You are here

Afrique

Les retraités de l’ANP bloquent les axes routiers d’Alger

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:42

Les retraités invalides rappelés et radiés de l’ANP, ont organisé aujourd’hui un rassemblement de protestation à l’est d’Alger, bloquant la circulation sur plusieurs axes autoroutiers menant vers Alger, aux Eucalyptus, Dar El Beida et Reghaia.

Le trafic a était  fortement perturbée et complètement à l’arrêt à certains endroits, les axes routiers concernés sont ceux qui mènent de et vers Rouiba, Bab Ezzouar, Dar El Beida, Reghaia, l’aéroport d’Alger et Bordj El Kifane.

Les manifestants revendiquent la réintégration des éléments encore en âge de servir et celle des éléments « arbitrairement radiés » des rangs de l’ANP la prise en charge médicale des anciens militaires qui ont contracté des maladies lors de leur service, l’augmentation de leurs retraites et une meilleure prise en charge sociale.

The post Les retraités de l’ANP bloquent les axes routiers d’Alger appeared first on .

Categories: Afrique

Nasreddine Brahami expose au bastion 23: Un Regard, autrement

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:35

Par O. HIND.

C’est en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement, l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales.

Sous la thématique de Regard, autrement l’artiste peintre Nasreddine Brahami vous convie à une picturale le 26 juillet prochain au Bastion 23, une expérience plastique réalisée au cours de ces dernières années. Il s’agira comme nous pouvons lire dans le dossier de presse d’ «Appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux pour exprimer la lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions». Aussi, l’expo part du regard «cet acte et ce mouvement intime avec lequel l’homme, cet animal artiste, échange une puissance émotionnelle et une influente relation avec les autres. «Le regard est le caractère non verbal de nos émotions» et comme certains le définissent, «le miroir de l’âme». nous fait -savoir. Et de rajouter: «Les enfants ont besoin du regard de leurs parents.
Dans la rue, au marché, nous nous échangeons des regards sans même nous en rendre compte. Le regard peut être une offense, une animosité dans certains cas, un sentiment de sympathie, une opinion, un signe de confiance et d’assurance chez d’autres. Réciproque ou mutuel entre deux êtres, il révèle parfois une admiration ou de l’amour. L’iconographie et la propagande coloniale ont imposé un ensemble de codes imagés et colorés pour répondre à l’imaginaire métropolitain avide de ses stéréotypes raciaux. Le message ainsi diffusé n’est pas encore parvenu à effacer ou refouler le fonds culturel et civilisationnel de notre nation. Comme pour la langue française, nous considérons la masse du matériau-image en notre possession comme un butin de guerre et nous estimons qu’il est de notre devoir de le récupérer et de le décoloniser. Certes, ce sont leurs archives, mais c’est de notre mémoire, de notre histoire et de notre différence qu’il s’agit.» C’est donc en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales. Sa première tentative dans cet évènement est indique-t-on «de présenter avant tout «Un art de voir et de percevoir», une manière colorée de magnifier le souvenir par une pratique personnelle et par l’exercice d’une technique picturale moderne afin de consolider, par la magie et l’enchantement, une mémoire trop souvent escamotée. Le but est d’appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux en sa possession pour exprimer notre lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions, avec modestie.». Dans cette exposition, l’artiste Nasreddine Brahami propose des toiles qui s’articulent sous la thématique du Regard, composée ainsi de trois sujets, à savoir les personnages, connus et méconnus, les édifices religieux, mosquées et mausolées faisant partie de notre histoire architecturale et enfin les symboles visuels exprimant la dimension intellectuelle et notre héritage civilisationnel, culturel et social.
Une exposition ainsi riche en témoignages et connaissances sur notre culture nationale captée par l’oeil d’un professionnel sur un passé, mais aussi un présent qui se lit encore et se doit être revisité pour la postérité car cela relève éminemment de notre patrimoine à préserver.

The post Nasreddine Brahami expose au bastion 23: Un Regard, autrement appeared first on .

Categories: Afrique

Trafic de cocaïne vers l’Europe en provenance de l’Amérique latine: Le Maghreb sur les tablettes des cartels

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:33

Par Mohamed BOUFATAH.

«La dernière décennie a vu se développer différentes routes de trafic de cocaïne (…) via l’Afrique de l’Ouest et plus récemment l’Afrique du Nord.»

