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Le parlement s’apprête à mettre en pratique l’article 102 de la constitution: L’opposition ne cautionne pas

Mon, 04/08/2019 - 16:11

Les parlementaires de l’opposition, acquis au mouvement du 22 février,
n’entendent pas prendre part à ce conclave.

La réunion, demain, des deux Chambres du Parlement pour acter la vacance du pouvoir,  après la démission du président Bouteflika, le 2 avril dernier, conformément à l’application de l’article 102 de la Constitution, n’aura pas l’assentiment de l’opposition.

Les partis siégeant au Conseil de la nation et à l’Assemblée nationale populaire (APN) ne prendront pas part à ce conclave. Pour le Front des forces socialistes (FFS) qui compte des représentants dans les deux Chambres, “c’est au peuple algérien qu’il appartient de reconstruire l’État et ses institutions d’une manière souveraine et démocratique, après 57 ans d’un régime autoritaire qui a empêché toute alternance démocratique”. Dénonçant la convocation des deux Chambres du Parlement qu’il a qualifiées “d’illégitimes et d’impopulaires”, le FFS a ajouté, dans un communiqué rendu public hier, que cette convocation décidée par “le pouvoir autiste n’entend pas la voix du peuple”, et qu’elle intervient comme “une vaine tentative de reconduire les responsables du régime, afin de le pérenniser, de le renforcer et de le consolider”.

Le communiqué a rappelé que “le peuple algérien manifeste depuis le 22 février pour exiger un changement du système et non un changement dans le système”, précisant que “le peuple, dans toutes ses composantes et sur tout le territoire national, exige un changement radical du système en rejetant ses deux béquilles institutionnelles”. Comme pour appuyer sa décision de ne pas aller au congrès parlementaire, le FFS a informé qu’il a procédé “à la levée de la couverture politique aux parlementaires du parti qui n’ont pas démissionné”. Une décision justifiée “pour non-respect de la décision relative au retrait des parlementaires du FFS des deux Chambres du Parlement prise par les instances politiques du parti le 6 mars 2019, conformément à la charte de l’élu et aux textes du parti”.   Le Parti des travailleurs (PT), dont les élus ont démissionné, ne prendront logiquement pas part au conclave.

Le député Djelloul Djoudi a souligné, hier, que le parti “a choisi de participer aux législatives, afin d’utiliser la tribune du Parlement pour défendre les droits du citoyen, mais maintenant que le peuple s’exprime dans la rue, notre présence à l’Assemblée n’a aucun sens”. M. Djoudi a rappelé que son parti milite pour le respect de la souveraineté populaire, et celle-ci ne peut être respectée “en dehors de la mise sur pied d’une Assemblée constituante  capable de réaliser les aspirations de la rue”. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont les élus tiendront, aujourd’hui, une réunion pour définir et formaliser leur position, ne devrait pas participer à la conférence parlementaire, eu égard à son rejet d’une transition chapeautée par les gens du système.

De plus, le parti s’est déjà retiré de toutes les activités du Parlement, ce qui laisse conclure que ses députés n’iront pas au Palais des nations demain. Côté islamiste, l’alliance El Bina-Adala-Ennahda est plutôt défavorable à la désignation de Bensalah comme chef de l’État par intérim. Elle menace de ne pas être au rendez-vous de demain si l’option venait à être maintenue. Les partis, qui composaient l’Alliance présidentielle, en l’occurrence le FLN, le RND, le MPA et Taj, ne se sont pas prononcés publiquement sur le congrès parlementaire. Mais comme ils ont été partie prenante dans la commission mixte qui a élaboré le règlement intérieur et fixé la date du congrès, nul doute qu’ils répondront présent demain.
M. M.

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Soudan: le gouvernement avertit d’un risque de guerre civile

Mon, 04/08/2019 - 16:11

Le ministre soudanais de l’Information et des Communications, Hassan Ismaïl, a mis en garde dimanche contre une éventuelle guerre civile dans le pays à cause de la polarisation politique, a rapporté le site soudanais Ashorooq.  

Il a accusé les partis, les organisations et les communautés étrangères en lien avec l’Association des professionnels soudanais (APS, un syndicat d’opposition) et l’opposition de collecter d’énormes fonds pour financer les manifestations au Soudan.

« L’opposition, y compris l’Association des professionnels soudanais et ses alliés sur différents fronts, œuvre à une forte mobilisation de ses partisans et des citoyens depuis environ dix jours », a affirmé M. Ismaïl en accusant par ailleurs l’opposition de rejeter le dialogue avec le gouvernement.

Les opposants n’ont pour seule exigence que le renversement du gouvernement, ce qui témoigne de leur rejet du dialogue sans faire preuve de visions ou d’idées, selon le ministre.

« Le seul moyen de surmonter l’état de polarisation politique est de convenir d’un partenariat politique, sinon nous glisserons dans un état d’instabilité, de non-reconnaissance de l’autre et dans une guerre civile », a-t-il averti.

Depuis le 19 décembre 2018, le Soudan est le théâtre de manifestations populaires massives contre le président Omar el-Béchir suite à la détérioration des conditions économiques et à l’envolée des prix des produits de base.

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Naâma: les dernières chutes de neige attirent les visiteurs à Djebel Morghad et Djebel Aïssa

Mon, 04/08/2019 - 16:07

NAAMA – Les chutes de neige qui se sont abattues dernièrement sur les cimes de Djebel Morghad et Djebel Aïssa dans la daïra d’Aïn Sefra, au sud de la wilaya de Naâma, ont suscité de l’enthousiasme chez les amoureux de la nature et les visiteurs.

Enchantés par la beauté de Dame nature, des groupes de visiteurs ont pris d’assaut les allées menant vers les hauteurs des deux sites montagneux drapés d’un manteau blanc de neige immaculée, donnant plus d’éclat notamment avec l’apparition du soleil dimanche.

