L’inspecteur général (IG) au ministère de l’Education nationale, Nedjadi Messeguem a affirmé, lundi à Alger, que les conditions « ordinaires » ayant caractérisé le deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019 ont permis d’enregistrer une amélioration des résultats des élèves des trois paliers.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, animée conjointement avec la directrice de l’évaluation et de la prospection Samia Mezaïb, M. Messeguem a précisé que les conditions de travail et de scolarité prévalant lors du deuxième trimestre de l’année scolaire en cours étaient « ordinaires », ce qui a amené, a-t-il fait savoir, à une nette amélioration des résultats des devoirs et des compositions des élèves, tous paliers confondus, notamment les résultats de certaines disciplines à l’instar des mathématiques et de lettres arabes.
Passant en revue les résultats scolaires, Mme. Mezaïb a, pour sa part, prévu une hausse du taux des élèves ayant obtenu la moyenne par rapport aux résultats du premier trimestre, soulignant, à cet égard, que certains résultats des établissements scolaires « n’ont pas encore été introduits dans la plateforme numérique ».
Plus précise, la directrice de l’évaluation a avancé le nombre de 24.000 établissements scolaires (soit 92%) qui « ont saisi les notes des élèves dans la plateforme numérique, l’opération étant toujours en cours », relevant que 85.79% des élèves de la deuxième année primaire ont obtenu la moyenne, contre 85.94% en troisième année, 84.91% en quatrième année et 96.38% en cinquième année.
Concernant le cycle moyen, la directrice de l’évaluation et de la prospection a fait savoir que le taux d’élèves de première année ayant obtenus la moyenne s’est élevé à 63.08%, la deuxième année (71.19%), la troisième année (72.16%) et la quatrième année (73.28%).
Pour ce qui est du cycle secondaire, ajoute la responsable, le taux d’élèves de première année qui ont eu la moyenne est de 64.82%, la deuxième année (71.65%) et la troisième année (44.50%).
Commentant les résultats des élèves de troisième année secondaire, l’IG du ministère a affirmé que les résultats n’ont pas reculé par rapport au premier trimestre, ajoutant qu’il s’agit des élèves de terminal qui se focalisent sur l’examen du BAC et pas sur les devoirs et les examens ».
Dans ce contexte, l’IG a fait part de la satisfaction du ministère quant à l’amélioration des moyennes dans la majorité des matières essentielles, notamment en mathématiques (72.42%) et les sciences expérimentales (75.46%).
A rappeler que le taux des élèves ayant obtenu la moyenne au 1er trimestre a atteint plus de 81% au cycle primaire, soit plus des trois quarts des élèves, 61% au cycle moyen et 61% au cycle secondaire, un peu moins en 3e année secondaire (43.06%) ».http://www.aps.dz/algerie/87311-annee-scolaire-2018-2019-amelioration-des-resultats-dans-les-trois-paliers
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Dans un entretien accordé au site d’information TSA le bâtonnier d’Alger, Me Silini, a déclaré la raison qui se cache derrière sa décision de protéger le pays des transferts de devise douteux » Il faut être vigilant, consciencieux, responsable et digne de la confiance qui est placée sur les épaules des responsables des institutions financières dans la gestion de l’argent des Algériens et ne pas permettre des opérations qui peuvent porter préjudice aux réserves de change de l’Etat. » Il ajoute, « Il semblerait qu’un certain nombre d’opérateurs ont fait des opérations de dernière minute. Et nous savons qu’il existe aussi des affaires contentieuses qui peuvent être réglée à la va-vite, de manière complice au détriment du Trésor public. Nous disons que ceux qui permettront l’accomplissement de ces opérations sans prendre les précautions, les mesures réglementaires et les vérifications seront eux-mêmes responsables et pourraient rendre des comptes dans l’avenir s’il s’avère effectivement que ces affaires étaient elles-mêmes douteuses.«
Le bâtonnier a toutefois refusé de donner des noms « je préfère m’abstenir pour ne pas tomber dans la diffamation. » Il suggère les mesures qu’ils jugent nécessaires pour préserver les réserve de change et en premier lieu, il lance un appel à tous les responsables des institutions financières et en premier lieu au Gouverneur de la Banque d’Algérie. Car tous les transferts se font par le biais de la Banque d’Algérie. » La Banque d’Algérie peut bloquer les transferts suspects et elle ne peut être dans l’obligation de procéder aux transferts intergouvernementaux et qui sont de nature à approvisionner le marché algérien en denrées. Pour les opérations commerciales qui sont faites en dernière minute et initiées après le 22 février, ils peuvent s’abstenir de les accompagner.«
M.A.Y
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En guise de réponses aux rumeurs qui circulent depuis le 2 février et qui ont été appuyé par certains médias M. Ahmed El-Hachemi Mazighi, dans un entretien accordé à l’agence officielle, dément tout prétendues concernant l’importation du gaz gratuite envers la France » il est impossible d’exporter gratuitement du gaz ou n’importe quel produit liquide (d’hydrocarbures) vers la France ou un autre pays ».
À travers les commentaires rapportés par le site d’information Algérie Eco le vice-président des activités de commercialisation de Sonatrach explique « j’aimerais rappeler quelques principes en matière d’exportation. Pour qu’une molécule d’hydrocarbures puisse quitter le sol algérien, il faut qu’il y ait une déclaration douanière. La base de cette déclaration est d’avoir un volume mesuré associé d’un prix. Sans déclarer le prix et le volume, vous ne pouvez pratiquement rien exporter. » Il souligne « historiquement, on a assisté à deux exceptions à cette règle : en 2004 où on devait exporter temporairement notre brut vers nos capacités de stockage en Corée. Le brut, dans ce cas, quittait l’Algérie avec une facture temporaire. La deuxième exception concerne le processing du pétrole brut qu’on a entamé en 2018 : on transfère le titre de propriété à un client et vous êtes comptable d’un bilan d’importation d’essence et de gasoil par la douane », il ajoute comme réponse final aux rumeurs, « à la question de savoir si le gaz algérien a été exporté gratuitement vers la France, la réponse est NON ».
