Par Arezki SLIMANI
Les routes de Béjaïa ont été moins meurtrières durant le mois de juillet, nous dit la police de Béjaïa dans un bilan mensuel axé uniquement sur les méfaits et les accidents de circulation.
Le nombre d’accidents de la route a sensiblement baissé au cours du mois de juillet de cette année. C’est la sûreté de wilaya de Béjaïa qui l’affirme dans un communiqué portant sur le bilan de ses activités. 42 accidents ont été enregistrés sur les routes de Béjaïa, précise un communiqué faisant état d’un mort et de 52 blessés. Le dernier en date s’est produit vendredi sur la Route nationale 09, faisant à lui seul 12 blessés dont sept enfants (3 ans et 14 ans) dans un état grave, rapporte la radio locale, qui fait état d’une collision entre deux véhicules sur la Route nationale 09 à Aboudaou, dans la commune de Tala Hamza. Quant aux causes à l’origine de ces accidents, la cellule de communication parle de faits humains. Dans le même sillage, la police a dressé 3456 procès-verbaux dont 351 concernant les deux-roues pour le non-port du casque de sécurité, l’absence de casque et les manoeuvres dangereuses. 259 autres procès ont été dressés pour défaut d’assurance, dont 60 cas ont été dressés contre les conducteurs des deux-roues. 1166 permis de conduire ont été retirés au courant de cette période pour des délits de conduite nécessitant un retrait sur le champ. Sur les 12.489 véhicules contrôlés durant le mois de juillet, 94 d’entre eux ont été mis en fourrière.
125 autres ont été saisis, dont 88 motos pour défaut de papier d’identification, ajoute le communiqué de la sûreté de wilaya de Béjaïa.
Le bilan des services de police de la wilaya de Béjaïa s’est contenté des méfaits de la route, ne faisant état d’aucun autre dépassement, notamment ceux liés au cambriolage de domiciles qui a connu, une recrudescence des plus inquiétantes. Plusieurs domicilies et commerces ont été visités par les voleurs, qui profitaient de l’absence des propriétaires en cette période de vacances; le butin s’élève à plusieurs millions de DA si l’on se fie aux déclarations des victimes.Des bijoux, de l’argent liquide, des appareillages électroniques y ont été volés. Plusieurs plaintes ont été déposées par les victimes qui attendent toujours les résultats. Le bilan ne fait pas également état des différentes agressions signalées sur les plages et au niveau des villes côtières, actuellement envahies par les vacanciers. Le cas du parkingueur qui est auteur d’une agression sur un citoyen est un cas significatif des méfaits qui se produisent sur les plages et au niveau des stations balnéaires. Même la Protection civile, qui s’est chargée de l’évacuation de la victime n’a pas soufflé mot sur cet acte. Tout cela figurera sans doute dans un prochain bilan plus détaillé.
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Une grande quantité de kif traité, s’élevant à 325 kg, a été saisie hier par des gardes-frontières lors d’une patrouille de reconnaissance menée à Beni Ouennif, dans la wilaya de Béchar, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. Des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, à Oran, deux narcotrafiquants, avec en leur possession 3 990 comprimés psychotropes, précise la même source. Par ailleurs, et à In Guezzam, un détachement de l’Armée nationale populaire «a intercepté cinq contrebandiers et saisi des outils de détonation, cinq marteaux-piqueurs, trois détecteurs de métaux et deux groupes électrogènes», En outre, des éléments de la Gendarmerie nationale «ont arrêté, à Batna et à Sétif, sept individus en possession de neuf fusils de chasse». D’autre part, des gardes-côtes «ont déjoué, à Larhat Tipasa, une tentative d’immigration clandestine de 15 personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, tandis que 14 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen», rapporte le communiqué.
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Par Ilhem TERKI
Etudier le samedi à la fac est désormais possible. Une nouveauté qui fera le bonheur de milliers d’étudiants, notamment ceux qui travaillent.