Faisant partie du parc national, le mont de Djebel Aïssa qui culmine à 2.226 mètres d’altitude et qui est situé à 14 kilomètres de la commune de Tiout, relevant de la daïra d’Aïn Sefra, a drainé tout au long du week end dernier de nombreux visiteurs dont des adhérents de l’association locale « Les amis de l’Atlas saharien », a indiqué Djamel Merine, un des membres de cette association.

« Escalader les hauteurs de Djebel Morghad et Djebel Aissa a été, certes, un exercice difficile et périlleux, mais en même temps un moment merveilleux, notamment après les dernières chutes de neige qui, bien que peu compactes, ont permis de les couvrir de blanc », a-t-il ajouté.

En plus du bol d’air frais, cette sortie a été une occasion pour les randonneurs de la région de découvrir les gravures rupestres, nombreuses dans la région, dont l’histoire remonte à environ 2100 ans avant J.C, selon un chercheur, Ahmed Aggoune, membre de l’association « Titaouine tourisme » relevant de la commune de Tiout.

L’association « Les amis de l’Atlas Saharien » de la ville d’Aïn Sefra prépare activement, pour la semaine prochaine, une exposition de photos prises par des photographes amateurs de cette ville des Hauts plateaux pour faire la promotion du tourisme et de la culture de la région dont la biodiversité est richissime, selon les initiateurs de cette escapade en montagne.

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Sit-in des journalistes encerclé par la police:  » Libérez, libérez, libérez la parole »

Mon, 04/08/2019 - 15:44

 Le 28 octobre 1962 les employés de l’ENTV célébré la souveraineté de la radio et la télévision algérienne. L’audiovisuelle connait ainsi une ère nouvelle. Les journalistes algériens prennent alors leurs places, chacun pour une fonction précise, devant ou derrière la caméra, espérant tous la même chose, laisser libre cours à leur parole et à leur créativité. 57 ans après l’ENTV n’est toujours pas souveraine.

Aujourd’hui 8 avril, les journalistes se réunissent à l’intérieur de l’ENTV pour contester contre la censure des informations demandant ainsi la liberté d’expression pour eux et le droit d’informer pour leurs téléspectateurs.

De l’extérieur, l’entreprise de la télévision est encerclée par la police nationale : la liberté d’expression est prisonnière.

M.A.Y

#صحافة دقيقة صمت ترحما على شهداء المهنة
Une minute de silence en hommage aux martyrs de la profession #journalisme pic.twitter.com/dbbYsCVoOz

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 8, 2019

« Libérez la télé », nouveau slogan des journalistes de la télévision publique algérienne pic.twitter.com/MANLrUjHSS

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 8, 2019

« Libérez libérez libérez la parole » pic.twitter.com/jlZbnIQHWh

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 8, 2019

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Activités de montage de véhicules: Abderrahmane Achaïbou mis en avant la mauvaise gestion de Bouchouareb 

Mon, 04/08/2019 - 15:37

    Face à la crise économique à laquelle fait face l’Algérie, Abderrahmane Achaïbou propose pour des besoins économique, de mettre fin à l’importation et le montage de véhicules de grosse cylindrée et autres 4/4, en échange de chacun d’entre eux, il est possible, selon lui, de ramener trois automobiles.  

Membre fondateur de l’Association des constructeurs et concessionnaires automobiles, Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Abderrahmane Achaîbou a avancé le « manque à gagner » par les opérations de montage de voiture en Algérie,  en même temps que les prix prohibitifs auxquels sont cédés ces véhicules.

L’invité de la radio mis en avant le chiffre de 3,7 milliards de dollars dépensés pour 180.000 voitures importés, il attribue cette mauavise gestion  à « l’ère de Bouchouareb », l’ex-ministre de l’Industrie, qui en son temps, rappelle-t-il, n’avait fait bénéficier les activités de montage qu’à une seule entreprise celle de  Renault.

Il explique également pourquoi le montages de voitures n’est pas rentable à la caisse nationale: Sont montés puis démontés par leurs fabricants puis ensuite remontés en Algérie, engendrant autant de surcoûts.

Si, indique-t-il, nous avions fait en sorte d’utiliser d’une façon rationnel les 3,7 milliards de dollars déployés ,auparavnt, nous aurions pu importer 300.000 automobiles et protéger, les 100.000 emplois, perdus depuis.

M.A.Y

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Jeux vidéo: En Chine, réalité virtuelle rime avec ambitions bien réelles

Mon, 04/08/2019 - 15:14

Même si Pékin ambitionne de faire du pays un  champion des technologies du futur, les autorités ont pris depuis l’an dernier  des mesures radicales face à l’addiction de dizaines de millions de Chinois aux  jeux vidéo sur smartphones et au bond des cas de myopie à des niveaux  inquiétants.

Chen Jiuxiao enfile ses lunettes de  réalité virtuelle et se retrouve immédiatement à slalomer sur une piste de ski  enneigée… sans avoir à quitter Shanghai, grâce à des jeux vidéo d’une  nouvelle génération, extrêmement immersifs.
La technologie de la “réalité virtuelle” (RV) permet d’être plongé dans un  monde artificiel créé numériquement: “Je me sentais en apesanteur en dévalant  les pistes. Le paysage autour de moi était tellement bluffant de réalisme!”,  s’enthousiasme Jiuxiao, 25 ans, de retour dans le monde réel.
Cette employée d’hôtellerie a entendu parler des salles d’arcade par le  biais d’amis férus de technologie, avant de s’y aventurer.