Et pour mieux détailler l’accord entre l’Algérie et son partenaire français, l’interlocuteur ajoute « il faut d’abord savoir que ce que nous lui exportons est du GNL. Cette relation remontre à 1976. Cela fait l’objet de quatre contrats : trois de ces contrats ont été signés en 1976 et le quatrième a été signé en 1991. Sur les quatre contrats, deux ont expiré en décembre 2013. À l’heure actuelle, il n’en reste que deux contrats en vigueur : le premier porte sur l’exportation de 3,5 milliards m3/an jusqu’à 2020, tandis que le second porte sur un volume de 2 milliards m3/an jusqu’à 2020 également », ainsi, « depuis 1976, on a eu quatre contrats avec la France qui ont permis d’exporter, jusqu’à maintenant, 390 milliards m3 de GNL, soit l’équivalent de sept années d’exportation de gaz » en prenant 2017 comme année de référence.
M.A.Y
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Said Sadi ancien président du RCD, a diffusé sur sa page FACEBOOK un poste intitulé MOUVEMENT DU 22 FÉVRIER : RENDEZ VOUS AVEC L’HISTOIRE
En bref dans cet article, l’ancien président du RCD prévient les Algériens en citant quelques antidotes historiques qui risquent de se répéter et risquent de confisquer le mouvement populaire « Aujourd’hui, des menaces de même nature que celles qui ont détourné, confisqué et perverti l’indépendance pèsent sur le mouvement du 22 février. » Invitant à faire une « relecture libre du passé », « catharsis inévitable si l’on veut éviter de revivre les travers qui ont congelé la nation pendant plus d’un demi-siècle.«
Said Sadi ajoute que si nous voulons que le mouvement dure nous auront besoin d’une organisation. » Le succès de ce mouvement tient au fait qu’il rassemble toutes les sensibilités et les courants idéologiques du pays. Il est donc vain de chercher à lui donner une homogénéité programmatique ou doctrinale. «
Autre point que l’homme politique a traité c‘est le fait que le DRS essaye de détourner l’attention politique du peuple vers l’ancien chef de l’Etat Liamine Zeroual, ce après qu’un grand poster de ce dernier a été accroché sur un bâtiment de la Place Audin. « Fausse piste ou ballon d’essai, il est trop tôt pour dire si l’ancien chef d’Etat se laissera reprendre au jeu des appels obliques des services . »
M.A.Y
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GE (NYSE: GE) a annoncé aujourd’hui, en collaboration avec Uniper, le lancement de la commande de la mise à niveau de la solution GT26 HE pour turbines à gaz GT26, destinée à redynamiser la centrale électrique d’Enfield dans le grand Londres. Cette annonce confirme l’engagement de GE d’investir dans ses flottes de turbines à gaz dites « matures » afin de maintenir leur compétitivité sur le marché croissant de l’énergie. La solution GT26 HE est largement implémentée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), notamment aux Émirats arabes unis, en Iraq, en Tunisie et en Algérie.
«Nous sommes fiers de lancer la mise à niveau de notre solution GT26 HE avec Uniper. Il s’agit de la solution la plus avancée jamais introduite sur une turbine à gaz GT26 et de l’une de nos mises à niveau les plus efficaces de la gamme de la classe F», a déclaré Scott Strazik, Président et Directeur General de la nouvelle division de GE, Gas Power. « Cette mise à niveau servira non seulement à revitaliser la centrale d’Enfield d’Uniper, mais aussi à améliorer sa position concurrentielle sur le marché de la production d’énergie en Grande-Bretagne, contribuant ainsi à sa rentabilité et sa viabilité à long terme. »
Les principaux avantages en termes de performance incluent:
• Une efficacité accrue pour les centrales à cycle combiné:
Augmentation de l’efficacité de la charge de base de 2% et plus, entraînant des économies de carburant pouvant aller jusqu’à 4 millions de dollars par an.
Efficacité accrue de 1% en charge partielle, permettant d’économiser jusqu’à 1 million de dollars de carburant par an et par unité.
• Augmentation de la production de la centrale allant de 15 mégawatts (MW) à 55 MW par unité, améliorant ainsi les possibilités de revenus.
• Intervalles d’inspection étendus jusqu’à 32 000 heures, réduisant les coûts d’exploitation et de maintenance à long terme.
Aider à revitaliser la centrale d’Uniper à Enfield
La centrale d’Uniper à Enfield, Londres (R.-U.), sera le premier site à se doter de la nouvelle technologie GT26 HE en 2020. Les avantages attendus sont conséquents, notamment une augmentation de la production en mégawatt, une efficacité améliorée de la centrale et des turbines à gaz, ainsi que des intervalles de maintenance et des heures de fonctionnement prolongés. Cela permettra à Enfield d’élever de manière constante sa position sur la courbe de répartition du marché hautement concurrentiel du Royaume-Uni et d’augmenter ses heures de fonctionnement annuelles.
