Le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a procédé à l'installation ce jeudi 03 janvier 2019, des membres de la Commission béninoise des droits de l'homme (Cbdh). Au nombre de 11, ces membres ont fait le serment de garantir les droits humains avec loyauté partout où besoin sera.
Selon la directrice de l'administration pénitentiaire, des droits de l'homme et de la promotion des droits humains (Dappdh), Inès Hadonou, l'installation de cette Commission est une occasion de renforcer le cadre institutionnel et juridique pour la protection des personnes vulnérables.
Fier d'avoir installé les membres de la Cbdh, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s'est réjoui que le Bénin se mette en conformité avec les traités internationaux sur les droits de l'homme. Il a pour finir, renvoyé les 11 membres à leur nouvelle mission.
L'installation solennelle des membres de la Cbdh, souligne-t-on, consacre le début de la mise en œuvre de leurs cahiers de charge. Ils travailleront pour le rayonnement des droits de l'homme au Bénin, se rendre dans les contrées du pays si nécessaire pour y défendre les droits des marginalisés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Président de la République Patrice Talon dans son message de vœux à la nation, le 31 décembre 2018, avait déclaré qu'au cours de l'année 2019, « Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 ». Le chef de l'Etat n'a pas tardé de joindre l'acte à la parole.
A travers un communiqué, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni, informe les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin qu'il sera procédé au paiement des rappels de pensions issus de la revalorisation des indices. Ceci en application du décret nº 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d'un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l'Etat.
Selon le calendrier établi, le mois de janvier 2019 est prévu pour le paiement des rappels de l'année 2011 et celui de mars au paiement des rappels de l'année 2012.
Le ministre de l'économie et des Finances a profité de cette occasion pour souhaiter à tous les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin, une bonne et heureuse année 2019.
Akpédjé AYOSSO
Ce jeudi 03 janvier 2019 marque le 10 ème jour d'audience dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Les débats ont repris sous l'ordre du président de la Cour, Cyriaque Edouard Dossa.
A l'entame de l'audience, le procureur spécial a pris la parole pour avoir des clarifications auprès du témoin Pépin Adjovi, ancien directeur départemental Ouémé de la police nationale sur une rencontre du haut commandement avec le chef de l'Etat.
Le procureur spécial apprend que le 17 juillet 2010, le chef de l'Etat a eu une rencontre avec le haut commandement au palais de la présidence avec plusieurs responsables de l'Armée dont le prédécesseur du DDPN Adjovi.
« J'ai été appelé par le directeur général de la Police nationale qui m'a informé que le président de la République veut nous voir », a répondu Pépin Adjovi. S'agissant du sujet de la rencontre, le directeur départemental Ouémé de la police nationale renseigne que le président de la République a d'abord échangé avec le garde du corps. « Il lui a posé des questions sur l'affaire ICC-Services et sur Tégbénou », a-t-il précisé.
Pépin Adjovi a avoué également que les informations fournies à l'ex président Yayi en ce qui concerne l'implication des militaires dans le scandale n'étaient pas exactes.
Interrogations sur les 27 milliards de FCFA chez Emile Tégbénou
La Cour poursuit avec des questions relatives aux 27 milliards de FCFA qui auraient disparu du domicile du sieur Emile Tégbénou.
Me Olga Anassidé, après une question de cas pratique demande à Pépin Adjovi de savoir si selon lui, dans l'hypothèse où c'est le garde du corps qui a révélé l'existence des coffres, est-ce c'est pendant que les coffres sont vides ou quand ils sont pleins que les gens iront à son domicile. Pour Pépin Adjovi, « si il a des intentions malveillantes, c'est lorsque les coffres sont remplis qu'il donnera l'information ».
A la question de savoir pourquoi les procès-verbaux (PV) ne mentionne pas la présence des coffres contenant une forte somme d'argent, le DDPN répond : « Je ne suis pas membre de la Commission. Je n'ai même pas vu les (PV) », a-t-il précisé.
Me Quenum cherche à comprendre si c'est lors la première perquisition, Pépin Adjovi a vu les coffres-forts dans la Cour. « À la première perquisition, je n'avais pas fait attention à la présence des coffre forts dans la cour du domicile de Émile Tégbénou », a-t-il déclaré.
Justifiant qu'il n'a plus souvenance exacte des faits qui remontent à 8 ans, Pépin Adjovi soutient qu'il était présent au moment où les coffres ont été éventrés mais ne sais pas si c'était lors de la première perquisition.