Elle n’est pas seule: en 2016 déjà, la Chine comptait environ 3 000 espaces  dédiés à la réalité virtuelle. Le marché est en pleine expansion: d’ici 2021, il devrait peser 5,25  milliards de yuans (696 000 euros), soit 13 fois plus qu’en 2016, selon un  rapport conjoint des cabinets iResearch et Greenlight Insights (entreprise  spécialisée dans la RV). Et c’est sans compter les bénéfices à tirer des  casques, des équipements, des jeux et d’autres produits, qui font saliver tout  le secteur. “Du fait de sa croissance, la Chine pourrait dominer durablement la réalité  virtuelle et augmentée d’ici cinq ans… et pas d’un cheveu”, abondait l’an  dernier dans un rapport le cabinet californien Digi-Capital. Selon lui, d’ici  2022, la Chine pourrait représenter plus d’un cinquième des dépenses mondiales  dans ce secteur.
À l’inverse de la réalité virtuelle, qui immerge totalement l’utilisateur  dans un tout autre univers, la réalité augmentée surimpose des informations et  contenus à la réalité environnante (via des lunettes à écran par exemple).

Secteur “chouchouté” 
Ce décollage de la réalité virtuelle en Chine s’explique notamment par la  politique du gouvernement. Même si Pékin ambitionne de faire du pays un champion des technologies du futur, les autorités ont pris depuis l’an dernier des mesures radicales face à l’addiction de dizaines de millions de Chinois aux  jeux vidéo sur smartphones et au bond des cas de myopie à des niveaux inquiétants.
Elles ont, en particulier, longuement gelé l’approbation de nouveaux jeux mobiles et contraint les opérateurs à restreindre le temps de jeu pour leurs jeunes usagers.
Ce durcissement réglementaire a été un coup de massue pour le secteur, faisant notamment s’effondrer les bénéfices de Tencent, le géant de l’internet et des jeux vidéo.

La réalité virtuelle – tout comme les voitures autonomes – fait au  contraire partie des secteurs “chouchoutés” par le gouvernement via des réglementations avantageuses. Les salles d’arcades ne présentent pas les mêmes “risques” que les jeux sur smartphones: à 70 yuans (9 euros) ou plus le quart  d’heure de jeu, “l’addiction pour les mineurs reste difficile”, souligne Chen Wei, le gérant de la salle d’arcade Machouse à Shanghai. À l’heure actuelle, les jeux en réalité virtuelle se comptent de toute  manière sur les doigts de la main: au “VR+ Amusement Park”, une autre structure  spécialisée dans ces jeux à Shanghai, un nouveau titre est introduit seulement tous les trois mois.

Marché immature 
Malgré les perspectives prometteuses, les grands acteurs du secteur à  l’image de Tencent hésitent à se lancer sur ce qui demeure pour l’heure un  marché de niche.
Tencent, comme les autres géants du web Alibaba et Baidu, préfère, selon les  experts, investir dans l’application de la réalité virtuelle au e-commerce, qui  permet à un client de simuler l’essayage d’un produit avant de l’acheter en ligne.

Ces groupes lorgnent également les contenus de divertissement en réalité  virtuelle – pour donner par exemple l’impression d’assister à un concert rien qu’en enfilant des lunettes. De leur côté, des autorités locales promeuvent de nouveaux usages à ces  technologies en essor: un certain nombre de villes en Chine soutiennent  activement des incubateurs dans ce domaine et intègrent la réalité virtuelle à  leurs programmes de recherche et d’éducation. L’entreprise Seekers VR, qui possède en franchise un réseau de 200 salles d’arcade dans plus de 70 villes en Chine, travaille ainsi avec la ville de Wenzhou (est) à la création d’un établissement où des étudiants seront formés à la réalité virtuelle, tout en intégrant cette technologie à leurs cours.
“Ce marché est encore immature, il n’y a pas encore d’acteur dominant. Nous  proposerons de plus en plus de débouchés”, promet la PDG de l’entreprise, Belle  Chen.

Dans les prochaines années, la réalité virtuelle pourrait bénéficier à fond du déploiement attendu de la 5G, la cinquième génération ultra-rapide de  l’internet mobile amenée à révolutionner les communications – mais aussi des  secteurs comme l’éducation, abonde Chen Wei, gérant de la salle d’arcade  shanghaïenne.
Pour lui, la réalité virtuelle est le moyen le plus efficace et le moins  onéreux de se former. “On en est encore à expliquer de quoi il s’agit, mais un  jour, cela explosera”.

AFP

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Sidi-Bel-Abbès: Les mairies fermées par les contractuels qui demandent leur permanisation

Mon, 04/08/2019 - 15:11

Dans la matinée d’hier, les annexes et le siège de l’APC de Sidi-Bel-Abbès ont été fermés par les contractuels, des recrutés dans le cadre de l’Anem et du filet social pour demander leur permanisation.

Les mairies ont été cadenassées par les protestataires qui se sont donné rendez-vous devant le siège de la Wilaya pour demander leur permanisation d’office et décrier les concours organisés pour les recrutements.
D’après les contestataires, les concours qui sont organisés s’adressent à tous, à ceux qui sont contractuels au niveau de l’APC et à ceux de l’extérieur. Et souvent, déclarent-ils, les candidats retenus viennent de l’extérieur sans aucune expérience au détriment de ceux qui exercent déjà et qui attendent d’être permanisés, souvent après plusieurs années de service.

Les protestataires déclarent décrier cette manière de recruter des employés qui entrave leur permanisation tant attendue et espérée. Vers 13h, le SG de l’APC a donné l’ordre de rouvrir toutes les mairies, une instruction qui doit être respectée.

A. M.

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Fin de vacances universitaires : les étudiants reprennent le chemin de la lutte… jusqu’au départ du système

Mon, 04/08/2019 - 14:49

Après 25 jours de vacances forcées, les étudiants regagnent leurs facultés et reprennent le chemin de la lutte. Ils comptent s’organiser pour donner un nouveau départ à leur mobilisation qui jusque-là entretenait la flamme du mouvement populaire entre deux vendredis.

