Le secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA) Si El Hachemi Assad a souligné, lundi à Ain Témouchent, que « la protection du patrimoine est la responsabilité de tous et non pas le monopole d’une instance ».
A l’APS en marge des travaux du colloque international sur le royaume de Massassyl et la rencontre de Siga 206 av JC, qui se poursuit à Ain Témouchent, M. Assad a déclaré « notre conviction dans la HCA est que la préservation du patrimoine est la responsabilité de tout un chacun et non pas d’une seule instance ».
« Le HCA adopte une stratégie visant à se rapprocher de plusieurs partenaires dont le Centre national d’archéologie et les instituts d’histoire du pays », a-t-il ajouté, citant à titre d’exemple la signature de conventions avec les universités d’El Oued et d’Annaba.
L’opération se poursuit dans le cadre la mobilisation pour servir le patrimoine matériel algérien, a-t-il affirmé.
Si El Hachemi Assad a expliqué que la valorisation du patrimoine exige sa protection suivant une stratégie et un plan précis partant de la restauration et la réservation un budget pour cela, qui relèvent de la compétence du ministère de la Culture.
Le secrétaire général du HCA a insisté, au passage, sur la nécessité de prendre des mesures pour protéger et relancer les sites archéologiques en attirant des délégations de touristes du pays et de l’étranger, ainsi que sur la prise de conscience du citoyen de l’importance de ces sites et la sensibilisation au niveau des écoles comme conditions pour valoriser le patrimoine matériel.
En outre, il a mis l’accent sur l’implication des associations versées dans la culture et le tourisme pour valoriser ce patrimoine et le promouvoir en réunissant les conditions pour attirer les visiteurs, en distribuant des dépliants, en diffusant des spots publicitaires et en confectionnant des affiches, soit la participation de tous.
Le colloque international sur le royaume de Massassyl et la rencontre de Siga 206 av JC se poursuit, à la troisième et dernière journée, avec des tables rondes auxquelles prennent part des étudiants de doctorat en histoire ancienne, encadrés par des universitaires, ainsi que la programmation d’une sortie au site du sanctuaire du roi Syphax.
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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé, lundi à Alger, l’ouverture de plus de 6200 places pédagogiques pour le cycle de doctorat au niveau national pour l’année universitaire 2018/2019.
Présentant un exposé sur son secteur devant la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a fait part de « l’ouverture de plus de 6200 places pédagogiques pour le cycle de doctorat, sans compter les postes réservés à la spécialité de médecine ».
53.481 candidats se sont inscrits jusqu’à dimanche au concours de doctorat, et ce depuis l’ouverture de la plateforme d’inscription le 16 septembre dernier, a-t-il fait remarquer.
Concernant le concours d’accès au cycle de Master, M. Hadjar a annoncé la poursuite de l’examen des dossiers à travers les établissements de l’Enseignement supérieur, notant que certains avaient procédé à l’annonce des résultats. Les autres résultats seront affichés dans les plus brefs délais, a assuré le ministre, rappelant l’inscription de 308.710 candidats.
Pour ce qui est de l’encadrement universitaire, il a fait savoir que 3000 nouveaux enseignants ont été recrutés durant l’année universitaire actuelle, en sus de 59.897 enseignants-chercheurs, tous grades confondus.
Dans le but d’actualiser la carte de formation, le ministre a annoncé l’installation d’une commission chargée de la révision de la carte de formation, regroupant un nombre d’enseignants-chercheurs qui s’attèlent à l’amélioration du niveau de qualification professionnelle des diplômés et à la consolidation de l’employabilité.
Le secteur a entamé la révision du programme de formation relatif à la spécialité de médecine, en vue de l’adapter aux exigences des professions et qualifications requises, vu les progrès scientifiques survenus à l’échelle internationale, d’où « l’actualisation des contenus de la formation pour la première et deuxième années universitaires, en prévision du parachèvement de l’actualisation progressive de l’ensemble des programmes de formation ».