Etudier et travailler en même temps, ce sera possible et moins compliqué, puisque, probablement, pour cette rentrée universitaire, les universités algériennes vont ouvrir leur portes aux étudiants durant le week-end. Le ministère de tutelle propose aux rectorats des universités de planifier des cours le samedi. Une nouveauté qui fera le bonheur de dizaines de milliers d’étudiants.
Pour les étudiants qui ne sont pas concernés, ils peuvent étudier les autres jours de la semaine et profiter des deux jours du week-end! A la veille de la rentrée universitaire, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique se mobilise afin que cette rentrée soit normale et parfaite.
Cette semaine, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué que son département veille à assurer une rentrée universitaire ordinaire à la faveur des efforts consentis pour augmenter les capacités d’accueil pédagogiques et des oeuvres universitaires. Le ministre a fait savoir, lors d’une rencontre avec les directeurs des oeuvres universitaires des différentes cités universitaires, à l’occasion de la tenue de la Conférence nationale de préparation de la rentrée universitaire 2018-2019 au siège du ministère, que «le secteur veille à assurer une rentrée universitaire confortable à la faveur des efforts consentis pour élargir les capacités d’accueil pédagogiques et des
oeuvres, précisant que le nombre de places s’élèvera à 1 452 000 après la réception de 67 100 nouvelles places cette année». Concernant les capacités d’hébergement, le secteur prévoit la réception de «près de 45 500 nouveaux lits et six cantines centrales», ce qui portera les capacités d’hébergement à 629 500 lits lors de la prochaine rentrée universitaire.
Chiffres à l’appui, il ajoute que le nombre d’étudiants des trois cycles atteindra 1 740 000 lors de la rentrée universitaire. Dans ce même sillage, on note que pour cette année, plus de 276 391 nouveaux bacheliers rejoindront les bancs de l’université contre 370.000 étudiants qui seront diplômés d’ici la fin de l’année universitaire courante, dont 232 000 licenciés du système LMD parmi lesquels près de 190 000 rejoindront le cycle du Master. Par ailleurs, le responsable a appelé les directeurs des oeuvres universitaires à une mobilisation totale pour la réussite de la prochaine rentrée universitaire, à travers la supervision des opérations d’inscription des étudiants pour l’obtention des chambres au sein des cités universitaires et l’équipement des cités pour l’accueil des étudiants..
On note aussi que des instructions ont été données aux responsables des oeuvres universitaires, pour que les portes du dialogue soient ouvertes et que des rencontres régulières soient organisées avec les partenaires sociaux à tous les niveaux. On rappelle qu’au sujet des inscriptions des nouveaux bacheliers, le ministre avait indiqué que la phase des préinscriptions, a été achevée lundi dernier. Demain, les étudiants seront informés des orientations qui leur sont accordées et ceux qui ne seront pas d’accord, auront le droit de formuler d’autres suggestions.
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Par Moncef Wafi
Les dernières précipitations qui se sont abattues sur plusieurs wilayas du pays (Tamanrasset, Guelma, El Tarf, Khenchela, Jijel, Oum El-Bouaghi et Souk Ahras) ont été fatales pour cinq personnes noyées dans les crues des oueds alors qu’une autre est toujours portée disparue.Les intempéries enregistrées depuis la fin de la semaine dernière ont ainsi coûté la vie à deux jeunes femmes (17 et 19 ans), emportées par les crues des vallées de la ville frontalière de Tin Zaouatine dans la wilaya de Tamanrasset. Un jeune homme et deux filles avaient été repêchés, samedi soir, par la Protection civile dans la région de Tankaghali et les recherches se poursuivent pour retrouver une autre personne emportée par les crues près de la même région. Notons que les pluies diluviennes qui se sont abattues sur plusieurs régions, durant les dernières heures, y compris les deux régions d’Ain Guezzam et Tin Zaouatine ont été l’origine des crues de plusieurs oueds.