L’Afrique du Nord devient une nouvelle route du trafic de la cocaïne en provenance de l’Amérique latine. Le contrôle renforcé des aéroports des grandes capitales européennes a incité les cartels à diversifier les transits. Après l’Afrique de l’Ouest, les côtes des Etats de l’Afrique du Nord (Oran, Casablanca) sont sur le parcours des narcotrafiquants. Les quantités énormes saisies ces derniers temps dans ces pays du sud de la Méditerranée, un espace où prospère le trafic de la cocaïne, illustrent cet état des lieux. Face à la lutte implacable, en amont et en aval pour remonter les filières de trafic de cocaïne, les narcotrafiquants rivalisent d’imagination et de méthodes. La dernière décennie a vu se développer différentes routes du trafic de cocaïne à destination de l’Europe, en provenance d’Amérique centrale, le plus souvent via des pays ouest-africains et plus récemment l’Afrique du Nord, selon un récent rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé. Cependant, comme c’est déjà le cas en Afrique de l’Ouest, l’Algérie et le Maroc risquent d’être touchés davantage par la corruption liée à ce trafic, mais aussi par la consommation.
La consommation de la cocaïne devient de plus en plus importante en Afrique de l’Ouest, des pays de transit qui ont longtemps cru être à l’abri. L’augmentation du marché de la drogue dure en Europe, notamment la cocaïne très prisée par environ 5 millions de consommateurs réguliers, recensés dans le Vieux Continent, explique les saisies importantes opérées ces derniers temps. Depuis quelques années, des cargos rouillés livrent la cocaïne dans plusieurs Etats africains. Un marché de «troc» de cannabis contre la poudre blanche s’est même développé entre le Maroc et le Brésil. 35 personnes qui transportaient du cannabis entre le Maroc et le Brésil et revenaient avec de la cocaïne ont comparu, récemment, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières années les annonces de saisie de cocaïne provenant de l’Amérique latine. «541 kg de cocaïne dissimulés dans un conteneur de marchandises en provenance d’Amérique du Sud», ont été saisis au début de l’année en cours. Savone-Casablanca-Rio est un parcours de croisière transatlantique classique, qui a été utilisé pendant près de deux ans, comme route commerciale pour un trafic de drogue inédit. Il faut dire également que la cocaïne est suspectée de renflouer les caisses des groupes terroristes infestant le Sahel, d’où transite la drogue pour être acheminée vers l’Espagne via le détroit de Gibraltar. Des saisies record ont été opérées en 2017 et 2018 sur les côtes de la rive nord de la Méditerranée.

The post Trafic de cocaïne vers l’Europe en provenance de l’Amérique latine: Le Maghreb sur les tablettes des cartels appeared first on .

Categories: Afrique

BCM: Le nouveau statut de la BCM adopté par l’assemblée

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 12:33
Rimeco - La réforme du statut de la banque centrale de Mauritanie(BCM) a été adoptée ce lundi par l’assemblée Nationale. Approuvé en...
Categories: Afrique

Belgaïd (Oran): Le directeur qui falsifie les notes

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:28

Par Wahib AïT OUAKLI .

Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves.

Le collège d’enseignement moyen Bouteldja de Belgaïd a été ébranlé, ces jours-ci, par un scabreux scandale impliquant, en premier lieu, son directeur et sa secrétaire n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de falsifier les notes des élèves en les revoyant à la hausse. En agissant de la sorte, ledit directeur a, dans son mode opératoire, été imperturbable, en falsifiant les documents des élèves n’ayant pas obtenu de bonnes notes, les gratifiant de sa «générosité», dépassant les seuils de l’éthique, il est allé jusqu’à leur accorder les meilleures mentions alors que leur moyenne ne dépassait pas les 5/20.
La gabegie a été mise à nu par une enseignante ayant constaté des notes gonflées sur des bulletins, n’ayant pas été avalisées par les professeurs se réunissant à la fin de chaque trimestre en conseils des classes. Tout a commencé lorsque l’enseignante s’est rendu compte que les notes mentionnées sur les bulletins ne sont pas compatibles avec celles des copies de compositions et devoirs, d’où l’alerte donnée en mettant au parfum les syndicalistes des services de l’éducation. Ayant passé au crible une telle affaire, les syndicalistes ont été ahuris en tombant nez à nez avec des dépassements ayant frôlé le seuil de l’entendement. Le directeur en question s’est arrogé le droit de regard sur les bulletins des élèves de la 1ère jusqu’à la 4e année moyenne, avant d’apporter sa touche personnelle en opérant son coup et remettre les copies falsifiées à sa secrétaire. Celle-ci, complice dans une telle affaire, ne se gênait aucunement en émargeant dans la case réservée au directeur dudit établissement. Une telle affaire a suscité le courroux des parents d’élèves et des syndicalistes qui n’ont rien trouvé de mieux à faire, pour riposter, que d’interpeller la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, l’invitant à sévir, conformément à la réglementation, quitte à traîner le directeur faussaire devant les tribunaux en le poursuivant pour faux et usage de faux. Il est vrai que, apprend-on de sources proches de la direction de l’éducation, cette institution est habilitée à prendre, en toute autonomie, des mesures conservatoires en gelant les fonctions du directeur faussaire en attendant l’aval de la hiérarchie centrale du secteur de l’éducation à laquelle revient le droit de se constituer partie civile dans le cadre d’une poursuite judiciaire à engager contre ledit directeur. En attendant, les services locaux de l’éducation se seraient affairés à prendre avec des pincettes une telle information avant de décider des suites à donner, car, a-t-on expliqué, «une telle affaire n’est pas un simple fait divers». Autrement dit, les responsables locaux de l’éducation appréhendent d’ores et déjà une quelconque machination qui serait montée de toutes pièces par des syndicalistes connus pour être la bête noire de l’administration, lui en en voulant suite à la petite lacune relevée. «De toutes les manières, une telle affaire ne passera pas inaperçue», a-t-on affirmé, expliquant que «la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, est d’ores et déjà informée». Cette dernière, connue pour son intransigeance, ne sera sans aucun doute pas indulgente dans les démarches à entreprendre. C’est d’ailleurs, l’ambition chère des syndicalistes qui restent sur leurs positions tout en criant au scandale. Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves. L’affaire des faux diplômes du bac et autres licences ont, pendant très longtemps, alimenté les sujets de conversations. L’enquête, diligentée par des services de sécurité, a révélé que les auteurs de ce trafic de faux diplômes seraient des personnalités (responsables, avocats, notables…) qui étaient intervenus pour leur progéniture afin de les doter de ce sésame indispensable pour pouvoir accéder à l’université et autres formations, et stages. Les différentes étapes d’investigations ont permis l’identification, avec des preuves flagrantes, de la tête pensante dudit réseau. Il s’agit d’un avocat connu dans la cité qui a inscrit sa fille à l’université de Mostaganem avec un faux diplôme du baccalauréat, pour la transférer ensuite à l’université d’Oran. La fille d’un ténor du barreau d’Oran est, elle aussi, impliquée dans cette affaire, ainsi que la fille du grand baron de la drogue, Ahmed Zendjabil dit Ech-chelfi.

