ALGER – La Banque africaine de développement (BAD) a appelé mardi à Alger les opérateurs économiques algériens à adhérer à sa nouvelle initiative de promotion des investissements en Afrique.
Baptisé « Africa investment forum » (AIF), ce projet vise à identifier les projets d’investissement en Afrique, à les assister et à assurer leur financement.
« L’AIF est le premier marché de l’investissement en Afrique, destiné à combler le déficit du continent en matière de mécanismes de financement. Les opérateurs algériens sont appelés à prendre part à cette action et à saisir les opportunités qu’elle présente », a indiqué le directeur général de la BAD chargé de la région Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, lors d’une réunion de présentation de cette initiative, en présence de chefs d’entreprises algériens et de représentants d’institutions publiques.
L’objectif de l’AIF est de « réduire l’écart entre les besoins énormes en investissements en Afrique et l’offre en matière de financements » en proposant tout type de financements provenant des différents bailleurs de fonds internationaux ainsi que le secteur privé africain, a-t-il soutenu.
Selon les estimations de la BAD, les besoins de financements en Afrique avoisinent les 170 milliards de dollars annuellement pour suivre le rythme de la croissance démographique sur le continent.
Cependant, la valeur des investissements consentis réellement est « très en-deçà » des besoins du continent, ce qui impose la nécessité de créer un mécanisme qui oriente les capitaux vers les nombreuses opportunités de développement en Afrique, a-t-il signalé.
Dans ce cadre, la BAD se chargera de tout le processus d’indentification, de maturation et d’amélioration des projets de développement dans les pays d’Afrique et de réunir les institutions de financements nécessaires pour leur concrétisation, a fait savoir M. El Azizi.
Les projets retenus sont ceux destinés à « alimenter l’Afrique en énergie, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et à améliorer la qualité de vie des populations africaines », a avancé le représentant de cette institution financière régionale.
Cette initiative stimulera, par conséquent, l’investissement dans des secteurs d’intérêt stratégique, tout en renforçant la coopération avec le secteur privé africain.
L’AIF se veux donc une « plateforme multipartite et pluridisciplinaire » qui a vocation à faire progresser les projets et les rendre « bancables », ainsi qu’à accélérer le bouclage financier des transactions conclues.
En incitant les opérateurs des différents pays d’Afrique à préparer des projets qu’ils pourront présenter à de potentiels investisseurs, la BAD compte bâtir une large réserve de projets capables d’améliorer la visibilité concernant le marché africain qui recèle d’importantes opportunités, a noté M. El Azizi.
Sekon lui, le portefeuille des projets définis par la BAD en Afrique du Nord dépasse actuellement les 16 milliards de dollars.
Pour ce faire, cette banque envisage de recruter prochainement une soixantaine d’experts chargés des questions des investissements afin d’accompagner les promoteurs de projets.
De son côté, un autre responsable de la BAD, Achraf Tarsim, a souligné que l’AIF « fait le matching entre des projets maturés et bien préparés, d’une part, et des investisseurs intéressés par l’Afrique grâce notamment aux mécanismes de réduction de risques et d’amélioration du climat des affaires ».
A cet égard, il a avancé que la BAD va créer une plateforme intercontinentale de co-garantie, en collaboration avec des institutions de financement internationales telles que la Banque islamique de développement (BID) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Cette réunion d’Alger est la quatrième étape d’un road show régional qui a déjà conduit la délégation de la BAD à Tunis, Casablanca et au Caire afin de promouvoir l’AIF qui tiendra sa première édition du 7 au 9 novembre 2018 à Johannesburg (Afrique du Sud).
Pour rappel, l’Algérie est l’un des membres fondateurs de la BAD qui avait été créée en 1964.
Détenant 4,2% des actions de cette banque, l`Algérie en est le 4ème actionnaire parmi les pays africains et le 7ème dans le classement général des pays membres.
Actuellement, le partenariat Algérie-BAD est essentiellement axé sur les travaux analytiques et le renforcement des capacités.
Cette banque régionale compte 81 pays membres formés de 54 pays africains et de 27 pays européens, sud et nord américains et asiatiques.
