflika, plus on le rejette, plus il s’accroche !” Une dame d’un certain âge, accompagnée de sa fille et de ses deux belles-filles, entonnant l’hymne national entrecoupé de youyous qui résonnent dans le ciel de Bouira, déclare d’une voix pleine de ferveur : “Aujourd’hui, j’ai décidé de sortir dans la rue pour faire entendre ma voix, même si je n’ai plus mes jambes de 20 ans. Le Président et ceux qui l’entourent ont fait du mal à ce pays presque autant que les colons.” Elle affirme avoir eu 17 ans en 1962. “Les scènes d’aujourd’hui me rappellent la liesse de l’indépendance et j’espère bien que le pays va recouvrer son indépendance, car ces gens qui nous gouvernent ont mis le pays à genoux”, a-t-elle conclu avant de rejoindre le cortège des marcheurs. Ainsi, et tout comme la marche du 1er mars, c’est vers 13h30 que des milliers de jeunes venus des quatre coins de la wilaya se sont donné rendez-vous à leur point de ralliement au quartier de l’Ecotec et à la place des Martyrs. Cette fois, ce ne sont ni 50, ni 100, ni 120 000 marcheurs, mais plutôt plus de 150 000 citoyens, selon les estimations des services de sécurité, qui ont battu le pavé.
Le dernier carré des marcheurs se trouvait au commissariat central, tandis que le premier était stationné aux abords de la Faculté de Bouira, soit une distance approximative de 2 kilomètres. Une mobilisation record ! Les marcheurs, tout au long de leur procession, ont, bien évidemment scandé des slogans hostiles au pouvoir en place : “Bouteflika le Marocain, il n’y aura pas de cinquième mandat !”, “FLN dégage !”, “Le peuple veut la chute du régime” ou encore les traditionnels “Pouvoir assassin !”, “Bouteflika, Ouyahia, gouvernement terroriste !” Après une courte halte devant le siège de la wilaya, la procession sillonnera les principales artères de la ville sur un parcours de près de 3 kilomètres.
Enfin, et comme de coutume depuis le 22 février, les manifestants ont été d’un civisme exemplaire. Les forces de l’ordre n’ont pratiquent rien eu à faire, sauf à admirer le grandiose spectacle.
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Hier à Guelma, et dès les premières heures de la journée, des groupes de jeunes ont annoncé la couleur : après avoir jalonné le parcours que devaient emprunter les manifestants, ils ont déposé sur le bord des trottoirs de bouteilles d’eau minérale offertes par des bienfaiteurs anonymes.
Le boulevard Souidani-Boudjemaâ a été investi par des citoyens de diverses couches sociales, encadrés par de jeunes bénévoles juchés sur des camionnettes ou de grosses motos. Vers 14h, c’est un raz de marée humain qui déferle de tous les quartiers et de toutes les cités de la ville de Guelma. Coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de la femme, la gent féminine a participé à ce défilé en scandant des slogans hostiles au pouvoir. D’aucuns ont été agréablement surpris en constatant la présence de milliers de familles. Des dizaines de milliers de personnes arborant des banderoles et l’emblème national ont scandé : “Pas de 5e mandat”, “Ni Bouteflika ni Saïd”, “La police, l’armée et le peuple sont des frères”, “À bas la corruption et l’oligarchie !” Les Guelmis ont démontré leur maturité politique en exprimant leur rejet total du pouvoir et du système.
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Des bouteilles sont lancées des balcons aux marcheurs et d’autres initiatives sont venues d’anonymes qui ont distribué gratuitement des drapeaux.
Ce troisième vendredi de mobilisation populaire à Oran, avec comme touche particulière la célébration de la Fête de la femme le 8 Mars, a été à nouveau un message fort envoyé au pouvoir et aux tenants du “jusqu’au-boutisme” pour le 5e mandat. Outre la mobilisation de la population qui s’est accrue comparativement aux deux premières marches dans la ville d’Oran, celle d’hier a été aussi celle des tabous cassés.