The post Belgaïd (Oran): Le directeur qui falsifie les notes appeared first on .

Categories: Afrique

Essebsi : la situation actuelle du pays « est difficile »

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:23

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré, dans une interview diffusée dimanche soir par des médias locaux, que la situation actuelle de la Tunisie « est difficile » marquée par une crise politique et une conjoncture socio-économique fragile.

La situation générale du pays, ainsi que l’avenir du gouvernement de Youcef Chahed, ont été largement abordés par le président Essebsi dans l’interview dont des extraits ont été reproduits par l’agence TAP.

Répondant à une question sur la position du président de la république à l’égard du gouvernement Youssef Chahed et « ses propositions de sortie de crise politique », M. Essebsi a indiqué que « les Tunisiens ont plutôt besoin de voir des conditions favorables au rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés ».

« Si la situation persiste (…) le chef du gouvernement doit soit démissionner, soit solliciter, de nouveau, le vote de confiance du parlement », a-t-il indiqué. « On ne peut répondre aux aspirations des citoyens sans un gouvernement fort et d’institutions solides, loin de toute exclusion. Nous ne voulons exclure personne », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « ni le mouvement Ennahdha qui soutient le gouvernement, ni une quelconque autre partie ».

Le chef de l’Etat s’est exprimé aussi sur la poursuite ou non du consensus avec le mouvement Ennahdha et a passé « des messages aux Nidaistes et aux autres forces politiques », en disant que « le consensus n’est pas impossible, mais peut être difficile si chaque partie campe sur sa position », ajoutant : « Tout le monde est aujourd’hui unanime à estimer que la situation actuelle s’est dégradée et ne peut plus durer. Il faudrait en sortir dans les plus brefs délais ».

Sur la crise de Nidaa Tounes, parti qu’il a créé en 2012, le président a déclaré : « Il faut que certaines parties cessent de vouloir diviser Nidaa Tounes ». « Il ne faut exclure personne que ce soit au sein ou en dehors des partis », a-t-il dit.

Béji Caid Essebsi a en outre souligné le besoin d’une ceinture politique pour soutenir le gouvernement, regrettant la suspension du Document de Carthage, regroupant cinq partis politiques (Nidaa Tounes, Ennahdha, l’Union patriotique libre, Al-Massar et Al-Moubadara) et quatre organisations nationales (l’UGTT, l’UTICA, l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et l’Union nationale de la femme tunisienne).

Le 28 mai dernier, le président tunisien a décidé la suspension des négociations engagées dans le cadre du Document de Carthage 2, en raison d’un différend concernant le point 64 du Document relatif au remaniement ministériel, le maintien ou le départ de Chahed.

Dans son interview, Essebsi est revenu, d’autre part, sur le rôle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT)  dans la gestion de la crise, commenté l’attentat terroriste de Ain Soltane dans le gouvernorat de Jendouba, et parlé de sa position sur le limogeage du ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem et des changements de directions opérés dans le corps sécuritaire.

A la question sur sa position sur les éventuelles contestations sociales que compte mener l’UGTT, le président s’est dit « convaincu que la centrale syndicale ne peut mener des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt » du pays.

A propos de l’attaque terroriste survenue à Ain Soltane (gouvernorat de Jendouba), dimanche dernier, Essebsi a indiqué que « cet acte tragique a montré des failles qu’il faut corriger ».

Sur la révocation de l’ancien ministre de l’Intérieur par le chef du gouvernement, Essebsi a indiqué que Youssef Chahed l’avait informé de son intention de démettre Lotfi Brahem de ses fonctions », soulignant néanmoins qu' »Il était possible compte tenu de l’intérêt public de reporter la question et de procéder au changement à la tête de ce département dans le cadre d’un remaniement ».

A propos de l’élection présidentielle de 2019, Caïd Essebsi a déclaré que la Constitution lui accorde le droit de se présenter à nouveau. « Les Tunisiens sauront si je compte me présenter ou pas au moment opportun, à l’ouverture du dépôt des candidatures ».

« Je suis persuadé que cette question n’est pas la principale préoccupation des Tunisiens. Par contre, ce qui les préoccupe vraiment sont l’augmentation du taux de chômage et celui de la pauvreté ».

The post Essebsi : la situation actuelle du pays « est difficile » appeared first on .

Categories: Afrique

Séraïdi, un don de la nature pour Annaba: Hymne à la nature et la beauté

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:23

Par Wahida Bahri.

Station balnéaire par excellence, la commune de Séraïdi est cette destination où les atouts naturels cohabitent harmonieusement.