A cette occasion, M. Hadjar a présenté un exposé exhaustif sur la rentrée universitaire 2018/2019, avec plus de 1,7 million d’étudiants ayant rejoint les bancs de l’université, citant les objectifs de modernisation du secteur à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
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Des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) ont arrêté dimanche à Naâma un narcotrafiquant en possession de près de 50 kilogrammes de kif traité, et à El Oued, un contrebandier qui transportait 30 quintaux de feuilles de tabac, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a arrêté, le 23 septembre 2018 à Naâma (2ème Région militaire), un narcotrafiquant en possession de 47,5 kilogrammes de kif traité, tandis qu’un autre détachement a appréhendé, à El Oued (4ème RM), un contrebandier à bord d’un camion chargé de trente (30) quintaux de feuilles de tabac », a précisé la même source.
Selon le MDN, sept (07) contrebandiers ont été également interceptés à Tamanrasset (6ème RM) par un détachement de l’ANP qui a saisi, en outre, un camion, deux (02) véhicules tout-terrain, (1.800) litres de carburant et divers outils d’orpaillage.
Des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, par ailleurs, à Batna (5ème RM), un individu en sa possession sept (07) fusils de chasse, et arrêté également cinq (05) contrebandiers et saisi (1.659) unités de différentes boissons à Tlemcen et Mascara (2ème RM), ajoute-t-on.
D’autre part, des Garde-côtes ont déjoué, à Aïn Témouchent (2ème RM), une tentative d’émigration clandestine de neuf (09) personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, alors que quatorze (14) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Oran et à Tlemcen, souligne le MDN dans son communiqué.
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Les générations de femmes et d’hommes qui ont façonné la France sous la troisième République, dont des familles algériennes, ont fait l’objet d’un documentaire intitulé Histoire d’une nation et programmé pour demain soir par France 2. Produit par Yann Coquart, ce documentaire retrace l’épisode allant de 1870 à 1927 sous l’intitulé “Le pays où l’on arrive”. Dans ce film, les témoins racontent 150 ans de l’histoire de France, 150 ans qui font qu’un quart de la population française trouve ses racines à l’extérieur du territoire. Des artistes, des ouvriers, des écrivains et autres poètes, des aventuriers et autres personnalités, ce documentaire donne la parole aux enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants d’Algériens, d’Italiens, de Polonais, d’Arméniens, de Russes, de Marocains ou de Chinois, célèbres ou inconnus, pour retracer le mérite de leurs aïeuls lors de la IIIe République, après la défaite de 1871.
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Le projet de la ligne ferroviaire reliant El Bayadh à Mécheria (Naâma) sera livré à l’horizon 2020, a annoncé, lundi à El Bayadh, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane.
Lors de sa visite d’inspection dans la wilaya d’El Bayadh, Abdelghani Zaâlane a souligné que la stratégie de son département ministériel est de diversifier les moyens de transport pour toucher les wilayas du pays en vue de redynamiser les différents secteurs.
Dans ce contexte, il a qualifié le projet de la ligne ferroviaire El Bayadh-Mécheria, e longue de 130 km, de « très important » pour la vie socio-économique de ces deux régions. Il a relevé que le plus grand tronçon de cette ligne se trouve sur le territoire de la wilaya d’El Bayadh, soit une distance de 95 km.
Le ministre a ajouté que cette ligne revêt une grande importance étant donné qu’elle relie la wilaya d’El Bayadh et des wilayas du Nord et du Sud du pays, via la station de Mécheria, traversée également par la ligne ferroviaire Oran-Béchar.
Selon le groupe initiateur du projet, composé de sept entreprises de réalisation publiques, le taux d’avancement des travaux est de l’ordre de 55%, avec l’achèvement de la réalisation de 21 ouvrages d’art en attendant 6 autres que compte ce projet ayant nécessité une enveloppe financière de 46 milliards DA.