« Nous sommes très heureux de travailler avec GE sur cette dernière version technologique, » a déclaré Eckhardt Rümmler, Directeur de l’Exploitation, Uniper SE. « Dans un l’environnement de production d’électricité aussi concurrentiel et exigeant que celui de la Grande-Bretagne, investir pour maintenir la compétitivité de nos centrales en réduisant les coûts d’exploitation et de maintenance, tout en augmentant l’efficacité et la flexibilité, est essentiel pour le succès à long terme de notre parc. »
Technologie de perfusion de classe H pour des performances à haute efficacité
La mise à niveau de la solution GT26 HE constitue un bond en avant en matière d’extension des intervalles d’efficacité, de rendement et de maintenance. Elle est alimentée en partie par la technologie de pointe de la turbine à gaz phare de GE, HA, la plus grande et la plus efficace du secteur, avec des pièces fabriquées en utilisant les technologies de production additives et des innovations en matière d’aérodynamique, de science des matériaux et de dynamique de combustion. Elle intègre des avancées technologiques dans tous les composants (turbine, compresseur et chambre de combustion) afin de porter les performances de la turbine à un niveau supérieur, de manière à réduire les coûts de carburant tout en augmentant la production à pleine charge et en allongeant les intervalles de maintenance.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) estime que la demande d’électricité au Moyen-Orient devrait atteindre 2 419 térawattheures (TWh) d’ici 2040, soit le double des chiffres de 2016. De nouvelles solutions innovantes telles que la mise à niveau GT26 HE de GE peuvent aider la région à satisfaire une partie de cette demande croissante grâce à une meilleure utilisation des actifs existants.
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Par Ali Boukhlef
Le pouvoir semble s’accommoder des manifestations du vendredi. Alors que des millions d’Algériens sont, de nouveau, sortis, le 22 mars, pour encore réclamer le départ du système, Abdelaziz Bouteflika demeure absent. En sus de l’absence physique du chef de l’État à laquelle les Algériens se sont habitués, le pouvoir n’a plus ni tête ni porte-voix, ce qui devient plus que problématique. Cette attitude est, au mieux, l’expression d’un malaise qui s’empare des centres de décision et, au pire, une nouvelle manière d’ignorer les revendications des Algériens. C’est visiblement cette option qui caractérise la posture actuelle du pouvoir en place.
Depuis la lettre adressée aux Algériens à l’occasion de la célébration de la Journée de la Victoire, qui coïncidait avec le 19 mars, la voix du pouvoir s’est, de nouveau, éteinte. Ni la présidence de la République, qui n’a plus de visage, ni le Premier ministre, embourbé dans sa démarche infructueuse de former une nouvelle équipe gouvernementale, n’ont daigné répondre aux millions d’Algériens qui sont sortis, en masse, vendredi dernier, pour réclamer une nouvelle fois le départ d’Abdelaziz Bouteflika et de son système.
Quant aux partis du pouvoir, qui jouent souvent le rôle de porte-voix d’un pouvoir qui n’arrive plus à trouver de visages pour le défendre, ils sont englués dans des dissensions internes qui n’en finissent pas de surprendre. Dans sa courte missive envoyée le 18 mars, Abdelaziz Bouteflika avait rappelé qu’il ne quittera pas la présidence de la République avant l’élection d’un nouveau chef de l’État. Il a rappelé qu’il compte mener sa feuille de route qui consiste à organiser une conférence “nationale inclusive”, l’adoption, par référendum, d’une nouvelle Constitution. Le tout sera couronné par une élection présidentielle. Aucune limite temporelle n’a été rappelée.
Pire, cette lettre donne même l’impression que le chef de l’État veut demeurer à son poste pour une longue période. Pourtant, le chef de l’État — ou ceux qui ont rédigé le document — semble ignorer qu’après le 28 avril, il n’aura plus de légitimité pour présider aux destinées de l’État. Pis encore, son rôle comme possible guide de la crise est contesté jusque dans les rangs des partis du pouvoir.
L’attitude d’Abdelaziz Bouteflika et des autres figures du pouvoir est dangereuse. Elle fait perdre au pays une vraie opportunité pour la sortie de crise. Car, en face, la population ne semble pas vouloir baisser les bras. Les manifestations se poursuivront et des appels à des grèves générales, qui toucheront notamment des secteurs névralgiques, sont déjà lancés sur les réseaux sociaux. Un signe que la mobilisation ne faiblit pas. Bien au contraire. Au fur et à mesure que Bouteflika s’accroche au pouvoir, les Algériens maintiennent leur mobilisation. Le bras de fer se poursuit.
Ali Boukhlef
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Environ 80 000 visiteurs dont 20 000 exposants sont attendus à la 27e édition du Salon international de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom), prévue à la Safex, Pins-Maritimes, à Alger, du 4 au 8 avril.
Cette nouvelle édition du Sicom, le plus ancien salon dans le domaine, attire annuellement les professionnels des TIC et les investisseurs.
Peuvent participer à ce salon tous les professionnels liés de près ou de loin aux domaines de l’informatique, de la bureautique, de la communication, de la sécurité informatique, de la téléphonie mobile ou encore de la formation pédagogique en informatique, entre autres.
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Quelques jours seulement après le départ de la directrice de la communication de la présidence de la République, Farida Bessa, trois hauts responsables au niveau de cette institution ont été limogés, selon des sources bien informées.
Il s’agit du secrétaire général de la Présidence, Haba Elokbi, du directeur des protocoles, Mokhtar Reguieg, et du responsable de la sécurité présidentielle, Nasser Habchi.
On ne connaît pas pour le moment les raisons de cette mise à l’écart, ni le lien qu’il pourrait y avoir entre ces révocations et la situation que vit actuellement le pays.
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Dans une lettre que Lakhder Brahimi aurait adressée à ses amis et dont le journal Electronique TSA détient une copie. Le diplomate apporte des clarifications sur le rôle qu’il avait joué lors de sa visite en Algérie. Et démenti entre-temps les propos dit à son égard « je cherche simplement à clarifier, une fois pour toutes, quelques points qui concernent ma modeste personne. «
Lakhdar Brahimi a écrit dans sa correspondance que « L’Algérie vit des journées et des semaines pleines de promesses, mais aussi de craintes et de dangers. Chacun essaie de suivre ce qui se passe chez nous, de là où il/elle se trouve. Certains essaient de peser sur les événements : ceci est parfaitement légitime lorsqu’il s’agit d’Algériennes ou d’Algériens ; ça ne l’est pas du tout pour celles et ceux qui ne le sont pas. Dans ce message, je ne cherche pas à analyser, encore moins à prescrire », il ajoute « au pays, comme à l’étranger, on continue à dire et à écrire que l’on m’a offert la position de Président de la Conférence Nationale proposée pour favoriser une sortie de la crise. On continue même d’écrire que je tiens actuellement ce rôle. J’ai dit publiquement et je redis ici, que ce n’est pas vrai : on ne m’a jamais proposé ce poste; pas plus qu’on ne m’a proposé à aucun instant le moindre rôle officiel ou officieux.»