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PARIS – Le marché pétrolier est actuellement « bien équilibré », mais il y a des inquiétudes d’ici à la fin de l’année, a estimé mardi l’expert Francis Perrin, soutenant que des prix du baril entre 70 et 80 dollars sont un « bon compromis ».
« Le marché pétrolier est actuellement bien équilibré. Il y a cependant des inquiétudes pour la fin de l’année. Le monde consomme de plus en plus de pétrole et l’Iran et le Venezuela en produisent de moins en moins », a expliqué ce directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) dans un entretien à l’APS.
Il a soutenu que dans cette conjoncture, le « point clé » est l’Iran.
« Suite aux menaces américaines, qui sont efficaces, les exportations de brut de l’Iran ont probablement baissé de 700 000 barils par jour entre avril 2018 et la mi-septembre. Et, même si de nombreuses incertitudes subsistent, une chose est sûre : la chute n’est pas terminée », a-t-il précisé, relevant que le paradoxe est que « les Etats-Unis sont à la fois un problème et une solution ».
« Leurs sanctions font chuter la production et les exportations pétrolières de l’Iran et, en même temps, leur production nationale continue à augmenter grâce au pétrole non conventionnel. Ce pays est devenu un important exportateur de pétrole », a-t-il encore expliqué.
Par ailleurs, ce chercheur considère que, dans le contexte pétrolier, politique et économique actuel, des prix du pétrole de l’ordre de 70-80 dollars/baril sont un « bon compromis » entre les intérêts des grands acteurs du jeu pétrolier mondial, n’écartant pas la possibilité d’une autre augmentation des prix.
« Mais, pour les raisons indiquées ci-dessus, on est aujourd’hui dans le haut de cette fourchette de prix et il est possible que nous allions au-delà », a-t-il dit.
Analysant le prix (80-81 dollars/baril) du Brent de la mer du Nord, atteint lundi, l’expert a noté que c’est le niveau le « plus élevé » depuis la fin 2014.
« Il y a certes eu une hausse supplémentaire après la fin de la réunion du comité ministériel conjoint de surveillance OPEP/non-OPEP (JMMC) le 23 septembre à Alger. Mais le prix du Brent frôlait déjà les 80 dollars/b dans les derniers jours », a-t-il dit, relevant que certains s’attendaient à une annonce de l’OPEP et des pays non-OPEP sur une hausse de leur production « mais ils ont oublié que la réunion d’Alger n’avait pas un caractère décisionnel ».
« Cette absence de décision, a-t-il ajouté, a fait encore un peu monter les prix du brut mais cette attente n’était absolument pas justifiée », rappelant que la Conférence de l’OPEP se tiendra au début décembre et pas avant.
Il a précisé, dans ce contexte, que les prix sont sur une tendance haussière depuis plusieurs mois car « la consommation pétrolière mondiale augmente, les exportations de l’Iran sont en train de chuter du fait du prochain rétablissement des sanctions des Etats-Unis et le Venezuela continue à s’enfoncer dans la crise ».
Au sujet de la menace du président américain Donald Trump contre les membres de l’OPEP, avant la réunion d’Alger, Francis Perrin a estimé que les pays réunis à Alger « ont fait leur travail », et que le président Trump « n’est manifestement pas très au courant des mécanismes de gouvernance de l’OPEP », faisant remarquer que, pour lui, « l’essentiel est de communiquer avec l’opinion publique américaine et, en particulier, avec son électorat ».
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MOSTAGANEM – Le salon international d’agriculture « Mosta Expo » s’est ouvert mardi à Mostaganem avec la participation de 52 exposants nationaux et de pays européens, africains et asiatiques.
Le wali de Mostaganem Mohamed Abdennour Rabdhi a souligné, à l’ouverture de cette manifestation économique qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pascal Ferrera, que l’Algérie mise sur ce genre de rencontres entre producteurs et investisseurs locaux et étrangers pour faire découvrir le produit agricole national et échanger les expériences dans divers domaines d’agriculture, de pêche, d’agroalimentaire et de transformation.
Il a déclaré aussi que ce salon constitue une occasion pour les investisseurs algériens pour conclure des partenariats avec des étrangers leur permettant par conséquent de développer la production agricole, réduire la facture d’importation et trouver des marchés extérieurs pour exporter des produits nationaux.
