Surpris par la décision radicale du bureau d’Alger du RND qui a gelé son adhésion et demandé son départ de la tête du parti, Ahmed Ouyahia a été contraint de réagir, hier, de la manière la plus forte. Détenteur du pouvoir de décision, il a riposté par trois mesures touchant le meneur de la contestation, qui n’est autre que son désormais ex-bras droit, Seddik Chihab.
Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – «Nous demandons au secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, de quitter immédiatement son poste de secrétaire général du parti». La demande, exprimée dans un communiqué sanctionnant une réunion du bureau d’Alger du parti, tenue la veille, a tout d’une balle assassine tirée contre l’ancien Premier ministre par l’un de ses plus fidèles lieutenants de cette dernière décennie, Seddik Chihab, porte-parole du parti.
Député d’Alger, ce dernier a présidé une réunion du bureau de wilaya, avec la participation des maires du parti et des secrétaires des bureaux communaux.
Autre décision non moins importante prise à l’encontre d’Ouyahia : son adhésion au bureau d’Alger du RND est gelée ! Autant dire, une exclusion en bonne et due forme.
La réaction d’Ouyahia ne s’est pas fait attendre. Elle était à la mesure de la gravité des décisions à son encontre.
Il a présidé une réunion du Bureau national suite «à la désobéissance» conduite par Seddik Chihab au niveau des structures du parti à Alger.
Ce dernier a été touché par trois mesures aussi radicales que celles qu’il a prises la veille contre son chef.
Il est ainsi décidé de mettre fin aux fonctions du député d’Alger en tant que porte-parole du parti, en attendant la désignant d’un successeur. Mohamed Guidji, ancien chef du groupe parlementaire du parti, est pressenti pour occuper ce poste.
Seddik Chihab perd aussi sa qualité de membre du Bureau national du RND comme il est mis fin à ses fonctions en qualité de secrétaire du conseil de la wilaya d’Alger.
Ces décisions et contre-décisions ouvrent la page d’une nouvelle crise organique au sein du RND qui est, au même titre que le FLN, décrié par le peuple dans les manifestations contre le système politique.
Les mesures prises à l’encontre de Seddik Chihab ne signifient pas que la partie est finie. Dans son communiqué d’avant-hier, du bureau de la wilaya d’Alger, M. Ouyahia est appelé à «assumer ses responsabilités morales envers le parti». Le bureau d’Alger a appelé, en outre, les militants à adhérer à la démarche de redressement du parti.
La démarche du bureau d’Alger du RND, qui s’est abstenu d’appeler le président du Sénat, Abdelkader Bensalah à répondre aux exigences du peuple, suscite beaucoup d’interrogations.
Seddik Chihab est resté en toutes circonstances fidèle à Ouyahia, y compris lors du mouvement de redressement de 2012 qui avait poussé le patron du parti à démissionner.
Certains estiment que le député d’Alger est chargé d’une mission bien précise, à savoir celle de redonner au RND une nouvelle virginité qui lui permettra de jouer un rôle dans le processus de transition qui s’annonce en le débarrassant d’Ouyahia, l’homme contesté par la rue.
Ce qui est considéré comme une manœuvre du système politique qui veut se régénérer en mettant en avant de nouveaux visages et contourner ainsi la revendication principale du tsunami humain qui se déverse sur les villes algériennes chaque vendredi, et ce, depuis le 22 février dernier. Seddik Chihab était, en effet, le premier responsable du cercle présidentiel à parler des forces non constitutionnelles qui dirigent le pays depuis des années, dans le sillage du mouvement populaire contre le système politique. Quelques jours plus tard, le ministère de la Défense nationale a évoqué ces «entités non constitutionnelles», affirmant qu’il ne reconnaîtra aucune décision émanant de ces forces.
Mais, il semble qu’Ouyahia qui a cédé, en 2013, à un mouvement de redressement sans consistance, en démissionnant sous le motif de préserver le parti et l’unité de ses rangs, ne va pas se laisser faire cette fois-ci.
En 2016, lorsqu’il est revenu de nouveau à la tête du parti, il était ciblé par un nouveau mouvement de redressement. Ouyahia, appuyé par le même Chihab, avait juré de ne plus céder à «la dictature des minorités».
K. A.
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Pas d’inquiétude chez les partenaires européens de l’Algérie. Le ministre de l’Energie est formel : l’Algérie offre des garanties et ses partenaires en sont conscients. Pour Mohamed Arkab, la nature pacifique du mouvement populaire en cours envoie des signaux rassurants sans compter, dit-il, le potentiel dont jouit le pays qu’il s’agisse de ressources conventionnelles ou pas.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le mouvement populaire en cours depuis plus d’un mois n’a pas eu d’impact sur la coopération algéro-européenne dans le domaine de l’énergie. C’est le ministre de l’Energie qui l’affirme.
Pour Mohamed Arkab, les partenaires de l’Algérie sont « confiants » mais également « conscients » du fort potentiel dont recèle le pays.
La nature pacifique du mouvement, dit-il, est en elle-même un gage de stabilité du pays qui ambitionne, dit-il, d’élargir sa présence dans la région euro- méditerranéenne en proposant, en plus du gaz, de l’électricité. Le ministre s’exprimait en marge des travaux du Forum des énergies d’Alger qui s’est ouvert hier.
L’occasion pour Arkab de dresser un bilan du partenariat entre les deux rives. Il le décrit comme étant « en deçà des objectifs escomptés et surtout des potentialités des deux parties ». Il s’agira, dit-il, de dépasser le stade du constat en adoptant une démarche plus inclusive en perspective du sommet des deux rives de la Méditerranée occidentale, prévu le 24 juin prochain à Marseille.