Et pour cause, les femmes sont venues en grand nombre manifester et défiler au milieu de la foule d’hommes et de jeunes. Alors que certaines sont venues en famille, les femmes jeunes et moins jeunes, portant hijab, voile ou tête nue, ont marché et crié à tue-tête. Certaines se sont vu offrir des fleurs lorsque ce n’étaient pas elles qui tendaient une rose. Une dame d’un âge certain, venue avec sa petite-fille, a eu les honneurs des jeunes faisant presque une ronde autour d’elle, et allant même jusqu’à l’embrasser sur le front. Une enseignante venue d’Arzew, Atika, nous dit : “C’est ma troisième marche et on sortira à chaque fois, jusqu’à ce qu’ils respectent la volonté du peuple.” Cette volonté, d’ailleurs, n’a pas fléchi d’un pouce, ce vendredi à Oran, avec des slogans habituels, mais de plus en plus politisés comme “Nous voulons la fin du régime”, “FLN dégage”, et l’incontournable “Le peuple ne veut pas de 5e mandat”. Une nouveauté à Oran ce vendredi, un début d’organisation des manifestants, qui, par carrés, ont assuré eux-mêmes un service d’ordre, y compris un cordon de sécurité pour protéger les BRI et brigades anti-émeutes devant la wilaya.
Des bouteilles d’eau sont lancées des balcons aux marcheurs et d’autres initiatives sont venues d’anonymes qui ont distribué gratuitement des drapeaux. Les youyous n’ont cessé de fuser des balcons et de la foule des manifestants. Chaque carré avait sa banderole frappée de “Non au 5e mandat”, les universitaires, des syndicats autonomes mais sans leur sigle, et qui avaient appelé à manifester “aux côtés du peuple” ont déployé de grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire : “Non au régime militaire, oui à la démocratie”, ou encore “Pour une Algérie de justice sociale”.
Durant toute l’après-midi, une foule indescriptible défilera dans tous les sens, les cortèges se croisant, sur la rue Larbi-Ben M’hidi envahie, alors que d’autres arpentent le front de mer. La place du siège de la wilaya, la place de la radio, la place des Victoires, la place du 1er-Novembre ont été prises d’assaut par des centaines de jeunes et de femmes de tous âges.
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Les Algériens ont, par millions, quasiment à une unanimité nationale sans précédent dans l’histoire de l’Algérie indépendante, exprimé, hier vendredi, aux quatre coins du pays et dans la capitale en particulier, un refus franc, catégorique et sans appel, à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à la tête du pays.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Un rejet populaire d’autant plus réel du candidat, de son bilan et de l’ensemble de son système que cette insurrection, d’un pacifisme et d’un civisme inédits, n’est portée par aucune entité de quelque nature que ce soit : le face-à-face est désormais entre le pouvoir et le peuple algérien.
Sans aucune tutelle partisane, pas même celle de l’opposition dans son ensemble, cet historique élan populaire met le pouvoir en très mauvaise posture, presque désarmé et sans marge de manœuvre possible pour s’en sortir «à l’ancienne». Les réponses voulues «spectaculaires» de Bouteflika, contenues dans son message du 3 mars dernier, sont d’ores et déjà caduques, balayées d’un trait par le tsunami de ce vendredi 8 mars.
Faire passer le cinquième mandat comme le non moins contestable quatrième, via un processus électoral classique relève, cette fois, du domaine du miracle dans une Algérie foncièrement déterminée à en barrer la route. C’est d’ailleurs à se demander comment, après les trois gigantesques révoltes populaires nationales du 22 février, du 1er et, surtout, du 8 mars, le pouvoir compte organiser une campagne électorale, tenir l’élection et faire triompher son candidat. Un candidat dont l’impopularité est extraordinairement majoritaire dans tout le pays.
Certes, ce serait pour le moins faire preuve d’une puérile naïveté que de croire que le pouvoir lâchera prise si facilement, pour accéder aux revendications, notamment celle, centrale, exigeant le départ de Bouteflika et de l’ensemble de son système.
Il est d’ailleurs à parier que les tout prochains jours réserveront beaucoup de «surprises», en l’occurrence des annonces et des décisions pour tenter de «renverser la vapeur».
Mais il est clair qu’il faudrait de véritables réponses fortes, des décisions autrement plus fortes en fait, que «les six engagements» du 3 mars. A plus forte raison que, depuis le 22 février dernier, Bouteflika et le pouvoir sont comme sans aucune base sociale avec des partis de l’Alliance complètement tétanisés, des organisations de masse essoufflées et débordées par leurs propres bases respectives et une direction de campagne, plus occupée à se «reconstruire» et à convaincre ses propres troupes, qu’à véritablement mener campagne pour son candidat…
K. A.
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Pour le troisième vendredi consécutif, la mobilisation citoyenne pour le changement du système politique en place dans le pays et contre un autre mandat de Bouteflika ne s’estompe pas et prend de plus en plus d’ampleur dans la wilaya de Béjaïa.
Hier, en milieu de journée, soit deux heures avant le coup d’envoi de la manifestation, l’esplanade de la Maison de la Culture Taos-Amrouche et les artères situées aux alentours étaient bondées de monde.