Pour lui, « la situation dans le pays n’est pas celle où une seule partie peut unilatéralement choisir le président d’une telle Conférence. Si et quand cette Conférence devait devenir réalité, ce serait, à l’évidence, aux différents groupes qui en feraient partie de s’entendre pour choisir le Président de la Conférence ou, plus probablement le Présidium qui piloterait ses travaux. »
Le diplomate affirme également que les conversations qu’il a eues avec les représentants politiques, de l’Etat comme de l’opposition, et des membres de la société civile, étaient informelles « faut-il désormais être mandaté par qui que ce soit pour parler à des compatriotes de la situation dans notre pays ? »
M.A.Y
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Par Salami Youcef
Alors qu’il effectuait le réglage de l’assiette de parabole sur la terrasse de sa maison, près d’un pylône électrique, un jeune trentenaire a été foudroyé par le courant à haute tension. Cela s’est produit jeudi dernier à Cherarba, au sud d’Alger.
Cette localité replonge dans un drame, vu que ce pylône électrique a déjà fait sept victimes en l’espace de quelques mois. On assiste, encore une fois, à des drames absolument insensés. Des citoyens de la localité ont écrit à Sonelgaz pour attirer son attention sur le danger qui menace le site, indique-t-on.
Mais, ajoute-t-on, l’entreprise n’a pas daigné répondre à leurs doléances. Ainsi, la négligence criminelle et l’insouciance — qui laisse les citoyens vivre dans l’angoisse — continuent !
Y. S.
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Par B. Nacer
Pas moins de 630 logements sociaux, dans quatre sites, situés route de Meskiana, route de Khenchela, Feliti et Braknia, dans la ville d’Aïn Beïda, ont été squattés. Ce squat, entamé vendredi avec 40 logements, s’est poursuivi samedi atteignant 141 logements puis, dimanche matin, 630, a indiqué, à Liberté, le DG de l’OPGI d’Oum El-Bouaghi, Habita Mohamed Chawki, “Les listes de 960 unités sont actuellement en cours d’étude par la commission”, dit-il, ajoutant que “depuis hier (samedi, ndlr), nous sommes en train de dialoguer avec les squatteurs, car l’administration préfère régler le problème à l’amiable avant d’appliquer la loi ».
Au niveau local, cet acte n’a pas du tout été apprécié par la population. D’ailleurs, des dizaines d’habitants étaient, dimanche matin, au siège de la daïra. De son côté, le chef de daïra, Bouaziz Abdelaziz, nous a déclaré que “la loi sera appliquée, la plupart des squatteurs ne possèdent pas de dossier de demande de logement”, précisant que “le nombre de demandes s’élève à 18 000, de 1989 à 2013”.
Au siège de la daïra, un citoyen nous a affirmé que “parmi les squatteurs, beaucoup vivent une situation difficile, ils attendaient la distribution, prévue le 19 mars, et figurent sur la liste, cependant, nombre d’entre eux n’ont pas de dossiers”.
B. NACER
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Par Ali Titouche
Pendant que la production américaine de pétrole continue de battre tous les records, caracolant désormais à plus de 12 millions de barils par jour, les ports spécialisés dans le commerce du brut se préparent à accompagner les ambitions exportatrices d’or noir des États-Unis.
Nouveaux oléoducs, allongement des terminaux, creusement sous la mer, risqué pour l’environnement : c’est ainsi que se préparent les ports américains pour faire des États-Unis un exportateur net de pétrole. Corpus Christi en est un exemple. Sean Strawbridge, P-DG du port depuis 2015, estime que “les volumes de pétrole produits doivent trouver un débouché. Si on ne s’en charge pas, quelqu’un d’autre le fera”.
Les exportations du port pourraient passer à 2,7 millions de barils par jour une fois les travaux achevés, contre 700 000 aujourd’hui, d’après lui. La semaine dernière, la production américaine de pétrole a retrouvé des sommets, les États-Unis extrayant en moyenne 12,1 millions de barils par jour (mbj), contre 12 mbj une semaine auparavant. Les exportations du pays, qui avaient atteint courant février un niveau record depuis que ces statistiques sont compilées (1991) avec, au compteur, 3,60 millions de barils par jour, ont rebondi à 3,39 millions de barils par jour, contre 2,54 mbj une semaine auparavant. C’est dans l’objectif de soutenir cette dynamique d’exportation que les ports américains font peau neuve. Le port de Corpus Christi, réputé pour être le robinet du pétrole américain, va se doter de trois nouveaux oléoducs.
Epic, Cactus et Grey Oak seront opérationnels fin 2019, pour une capacité de transport de deux millions de barils supplémentaires par jour. Ces trois conduits géants relieront le port aux deux principaux réservoirs de pétrole de schiste du pays : Eagle Ford, mais surtout le bassin permien, à cheval entre l’ouest du Texas et le Nouveau-Mexique. L’industrie du pétrole, et plus particulièrement du schiste, connaît un essor fulgurant aux États-Unis et compromet les efforts de l’Opep et de ses alliés qui se sont investis depuis fin 2016 dans une tentative de rééquilibrage du marché pétrolier au moyen d’une baisse de leur offre. Signe de cette révolution qui ne connaît désormais aucun répit, le bassin du permien libère chaque jour 4,1 millions de barils. Il pourrait monter à 4,5 millions d’ici à cinq ans, selon les autorités américaines, de quoi rivaliser avec les champs les plus productifs au monde.
