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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 6 hours 37 min ago

Traitement de la contestation dans les médias publics :

Tue, 03/26/2019 - 11:49

Par Ilhem Tir

Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, était invité dans la soirée du dimanche 24 mars sur la troisième chaîne de télévision algérienne A3 pour parler de la contestation et comment aider le système à s’en aller. Qui l’aurait cru ? Est-ce la fin de la censure à l’ENTV ?

Les mouvements de contestation font la Une de l’actualité après un début très timide, soit au lendemain de la grande contestation du 22 février, une bonne partie de la presse n’a pas su s’accommoder par rapport à la couverture médiatique de ces grandes marches organisées par les acteurs de la société civile marquant le début d’une nouvelle Algérie ; d’ailleurs, plusieurs couvertures médiatiques de l’événement ont été vivement contestées.

Et si les journaux de la presse publique avaient fait le choix de ne pas commenter ces évènements ce jour-là, la dépêche de l’agence de presse APS balancée après 19h et titrée «Manifestations à Alger et dans plusieurs wilayas pour appuyer des revendications d’ordre politique» puis «Les manifestants ont également demandé au Président sortant de renoncer à sa candidature à un nouveau mandat», a fait non seulement exception mais a renseigné sur une nouvelle ère puisque les langues ont commencé à se délier depuis.

Au fil des jours, la contestation s’amplifie et les commentaires et les couvertures sont plus près de la réalité, serait-ce seulement par prise de conscience de la part des journalistes de ces médias qui ne veulent plus cautionner « un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires du métier » ou par un revirement de la situation au niveau des sphères de décision éditoriale du moment où le régime agonise ? Les médias publics (télévision, radio et journaux) ne font plus l’impasse sur les manifestations, plus encore, les plateaux sont ouverts aux plus virulents des opposants du système.

A vrai dire, la mutation pour la prestigieuse télévision a commencé le 5 mars dernier où durant le JT du 20h de l’ENTV, qui reste toujours la grande messe du paysage audiovisuel, un reportage critiquant le pouvoir a été diffusé et la présentatrice du JT a parlé du hirak pour la première fois .On a même laissé passer les fameux slogans « Echaâb yourid eskat ennidham » et dans un autre passage, on pouvait également entendre « Tous des voleurs ».

Sous pression incessante, les médias publics n’ont plus le choix. Un virage fondamental vers une mission plus crédible et plus soucieuse de la vie quotidienne et de l’nformation réelle. En tout cas, ce changement de stratégie doit répondre aux attentes des milliers d’Algériens.

Face aux urgences, comment et avec qui ces médias peuvent exercer leur responsabilité sans se faire instrumentaliser ? Le débat reste ouvert.

Ilhem Tir

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Categories: Afrique

Grève générale et désobéissance civile sont de plus en plus prônées : Des appels pas innocents

Tue, 03/26/2019 - 11:47

Publié par A. Maktour 

Les grèves paralysant divers secteurs d’activité, les appels à ne pas régler les factures d’électricité et autres moyens prétendument destinés à faire pression sur le pouvoir se succèdent depuis pratiquement la première semaine ayant suivi la marche désormais historique du 22 février.

Il en a été ainsi, par exemple, en Kabylie où, plus que partout ailleurs à travers le pays, toute une semaine durant, une grève générale a paralysé notamment le chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou. Un moyen éculé dont a souvent usé la population locale en «délicatesse» avec les autorités du pays depuis un temps que l’on se remémore plus, mais qui, au fil des années, ne recueille plus tellement l’adhésion. Une arme — la grève générale — sur laquelle insistent de multiples appels non identifiés à travers les réseaux sociaux et sur laquelle, d’ailleurs, se sont exprimées beaucoup de personnalités indépendantes, autant que de simples citoyens à travers les mêmes réseaux sociaux.

Il en a été ainsi de Maître Bouchachi, lorsque l’appel avait été lancé vers la première décade de ce mois pour ce qui devait constituer la première grève générale, depuis le début du mouvement populaire, destinée à paralyser tout le pays. L’avocat et militant des droits de l’Homme estimait que le recours à l’arrêt de l’activité «ne servait pas les Algériens et pourrait même les diviser».

Il est apparu alors que les citoyens peu enclins à observer ce moyen de protestation «dépassé» étaient au moins aussi nombreux que ses partisans, comme on pouvait s’en rendre compte aisément alors, comme c’est le cas également en ce moment si l’on en juge par les réponses aux appels lancés ces jours-ci sur les réseaux sociaux pour le mouvement de grève prévu à compter de ce mardi dans certains secteurs d’activité. C’est en tous les cas un débat sans fin qui est amorcé au sujet des grèves.

Que dire alors de cet appel à ne pas s’acquitter de la facture d’électricité ou encore du paiement des impôts ? Un acte qui est d’ailleurs exécuté dans certaines villes du pays depuis quelques jours au grand dam, pour ne pas dire crainte, de ces voix qui redoutent qu’un tel moyen de pression sur le pouvoir soit le prélude à cet extrême acte que constitue la désobéissance civile à laquelle entendent en arriver ces lanceurs d’appels anonymes sans mesurer ses conséquences, voire même sans savoir ce que cela signifie.

N’ayant donc pas conscience qu’il s’agit là d’actes de rébellion en totale contradiction avec le mouvement hautement pacifique né le 22 février et auquel, de toute évidence, tiennent les dizaines de milliers de manifestants qui battent le pavé à travers le pays quotidiennement et les millions qui le font depuis cinq vendredis. La désobéissance civile qui, depuis le début du mouvement donc, suscite à juste titre les plus sérieux avertissements de la part de spécialistes du droit dans toute son étendue, à l’instar de Me Nouredine Benissad, qui expliquait, il y a trois semaines, que la grève, déjà, pourrait susciter la panique chez le citoyen alors que pour l’appel extrême il estimait : «Je ne sais pas qui est derrière cet appel à la désobéissance civile, mais il faut être plus dans un processus d’apaisement, de non-violence afin de ne pas créer des situations de paniques» avant d’avertir : «Des forces peuvent pousser au pourrissement et justifier d’éventuelles mesures exceptionnelles», estimait-il en faisant allusion à l’état d’urgence ou l’état de siège. De quoi donner à réfléchir à ces millions d’Algériens qui insistent sur le caractère pacifique du mouvement de protestation.