Séraïdi, ex-Bugeaud, c’est le coin le plus magnifique de l’Est algérien, à 13 km du chef-lieu de Annaba. Ce bout de terre idéalement placé pour respirer de l’air pur, est toujours cette destination touristique prisée des habitants de la wilaya de Annaba et d’ailleurs. Eté comme hiver, les vacanciers et touristes envahissent ce village situé à plus de 900 mètres du niveau de la mer. Tous en quête de fraîcheur et de calme, mais surtout pour écouter un hymne, que seule la nature et sa beauté, fredonnent au gré d’une mer bercée par une chaîne de montagnes. Chaque année, des milliers de visiteurs convergent vers ce coin qui, dès que le printemps pointe du nez, le couvert végétal verdoyant, devient un lieu de villégiature très apprécié, notamment des habitants de Annaba et ceux des wilayas alentours.

Séraïdi est le lieu favori pour y passer des moments de détente en famille ou entre copains. Doté d’inépuisables atouts naturels, Séraïdi demeure l’indétrônable destination de l’Est algérien. Pour Séraïdi le calendrier des quatre saisons est bien chargé. Chaque saison a ses amateurs. En période hivernale, Séraïdi devient le mont Blanc de Annaba. C’est toute la chaîne montagneuse qui se couvre de neige et de brouillard, permettant à l’Egyptienne d’entrer en hibernation. Un sommeil qui, au printemps venu, permettra à cette montagne à la forme d’une femme allongée, de réapparaître avec un nouveau couvert verdoyant, sublime, avec un corps élancé le long d’une série de montagnes, des cheveux emportés dans l’air des arbres et un nez pointu, traduisant l’air hautain d’une nature vierge, l’Egyptienne est cette montagne qui a depuis la nuit des temps, suscité l’émerveillement, quant au génie de Dame nature. À défaut de plage et de sable fin, en cette période de l’année, certains font des pique-niques et d’autres s’adonnent aux randonnées. L’on y vient de partout, comme en témoignent les plaques d’immatriculation indiquant Alger, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Béjaïa et même Ouargla. Conséquence: la route reliant Annaba à Séraïdi connaît, le long de l’année, une circulation automobile intense. L’été installé, c’est le rush des vacanciers, habitués notamment de la fameuse plage de Oued Bagrattes, connue par les nantis sous le nom de «la Grande Plage». Blottie entre une chaîne de falaises, cette plage appelée aujourd’hui, «Jnenne El Bey» et jalousement surveillée par les deux jumeaux. Ces derniers, deux rochers se dressant, des millions d’années durant, en vigiles au large de la mer, procurant assurance à cette mer présente dans une baie sauvage. Sous un parasol, un couple partage des friandises avec ses deux enfants, les yeux rivés sur les montagnes, la forêt et l’étendue de la Grande Bleue.

Cette toile aux couleurs naturelles ne peut se trouver qu’à Séraidi. «Nous venons de Grenoble, en France. Je fais découvrir à mes enfants les sites paradisiaques dont regorge notre pays, surtout Séraïdi», confie Marouan qui raconte ses souvenirs d’enfance dans la région. Sa femme, Kamila, note l’amélioration des lieux. L’amélioration et la propreté et la protection de l’environnement sont très visibles. Le ramassage des détritus et l’entretien des plages, semble devenir une tradition dans toutes les plages de Annaba. Les efforts et l’engagement des autorités et des citoyens en faveur de la nature, renseignent sur l’intérêt accordé à cette station balnéaire, nous confie un jeune homme assis sur une chaise, contemplant l’écume des vagues qui s’écrasent sur les rocher. «Chaque week-end je viens à la Grande Plage pour faire un break au sein de cette nature envoutante», dit-il, s’exprimant longuement sur la beauté de la nature. «Le calme incite à la méditation. Un état d’âme emporté par la brume qui monte dans l’atmosphère, apportant adoucissement et fraîcheur aux adeptes de ce coin paradisiaque de la wilaya de Annaba. C’est dire qu’au fil des années, Séraïdi est restée, la destination prisée de centaines d’estivants et de touristes à la recherche de calme et de sérénité.

The post Séraïdi, un don de la nature pour Annaba: Hymne à la nature et la beauté appeared first on .

Categories: Afrique

Soutenue par la Radio Algérienne, une campagne de sensibilisation aux accidents de la route lancée aujourd’hui

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:12

Une campagne de sensibilisation aux accidents de la circulation et à l’importance de respecter le code de la route a été lancée, lundi à Alger, par le Centre national de prévention et de sécurité routière(CNPSR).

Cette initiative a pour objectif de sensibiliser les usagersde la route aux dangers des accidents de la route, particulièrement durant la saison estivale qui enregistre une forte hausse du trafic routier, notamment au niveau des villes côtières.

Au volet médiatique, plusieurs programmes de sensibilisation sur la conduite seront diffusés durant la saison estivale à travers les radios thématiques et locales, outre la programmation de spots à l’adresse des transporteurs, des conducteurs de motocycles et des voyageurs.

A cet effet, un programme s’appuyant sur deux volets médiatique et de proximité a été mis en place pour assurer le bon déroulement de cette campagne placé sous le patronage du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Noureddine Bedoui.

The post Soutenue par la Radio Algérienne, une campagne de sensibilisation aux accidents de la route lancée aujourd’hui appeared first on .