Les États-Unis deviendront exportateurs nets de pétrole dans quelques années seulement, une perspective qui met à rude épreuve une Opep soucieuse à la fois de soutenir les cours et de préserver ses parts de marché et son influence sur l’échiquier pétrolier mondial. Avec une production journalière de 12 millions de barils et une consommation stagnante, l’Amérique dépasse régulièrement les trois millions de barils exportés chaque jour, du jamais vu.
Une sérieuse mise en garde à l’adresse des membres de l’Opep et de leurs alliés non-Opep qui luttent depuis plus de deux années déjà contre les excédents de l’offre qui minent le marché.
Ali T.
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Par Akli Rezouali
Né à Alger, où il y a vécu jusqu’en 2005, Adlene Mohammedi est docteur en géographie politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de la politique arabe de la Russie, il nous livre, dans cet entretien, une analyse exhaustive sur le contexte politique qui prévaut actuellement en Algérie. Selon lui, le projet de transition que propose le régime de Bouteflika n’est qu’une ruse, et s’il venait à être mis en place, il pourrait durer autant de temps que le gouvernement voudrait, car il procède d’une intention malhonnête et est surtout hors cadre légal.
Liberté : La mobilisation populaire en Algérie contre Bouteflika et le régime en place entame son deuxième mois. Quels enseignements et quel bilan peut-on en tirer au stade actuel de la contestation ?
Adlene Mohammedi : Ce soulèvement populaire a d’abord révélé une chose importante : le pouvoir occulte, cryptocratique qui sévit en Algérie s’est mis dans une impasse. Il s’est attelé à dépolitiser les Algériens, à s’autonomiser d’eux, à leur tourner le dos jusqu’à l’absurde (jusqu’à cette candidature inacceptable) et il en paye le prix fort. Ironiquement, ce sont les Algériens que l’on avait essayé de dépolitiser qui font de la politique aujourd’hui, avec un certain talent et une admirable détermination, et c’est le pouvoir – qui s’était arrogé le monopole de la politique – qui révèle l’étendue de sa médiocrité. C’est une vraie leçon.
Des marches massives, pacifiques et régulières peuvent-elles suffire à précipiter la fin du régime en place ?
Je pense que c’est possible. Elles ne suffisent pas à construire le régime suivant, certes, mais elles détruisent à vue d’œil le pouvoir actuel. Le caractère pacifique de ces marches est un rempart contre la division et l’internationalisation (toute militarisation pousse au recours à des puissances tutélaires étrangères). La détermination des Algériens donne l’image d’une unanimité (et l’unanimité face à l’absurde est la moindre des choses) face au pouvoir algérien. Un pouvoir qui rétrécit de jour en jour et qui ne produit strictement rien d’intelligible. Un pouvoir avec lequel personne à l’intérieur n’a envie de dialoguer est voué à disparaître.
La démarche de transition que le pouvoir en place propose de mener par lui-même, malgré le rejet populaire, est-elle crédible ou est-ce une simple manœuvre politicienne qui vise à perpétuer l’ancien système de gouvernance, même sans sa partie apparente et sans l’actuel Président qui l’incarne ?
C’est une manœuvre grossière. Les lettres attribuées au Président sortant se ressemblent toutes. Sur la crédibilité de cette démarche de “transition”, il suffit de se poser les bonnes questions : un pouvoir informel qui ne respecte pas l’actuelle Constitution doit-il être le garant de la suivante ? Peut-on faire confiance aux hommes du régime actuel pour construire le régime suivant ? Les poser, c’est déjà y répondre.
Tel que souhaité par le régime en place, ce projet de transition devrait passer par la formation d’un nouveau gouvernement, puis par l’organisation d’une conférence nationale et une nouvelle Constitution à soumettre à référendum avant de parvenir au bout à la tenue d’une éventuelle élection libre et transparente, sans Bouteflika. Un tel processus, s’il venait à être imposé malgré la défiance populaire, ne s’apparente-t-il pas, par la durée qu’il risque de prendre, à un projet de cinquième mandat présidentiel qui ne dit pas son nom ?
C’est en effet une ruse du pouvoir en place. Tout est frauduleux et clandestin dans sa démarche. Ces lettres attribuées au Président, ce “remaniement”, cette “conférence”, cette hypothétique nouvelle Constitution… Tout cela n’est rien d’autre qu’une ruse. Ils gagnent du temps et espèrent nous avoir à l’usure. Comme si les Algériens étaient sortis pour avoir un gouvernement de “technocrates” et une “conférence” susceptible de leur soumettre, un jour, une nouvelle Constitution ! Tout cela est évidemment absurde. Ils jouent la montre, mais ils sont bien obligés de constater que la détermination des Algériens ne faiblit pas.
La démarche qu’ils proposent pourrait prendre autant de temps qu’ils voudront, puisqu’elle n’est fondée sur aucune intention honnête et qu’elle est hors cadre légal en plus. Pour ce qui est du mandat quinquennal qui ne dirait pas son nom, il y a un léger obstacle. Constitutionnellement, après le mois d’avril prochain, le Président algérien n’aura strictement aucune légitimité. En termes d’action anti-démocratique, cela dépasse l’élection frauduleuse qu’ils préparaient. Et je vois mal comment cela pourrait passer.
L’opposition algérienne, dans sa configuration actuelle, est-elle à même de gagner l’adhésion du peuple pour guider une éventuelle transition dans le cas d’un retrait du régime en place dès fin avril prochain ? Sinon, quel projet de transition serait le mieux à même de réussir après le départ escompté de Bouteflika ?