Des documents trouvés chez Tégbénou font état des fortes sommes, et des reçus d'achat de machines à forage. Au regard des recettes, Me Gbaguidi pose la question au DDPN pour savoir si selon lui, l'on ne peut trouver que 3 millions dans les coffres.
« Rien ne dit que toutes les recettes sont parties dans les coffres. Elles peuvent avoir servi à payer les épargnants. Rien ne les prouve », a déclaré Pépin Adjovi tout en rassurant que le sieur Tégbénou a assisté à toutes les perquisitions.
Les PV non signés par le sieur Tégbénou
Les procès-verbaux (PV) de perquisition ne portent pas la signature du sieur Emile Tégbénou. Interrogé sur ce fait, le commissaire Dieudonné Lissagbé affirme que les PV transmis à la justice sont bien signés alors que sur les documents ce n'est pas le cas. A l'examen de la Cour, les signatures ne sont même pas identiques sur les documents.
« Les PV ont été signés par mon adjoint le commissaire Assani Latifou et un autre collaborateur commissaire divisionnaire Isaac Hounkpè et je croyais qu'ils faisaient bien le travail. (...) même si je ne suis pas là, je crois que mon adjoint et le commissaire divisionnaire Hounkpè doivent faire signer les PV par Tégbénou », a-t-il expliqué. « Je m'étonne de constater que les PV envoyés au tribunal ne sont pas signés par Monsieur Émilie Tégbénou », a ajouté le commissaire Dieudonné Lissagbé en charge de la Brigade Économique et Financière au moment des faits.
Cette situation de non signature du PV par le sieur Tégbénou a suscité l'indignation du procureur spécial.
Variation du nombre de coffres-forts dans la Cour de Tégbénou
Alors que Pépin Adjovi soutient avoir vu deux coffres-forts dans le Cour de Tégbénou lors de la perquisition, le commissaire Lissagbé donne une autre version. Ce dernier ayant conduit les perquisitions pense que c'était un seul coffre-fort qui se trouvait dans la Cour du sieur Emile Tégbénou. Il ignore également si les coffres forts ont été ouverts au cours de la première perquisition.
Grégoire Ahizimé à la barre
Après la suspension de l'audience pour quelques minutes, pour des raisons techniques, la Cour a appelé à la barre Grégoire Cocou Ahizimé, coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Ce dernier qui n'a pas répondu présent à l'appel de la Criet depuis l'ouverture du procès ICC-Services, est apparu quelques jours plus tard.
« Je suis nommée à partir du mois de mars 2008 et j'ai quitté les services le 09 juillet 2010 suite à mon arrestation à la présidence de la République », a dit indiqué dans sa présentation.
Après avoir expliqué les attributions de la cellule en matière de surveillance, l'ex coordonnateur déclare avoir eu connaissance de l'existence de la structure ICC-Services par rumeur fin 2008.
Grégoire Ahizimé a révélé avoir informé en mai 2009, par fiche l'ex ministre Soulé Mana Lawani suite à une enquête de ses services. Aucun retour ne lui est parvenu avant le remplacement du ministre Lawani par Idriss Daouda.
Le coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées dit aussi avoir informé le nouveau ministre Daouda.
Grégoire Ahizimè apprend qu'il a convoqué les responsables de ICC-Services pour une séance de travail à travers une correspondance en date du 30 septembre 2009.
Dans cette correspondance de convocation, Grégoire Ahizimé demandait aussi que la structure puisse lui fournir des renseignements sur les données statistiques de leur activité de collecte et d'épargne sur toute l'étendue du territoire. Aux dires de l'ex coordonnateur, il n'a jamais reçu ces statistiques.
Lors de la rencontre qui s'est tenue le 06 octobre 2009, le sieur Ahizimé a fait comprendre aux promoteurs qu'ils exercent dans l'illégalité est les a suggéré de baisser leurs taux d'intérêts. Par la suite Grégoire Ahizimé leur a fait des propositions de deux cabinets pour l'obtention d'agrément.
Cependant, Grégoire Ahizimé annonce qu'il a fait part des suggestions au ministre à travers des fiches envoyées à ce dernier. Après plusieurs mois sans réponse, explique-t-il, le ministre l'informe de sa décision de porter plainte contre la structure. Une plainte qui a été portée par lui, puisque le ministre avait refusé de le faire.