Cette première édition du salon international agricole « Mosta Expo » enregistre la participation d’exposants d’Algérie, Tunisie, Turquie, Espagne, France, Inde et Chine en plus de 15 sociétés italiennes dans ce domaine, notamment « Landini » et « Botoccuni ». L’Italie est invitée d’honneur de cette édition.
En marge de ce salon, qui se tient sous le slogan « l’agriculture au service de la souveraineté nationale », des rencontre entre professionnels et experts seront organisées autour des thèmes « relations algéro-africaines », « mécanismes pour valoriser les produits agricoles », ‘le marketing et l’exportation », « l’aquaculture », « la santé végétale et usage d’intrants », « les techniques d’économie de l’eau » et « la production laitière ».
Il est prévu, lors de cette manifestation tenue au parc d’attraction et de loisirs « Mosta Land » à Kharouba à l’Est de Mostaganem, une rencontre régionale du conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre et une autre de la chambre nationale d’agriculture.
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ALGER – Le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), Achek Youcef Chawki, a estimé mardi que 20% des agriculteurs cotisent sur un nombre estimé à 800.000 à travers le pays, appelant les agriculteurs à s’affilier davantage à la sécurité sociale.
« La sécurité sociale a du mal à s’installer chez les agriculteurs », a-t-il indiqué à la Radio Chaine 3, relevant toutefois, une augmentation « palpable » des cotisants depuis ces quatre dernières années.
« Il y a 4 ans, seulement 3% des agriculteurs s’affiliaient à la CASNOS. Nous sommes actuellement aux alentours de 20% qui cotisent sur un nombre estimé à 800.000 agriculteurs à travers le pays », a-t-il ajouté.
Pour lui, cet intérêt des agriculteurs pour s’affilier à la sécurité sociale a été constaté après la mise en place de nouvelles mesures comme l’élargissement des cotisations aux aidants familiaux (enfants, frères et autres).
« L’élargissement à cette tranche de la population a fait que, non seulement le nombre de cotisants a augmenté, mais ces derniers sont en train de rester au niveau de la terre grâce à cette couverture sociale », a-t-il estimé.
Sur un autre plan, M. Chawki a révélé une opération pilote à Alger de régularisation de personnes activant de façon informelle dans les domaines notamment de la plomberie, de l’électricité et de la maçonnerie.
« Nous avons ciblé quelque 18.000 personnes à Alger qui travaillent de façon informelle dans des domaines variés. L’opération consiste à les encadrer à travers les chambres d’artisans où on leur délivre une attestation après un test, puis une carte d’artisan qui leur sera demandée pour être enfin couvert par la sécurité sociale », a-t-il expliqué.
Il a rappelé, par ailleurs, que le dernier délai pour le règlement des cotisations annuelles pour les agriculteurs a été fixé au 30 septembre prochain.
« Le 30 septembre est la date limite pour les agricultures de verser leur cotisations à la sécurité sociale », a-t-il dit, expliquant que ces agriculteurs « ont la possibilité de cotiser même pour les années précédentes ».
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ALGER – Trois cents quatre-vingt-douze (392) enfants sont décédés durant l’année scolaire 2017-2018, selon un bilan duCentre national de prévention et de sécurité routière(CNPSR), rendu public en marge d’une campagne de sensibilisation lancée, mardi, pour la protection des enfants scolarisés contre les accidents de la route.
392 enfants âgés de moins de 14 ans sont décédés et 5189 autres blessés durant la période allant de septembre 2017 à juin 2018, indique le CNPSR, ajoutant que « la plupart des victimes ont été déplorées sur les chemins des différents établissements éducatifs ».
A travers cette campagne de sensibilisation, organisée sous le slogan « pensez à vos enfants…réduisez la vitesse », le Centre vise « à préserver les enfants, notamment scolarisés, contre les accidents de la route ».
Le Centre a tracé un « programme varié » basé sur l’action de proximité sur le terrain pour la sensibilisation aux dangers des accidents de la route, avec la diffusion de spots publicitaires sur la protection des enfants scolarisés contre leurs risques, à travers les radios thématiques et locales et les chaines de télévision.
Des SMS contenant le slogan de la campagne seront également envoyés aux conducteurs, en sus d’affiches qui seront installées à travers les grands axes routiers.