Categories: Afrique

Mohamed Ould Maaouya rompt les amarres : "Avec Aziz, la rupture est définitive"

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 12:10
Le Calame - Issu de la première génération des administrateurs civils ‘’pleins’’ que le pays a connue, Mohamed Ould Maaouya est tout...
Categories: Afrique

14 blessés dans 3 accidents survenus sur la route de Rosso

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 12:08
Tiguend - Un accident survenu au niveau de la localité « Salam », située à 9 km au sud de Tiguent sur la route Nouakchott-Rosso, a fait 14...
Categories: Afrique

Journée en hommage à Nelson Mandela

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 12:02

A l’occasion du Madela Day (18 Juillet), le centre s’informations des Nations Unies, l’association SIDRA et  l’ambassade de l’Afrique du Sud se sont unis afin de célébrer le centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, en collaboration avec SDG’S Advocates  Community Algeria.

La célébration sous le thème  » Be the legacy (être l’héritage) »  débutera par une séance inaugurale au centre  international de la jeunesse ( De 8H30 à 9H30), puis une action de bénévolat qui consistera à nettoyer la plage de Kario, et Sidi Fredj Est (De 9H30 à 11H30) , avec la participation des représentants du corps diplomatique.

Une journée en hommage à Nelson Mandela est une occasion pour le personnel de l’ONU au niveau international, de participer aux actions de bénévolats.

LDJ. Sarah

The post Journée en hommage à Nelson Mandela appeared first on .

Categories: Afrique

Lutte antiterroriste: Interpol dans huit ports de la Méditerranée dont l’Algérie

Algérie 360 - Tue, 07/17/2018 - 11:55

PARIS- Des agents de la police internationale Interpol ont été dépêchés dans huit ports de Méditerranée occidentale, dont l’Algérie, pour aider les autorités locales à dépister les voyageurs et à détecter les terroristes potentiels pendant la période estivale, a indiqué lundi cette institution basée à Lyon.

Selon un communiqué de cette organisation internationale de police la plus  importante au monde, avec 192 pays membres, l’opération, dont le nom de  code « Opération Neptune », traite des menaces que représentent les voyages des combattants terroristes étrangers empruntant les routes maritimes méditerranéennes entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud, ainsi que les personnes, les trafiquants de drogue ou d’armes à feu.

L’Algérie, la France, l’Italie, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie dirigent l’opération Neptune avec le soutien d’Interpol, de l’Organisation mondiale des douanes et de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX), a-t-on indiqué.

The post Lutte antiterroriste: Interpol dans huit ports de la Méditerranée dont l’Algérie appeared first on .

Categories: Afrique

Mohamed Jemil Mansour candidat sur la liste du Conseil Régional à Nouakchott

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 10:35
Tawary - L’ancien président du parti Tawassoul, M.Mohamed Jamil Mansour est coopté par le bureau exécutif de son parti, en première position...
Categories: Afrique

L'Erythrée rouvre son ambassade à Addis-Abeba

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 09:54
RFI - La réouverture ce lundi 16 juillet de l'ambassade d'Erythrée à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, est venue clôturer la visite...
Categories: Afrique

“ Un homme ne peut exercer le pouvoir à bon escient s'il n'est pas contrôlé.” dixit Richard Boni Ouorou

24 Heures au Bénin - Tue, 07/17/2018 - 09:26

Dans le cadre de ce qu'il faut désormais considérer comme un rendez-vous mensuel avec les Béninois, le politologue Richard Boni Ouorou livre, depuis Montréal au Canada où il vit, les réflexions qui sont les siennes sur le paysage politique de son pays. Ce spécialiste en conception, évaluation et conseil stratégique pour la mise en œuvre des politiques publiques dresse un constat très pertinent sur les rapports de pouvoir au sein de la société politique béninoise. De plus, il livre un verdict sans complaisance sur la pratique judiciaire de la détention provisoire.

24 Heures au Bénin : Dans votre récente sortie médiatique vous avez affirmé que ''la vie politique a u Bénin est caractérisée par la démission''. Qu'entendez-vous par démission ?

Richard Boni Ouorou : La démission est tout simplement le fait de renoncer à exercer le pouvoir qui est la sien au sein de la société. Chaque société moderne fonctionne sur la base d'un processus décisionnel élargi qui confère un certain pouvoir à chaque personne qui y est impliquée. Ainsi chaque prise de décision relève de l'exercice d'un pouvoir reconnu. Renoncer à l'exercice de ce pouvoir du fait des considérations égoïstes, c'est renoncer à exercer le pouvoir lié à son rôle dans la société. C'est ce que j'appelle la démission. Pour paraphraser Frantz Fanon, chaque personne dans une société doit remplir ou trahir la mission qui est la sienne. La démission consiste en la trahison de cette mission.

Et comment se traduit cette démission au sein de l'espace politique béninois ?

L'espace politique béninois n'est qu'un élément du grand ensemble qu'est la société béninoise. Il serait donc erroné de penser que la démission n'est effective que chez les politiques. Elle s'observe également dans pratiquement tous les secteurs de la société. Pour ce qui est de la classe politique, comme je l'ai dit dans la sortie médiatique dont vous faites allusion, ceux qui doivent être opposants refusent d'assumer pleinement ce rôle, les parlementaires ne contrôlent pas l'action du gouvernement et se complaisent dans le rôle de supplétif du pouvoir exécutif, la justice n'inspire pas confiance parce qu'elle est accusée de ne pas faire preuve d'indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif, la presse dans une écrasante majorité est un outil de propagande du gouvernement, les conseils communaux destituent à tour de bras les exécutifs communaux par simple opportunisme politique, la Cour constitutionnelle par le biais des premières décisions de sa nouvelle mandature, est en train de perdre tout le crédit qui naguère était le sien parce qu'elle est soupçonnée d'être aux ordres du gouvernement. Les individus doivent en principe exercer un contrôle citoyen sur les gouvernants. Le font-ils ? Tout cela participe de la démission.