Dans un reportage diffusé, ce lundi sur les ondes de la radio Chaine 3, des meneurs expliquent leur démarche. «Nous sommes en discussions pour donner suite à notre mouvement», explique l’étudiante de la faculté d’Alger, Asma, qui précise que les concertations se font au tour de la proposition de grève et du calendrier des manifestations de rue.

«Nous allons organiser une Assemblée générale pour débattre de la grève  et de la marche du mardi. Nous allons discuter sur l’opportunité de cette grève et des mots d’ordre à avancer lors de la prochaine marche», indique, pour sa part un autre militant du mouvement.

Les mardis c’est pour les étudiants  

Quel sont les slogans à écrire sur les pancartes et sur les banderoles ? Les avis des étudiants peuvent diverger ou converger. Cependant, l’ensemble des meneurs sont d’accord sur la nécessité de poursuivre la lutte jusqu’au départ du système. «Ce que nous avons réussi à faire depuis le 22 février c’est de casser l’interdiction de sortir et de manifester», dit un animateur déterminé à continuer pour avoir d’autres acquis.

«Les mardis c’est pour les étudiants. Tous les mardi nous investirons la rue», affirme une animatrice avec beaucoup d’engagement. Visiblement, cette proposition fait consensus au milieu des animateurs du mouvement étudiants.

La fin des vacances a donc permis aux étudiants de se retrouver une nouvelle fois et de discuter des perspectives de leur mouvement et de leurs avenir plus que jamais lié à celui de tout un peuple.

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Les parlementaires: « Nous refusons que l’assemblée soit présidée par Abdelkader Bensalah et Mouad Bouchareb. »

Mon, 04/08/2019 - 14:41

Le conseil qu’aura lieu Mardi prochain afin de désigner Abdelkader Bensalah président pour guider le pays durant une pèriode  de 90 jours est  » Formelle » selon les propos d’un parlementaire, Lakhdar benkhellaf, adressés  à la chaine Dzair news, » En tant que parlementaires, nous ne assisterons pas à ce conseil qui se déroulera Mardi, et contrairement à ce que indiquent plusieurs sources médiatiques , la vacance du pouvoir a été définitivement confirmé par le Conseil constitutionnel, la vacance du pouvoir ne sera donc pas affirmée ce Mardi. » Un autre parlementaire rejoint l’opinion de son collègue et ajoute  » La vacance du pouvoir est affirmée, le président à démissionné, c’est dans le cas d’une non-démission qu’on aura besoin de prouver la vacance du pouvoir.« 

Dans le même contexte de contestation le parlementaire Lakhder Benkhellaf a déclaré « Nous refusons que l’assemblée soit présidée par Abdelkader Bensalah et Mouad Bouchareb. » Il ajoute « nous demandons le départ Tayeb Belaiz qui occupe le poste de ministre d’une façon anticonstitutionnel. » 

M.A.Y

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Leur soutien au mouvement populaire se poursuit: Les étudiants en grève

Mon, 04/08/2019 - 14:29

Les étudiants sont en grève. Hier, au premier jour de la reprise des cours après les vacances de printemps, les cours n’ont pas eu lieu dans les universités. Les étudiants ont tenu des assemblées générales pour s’organiser et décider d’un plan d’action.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les étudiants refusent de reprendre les cours en soutien au mouvement populaire contre le système politique actuel. Hier, au premier jour de la reprise des cours après plus de 25 jours de vacances, les étudiants étaient présents dans les universités mais ont refusé d’assister aux cours.
«Nous sommes en grève, nos délégués sont en réunion pour décider d’un plan d’action d’ici ce soir», a déclaré une étudiante au niveau de la Fac centrale d’Alger. Même son de cloche au niveau de l’Université de Ben Aknoun et de Bab Ezzouar où les étudiants ont décidé de tenir des assemblées générales durant la journée d’hier pour sortir avec un plan d’action commun.

Abdelhafid Milat, coordinateur du Cnes, a indiqué que la majorité des universités sont en grève car les étudiants refusent d’assister aux cours. « Nous sommes venus aujourd’hui (hier, ndlr) pour la reprise des cours mais les étudiants ont refusé d’assister », a déclaré M. Milat qui alerte sur le risque de ne pas finir le programme de l’année universitaire. « Nous sommes à près de sept semaines seulement avant la fin de l’année universitaire et plusieurs universités n’ont pas encore entamé les rattrapages de la première série », a-t-il souligné. Les étudiants, de leur côté, ont expliqué qu’il n’y a aucun risque d’une année blanche.

«Concernant une année blanche, il n’y a aucune crainte, car nous avons assuré les cours depuis le mois de septembre jusqu’au mois de mars, ce qui équivaut à 3/4 de l’année universitaire. Nous avons terminé les examens du premier semestre et jusqu’à présent, notre grève n’a duré que 4 jours, des universités ont fait grève pendant 4 mois et ils leur ont trouvé des solutions pour éviter une année blanche car cela aura des conséquences et bloquera tout le secteur de l’éducation », ont déclaré des étudiants qui expliquent, également, que faire grève est un moyen de pression sur le système actuel.

« La preuve, le 9 mars dernier, lorsque nous avions décidé d’une grève nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur avait décidé d’avancer les vacances de printemps dans une tentative de faire taire les étudiants, si nous reprenions les cours maintenant après les vacances, cela voudrait dire qu’ils ont réussi à nous faire taire », ont souligné les étudiants qui rappellent que leurs revendications sont les mêmes que celles portées par la population.

Les étudiants comptent maintenir les marches des mardis au niveau de la Grande-Poste et tenir des rassemblements au niveau de leurs établissements un autre jour de semaine.