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ALGER – L’Organe national de la protection et de la promotion de l’Enfance (ONPPE) a reçu, depuis avril dernier, plus de 530 signalements de cas d’atteinte aux droits de l’enfant via le numéro vert (11/11), a indiqué la Déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’Enfance, Meriem Cherfi.
« L’Organe a reçu plus de 530 signalements de cas d’atteinte aux droits de l’enfant émanant de citoyens, voire d’enfants eux-mêmes, et ce via le numéro vert (11/11 lancé avril dernier) en sus de 2.000 à 5.000 appels téléphoniques par jour, portant pour la majorité sur des demandes d’orientations et des préoccupations liées à l’enfance ou aux missions de l’ONPPE », a indiqué Mme Cherfi dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture d’une session de formation au profit des juges des mineurs.
Notant que les signalements des cas d’atteinte aux droits de l’enfant ont trait, entre autres, à la maltraitance, certaines agressions ou à la mendicité outre des appels émanant des parents en besoin d’aide pour la prise en charge de leurs enfants, Mme Cherfi a fait savoir que « l’Organe intervient directement sur le terrain pour le traitement de ces cas ».
« Dès la réception d’un signalement, une démarche est engagée sur le terrain pour s’assurer de la véracité de l’information, qui est transmise, dans la majorité des cas, au Service du milieu ouvert relevant du ministère de la Solidarité nationale pour la prise en charge et le traitement », a-t-elle précisé ajoutant que « la mission de prise en charge et de protection de l’enfance incombe aux différentes parties et à la société dans son ensemble ».
A ce propos, la Déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’Enfance a rappelé les mécanismes mises en place pour le signalement des cas d’atteinte aux droits de l’enfants, notamment le numéro vert (11/11) et un émail, et ce conformément à la loi n 12-15 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l’enfant, notamment les dispositions relatives à la protection sociale de cette catégorie.
Par ailleurs, Mme Cherfi a révélé que l’ONPPE organisera la semaine prochaine une rencontre nationale sur « la consolidation de la participation en matière de protection des droits de l’enfant », regroupant environs 150 participants dont des représentants de différents secteurs, des départements ministériels et des acteurs concernés par les domaines de l’enfance, outre des associations activant dans le créneau.
Organisée en collaboration avec l’Organisation internationale de la réforme pénale (PRI), pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), cette rencontre visera à discuter et enrichir les mécanismes de renforcement des réalisations en relation avec le domaine, tout en évoquant les législations relatives aux domaines de l’enfance notamment la loi sur la protection de l’enfance.
S’agissant de la session de formation destinée aux juges des mineurs et organisée par l’ONPPE, Mme Cherfi a déclaré qu’elle portera sur le thème des « principes de la protection de l’enfance pendant la procédure judicaire », comportant plusieurs axes relatifs au domaine de l’enfance à la lumière des nouvelles procédures énoncées par la loi sur la protection de l’enfance ainsi que d’autres axes relatifs aux incidences psychologiques et sociales de l’enfant en détresse et de l’enfant délinquant, tout en abordant la médiation dans la loi, outre les mission des juges des mineurs et les missions de l’ONPPE.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette session, Mme Cherfi a affirmé que cette dernière s’inscrit dans le cadre d’une série de sessions de formation organisées par l’ONPPE au profit des différents acteurs concernés par le volet de la protection de l’enfance.
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ALGER – Vingt-trois (23) personnes ont trouvé la mort et 1.159 autres ont été blessées dans 956 accidents de la route survenu durant la période du 16 au 22 septembre, indique mardi un bilan de la Protection civile.
Le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré dans la wilaya de Batna où 7 personnes sont décédées et 27 autres blessées dans 23 accidents de la circulation, précise-t-on de même source.
Par ailleurs, les unités de la Protection civile ont procédé au cours de la période précité à l’extinction de 984 incendies urbains, industriels et autres.
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La 26ème édition de la semaine mondiale de l'allaitement maternel a été lancée ce mardi 25 septembre 2018 à Dassa. Le thème retenu pour cette édition est, « L'allaitement : la base de la vie ». Ainsi, du 25 au 30 septembre prochain, les populations de Dassa comme celles des autres localités du Bénin, auront droit à des rencontres d'échanges, de projections de documentaires, des affiches et posters pour leur faire connaître l'importance de cette pratique pour l'avenir du nourrisson. Il s'agira également dans le cadre de cette édition, de corriger le faible taux et l'évolution lente qu'enregistre le Bénin en la matière, soit 41% en 2014 et 42% en 2017.