Est-il juste de mettre en cause les députés quand 19 parmi eux ont joué leur rôle d'opposant en refusant de donner leur quitus à une révision constitutionnelle controversée ?

Pourquoi sont-il au nombre de 19 ? Le peuple béninois a-t-il envoyé 19 opposants à l'Assemblée nationale ? À ce que je sache aucun des députés présents au parlement béninois n'a été élu comme tel sous la bannière du président Talon. Comment et pourquoi ce dernier en arrive à avoir une majorité parlementaire ? Tout simplement parce que l'élection présidentiel de 2016 a été l'occasion de procéder à des positionnements politiques opportunistes mus par le credo de la classe politique béninoise de ne pas faire l'opposition. Ceci dit, on peut se féliciter de la présence de ceux que l'on appelle désormais les 19. Mais ce qui est intéressant dans cette affaire de révision constitutionnelle, c'est la réaction de leurs collègues de la majorité parlementaire. Ces derniers considèrent que les 19 ont à la limite perpétré un crime contre le peuple béninois en s'opposant à cette révision constitutionnelle. Écouter dans leur discours cette manière à la limite arrogante de stigmatiser l'opposition parlementaire. Ils sont tellement certains d'être dans le vrai qu'ils ont même perdu cette notion élémentaire que dans une démocratie digne de ce nom il doit y avoir une opposition. Et que celle-ci pour jouer ce rôle n'a pas à attendre une quelconque permission de la mouvance au pouvoir. À force de ne plus remplir leur fonction de contre-pouvoir, ils ne comprennent plus que d'autres le fassent. Voilà donc les conséquences de la démission.

Si on s'en tient au tableau que vous dressez des rapports des acteurs politiques par rapport au pouvoir exécutif, est-ce que la faute ne revient pas au constituant qui a instauré un pouvoir présidentiel ?

Sans fioritures je réponds catégoriquement par la négative. Même dans un pouvoir parlementaire le pouvoir exécutif à un rôle prépondérant pour la simple raison qu'il lui revient de mobiliser les ressources pour développer et protéger la nation. La forme du pouvoir n'a donc rien à voir dans les comportements répréhensibles des acteurs politiques et institutionnels béninois. Il ne faut pas faire de confusion entre d'une part, un régime présidentialiste caractérisé par un déséquilibre des pouvoirs au profit de l'exécutif incarné par un président fort et d'autre part, un régime présidentiel choisi par le constituant béninois. Ce régime se caractérise par une rigidité et des lignes de démarcations solides entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.Votre question est l'occasion pour moi d'exprimer mon étonnement face à cette campagne de révision constitutionnelle née sous le président Yayi Boni. On se comporte au Bénin comme si à un moment donné il faut amender une constitution pour l'unique raison qu'un certain nombre d'années s'est écoulé. Je suis d'autant plus étonné que je considère que notre loi fondamentale est tout ce qu'il y a de meilleure dans le genre. Jamais en un peu moins d'une trentaine d'années de pratique démocratique, le Bénin n'a connu une crise politique majeure consécutive à un blocage du fonctionnement des institutions. Si on n'a pas connu ces crises, ce n'est pas parce que Dieu aime le Bénin comme je l'entends très souvent dire. C'est tout simplement parce que l'ordonnancement du pouvoir a été très bien conçu par le constituant tant dans la distribution des rôles que dans les mécanismes de contre-pouvoir. C'est ainsi qu'aucun des trois pouvoirs à savoir l'exécutif, le législatif et le judiciaire n'ont pas moins reçu de prérogatives et de garanties que ce qui est universellement reconnu à un pouvoir de type présidentiel. Le président est le chef des armées et le chef du gouvernement. Pour remplir cette mission il a l'assurance qu'il ne peut être renversé par le parlement. Les députés contrôlent l'action du gouvernement et votent les lois. Pour accomplir cette fonction ils disposent de l'immunité parlementaire et de la garantie qu'ils ne peuvent être l'objet d'une procédure de dissolution. Quant aux juges, ils ont pour rôle de veiller au respect de la loi et de sanctionner si besoin les manquements à celle-ci. Et pour mener à bien cette tâche, ils bénéficient de l'inamovibilité. Tout ce qu'il faut pour que chacun puisse jouer son rôle a été déjà consacré. Sauf à vouloir s'aventurer vers des voies sans issues, on ne peut plus rien y ajouter. Au regard de la nature du régime présidentiel, l'intrusion du pouvoir exécutif dans le judiciaire et le législatif n'est possible que du fait de la démission de ces derniers à jouer leur rôle de contre-pouvoir.

Quoi qu'il en soit on ne peut nier l'existence d'un certain autoritarisme du président de la République. D'aucuns vont même jusqu'à parler de dictature.