S. A.

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Acte 7 de la révolution populaire: Mobilisation intacte chez les Algériens du Canada

Mon, 04/08/2019 - 12:38

Dimanche, pour le 7e acte de la révolution populaire,des centaines de manifestants ont investi la rue pour manifester devant le consulat général d’Algérie à Montréal. Peu avant 11h, les premiers manifestants arrivaient par groupes, alors que la police de Montréal s’employait à fermer le lieu du rassemblement à la circulation automobile.

Les baffles installées devant un édifice public en face du bâtiment consulaire amplifiaient les chants patriotiques et les slogans scandés à tue-tête. “Système, dégage”, “Le peuple veut la chute du régime”, “Djazayer horra dimocratia”, “Klitou lebled ya saraquine”… autant de mots d’ordre qui résonnaient dans le ciel de Montréal en ce dimanche printanier. L’emblème national et le drapeau amazigh flottaient côte à côte, comme pour jeter les prémices de l’Algérie de demain, celle de la 2e République qui réhabilitera la souveraineté du peuple.

Une forêt de pancartes porteuses de slogans démocratiques esquissant la nouvelle Algérie, à l’image de ces drapeaux déployés en grand nombre, témoigne de la détermination et de l’engagement des Algériens du Canada à maintenir la pression sur le pouvoir finissant. “Pour une Assemblée constituante”, “Pour une transition démocratique et pacifique”, “L’armée dans les casernes”, “Non aux 3 B”, allusion à Bensalah, à Bedoui et à Belaïz, à la tête d’institutions vestiges de l’ère Bouteflika, pouvait-on lire sur des pancartes. “Le peuple a dit son dernier mot : dégagez tous”, tranche une autre pancarte.

Sur une autre portée par une jeune, il est écrit “Ulac smah ulac”, comme pour répondre à la demande de pardon du désormais ex-chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika. Des cartons vert, rouge et blanc ont été distribués aux manifestants pour reproduire dans la foule l’emblème national. La première manifestation post-démission du président de la République avait, pour les nombreux manifestants, un caractère spécial. “On a gagné une première bataille avec la démission de Bouteflika, mais le combat doit continuer pacifiquement jusqu’au départ définitif du système mafieux et corrompu”, préconise un manifestant.

Yahia Arkat

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Deux ressortissants algériens saisissent le conseil fédéral: Plainte en Suisse pour bloquer les avoirs du clan Bouteflika

Mon, 04/08/2019 - 12:34

Les plaignants saisissent le Conseil fédéral suisse afin, écrivent-ils dans la requête, de “bloquer les avoirs du clan Bouteflika obtenus illicitement”.

Deux ressortissants algériens, installés en Suisse, l’avocat Lachemi Belhocine et le docteur Aïssa Boudrama, ont pris l’initiative de déposer une requête auprès de la Confédération suisse pour “recouvrer les biens et les avoirs financiers pillés par les dirigeants algériens depuis le jour du soulèvement populaire le 22 février 2019”. “La mesure conservatoire que nous demandons a pour but principalement d’empêcher que ces avoirs soient retirés des comptes bancaires suisses pour être virés vers des destinations sans traçabilité”, lit-on sur la requête dont on s’est procuré une copie.

Les plaignants saisissent le Conseil fédéral suisse afin, écrivent-ils dans la requête, de “bloquer les avoirs du clan Bouteflika obtenus illicitement”.“Il est de notoriété publique, indiquent-ils, qu’en raison du soulèvement populaire en Algérie depuis le 22 février 2019, plusieurs oligarques algériens du clan Bouteflika ont commencé à retirer leurs fonds des banques suisses pour les virer vers des destinations qui échappent à tout contrôle digne de tout État de droit”, rappellent Me Belhocine et le Dr Boudrama, qui insistent sur le fait que “ces milliards sont en réalité la propriété du peuple algérien qui a été spolié illicitement”.

Les concernés rappellent également que le Conseil fédéral a, par le passé, déjà bloqué, au moins à 10 reprises, notamment les avoirs de plusieurs pays dont le Brésil, l’Ukraine, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie, la Libye, et les fonds Marcos et Mobutu. Ainsi, la contestation mute et passe des marches et des slogans à une autre forme de lutte plus efficace, à savoir inscrire la bataille sur le terrain juridique du droit international. La plus récente, et non des moindres, est celle déposée par l’avocate suisse Saskia Ditisheim, inscrite aux barreaux de Genève, de Paris et de New York et présidente de la section suisse d’Avocats sans frontières, le vendredi 8 mars, devant le tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant de Genève, pour placer sous curatelle le désormais ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier a quitté la Suisse le dimanche 10 mars avant que la requête ne soit étudiée. Certains ont même pensé que ce retour en Algérie avait été précipité par cette requête.

T. H.

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Enquêtes sur des dossiers de corruption, de détournements, «chasse aux oligarques»…Le temps des «affaires»

Mon, 04/08/2019 - 12:27

Les enquêtes déclenchées dans les milieux d’affaires proches de l’ancien Président Bouteflika évoluent très vite, à en croire les informations en cours. La justice demeure, cependant, silencieuse depuis la publication d’un communiqué annonçant l’activation de procédures contre une liste de personnes qu’elle s’est cependant abstenue de publier.

Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ces informations, émanant de sources proches des dossiers, indiquent que cette évolution s’effectue avec une rapidité inattendue et que les enquêtes en question sont menées sous tous leurs aspects. Ceci a eu pour effet d’aggraver la situation du premier «symbole» de «l’oligarchie» frappée de plein fouet, Ali Haddad. Arrêté dans la nuit du 30 au 31 mars dernier alors qu’il tentait de traverser la frontière algéro-tunisienne par le passage d’Oum Tboul, l’ex-président du FCE a été mis sous mandat de dépôt pour possession de documents illégaux, deux passeports en cours de validité et non-déclaration de devises.