Grève générale, désobéissance civile, et autre acte hautement irresponsable tel l’incitation à brûler les drapeaux de pays tiers, ne recueillent pas l’adhésion des protestataires, comme le montrent les avis et commentaires sur les réseaux sociaux, certes, mais tel que le démontrent les appels sans cesse réitérés, notamment depuis la marche de vendredi dernier, eu égard à une certaine impatience d’en finir qui a gagné quelques rangs chez les Algériens avides d’instaurer la IIème République, les aventuriers bien de chez nous, ceux qui veulent le pourrissement pour l’instauration de mesures exceptionnelles, ou ceux qui abreuvent l’opinion de directives pas très innocentes à partir de ces mêmes pays dont ils recommandent qu’on brûle les drapeaux, n’attendent qu’une seule chose : que le feu prenne.

Azedine Maktour

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Categories: Afrique

Réforme des retraites à l’ordre du jour : Version Banque mondiale

Tue, 03/26/2019 - 11:41

Vu l’énorme trou financier de la CNR, des réformes sont annoncées voire envisagées et les Institutions financières internationales — FMI et Banque mondiale — sont à l’affût pour proposer, voire imposer, leurs solutions. De quoi s’agit-il ?

Le rapport sur l’assurance vieillesse «La crise du vieillissement : mesures destinées à protéger les personnes âgées et à promouvoir la croissance» a fait de l’engagement planétaire de la Banque mondiale dans ce domaine un thème souvent évoqué et parfois controversé.

Le rapport se prononce en faveur d’un modèle d’assurance vieillesse à trois piliers qui prévoit de scinder, administrativement et financièrement, les fonctions souvent imbriquées de garantie du revenu dans les vieux jours et de redistribution des revenus visant à éviter la pauvreté chez les personnes âgées. Cette dernière fonction devrait être assurée par un système public financé par la fiscalité ou les cotisations, tandis que l’épargne vieillesse formerait alors un deuxième pilier par capitalisation, à gestion privée. Quant au troisième pilier, il permettrait à tous ceux qui souhaitent bénéficier d’une assurance complémentaire aux deux fonctions précédentes de garantir leurs vieux jours par la constitution privée de capital.

Dans la représentation qu’en donne la Banque mondiale, le premier pilier peut adopter des formes diverses : une retraite de base financée par répartition, une pension de base, ou une pension déterminée par l’état de besoin. Selon ce concept, serait également considérée comme acceptable la garantie publique d’une retraite minimale, à l’instar des nouveaux systèmes en Amérique latine qui consistent exclusivement en comptes individuels d’épargne vieillesse.

Le deuxième pilier pourrait se composer soit de fonds de retraite d’entreprise obligatoires, soit de comptes vieillesse individuels obligatoires. On recommande cependant un lien aussi étroit que possible entre cotisations et prestations, la préférence étant généralement donnée aux solutions à cotisations définies en vue de réduire les distorsions sur le marché de l’emploi et de faciliter le transfert des droits à la retraite en cas de changement d’emploi, ce qui peut, à son tour, améliorer la mobilité des travailleurs.

Le deuxième pilier du modèle de la Banque mondiale serait un régime entièrement par capitalisation et géré par le secteur privé, soit par des gestionnaires de fonds spécialisés, soit par des compagnies d’assurances ou d’autres institutions financières.

Système à 3 piliers
On craint en effet qu’en cas de gestion publique du capital constitué, les contraintes fiscales ne déterminent le choix d’investissement du capital de l’assurance vieillesse, autrement dit, que les ressources ne soient orientées principalement vers des emprunts d’Etat ou d’autres usages à motivation politique et que les intérêts ainsi obtenus ne soient pas les meilleurs possibles. Comme indiqué ci-dessus, la Banque mondiale voit dans la mobilisation d’un capital intérieur investissable à long terme un autre avantage d’une composante par capitalisation.

Quant au troisième pilier, il existe une série de choix possibles : assurance complémentaire d’entreprise, comptes d’épargne vieillesse individuels non obligatoires et solutions d’assurance. Les avantages fiscaux pourraient offrir ici des incitations positives à l’assurance vieillesse libre.

La Banque mondiale estime que les principaux avantages de ce modèle à trois piliers sont les suivants :
• la scission en plusieurs piliers permet de déterminer clairement quels sont les groupes démographiques qui, dans le premier pilier, doivent bénéficier de la redistribution ou en porter la charge. Les régimes publics peuvent ainsi se concentrer sur la lutte contre la pauvreté, les effets redistributeurs, souvent involontaires et en partie régressifs, peuvent être réduits et, en même temps, grâce aux liens avec les cotisations dans le deuxième pilier, des incitations au versement des cotisations peuvent être offertes. Ce dernier aspect est particulièrement important dans les pays en développement, où la soustraction des cotisations et l’exode vers le secteur informel posent d’importants problèmes ;
• la combinaison de divers processus de financement fait dépendre le financement de l’assurance vieillesse à la fois de la croissance des salaires et de l’évolution des intérêts, permettant ainsi une diversification du risque ;
• le deuxième pilier décentralisé par capitalisation peut, grâce à l’accumulation de capital investissable, soutenir le développement et la modernisation du secteur financier, ce qui est particulièrement important dans les nouveaux pays industriels ;
• la subdivision de l’assurance vieillesse en différents piliers peut réduire le risque de manipulation politique du système. Dans un système à plusieurs piliers, il est plus difficile de décider au niveau politique une augmentation des prestations sans augmenter, parallèlement, le taux des cotisations, en particulier lorsqu’un des piliers est géré de manière décentralisée par le secteur privé. Il faut en tout cas prévoir une réglementation et une surveillance strictes de la gestion du capital.

A défaut, un système par capitalisation est exposé à des risques encore plus importants qu’un modèle financé par répartition, puisque les réserves de capital accumulées pourraient susciter des convoitises dans les secteurs public et privé.

LSR

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Drapeaux et slogans Alger centre est inondé de revendications! [Vidéo]

Tue, 03/26/2019 - 11:39

Hormis le vendredi, Alger centre témoigne depuis maintenant plusieurs semaines des regroupements de plusieurs catégories sociales toutes descendues pour scander les mêmes slogans : départ du système, changement radical sans prolongation et sans report des élections.

