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Les retraités de l’ANP, à leur tête Amar El Biri, défilent à Alger
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Dans un communiqué, rendu public, dans la matinée le ministère des Affaires étrangères (MAE) dément les informations selon lesquelles des passeports diplomatiques auraient été saisis par une autorité sécuritaire.
« Les Informations diffusées par quelques organes de presse notamment Électroniques au sujet d’une prétendue saisie par une autorité sécuritaire des passeports diplomatiques sont farfelues, fausses et dénuées de tout fondement.Tout en rappelant que cette catégorie de Passeports est délivrée exclusivement aux seules personnes habilitées conformément aux lois et règlements en vigueur , Le Ministère des Affaires Etrangères atteste q’aucune mesure restrictive n’a été prise par quelque autorité que ce soit contre les détenteurs de ces documents de voyage » explique le communiqué de la diplomatie algérienne.
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Abdelmoumen Ould Kaddour qui devait prendre part au congrès des acteurs les plus importants du marché du gaz naturel liquéfié, LNG 2019, qui se tient à Shanghai, en Chine, du 1er au 5 avril 2019, aurait été empêché de s’y rendre. Le PDG de Sonatrach attend toujours, selon nos sources, l’autorisation de quitter le territoire Algérien.
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Tout a commencé lors du grand rassemblement du parti FLN à la Coupole d’Alger le 9 février dernier pour demander à Boueflika de briguer un 5e mandat. Entre deux discours, les personnes conviées au meeting ont eu droit à des sandwichs » au cachir » pour calmer leur faim. Les railleries ont alors fusé sur les réseaux sociaux contre ceux qui ont été achetés avec du cachir.
Le mot cachir est désormais partout : le directeur de la chaîne Ennahar jure de n’avoir jamais consommé de cachir, Mouad Bouchareb, avait déclaré que «le FLN ne s’achète pas avec un morceau de cachir», des médecins protestataires préconisaient de se faire vacciner contre le cachir…
Dans l’usine Ammour, les blagues sur le cachir ne semblent franchement pas être de leur goût. «nous n’avons jamais reçu un centime de la part de l’Etat ou des banques et nous ne nous en plaignons guère. Et beaucoup de producteurs de cachir, avec lesquels nous avons des contacts, se tiennent loin de la politique » dit Ali Ammour, gérant de l’usine.
Qu’en est-il des gros producteurs, dont les noms cités dans les manifestations («Allahou Akbar, cachir Bellat», pouvait-on entendre à Alger). «Le cachir consommé à la Coupole n’était pas du Bellat et je ne sais pas pourquoi est-ce que dès qu’on parle de cachir, on cite Bellat. Nous ne sommes pas la seule entreprise qui fabrique du cachir en Algérie, déclare Mme Hamdad, chargée de communication du groupe Bellat.
Le patron de Bellat, Lakhdar Bellat, n’est plus, à l’en croire, membre du FCE. Il serait donc tout à fait possible de consommer du cachir, toutes marques confondues, sans trahir ses convictions politiques.
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C’est le vice-président, Hocine Mansour Metidji, le plus âgé des membres de l’organisation patronale qui dirigera la présidence du FCE par intérim.
Mais si Hocine Metidji refuse la présidence par intérim, le conseil exécutif du FCE devra se réunir pour désigner celui qui sera en charge d’organiser une assemblée générale élective entre 45 et 90 jours.
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La Compagnie nationale Air Algérie, a indiqué dans un communiqué des décalages sur plusieurs de ses vols vers et à partir de la ville d’Istanbul (Turquie) les 4, 5 et 6 avril prochains.
« Air Algérie porte à la connaissance de son aimable et fidèle clientèle, qu’en raison du transfert des activités de l’aéroport Atatürk vers le nouvel aéroport international d’Istanbul à partir du 5 avril, plusieurs vols seront décalés, particulièrement ceux des dates du 4, 5, et 6 avril 2019 », explique la même source.