L’on observera également une impressionnante mobilisation de la gent féminine à la marche de ce vendredi 8 mars, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Femme. Il faut dire que l’appel lancé par le Collectif des femmes libres et indépendantes de Béjaïa a reçu un très large écho auprès des femmes qui se sont déplacées des quatre coins de la wilaya pour exprimer haut et fort leur colère contre ce qui est qualifié «de malaise social généré par l’oisiveté du système», indique-t-on dans une déclaration appelant à s’organiser et à proclamer leur refus du 5e mandat «d’un Président mal en point depuis plus de 5 ans déjà». «Restons sur les traces des braves femmes qui ont marqué le mouvement féministe, pour faire de la journée du 8 Mars une journée de lutte, non pas une journée folklorique comme à l’accoutumée. Réinvestissons le terrain et revendiquons nos droits : pour l’abrogation du code de la famille et l’égalité hommes/femmes dans tous leurs droits», écrit plus loin dans sa déclaration le même collectif.
A 14h, il était quasiment impossible de marcher, la principale artère menant vers la place de la Liberté Saïd-Mekbel, point de chute de la manifestation, était noire de monde. C’est une véritable marée humaine qui a déferlé dans les rues de la ville.
De nombreux observateurs de la scène politique locale parlent de près d’un million de personnes ayant pris part à la manifestation de rejet du système et opposées au renouvellement d’un autre mandat à Bouteflika.
La mobilisation citoyenne de ce vendredi a battu tous les records. Jamais une manifestation de rue n’a drainé autant de personnes, même du temps des impressionnantes mobilisations du mouvement citoyen du Printemps noir de 2001.
Les femmes sont, faut-il le signaler, aussi de très loin plus nombreuses que les hommes à la marche dans l’après-midi de ce vendredi. Aux premiers carrés de la manifestation, les marcheuses, brandissant une large banderole sur laquelle l’on pouvait lire «Les femmes s’engagent, système dégage» tout comme l’immense déferlante humaine, n’ont pas cessé de scander des slogans hostiles au pouvoir. «Rendez-nous l’Algérie», «Pouvoir assassin», «Bouteflika berra», «Système dégage», «Djazaïr hourra dimocratia», «Ulac smah ulach», ont été autant de slogans repris en chœur, résonnant sur plusieurs kilomètres à la ronde, par l’immense foule.
Dans une parfaite organisation, les manifestants et les manifestantes, dans une ambiance riche en couleurs, drapés du drapeau algérien et de l’emblème amazigh, ont, durant de longues heures, dansé, chanté en reprenant des slogans fustigeant le pouvoir politique en place et réclamant un changement radical du système. Malgré l’impressionnante mobilisation citoyenne, la manifestation s’est déroulée dans une totale sérénité.
Les manifestants se sont quittés dans le calme en se donnant rendez-vous pour occuper la rue tout en insistant sur le caractère pacifique jusqu’au départ du système et de tous les hommes politiques incarnant ce régime politique.
A. Kersani/Kamel Gaci
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La décision de la direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) portant retrait de ses députés et sénateurs et le cafouillage qui l’avait accompagné vient de coûter son poste au premier secrétaire du parti, Hadj Djilani Mohamed.
L’instance présidentielle du parti a décidé hier de mettre fin aux fonctions de Hadj Djilani remplacé, à titre intérimaire, par Mehenni Haddadou, par ailleurs président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa.
Le parti a indiqué que son instance présidentielle se réunira dans les brefs délais pour la désignation d’un nouveau premier secrétaire, ajoutant qu’une session du conseil national sera programmé dans un délai ne dépassant pas les 30 jours.
Pour rappel, le parti a décidé, mercredi dernier, de retirer ses parlementaires de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation. Une décision qui s’inscrit dans le cadre du soutien qu’apporte le plus vieux parti de l’opposition au mouvement populaire en cours dans le pays.
Les parlementaires du FFS devraient remettre leurs démissions au cours de la semaine prochaine aux bureaux des deux Chambres du Parlement, sauf que cette démarche semble ne pas faire l’unanimité parmi les membres du conseil national du FFS. Selon nos sources, certains de ses membres n’ont pas caché pas leur opposition au retrait de leur formation du Parlement.
Ils estiment que l’instance présidentielle n’aurait pas dû prendre une telle décision avant l’ouverture d’un large débat au sein du parti. Cette opposition s’est vite traduite par un communiqué du groupe parlementaire du parti qui contredit le communiqué de l’Instance présidentielle. Dans son communiqué, le groupe parlementaire n’évoque en aucun cas le retrait de l’APN. Il s’est contenté de dire que les députés FFS sont déjà sur le terrain et font leur travail.