Par ailleurs, le communiqué de la direction générale de la Protection civile indique pour sa part, le repêchage du corps d’un homme, âgé de 65 ans, emporté par les eaux d’un oued au lieu-dit Mechtat Bou Athmane, commune d’Oum El-Bouaghi. La même source rapporte qu’un homme, âgé de 32 ans, est décédé foudroyé par le tonnerre au village Chichate, commune de Bouchegouf, dans la wilaya de Guelma. Trois familles cernées par les eaux pluviales à l’intérieur de leur domicile sis au village Aïn Lahma, commune de Babar, dans la wilaya de Khenchela, ont été secourues par les pompiers. A signaler que trois personnes qui se trouvaient à bord de deux véhicules légers, cernées par les eaux d’un oued en crue au village Islisekine, commune de Abalessa, dans la wilaya de Tamanrasset, ont été également sauvées par les éléments de la Protection civile. L’effondrement d’un plafond d’une habitation à la cité 600 logements, dans la même commune, a fait un blessé léger, traité sur place par les secouristes.
Dans le même contexte, plusieurs opérations d’épuisements et de pompage des eaux pluviales ont été effectués par les services de la Protection civile de la wilaya de Souk Ahras à travers plusieurs quartiers des communes de Souk Ahras, Sadrata et Taoura sans faire de victimes. Les mêmes opérations se poursuivent au niveau de la commune d’Ain Guezzam.
Devant l’ampleur de cette catastrophe naturelle, le gouvernement a décidé d’envoyer sur place une commission ministérielle mixte en collaboration avec les secteurs concernés dans la wilaya de Tamanrasset. « Suite aux dernières perturbations météorologiques qu’a connues la wilaya de Tamanrasset, et à la demande du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, il a été décédé de dépêcher une commission ministérielle mixte en collaboration avec les secteurs concernés», a indiqué, samedi, un communiqué du département de Bedoui. La situation est telle que des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) sont intervenus, durant ces deux derniers jours, dans la wilaya déléguée d’Aïn Guezzam, victime d’inondations, pour assister les citoyens touchés et désenclaver les routes, selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, rendu public samedi dernier.
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‘'Leadership féminin, identité de la femme'', c'est le thème autour duquel l'Union fait la Nation (UN) a eu une rencontre d'échanges avec les femmes de Cotonou, ce samedi 04 août 2018.
Avant le démarrage de la séance, ces femmes venues de tous les arrondissements de Cotonou vêtues de tee-shirts à l'effigie de l'UN, le drapeau du Bénin en main, ont exécuté l'aube nouvelle pour célébrer les 58 ans d'indépendance du Bénin.
Expliquant le bien fondé de la rencontre, l'initiatrice, Josiane Tossou a précisé que lorsqu'elles se réunissent, qu'elle les sensibilise toujours et leur dit ce que la femme doit faire pour se prendre en charge. Pour être une femme leader, souligne-t-elle, il ne faut pas compter sur les autres, il faut toujours avoir un plan B. « L'heure de la révolution de la femme a enfin sonné au Bénin », a déclaré Josiane Tossou. Elle ajoute que les femmes veulent suivre les pas des amazones du roi Ghézo et sont toutes debout pour se faire entendre.
Pour le ministre de la famille et des affaires sociales, Bintou Chabi Adam Taro, quel que soit ce que l'homme fait, s'il n'y a pas de femme à côté, ça ne produit pas. Pour qu'on en arrive là, une femme doit être autonome du point de vue économique pour ne pas être une pauvre dans un foyer. Quel que soit ce qu'on fait, il faut chercher à être leader dans son domaine, a-t-elle exhorté.
Cette rencontre, la troisième que tiennent les femmes de l'UN, leur a permis de prendre connaissance des réformes engagées par le chef de l'Etat, Patrice Talon depuis 2016.
Les femmes ont reçu le soutien du bureau politique de l'alliance représentée par le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, Michel Sogbossi et Etienne Cossi.