Le pouvoir algérien, et il faut avouer que c’est encore plus vrai depuis l’arrivée de Bouteflika en 1999, a toujours malmené l’opposition et même l’idée d’opposition. Les partis d’opposition ont beaucoup déçu. Certains se sont compromis. On peut dire que les Algériens ont contourné beaucoup d’obstacles (une opposition affaiblie, des syndicats corrompus, un tissu associatif abîmé…) pour se soulever. On peut même dire que les Algériens sont en train de libérer leurs élites du pouvoir en place. Concernant l’opposition, le soulèvement l’aura déjà libérée d’une élection absurde. Malgré tout, on voit que des noms de l’opposition sont adoubés par les manifestants.
C’est bon signe dans la mesure où ce mouvement aura besoin d’une traduction politique nourrie par lui. Pour ce qui est du projet de transition, je pense qu’il faut songer à une véritable Assemblée constituante. Il faut faire en sorte, dans un premier temps, que l’actuelle Constitution soit respectée (ce qui signifie l’absence de toute prolongation). Cela implique une élection présidentielle (organisée par une instance indépendante). Dans un second temps, l’élection d’une Assemblée constituante et le débat national autour de la nouvelle Constitution seraient un prolongement de l’actuel mouvement.
À quoi rime exactement la campagne diplomatique que mène actuellement le gouvernement auprès des grandes puissances occidentales et de la Russie ? Ces pays, quel que soit leur poids géopolitique, peuvent-ils réellement aider le régime algérien à se maintenir même contre la volonté du peuple ?
Cela fait partie de la ruse par laquelle répond le pouvoir algérien à la contestation populaire. À l’intérieur, il est plus contesté que jamais. Il est même lâché par les siens. Il ne peut donc miser que sur l’extérieur. Le choix de Lakhdar Brahimi (pour présider l’hypothétique conférence) et de Ramtane Lamamra (comme “vice-Premier ministre”) est révélateur de cet aveuglement. D’abord, nous ne sommes pas dans le cadre d’un conflit international. Nous n’avons donc pas besoin de diplomates. C’est une affaire tout simplement politique. Ensuite, il ne faut pas oublier qui sont ces hommes. Des serviteurs du régime dont ils sont issus et qu’ils sont venus sauver.
La sous-diplomatie du pouvoir algérien (il ne s’agit pas des intérêts de l’État algérien mais de ceux du clan au pouvoir, donc parler de “diplomatie” serait excessif) ne peut se substituer à la politique. Mais politiquement, le pouvoir algérien s’est rendu insupportable. Pour ce qui est de cette tournée internationale de Lamamra, je ne pense pas qu’elle ait été si fructueuse que cela. La position de la Russie est très prudente. Dans d’autres affaires, la Russie s’est empressée de parler d’ingérence, de déstabilisation et de terrorisme. Là, la diplomatie russe se contente de dire que c’est une “affaire intérieure” et de mettre en garde contre toute ingérence. Ce n’est pas vraiment le soutien ferme au pouvoir algérien. D’ailleurs, quand Moscou évoque le respect de la Constitution algérienne, le pouvoir devrait se sentir visé.
La position de la France à l’égard du mouvement de contestation contre le régime de Bouteflika est très critiquée par le peuple algérien et la rue évoque même certains accords qu’il faut remettre en cause entre les deux pays, notamment pour la livraison de gaz. Comment démêler tous ces imbroglios ?
On peut dire que c’est en France que la ruse du pouvoir algérien a le mieux fonctionné. Dès l’annonce de l’annulation de l’élection présidentielle, on a assisté en France à un moment d’égarement. Presque tout le monde, et cela dépasse largement le gouvernement français, a cru devoir “saluer” cette “victoire” à la place des premiers concernés. Au-delà des intérêts formels de l’État français, la contestation algérienne a été mal comprise en France depuis le début. Certains “spécialistes” ont répété qu’Abdelaziz Bouteflika n’était pas du tout visé par les manifestants et d’autres sottises. L’intimité franco-algérienne ne semble pas empêcher une profonde méconnaissance.
Concernant les intérêts formels, je ne suis pas au courant de ces accords, mais je peux dire que Paris a eu tort de “saluer” les manœuvres du pouvoir algérien. Cela part d’un très mauvais calcul : que la sacro-sainte “stabilité” peut s’imposer sur le dos de millions de personnes qui luttent contre l’absurde. Par ailleurs, ce soutien a exacerbé un ressentiment latent en Algérie. Je pense que c’est un double mauvais calcul : le pouvoir algérien a tort de penser qu’il peut tirer sa légitimité loin des Algériens et les gouvernements étrangers ont tort de penser qu’ils peuvent obtenir quoi que ce soit à l’abri d’un peuple plus que jamais déterminé.
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Un forum dédié à l’univers du lait et ses dérivés se déroulera le 27 mars 2019 lors de la 7e édition du Salon international de l’industrie agro-alimentaire (SIAG) à Oran, au Centre des conventions Méridien. Pour cette occasion, le service agricole de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie invite les acteurs de la filière lait à y assister. Durant le salon la participation des Algériens qui ont bénéficié du « Programme de bourses Cochran » feront des présentations sur l’élevage laitier aux USA et partageront leur expériences acquises lors de leur formation avec les professionnels du domaine.
Le programme de bourses Cochran qui a pour but de donner des formations de qualités à des personnes activant dans plusieurs domaines citant : politiques commerciales et agricoles, développement de l’agroalimentaire, marketing, sciences animales, végétales et alimentaires, a assuré depuis sa création en 1984 la formation de plus de 18 000 participants issus de 126 pays, dont 190 Algériens.
M.A.Y
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Younes Sabeur Chérif journaliste à El Djazairia one et présentateur de l’émission « Mazal El Hal » a diffusé sur son compte Facebook une publication annonçant sa démission de la chaîne.