Selon le directeur de la santé de la mère et de l'enfant, Dr Robert Zannou, la semaine mondiale de l'allaitement maternel, est une initiative pour donner un nouvel élan à la mobilisation générale autour de la pratique de l'allaitement maternel exclusif. Elle permet de réduire le taux de morbidité et de mortalité infantiles.
Pour la directrice adjointe de cabinet du ministère de la santé, Armande Gandjèto, la mise précoce au sein est une assurance de vie pour l'enfant. Selon elle, le colostrum est le seul aliment qui assure à l'enfant, sa santé, sa croissance et son développement harmonieux dès sa naissance.
« L'allaitement maternel est aussi le premier vaccin du nouveau-né, qui lui apporte des anticorps vitaux et stimule son immunité », indique l'Organisation mondiale de la santé (Oms) dans son message officiel à l'occasion de l'édition de cette année. Elle recommande l'allaitement maternel exclusif dans l'heure qui suit la naissance et son maintien pendant les 6 premiers mois avant l'introduction d'autres éléments nutritifs complémentaires.
F. Aubin AHEHEHINNOU
ORAN – L’ancien international algérien des années 1960, Lahouari Beddiar, décédé lundi à Oran des suites d’une longue maladie à l’âge de 82 ans, a été inhumé mardi après la prière d’El-Dohr au cimetière d’Aïn El Beïda (Oran).
Une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure, en présence des autorités locales ainsi que d’anciens joueurs des clubs oranais, dont le MC Oran, le club où il passé l’essentiel de sa carrière footballistique, de différentes générations.
Des anciens joueurs d’autres régions du pays, à l’image d’Ali Bencheikh et Omar Betrouni, deux anciennes vedettes du MC Alger, ont également fait le déplacement à El-Bahia pour assister à la cérémonie, marquée par une grande tristesse et affliction qui se lisaient sur les visages de tous les présents.
Mohamed, le fils ainé de Beddiar, très affecté par cette disparition, a souligné à l’APS que son défunt père restera la fierté de la famille. « Il a tout donné au football algérien à travers le MC Oran. Même lorsqu’il s’est retiré de club où il a entrainé des catégories jeunes puis l’a servi aussi comme dirigeant, il était resté attaché à ses couleurs. Figurez-vous, même lors des derniers jours précédant son décès, il se renseignait toujours sur les résultats du Mouloudia ».
Les anciens coéquipiers de Beddiar au sein de la formation des « Hamraoua », entre 1963 et 1971, ont tous mis en exergue les valeurs humaines de l’ancien libéro de charme du MCO.
« Il était notre grand frère, notre guide sans lequel on ne pouvait pas se débrouiller. Il faisait passer l’intérêt de ses camarades avant le sien, quand il était joueur ou même après. Il a tenté une expérience dans le domaine de l’entrainement en prenant en charge les équipes des jeunes du MCO, mais comme il a constaté que les dirigeants n’accordaient pas d’importance à ces catégories, il a préféré rentrer chez lui. Il va beaucoup nous manquer », regrette Karim H’mida, ancienne coqueluche du MCO.
Même impression de son autre ancien camarade sous le maillot « Rouge et Blanc », en l’occurrence le gardien de but, Louanes Mohamed « Il était très modeste, malgré son poids dans l’équipe. Il était notre grand frère. Il nous aidait énormément. Moi, j’ai joué avec lui pendant quatre ans. Je n’en garde que de bons souvenir ».
Même opinion chez Abdellah Kechra, qui faisait partie aussi de la génération dorée du défunt « Il était notre capitaine, mais aussi grand frère. Il ne nous privait pas de ses précieux conseils, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Il était très sociable », se souvient-il.
Même la génération des joueurs, venus après Beddiar, garde de lui son dévouement pour le football oranais et algérien en général. Redouane Guemri, l’ancien attaquant international de l’ASM Oran, l’atteste.