La Cour après une discordance des différentes parties sur le moment d'information du ministère de l'Economie, retient mai 2009 comme la période où le ministre a été informé de l'existence de ICC-Services.
Selon Grégoire Ahizimé, la demande d'autorisation introduite par la structure ICC-Services a été rejetée le 04 janvier 2010 après traitement des services de la cellule de surveillance. Le dossier a été réintroduit puis rejeté une seconde fois.
223 millions de FCFA auraient été remis à Grégoire Ahizimé
Le sieur Emile Tgébénou avait confié lors de ses dépositions qu'il a remis 223 millions de FCFA à Grégoire Ahizimé. Ce dernier dément cette déclaration du promoteur de la structure ICC-Services. « Celui qui a reçu cette somme doit respirer la richesse », a-t-il martelé.
Grégoire Ahizimé a signalé avoir reçu un appel pour se présenter à la présidence de la République. Une fois là-bas, explique-t-il Tégbénou a dit qu'il lui a remis une somme de 223 millions de FCFA. Sur colère l'ex président Yayi Boni a instruit la police de l'envoyer en prison.
Toutefois, Grégoire Ahizimé a admis avoir reçu la somme de 3 millions, envoyée par Tégbénou pour frais du cabinet ayant travaillé sur le dossier de formalisation de ICC-Services. A cela s'ajoute une enveloppe de 5 millions envoyée par Guy Akplogan pour le solde du cabinet. Une déclaration qu'a attestée le promoteur Guy Akplogan.
Grégoire Ahizimé pense que les 223 millions de FCFA qu'évoque le sieur Emile Tégbénou est pour se venger dans la mesure où il a été l'auteur de la plainte portée contre la structure ICC-Services.
Emile Tégbénou soutient toujours sa déclaration selon laquelle 223 millions de FCFA a été remis au sieur Ahizimé. Il renseigne qu'il a payé contre décharge et fait savoir qu'il n'est pas certain si ledit document se trouve toujours chez lui.
Pamphile Dohou, appelé à se prononcer sur quelques faits
A la barre, Grégoire Ahizimé a affirmé que lors d'une discussion en prison avec Guy Akplogan, Pamphile Dohou et autres, le sieur Emile lui a lancé quelques propos en langue goun. « C'est toi qui connaît papier, c'est toi qui fait le cadre chevronné, on est ensemble avec tes patrons, ils n'ont rien dit, c'est toi qui porte plainte, on va rester ensemble en prison ici », aurait dit Emile Tégbénou, rapporté par le sieur Ahizimé.
« A la prison civile de Cotonou, on ne nous permettait même pas de rester ensemble. Moi j'étais dans un autre bâtiment (...), nous sommes très surveillés », se défend Emile Tégbénou qui contredit Grégoire Ahizimé.
Pamphile Dohou, directeur général de la structure ne se souvient pas avoir assisté à cette rencontre. Il en de même chez Guy Akplogan qui dit n'avoir pas souvenance de ladite rencontre.
Selon une déposition dont la Cour en a fait part, le sieur Ahizimé aurait demandé au sieur Dohou une somme de 10 millions pour se procurer d'un véhicule automobile. Un fait que Dohou a infirmé. « Non, Mr Ahizimé et moi on n'a jamais parlé d'une certaine somme pour que je lui achète un véhicule », a-t-il répondu.
Dans une déposition faite lors des enquêtes de la commission, Guy Akplogan a reconnu que son collaborateur le sieur Tégbénou a remis 223 millions à Grégoire Ahizimé pour obtention d'agrément de la structure ICC-Services.
Le patron de la structure dit ne pas avoir souvenance de ces détails. « Objectivement, il y a eu trop de déclarations qu'on a eu sur toute la ligne depuis 2010 qui n'étaient pas conformes à tout ce qu'on avait dit », a-t-il soutenu.
La Cour a instruit Grégoire Ahizimé à mettre à la disposition des parties les documents avec lesquels, il se défend dans le cadre du procès ICC-Services.
L'audience a été suspendue pour reprendre le vendredi 04 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
ÉTAPE 1Préchauffez le four à 180°C (th.6). Étalez la pâte à tarte feuilletée dans un moule à tarte beurré ou recouvert de papier sulfurisé. Répartissez-y le thon au naturel égoutté.