Pour leur rendez-vous hebdomadaire du mardi, les étudiants ont vu rejoindre des manifestants de plusieurs secteurs
Non loin des escaliers de la grande poste qui sont devenus l’auditorium de tous les manifestants et qui regroupent en ce moment: retraités, enfants de martyrs et chercheurs, des membres du syndicat national des artisans se rassemblent au niveau du sacré-cœur devant leur direction du ministère du tourisme et de l’artisanat.

مسيرة الثلاثاء للطلبة الجزائريين ضد النظام #الجزائر pic.twitter.com/BXeLOzpw8W

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

Les étudiants dans le Tunnel des facultés qui mène à la place Maurice Audin #Alger La police dresse un barrage pour les empêcher d’empreinter le boulevard Mohamed V pic.twitter.com/fjUXNy42fD

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

11h05 Le boulevard Mohamed V #Alger bouclé par la police anti émeutes pic.twitter.com/EN8xSKhXea

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

Une forte présence policière s’est déplacée sur place pour bloquer le chemin vers le Boulevard Mohamed Cinq et notamment vers les ministères.

Les drapeaux d’Algérie et les slogans inondent l’espace et remplissent les yeux, impossible de ne pas les voir ou de ne pas les entendre! 

M.A.Y

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Comores : Des manifestants de l’opposition violemment dispersés

Tue, 03/26/2019 - 11:38

Des manifestants de l’opposition ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre hier à Moroni, alors que le petit archipel des Comores attend les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, qui doivent consacrer le triomphe du sortant Azali Assoumani, accusé par ses adversaires et la société civile d’avoir orchestré une fraude généralisée.

Les gendarmes ont dispersé avec des lacrymogènes et des balles en caoutchouc plus d’une centaine de partisans de l’opposition qui manifestaient au lendemain de l’élection présidentielle, a constaté un journaliste de l’AFP. Au moins deux personnes ont été blessées, un manifestant a été évacué en ambulance, et un gendarme en civil par ses camarades.

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Categories: Afrique

Le peuple ne lâchera pas

Tue, 03/26/2019 - 11:23

Par Kamal Guerroua

Face à l’entêtement des gladiateurs de la rente à maintenir leurs postes et leurs privilèges, la rue a opposé la mobilisation, sa seule arme pour éviter les divisions, les dérapages et les récupérations. L’acte V de la protesta a été caractérisé par le retour des mêmes slogans hostiles à la nomenklatura, comme lors de la dernière fois, avec un focus particulier sur le départ complet et définitif du système. En vérité, la jeunesse algérienne en a marre des «s’hab chekara» qui ont pris d’assaut les appareils de l’Etat jusqu’à en avoir fait, pour beaucoup d’entre eux, une propriété privée. Ce rejet du peuple des dernières propositions de Bouteflika pour parrainer le changement du régime, exacerbé par l’autisme officiel, aurait provoqué la radicalisation des revendications de la base.

En ce sens, tous ceux qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à la gestion des affaires de l’Etat sont désormais mal vus par la rue et priés de prendre leur retraite dans les plus brefs délais. Le verdict semble sans appel et les réseaux sociaux, baromètre des tendances de l’opinion, attestent chaque jour de ce fossé grandissant qui sépare ceux qui décident en haut lieu d’une vox populi, composée essentiellement de la jeunesse.

On assiste à une dissidence citoyenne inédite dans l’histoire algérienne qui se fraie passage sur une route jonchée des ruines d’un pouvoir en agonie et des carcasses d’une opposition déstructurée. Quiconque se rendra facilement compte de cette cassure dès qu’il voit tout ce beau monde farceur (pouvoir et opposition comprise), s’efforcer de parrainer le Hirak populaire, en prenant ces millions de jeunes descendus dans la rue pour des mineurs politiques auxquels il faudrait nécessairement un tuteur ! Or, ces derniers ont prouvé leur maturité et le point de faiblesse de tout le personnel politique est dans son manque d’ancrage populaire. Gagnées par la fraude, toutes les élections passées, ayant connu du reste de très hauts taux d’abstention, ont permis à «l’establishment» de construire une fausse vitrine démocratique, sans qu’elles ne lui donnent une assise de légitimité solide pour le long terme. C’est pourquoi, la fragilité institutionnelle frappe même la présidence de la République que la majorité des Algériens soupçonnent de servir de relais à des opportunistes de tout poil.

D’ailleurs, le retard pris dans la formation du gouvernement Bedoui met en évidence le problème crucial de légitimité dont souffre l’exécutif et ses difficultés à trouver des têtes crédibles dans cette circonstance délicate. Tous ces facteurs-là font en sorte, n’en déplaise à certains affidés du système, que le mouvement populaire suivra sa gronde dans les semaines prochaines avec, peut-être, un peu plus de détermination et de structuration. En gros, c’est une mobilisation qui ne s’arrêtera pas tant le vœu démocratique de la population en un changement radical du système n’est pas satisfait.

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De l’Etat profond de Saadani

Tue, 03/26/2019 - 11:22

Par Ghania Oukazi

L’Etat profond s’est déployé sur la scène nationale pour assembler un puzzle dont les pièces maîtresses sont tirées de situations mouvementées orchestrées par le passé et le présent contre la personne du président de la République et le chef d’état-major.

C’est ce qu’on pourrait retenir en synthèse de la sortie médiatique que Amar Saadani a signée hier. Paradoxe des temps, des valeurs et des mœurs, c’est cet ex-secrétaire général du FLN, réputé pour ses frasques «fougueuses» ici et ailleurs, qui vient convoquer des faits pour ajuster des rôles, recadrer des situations et situer des responsabilités.