Ainsi, les vols entre Istanbul et les aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran connaitront un décalage d’horaire.
Cette mesure touche l’ensemble des compagnies aériennes, lit-on dans le communiqué.
Pour de plus amples informations Air Algérie met à disposition de sa clientèle de plus amples informations au niveau de ses points de vente et via son centre d’appel.
Par Algerie360 avec APS
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le ministère des Finances a indiqué ce jeudi que les informations concernant le versements effectués par l’Etat algérien au groupe émirati « Emirat international investment compagny » dans le cadre du projet « Dounya Parc » sont « dénuées de tout fondement » .
Suite aux informations parues dans la presse, relatives au projet d’investissement « Dounya Parc » le ministère des Finances apporte, dans un communiqué, des précisions sur l’évolution de la gestion de ce dit-projet.
Selon ce texte, il s’agit d’un investissement portant aménagement et mise en valeur d’un site dénommé « Parc des Grands Vents », adossé à la frange ouest de la ville d’Alger.
A cet effet, une convention d’investissement avec le groupe émirati « Emirat international investment compagny » (EIIC) a été approuvée en 2010 et signé en 2011.
Ce projet devait comprendre la création d’un parc public paysager de loisirs et de détente thématisé qui soit un complément à la ceinture verte d’Alger, ainsi que la réalisation d’un complexe métropolitain composé, notamment d’un complexe résidentiel et deux hôtels 4 et 5 étoiles et d’un centre de conventions et de conférences, précise la même source.
« La réalisation de ce projet, n’a pu se matérialiser selon le programme tracé compte tenu de contraintes diverses », a souligné le ministère des Finances.
Face à cette situation, et devant l’appréciation divergente par les parties algérienne et émiratie, cette dernière a introduit officiellement contre l’Etat algérien une action en arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), a continué la même source.
Il convient de signaler que la procédure d’arbitrage est à ses débuts et qu’en l’occurrence aucune sentence n’a été prononcée à ce jour.
« En conséquence, toutes les informations faisant état de versements effectués, de quelques nature que ce soit, par l’Etat algérien à cette entreprise émiratie sont dénuées de tout fondement », a indiqué le ministère.
Par Algerie360 avec APS.
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L’Ordre des avocats d’Alger a salué le « geste de l’Armée nationale populaire qui a réaffirmé qu’elle demeurait aux côtés du peuple algérien » et qu’elle « soutenait ses revendications légitimes pour le changement à travers les marches populaires ».
» il ne reste qu’un mois avant la fin du quatrième mandat pour le président Bouteflika et que l’appel pour l’application 102 de la Constitution aurait dû être fait il y a une année, pour donner le temps à la mise en place de mécanismes permettant l’organisation d’élections libres et sincères qui consacre la volonté réelle du peuple » est-il écrit dans le communiqué signé par le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Sellini.
L’Ordre des avocats d’Alger a précisé que le peuple est seul à même de déterminer son sort puisqu’il est l’unique source de pouvoir (….) Le peuple veut une rupture véritable avec le pouvoir et avec ceux qui sont à l’origine de la crise .
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Le procureur général près la Cour d’Alger a indiqué jeudi « qu’aucune procédure » qui puisse justifier l’arrestation du PDG du groupe de presse El-Chourouk, Ali Foudil, « n’a été mise en œuvre contre l’intéressé », arrêté dans la matinée par l’un des services de la police judiciaire.
Suite aux informations faisant état de l’arrestation de M. Ali Foudil, le procureur général près la Cour d’Alger s’est « saisi des faits » et « porte à la connaissance de l’opinion publique qu’aucune procédure n’a été mise en œuvre contre l’intéressé, qui puisse justifier son arrestation », précise un communiqué du parquet général.