Pour le ministre de l’Energie, le secteur dont il a la charge est un facteur de rapprochement entre les deux rives et constitue un élément majeur pour la réussite de la transition énergétique.
Les défis, dit-il, sont majeurs notamment avec la croissance de la demande et les enjeux climatiques. Ils imposent de passer d’un modèle basé sur les importations et les exportations à un nouveau modèle énergétique régional fondé, dit-il, sur la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité. La région fait également face au défi du développement économique pour répondre à des besoins pressants tout en prenant en compte la dimension de l’accès durable à l’énergie. Dans ce contexte, le financement des projets reste problématique pour de nombreux pays de la rive sud de la Méditerranée.
Il est aujourd’hui plus que nécessaire, selon le ministre de l’Energie, de trouver les mécanismes qui devraient à terme permettre aux pays de la région et aux institutions financières de faciliter le financement des projets. Toutes ces problématiques seront débattues en juin à Marseille au cours du sommet des deux rives de la Méditerranée occidentale. Les pays qui y prennent part, forts de leurs potentiels en termes de ressources énergétiques conventionnelles et non conventionnelles, espèrent concrétiser la transition vers des modèles économiques sobres en carbone et durables. Le gaz naturel se place au cœur de cette transition. Il continuera à jouer un rôle prépondérant dans le mix énergétique des pays de la région grâce aux ressources disponibles mais également aux nombreuses infrastructures développées.
Conscients de leur interdépendance et de leur complémentarité, les pays des deux rives tenteront ainsi de réinventer un modèle énergétique qui puisse prendre en compte l’ensemble des problématiques.
N. I.
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Conformément à l’article 102 de la constitution algérienne, et après avoir constaté la vacance de pouvoir. Abdelkader Bensalah est désigné aujourd’hui, 9 avril 2019 chef de l’Etat par intérim pendant une période de 90 jours.
Le congrès du Parlement qui s’est réuni aujourd’hui a désigné le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah président de l’Etat pour une durée de 90 jours, au cours de cette période des élections présidentielles doivent être organisé. Bensalah ne pourra pas se porter candidat à la présidence de la République.
Cette décision est prise conformément aux dispositions de l’article 102 qui stipule qu’en cas de “démission ou de décès du président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la présidence de la République”.
M.A.Y
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Les ondes de la radio nationale Chaîne III on transmit aujourd’hui les opinions de monsieur Lyes Merebet, président nationale du syndicat des praticiens de la santé. Dans une interview questions réponses, le syndicalistes s’est exprimé ouvertement et a étaler ses opinions sur le mouvement populaire , les regards futures, et le tournant que pourrait prendre la contestation. L’entretien résumé par Algérie360.com.
Les syndicats et le mouvement populaire
Dans un premier lieu Lyes Merebet s’y exprimé sur le rôle des syndicats dans le mouvement populaire, » nous sommes interpellés plus que jamais. »
La journaliste pose la question » faut-il rompre les liens avec l’UGTA. » l’interlocuteur réponds « il n’est pas question qu’elle disparaisse, mais il faut renforcer le syndicats a travers de nouvelle unions. » Il profite également de la question posé pour dénoncé » ce que des militants affiliés à l’UGTA on vécu, ils ont été embarqués et d’autres malmenés, parce que il ont demandé un changement »
Mouvement populaire et encadrement.
La masse dans la rue a bien fait de tracer les grandes axes sur la plateforme de revendications pour pouvoir aller rapidement et trouver des mécanismes pour mettre en place ses revendications. Pendant certaines personnes » le disent clairement personne n’a le droit de représenter le mouvement populaire » et que d’autres pense que c’est trop tôt, Lyes Merebet accentue sur le fait que nous devons s’organiser » autour de quelque chose de concret », même si nous vivons actuellement un dilemme « on doit y penser parce qu’il n y’a pas une autre issue de sortie. »
Médias et Fake news.
Suite aux fake news qui circulent » on est dans un débat virtuel notamment Facebook qui a été l’outil essentiel utilisé dans cette révolutions mais il faut dire que c’est un débat qu’on ne retrouve pas dans l’espace publique.
Contestation et économie, l’action et sa réaction!
« Nous avons de l’argent mais l’économie n’arrive pas a décoller »
Lyes Merebet pense que oui la contestation pourra affecté l’économie algérienne, cependant il pense que c’est une situation qui ne va pas s’éterniser. Il pense aussi que c’est le prix a payer pour un changement. Il cite les propos d’un intervenant: » pour le changement nous sommes prêts, pendant cinq ans, à manger uniquement que du pain et buvant que de l’eau. »
Il s’exprime sur la période de transition et dit.
« Trois mois c’est insuffisant pour organiser des élections çà va aller au delà de 6 mois. » Dans le même contexte le syndicaliste lance un appel pour mettre en point tout les mécanisme essentiels et nécessaires pour des élections transparentes. Pendant ce temps il déclare son refus contre toute ingérence étrangère en Algérie durant cette « période difficile », » nous sommes assez mures pour trouver des solutions. »
Dans un point finale et après avoir adressé un message au future président que le syndicaliste espère voir élu par la voix du peuple et à travers des élections transparentes ‘le futur président doit mettre dans son programme un projet de révision de la constitution. » Il déclare son refus contre toute ingérence étrangère en Algérie, » nous sommes assez mures pour trouver des solutions. »
M.A.Y
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Le court métrage «Innocents, mais», dans lequel l’artiste défunte Malika Nedjadi a participé, sera projeté à Oran en avant première, en hommage à l’artiste, décédée la semaine passée à l’âge de 52 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris dimanche du réalisateur de cette production cinématographique.