La démarche du groupe dénote une résistance de la part d’une partie des députés.
D’après nos sources, entre 5 et 6 députés du parti et un sénateur ainsi que quelques élus APW tentent, depuis mercredi soir, de mobiliser les membres du Conseil national en vue de faire revenir l’instance présidentielle sur sa décision.
Leur argument : le Parlement est un espace qu’ils pourront utiliser pour faire entendre la voix de l’opposition. Ils souhaitent également une large consultation avec les autres formations politiques de l’opposition représentées à l’APN en vue de prendre une décision collective.Voulant faire reculer l’instance présidentielle, les opposants au retrait du FFS du Parlement ont lancé sur les réseaux sociaux des appels pour la tenue d’une session extraordinaire du conseil national du FFS. Un appel lancé en violation des textes internes du parti qui prévoient le dépôt d’une demande officielle signée par deux tiers des membres du conseil national pour pouvoir convoquer une session extraordinaire. Déterminée à concrétiser sa décision sur le terrain, l’instance présidentielle compte aller jusqu’au bout. En effet, le coordinateur de cette instance, le député Ali Laskri, envisage de déposer sa démission au début de la semaine prochaine. Il rendra publique une vidéo qui atteste sa démission, indique une source proche du parti.
Laskri veut donner l’exemple et mettre les autres députés devant le fait accompli. Selon notre source, des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la radiation seront prises à l’encontre des parlementaires du FFS qui ne démissionneront pas du Parlement.
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Une avocate suisse a demandé la mise sous curatelle de Bouteflika au nom d’une cliente de nationalité algérienne. Une requête déposée devant un tribunal de Genève.
Difficile de dire si la requête aboutira mais le symbole est là. Saskia Ditisheim, une avocate suisse inscrite aux barreaux de Genève, Paris et New York, a déposé une demande de mise sous curatelle du président Bouteflika, actuellement hospitalisé à Genève et dont l’état de santé est, selon les informations d’un journal suisse, « très précaire ».
Selon le journal Jeune Afrique, la juriste, membre d’Avocats sans frontières, a effectué des démarches en ce sens ce vendredi 8 mars devant un tribunal de Genève, au nom de l’une de ses clientes de nationalité algérienne.
Le président algérien étant actuellement en Suisse, Me Saskia Ditisheim estime que le tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant de Genève est, de fait, compétent pour « prononcer une mesure de protection à l’endroit de M. Abdelaziz Bouteflika ». Dans sa requête, elle argumente : « Il est évident que le président algérien est à ce jour incapable de discernement, dans un état de santé très précaire et que tous ses actes (…) ne sont pas effectués par lui-même mais par son entourage politique et familiale ». D’où la demande de nomination d’un curateur.
Selon l’avocate, s’il est nommé, ce curateur serait chargé de protéger les intérêts du chef d’Etat et « obtenir une attestation médicale concernant Monsieur Abdelaziz Bouteflika se prononçant sur ses aptitudes à gouverner un pays ». Des aptitudes qui sont au cœur des interrogations du peuple algérien depuis des années. Victime d’un AVC en 2013, le président demeure très affaibli et victimes de séquelles importantes.
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Si la colère est bien réelle, le mouvement de protestation contre un cinquième mandat du président Bouteflika n’a pour l’heure été entachée d’aucun incident majeur.
Malgré la mise en garde contre les risques de « chaos » brandis par le régime, une marée humaine a de nouveau déferlé ce vendredi dans le centre d’Alger et ailleurs dans le pays, comme à Oran, Constantine ou encore Béjaïa, en Kabylie. Pour le troisième vendredi consécutif, les manifestants protestent contre un cinquième mandat du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Si la colère est réelle, elle reste néanmoins contenue. Le mouvement se veut d’abord et avant tout pacifiste. Si quelques blessés sont à déplorer à chaque fois, aucun incident majeur n’a été recensé dans le pays.