F. A. A.
Après un gel de près de 3 ans, motivé par la crise financière qui a affecté le pays, la présidence de la République vient de décider officiellement de débloquer l’extension du métro d’Alger vers plusieurs centres névralgiques de la capitale. Une enveloppe de 160 milliards de DA a été allouée au ministère des Transports pour gérer ces nouvelles extensions dont les travaux devront commencer dès la prochaine rentrée sociale, a-t-on appris au cours de nos investigations. Il s’agit tout de même d’un budget équivalent à près de 1,5 milliard de dollars. Avec cet argent, il est question de relier le quartier populaire de Bab El-Oued au réseau du métro d’Alger. Il est également prévu de développer le réseau du métro jusqu’à Chevalley près de Bouzaréah. Une autre extension est en cours d’études et concerne la banlieue d’Ouled Fayet. Mais il n’est pas encore sûr que ce budget suffira pour financer entièrement toutes ces nouvelles extensions. Des études de faisabilité sont toujours en cours et l’Entreprise du métro d’Alger devra entamer bientôt la préparation des avis d’appels d’offres.
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Par Mohamed BOUFATAH
Le secrétaire général du FLN, qui estime que «le peuple est convaincu de la nécessité du maintien de Bouteflika au pouvoir», n’a pas manqué de lancer aux opposants «5ème, 6ème ou 7ème mandat, ils savent que si Bouteflika se représente il gagnera».
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a souligné hier lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec Belkacem Sahli, président de l’ ANR, qu’ «il a une feuille de route et un programme du président à mettre en oeuvre et tout ce qui se dit ça et là ne l’intéresse pas». En réponse à une question de savoir quelle sera l’alternative du FLN si le chef de l’Etat décide de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, il réitère: «Si Bouteflika décide de ne pas se présenter et prend une autre décision, nous l’appliquerons…» «Actuellement on est en phase de coordonner avec d’autres partis(le RND, TAJ, El Karama, l’Ugta et l’ ANR…) les préparatifs de l’élection présidentielle de 2019», a-t-il soutenu. «Nous sommes en campagne de fait, en prévision de la prochaine échéance présidentielle», dira-t-il encore.
Le FLN compte élargir davantage ses consultations autour de son appel au chef de l’Etat à briguer un autre mandat, à d’autres partis et organisations de masse et estudiantines. Après la rencontre tenue avec la délégation du MSP au siège du parti à Hydra, suivie de la rencontre surprise avec le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, au Palais du gouvernement, une autre entrevue est prévue demain avec le président de Tajamou Amel Al Djazaïr, Amar Ghoul. Et aujourd’hui, le patron du vieux parti devra prendre part à l’ouverture des travaux de l’université d’été de l’Alliance pour le renouveau estudiantin national (Aren) à Tlemcen.
Les mercredi et jeudi prochains il est prévu également d’autres rencontres.
En attendant que le président de la République réponde à l’appel de rempiler pour un mandat supplémentaire, des partis et des organisations de masse emboîtent le pas au FLN, en joignant leurs voix au choeur des partisans de la continuité. Par ailleurs, Abderezzak Makri qui, lui aussi, multiplie les rencontres autour de son initiative du consensus national rencontre aujourd’hui, Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD). Dans cet ordre d’idées, il ajoutera que «le peuple est convaincu du bien-fondé de la continuité tandis que l’opposition appréhende cette perspective, car sachant pertinemment que si le président sortant se présentera, il sera réélu haut la main». Il a rappelé qu’avant que les autres partis et organisations de masse lui emboîtent le pas le 7 avril dernier, le FLN a été le premier parti à exhorter le président de la République, au nom des 700.000 militants du FLN et tous ses partisans et sympathisants, à se présenter à la présidentielle de 2019». Ould Abbès a qualifié l’élection présidentielle de 2019 d’ «un visa pour l’avenir».
Le président de l’ ANR a précisé que dans la conception de sa formation, l’ appel au président à poursuivre sa mission ne rime pas avec le statu quo, mais il s’agit d’éviter de faire un saut dans l’inconnu lors de cette échéance et le fait qu’il reste encore des défis à relever sur le plan de la politique étrangère.
D’après ce responsable, le message du chef de l’Etat à l’occasion de la fête de 5 Juillet lui a inspiré sa position politique alignée sur celle du FLN.