Ce film à caractère social, qui sera projeté lors du 40e jour du décès de la défunte artiste, est la dernière úuvre dans laquelle Malika Nedjadi a participé, malgré son état de santé qui l’a obligé à s’aliter durant plus de deux années, a indiqué Bouzeboudja Ghaffour El-Houari, signalant que les scènes de ce court métrage ont été filmées au sein de la maison de la défunte comédienne, qui a beaucoup donné au 4e Art et qui a défié la maladie pour offrir des úuvres grandioses au public. Le film «Innocents, mais» raconte l’histoire d’un enfant souffrant d’une maladie psychique, ce qui la pousse à commettre un crime horrible au sein de sa famille, a indiqué le réalisateur.
L’œuvre, dont le scénario a été écrit par Nadia Lafraka, a vu la participation de huit acteurs dont Malika Nedjadi et Bouzid Hadj Brahim et traite des méthodes d’éducation des enfants et des mensonges qu’on leur raconte, ce qui peut provoquer chez eux des troubles psychiques pouvant les pousser à avoir des comportements négatifs, a souligné le réalisateur.
Pour rappel, l’artiste Malika Nedjadi activait au sein de plusieurs troupes théâtrales au Théâtre régional d’Oran «Abdelkader Alloula» et a participé dans plusieurs pièces dont «Toufah» d’Abdelkader Alloula, «La statue vivante» de Medjahri Missoum, qui a été présentée au Canada en 2010, ainsi que «Hama le cordonnier», écrite par Azzeddine Mihoubi et mise en scène par Mohamed Adar, présentée en Arabie Saoudite en 2007.
L’artiste a participé également dans des úuvres à caractère historique, notamment «La perle» et «Siphax» et d’autres úuvres télévisuelles comme «Ness El Houma» et «El waqaa», ainsi que des pièces radiophoniques. Bouzeboudja Ghaffour a, à son actif, plusieurs úuvres artistiques de sa composition, notamment une úuvre de pantomime «Les clowns» et des mises en scènes de plusieurs pièces dont «La découverte», «La tempête solaire», ainsi que des participations dans plusieurs festivals comme le festival international du théâtre de marionnettes à travers le web organisé en Egypte.
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La Caisse nationale d’assurances sociales pour salariés (CNAS) d’Oran a pris en charge plus de 3 900 malades atteints de différentes maladies cancéreuses, durant l’année 2018, a-t-on appris de cet organisme.
Pas moins de 3 939 malades cancéreux ont été pris en charge à Oran, soit par la dotation en médicaments ou par la couverture des congés de maladie, a expliqué, à l’APS, le responsable de l’Agence de la CNAS d’Oran. Le malade cancéreux bénéficie d’un remboursement de 100%, a déclaré Docteur Lotfi Mesli, soulignant que ce remboursement comprend même les maladies qui ne sont pas liées au cancer, comme par exemple le rhume. Dans ce cadre, 1 767 assurés sociaux ont été pris en charge, ainsi que 1 540 ayants droit (conjoint), 49 ascendants et 21 enfants atteints de cancer, selon Dr Mesli, qui a signalé que la CNAS prend aussi en charge les malades non assurés, à travers la direction de l’action sociale (DAS).
Chaque travailleur atteint de cancer l’empêchant de travailler et d’accomplir ses activités est pris en charge par la Caisse à hauteur de 100%, notamment en ce qui concerne les maladies de longue durée, et ce à compter du premier jour d’arrêt de travail, en application de la loi relative aux assurances sociales, a-t-il dit . L’Agence CNAS d’Oran apporte également une aide aux couches vulnérables de la société atteintes de cancer, à travers l’assistance sociale initiée par la Caisse depuis trois années. Ces malades sont accompagnés dans l’obtention de rendez-vous de radiologie et de chimiothérapie, afin de leur épargner les déplacements, selon le même responsable.
Concernant le volet prévention, la Caisse réalise des séances de dépistage précoce de maladies cancéreuses, notamment le cancer du sein au profit des femmes assurées et ayants droit âgées de 40 ans et plus, au niveau du centre de radiothérapie de Magnai (Tlemcen), a précisé la même source, ajoutant que le diagnostic précoce par mammographie est gratuit, avec le remboursement des frais de transport et la prise des rendez-vous. Dans le cadre d’une convention avec les médecins généralistes et quelques spécialistes, la CNAS couvre les frais d’auscultation et entreprend une sensibilisation sur les dangers du tabagisme et de l’alcool sur la santé, sachant que le tarif des consultations médicales est estimé à 450 DA pour un seul malade, a-t-on fait savoir.
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Pas moins de 12 000 ruches pleines ont été distribuées aux producteurs du miel dans les zones rurales de la wilaya de Skikda, a-t-on appris dimanche auprès du directeur des services agricoles (DSA), Miloud Maâmeri. L’opération est inscrite dans le cadre du développement de l’agriculture de montagne à travers le soutien des jeunes agriculteurs, notamment les apiculteurs pour la promotion de cette filière qui a connu durant les années dernières un « bond qualitatif » à l’échelle locale, a précisé à l’APS le même responsable.
« La démarche vise également à encourager les agriculteurs à adhérer au monde apicole et à ouvrer à intensifier et diversifier la production du miel, très sollicité pour divers usages en traitement médical, notamment », a-t-on noté. M. Maâmeri a également relevé que « les services agricoles œuvrent pour la labellisation du miel de la wilaya de Skikda avec l’ambition de lui donner une dimension nationale et internationale », soulignant que « la souche de l’abeille dans la wilaya de Skikda est très distincte et unique en son genre et son miel est considéré comme l’un des meilleures variétés ».
La filière apicole et la production du miel de la wilaya de Skikda, selon la même source, connaît depuis l’an 2000 « un rythme de développement accéléré estimé à 2.000 % », assure-t-on. Actuellement, le nombre de producteurs du miel dans la wilaya est estimé à 3 000 apiculteurs en plus de 3 500 travailleurs saisonniers relevant de cette filière qui contribue à offrir 6 500 emplois, selon les statistiques établies par les services de la DSA qui a recensé huitcoopératives spécialisées dans l’apiculture qui alimentent plus de vingt wilayas en ruches et produits de la ruche.
