Depuis samedi, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) connaît une série de démissions et de décisions de gel des cotisations par des membres de l’organisation dirigée par Ali Haddad. Pour avoir de plus amples informations, à ce propos, nous avons contacté, hier, Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurance, qui a annoncé, samedi, sa décision de jeter l’éponge.
Contacté par nos soins, il nous a affirmé que le gel de son « appartenance au FCE remonte à 2017, quand j’ai arrêté ma cotisation» pour le Forum, en soulignant avoir exprimé auparavant son désaccord, notamment sur « le fonctionnement et les déviations du président du FCE Ali Haddad », a-t-il précisé.
Poursuivant, il dira sur le premier responsable du FCE, qu’il « s’éloigne des préoccupations et besoins des membres » de l’organisation patronale, et d’affirmer que ces derniers « sont utilisés comme un tremplin pour d’autres objectifs», a indiqué notre interlocuteur.
Dans le même contexte, le PDG de Alliance Assurance a affirmé avoir reçu « plusieurs appels » de la part des membres fondateurs du FCE qui lui ont exprimé leurs positions respectives, dont la décision « de se positionner » sur ce qui secoue le Forum des patrons, allant jusqu’à proposer « la création d’un mouvement au sein du FCE pour le redresser ». Sans manquer de rappeler que le FCE « appartient à l’ensemble de ses membres et non pas à une minorité qui le prend en otage»,Khelifati, a appelé les chefs d’entreprise« à se déterminer et à se positionner » sur la situation dont il fait part, en ajoutant « je pense que le FCE a été dévié de sa mission et, sans doute, il y aura prochainement une série de démissions et de gels d’appartenance », nous apprend notre interlocuteur sans citer de noms.
Pour avoir plus d’explications sur ce qui se trame dans le Forum des patrons, nous avons aussi contacté Laïd Benamor, PDG du groupe agroalimentaire Amor Benamor, désormais ex-vice-président du FCE, mais en vain. Notre interlocuteur a refusé de s’exprimer sur sa décision annoncée samedi, dans un communiqué.
Benamor a annoncé, en effet, le gel de ses cotisations au FCE et la démission du poste de vice-président de l’organisation patronale en raison, avait-il expliqué « de voir cette dernière s’éloigner de sa mission » qui consiste, a-t-il poursuivi « à mener les entreprises et l’économie du pays vers de meilleurs lendemains».
Contactée à ce propos, Karima Sebaï, chargée de la communication du FCE, a apporté un démenti quant à la démission du PDG de Macir-vie Assurance et celle de Mohamed Arezki Aberkane, président-directeur général de Sogemetal, du FCE, en indiquant que «ce sont des rumeurs et que le FCE va publier un communiqué de presse dans les heures qui suivent (hier :NDLR) » dans lequel, il sera question «de la réaction du FCE sur les derniers retraits de ses membres » nous a-t-elle précisé.
En revanche, l’homme d’affaires de Tizi-Ouzou, PDG de Sogemetal, Mohamed Arezki Abderkane, a affirmé sa démission dans une lettre rendue publique samedi dernier, et dans laquelle il affirme: «Je m’en soustrais du FCE pour des motifs objectifs que chacun pourra comprendre » et surtout, poursuit-il « pour ses (FCE ndlr) positions politiques incomptables, voire antagoniques avec ses missions statutaires auxquelles je n’ai jamais souhaité adhérer de tout temps. Je confirme donc mon retrait».
Sarah Oubraham
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Le parti Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé ne sera pas de la bataille pour les prochaines législatives. C'est ce qu'on peut retenir au terme du dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Si la difficulté à participer à cette élection pour certaines formations politiques telles que les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir (Re) est liée à l'obtention de pièces constitutives de dossiers, le certificat de conformité notamment, tel n'est pas le cas pour la parti du 1er questeur de l'Assemblée nationale.
Selon des sources proches du parti, l'une des raisons qui justifient le retrait de Houdé est liée au nombre de signatures requises au plan national pour constituer un parti, conformément aux exigences de la nouvelle loi portant Charte des partis politiques au Bénin.
Au terme des réflexions des membres du bureau politique sur l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges, ces membres se seraient rendus compte de l'impossibilité pour eux d'obtenir les 10% de suffrages exigé au plan national, pour prétendre à lever des sièges.
Ainsi, point nécessaire pour eux de libérer la caution de 249 millions de francs CFA exigée pour le dépôt des dossiers de candidature.