Face au juge d’instruction du tribunal de Bir-Mourad-Raïs, le mis en cause s’est étonné de faire l’objet d’une telle accusation car, explique son avocat, «le deuxième passeport algérien qui était en sa possession lui a été délivré par la même daïra qui lui avait fourni son premier document de voyage et que l’autorisation lui avait été accordée par le ministère de l’Intérieur». Il avait fourni une demande d’obtention d’un second passeport en justifiant cela par les fréquents voyages d’affaires qu’il entreprenait. Le magistrat qui l’écoutait alors décide, cependant, de le placer sous mandat de dépôt.

Moins d’une semaine après son incarcération à la prison d’El-Harrach (le 3 avril dernier), on apprend que celui-ci fait l’objet d’une nouvelle enquête et que cette dernière concerne, cette fois, son patrimoine immobilier et tous ses avoirs personnels. Ali Haddad pourrait, de ce fait, être entendu, une nouvelle fois, par un juge d’instruction dans les jours à venir. Ce qu’il faut aussi retenir de ce dossier, insistent nos source, est que l’ancien patron du FCE n’était pas frappé d’ISTN au moment où il tentait de se rendre en Tunisie. Après s’être rendu en Espagne, quelques jours plus tôt, il s’est cependant ravisé avant de prendre l’avion pour Marseille et opté pour un parcours qu’il jugeait plus sécurisé (Alger-Tunis-Marseille) en raison d’informations persistantes faisant état de l’établissement d’une liste de personnes frappées d’ISTN (interdiction de sortie du territoire national).

A ce moment, nous dit-on, Haddad savait aussi que l’étau commençait à se reserrer autour des hommes d’affaires proches de Bouteflika et qu’ordre avait été donné à la police des frontières de surveiller de plus près leurs déplacements à l’étranger. Nos sources tiennent d’ailleurs à rappeler que le communiqué du parquet général d’Alger, annonçant cette mesure, a été publié près de quarante-huit heures après son arrestation.
Les enquêteurs semblent, quant à eux, avoir été instruits d’agir vite, et on le constate d’ailleurs sur le terrain. Sur les douze personnes sommées de remettre leurs documents de voyage à la justice, cinq ont déjà été auditionnées par les services chargés de faire la lumière sur des dossiers «liés à la corruption et transferts illégaux de capitaux».

Des noms ont été cités, ceux du fils Tahkout, patron d’un groupe de montage automobile, de Mohamed Baïri, numéro deux du FCE, ainsi que celui des deux frères Haddad. Des informations en cours font également état de l’audition de l’aîné des frères Kouninef. Les autres (Noah et Rédha) auraient, quant à eux, quitté le territoire national quelques heures avant l’émission des ISTN. Dans les heures suivantes, sa diffusion a été suivie de mesures concrètes se résumant essentiellement au gel des demandes de crédits introduits auprès des banques et autres organismes d’Etat habilités à le faire.

Il faut, d’autre part, savoir que la liste établie par le parquet d’Alger n’est pas clôturée. D’autres noms bien connus de l’opinion publique y figurent depuis deux jours. Celui de Chakib Khelil circule avec intensité au moment où des sources bien informées indiquent qu’une enquête cible également l’actuel P-dg de Sonatrach (voir encadré). La situation en cours a eu pour effet de jeter un véritable vent de panique au sein des milieux d’affaires concernés et dans bien d’autres cercles aussi. Pour démentir les rumeurs de son arrestation, l’ancien ministre de la Justice a dû carrément entreprendre une sortie publique organisée et filmée par des télévisions privées. D’autres personnalités ayant occupé de hauts postes dans les gouvernements passés font l’objet de mêmes rumeurs mais s’abstiennent, jusqu’à l’heure, de toute réaction.

L’opinion algérienne suit de très près la nouvelle situation en cours. Beaucoup s’interrogent surtout sur le silence de la justice dans une étape aussi importante, et tentent de comprendre la raison pour laquelle la publication de la liste des noms frappés d’ISTN s’est faite de manière informelle (elle a été publiée par les télévisions privées notamment). Dans son dernier discours, le chef d’état-major de l’ANP a tenu à préciser qu’il était étranger aux décisions prises, et qu’elles étaient à mettre uniquement sur le compte d’une justice qui tente de répondre aux revendications du mouvement populaire.

Des sources bien au fait de la situation ont tenu, pour leur part, à expliquer que «la sensibilité de ces dossiers contraint à une certaine prudence, et donc discrétion. Il faut se garder de donner l’impression de lancer une chasse aux sorcières qui donnerait une mauvaise image du pays et risquerait à la fois de le déstabiliser. On doit éviter de faire du populisme en jetant des têtes à l’échafaud pour calmer la rue.
Ce que les Algériens réclament, c’est une justice en règle, capable d’aller jusqu’au bout pour parvenir à des résultats et donc des changements réels. Actuellement, des preuves sont amassées, c’est une étape très importante…»

Sonatrach dans le viseur ?
Sonatrach figure visiblement parmi les «affaires» auxquelles s’intéresse la Gendarmerie nationale. Des sources sûres affirment que des éléments de cet organisme se sont présentés la semaine dernière au siège de la société dans le cadre d’une large enquête liée à la corruption et la mauvaise gestion. Bizarrement, le vice-président amont de Sonatrach a réuni quelques jours plus tard son équipe pour procéder au bilan de tous les contrats établis depuis 2006… Peut-on en conclure que l’actuel P-dg est à son tour visé ? De lourds soupçons pèsent, en tous cas, sur une affaire qui a interpellé les enquêteurs. Deux contrats passés avec Total et ENI au cours des derniers mois se sont fait de gré à gré. Les «petites» concessions accordées aux deux sociétés sont le fait de l’actuel patron de Sonatrach qui centralise tout à son niveau. L’intérêt que lui porte la gendarmerie l’aurait contraint à annuler un déplacement programmé à l’étranger.