L’opération de terrassement du tracé de cette ligne ferroviaire tire à sa fin et sera suivie par la pose des rails, le long de ce tracé, ainsi que la signalisation lumineuse.
A cette occasion, le ministre a appelé les responsables de ce projet à accélérer le lancement des projets des gares ferroviaires d’El Bayadh et de Tasmouline, pour qu’elles soient prêtes une fois le projet réceptionné.
Il a également annoncé le lancement de l’étude d’un projet de ligne ferroviaire reliant El Baydh à Saida et une autre entre El Bayadh et Djelfa via Aflou (Laghouat). « Ces projets revêtent une importance particulière », a-t-il estimé.
Par ailleurs, M. Zaâlane a signalé que le dédoublement des voies de la RN 06 reliant Bougtob à El Kheithar et la RN 06 A entre El Bayadh et Bougtob, sur une longueur de 150 km « sera la priorité du secteur » étant donné l’importance de cet axe. La réalisation de cette voie se fera par tranches en fonction de la situation financière du pays, a-t-il expliqué.
Dans le même contexte, le ministre a annoncé qu’un montant supplémentaire de 400 millions DA a été alloué à la maintenance et à l’aménagement du réseau routier vétuste de la wilaya d’El Baydah. Cette somme s’ajoutera au milliard DA débloqué, cette année, à cette collectivité locale pour la maintenance de ses routes.
D’autre part, le ministre a procédé à l’inauguration du projet d’extension de la piste d’atterrissage de l’aérodrome d’El Bayadh sur 600 mètres, sachant que la longueur de cette piste est de 3 km. La compagnie « Tassili Airlines » assure un vol hebdomadaire à destination d’Alger à partir de cette infrastructure aéroportuaire.
Il a inauguré ensuite trois ouvrages d’art édifiés sur les cours des oueds de la commune de Boualem, traversée par la RN 47 reliant El Bayadh et Laghouat. Ces ouvrages sont très importants et faciliteront la circulation automobile sur cet axe important notamment en période des crues et des fortes précipitations hivernales.
Le chemin vicinal reliant la commune de Sidi Teifour et le village de Dir Hassiane, long de 8 km, a été inauguré pour désenclaver ce village.
Le ministre des Travaux publics et des Transports inspectera le projet de la nouvelle voie reliant Sidi Teifour à Tadjrouna (Laghouat), rappelle-t-on.
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La Russie a annoncé lundi la livraison d’ici 15 jours des systèmes antiaériens « S-300 » à l’armée syrienne afin de renforcer ses capacités de défense nationale après le grave incident du crash de l’avion russe Il-20 près des côtes syriennes provoqué par l’armée israélienne.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a indiqué qu’un système moderne de missiles sol-air S-300 sera livré aux forces armées syriennes d’ici deux semaines, a rapporté l’agence russe Sputnik. « Ce système moderne est capable d’aider l’armée syrienne à se protéger des agressions étrangères en interceptant des missiles aériens sur une distance de plus de 250 km et de frapper simultanément plusieurs cibles aériennes ennemis », a assuré le ministre de la Défense lors d’un discours diffusé à la télévision russe.
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Plusieurs fois reportée, la désignation des Coordonnateurs communaux d'actualisation (Cca) de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), a été effective ce lundi 24 septembre 2018 au parlement. A l'occasion d'une plénière qui se déroule actuellement au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés tous bords confondus, ont voté à l'unanimité pour les listes proposées dans les 77 communes du pays.
A travers la désignation des membres Cca-Lépi, le parlement vient de jouer un rôle important dans le processus d'actualisation de la liste électorale permanente informatisée en vue de l'organisation à bonne date des législatives de 2019.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le poste de surveillance sanitaire d'Hilla-Condji (frontières Bénin-Togo), dans la commune de Grand-Popo n'est plus opérationnel. Le directeur départemental de la santé du Mono, Etienne Hounkponou, sur instructions du ministre de la santé, a procédé à la fermeture en fin de semaine. Selon le directeur départemental, la fermeture de ce poste est due à la nécessité de service.