Aucun motif de démission n’a été donné pour l’instant. A travers sa publication, l’animateur remercie l’administration et ses collègues et souhaite une bonne continuation à la chaîne ce qui laisse à penser que la décision a été prise à l’amiable.
M.A.Y
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Le député à l’assemblé populaire, Benkhallef Lakhder, a été invité sur le plateau de l’émission « nikat ala el hourouf » diffusée sur la chaîne algérienne Echourouk News. Durant l’émission Benkhallef a déclaré que » Si le départ de Bouteflika se fait avant le 28 c’est à dire la fin du quatrième mandat,ou l’article 102 sera appliqué ou la démission de Bouteflika. A ce moment là celui qui garantit la continuité de l’état et guide la période transitoire est le président de l’assemblée nationale. » Il a joute que dans ce cas la le président ne pourra être remplacé par ce dernier à cause de sa nationalité marocaine. Il n’a pu obtenir la nationalité algérienne qu’en 64. »
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Par Yahia Arkat
Les Algériens du Canada ont manifesté hier avec la même détermination et encore plus nombreux pour exiger le départ du président Abdelaziz Bouteflika et le système politique qui n’a aucun bilan à faire valoir. L’acte V de la révolution algérienne a été marqué par un grand rassemblement de contestation devant le consulat général d’Algérie à Montréal qui a drainé la foule des grands jours.
Les manifestants ont brandi des banderoles et des pancartes, dont les slogans reviennent tels des leitmotivs chaque vendredi dans les villes algériennes et les dimanches dans la diaspora. “Les Algériens s’engagent, système dégage”, est-il écrit sur une pancarte brandie par une jeune fille.
Comme depuis le début des manifestations, la police de Montréal a fermé à la circulation automobile la rue où se tient le rassemblement. Bien avant le début du rassemblement, deux jeunes ont installé un étal pour proposer des drapeaux et des écharpes aux couleurs nationales et la bannière amazighe.
Pratiquement, chaque manifestant tenait un drapeau et une pancarte, si ce ne sont les deux à la fois. Vers 11h, la rue et le parc qui lui sont adjacents sont noirs de monde. “Djazaïr hourra dimokratia”, “Klitou leblad, ya sarrakine”, “Pouvoir assassin”, “Chaâb yourid isqat ennidham” (le peuple veut la chute du régime), “ULac smah ulac”, scandent à pleins poumons les manifestants, joyeux, mais déterminés. Les chants révolutionnaires ont également meublé cette manif dominicale.
Les portraits des révolutionnaires Abane Ramdane et Ben M’hidi sont exhibés dans un contraste saisissant avec ceux des hommes du pouvoir barrés à l’encre rouge. “Trouhou gaâ !”, pestent les manifestants à leur endroit. Un homme d’un certain âge a brandi une pancarte sur laquelle il est écrit : “Pour une transition démocratique pacifique.” “Le peuple a dit son dernier mot : dégagez !”, tranche une autre pancarte.
Ramtane Lamamra, qui est allé quémander du soutien à l’étranger contre le peuple sorti manifester et exiger la fin du système, en a eu pour son grade. “Il a perdu le peu de crédibilité qu’il avait auprès d’une partie de l’opinion”, déplore un manifestant, étudiant à HEC Montréal. “C’est paradoxal pour un pouvoir qui voit derrière chaque citoyen qui manifeste la main étrangère, et part, tête baissée, solliciter cette même main de l’étranger. Pathétique”, ajoute un autre.
À ce propos, les manifestants n’ont pas manqué de dénoncer l’attitude de certaines capitales occidentales, notamment Paris, qui, depuis, s’essaie à la diplomatie du trapéziste. La diplomatie française a mis beaucoup d’eau dans son vin concernant la crise politique algérienne depuis le tweet du président Macron. Des manifestants rejoignaient encore le rassemblement, alors qu’il tirait à sa fin.
Vers 13h, Les manifestants commençaient à se disperser dans le calme, avec la promesse de revenir dimanche prochain, encore plus nombreux, comme pour reprendre en écho à ce slogan : “Tu prolonges le mandat, on prolonge le combat.” Par ailleurs, des bénévoles ont entrepris de nettoyer les lieux, ce qui a épaté même les policiers québécois. Un autre rassemblement a été observé à Ottawa devant l’ambassade d’Algérie.
Yahia Arkat
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Par Samia Lokmane Khelil
Des manifestations pour le départ du système ont également eu lieu dans la même journée à Lille, à Lyon et à Bruxelles.
Les Algériens de Paris ont maintenant pris l’habitude de se rendre chaque dimanche Place de la République pour manifester et joindre leur voix à celle de leurs compatriotes en Algérie qui réclament, depuis des semaines, le départ du système. “Nous cesserons de venir le jour où ils partiront”, clame Samira, une jeune étudiante, qui a fait le déplacement depuis Rouen. Depuis la fin février, elle passe tous ses dimanches à République où elle rejoint des amis, tout aussi mobilisés.
Comme d’habitude, une foule importante, munie de drapeaux et de banderoles, a investi la place. Le début de la manifestation a été fixé à 12h. Farid Yaker du collectif Debout l’Algérie était présent. Il avait lancé un appel plus tôt dans la matinée aux Algériens de Paris, leur demandant de venir nombreux “cette après-midi et tous les dimanches jusqu’au départ de Bouteflika et du régime”.
Le rassemblement qui avait un petit air de kermesse, avec des activités de peinture pour les enfants et un mini-concert de musique, a également servi d’espace de débat. Des manifestants ont pu prendre la parole pour exprimer leurs attentes et suggérer des idées de transition politique. Certains ont insisté dans leur intervention sur la nécessité de préserver l’unité du peuple. “Notre seul ennemi est le système et nous devons rester mobilisés tous ensemble pour le faire tomber”, a souligné l’un d’eux. Sur des post-it, d’autres ont détaillé leurs revendications en forme de cris du cœur. “Oui pour un État de droit”, “Abrogation du code de la famille”, “Algérie libre et démocratique”… Des rassemblements comme celui de République ont eu lieu dans d’autres villes de France ce week-end, comme c’est le cas à Lille et à Lyon.