ÉTAPE 2Dans un saladier, fouettez les œufs entiers avec la crème fraîche, la gousse d’ail préalablement pelée, écrasée et hachée. Salez, poivrez et ajoutez les herbes de Provence. Mélangez bien puis versez cette garniture sur le fond de tarte couvert de thon. Saupoudrez le dessus de la tarte au thon de fromage râpé.
ÉTAPE 3Lavez et découpez la tomate en rondelles. Séchez-les dans du papier absorbant puis répartissez-les sur le dessus de la quiche. Enfournez la tarte pendant 35 min jusqu’à ce que la surface soit bien dorée. Décorez de quelques herbes fraîches ciselées.
ÉTAPE 4Votre tarte au thon rapide est prête à être dégustée avec une belle salade verte, pour le souper ou coupée en petites portions pour l’apéritif.
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Le but recherché à travers cette mesure est de permettre aux élèves ponctuels et jouissant d’une bonne conduite, de rejoindre les bancs de l’université dans le cas où ils échouent à l’examen du bac.
L’examen du baccalauréat 2019-2020 connaîtra un changement de taille. L’évaluation continue des élèves sera prise en compte dans le calcul de la moyenne générale de l’élève. C’est ce qu’a fait savoir hier Samia Mezaib, directrice de l’évaluation et de la prospection au ministère de l’Education nationale lors de son intervention sur le plateau de la matinale d’Ennahar TV.
«L’évaluation de l’élève sera prise en considération à partir de la deuxième année secondaire», a précisé Samia Mezaib.
Le but recherché à travers cette mesure, selon la responsable, est de permettre aux élèves ponctuels et jouissant d’une bonne conduite de rejoindre les bancs de l’université dans le cas où ils n’arrivent pas à avoir la moyenne requise durant l’examen du bac.
«Les résultats de l’ examen du bac ne reflètent pas réellement les capacités et les compétences de l’élève», a-t-elle argué.
La réforme de l’examen du bac, qui sera de façon totale à partir de 2021, connaîtra aussi l’introduction d’une autre mesure durant le bac de 2020-2021. «Il s’agit de la prise en compte des moyennes de l’élève dans les examens des trimestres de la troisième année», a signifié la directrice, notant que cette démarche va pousser les élèves à être sérieux et assidus durant toute l’année scolaire. Il faut dire à ce propos que ces deux mesures sont judicieuses. Elles viendront en effet au bout du phénomène de la légèreté avec laquelle les élèves abordent l’examen du bac, voire les études au palier du secondaire.
La mesure de la prise en compte des moyennes des trimestres mettra aussi un terme au phénomène de l’abandon précoce des classes, ayant pris une ampleur grave ces dernières années. Pour rappel, la réforme du bac va connaître en plus de l’introduction de ces deux mesures, la réduction de la durée du bac et l’annulation de certaines matières.
La ministre de l’Education, qui ne cesse d’aborder ce sujet, a fait savoir récemment que son département va lancer au début de l’année en cours(2019) une campagne de sensibilisation à l’adresse des parents d’élèves et les partenaires sociaux afin de leur expliquer les démarches et les réformes que va connaître l’examen du bac.
La campagne de sensibilisation va se dérouler, faut-il le rappeler, sous forme de conférences. Par ailleurs, en abordant le niveau scolaire des élèves dans les différentes matières, Samia Mezaib a indiqué que les mathématiques et les langues étrangères posent toujours des problèmes pour les élèves. «Toutefois, le ministère a constaté une certaine amélioration durant ces dernières années auprès des élèves», a-t-elle nuancé.
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Une mesure de fermeture momentanée du grand marché de bestiaux d’El Kerma a été prise par le wali d’Oran en plus d’une interdiction de regroupement du bétail pour éviter l’apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, ont annoncé jeudi les services de la wilaya.
Après la propagation de la fièvre aphteuse qui a touché les cheptels ovins dans plusieurs régions du pays, le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a décidé la fermeture du marché principal de bétail d’El Kerma (Es-sénia), ainsi que l’interdiction de tout regroupement de bétail sur le territoire de la wilaya à partir du 2 janvier, pour une durée d’un mois.
Ces mesures qui visent à éviter l’apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, excluent les animaux acheminés vers l’abattoir et dont les propriétaires disposent d’un certificat vétérinaire, tout en garantissant une surveillance rigoureuse sur les réseaux routiers, ajoute-t-on encore.