Tous les agents à ce poste, renseigne Etienne Hounkponou, sont remis à la disposition de la direction de l'administration et des finances par le ministre de la santé pour leur redéploiement dans les meilleurs délais.
F. Aubin AHEHEHINNOU
1968-2018 : depuis 50 ans, l’Agence Française de Développement accompagne les politiques de développement économique et social des autorités algériennes, en contribuant au financement de projets d’infrastructures, de valorisation et préservation du patrimoine naturel (agriculture – ressources en eaux – aires protégées de biodiversité – etc…), de développement des secteurs productifs publics et privés, de développement du capital humain.
Ses modalités d’intervention répondent au double objectif de cohérence avec les priorités des autorités algériennes et les mandats que lui ont confiés les autorités françaises.
L’AFD a maintenu sa présence en Algérie pendant la décennie noire des années 1990 et son activité s’est redéveloppée intensivement de 1999 à 2004.
L’AFD intervient depuis 2005 uniquement sous forme de subvention pour des opérations ciblées d’expertise et de renforcement des capacités (Fonds d’Etude et de Renforcement des Capacités – FERC), d’appuis à la société civile en partenariat avec des ONGs françaises et de projets de maintien de la biodiversité avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM).
Au 31 juillet 2018, le montant net cumulé des engagements du groupe AFD en Algérie s’élève à :
A titre d’exemples, l’AFD a contribué, par la mise en place de prêts à des conditions bonifiées, aux projets et programmes suivants :
Par son activité de subvention, l’AFD a accompagné des programmes de structuration et de renforcement de capacité, dont à titre d’exemples :
Une ambition pour la période 2018-2022
Conformément à ses mandats, aux objectifs du gouvernement algériens dont ceux fixés par le Nouveau Modèle de Croissance Economique approuvé en 2016, l’AFD se propose d’accompagner trois axes stratégiques d’action pour la période 2018-2022 : la transition énergétique, la transition territoriale et écologique, la diversification économique et deux axes transversaux : la transition numérique et la poursuite de l’appui à la société civile algérienne
Axes principaux :
Deux axes transversaux :
L’AFD poursuivra également ses activités de renforcement de capacité des institutions publiques conformément aux objectifs du gouvernement algérien, ainsi que ses appuis financiers pour un renforcement des partenariats entre collectivités locales algériennes et françaises.
Accès à l’assemble des résultats : https://www.afd.fr
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Le président turc Recep Teyyip Erdogan dispose de peu de temps avant le 15 octobre pour convaincre les groupes armés à se conformer à l’accord qu’il a conclu avec son homologue russe Vladimir Poutine sur la province syrienne d’Idleb.
Les membres de l’opposition syrienne dite modérée, réunie autour de l’Armée syrienne libre (ASL), ont affirmé hier qu’ils ne déposeraient pas les armes et ne quitteraient pas leurs positions, même s’ils se déclarent prêts à coopérer avec la Turquie, un des signataires de l’accord sur la création d’une “zone démilitarisée” autour de la province d’Idleb. Les rebelles qui se font appeler “Front national d’indépendance”, qui rassemble plusieurs groupuscules armés, ont déclaré dans un communiqué, repris par Reuters : “Nous sommes prêts à coopérer avec notre allié turc pour atteindre notre objectif afin d’éviter aux civils les affres de la guerre. Mais nous resterons éveillés et vigilants à toute surprise russo-iranienne, surtout après leur déclaration prouvant que cet accord est temporaire.” Et d’ajouter : “Nos doigts restent sur la gâchette… Nous n’abandonnerons pas nos armes ni notre territoire ni notre révolution”, lit-on encore sur Reuters. Plus déterminés encore, les membres du groupe terroriste Djamaat houras eddine al-islamiya (Mouvement des gardiens de la religion musulmane) ont rejeté en bloc l’accord russo-turc et ont appelé les autres groupuscules islamistes à en faire de même, en menant de nouvelles opérations armées contre les soldats russes, turcs et syriens. Si le principal groupe terroriste Tahrir al-Cham (issu d’une scission d’Al-Qaïda) ne s’est pas encore prononcé sur l’accord conclu entre les Russes et les Turcs sur Idleb, l’on s’attend à ce qu’il s’aligne sur la position des autres voix qui refusent de céder leur dernier bastion des groupes armés en Syrie.