« Malgré la rivalité depuis tout le temps entre nos deux clubs, Beddiar nous vouait beaucoup d’amitié, nous les joueurs de l’ASMO, à l’époque où on commençait à émerger du lot. Personnellement, il m’a beaucoup aidé par ses précieux conseils », affirme Guemri.
Le défunt Lahouari Beddiar a fait un bref passage à l’ASMO avant d’atterrir au MCO, où il a passé les meilleurs moments de sa carrière avant de raccrocher les crampons, avec à la clé un titre de champion d’Algérie en 1971, soit le premier dans le palmarès du club-phare de la capitale de l’Ouest du pays.
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Personne n'est resté insensible à la décision du chef de l'Etat sur l'abrogation du décret sur la taxation Internet. Dans l'ensemble, les citoyens qualifient cette mesure de salutaire et soulignent que le Président Patrice Talon est à l'écoute du peuple.
« Le Chef de l'Etat a fait montre de sagesse » Karl A. (Enseignant)
« Je pourrai dire que le gouvernement a voulu essayer quelque chose de façon brutale. Comme on le dit, seuls les imbéciles ne se trompent pas. Il a compris en abrogeant le décret. Le chef de l'État a pris la mesure réelle de la situation. Il n'a pas voulu en ajouter par rapport à la situation socio-politique et économique difficile. En bon père de famille, Il a fait montre de sagesse ».
« Le gouvernement est à l'écoute du peuple » Chérif A. (Agent d'opérations)
« C'est une bonne chose. Cela témoigne une fois que le gouvernement est à l'écoute du peuple. C'est pour moi un sentiment de joie ».
« L'abrogation ou l'annulation du décret est vraiment salutaire » Ange Dossa
« L'abrogation ou l'annulation du décret sur les taxations des réseaux sociaux est vraiment salutaire, vu l'ampleur que cela a voulu prendre. Ne pas rapporter un tel acte administratif peut être source de beaucoup de maux mais que nos dirigeants ont su captiver très tôt. C'est la preuve que si nos dirigeants disciplinent leur égoïsme, combattent la torpeur et l'individualisme qui les caractérisent et s'ils pensent un peu plus aux générations futures, les Béninois peuvent peser sur les décisions des gouvernants et les orienter le cas échéant dans le sens du bien commun.
Il est vrai que l'accès à l'internet et aux réseaux sociaux est une garantie de la jouissance de plusieurs droits fondamentaux et dont la violation ne saurait être tolérée en démocratie, mais il faut dire que pour beaucoup de nos compatriotes, leurs réactions sont simplement mues par le caractère ruineux et dispendieux de la mesure de taxation qui n'a épargné personne. En dehors des élites et de ceux qu'on peut considérer comme les éclairés de la société, beaucoup de nos compatriotes ne savaient pas qu'en réagissant, ils défendaient des droits que la mesure de taxation compromettrait. Si la majorité de nos compatriotes pensaient vraiment beaucoup plus à ce pays plutôt qu'à eux-mêmes, s'ils étaient bien informés et comprenaient bien le sens et les conséquences de certaines dispositions des lois et mesures initiées par le législatif ou l'Exécutif, ils auraient eu cette attitude quasi unanime exemplaire à plusieurs reprises déjà. Les autorités publiques auraient revu l'orientation de leurs actes et actions dans l'intérêt de nous tous et surtout des générations futures ».
« Le chef de l'Etat a écouté les cris de coeur de son peuple » Philémon A. (étudiant)
« C'est une décision salutaire puisqu'il le fallait car cette mesure de taxation dès les tout premiers jours, avait meurtri le peuple. Le gouvernement ne s'attendait pas à des conséquences graves d'une telle mesure. Moi personnellement, j'en ai souffert pendant ces trois jours par rapport à cette mesure. Le chef de l'Etat a une fois pris sa posture de Père de la Nation, écouté les cris de coeur de son peuple et c'est ce genre d'homme d'Etat que le peuple veut. C'est un sentiment de joie qui m'a animé quand j'ai reçu l'information qu'il venait d'avoir une réunion avec les acteurs concernés et qu'il a demandé l'annulation dudit décret ».
« Il fallait l'abroger » Fayçal (Technicien des Travaux publics)
« Il fallait l'abroger pour mieux étudier les contours de la question car mettre le taux à 5f par Mo est excessif. De plus, il semble que cette mesure soit du domaine de la loi ».