Contactée par l’APS, l’inspectrice vétérinaire générale de la wilaya d’Oran, Nabila Bencheikh, a indiqué que les services vétérinaires ont enregistré le décès d’une dizaine d’agneaux, au niveau de deux foyers, au Douar Boujemaa et à Sidi Chahmi. Ces bêtes présentaient des symptômes très proches de la fièvre aphteuse, a-t-on expliqué.
«Des prélèvements de sang ont été effectués et envoyés au laboratoire de Mostaganem pour déterminer la nature de la maladie», a noté Mme Bencheikh.
Le SG de la Chambre d’agriculture d’Oran, Lahouari Zeddam, a indiqué, pour sa part, que des campagnes de sensibilisation seront organisées à partir de la semaine prochaine, au profit des éleveurs, pour leur expliquer les symptômes de cette maladie et les mesures à adopter en cas de son apparition.
La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui touche les bovins, les ovins, les caprins et d’autres artiodactyles. APS
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L’année 2018 dans la wilaya de Souk Ahras s’est caractérisée par la mise en place d’un plan d’urgence et le début de concrétisation de programmes alternatifs destinés à améliorer et à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la population.
Face à la baisse «importante et préoccupante» du niveau de l’eau du barrage d’Ain Dalia d’une capacité de 76 millions m3, qui s’est effondré à 3 millions m3, les autorités publiques ont procédé, à la fin du mois de mars dernier, à la mise en place de mesures visant à accroître les structures de base du secteur des ressources en eau par le biais de forages et d’investissement dans des projets d’envergure, à l’instar des barrages et des grands transferts d’eau.
Dans ce contexte, l’entreprise «Formid» a procédé, en mars dernier, au forage de 17 puits profonds, dont deux (2) puits totalisant 3.800 m3/jour à Taoura et trois (3) autres dans la région d’El Kadrane, dans la commune de M’daourouch, d’un apport journalier de 1950 m3, alors que deux (2) nouveaux puits devraient être achevés «prochainement» à Targuelt et Haddada.
Selon le directeur local des ressources en eau (DRE), Mohamed-Tahar Rouabhia, le Groupe Cosider a entrepris, conformément au plan d’urgence, de creuser 7 puits dont 4 ont été achevés dans la région de M’daourouch et Mechroha d’une capacité respective de 400 m3/jour et 1.050 m3/jour.
Il a également fait état de la réalisation d’un autre puits à Safel Ouiden (1.200 m3) et d’autres forages similaires qui ont été achevés à Ain Zana avec un apport de 350 m3/jour, alors que les travaux sont en cours pour effectuer un nouveau forage dans la commune de Oued Driss.
Ce même responsable a précisé, en outre, que deux puits profonds ont été réalisés dans la région de Henancha (400 m3/jour) et à Tiffech. Les travaux ont de ce dernier ont été interrompus.
Il a ajouté par ailleurs que les travaux de forage d’un puits profond à Taoura (4752 m3 par jour) par l’agence nationale des ressources en eau (ANRH) sont terminés, et qu’un cahier des charges relatif à la réalisation de puits profonds dans les communes d’Ain Zana, Rakouba, Ouled Moumen, Sidi Fredj et Zaârouria a été élaboré.
Transfert des eaux du barrage de Chafia vers Souk Ahras en 2019 Lors d’une récente visite dans la wilaya de Souk Ahras, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Hadj Belkateb, a fait état du lancement, au cours du premier semestre de l’année 2019, des travaux de transfert des eaux du barrage de Chafia (El Tarf) vers Souk Ahras.
M. Belkateb a aussi donné le coup d’envoi aux travaux de forage de 4 nouveaux puits dans plusieurs régions de la wilaya, suite au plan d’urgence mis en place au mois de mars dernier relatif au forage de 17 puits profonds pour un montant estimé à 2 milliards de DA.
Parmi ces puits supplémentaires, deux (2) sont situés près du village de Boumaâraf El Sebti, dans la ville de Taoura, le troisième dans la région de Madaure à Dréa, alors que le quatrième sera implanté dans la région de Ouled Boukhil (commune de Dréa), sous l’égide de l’ANRH, en tant que maitre d’ouvrage déléguée chargé de veiller au bon déroulement des travaux confiés à une entreprise chinoise, pour un délai de 3 mois.
Ces opérations de forage permettront aux habitants de la ville de Souk Ahras et des communes voisines d’être alimentées avec une moyenne de 20 heures par jour, a-t-on indiqué, tandis que les habitants de la commune de Oued Kebrit seront approvisionnés en eau potable à partir du barrage de Oued Mellègue.