En tout cas, le président turc Recep Teyyip Erdogan dispose de peu de temps avant le 15 octobre pour convaincre les groupes armés à se conformer à l’accord qu’il a conclu avec son homologue russe Vladimir Poutine sur la province syrienne d’Idleb. Dépassé ce délai, l’armée syrienne se tient déjà prête à lancer une vaste offensive, avec l’appui russe et iranien, pour reprendre le contrôle d’Idleb, où vivent actuellement près de trois millions de civils. Pour rappel, après l’échec du dernier sommet tripatite à Téhéran, Moscou et Ankara se sont mis d’accord, en milieu de semaine dernière, sur la mise en place d’une “zone démilitarisée” de 15-20 km de large qui doit servir de zone-tampon entre Idleb et le reste du territoire syrien, sous contrôle de Damas. L’accord en question prévoit le départ des groupes armés d’Idleb, après avoir déposé leurs armes. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré, vendredi, que “cette zone vise avant tout à éradiquer la menace terroriste”, a rapporté l’AFP. “C’est une mesure intermédiaire (…) mais indispensable, car la création d’une telle zone permettra d’éviter que se poursuivent les tirs depuis la zone de désescalade d’Idleb sur les positions des forces syriennes et la base russe d’Hmeimim”, a-t-il ajouté. Mais dès l’annonce de l’accord sur Idleb, peu de monde avait été convaincu que les groupes armés allaient accepter de céder le dernier territoire soumis à leur contrôle.
Lyès Menacer
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Le nombre de morts a atteint 115 depuis le 26 août, date du début des combats entre les milices armées.
La situation reste non maîtrisable dans le sud de la capitale libyenne Tripoli, où les combats ont repris de plus belle encore hier dans le carrefour menant vers l’aéroport et le pont des courses hippiques, ainsi que dans l’avenue du Prince héritier. Selon Djaridat al-ayam al-libiyya, les soldats de la brigade Essoumoud, dirigée par Salah Badi, affrontaient les éléments de la sécurité centrale menés par Ghinoua. Le bruit des obus et des missiles Grad déchirait le ciel de Tripoli, a souligné la même source. Le quotidien Al-Moutawasit, qui a confirmé la violence des affrontements entre ces deux groupes, a également souligné l’extension des zones de combat qui ont touché hier la route As-Siwani, toujours au sud de Tripoli.
Quant à la chaîne Al-An, elle a annoncé que des combats se déroulaient du côté de la ferme agricole Khalifa-Hanniche, pas très loin de la capitale. Par ailleurs, un rapport de l’hôpital de campagne de Tripoli, chargé de recevoir les victimes de cette zone, cité par le journal libyen Alwasat, indiquait hier que le nombre de morts a atteint 115 et 560 blessés, dont 383 graves, depuis le début des combats, le 26 août dernier. La même source ajoute que des milices de Misrata se rendent sur les lieux de combat, d’où le risque de complication de la situation, déjà hors de contrôle pour les autorités libyennes. Il faut dire que cela rajoute aux difficultés rencontrées par le gouvernement d’union nationale à gérer les conséquences qui en résultent, comme l’indique la réunion tenue hier par Fayez as-Sarraj avec les responsables concernés du plan d’aides aux familles fuyant les zones de combat.