Les responsables du FLN se sont attelés depuis des mois à répertorier, puis à élaborer, un document global sur les réalisations du président depuis 1999 à ce jour à travers l’ensemble des 48 wilayas, pour justifier où sont partis les 1000 milliards de dollars dépensés durant cette période. La première mouture de ce document sera transmise au président Bouteflika puis au comité central (CC) du parti, dont la date de sa session ordinaire n’est pas encore fixée. Par ailleurs, les responsables du FLN et du RND avaient invité le président du MSP, lors de leurs rencontres respectives, à participer au futur gouvernement élargi, en contrepartie de soutenir l’option d’un autre mandat pour le président de la République. Certains, qui lui ont suggéré de dissocier le volet politique des autres dimensions sociale, économique et internationale de son initiative, ont proposé à Makri de reporter les consultations pour après l’élection présidentielle de 2019.
Le MSP, qui compte étendre sa quête de consensus national autour de la transition démocratique tout au long des cinq prochaines années, ne cesse de faire des concessions. Pour ce parti islamiste, la prochaine présidentielle n’est pas la seule opportunité pour réaliser ce consensus. Makri, qui avait promis de mener sa formation vers la victoire aux législatives de 2022, lors du septième congrès de son parti, envisage de faire de son initiative un véritable cheval de bataille.
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L’Arabie Saoudite ne veut pas d’intrusion canadienne dans ses affaires domestiques. Elle l’a fait comprendre lundi 6 août en décidant d’expulser l’ambassadeur du Canada en poste à Riyad et de suspendre tout nouvel échange commercial avec Ottawa.
Cette mesure a été prise après un appel de l’ambassade du Canada à la libération immédiate de militants des droits de l’Homme emprisonnés dans le royaume wahhabite. Dans un communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères réaffirme l’engagement de Riyad à s’abstenir d’intervenir dans les affaires domestiques d’autres pays, dont le Canada, et en retour ne veut pas d’ingérence étrangère dans ses affaires internes et ses relations avec ses citoyens.
« Tout autre pas du Canada dans cette direction sera considéré comme une reconnaissance de notre droit à interférer dans les affaires domestiques canadiennes », dit le document.
Le royaume saoudien a ainsi donné vingt-quatre heures au diplomate canadien pour quitter le pays et rappelle son ambassadeur au Canada « pour consultations », dans un soudain durcissement des relations entre ces deux pays.
Vague d’arrestations de militants des droits de l’Homme
Aucun commentaire n’a été effectué par les représentants du ministère canadien des Affaires étrangères. L’ambassade canadienne s’était dite « gravement préoccupée » par une nouvelle vague d’arrestations de militants des droits de l’Homme dans le royaume. « Nous appelons les autorités saoudiennes à les libérer immédiatement ainsi que tous les autres activistes pacifiques des #droitsdel’Homme », avait déclaré l’ambassade vendredi dans un communiqué publié sur Twitter.
Le 2 août 2018, la cheffe de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland, s’était déjà dite « très alarmée d’apprendre l’emprisonnement de Samar Badawi », une militante de l’égalité entre hommes et femmes, arrêtée la semaine dernière avec sa collègue Nassima al-Sadah. Samar Badawi est la récipiendaire du Prix international du courage féminin 2012 décerné par le département d’État américain. Elle a fait campagne pour la libération de son frère, Raif Badawi un blogueur dissident, et de Walid Abou al-Khair, son ancien mari.
Citoyen saoudien, Raif Badawi est emprisonné depuis 2012 en raison de propos tenus sur son blog. Il a été condamné en novembre 2014 à dix ans de prison et à 1 000 coups de fouet pour « insulte à l’islam ». Son épouse Ensaf Haidar, est installée au Québec depuis l’automne 2013 avec ses trois enfants.
Les arrestations de Samar Badawi et de sa collègue sont intervenues quelques semaines après celles d’une dizaine de militantes des droits des femmes, accusées de porter atteinte à la sécurité nationale et de collaborer avec les ennemis de l’État. Certaines ont été relâchées depuis.
Avec AFP et Reuters
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