« C'est un ouf de soulagement ! » Gloria H. (Etudiante)
« C'est un ouf de soulagement ! C'était un peu exagéré. La mesure était trop radicale à mon avis ».
« Les réseaux GSM ont voulu piéger le gouvernement » Germain (Clerc Office notarial)
« C'est simplement une bonne chose. Je pense personnellement que les réseaux GSM ont voulu piéger le gouvernement. Je m'explique, vous avez voulu qu'on paie des taxes ou bien on va le faire payer par vos concitoyens et vous verrez ».
« Il compatit à la souffrance de la population » Sylvanus S. (agent d'opération)
« Je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement annule cette loi. Cette décision du chef de l'État est la preuve qu'il compatit à la souffrance de la population et il fera de son mieux pour le bien de tous. Néanmoins, il est important de noter que cette loi visant la taxation des frais d'Internet est une bonne chose (…) sans oublier les effets néfastes produit par ces réseaux sur la population (enfants, adultes, ménages) ».
« C'est un acte responsable digne d'un bon manager » Romaric (Etudiante)
*« J'espère qu'il ne reviendra pas sur sa décision » Nicole (Enseignante)*
« Je crois qu'il a bien fait d'annuler la taxe sur les réseaux sociaux parce que bon nombre de la population gagne leur vie grâce aux réseaux sociaux. Et j'espère qu'il ne reviendra pas sur sa décision ».
« Cette abrogation est à saluer » Grâce Jeannette (enseignante)
« Pour moi, cette abrogation est à saluer vu qu'il nous redonne notre liberté d'expression. Je pense bien que le gouvernement pouvait mesurer la portée de son acte avant d'agir entre temps ».
« Cela prouve qu'il est à l'écoute » Hervice Koffi (Agent comptable)
« C'est avec beaucoup de joie que j'ai accueilli l'abrogation du décret relatif aux taxations des réseaux sociaux. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous passer des réseaux sociaux car ils constituent un levier de développement dans presque tous les secteurs d'activités, d'autant plus qu'ils favorisent une visibilité plus large en un temps record partout et en tout temps des biens et services. Les taxer revient à réduire ou ralentir ceux à quoi on s'en sert notamment le développement des divers secteurs d'activité dans notre pays. Cet acte du chef de l'État béninois est à vivement saluer. Cela prouve qu'il suit non seulement ce qui se passe dans son pays mais aussi qu'il est à l'écoute de certaines plaintes de sa population. Cette décision prise et qui ne favorisait pas les 3/4 de la population béninoise devrait être bien mûrie ou peut être faire l'objet d'un sondage préalable avant sa mise en application. Que chacun y tire une bonne leçon ».
G. A.
ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui participera à une réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre la tuberculose, qui se tiendra mercredi à New York (Etats-Unis), a indiqué mardi un communiqué du ministère.
« Le professeur Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, participera à une réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre la tuberculose, qui se tiendra mercredi 26 septembre 2018 à New York (Etats-Unis) en marge de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies », a précisé la même source.
Il est à signaler que la lutte contre la tuberculose compte parmi les principales priorités de l’ensemble des systèmes de santé dans le monde, a ajouté la même source, relevant que l’Algérie, un des pays leaders en matière d’exécution des consignes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre cette maladie a réalisé, grâce à son programme national de lutte contre la tuberculose, de « remarquables progrès en matière de diagnostic et de traitement de plus de 90% ».
L’Algérie a également procédé à la création des centres et services de lutte et traitement de la tuberculose ainsi que les maladies respiratoires dans l’ensemble du territoire national, a noté la même source, ajoutant qu’au cours de cette réunion de haut niveau, l’Algérie affirmera son engagement à soutenir la stratégie mondiale visant à l’éradication de cette maladie.
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TIZI-OUZOU – La Fédération de chasse de Tizi Ouzou (FCTO) interpelle les chasseurs de la wilaya sur la nécessité de se conformer au tableau de chasse, a-t-on appris mardi auprès de cette association.
« Il y a urgence à faire respecter l’éthique et la déontologie de la chasse pour préserver la faune locale qui est déjà assez malmenée », a indiqué à l’APS Arezki Aider, président de cette association.