Le président Patrice Talon est-il un dictateur ? Pour répondre à cette question il faut d'abord appréhender la notion de pouvoir. Lorsque Montesquieu déclarait que ''pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. Lorsqu'il le disait il y a des siècles de cela ce n'est pas le président Talon qu'il mettait en cause. Il parlait d'une réalité intangible et universelle connue des Anciens qui celle du caractère corrupteur du pouvoir. Il faut entendre par là que le pouvoir a une forte capacité de travestissement de l'esprit humain. C'est quelque chose d'irrésistible et d'irrépressible. Aussi bien disposé qu'il puisse être, un homme ne peut exercer le pouvoir à bon escient s'il n'est pas contrôlé. Et pour que le contrôle soit effectif, ceux qui en ont la charge doivent assurer cette fonction. Si dans la généalogie des rois du Danxomey il y en a eu un qui a été destitué (le roi Adandozan Ndlr), c'est parce que d'une part c'était une procédure prévue et que d'autre part ceux qui devaient la mettre en œuvre l'ont fait. Ce qu'il faut comprendre au sujet du pouvoir dans les sociétés modernes notamment démocratiques, c'est qu'il n'est pas concentré entre les mains d'une seule personne. Pour dire les choses simplement, le pouvoir est divisé en plusieurs morceaux de telle sorte qu'on parle plutôt des pouvoirs. De cette façon, chacun selon sa position dans la société détient une parcelle de pouvoir qui lui permet de ‘'contraindre'' celui de l'autre afin de créer par ce fait l'équilibre dans l'exercice des pouvoirs. Outre l'exécutif, le législatif et le judiciaire, vous avez les conseils communaux qui sont détenteurs d'une parcelle de pouvoir. Les syndicats également en sont pourvus d'une certaine manière. On ne peut ne pas citer la presse qu'on qualifie de quatrième pouvoir. Dans certains pays les citoyens sont même dotés à la fois de l'initiative législative et référendaire ainsi que du pouvoir de révocation des élus. Quand ce n'est pas le cas comme au Bénin, les citoyens ont néanmoins le pouvoir, à travers les droits et libertés qui leurs sont reconnus, d'exercer un contrôle citoyen sur les élus soit à titre individuel soit à titre associatif. Je viens de vous dire que toutes les garanties de droits prévues dans le cadre d'une démocratie ont été consacrées au Bénin. Autrement dit, la Constitution béninoise, comme dans toutes les démocraties, a conféré à chaque personne selon la fonction qui est la sienne une parcelle de pouvoir. Le fait est que si vous n'exercez pas votre pouvoir d'autres le feront à votre place en plus du leur. Donc lorsque les uns et les autres démissionnent, le pouvoir qui est le leur va augmenter celui de ceux qui veulent exercer leur fonction. Cela donne inévitablement lieu à des déséquilibres qui se traduisent par le genre de constat que vous faîtes, à savoir l'autoritarisme supposé du chef de l'État. Ce n'est pas de la faute du président Talon si les députés, les juges, les journalistes, etc. démissionnent. Même à son corps défendant il se retrouvera dans une position de prédominance. C'est le pouvoir qui est comme ça. L'ironie du sort dans cette affaire est que le président Talon a mené sa campagne sur le thème de la diminution du pouvoir du président de la République qu'il jugeait alors excessif. Pensez-vous qu'il estime aujourd'hui être dans la même attitude qu'il dénonçait chez son prédécesseur ? Si vous le questionnez à cet effet, de bonne foi il vous dira que son rapport avec le pouvoir n'a rien à voir avec celui de Yayi Boni. Le problème n'est donc pas que le président Talon soit un dictateur, le problème réside dans le fait que tous ceux qui doivent mettre en œuvre les mécanismes de contre-pouvoirs ne le font pas.

Que pensez-vous des poursuites judiciaires diligentées contre certaines personnalités publiques ? Certains y voient une main noire derrière ces procédures.

Ces procédures sont la preuve par excellence de la démission du pouvoir judiciaire au travers de l'instrumentalisation de la détention provisoire.

Qu'entendez-vous par ''instrumentalisation de la détention provisoire'' ?

Dans tous les systèmes judiciaires du monde qui se veulent sérieux, la détention provisoire est l'exception. La règle générale est que toute personne mise en cause devant la justice doit comparaître en état de liberté et ce conformément au principe de la présomption d'innocence. Mais chez nous, lorsque la main noire dont vous faîtes allusion diligente une procédure contre un individu, qu'est-elle censée rechercher ? Elle est censée rechercher la punition, la souffrance et l'humiliation de cet individu. Une simple mise en accusation ne suffit pas à obtenir cela. Par contre, avec l'arrestation et la détention de la personne la main noire parvient à ce but. Et comme le fond du dossier très souvent ne peut donner lieu à condamnation car inconsistant, on se sert des mécanismes de recours et même parfois de la violation de la procédure pour maintenir le plus longtemps possible en prison les individus dont vous faites allusion par le biais de la détention provisoire. Donc lorsque la main noire initie la poursuite, elle sait bien que le dossier n'est pas suffisamment consistant pour faire condamner la personne. Ce qu'elle recherche une fois de plus c'est la punition, la souffrance et l'humiliation de ceux qu'elle poursuit au travers de la détention provisoire. Le cas du député Atao est la preuve même de ce que j'avance. Alors que le juge des libertés a décidé de ne pas le détenir, le procureur de la République a tout mis en œuvre pour le mettre en prison non seulement au mépris de la décision de son confrère magistrat mais aussi de l'immunité parlementaire qui dans le cas d'espèce n'a pas été levée. À titre de comparaison, regardez en France le nombre de personnalités politiques faisant l'objet de poursuites judiciaires. Combien sont en prison au titre de la détention provisoire ? Aucun. Quand bien même certaines de ces personnalités politiques françaises attribuent ces poursuites à un complot politico-judiciaire, ils sont toutefois libres de leur mouvement. Ils continuent même pour la plupart à exercer leur mandat d'élu. Pour en revenir au Bénin, il ne faut pas se tromper de combat. Ce n'est pas le supposé caractère politique des poursuites qu'il faut mettre en cause. Ce qu'il faut dénoncer avec force c'est la détention provisoire qui est systématiquement utilisée dans ce qui est considéré comme étant des poursuites judiciaires à caractère politique. Voilà où est le problème. Il faut interpeller les acteurs judiciaires à cet effet notamment le syndicat de la magistrature qui est curieusement muet sur cette pratique à tous points de vue contestable. Le comble dans ces affaires-là c'est que quand tout ce monde sortira de prison, parce que forcément ils sortiront, vous les entendrez eux et leurs avocats dirent que la justice a triomphé. Alors que la justice s'est prêtée aux desseins sombres de la main noire qui étaient de se servir abusivement d'un mécanisme judiciaire d'exception pour les maintenir le plus longtemps possible en prison.