Les « 18 commandements » du manifestantSur les réseaux sociaux, tournent d’ailleurs en boucle les appels au calme et à ne pas tomber dans le piège de la violence et des provocations. Parmi ceux-ci, « Les 18 Commandements du marcheur pacifiste et civilisé ». Ces arguments ont été écrits par Lazhari Labter, 67 ans, un journaliste, poète, écrivain et éditeur algérien. Les voici :
1) « Pacifiquement et tranquillement je marcherai,
2) En Homme digne et civilisé je me comporterai,
3) D’eau et de vinaigre je me munirai (pour se nettoyer le visage en cas de tirs de gaz lacrymogènes, NDLR),
4) A aucune provocation je ne répondrai,
5) Les baltaguias (nom donné aux casseurs payés par le pouvoir pour créer des violences) j’isolerai et à la police je les remettrai,
6) Pas une pierre je ne jetterai,
7) Pas une vitre je ne briserai,
8) Pas un mot déplacé je ne prononcerai,
9) Aux personnes et aux biens je ne toucherai,
10) Au policier et au gendarme je sourirai,
11) À la femme, une rose j’offrirai,
12) À celui qui a soif, mon eau je partagerai,
13) Sur les vieux, les femmes et les enfants je veillerai,
14) Avec détermination je marcherai,
15) Contre vents et marées j’irai,
16) Digne héritier des Novembristes (militants indépendantistes algériens de la première heure, qui déclenchèrent l’insurrection anticoloniale le 1er novembre 1954) je serai,
17) Après la marche, les rues et les places je nettoierai,
18) Au monde qui m’observe, une leçon je donnerai et un exemple je serai,
Car je sais que La Liberté au bout du chemin m’attendra et dans ses bras ouverts elle m’accueillera. »
Des « brassards verts » pour encadrer les marchesDans les cortèges, des œillets blancs sont distribués aux policiers afin de souligner le caractère pacifique du mouvement. D’ailleurs, chaque fois que les cortèges butent sur des rangs de forces antiémeutes le slogan « pacifique, pacifique » sort de centaines de bouches.
À Alger, se sont organisés sur les réseaux sociaux des groupes de « brassards verts ». Ces volontaires sont chargés d’orienter et d’encadrer les marcheurs, de prévenir les risques de bousculades, d’apporter quelques premiers soins, notamment en cas de projection de gaz lacrymogènes et de nettoyer les rues à l’issue de chaque manifestation.
L’humour, l’autre arme des Algériens
L’humour est également au coeur de la contestation, depuis plusieurs semaines. Une vidéo est d’ailleurs devenue virale sur les réseaux sociaux. La scène a été filmée lors de la marche du 22 février. On y voit un groupe de jeunes réclamer à tue-tête du shampoing face aux canons à eaux des forces de l’ordre.
Les HUG ont également eu le droit à un détournement de leur fiche Wikipédia. « Depuis l’annonce […] que Bouteflika est hospitalisé au 8e étage, les Algériens harcèlent les standards du centre hospitalier provoquant ainsi le débranchement de l’ex-président algérien ! Et la délivrance de tout un pays », a trollé un internaute, selon L’Express. Enfin, nombre de commentaires ironiques ont fleuri sur la page Facebook de l’hôpital. « Ils ont soigné Bouteflika et c’est un miracle. Il est toujours vivant », a persiflé un internaute.
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Pour le consultant, l’attitude de l’attaquant Neymar (27 ans, 23 matchs et 20 buts toutes compétitions cette saison), blessé au pied droit, n’est pas étrangère à la mauvaise préparation du club de la capitale.
« L’autre danseuse brésilienne, il fait la samba deux jours avant le match, a critiqué l’ancien latéral droit pour RMC. Paul Pogba, suspendu pour le match, est 24 heures sur 24 avec les copains, lui. Il est là à tous les entraînements, il est présent au stade, il fait tout ! Si Neymar était rentré quatre jours avant pour aller au Camp des Loges, aller voir ses copains et qu’il dirait « Allez les gars », ce sont ces détails qui font la différence. » Des propos relayés par Maxifoot.
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But : Kountouri (45′) (Club Africain)
CSC : Rahmani, Benayada, Chahrour, Bencherifa, Zaâlani, Aroussi, Haddah, Yettou, El-Amri, Belkacemi, Bahamboula
Entraîneur : Lavagne
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Les Rennais, avec Bensebaini et Zeffane dans le onze de départ, ont réalisé une belle opération ce jeudi soir en 8e de finale aller de Ligue Europa de football face à Arsenal. Ils se sont imposés 3-1. Pourtant, les Gunners avaient rapidement ouvert le score grâce à Iwobi (3e) comme l’indique Sport24. Mais Bourigeaud a égalisé d’une sublime demi-volée (42e). En seconde période, les hommes de Julien Stéphan ont poursuivi leurs efforts et ont doublé la mise sur un but contre son camp de Nacho Monreal (65e) suite à un centre de Zeffane. Ismaïla Sarr est venu conclure cette soirée en beauté pour le club breton (88e). Le match retour aura lieu jeudi prochain à Wembley (21 h).
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