Cependant, ajoute la même source, »un des services relevant de la police judiciaire confirme l’avoir arrêté pour des motifs d’enquête préliminaire qui a été enclenchée sans avis préalable du parquet compétent telle que l’exige le Code de procédure pénale ».
Cette procédure « n’étant pas justifiée au regard de la loi, le procureur général a ordonné la libération immédiate du suscité tout en ordonnant une ouverture d’une enquête sur ces faits », a expliqué la même source.
Avec l’APS
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Abdelkader Bensalah, 77 ans, président depuis près de 17 ans du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement algérien, chargé par la Constitution d’assurer l’intérim en cas de départ de Bouteflika, est un pur produit du régime.
Né le 24 novembre 1941 dans la région de Tlemcen, près de la frontière marocaine, M. Bensalah est un cacique du régime dominé par le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir en Algérie depuis l’indépendance en 1962 et parti unique jusqu’en 1989.
Abdelkader Bensalah n’a pas 18 ans quand il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), qui combat depuis 1954 l’armée coloniale française.
A l’indépendance en 1962, il obtient une bourse et part étudier le droit à Damas, avant de rentrer en Algérie où il intègre en 1967 la rédaction du quotidien national arabophone El Chaab (« Le Peuple »), à une époque où l’Etat détient le monopole de la presse et des médias.
Après une carrière dans la presse d’Etat, notamment comme correspondant à l’étranger, il est élu député en 1977. Réélu deux fois, il préside pendant 10 ans la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Populaire nationale (APN, chambre basse).
Ambassadeur d’Algérie en Arabie saoudite de 1989 à 1993, il est ensuite porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
En 1994, il est élu à la tête du Conseil national de Transition (CNT), deuxième Parlement transitoire mis sur pied pour pallier l’absence d’Assemblée après l’interruption des législatives de 1991-1992, que s’apprêtaient à remporter les islamistes du Front islamique du Salut (FIS).
Quatre ans plus tard, le Rassemblement national démocratique (RND) qu’il vient de contribuer à créer remporte les législatives, propulsant M. Bensalah, réélu député, à la présidence de l’APN.
En 2002, nommé par le chef de l’Etat, au titre du « tiers présidentiel », au Conseil de la Nation, il en prend la présidence. Il a été systématiquement réélu tous les trois ans à ce poste qui lui confère la charge de l’intérim en cas de décès, démission, ou « empêchement » du président du fait d’une maladie grave et durable.
Comme en 2013, lorsque l’hypothèse d’un intérim était évoqué lors de la longue hospitalisation à Paris du président Bouteflika, victime d’un AVC, une polémique sur ses origines est réapparue.
Certains de ses détracteurs l’accusent d’être Marocain de naissance et d’avoir été naturalisé Algérien dans les années 1960, ce qui l’empêcherait d’assurer les fonctions présidentielles, même de façon intérimaire. M. Bensalah a toujours démenti et assuré être Algérien de naissance.
Par Algerie360 avec AFP
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Le Conseil constitutionnel n’a pas encore débattu d’une éventuelle procédure de destitution de Bouteflika pour inaptitude à exercer sa charge.
Cette solution constitutionnelle à la contestation a été proposée par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, qui a demandé l’application de l’article 102 de la Constitution.
Donc si Bouteflika est reconnu inapte par le Conseil constitutionnel à exercer ses fonctions, ce qui doit être ratifié par une majorité des deux tiers dans les deux chambres du Parlement, il sera remplacé pendant une période d’au moins 45 jours par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, la chambre haute du Parlement.
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C’est officiel, le PDG du Groupe ETRHB, Ali Haddad n’est plus président du FCE.