Connu pour avoir en 2015 mis en œuvre la partition de la destitution du «Dieu du pays (rab el bled)» préparée par Bouteflika, Saadani avait à cette époque, défrayé la chronique par son franc-parler, ses accusations et ses remontrances à l’égard d’un homme qui avait plombé le pays avec une main de fer. Rien que le nom de Mohamed Mediène, Toufik pour les services secrets, donnait froid au dos, tant de nombreux cadres et autres personnalités ont subi son diktat depuis1990, année de sa nomination en tant que patron de la direction du renseignement et de la sécurité (DRS) jusqu’à son limogeage en 2015. Dans son interview d’hier, Saadani le qualifie d’«Etat profond» qu’il constitue en évidence avec l’ensemble des réseaux actifs et «dormants» de l’ex-DRS. Il tombe à bras raccourcis sur Ahmed Ouyahia qui, pour lui et pour beaucoup d’autres, a toujours été la main agissante de Toufik. Saadani a souligné que le président ne voulait pas briguer un 5ème mandat et que «(…), sa candidature est venue de l’État profond.»

Le DRS et ses réseaux sont restés actifs 
Pourtant, dans sa lettre du 11 mars dernier, le président de la République disait qu’«il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle république en tant que cadre du nouveau système algérien que nous appelons de tous nos vœux.» Sans se forcer à lire entre les lignes, le président n’avait pas exclu sa candidature à l’élection présidentielle d’avril prochain puisqu’il voulait «s’assigner une contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle république.» Cependant, il n’était pas question pour lui de terminer les 5 années du mandat. «Il devait partir dès la mise en route d’une nouvelle constitution et ce, en annonçant des élections présidentielles anticipées un ou tout au plus deux ans après son élection,» précisent des responsables.

Si l’on remonte dans le temps récent, l’on pourrait déduire, selon Saadani, que l’ex-DRS et ses réseaux sont restés actifs même après 2015. Le FLN est dirigé, selon lui, par «un groupe de hors la loi que l’Etat profond a désigné.» Le fâcheux épisode du départ forcé de Bouhadja (ex-président de l’APN) ne serait donc qu’un coup monté par les services de Toufik et exécuté par Ouyahia. L’on pourrait alors avancer que l’affaiblissement et la destitution du clan Bouteflika sont programmés d’une manière minutieuse depuis quelques années si l’on se réfère aux nombreux soubresauts qu’a connus le pays avant et après l’éviction du DRS, le démantèlement et la restructuration des services secrets. Saadani cite l’affaire El Bouchi des 700 kg de cocaïne qui, dit-il, visait beaucoup plus la déstabilisation de l’état-major de l’ANP, proche du président.

L’amorce de la destitution du clan présidentiel 
Si l’on continue les rappels, l’affaire Sonatrach l’a été plus que tout dans le démantèlement du clan présidentiel. Le 19 août 2013, l’on écrivait dans ces mêmes colonnes sous le sous-titre «relents de règlements de compte» que «depuis qu’elle a été jetée sur la place publique, l’affaire Sonatrach a été émaillée d’une multitude de non dits, d’hésitations et de grands marchandages. (…) De ce fait, elle dégage forcément de forts relents de règlements de comptes, par laquelle ceux qui l’ont constituée devaient obliger le clan présidentiel à se ressaisir et à avouer que nul n’est infaillible(…).» Ainsi déclaré, avions-nous écrit, l’acte aurait été pour concevoir, pour cette fois, «un enfant dans le dos du président de la république,», comme avancé par un haut responsable à l’époque. Dans ces mêmes colonnes, nous avions dit que Bouteflika avait exigé en revanche, selon des sources qui lui sont proches, la constitution d’une commission pour enquêter sur la mort en 1995 du général Saïdi dans un terrible accident de la route, année où il devait selon nos sources, remplacer Toufik à la tête du DRS. Bouteflika avait, dit-on, en outre, demandé par la même occasion de (r)ouvrir le dossier de l’assassinat de Boudiaf. L’inculpation de Khelil n’était pas un fait de justice mais un acte politique. «Le président Bouteflika est aujourd’hui bien malade, il poursuit ses soins à l’ouest de la capitale sous les yeux avertis des responsables de l’institution militaire,» nous disaient nos sources en 2013.

Le temps de la revanche des vieux démons 
Il semblait déjà, selon des responsables, que «le chef de l’Etat en avait fini avec la République mais pas avec le pouvoir.» L’on avait noté que l’affaire Chakib Khelil a failli emporter le clan présidentiel dans toute sa composante. La fin du règne de Bouteflika devait être amorcée en 2013, sur fond de «coup d’Etat à blanc».

Dans l’édition du 22 mars 2016, l’on écrivait aussi que «dans ce tumulte politico-judiciaire sans précédent, il y aurait, selon des stratèges, certainement la préparation d’un scénario pour que le président quitte la table de son plein gré. Ils rappellent qu’il a toujours prôné «un changement dans la sérénité.» A la même année, on avait avancé par ailleurs, que «bien qu’il ait défendu publiquement l’idée qu’il ne participe dans aucun plan politique, Lakhdar Brahimi est encore une fois, donné pour grand favori dans la gestion courante des affaires de l’Etat durant une période très courte de transition.

Le temps que les conditions de la tenue d’élections présidentielles soient mises en place notamment en matière de choix de candidats «potentiels». Mais déjà, Lakhdar Brahimi avait été donné pour être «l’homme des Américains» et ne devait pas plaire «par exemple aux Français… ,» disaient aussi des analystes avec beaucoup de sous-entendus. Les faits sont têtus.

Si l’on croit Saadani, le DRS (re)prend sa revanche sur un clan avec lequel il avait coopéré pour sauvegarder des intérêts colossaux de pouvoirs et d’hégémonie. Aujourd’hui, il veut reprendre la main. La vengeance est bien ce plat qui se mange froid. L’on rappelle que Bouteflika avait pris 15 longues années pour limoger le DRS non pas parce qu’il voulait coopérer avec lui mais parce qu’il savait qu’il ne s’agissait pas uniquement de la personne de Toufik mais de tout un système de réseaux qui allaient devenir «dormants» pour être «réveillés» au moment que leurs mentors jugeraient opportun.

L’on avait toujours avancé que si Bouteflika disparaissait, ce sont les vieux démons qui prendront les choses en main «de gré ou de force.» L’ex-syndicaliste et membre de la Commission Exécutive Nationale (CEN) de l’UGTA affirme à propos de l’exigence du «départ immédiat de Bouteflika» qu’«il s’agit de personnes agitées par l’Etat profond qui cherchent à cibler des institutions de la République dans le but de se recycler.»