Le président du GNA a réuni Mohamed Haithem, le chargé de gestion du ministère de la Santé, Mustafa Krima, le président de l’organe de secours et d’urgence de Tripoli, Tarek Hamchari, le directeur chargé de la gestion des blessés, et du président du Croissant-Rouge libyen, Youssef Mohamed, afin de mettre en œuvre le plan d’aide à ces familles et les prendre en charge. Ainsi, en dépit de la mise en garde du Congrès des tribus libyennes de sanctionner les responsables et les membres de ces milices armées, et les appels du Secrétaire général de l’ONU à appliquer des sanctions contre les personnalités libyennes impliquées de près ou de loin dans ces violences, la situation reste non seulement incontrôlable dans le sud de Tripoli, mais risque de s’envenimer davantage avec l’arrivée sur les lieux d’autres milices. Devant ces développements regrettables, Aguila Salah, le président du Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, a estimé hier dans des déclarations reprises par Djaridat al-ayyam al-libiyya, que seule l’élection d’un nouveau président en Libye permettra de sortir le pays de la crise.
Merzak Tigrine
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Les Palestiniens de Khan al-Ahmar, en Cisjordanie occupée, ont rejeté, hier matin, l’ultimatum fixé par l’occupant israélien pour quitter leur village d’ici le 1er octobre, ont rapporté les médias palestiniens. “Personne ne partira, il faudra nous expulser par la force”, a déclaré à l’Agence AFP, Eid Abou Khamis, un porte-parole du collectif du village, avant d’ajouter que “si Khan Al-Ahmar est démoli, ce sera uniquement par la force”. Selon l’agence de presse Wafa, les forces de répression israéliennes ont pris d’assaut la tente de sit-in dans le village, et ont effectué un tour entre les habitations du village, de manière provocante.
Le responsable de la campagne “Sauvez Khan Al-Ahmar”, Abdullah Abu Rahma, a exprimé son inquiétude suite à cette incursion dans le village, tout en indiquant que c’est la deuxième incursion depuis le matin. Abu Rahma a souligné que les citoyens craignent que cette incursion vise à organiser la démolition de maisons et de l’école dans le village ciblé. L’occupant israélien a fixé, hier, la date du 1er octobre aux Palestiniens habitant le village bédouin de Khan Al-Ahmar pour démolir eux-mêmes toutes les structures du site. Khan Al-Ahmar, où vivent environ 200 Palestiniens à l’est d’Al-Qods occupée, est coincé entre deux colonies israéliennes. Ce village palestinien est devenu emblématique du sort de ces communautés confrontées à l’occupation et la colonisation de la Cisjordanie. Huit pays européens ont réclamé à Israël de ne pas démolir ce hameau, estimant que sa destruction permettrait d’étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l’éventuelle création d’un État palestinien sur ce territoire.
Merzak T.
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“La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, a indiqué cet ex-diplomate.
L’ex-ambassadeur de France en Algérie (2006-2008), Bernard Bajolet, qui avait révélé sur les colonnes du quotidien Le Figaro que le président Bouteflika “est maintenu en vie artificiellement”, vient de jeter un autre pavé dans la mare dans son dernier livre Le soleil ne se lève plus à l’Est : mémoires d’un ambassadeur peu diplomate (Éditions Plon), où il revient sur son passage à Alger en tant que chef de la mission diplomatique française. Abordant la situation économique du pays, M. Bajolet s’est dit impressionné par l’ampleur de la corruption en Algérie. “Je fus pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, a écrit l’auteur, qui explique comment le privé algérien a été écarté dans la prise de décision. Enfonçant le clou, M. Bajolet dira qu’“il n’y avait pas non plus en Algérie de grands capitalistes prêts à investir massivement dans le pays”. “La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, assène le diplomate. Selon lui, “il aurait fallu pousser le secteur privé, seul moteur de croissance”.