A. C.

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FLN : de quoi sera fait demain ?

Mon, 04/08/2019 - 12:18

«Le FLN gouvernera encore durant les 100 ans à venir.» C’est ainsi que l’inénarrable Djamal Ould Abbès toisait son auditoire lors d’un meeting, il y a exactement deux ans, au moment où le FLN montrait les muscles aussi bien à ses amis de l’Alliance présidentielle qu’au reste du pays à l’occasion des élections législatives de 2017.

Depuis, tout le monde sait ce qu’il est advenu du personnage qui, en fait, durant son passage à la tête du FLN, comme celui qui le précédait d’ailleurs, n’a réussi qu’à exacerber le ressentiment que beaucoup d’Algériens éprouvaient à l’égard du parti au pouvoir et de son discours centré outrageusement sur le culte voué à la personnalité de l’ex-président de la République.

Depuis, donc, c’est un tout autre genre de responsable que le parti a intronisé à sa tête. Moad Bouchareb, un responsable d’une autre nature, mais pas beaucoup moins porté sur les formules du genre qui n’attirent pas que les amitiés, notamment depuis ces dernières semaines, avec comme point d’orgue le discours d’Oran, tenu le lendemain de la première grande manifestation du mouvement populaire, le 22 février dernier. Un discours qui n’a eu comme don que celui de consommer la fracture entre le parti FLN et une bonne partie des Algériens qui ne manquent pas, chaque vendredi depuis sept semaines maintenant, de livrer le fond de leur pensée sur ce qui doit être fait du parti aux commandes du destin du pays depuis toujours.

Des Algériens dont beaucoup, encore aujourd’hui, n’en reviennent pas que le vieux FLN soit toujours dans le paysage politique après maints et maints accidents de l’Histoire qui ont failli l’emporter, comme c’était le cas lors des douloureux événements d’Octobre 1988. Mais, rompu à tous les coups et porté par de vieux roublards parmi ceux qu’a produits le système politique depuis l’indépendance, le FLN a su traverser les houles les plus vertigineuses pour revenir au centre du pouvoir de décision. Au centre du pouvoir, mais en réalité comme un outil pour conférer aux maîtres qui en prenaient les commandes un plus de cette légitimité historique dont usent et abusent à tout-va les rescapés de la guerre d’indépendance qui sortent le bouclier FLN à chaque anicroche pour repartir de plus belle dans leur carrière politique. Comme c’était le cas d’ailleurs avec le retour de Bouteflika qui a tout fait pour mettre entre parenthèses l’idée avancée notamment durant le court règne du regretté Mohamed Boudiaf, lorsque était évoquée la mise au musée du sigle FLN, en tant que patrimoine national.

Aujourd’hui, au regard de ce que subit le parti de l’intérieur, avec la montée au créneau, dès le début du mouvement populaire, d’un groupe de mouhafedh qui se sont ouvertement prononcés contre la structure provisoirement installée pour diriger le parti, et, bien entendu, ce qu’a provoqué comme incertitudes le départ de Bouteflika dans les structures dirigeantes du FLN, il y a tout lieu de croire que, cette fois, c’est plus que des lendemains incertains que le vieux parti se retrouve en train de vivre.

Et puis, tout ce qui secoue le parti de l’intérieur n’est rien, en fait, comparé à ce que les manifestants du vendredi et des autres jours de semaine brandissent comme leitmotiv, comme slogans parmi les plus visibles : le départ du système et de ce qui l’incarne, à commencer par le FLN et, par ricochet, toutes ses organisations satellites dont quelques dirigeants vivent des moments extrêmement difficiles, du moins ceux qui n’ont pas eu recours au… retournement de vestes, lorsqu’ils ne se font pas tout petits jusqu’à ne plus les entendre. C’est dire si la crise d’Octobre 1988, pourtant terrible pour le parti, prend désormais des allures de récréation comparée à ce qu’est en train de vivre le FLN en ce moment, à l’instar d’ailleurs de tout le système auquel il a participé grandement à donner naissance.

Azedine Maktour

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Kamel El Bouchi devant le juge d’instruction demain

Mon, 04/08/2019 - 12:18

Selon des sources judiciaires, Kamel Chikhi, dit El Bouchi, va être entendu demain mardi par le juge d’instruction sur l’affaire de la cocaïne. Après cette audition, le juge d’instruction va déposer son mémoire auprès de la chambre d’accusation qui va statuer sur la tenue du procès.

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Les designs du nouveau marché de Bad El Oued les trois horloges révélés

Mon, 04/08/2019 - 11:52

Le marché mythique des trois horloges à Bab El Oued, qui date de l’ère coloniale a été démoli hier, dimanche 7 avril 2019. La démolition du marché, qui selon les habitants des alentours était devenu un nid à microbe, était envisagée depuis 2017.  

La page officielle de la wilaya d’Alger a diffusé, hier, les designs du look que prendra le nouveau marché.

M.A.Y

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Hoffenheim: Belfodil signe un hat-trick contre Augsbourg

Mon, 04/08/2019 - 11:26

L’attaquant international algérien d’Hoffenheim, Ishak Belfodil, continue d’impressionner en signant dimanche un hat-trick lors de la victoire de son équipe en déplacement face à Augsbourg (4-0), en match comptant pour la 28e journée du championnat d’Allemagne de football.

Après une ouverture du score du Croate Andrej Kramaric (6e), l’attaquant algérien a débuté son festival offensif à la 61e minute avant de marquer deux autres réalisations dans le dernier quart d’heure (75e, 82e).