Saadani avait déclaré en 2016 que «la photo tweetée par Valls ne changera pas le président en Algérie et n’amènera pas un nouveau et que ceux qui rêvent d’un changement devront attendre 2019.» Le tonitruant enfant de Oued Souf, décrié par ses propres compatriotes «pour avoir spolié des petites gens», devait déjà en savoir quelque chose sur ce qui se passe aujourd’hui.

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Categories: Afrique

LG présente les nouvelles tendances technologiques qui simplifient le quotidien des gens au travail et à la maison

Tue, 03/26/2019 - 11:12

La technologie est désormais une partie intégrante de nos vies à la fois au travail et à la maison. Avec la nouvelle année vient toute une série d’innovations créées pour simplifier les processus et améliorer les routines quotidiennes des gens ainsi que la façon dont ils se divertissent.

IdO & Maison Intelligente

A mesure que l’Internet continue de se développer à un rythme exponentiel, le nombre d’objets connectés au réseau accroît également. Nous observons une demande des consommateurs et des sociétés pour une meilleure connectivité sur tous les appareils, des téléphones mobiles aux casques audio, des téléviseurs aux machines à laver et réfrigérateurs compatibles à la Wi-Fi et fonctionnant indépendamment de leurs utilisateurs. Les relations ne sont désormais plus de personne à personne ; elles sont également de personne à objets et d’objets à objets, à présent.

Les conséquences à court-terme sont des appareils fonctionnant avec une meilleure productivité, et essentiellement, offrant plus de liberté aux consommateurs pour contrôler leurs vies sans nécessairement être à proximité des appareils qu’ils utilisent. Avec l’intelligence artificielle, les objets peuvent désormais apprendre, évoluer et réagir en fonction des habitudes de leurs utilisateurs.

La machine à laver LG TWINWash peut être monitorée et contrôlée depuis votre smartphone. Grâce à la technologie d’intelligence artificielle ThinQ et l’application dédiée ThinQ, votre linge peut désormais être lavé et prêt avant même que vous n’arriviez chez vous. Plus de précipitations de dernière minute avant un rendez-vous ou un évènement important.

Les appareils ménagers intelligents LG ont pour but d’offrir une meilleure flexibilité et tranquillité d’esprit, et ont également été reconnus pour leurs créativité au CES. La télévision LG SIGNATURE OLED TV R et la machine à laver grande capacité et sécheur TWINWash de LG ont chacun été récompensés CES Innovation Awards dans leurs catégories respectives en 2019.

L’attrait de l’autonomisation offert par l’Internet des Objets et les appareils intelligents est un élément qui continuera à propulser de telles innovations sous les feux de la rampe durant 2019.

La Technologie Pliable

Ce qui semblait impossible, ne l’ai désormais plus. La technologie pliable, bien qu’elle ne soit pas encore largement disponible, devient rapidement au centre de l’intérêt général. Des écrans ultra-finis et pliables sont non seulement avantageux en termes de portabilité mais aussi pour leur potentiel à transformer les espaces.

 

 

 

 

Les téléviseurs, tablettes et téléphones ne sont nécessitent plus désormais d’être volumineux et les consommateurs exigent de leurs appareils à la fois d’être à la mode mais aussi de disposer des dernières technologies. Les téléviseurs à écrans enroulables peuvent être utilisés de diverses manières pour s’adapter à une situation donnée.

Le téléviseur LG SIGNATURE OLED TV R dispose de trois modes : Full View, Line View et Zero View. Déroulez-le entièrement pour visionner votre film préféré, partiellement pour vous détendre avec une playlist relaxante ou cacher l’écran entièrement pour agrandir votre espace de vie. Les maisons peuvent désormais évoluer et réagir aux situations, tout comme nous le faisons en tant que personne.

Assistants numériques – TV

Les assistants numériques ont d’ores et déjà eu un profond effet sur la façon dont nous interagissons, fonctionnons et apprenons de la technologie. Avec chaque assistant numérique devenant disponible sur un nombre croissant d’appareils, la demande pour l’utilité et la simplicité est à présent bien établie.

Les assistants numériques sont intégrés à une large gamme d’appareils ménagers et électriques, un thème qui se développera au cours de l’année et qui défiera nos perceptions d’où l’information peut être obtenu et de comment les appareils peuvent prendre des décisions à chacune de nos requêtes.

 

Les derniers téléviseurs LG sont disponibles dans une large sélection de langues, incluant l’anglais, l’arabe, le turque, le français et bien d’autres. En offrant aux consommateurs plus de choix et de flexibilité, LG aspire à habiliter ses consommateurs de tous les horizons à expérimenter le même niveau de confort et de satisfaction à domicile et dans leurs milieux de travail.

OLED et TV 8K

Les téléviseurs ont évolués en passant de coffrets volumineux à de luxueuses œuvres d’art. La technologie OLED, raisonnablement nouvel ajout à la gamme, se vante de niveaux de noir profond inégalés sur les écrans à la fois ultrafins et plus économes en énergie. De nature fine, les téléviseurs OLED sur le marché sont de seulement quelques millimètres d’épaisseur.

 

La dernière gamme de téléviseurs OLED LG dispose de la technologie phare d’intelligence artificielle ThinQ, ainsi qu’Amazon Alexa et Google Assistant. En collaborant avec de nombreux partenaires, LG offre à ses consommateurs une plus vaste gamme de choix et une meilleure flexibilité avec la façon dont ils font fonctionner et s’informent grâce à leurs téléviseurs.

Le téléviseur OLED 4K de 65 pouces a récemment été dévoilé lors du CES, vantant l’imagerie la plus rapide au monde, avec un temps de réponse de seulement 3.5ms. Un idéal pour les films d’actions et les compétitions sportives, où chaque détail est visible, optimisant votre expérience de visionnage.

Avec la nouvelle année vient la nouveauté. Les écrans 8K sont conçus pour offrir une expérience de visionnage inégalé. Tandis qu’une image HD est composé d’un peu plus de 2 millions de pixels, une image 8K en 33 millions. Même sur un écran géant, l’œil humain serait incapable de différencier les pixels individuels. Bien que le contenu soit actuellement rare, la technologie 8K pourrait ouvrir la voie à un visionnage plus immersif pour les concerts et évènements sportifs à plus grande échelle. LG a récemment présenter un écran OLED 8K de 88 pouces, agrémenté d’un système audio Dolby Atmos afin d’offrir une excellente qualité image et son. Les technologies OLED et 8K sont destinées à devenir d’autant plus populaire à mesure que la demande pour un sens de la réalité accrue et une immersion accroît.