Dans une lettre adressée aux membres de l’organisation patronale, Haddad a écrit » En ce qui me concerne, soucieux de préserver la cohésion et surtout la pérennité de notre organisation et total conformité avec mes convictions, j’ai décidé en mon âme et conscience et sans contrainte de quitter la présidence du Forum des chefs d’entreprise à compter de ce jour »
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Les autorités algériennes doivent cesser d’engager des poursuites judiciaires contre des manifestant·e·s pacifiques et respecter l’indépendance de la justice, a déclaré Amnesty International ce jeudi 28 mars 2019, en amont des nouvelles manifestations prévues dans tout le pays le 29 mars.
Depuis le début de la vague de manifestations qui a commencé le 22 février pour protester contre la tentative du président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat, au moins 311 personnes ont été arrêtées selon la Direction générale de la sûreté nationale. Ces manifestants et manifestantes ont été inculpés de participation à des « rassemblements non armés », d’actes de violence et de vol.
« Les autorités algériennes doivent abandonner les poursuites pour “rassemblements non armés” engagées contre des personnes qui ont participé pacifiquement aux manifestations massives et doivent modifier toutes les lois qui érigent en infraction la liberté d’expression et de réunion pacifique », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Amnesty International a appelé à maintes reprises les autorités algériennes à modifier l’article 97 du Code pénal algérien sur les « rassemblements non armés », en vertu duquel des manifestant·e·s pacifiques risquent jusqu’à un an de prison.
L’organisation a également demandé que les autorités judiciaires du pays puissent mener à bien leur travail en toute indépendance, sans ingérence ni pression des autorités.
« Aucune mesure disciplinaire ne doit être prise contre des juges qui veulent respecter les droits à une procédure régulière et à un procès équitable de toutes les personnes comparaissant devant la justice en lien avec les manifestations. L’Algérie a l’obligation de garantir l’indépendance de la justice et de protéger les juges et les avocats de toute forme d’influence politique », a déclaré Magdalena Mughrabi.
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Le ministère de l’Intérieur vient d’adresser une instruction aux walis mettant fin à l’ancienne procédure de retrait immédiat du permis de conduire.
Dorénavant lors de l’infraction, l’agent de l’ordre “délivre un procès-verbal de contravention avec une demande de retrait de permis par la commission compétente ”. Une fois l’amende payée, l’automobiliste en infraction doit se présenter devant la commission de retrait du permis de sa wilaya de résidence après la commission décidera alors de suspendre ou non son permis de conduire.
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Le président du parti TAJ (rassemblement de l’Espoir de l’Algérie), Amar Ghoul a déclaré dans un dernier communiqué que son parti s’est réunis dans une rencontre urgente pour arriver à des points qui résument la situation actuelle de l’Algérie et afin de suggérer les meilleurs moyens de guider la période transitoire. Appelant à l’organisation d’une table ronde sérieuse et responsable avec la présence de divers éléments importants qui représentes les diverses tranches de la société. Dans ce communiqué l’homme politique, au nom de son parti, appuie la décision de l’application de l’article 102 » s’il est adhéré par le Hirak et la majorité des parti politique, et si l’article est suivi par la mise en fonction d’une Haute instance indépendante de surveillance des élections. »
M.A.Y
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Par Hanafi Hattou
La situation qui prévaut en Algérie depuis le début des manifestations populaires appelant au départ du président Bouteflika et de son clan s’est taillé une part non négligeable dans les débats organisés, avant-hier, au Parlement européen, à Strasbourg. Les eurodéputés ont indiqué qu’ils suivent de très près les derniers développements survenus sur la scène politique algérienne et qui sont étayés par des marches populaires de contestation.
Ainsi donc, la vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a souhaité que “les demandes de la population qui appelle à la réforme de la gouvernance, à une ouverture politique plus large et à davantage d’opportunités économiques et sociales, spécialement pour les jeunes, doivent être suivies par des réponses positives”.
Tout en louant le caractère pacifique des manifestations populaires organisées en Algérie depuis le 22 février, la haute-représentante de l’Union européenne relèvera que “tout processus doit être transparent et doit inclure toutes les franges de la société algérienne. C’est aux Algériens de décider par eux-mêmes comment doit se dérouler la transition”.