Très en verve, l’ancien buteur du Standard de Liège (Belgique) compte désormais 13 buts en Bundesliga et monte à la 2e place du classement des meilleurs buteurs algériens (buts inscrits en championnat, ndlr) évoluant à l’étranger derrière Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/ Qatar) avec 39 buts et devant l’ailier de Manchester City (Angleterre) Riyad Mahrez (6 buts).

A l’issue de cette victoire, Hoffenheim se hisse à la 7e place au classement avec 44 points, à une longueur des places européennes.

Non convoqué pour les deux derniers matchs de l’équipe nationale, face à la Gambie (1-1) en clôture des qualifications de la CAN-2019 et en amical face à la Tunisie (1-0), Belfodil est bien parti pour arracher une place dans le groupe des 23 appelé à faire le voyage en Egypte pour prendre part à la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (21 juin – 19 juillet), aux dépens d’un certain Islam Slimani, meilleur buteur en activité des Verts (26 buts) qui ne joue plus avec Fenerbahçe (Turquie).

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Le MAE de la Sierra Leone en visite à Alger à partir de lundi

Mon, 04/08/2019 - 10:53

Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, Alie Kabba effectuera, à partir de lundi, une visite officielle en Algérie, indique ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

« A l’invitation de M. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères,  M. Alie Kabba, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Sierra Leone, effectuera une visite officielle en Algérie du 8 au 9 avril 2019 », précise le communiqué.

« Cette visite qui s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié qui lient les deux pays, permettra de procéder à une évaluation de l’état de la coopération bilatérale et à l’examen des perspectives de son renforcement », souligne la même source.

Elle offrira, également, l’occasion aux deux ministres de « procéder à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun », ajoute le communiqué du ministère.

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Pour élaborer le règlement de la réunion de demain: Goudjil préside la commission parlementaire

Mon, 04/08/2019 - 10:38

Par Mohamed BOUFATAH

Cette réunion a été présidée par le membre du Conseil de la nation le plus âgé, Salah Goudjil.

La commission parlementaire mixte chargée de l’élaboration du règlement du déroulement des travaux de la réunion de demain du Parlement siégeant en chambres réunies, a tenu hier sa réunion au siège du Conseil de la nation. «Cette réunion a été présidé par le membre du Conseil de la nation le plus âgé, Salah Goudjil, et ce, en application des dispositions de l’article 101 de la loi organique 16-12 du 25 août 2016, définissant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les cham bres du Parlement et le gouvernement», indique un communiqué du Conseil de la nation.

Cette rencontre a été consacrée à l’examen et au débat «du projet de règlement du déroulement des travaux de la réunion du Parlement, siégeant en chambres réunies, prévue le mardi 9 avril en vue de prendre acte de la déclaration du Conseil constitutionnel constatant la vacance définitive du poste du président de la République et d’activer l’application de l’article 102 de la Constitution». Cette commission a été installée par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah lors de la réunion, jeudi, des deux bureaux du Parlement au siège du Conseil.

L’article 102 de la Constitution stipule quen cas de démission ou de décès du président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement, qui se réunit de plein droit. Le président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix jours au maximum, au cours de laquelle une élection présidentielle est organisée. Sachant que «le chef de l’Etat, ainsi désigné, ne peut pas être candidat à la présidence de la République».

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Gestion de la période de transition politique: Makri spécule sur l’action de l’ANP

Mon, 04/08/2019 - 10:36

Par Ali AMZAL

Sur fonds de gestion de la transition politique et d’invisibilité de sortie de crise, le président du MSP, Abderrezak Makri préconise deux alternatives qui s’appuient essentiellement sur l’action de l’ANP. Obéissant au principe qui dit que les mêmes procédés aboutissent aux mêmes résultats, Makri établit un parallèle étroit entre l’ANP et l’ALN et y voit dans sa première hypothèse, une sortie de crise qui s’opérera sous la vigilance de l’ANP et découlera sur un nouveau paysage politique en découlera, qui redonnera l’espoir de liberté aux Algériens, «Si l’armée accompagne les grandes transformations que connaît l’Algérie pour garantir une transition démocratique tranquille avec la consécration de la volonté populaire en application des articles 7 et 8 de la Constitution à travers des mesures pratiques nécessitant la libération de l’action politique, de la société civile, des médias ainsi que des élections libres et honnêtes, une justice indépendante, une administration impartiale et des militaires neutres par rapport à la compétition politique et l’alternance pacifique au pouvoir, elle sera alors comme l’ALN qui s’était appuyée sur la mobilisation et le sacrifice des Algériens pour nous offrir l’indépendance nationale».

Par ailleurs, le président du MSP, fidèle à ses positions, réitère sa crainte de voir une autre bande accaparer le pouvoir et replonger l’Algérie dans l’obscurantisme, il explique que «si l’armée prend directement le pouvoir et revient à l’époque de ‘la fabrication » des présidents et de la composition de la classe politique par l’intrigue et la ruse, par la mobilisation des moyens de l’État au profit de ses médiateurs politiques et par la maîtrise des forces de la société par l’intimidation et la cupidité, la répression de ceux qui ont un autre point de vue et le salissement des opposants, elle sera comme l’Armée des frontières (dirigée par le colonel Houari Boumediene en 1962) qui s’est posée en embuscade aux transformations de la Révolution et dès l’accès à l’indépendance nationale, elle a accaparé le pouvoir en produisant un régime politique qui n’était ni à la hauteur du sang versé par les martyrs ni du sacrifice des Algériens ni de la proclamation du 1er Novembre. Un régime qui a échoué dans le développement du pays et qui n’a pas permis aux Algériens de servir leur pays en garantissant la liberté et la démocratie».

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