De son côté, le président de l’association professionnelle des apiculteurs de la wilaya de Skikda, également président de la fédération nationale des apiculteurs, Hicham Kouti, qui a indiqué à l’APS que la wilaya de Skikda dispose de 3500 ruches réparties sur les diverses communes, prévoit « une progression qualitative et quantitative de cette filière ».
La production du miel, réalisée dans la même wilaya au titre de la campagne agricole précédente a atteint 12 000 quintaux, soit une moyenne évaluée de 7 à 8 kg par ruche, selon le même responsable, soulignant que 50% du patrimoine apicole sont destinés à la production du miel tandis que le reste est utilisé entre autres dans la production du pollen et de la cire d’abeille.
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L’équipe algérienne de football (dames), avantagée par son succès en match aller (2-0), tentera de composter son billet pour le 2e tour des éliminatoires africaines des Jeux Olympiques JO-2020 de Tokyo, en affrontant son homologue tchadienne mardi à N’Djamena (15h00, heures algériennes). Les coéquipières de Morgane Belkhiter (FC Metz/ France), auteur d’un doublé lors de la première manche disputée jeudi dernier au stade du 5-juillet, ne devraient pas rencontrer de difficultés pour passer l’écueil du Tchad, même si la vigilance doit être de mise pour éviter toute mauvaise surprise.
La nouvelle sélectionneuse Sonia Haziraj qui a réussi ses débuts sur le banc de l’Algérie, est appelée à préserver la concentration de ses joueuses en vue de cette seconde manche face à un adversaire qui va certainement jouer son va-tout pour essayer de renverser la vapeur chez lui. L’Algérie est appelée à confirmer son renouveau, quelques mois après sa participation calamiteuse à la dernière Coupe d’Afrique des nations CAN-2018 disputée au Ghana, marquée par une élimination sans gloire au premier tour.
Rappelons que le staff technique national a retenu 21 joueuses, dont 5 évoluant à l’étranger, en vue de cette double confrontation face au Tchad.
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Nait Ali H.
Le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, a été nommé dimanche dernier au poste de directeur de cabinet du Premier ministre Nourredine Bedoui. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions dans l’après-midi de dimanche avant de procéder aux passations de consignes avec le secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou, Azedine Tibourtine, pour assurer l’intérim, en début de soirée du même jour. Abdelhakim Chater quitte la wilaya de Tizi Ouzou à peine six mois après sa désignation lors du mouvement des walis de septembre 2018. Alors qu’auparavant il occupait le même poste à Skikda pendant trois mois.The post Le wali de Tizi Ouzou nommé directeur de cabinet du Premier ministre appeared first on .
A. Ouélaa
L’inspecteur vérificateur du poste frontalier Ramdane Bourenane a été honoré hier par l’Inspection divisionnaire des douanes de la wilaya d’El-Tarf, en présence de cadres et de toute l’escouade des douanes, présente cette nuit du 30 au 31 mars au moment de l’arrestation de Ali Hadad, ex président du FCE et PDG de l’ERBTH.Bendjelloul Badreddine, directeur des douanes d’El-Tarf, a tenu à faire part de la reconnaissance et la gratitude du corps des douanes envers cet inspecteur, et à saluer cet acte qualifié de bravoure, dans la mesure ou Ali Hadad était quasiment méconnaissable, avec sa casquette, un cache-nez, arrivé à une heure tardive de la nuit et a failli quitter le territoire pour se rendre en Tunisie. Le directeur a précisé aussi que cet inspecteur n’a fait l’objet d’aucune mesure administrative et qu’il poursuit normalement son travail au poste frontalier d’Oum Théboul où justement, dans cette même nuit, 5.800 comprimés de psychotropes ont été saisis.
L’inspecteur vérificateur, invité à prendre la parole, dira qu’il fait toujours de son mieux pour honorer ses missions et protéger l’économie du pays.
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Kamal Guerroua
A moins d’opter pour un référendum d’initiative citoyenne, piloté par une commission indépendante de compétences et de sages, désignée par les membres du Hirak par un vote ouvert via les réseaux sociaux, il n’y a pas d’issue possible à l’horizon pour l’impasse actuelle. Décriés par la rue, les officiels du pays n’ont ni le charisme ni la probité morale ou intellectuelle pour mener à son terme une période de transition digne de ce nom. Le manque de crédibilité du clan présidentiel, déjà à la peine après la démission de Bouteflika, donne un avant-goût de fiasco pour toute démarche venant d’en haut. Faible et agonisant, le système dans son ensemble est incapable de secréter aujourd’hui une alternative fiable et consensuelle. En train de s’écrouler peu à peu, celui-ci joue son va-tout en se servant d’intox et de récupération alors que ses piliers ne retiennent même pas son propre toit ! L’Algérie est en pleine dissidence citoyenne et le moindre faux pas peut coûter cher. Cela est d’autant plus inquiétant que Bouteflika est parti, en nous laissant un pays gravement malade, tel qu’il l’a trouvé d’ailleurs en 1999, sinon pire, avec en plus une corruption endémique consacrée en sœur jumelle de la machinerie de l’establishment, des institutions symboliquement détruites, des caisses vides, des monstres boulimiques aux bras longs, un peu partout dans les appareils d’Etat. Nettoyer les écuries d’Augias n’est pas chose facile et tenter de faire du neuf avec du vieux semble peu fructueux et surtout en déphasage avec les revendications de la base. Mis au pied du mur, les maîtres du moment essaient autre chose, comprendre «dribbler» avec la volonté populaire pour contourner le branle-bas de combat de la rue, mais en vain. Le mépris manifesté vis-à-vis du peuple, en particulier ces vingt dernières années, est tel que toutes les digues de la peur sont fissurées. C’est pourquoi, la barre des revendications augmente au plus haut point, de semaine en semaine, suivant le rythme des actes de la protesta. En tout cas, la solution à la crise est entre les mains des Algériens, et seuls eux, ont le droit de décider de ce qui leur convient, de s’autodéterminer. La situation est critique et le Chef d’état-major a beau rassurer, il est aujourd’hui quasiment inaudible. Enfin, c’est quoi le changement voulu par la rue ? Sitôt la question posée, les réponses pleuvent. Elles tombent néanmoins en ordre dispersé, débordant parfois de sincérité et dégoulinant de mauvaise foi. Mais personne ne se tient coi. Tout le monde y va de sa petite idée, qu’il exprime à grands cris. Le changement, c’est la volonté de tous contre le diktat de certains privilégiés tapis dans l’ombre, disons-le, les fameux « les décideurs ».The post Quelle est l’alternative ? appeared first on .