Robotique

Lorsqu’auparavant nous parlions des robots, il s’agissait d’un produit de notre imagination. Une fantaisie qui imaginait des appareils semblables à l’homme répondant à chacun de vos appels. Grâce à l’avènement de l’intelligence artificielle, ces rêves sont désormais une réalité.

Les robots sont désormais capables de comprendre nos requêtes, d’apprendre de nouvelles habitudes, et de fournir des solutions de leur propre initiative.

Ils peuvent même être portés afin d’assister les tâches humaines et également les remplacer complètement.

Le LG CLOi SuitBot est un robot portatif qui peut être utilisé pour renforcer la partie inférieure du corps et soulager la pression sur les articulations lors du soulèvement. Portable durant 4 heures et nécessitant uniquement 1heure de chargement, le CLOi SuitBot peut également s’acclimater aux besoins de l’utilisateur et répondre aux besoins individuels de chaque muscle.

Les avancées en robotique continueront de nous émerveiller à travers l’année et bien plus encore. L’intelligence artificielle contribue véritablement à révolutionner la robotique afin de produire des appareils qui sont non seulement indépendants, mais aussi intuitifs et évolutif.

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Rehausser le débat

Tue, 03/26/2019 - 10:57

Par Mahdi Boukhalfa

Comme par enchantement, l’Algérie, qui pousse comme un seul homme pour reprendre son destin en main, est brutalement poussée entre les mains des adeptes de la théorie du complot. Les déclarations, gravissimes sur certains points, de l’ex-secrétaire général du FLN Amar Saadani, si elles n’engagent que leur auteur, n’en sont pas moins troublantes. Car elles s’attaquent directement à certaines institutions souveraines du pays, comme elles accusent ouvertement un ancien Premier ministre et chef de cabinet du président d’avoir outrepassé ses fonctions. Si cela s’avère vrai, le peuple a le droit de demander des explications, à défaut des clarifications officielles.

Pour autant, il est tout à fait logique de s’interroger sur les objectifs, même si le peuple n’est pas dupe, de la guerre de tranchées que se livrent en ce moment critique pour les Algériens en quête de renouveau démocratique les deux frères ennemis, le FLN et le RND. L’ex-patron du FLN en défendant le chef de l’Etat, objet de toutes les critiques pour avoir voulu peut-être à son corps défendant briguer, puis renoncer à un 5ème mandat, a certes montré qu’il reste reconnaissant à un président qui lui a fait gravir les plus hautes marches du pouvoir en étant même le 3ème personnage de l’Etat lorsqu’il présidait aux destinées du Parlement, mais il a également dérapé sur des sujets jusque-là oubliés.

A-t-il voulu lui également régler de vieux comptes avec les castes qui dirigeraient le pays à un moment où tous les courages politiques, longtemps remis au placard, sont aujourd’hui d’actualité et sont brandis en bandoulière comme les manifestants le font chaque vendredi en portant les banderoles de leur ras-le-bol d’un système politique qui a ignoré le peuple, y compris le parti que défend Saadani soudain atteint d’angélisme ? Pourquoi sinon s’attaquer de cette manière à un adversaire politique, objet, durant ces temps de renouveau citoyen, de toutes les critiques, de tous les quolibets ?

Même au sein des partis les plus farouchement opposés, il y a cependant une certaine éthique à respecter et à ne pas «ruer de la sorte dans les brancards». Ni Ouyahia ni le RND ne sont défendables dans le stade actuel du «Hirak» algérien, ils ont eux aussi leur part de responsabilité dans la situation actuelle pour avoir poussé le peuple, excédé par les injustices, le chômage, des horizons bouchés, à sortir le plus légitimement du monde réclamer justice et la fin d’une gouvernance catastrophique.

Le FLN est lui aussi, et surtout lui, responsable de la gabegie politique qui a gangrené le pays. Maintenant, il aurait été vraiment bienséant qu’un ex-chef du FLN, de surcroît ancien président de la première chambre du Parlement algérien, explique aux Algériens sa stratégie de sortie de crise. Rien de plus et sortir de la dialectique inutile des dénonciations. Et rehausser le débat sur les voies et moyens à dépasser rapidement la période de transition, inéluctable pour élire un nouveau président.

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Les étudiants se regroupent pour leur cinquième rendez-vous hebdomadaire. [Vidéo]

Tue, 03/26/2019 - 10:57

     Pour la cinquième marche consécutif les étudiants se regroupent à la Place Audin pour leur rendez-vous hebdomadaire habituel. Scandant les mêmes slogans : départ du système et changement radical. 

M.A.Y

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Les ingénieurs manifestent à la Grande Poste d’Alger contre le prolongement du 4e mandat et pour le départ du Système

Tue, 03/26/2019 - 10:52

« باحثون جاهزون للجزائر منقذون » #الجزائر_تنتفض pic.twitter.com/UjFjgZcsAr

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 26, 2019

Les ingénieurs mobilisés en ce moment à la Grande Poste d’#Alger contre le prolongement du 4e mandat et pour le départ du Système pic.twitter.com/mjdq62aYf4

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 26, 2019

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Les enfants des « Chouhadas » manifestent contre le pouvoir en place

Tue, 03/26/2019 - 10:46

10h15 Nouvelle journée de mobilisation à la Grande Poste d’#Alger retraités, enfants de chouhadas et ingénieurs pic.twitter.com/rvYbUgpSaN

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 26, 2019

أبناء الشهداء يهتفون بسقوط النظام
Les enfants de chouhadas (martyrs) scandent des slogans anti Système Grande Poste #Alger pic.twitter.com/treolJ0txY

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 26, 2019

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El-Tarf: Sit-in de bénéficiaires de micro-entreprises ANSEJ

Tue, 03/26/2019 - 10:40

par A. Ouélaa

Plusieurs jeunes ayant des micro-entreprises ANSEJ ont observé dimanche matin un sit-in devant le siège de la direction d’Algérie Télécom. Ces jeunes ont demandé au premier responsable de ce secteur leur quota qui leur revient de droit, soit les 20% que leur réserve la réglementation en matière d’octroi de projets. Contacté, la direction d’Algérie Télécom nous a déclaré que « le quota des 20% est respecté. Pour preuve, ce sont les nombreuses entreprises ANSEJ qui travaillent dans le câblage et autres travaux pour le compte d’Algérie Télécom. Mais, il est impossible de satisfaire tout le monde et que c’est une commission qui affecte les opérations après étude approfondie des dossiers de ceux qui soumissionnent pour tel ou tel opération ».