“Mais, déplore-t-il, le pouvoir, de toute évidence, ne le voulait pas, comme s’il craignait l’émergence d’une classe d’entrepreneurs qui aurait pu un jour le contester et exiger un partage de la décision. Ainsi, je découvris un tissu, encore embryonnaire, de PME dynamiques. Mais le gouvernement ne l’aidait pas à se développer, et Bouteflika lui-même m’avoua un jour qu’il n’y croyait pas.” Pour M. Bajolet, “l’Algérie venait à peine de se libérer de dix ans de terrorisme. Elle avait perdu beaucoup de temps, et l’administration qui la dirigeait n’était pas de nature à le lui faire rattraper : les ministères s’étaient vidés d’une grande partie de leurs cadres de qualité et, au fond, l’État se résumait pratiquement à l’armée, véritable ossature du pays, et à Sonatrach. Le processus de décision paraissait grippé, le système de représentation en panne”. Raison pour laquelle, explique-t-il encore, “l’Algérie n’a pas réussi la diversification économique et la remise à niveau des équipements publics a eu un effet limité sur l’économie”. Selon Bajolet, le président Bouteflika n’appréciait pas que “le président Chirac ne se cachait pas d’entretenir des relations quasiment familiales avec le roi du Maroc (…) On nous a parlé de relations privilégiées avec l’Algérie, se plaignit Bouteflika. Mais en réalité, les privilèges ont été réservés au Maroc et à la Tunisie.
L’Algérie, elle, n’a rien vu”. Autre sujet abordé, et pas des moindres, l’arrêt du processus électoral en 1992 en Algérie, après la victoire du FIS, et qui ne constituait, selon lui, qu’une hypothèse au sein du Comité interministériel du renseignement (CIR). Selon l’ex-patron de la DGSE, “si le FIS prenait le pouvoir en Algérie, il ne le rendrait pas. Sa victoire risquerait de provoquer une émigration massive vers la France (…) Si, au contraire, on le lui laissait, il devrait se montrer pragmatique et compter avec la France. Il évoluerait vers plus de modération”. Il révélera que François Mitterrand avait tranché afin que “les dirigeants algériens renouent le fil de la démocratisation”. Selon M. Bajolet, Mitterrand dit avoir regretté, a posteriori, le fait de n’avoir pas donné sa chance à Mohamed Boudiaf, figure emblématique de la Révolution algérienne et homme intègre, que la junte militaire avait rappelé de son exil.
FARID BELGACEM
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La circulation sur le tronçon Cotonou-Malanville est déjà partiellement rétablie. En attendant la finalisation du pont, une solution partielle est déjà trouvée.
L'espoir revient peu à peu dans les cœurs des usagers de la route inter-Etats Cotonou-Niamey en passant par Malanville.
En attendant la construction du nouveau pont, déjà à partir de ce lundi 24 septembre 2018, une solution partielle est trouvée avec le contournement circonstanciel réalisé.
Au lendemain de l'effondrement du pont à l'entrée sud de la ville, des mesures ont été prises par le gouvernement pour la réalisation de ce contournement qui vient d'être une réalité. L'entreprise Sogea Satom a réalisé la voie de contournement dans un délai raisonnable. Il n'y a plus de soucis pour que les véhicules de tous gabarits empruntent ce tronçon grâce à l'ouvrage temporaire. Cette réalisation a été effective grâce à la volonté du ministère des infrastructures et des transports. C'est pour constater l'achèvement des travaux que le Directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji et le préfet de l'Alibori Mohamadou Moussa, sont allés vérifier sur le terrain. Les autorités ont salué le dynamisme des agents de Satom commis pour la réalisation du contournement. Le constat fait pas la délégation est la présence de nids de poules sur la voie menant au pont. Ce qu'ils ont demandé à l'entreprise de combler.
Le gouvernement joint ainsi l'acte à la parole. En attendant la construction définitive du nouveau pont, les usagers peuvent déjà circulation de part et d'autre de la Sota en toute quiétude.
G.A