Par Saïd MEKKI
La réponse de la FAF a été vide, puisqu’elle n’apporte aucun élément d’éclaircissement au sujet des déclarations de Mohamed Zerouati et Ali Baâmar, lesquels avaient affirmé que l’élection de Kheïreddine Zetchi et son Bureau fédéral était «illégale».
La Fédération algérienne de football (FAF) vient de publier un communiqué sur son site Internet en réponse aux déclarations du président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, et au président de la Ligue régionale de Ouargla, Ali Baâmeur, faisant état de l’«illégalité de l’élection du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi et son Bureau fédéral». La FAF indique dans son communiqué, laconique et vide, qu’elle est «victime d’une campagne de presse haineuse, calomnieuse, incompréhensible et surtout tendancieuse de la part de certains cercles, la Fédération algérienne de football (FAF) qui s’est, jusque-là, abstenue de réagir à cette conspiration, décide de mettre à nu les agitations des uns et des autres.
Ainsi, cette semaine a été marquée par la sortie médiatique de deux membres structurés qui, en dépit du droit de réserve qu’ils devaient observer, se sont attaqués à l’institution et à son président». Et d’ajouter: «Ces sorties calculées et bien orchestrées, interviennent, comme par hasard, à la veille de la tenue de l’Assemblée générale ordinaire de la FAF. Un air de déjà-vu.»
En attendant les preuves de Zerouati et Baâmeur
Il est important de rappeler que le président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, alors membre de la Commission des candidatures à ce moment-là (mars 2017) a, lors de son passage dans l’émission «Après 90» de la chaîne El-Bilad TV, lundi dernier, déclaré que «le dossier de candidature de Zetchi pour l’élection de la FAF n’était pas complet, puisqu’il n’avait pas présenté la liste des membres du bureau fédéral, nous l’avions logiquement rejeté, le procès verbal (PV) prouvant mes propos existe, mais après des interventions il a été validé. Je le dis haut et fort, l’élection de Zetchi est illégale.
Il avait été désigné avant d’être élu, ça c’est clair», avait-il dit. Et pas plus tard que vendredi dernier, l’actuel président de la Ligue de Ouargla, Ali Baâmeur, qui était dans un premier temps désigné par l’AG en tant que président de la commission électorale avant de se retirer au dernier moment, a accordé une interview à la Chaîne III de la Radio nationale, dans l’émission «Football Magazine» où il n’a pas hésité à parler d’injonction du MJS pour l’élection de Zetchi à la tête de la FAF. Baâmeur a expliqué qu’ «aucune liste ne remplissait les critères au moment de la clôture des délais. Les listes de Zetchi et Medouar avaient été rejetées. Le MJS est intervenu pour l’ajout de nouvelles personnes à la liste, alors que les délais étaient dépassés».
Et de continuer: «On a publié un communiqué sur le site de la FAF, mais par la suite, je le redis, des contacts ont été menés par l’autorité publique, plus précisément par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il y a eu le rajout de certaines personnes d’une manière illégale, du fait qu’on était déjà hors des délais fixés. Il y a eu un coup de force du MJS que je n’ai pas voulu cautionner. Les signatures de l’autorité publique sur le PV d’installation sont antistatutaires. J’ai dénoncé cette injonction à cette période, mais personne ne voulait écouter», a encore précise Baâmeur avant de proposer que «la tenue d’une AGEx est nécessaire si on veut sortir de cette situation». Zerouati et Baâmar affirment qu’ils détiennent toutes les preuves de ce qu’ils avancent, et qu’ils vont les présenter au moment opportun. Wait and see…
Lutte pour le changement
Dans son dernier communiqué, la FAF fait remarquer que ces deux membres structurés, appellent au changement, ce qui est «bien». «Encore faut-il commencer par donner l’exemple, eux qui cumulent des décennies à leurs postes barrant la route aux jeunes compétences locales. Leurs sorties médiatiques coïncident aussi avec la mise en conformité des statuts des Ligues avec la loi sur le sport et les statuts de la FIFA qui interdisent désormais les experts et ouvrent la voie au rajeunissement dans les structures de la FAF», indique l’instance fédérale. La Fédération, qui s’attendait à ces «résistances», ne baissera pas les bras et continuera à lutter dans sa quête de changement à tous les niveaux pour donner un nouveau souffle au football national, dit-elle.