En outre, deux puits profonds seront «prochainement» creusés dans la commune de M’daourouch, au moment où les communes de Sédrata, Bir Bouhouche et Zaouabi bénéficieront de l’apport d’une station de traitement des eaux du barrage de Oued Charef afin de satisfaire leurs besoins en eau potable.
Aussi, pour faire face à la pénurie criante d’eau potable au niveau de la concentration urbaine de Lefouidh, dans la commune frontalière de Ouled Moumen, un puits profond a été foré début décembre 2018, en plus du remplissage du réservoir de cette même zone d’habitation à l’aide de camions citernes pour alimenter les foyers en eau potable.
De son côté, Ahcène Bentounsi, chef de la daïra de Haddada a affirmé à l’APS que les communes de Haddada et Ouled Moumen ont bénéficié récemment d’un important programme d’approvisionnement en eau potable à la faveur du transfert des eaux du puits de Louhichi à Haddada, avec un apport de 1 000 m3, mais aussi à khedara et ses mechtas jusqu’à Ouled Moumen et Lefouidh pour un montant de 400 millions DA.
Le même responsable a ajouté que les travaux de la première tranche (Haddada) sont actuellement en cours, tandis que les autres projets seront lancés «prochainement», ce qui permettra d’alimenter en eau les citoyens de ces communes et leurs mechtas.
Par ailleurs, dans le cadre du processus de transfert d’eau du puits Louhichi vers Haddada, Khedara et Ouled Moumen, un réservoir d’eau de 500 m3 va être érigé dans la mechta Zelfa et des réservoirs ainsi qu’un réseau d’alimentation en eau dans les communes de Khedara et Ouled Moumen, a-t-il renchérit.
Selon les services de la DRE, la wilaya de Souk Ahras compte 4 barrages d’une capacité totale de 419 millions m3 dont 2 sont en exploitation, à savoir celui de Ain Dalia (76 millions m3) qui enregistre actuellement 2, 873 millions m3, et celui de Oued Charef (152 millions m3), ne comptant plus que 40 millions m3 et destiné à irriguer le périmètre d’irrigation (Zouabi-Sédrata-Bir Bouhouche) sur une superficie de 2500 ha.
Les mêmes services ont ajouté que les 2 autres barrages sont pour l’heure en voie d’achèvement, à savoir le barrage Mellègue (156 millions m3) destiné à alimenter en eau le complexe de transformation de phosphate de Oued Kebrit, ainsi qu’à l’irrigation et l’alimentation en eau des habitants de la région Sud des commune de Dréa, Taoura et Sidi Fredj.
Le taux d’avancement des travaux de ces ouvrages hydrauliques ont atteint 97%, avec un taux de remplissage de l’ordre de 90 millions m3, alors que le barrage de Oued El Djedra, d’une capacité de 35 millions m3, enregistre un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 40%. APS
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Au total 50 minibus destinés au ramassage scolaire ont été distribués jeudi à Tizi-Ouzou au profit des communes de la wilaya lors d’une cérémonie organisée à la cité administrative.
D’une valeur de 330 millions DA, ces minibus sont acquis sur le compte de la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL).
Ils s’ajoutent à 5 autres distribués, l’année écoulée (2018), par le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme.
Le wali Abdelhakim Chater, a souligné lors de cette cérémonie que la distribution de ces minibus vise à «améliorer les conditions de transport des élèves et s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour améliorer le cadre et les conditions de vie des citoyens».
D’autre part, 5 banaliseurs destinés au traitement des déchets hospitaliers, d’une valeur totale de 56 millions DA ont été également remis, lors de cette cérémonie, à des structures hospitalières locales dont l’EPH d’Azazga, Tigzirt, Draa-El Mizan, Larbaa Nait Iraten et l’EPS Sbihi Tassadit de Tizi-Ouzou. APS
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Soucieux du bien être de leurs enfants, les parents tentent de trouver la bonne formule pour les vacances scolaires. Chacun y va des moyens en sa possession. Les espaces d’attraction et leurs offres de loisirs ne sont pas disponibles dans toutes les wilayas.
Ainsi des parents se voient obligés de faire le déplacement vers d’autres villes afin de séjourner chez des proches et jouir des commodités offertes ça et là où ces lieux s’imposent comme étant des espaces de détente pour les familles et leurs enfants.