La faune locale, a-t-il alerté, a subi une perte « importante » dans ses effectifs suite aux nombreux feux de forêts qui ont ravagé les lieux de repos et de nidification des gibiers, aux chutes de neige, aux maladies qui ont décimé un nombre considérable de sujets ainsi qu’à la chasse illégale pratiquée par certains braconniers.
Par le biais d’un communiqué rendu public, la FCTO invite l’ensemble des chasseurs de la wilaya à « contribuer à la préservation du gibier » en se conformant au tableau de chasse établi par ses soins en collaboration avec les services de la Conservation des forêts.
Ce tableau autorise les chasseurs à « un lièvre et trois perdrix pour chaque sortie (week-end et jours fériés) et pas plus de quatre sangliers par battue ».
Cette démarche écologique permettra, selon la FCTO, la préservation et la régulation de la faune dans la région.
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L'atelier de validation du nouveau code de la route du Bénin se déroule depuis ce lundi 24 septembre 2018 à l'hôtel Bel Azur de Grand Popo. Cet atelier vise à conformer le l'avant-projet aux nouvelles exigences de l'heure avant sa transmission à l'Assemblée nationale.
L'avant-projet du nouveau code de la route au Bénin en étude depuis ce lundi à Grand-Popo sous le contrôle des spécialistes du secteur. Cette rencontre marque le début du processus d'actualisation des textes règlementant l'usage des voies routières ouvertes à la circulation publique au Bénin. Il s'agit d'une initiative du Centre National de Sécurité Routière (CNSR), en partenariat avec l'Ong de solidarité internationale Handicap International. Plusieurs acteurs de la route sont conviés pour étudier de fond en comble l'avant projet du nouveau code de la route du Bénin. Il s'agit des acteurs du CNSR, de la direction des transports terrestres, de l'ANaTT, de la police républicaine, des assureurs, des organisations non gouvernementales travaillant dans le domaine de la sécurité routière et du réseau des partenaires de la sécurité routière.
Plusieurs ateliers seront constitués pour statuer et amender le document avant sa transmission aux politiques.
Le Directeur Général du CNSR invite les participants à cet atelier à plus d'assiduité et de précision dans la transcription des idées. Aubin Adoukonou leur suggère de tenir compte de l'évolution technologique, des réalités sociologiques et du contexte actuel où le gouvernement est dans la phase active de construction et de modernisation de ses infrastructures routières. Il appelle à ce que les objectifs visés au cours de cet atelier soient atteints tout en insistant sur la gestion rationnelle du temps. M. Adoukonou souhaite que l'avant-projet soit validé et transmis au ministre de la Justice et celui des Transports afin que l'Assemblée Nationale joue sa partition.
Les travaux de cet atelier de validation du nouveau code de la route du Bénin vont durer trois jours.
G.A.
Lancé ce mardi 25 septembre 2018, l'atelier de renforcement des capacités des femmes du commerce transfrontalier corridor Abidjan-Lagos s'est ouvert à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin. Une rencontre qui permettra aux participantes de maîtriser les normes en matière administrative.
" Les formalités administratives (police et douane) de la traversée des frontières terrestres : cas de Kraké ". Tel est le thème qui a réuni les commerçantes du corridor Abidjan-Lagos. Les échanges au cours de cette rencontre visent à expliquer aux femmes spécialisées dans le commerce transfrontalier de ce corridor l'importance des formalités administratives. Il s'agit en réalité des formalités administratives nécessaires auxquelles elles doivent se conformer et les droits qui sont les leurs dans le cadre de l'exercice de leur commerce en Afrique de l'Ouest.
Cet atelier se déroule en présence du Ministre de l'industrie et du commerce, Serge Mahouwèdo Ahissou, du Secrétaire Exécutif de l'Alliance Borderless, Justin B. Bayili et du Premier Vice-président de la Ccib, Souley Maman Yacoubou.
Cette rencontre est bien salutaire au regard des difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les commerçantes. Il s'agit entre autres, de la méconnaissance des règles régissant le commerce transfrontalier.
Ce cadre d'intégration permettra aux femmes de jouer leur partition selon les exigences relatives à cette thématique sur les normes Cedeao.
G.A.