«Enfin, la FAF et le sport-roi dans notre pays ont davantage besoin d’un débat constructif, d’idées novatrices, de solutions réalistes et pratiques, de réflexion sur des problèmes de fond, d’échanges fructueux, que de querelles d’arrière-garde, de dénigrement et de règlements de comptes aux desseins inavoués», conclut la FAF. Sans rentrer dans tous les détails, une seule remarque suffit pour commenter ce communiqué: c’est une réponse vide puisque la FAF n’apporte aucun élément d’éclaircissements au sujet des déclarations des deux responsables lors de l’opération élection de la FAF au mois de mars 2017. Cela laisse, donc, plusieurs zones d’ombre et cela ne va certainement pas être profitable à l’instance de Zetchi, qui fait face à des critiques à la pelle.
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La lanterne rouge, l’USM Bel-Abbès, jouera l’une de ses dernières cartes pour le maintien, en accueillant, demain, le NA Husseïn-Dey, qui reste sur deux victoires de suite à domicile.
Le match entre le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad, pour la lutte au maintien, constituera un véritable choc des mal-classés, comptant pour la mise à jour du championnat de Ligue 1, prévue aujourd’hui et demain. Le DRBT (10e, 28 pts) abordera ce rendez-vous «à six points» avec deux objectifs: confirmer son redressement et sa victoire décrochée à la maison face à la JS Kabylie (2-1) et faire un pas supplémentaire en vue du maintien. Toutefois, la mission des joueurs de l’entraîneur Lyamine Bougherara s’annonce difficile face au Chabab (12e, 26 pts), qui reste sur une série de 12 matchs sans défaite en championnat. Le club phare de Laâquiba, qui reste sur une retentissante victoire chez le leader l’USM Alger (3-2), est appelé à bien négocier cette sortie périlleuse.
Cependant, les absences de Bechou, suspendu, Soumana, non-qualifié, et Sayoud, blessé, risquent de peser lourd sur les Belouizdadis. Toujours en bas du tableau, la lanterne rouge l’USM Bel-Abbès (19 pts) jouera l’une de ses dernières cartes pour le maintien, en accueillant le NA Husseïn-Dey (7e, 33 pts), qui reste sur deux victoires de suite à domicile. Le club de la Mekerra sous la conduite du nouvel entraineur, Sid Ahmed Slimani, n’aura pas droit à l’erreur, puisque le moindre faux pas l’enfoncerait davantage dans les profondeurs du classement et le rapprocherait de la Ligue 2. De son côté, le Nasria espère revenir avec le gain du match qui lui permettrait de monter sur le podium, d’autant qu’il lui reste encore deux matchs en retard à disputer après ce déplacement à l’Ouest.
Le MC Alger (5e, 35 pts) n’aura d’autre alternative que de l’emporter dans son antre du 5-juillet face au MC Oran (10e, 28 pts) pour se positionner à une longueur du Paradou AC (3e, 39 pts). L’enjeu est de taille pour les Algérois, battus dans le derby face au NAHD (1-0). Le MC Oran, dont le maintien est désormais le principal objectif après son élimination en quarts de finale de la coupe d’Algérie, doit sortir le grand jeu face au Doyen et revenir avec au moins le match nul de la capitale pour continuer sa mission de sauvetage.
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Par Mohamed BENHAMLA
Avant Abdelbasset Zaïm, plusieurs présidents avaient déclaré ouvertement que des matchs ont été combinés, en touchant des joueurs adverses et des arbitres, mais tout est resté en stand-by.
Le président de l’USM Annaba, Abdelbasset Zaïm, s’est présenté sur le plateau d’une chaîne de télévision privée pour tirer à boulets rouges sur certains supporters de clubs, lesquels l’avaient accusé d’avoir combiné les deux derniers matchs face à l’USM Harrach (0-0) et le WA Tlemcen (0-1). «Que ces supporters sachent que j’ai payé de mon propre argent une somme avoisinant les 7 milliards de centimes, la saison passée, pour permettre à notre équipe d’accéder de la DNA en Ligue 1», a-t-il dit. «Aucune équipe de la DNA ne peut accéder en Ligue 2 si elle n’achète pas ses matchs. Je jure devant Dieu qu’il est impossible d’accéder depuis le groupe Est s’il n’y a pas recours à ce genre de pratiques. Même l’AS Khroub et l’USM Khenchela, qui sont actuellement en course pour l’accession, l’ont fait et le feront encore jusqu’à la dernière journée», poursuit-il.
Face à la gravité de ses déclarations, Zaïm s’est rétracté en indiquant: «Quand je dis que j’ai dépensé 7 milliards de centimes, il faut comprendre que c’est en motivant une équipe pour battre un de nos concurrents pour l’accession.» Faut-il s’étonner de ces déclarations? Pas pour autant, surtout que tout le monde est au courant que la corruption ronge le football depuis plusieurs années. Des présidents, avant Zaïm, avaient déclaré ouvertement que des matchs ont été combinés, en touchant les joueurs adverses et les arbitres, mais tout est resté en stand-by. L’ancien président de l’US Biskra, Brahim Saou, s’était adressé aux présidents de clubs lors d’une AG de la LFP, du temps de Mahfoud Kerbadj, leur indiquant qu’ils vendent, tous, et achètent des matchs. Avant Zaïm et Saou, Abdelmadjid Yahi, président de l’US Chaouïa, a même donné les tarifs utilisés dans la combine des rencontres.
Il faut se rappeler les cas des rencontres MSP Batna – MO Béjaïa, CA Batna – JS Saoura ou encore DRB Tadjenanet – CA Batna, qui sont restés lettre morte. Aucune instance judiciaire ne s’est auto-saisie pour suivre ces affaires et y mettre un terme. Le sport en général, et le football en particulier, est censé fédérer la jeunesse algérienne, mais force est de constater que l’on ne fait qu’avancer à reculons. L’argent facile qui circule a ouvert une brèche à des intrus pour prendre place dans différents clubs, là où ils font la pluie et le beau temps. Un argent facile qui élimine, petit à petit, les vraies valeurs qui doivent caractériser un sportif, censé être un exemple pour les jeunes. Hélas, la situation va de mal en pis, et les histoires des joueurs contrôlés positifs à la cocaïne (Belaïli, Naïli et Chérif El Ouezzani) ou interpellés en possession de ce produit (Benyoucef et Oukaci) en sont la parfaite illustration.