Vous donnez l'impression d'être très remonté contre la justice béninoise.

Il ne s'agit pas ou non d'être remonté contre la justice de mon pays. Je suis de ceux qui considèrent que la justice est divine et que donc qu'être magistrat est une grâce de Dieu. Car il est ici question du pouvoir de décider de la condition de la personne humaine et de ses biens. C'est loin d'être une petite responsabilité. Le juge est la seule personne vers qui le faible se tourne pour entrer dans ses droits. Mais si le juge se range du côté du fort où se trouvera donc l'espoir dans une société ? En matière de justice la pire des choses est celle que dénonce Montesquieu, à savoir qu'il « n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».

Que pensez-vous de la décision de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories de travailleurs de la fonction publique ?

Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Mais ce qui a entre autres retenu mon attention c'est l'argument d'intérêt général dont s'est servi cette Cour constitutionnelle pour rendre sa décision. Qu'entend-t-elle par intérêt général ? Estime-t-elle qu'aussi catégorielles qu'elles puissent être, les revendications des syndicats ne relèvent pas de l'intérêt général ? En utilisant cet argument, cette Cour ne s'est même pas rendu compte de la contradiction dans laquelle elle se mettait. Lorsque les syndicats réclament en effet l'amélioration de leurs conditions de travail au travers de la grève, non seulement cela relève de l'intérêt général mais c'est également pour mieux servir l'intérêt général. Lorsque cette Cour enlève aux syndicats le seul moyen qu'ils possèdent pour servir l'intérêt général au nom du même intérêt général, c'est à se demander qui des syndicats ou de cette Cour constitutionnelle porte le plus atteinte à l'intérêt général. Vous savez, ma philosophie en matière de justice en général et de justice constitutionnelle en particulier est à l'image de celle du juge Brett Kavanaugh à savoir qu'un juge doit être indépendant et doit interpréter la loi, pas faire la loi. Un juge doit interpréter les lois telles qu'elles sont écrites. Et un juge doit interpréter la Constitution telle qu'écrite, informé par l'histoire, la tradition et le précédent.

Propos recueillis par la rédaction.

Categories: Afrique

Le Président de la République tient une réunion avec les agriculteurs et acteurs du secteur agricole

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 09:12
AMI - Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a tenu lundi après-midi à Boghé une réunion avec les agriculteurs et...
Categories: Afrique

Tawassoul compte sur ses compagnons du FNDU pour affronter l’UPR dans 14 communes

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 08:29
Tawary - Le président de la haute commission chargée des élections au niveau du parti Rassemblement national pour la réforme et le...
Categories: Afrique

La Mauritanie veut produire 340.000 tonnes de riz

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 07:45
Apanews - La ministre mauritanienne de l’Agriculture, Lemina Mint El Ghotob Ould Moma, a indiqué lundi que la campagne agricole 2018-2019 vise...
Categories: Afrique

Une circulaire de membres du congrès demande à la DG du Fmi, d’annuler un prêt octroyé au gouvernement mauritanien

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 07/17/2018 - 07:00
Mauriweb - Dans une circulaire rendue publique, six membres du Congrès américain exhortent Mme Christine Lagarde, directrice générale du FMI,...
Categories: Afrique

Le Bénin présente sa politique de gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire

24 Heures au Bénin - Tue, 07/17/2018 - 01:44

Une délégation béninoise conduite par le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement M. Abdoulaye Bio Tchané et le Ministre du Cadre de vie et du Développement Durable M. José Didier Tonato, participe depuis ce lundi 16 juillet 2018 au Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable (FPHN), à New York (Etats-Unis d'Amérique).

Placée sous le thème « transformation vers des sociétés durables et résilientes », le Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il sera question pour les participants à ce forum d'évaluer le cadre adéquat permettant de fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et d'améliorer l'intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable. Elle vise aussi à avoir un agenda ciblé, dynamique et axé sur l'action, envisager des défis de développement durable nouveaux et émergents et enfin assumer les fonctions des examens ministériels annuels de l'ECOSOC sur les ODD.
Le Bénin s'est engagé dans la mise en œuvre des ODD dans ses politiques de développement depuis l'adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs de développement durable (ODD) par l'Assemblée générale de l'ONU, le 25 septembre 2015. Une présentation sur la gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique a été faite par le Bénin puisque disposant depuis quelque temps d'un plan d'actions sur la Gestion Durable des Terres. L'évaluation de cette année porte sur les ODD 6, 7, 11, 12 et 15. Ouverts ce lundi, les travaux de ce forum prendront fin mercredi prochain.
G.A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.