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«M’hamed Issiakhem: père de la peinture moderne algérienne», est le titre d’un documentaire sur la vie et l’oeuvre de ce peintre, réalisé par Hafida Meraksi. Cette oeuvre, soutenue par la maison de la culture Zeddour Brahim Belkacem d’Oran, est l’aboutissement d’une recherche approfondie sur M’hamed Issiakhem (1928/1985), sa vie, son itinéraire artistique et sa contribution au développement de l’art pictural national, a souligné Hafidha Meraksi, cadre de cet établissement culturel. Ce documentaire se base sur des témoignages des proches du défunt artiste et traite également de ses oeuvres artistiques qui reflètent ses souffrances, ses blessures physiques et intérieures et son fort attachement à son peuple et à sa société. Cette oeuvre audiovisuelle vise à faire découvrir aux jeunes artistes M’hamed Issiakhem, cette figure de la peinture algérienne, l’une des plus connues et des plus appréciées à l’échelle mondiale. Le documentaire a été projeté, lors de la cérémonie de clôture du Salon national des arts plastiques, organisé dernièrement à Oran en présence d’un grand nombre d’artistes de différentes générations.
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C’est demain que débutera la phase retour décisive de la Ligue 1 Mobilis. Et qui dit phase retour, veut dire gros enjeux. Et au vu de la navigation à vue des responsables de la FAF et de la Ligue de football dans le traitement des différents problèmes que pose le «professionnalisme à l’algérienne», il est très important d’avertir de tous les dangers qui guettent notre scène footballistique d’ici à la fin de la saison. Le premier danger est bien évidemment ce fléau social face auquel tous les dispositifs prônés ont échoué. Ce qui s’est passé, avant-hier, à Jijel lors du match des 1/16es de finale de la coupe d’Algérie entre le CR Village Moussa et le MC Alger, en «ouverture» de cette année 2019 en est la preuve concrète pour une vigilance extrême.
Les chiffres de la violence qui font peur
Quatorze personnes, dont six éléments de la police, ont été blessées à divers degrés suite à des jets de pierre et de projectiles de la part des pseudos-supporters du Village Moussa.
Et justement, ces chiffres doivent être ajoutés au dernier bilan de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) arrêtés au 17 novembre dernier.
Ces chiffres indiquent bien le retour «en force» de ce fléau au premier plan dans les stades de football, avec 53 cas de violence enregistrés sur le territoire national (385 personnes blessées dont 105 policiers et 66 véhicules endommagés dont 53 appartenant aux services de l’ordre).
D’où, la nécessité absolue de mettre le paquet pour combattre ce fléau en débutant par des campagnes de sensibilisations tous azimuts avec l’implication de tous et allant jusqu’à l’application stricte des règlements et surtout des lois de la République, sans aucune complaisance et surtout en sanctionnant ces fauteurs de troubles «récidivistes» avec la fermeté qu’il faudrait pour que ces sanctions servent de leçons à tous ceux qui veulent ou qui pensent utiliser la violence comme expression de mécontentement.
Attention particulière à l’arbitrage
Or, les derniers évènements de Jijel, montrent également, que l’arbitrage joue un rôle si important dans la gestion d’un match de football que celui-ci constitue justement un «corps» qu’il faut d’abord bel et bien «assurer» et «rassurer» et donc le «soutenir» pour que les arbitres «honnêtes» soient débarrassés de toute influence négative les poussant «volontairement» ou «instinctivement» aux erreurs pouvant être fatales. Là, et tout comme c’est le cas pour les clubs endettés qui sont «avertis» par la FAF, l’instance fédérale et sa tentacule la Ligue de football se doivent également d »avertir» les responsables des clubs d’avoir des comités de supporters dignes de ce nom.
La difficile mission de la programmation
D’autre part, les responsables de la programmation des matchs se doivent vraiment de «réfléchir» d’une manière pragmatique à respecter cette satanée programmation pour terminer ce cham pionnat à la date prévue.