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Une journée historique et chargée d’événements s’annonce, aujourd’hui Mardi 9 avril 2019, Abdelkader Bensalah sera officialisé président par intérim. Le mouvement populaire se poursuit et les étudiants persistent.
Le congrès du Parlement est convoqué aujourd’hui pour constater la vacance définitive du pouvoir et pour désigner le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensaleh, président par intérim. Il sera ainsi à la tête du pays pour une période de 90 jours, période durant laquelle des élections doivent être préparées.
Le peuple refuse et le mouvement se poursuit, comme chaque mardi une marche d’étudiants est prévue pour aujourd’hui. Ils ne font pas d’exception pour ce jour, au contraire ! Ils brisent ainsi les règles émises dernièrement et qui interdisent tous rassemblent, mais apart celui du vendredi, la police a reçu pour ordre de disperser tout le manifestatns, même par force.
Abdelkader Besnalah Président du conseil de la nation et son vice président Djamel Ould Abbès sont une continuation systématique du pouvoir honni. Un 8ème vendredi de contestation est en vue, le peuple dont les revendications semblent être ignorées, est décidé! Le mouvement populaire se poursuivra jusuqu’au départ totale de système.
M.A.Y
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Par Hasna YACOUB
Une fois les démissions de Bensalah et Belaïz formulées, il peut y avoir deux voies. La première, celle de rester dans l’esprit de l’article 102, en choisissant d’élire un remplaçant à Bensalah. La seconde c’est de déclarer que dans le respect des articles 7 et 8 de la Constitution, un président (ou un présidium) de consensus sera choisi pour mener la période de transition.
Les parlementaires ont rendez-vous aujourd’hui au Palais des nations. Ils doivent siéger, en chambres réunies, pour prendre acte de la déclaration de vacance définitive de la présidence de la République à la majorité des 2/3 des membres. Une déclaration de vacance transmise faut-il le rappeler, il y a quelques jours, par le Conseil constitutionnel au Parlement à la suite de la démission du président Bouteflika, le 2 avril dernier.
Normalement et dans le respect de l’article 102 de la Constitution, une fois le constat de la vacance établi par le parlement, ce dernier charge de l’intérim du chef de l’Etat, pour une période maximale de 90 jours, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. En cas de la vacance de la présidence du Conseil de la nation, pour quelque cause que ce soit, le Conseil constitutionnel se réunit à nouveau et c’est son président Tayeb Belaïz qui devra assumer la charge de chef de l’Etat dans les mêmes conditions à savoir qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle qu’il est tenu d’organiser durant la période de transition et qu’il respecte à la lettre l’article 104 de la Constitution. Or, ce schéma ne peut nullement constituer une solution de consensus puisque le peuple exige le départ des 3B: Bensalah, Bedoui et Belaïz. Mais pas seulement. Des parlementaires qui rejettent l’option Bensalah ont annoncé leur boycott au conclave d’aujourd’hui.
Même le quotidien El Moudjahid a évoqué l’option d’une transition sans Bensalah. Que va décider Ahmed Gaïd Salah dont l’intervention le 2 avril dernier, avait précipitéle départ de Abdelaziz Bouteflika? Le chef d’état-major s’est engagé, au nom de l’armée, à respecter la volonté populaire. Il a promis d’accompagner la transition pour mener le pays vers une nouvelle République en déclarant que la solution à la crise algérienne réside aussi dans les articles 7 et 8 de la Constitution. Il s’agira donc de donner une solution politique à la crise, inspirée de la Constitution.
Autrement dit, le Parlement devra confirmer la vacance du pouvoir et Abdelkader Bensalah ainsi que Tayeb Belaïz devront déposer leurs démissions respectives. A partir de ce moment-là, il pourra y avoir deux voies. La première, celle de rester dans l’esprit de l’article 102, en choisissant d’élire un remplaçant à Bensalah. Cette opération devra se faire dans le respect des articles 5 et 6 du règlement intérieur de la chambre haute qui précisent les modalités à suivre.
Dans le cas de vacance de la présidence du Sénat, l’institution a 15 jours pour élire un nouveau président. Un ou plusieurs candidats peuvent se présenter et l’élection se déroulera au scrutin secret ou à main levée en cas de candidature unique. En cas d’absence de majorité absolue, un deuxième tour est organisé et en cas d’égalité des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu.
Question: est-ce qu’un nouveau président du Sénat, choisi parmi ses membres, sera accepté par le peuple? Quel nom fera consensus? Difficile d’y croire à voir la feuille de route exigée par le peuple qui parle de changement radical sans aucun visage apparenté au «système à dégager».
Quelle autre solution reste-t-il alors? Il reste la deuxième voie. Elle est simple et beaucoup plus directe. Il s’agit pour le vice-ministre de la Défense de prendre ses responsabilités, comme il l’a fait le 2 avril dernier, et de déclarer que dans le respect des articles 7 et 8 de la Constitution, un président (ou un présidium) de consensus sera choisi pour mener la période de transition. Ce dernier aura à sa charge de nommer un gouvernement de compétences, de réviser la loi électorale, d’installer une commission indépendante pour chapeauter l’ensemble des opérations liées à l’élection présidentielle qui permettra au peuple d’élire son président en toute démocratie. Cette solution pourrait contenter le peuple, sortir l’Algérie de l’impasse et lui éviter une longue période de turbulences et de vide.