Et d’ajouter : “L’UE doit encourager des élections libres, justes et inclusives du prochain président algérien, qui devraient se tenir dans un délai raisonnable. L’Union européenne est prête à soutenir ces élections avec une expertise technique et l’examen de l’envoi d’une mission d’observation électorale, si l’Algérie le demande et si les conditions du processus sont réunies.” Mme Federica Mogherini a insisté pour qu’un “consensus se cristallise autour d’une feuille de route pour la transition, ainsi que sur qui devrait la porter”.
Et de conclure : “L’Union européenne doit continuer à soutenir l’Algérie dans ses réformes socioéconomiques et dans la mise en forme de perspectives qui rencontrent les ambitions de la population, spécialement les jeunes, et tout cela dans le respect de la souveraineté algérienne.”
H. H.
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Par Hammadi Souhila
Le recours à l’empêchement ou la démission du président Bouteflika à 30 jours du terme de son mandat bute sur l’écueil des délais et des procédures. Ledit article maintient les outils juridiques et les appareils qui consacrent traditionnellement la fraude.
Le Conseil constitutionnel n’a pas fait, pour l’instant, écho à la requête du général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale Gaïd Salah.
La procédure portant exécution de l’article 102 de la Constitution n’est donc pas mise en œuvre. Indépendamment des raisons qui motiveront, dans les prochaines heures ou les prochains jours, la décision de l’institution présidée par Tayeb Belaïz, des personnalités politiques et des juristes affirment qu’il est trop tard de choisir l’option de la destitution du président de la République pour cause de maladie grave et durable ou sa démission, comme solution de sortie de crise. “À quoi cela sert-il d’appliquer l’article 102 à quelques jours de la fin du mandat du président ?”, s’interroge Me Mustapha Bouchachi, qui dit que la démarche est totalement dépassée par les événements dès lors que le peuple s’insurge contre le régime dans sa globalité et non pas uniquement contre le chef de l’État.
Abdeslem Ali Rachedi, ancien cadre du FFS et député dans la première APN pluraliste (1997-2002), abonde dans le même sens. De son point de vue, “le cas d’empêchement est quasiment impossible si l’on suit la procédure de l’article 102”. Il série les étapes à respecter, soit auto-saisine du Conseil constitutionnel ; désignation d’un collège de médecins pour juger de l’état de santé du président de la République ; le rapport médical remis au Conseil constitutionnel ; convocation des parlementaires pour une séance plénière du Parlement en chambres réunies (normalement c’est une prérogative du chef de l’État) ; confirmation de l’intérim du président du Conseil de la nation à la magistrature suprême… “Les délais matériels pour constater la vacance temporaire sont longs.
Après 45 jours, retour devant le collège médical pour déclarer définitif l’empêchement. Or il ne reste que 30 jours avant la fin du mandat”, développe notre interlocuteur. Il a précisé qu’il n’y a pas d’arguments juridiques et constitutionnels pour justifier l’intérim d’un chef de l’État puis l’état d’incapacité définitive d’un chef de l’État qui sera déjà arrivé au terme de son mandat de cinq ans depuis au moins vingt jours. “Évidemment ce sont des arguments qui ne comptent pas pour ceux qui sont coutumiers des violations des lois”, a-t-il commenté. Il reste la voie d’un renoncement volontaire d’Abdelaziz Bouteflika à terminer son quinquennat.
Pour l’heure, rien n’indique qu’il a l’intention de se retirer de la plus haute fonction dans la hiérarchie de l’État de son propre chef. Admettons qu’il le fasse, le schéma tracé par l’article 102 de la Constitution dicte l’installation d’Abdelkader Bensalah à son poste pour une période de 90 jours durant lesquels une élection présidentielle sera organisée. C’est un choix aventureux, souligne Fatiha Benabbou, constitutionnaliste. “C’est bien d’être dans une dynamique juridique. Mais il est risqué d’aller à une élection présidentielle avec les mêmes instruments qui ont permis la fraude pendant plusieurs années”, estime-t-elle. Elle explique que dans le cadre de l’application de l’article 102, plusieurs dispositions constitutionnelles sont gelées.