Le temps imparti pour le déroulement de ce championnat est bien court, faut-il bien le souligner. Et là, il est utile de rappeler que la fin du championnat 2018-2019 est prévue pour le dimanche 5 mai 2019. Cette décision a été prise le 30 juillet dernier en raison du déroulement, en été, de la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN 2019), prévue du 7 au 30 du mois de juin.Et comme l’élection présidentielle est prévue au mois d’avril, les responsables concernés par la programmation se doivent donc de bien comprendre la «complexité» de cette mission qu’ils doivent assurer durant cette phase retour du championnat d’Algérie bien décisive. Ce ne sont là que des paramètres des plus importants, parmi tant
d’autres, qu’il faut prendre en considération pour assurer le bon déroulement des compétitions du football dans notre pays. L’appel à la sagesse, à la vigilance et au sens des responsabilités de chacun, du simple petit supporter aux responsables quels que soient leurs statuts est d’importance capitale pour éviter tout dérapage…
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Mardi, des affrontements ont opposé le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l’ex-branche d’Al-Qaïda, à une coalition de groupes rebelles et ont eu lieu dans l’ouest de la province d’Alep.
Au moins 19 personnes, dont la plupart étaient des combattants, ont été tuées mardi dans des affrontements entre des terroristes et des groupes extrémistes rebelles dans le nord de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces affrontements ont opposé le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l’ex-branche d’Al-Qaïda, à une coalition de groupes rebelles et ont eu lieu dans l’ouest de la province d’Alep.
Les terroristes de HTS ont accusé lundi le groupe rebelle Noureddine Zinki d’avoir tué cinq de leurs combattants et ont alors lancé une offensive contre des positions rebelles dans cette province limitrophe de celle d’Idlib. 12 combattants de HTS, cinq membres du groupe Noureddine Zinki et deux civils ont péri dans les affrontements, selon l’OSDH qui a fait mention de 35 autres personnes blessées. Le groupe Noureddine Zinki est une des principales composantes du Front national de libération (FNL), l’alliance rebelle la plus importante en Syrie, soutenue par la Turquie. HTS et d’autres groupes terroristes dominent plus de la moitié de la province voisine d’Idlib, ultime grand bastion insurgé en Syrie. Le reste de la province est essentiellement sous contrôle du FNL. Les deux formations sont à couteaux tirés depuis deux ans et s’affrontent régulièrement pour prendre le contrôle de territoires.
Près de huit ans après le début d’une guerre dévastatrice en Syrie, les groupes extrémistes opposants au régime syrien assistent impuissants au retour en force du président Bachar al-Assad, après avoir été lâchés par leurs soutiens internationaux. Après l’euphorie des «victoires» en mars 2011, dans le sillage du Printemps arabe, des milliers de civils et de déserteurs avaient rejoint les milices instrumentalisées par les pays de la région qui cherchaient à abattre le régime syrien au grand profit d’Israël. Soutenus au début de leur prétendue «révolution» par les Occidentaux, la Turquie et certains Etats arabes, notamment, rebelles et terroristes ont été abandonnés au fil des ans par leurs «parrains» qui ont vu leurs intérêts évoluer et diverger, selon les experts. Face à la machine de guerre du pouvoir, aidé de ses alliés indéfectibles russe, iranien et le Hezbollah libanais, les forces extrémistes ont été de défaite en défaite et ont subi de multiples revers, perdant depuis 2015 tous leurs fiefs. Ils sont aujourd’hui acculés dans la province d’Idlib (nord-ouest), où ils sont dominés par une alliance terroriste baptisée Hayat Tahrir al Cham, elle-même issue d’Al Nosra, branche syrienne d’Al Qaïda, ainsi que dans de minuscules zones de la province voisine d’Alep. Ebranlé par les assauts conjugués de la coalition internationale que dirigent les états-Unis et par les offensives des factions terroristes dans plusieurs villes du pays, l’état syrien a vécu une tourmente de 2011 jusqu’à l’été 2015. Mais en octobre, le régime, accusé d’attaques chimiques, de tortures et d’arrestations arbitraires, a réussi non seulement à se maintenir mais aussi à reconquérir les majeures parties du territoire grâce, surtout, à l’appui russe. Il contrôle désormais plus des deux-tiers de son territoire et semble sur la bonne voie pour briser son isolement diplomatique régional. Quant à l’opposition politique en exil, sa voix peine à se faire entendre. Plusieurs séries de négociations indirectes avec le régime sous l’égide de l’ONU n’ont jamais abouti. Au début du conflit, les pays du Golfe comme l’Arabie saoudite ont activement soutenu la rébellion, fournissant financements et armement, mais leur aide s’est tarie. Avec Donald Trump qui va retirer ses soldats de Syrie, la Russie et l’Iran et, dans une moindre mesure, la Turquie qui appuie certains groupes rebelles, ont désormais les cartes en main.
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