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M. Zeggai
Trois matches sont programmés aujourd’hui et demain dans le cadre de la mise à jour du calendrier du championnat de Ligue 1 Mobilis. Des rencontres qui revêtent une importance capitale pour les formations concernées et dont les résultats auront un impact sur le classement. La première aura lieu au stade du 5-Juillet entre le MCA et le MCO. La victoire est impérative pour les deux équipes aux ambitions diamétralement opposées. Les Mouloudéens d’Alger insistent sur les trois points, qui leur permettront de détrôner l’ESS de la quatrième place et surtout se racheter de leur dernier échec essuyé face au NAHD. Les conditions d’avant-match ne s’annoncent guère favorables au MCA compte tenu de cette cascade d’absences de joueurs pour diverses raisons, ce qui met dans l’embarras le nouveau coach Mohamed Mekhazani. Azzi et Hachi sont indisponibles jusqu’à la fin de saison. Bendebka et Benaldjia sont suspendus, Hachoud et Hachi blessés, Dieng malade, alors que Arous est incertain au même titre que Derrardja. En revanche, on annonce la présence de Lamara, Hadouche et Tebbi qui, même s’ils sont incertains, pourraient être récupérés. Une situation qui complique la tâche de l’entraîneur du MCA, qui a du mal à trouver des solutions face à un MCO dont le groupe est au complet, car Cavalli n’aura que l’embarras du choix. Belle opportunité donc pour les Oranais du Mouloudia qui n’ont pas droit à l’erreur pour maintenir intactes leurs chances de maintien. Une victoire sera des plus salutaires pour le MCO, qui entend prendre ses distances par rapport à la zone rouge.A Tadjenanet, le CRB sera amoindri face au DRBT dans un choc décisif pour le maintien de ces deux formations. Sayoud (blessé), Bechou (suspendu) et Soumana qui n’était pas encore qualifié à cette rencontre de la 19e journée du mois de février dernier, rateront ce rendez-vous. Un vrai casse-tête pour Abdelkader Amrani. Car, il faut l’avouer, il est très difficile de se passer de trois titulaires face à un team qui joue également sa survie et de surcroît sur son terrain. Deux points séparent ces deux antagonistes et le vaincu risque de se retrouver dans une mauvaise posture.
Enfin, pour ce qui est de la rencontre de demain, l’USMBA en découdra avec le NAHD dans un match considéré comme celui de la dernière chance pour les Belabésiens. Ce sera très difficile pour l’USMBA qui vit actuellement une crise interne sans précédent due à une mauvaise gestion et des joueurs inconscients du danger qui guette le club de la Mekerra. Le nouvel entraîneur de l’USMBA, Sid Ahmed Slimani, risque de ne pas se trouver sur le banc en raison de la situation conflictuelle avec son ancien club, l’ASMO.The post Ligue 1 – Mise à jour: Duel à six points à Tadjenanet, l’USMBA joue sa survie appeared first on .
A l’aube du processus de changement que connait notre pays suite à la révolution pacifique du peuple algérien qui a exprimé sa volonté, lors des derniers mouvements populaires de contestations à travers l’ensemble des wilayas du pays.
Par millions le peuple algérien a exprimé son désir d’instaurer un état de droit et de consacrer la démocratie comme seul moyen de gouvernance et une rupture avec le mode et les pratiques passés. Pour cela nous vous proposant cette modeste contribution de sortie de crise et une vision de la gestion de la phase de transition démocratique qui aboutira à l’élection du président de la république sur la base de la volonté du peuple qui aura pour mission de construire les institutions de la république pour servir le peuple et faire face aux enjeux de politique, économique et sociétal .
Cette contribution est une feuille de route pour la construction d’une république démocratique suite aux évènements successifs de contestation populaires qui ont aboutis à une crise institutionnelle matérialisée par la démission du président de la république.
1. Prendre acte de la vacance de la présidence de la république ;
2. Suspendre la constitution ainsi que:
– L’assemblée populaire nationale ;
– Le conseil de la nation ;
– Le conseil constitutionnel.
3. Démission du gouvernement Bédoui
4. Mise en place d’un conseil présidentiel composé de cinq (05) personnalités nationales consensuelles issues de la société civile.
Pendant une période n’excédant pas 12 mois, le conseil présidentiel procédera à :
– L’installation d’un gouvernement d’union nationale, composée de technocrates ;
– La mise en place d’une conférence nationale pour la refonte de la constitution consacrant un état de droit notamment par l’indépendance des pouvoirs républicains à savoir le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire et de veiller à l’indépendance du pouvoir de la presse et des médias.
La composante de la conférence nationale comprend l’ensemble des compétences et forces vives de la société, équitablement réparties sur le territoire national. Le règlement intérieur de la conférence nationale est préalablement arrêté par le conseil présidentiel qui fixera principalement :
– La durée de la conférence (éventuellement une période de prolongation raisonnable) ;
– La présidence de la conférence ;
– Le secrétariat de la conférence ;
– La mission qui est : La refonte de la constitution algérienne ;
– Les modalités de fonctionnement ;
– Etc.
5. Adoption de la constitution algérienne par le peuple pour voie référendaire.
6. Election du Président de la république selon la constitution adoptée par référendum qui veillera à l’application de cette dernière qui constitue le lancement du processus de la construction des institutions de la république algérienne.
NB : Ces mécanismes ne peuvent, à notre avis, être instaurés que par la seule institution qui s’est engagée à accompagner le peuple dans sa dynamique, pour le changement de système de gouvernance, à savoir l’ANP.
Alger, le 08-04-2019
Mr BOUZIDI Ahmed, architecte libéral,
Mr CHEBALLAH Mohamed, architecte libéral.
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Plusieurs dizaines de manifestants journalistes se sont rassemblés hier devant la grande poste d’Alger malgré le dispositif policier déployé sur les lieux.
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