Une manifestation a également été organisée à Bruxelles, devant le siège de la Commission européenne. L’appel aux manifestations de la diaspora en France a été lancé par un ensemble d’organisations : Agir pour le changement et la démocratie en Algérie, Association communauté algérienne à l’étranger, Collectif “Debout l’Algérie”, Jil Jadid Europe, Mouvement Ibtikar, Mouvement pour la jeunesse et le changement, Mouvement Rachad, Riposte internationale, Talaie El-Houriat-France, Union pour le changement et le progrès.
Dans un communiqué, les signataires ont exprimé leur détermination à poursuivre la mobilisation. “Le système désire se pérenniser via un mandat qui ne répond à aucune logique. Il tente, par tous les moyens, d’intimider la société en mettant en relief les épouvantails de la terreur qui ont longtemps divisé le peuple algérien. Ce dernier n’est pas dupe et il fait preuve d’une maturité que beaucoup ont méprisée et que très peu ont comprise”, ont souligné les différentes organisations. E
lles ont, par ailleurs, tenu à rappeler leur disposition à accompagner le soulèvement populaire en Algérie. “Nous nous inscrivons entièrement et pleinement dans la trajectoire de la lutte pacifique de nos compatriotes qui militent quotidiennement sur tout le territoire national. À eux, nous réaffirmons notre soutien et notre admiration”, est-il mentionné dans le communiqué.
S. L.-K.
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Mokrane Ait Larbi, avocat, défenseur des droits de l’homme et ex directeur de la campagne présidentielle de Ali Ghediri, a diffusé sur sa page Facebook pour une lettre ouverte destinée à l’attention du procureur général auprès de la cour de justice d’Alger pour poursuivre les corrompus.
« En tant que citoyen ayant participé au mouvement populaire, j’ai entendu la voix du peuple qui demande de poursuivre et de punir les corrompus qui ont détruit l’économie algérienne. «
L’avocat qui avait dénoncé le 18 mars dernier la suspension d’un confrère suite à son refus d’émettre des décisions contre les personnes arrêtés lors des marches du 22 février, demande cette fois-ci à la puissance juridique de diriger son attention à l’autre coté de la rive.
S’armant de constitution algérienne, l’avocat cite, en s’adressant au procureur général, l’article 32 de la constitution, »tous les citoyens sont égaux devant la loi. » Demandant la nécessité de concrétiser ce principe dans la réalité. Ajoutant que pour poursuivre ces corrompus qu’une plainte n’est pas indispensable. La procédure nécessite seulement l’application de l’article 36 du Code des procédures pénales qui constitue à ce que le procureur ordonne de prendre des mesures pour enquêter sur les crimes punis par le Code pénal dont la loi de lutte contre la corruption émise en 2006.
« Si la loi permet la poursuite judiciaire des corrompus sans nécessité de plainte qu’attend le parquet pour répondre à la voix du peuple ?«
M.A.Y
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Par Soumia Lalaoui
Le retard enregistré dans les programmes d’importation de l’année en cours entraîne plusieurs lacunes. Au moins, 11 000 officines réparties sur tout le territoire national seront touchées par une pénurie de 370 médicaments.
Selon le site électronique d’Ennahar, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines, (Snapo), Messaoud Belambri a donné des détails à ce propos, tout en révélant les risques de cette pénurie. Selon lui, l’instabilité de la conjoncture politique actuelle du pays a engendré des retards dans l’acheminement des médicaments vers l’Algérie pour le début de l’année 2019.
« Pas moins de 11 000 officines réparties à travers tout le territoire national seront touchées par une pénurie de 370 médicaments pour le traitement de plusieurs pathologies, à savoir ; cardiovasculaire, rhumatisme, asthme…), a-t-il précisé, tout en informant de même que les médicaments autorisés à l’importation au cours du mois de mars ne sont pas encore entrés en Algérie. Et ce, a-t-il, poursuivi, revient au mouvement populaire. «L’importation des nouveaux médicaments autorisés au cours des trois mois (mars, avril et mai 2019) serait retardées », a-t-il déploré, tout en appelant les organisations concernées à suivre la gestion et à veiller sur le suivi de toutes les procédures et du programme d’importation et des transactions au niveau des ports et des transports, Ainsi que les banques et les centres de surveillance et ce, afin d’éviter le déséquilibre.
Face à une situation qui s’aggrave et une pénurie qui s’amplifie, les pharmaciens expriment leur colère et inquiétude. Le syndicat national des pharmaciens d’officines, (Snapo) avait reçu de nombreuses plaintes de la part des pharmaciens, dénonçant ce manque de médicaments pour le traitement de plusieurs pathologies.
Rappelons-le, qu’une pénurie de médicaments essentiels pour les maladies chroniques avait été enregistrée il y a quelques mois. Le Dr Messaoud Belambri, président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) avait expliqué que « pas moins de 120 à 130 médicaments sont en rupture, dont 30% liés à des maladies chroniques ». Il avait annoncé qu’« en dépit de la présence de l’Agence nationale du médicament et d’une cellule de veille, doublée d’un Comité de concertation, le problème posé par les pénuries de traitements est toujours resté ». Selon lui, ces ruptures ne datent pas d’aujourd’hui ». Le Dr Messaoud Belambri, président du Snapo, avait expliqué que les raisons à l’origine de cet état de fait ont été plusieurs fois identifiées, dont celle, relative à la signature des programmes d’importation des produits de soins, effectuée, cette année encore.
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