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Pénurie d’accusés de réception pour lettres recommandées

Tue, 03/26/2019 - 10:36

Par A.E.A

Les accusés de réception servant à l’envoi de lettres recommandées sont rares dans certains bureaux de poste, obligeant les usagers qui en ont besoin de faire le tour de plusieurs de ces bureaux pour envoyer leurs lettres.

Selon des citoyens concernés, il s’agit d’une pénurie qui ne dit pas son nom et qui s’installe dans la durée, indiquant qu’ils ont fait plusieurs bureaux postaux des quartiers de la cité Emir Abdelkader, de Oued El Had et même au centre-ville sans pouvoir en trouver. Un jeune nous a indiqué qu’il a un dossier à adresser à une administration, par lettre recommandée afin de s’assurer qu’il a bien été reçu, « malheureusement, je peine à dénicher un accusé de réception nécessaire à la procédure d’envoi « .  »

Et dans ces conditions, poursuit-il, il me reste à voir au niveau des bureaux centraux de Daksi Abdessalem ou carrément au niveau de la recette principale et voir si je peux en trouver « . Voulant avoir plus de renseignements sur ce sujet, nous avons essayé de prendre contact par téléphone avec le directeur de wilaya d’Algérie Poste, mais en vain.

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Resultat du sondage: faites vous confiance à Ali Benflis?

Tue, 03/26/2019 - 10:32

Ali Benflis le président du parti Talaie El Houriat, candidat aux élections présidentielles de 2004 et 2014 puis aux élections du 18 avril 2019 avant de se retirer. Suite à cette décision l’homme politique a multiplié ses apparitions TV pour se justifier auprès du peuple, dans ce contexte un sondage a été lancé pour savoir la position des internautes envers Ali Benflis.

Questions: Faîtes-vous confiance à Benflis, ex-candidat à la présidentielle et ancien chef du gouvernement de Bouteflika, qui multiplie les apparitions TV pour se justifier auprès du peuple?

Resultat: 12% lui font confiance, 88% ne lui font pas confiance.

M.A.Y

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60 exposants de 22 wilayas au 1er Salon national de la filière avicole

Tue, 03/26/2019 - 10:22

Par R.R.

La première édition du Salon national de la filière avicole ouverte, dimanche à la ville de Batna a été marquée par la participation de 60 exposants venus de 22 wilayas du pays.

Placée sous le slogan « Défi de la qualité, la santé et leadership », cette manifestation de deux jours organisée au Palais des expositions Assahar du centre ville, a vu la participation des opérateurs dans cette filière en constante évolution, de l’avis de plusieurs présents.

Approchés par l’APS, beaucoup d’exposants ont évoqué «la portée de ce genre d’initiative dans la promotion du produit local et national» et ont mis l’accent sur «l’importance d’échanger les expériences entre les différents producteurs en vue de développer cette filière pour s’orienter vers l’exportation, d’autant que ces produits (poulets ou oeufs) sont disponibles sur le marché national». Dans ce sens, le gestionnaire de la coopérative Erakha oua Izdihar d’Aïn Yagout de Batna, Ahmed Harkat a qui a fait part d’un projet d’extension prochaine du centre d’élevage de volaille dépendant ce cette coopérative, a indiqué que ses produits d’œufs sont commercialisés en Libye.

Cette coopérative assurant 250 postes de travail permanents dont 8 vétérinaires a investi dans toutes les chaînes de la filière avicole depuis l’élevage des poussins jusqu’à la transformation des viandes, a ajouté le même responsable.
La production en viande réalisée par cette coopérative créée en 1985 est estimée entre 10 et 15 tonnes par jour, alors que la quantité d’oeufs produite est évaluée à 20.000 oeufs/jour, a ajouté le même responsable. Ce Salon comprend des stands dédiés à la production des aliments de volaille présentés par des producteurs venus de plusieurs wilayas du pays à l’instar du groupe Ouchlouz Avicole de Timgad.

Le représentant de Ouchlouz Avicole, Charaf Eddine Bada, a indiqué que «la production de cette nourriture se fait en fonction de la demande et selon l’espèce des poussin», précisant que la quantité d’aliments de volaille produite par ce groupe oscille entre 20 et 30 tonnes par jour livré à des producteurs du territoire deBatna et des wilaya limitrophes.

Le stand présenté par un investisseur de la wilaya de Sétif, spécialisé dans l’industrie des équipements d’élevage de volaille a attiré l’attention des visiteurs car démontrant, selon son propriétaire, Abderrazak Doukhi «une chaîne de distribution automatique de la nourriture de volaille, ce qui constitue un appui de taille pour les éleveurs», a-t-il estimé, ajoutant que ces équipements sont commercialisés dans les différentes régions du pays.

Plusieurs productions avicoles ont été présenté dans le cadre de ce Salon national organisé à l’initiative de la Ddirection des services agricoles (DSA) de Batna en collaboration avec des DSA, des Chambres agricoles et Conseils interprofessionnels de plusieurs wilayas en plus d’exposants indépendants et laboratoires médicaux et d’analyse ainsi que des sociétés d’emballage entre autres.

Pour sa part, le DSA de Batna, Samir Hamza, a précisé que l’organisation de ce Salon national a pour but de «s’enquérir de la réalité de cette filière au double plans local et national», d’autant, a-t-il ajouté que «des rencontres scientifiques animées par des spécialistes de l’université, des vétérinaires, de sélecteurs et des producteurs, seront tenues en marge de cette manifestation pour débattre des contraintes encontrées sur le terrain et étudier les solutions à mettre en oeuvre pour une meilleure prise en charge de cette activité agricole».