Le président du Sénat, intérimaire à la présidence de la République, n’a pas le droit de nommer un nouveau gouvernement alors que celui en place est rejeté, de réviser la Constitution par voie référendaire ou par le Parlement, ou d’amender la loi électorale. “Quand j’ai préconisé cette option, je disais qu’il fallait d’abord poser des préalables, comme changer certaines lois liberticides et les modalités de désignation des membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ainsi que son rôle.
On reste dans un cercle vicieux, si le scrutin est organisé avec les mêmes outils juridiques et les mêmes institutions consacrant la fraude”, avance-t-elle. Les centres du pouvoir en place ont compliqué la situation jusqu’à enliser le pays dans une impasse juridique. Aucune disposition de la loi fondamentale ne prévoit une issue favorable à la révolte populaire. “La crise aujourd’hui n’est plus constitutionnelle. Elle est politique et ses solutions ne peuvent être que de nature politique”, épilogue Me Mokrane Aït-Larbi. Ladite solution politique doit faire impérativement consensus avant le 27 avril à minuit.
Souhila Hammadi
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L’arrivée de Donald Trump au pouvoir a radicalisé la position américaine envers les Palestiniens. La politique des États-Unis est devenue ouvertement anti-palestinienne.
Le chef de la diplomatie des États-Unis a laissé entendre hier que le futur plan de paix américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien devrait rompre avec le consensus traditionnel sur les questions-clés comme El-Qods occupée, les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ou les réfugiés auxquels les autorités sionistes refusent toute éventualité du retour. “Ce qui a été tenté auparavant a échoué”, a estimé Mike Pompeo lors d’une audition parlementaire. “Je pense que nous avons des idées qui sont neuves, fraîches et différentes”.
Il a refusé de dire précisément quand la Maison-Blanche dévoilerait le plan de paix qu’elle concocte depuis deux ans dans le plus grand secret. L’équipe de Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, pourrait toutefois la dévoiler dans les semaines qui suivront les élections du 9 avril en Israël.
Contrairement aux anciennes administrations américaines, celle du milliardaire républicain, jugée très pro-Israël, n’a jamais soutenu explicitement une solution à deux États israélien et palestinien. “Cela dépendra certainement d’eux”, a encore éludé le secrétaire d’État américain devant la Chambre des représentants. Prié de dire si les “paramètres” du plan américain seront ceux qui ont été jusqu’ici au cœur de toute tentative de solution, à savoir les frontières, la reconnaissance mutuelle, Jérusalem, les colonies israéliennes et les réfugiés palestiniens, Mike Pompeo a semblé s’en distancer nettement. “Ces paramètres nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui: pas de solution”, a-t-il relevé. “Donc nous espérons pouvoir élargir ce débat”.
Sans même attendre de dévoiler sa proposition, l’administration Trump a déjà rompu avec la tradition diplomatique américaine et le consensus juridique international sur de nombreuses questions épineuses, en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël ou la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Elle s’abstient aussi de dénoncer clairement la colonisation israélienne et évite de qualifier “d’occupés” les Territoires palestiniens, tout en poussant une révision de la définition du statut de réfugié palestinien, pour en réduire drastiquement le nombre et tenter de faciliter le casse-tête de leur droit au retour.
Pour toutes ces raisons, et face à la suppression des aides financières américaines en sa faveur, l’Autorité palestinienne refuse désormais tout contact avec le gouvernement américain et lui dénie le rôle-même de médiateur.
Interrogé sur les chances de succès dans ces conditions, Mike Pompeo a néanmoins exprimé son “optimisme”.
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