Le même responsable a indiqué que des remises sur les produits présentés, les viandes, les oeufs et dérivés sont appliqués au cours de ce salon. Cette manifestation, inaugurée par les autorités locales a été l’occasion pour zoomer sur le Développement de la filière avicole à Batna considérée comme wilaya pilote en la matière car classée en 2018, première à l’échelle nationale dans la production d’œufs et deuxième dans la production des viandes blanches.

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Météo: pluie et rafales de vent sur plusieurs wilayas

Tue, 03/26/2019 - 09:55

l’Office national de la météorologie indique dans un bulletin spécial émis ce matin, mardi 26 mars 2019, le retour de la pluie sur plusieurs wilayas du sud : Naâma, El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Ouargla, Bechar, Adrar et enfin Ghardaia. La pluie s’abbatra sur ces wilaya a partir de 15.00 h et poursuivent jusqu’à demain mercredi.

D’après le même BMS plusieurs wilayas de l’Ouest du pays seront touchées par de fortes rafales de vent dans la vitesse dépassera localement 70 km/h.Il s’agit des wilayas  d’Oran et de Ain Temouchent.

M.A.Y

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Période de transition Louisa Hanoune dit « non » à Zeroual

Tue, 03/26/2019 - 08:56

Louisa Hanoune a livré, hier lundi, au forum de Liberté son point de vue et son analyse sur lemouvement de protestation populaire contre lepouvoir et l’a qualifié de « véritable révolution »,

tout en niant qu’il soit un « printemps arabe ou un hirak ». La solution est, pour Louisa Hanoune, la création de « comités populaires. Les comités populaires, c’est l’autoorganisation de la majorité pour conserver le caractère pacifique du mouvement, exclure et isoler les provocateurs et affirmer l’aspiration à la démocratie et non à un État islamique ou autre chose », a-t-elle expliqué. Pour elle, « il incombe à l’armée de protéger notre sécurité nationale, nos frontières, mais aussi, de répondre à toute velléité d’ingérence étrangère, ça l’armée doit le dire ».

La SG du PT est revenue, sur les dernières propositions qui ont émané de l’opposition, notamment en ce qui concerne les personnalités proposées par les uns et les autres pour diriger la période de transition. Elle a notamment exprimé son rejet de l’idée de confier la présidence de la conférence nationale à l’ancien Président Liamine Zeroual. « Notre position est non. Il est malade » a-t-elle dit à son suje .

Par : R. N.

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Alger : Des communaux et des architectes exigent le départ du système

Tue, 03/26/2019 - 08:45

par M. Aziza

  L’occupation des espaces publics par les protestataires exigeant le départ du système est quasi quotidienne en Algérie. Hier encore, des centaines de fonctionnaires d’APC et des dizaines d’architectes se sont rassemblés à la Grande Poste d’Alger, réclamant un changement radical, en visant principalement le pouvoir et non pas les institutions de l’Etat.

Les fonctionnaires des communes sans casquette syndicale et ceux adhérents au SNAPAP, dont certains sont venus de différentes régions du pays, ont investi les rues de la capitale en marchant vers l’avenue Maurice Audin, pour exiger un «changement du paysage politique» ainsi que «le départ du secrétaire général de l’UTGA, Abdelmadjid Sidi Saïd».

Plusieurs travailleurs et cadres, représentant différents secteurs, dont ceux de la formation professionnelle, de l’agriculture, des travaux publics ainsi que des vétérinaires, se sont joints à la protestation. Sur une pancarte, on pouvait lire «Basta !!!! La santé publique vétérinaire a trop souffert».

Sur une grande banderole brandie par les travailleurs des APC, était écrit «les communaux veulent un Etat de droit… dégagez». Sur une autre, «Stop à l’esclavage moderne».

Certains d’entre eux sont allés dénoncer les conditions socioprofessionnelles difficiles des communaux. «Un salaire de 9.000 DA et une facture d’électricité à 9.000 DA, M. Bedoui, pouvez-vous résoudre cette équation ? Si vous êtes incapable, partez !», avaient écrit des protestataires sur une pancarte.

D’autres ont affirmé que les Algériens sont pauvres dans un pays riche. «Ceux qui profitent des richesses de notre pays sont les enfants du système, par contre l’austérité et la misère sont prescrites par ce même système aux enfants du peuple», nous dira un fonctionnaire de la commune Semaoun de la willaya de Béjaïa.

D’autres ont improvisé une pièce théâtrale titrée «Le prolongement du quatrième mandat, une mascarade politique».

«Partez… Laissez-nous bâtir notre République»

Les architectes protestataires ont pour leur part exigé le départ du système et l’édification d’un Etat de droit. «On est là en tant qu’architectes pour maintenir la pression, une semaine chargée qui finira par une grande marche vendredi, voilà notre objectif pour demander pacifiquement à ce pouvoir de partir et nous laisser bâtir une véritable nation», nous dira Slim Rabia, un des architectes protestataires rencontrés sur place. «Laissez-nous bâtir une Algérie algérienne». Et cela «sans nous diviser, car on connaît bien leur jeu depuis 1962, et sincèrement, c’est le moment pour qu’il y ait un transfert du pouvoir vers une autre génération et de bâtir sur des nouvelles et de bonnes bases la deuxième République».

Pour cet architecte, «il ne faut pas se tromper de discours, d’abord le départ du système». Et d’affirmer que «le départ du pouvoir ne veut en aucun cas dire la chute de l’Etat, car il faut bien se rappeler que les institutions de l’Etat ont pu se maintenir lors de la décennie noire».

Et d’ajouter «nous sommes pour une génération plus patriotique, y’en a marre des personnes qui utilisent la légitimité historique pour s’accaparer du pouvoir et y’en a marre des lobbies qui veulent mettre l’Algérie à genoux».

Sur des pancartes, des architectes ont écrit «Basta à la gestion téléguidée par l’oligarchie de l’import-export» ou encore «partez… laissez-nous bâtir notre République».

Un peu plus haut, sur l’avenue Ahmed Ghermoul, à Alger, des magistrats de la cour des comptes sont sortis dans la rue près de leur siège pour affirmer leur soutien à cette contestation populaire, exigeant des changements et l‘édification d’un Etat de droit.

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