On retient alors que c'est par prudence que le baobab de la 6ème circonscription électorale et sa troupe se retirent de la course pour les élections législatives d'avril 2019.
Des calculs internes au parti DUD qui ont suscité beaucoup de remous dans l'opinion.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L’ancien chef de gouvernement et président du parti Talaïe El Hurriyet, Ali Benflis, a annoncé, hier, qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle d’avril prochain, en déclarant, quelques heures avant l’expiration, hier, à minuit, du délai légal de dépôt de dossiers de candidature à la candidature pour la présidentielle, qu’il ne déposera pas son dossier au Conseil constitutionnel, affirmant que « le pays traverse une période délicate » et que l’enjeu n’est pas simplement d’imposer seulement une élection sans fraude, mais de «changer tout le système » a déclaré, hier, Ali Benflis.
L’ex-candidat à la présidentielle d’avril 2014 a fini par décider de ne pas se présenter à la présidentielle d’avril prochain, décision annoncée, le dernier jour du délai de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, hier, après-midi. Deux jours auparavant, l’ex-chef de gouvernement avait pris part à l’impressionnante marche populaire d’Alger, du 1er mars dernier, contre le 5e mandat du président sortant et hier, lors de son annonce en question, le président du parti Talaïe El Hurriyet a affirmé que « la tenue de l’élection présidentielle dans ces conditions aggravera la situation du pays » avant de souligner : « Ma place n’est pas dans l’élection mais avec le peuple » .
Ne manquant pas, tout au long de son allocution , de porter des critiques virulentes contre le pouvoir. L’ex-chef de gouvernement a, encore une fois, prononcé un véritable réquisitoire, après avoir averti que « l’élection aggravera la situation » a-t-il affirmé, hier. Dans la matinée de vendredi dernier, en étant, présent dans les rues d’Alger , pour apporter son soutien aux manifestants pacifiques contre le 5ème mandat, il avait déclaré sur le slogan central des marches populaires que connaît le pays, depuis le 22 février dernier, que « le 5e mandat est une humiliation pour le peuple algérien».
Peu de temps avant l’annonce d’Ali Benflis, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a annoncé, hier matin, sa non-participation à l’élection présidentielle d’avril prochain « en cas de confirmation de la candidature du président de la République pour un 5e mandat » dans un communiqué rendu public.
Karima Bennour
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Ni le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, ni sa collègue de la Poste des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun, n’ont pas voulu émettre des déclarations, hier, devant la presse, lors de l’ouverture d’un workshop dédié à la digitalisation dans le secteur des hydrocarbures, au siège de Sonatrach à Alger, sur la candidature du Président Bouteflika.
Les deux représentants du gouvernement ont évité les questions des journalistes, portant également sur les marches inititées à travers le pays et s’opposant à la candidature du Président sortant.
En effet, à cette occasion, Guitouni s’est contenté seulement de prononcer son discours sur son secteur de prédilection. Il a indiqué que « le choix du thème de la numérisation pour ce séminaire est à ce titre tout à fait judicieux », précisant que « la numérisation est en train de modifier profondément le paysage énergétique, de l’amont jusqu’au niveau du consommateur final. » Il ajoute « le Président de la République Abdelaziz Bouteflika n’a jamais cessé d’exhorter tous les secteurs à développer des plans d’action pour des investissements dans les nouvelles technologies et dans la formation des ressources humaines pour les maîtriser et les développer », s’est-il prononcé lors de son allocution.
Parmi les facteurs dont la numérisation a contribué à l’évolution du secteur de l’Énergie, le ministre a cité quatre points qui lui paraissent importants, il évoquera la réduction drastique des coûts des composants électroniques et du stockage de données. La disponibilité de capteurs à bas coût et de plus en plus miniaturisés et performants. L’avènement de standards radioélectriques de haute performance, permettant la mobilité et l’échange de données, et en fin l’amélioration de la capacité des batteries et de l’algorithmique. Mustapha Guitouni a, par ailleurs, affirmé que « l’évolution du secteur va continuer à s’accélérer », en soutenant que « selon l’agence internationale de l’énergie, l’utilisation des technologies digitales existantes et émergeantes pourraient augmenter les réserves mondiales techniquement récupérables de 3% pour le pétrole et de 15% pour le gaz non conventionnel », a-t-il dit.
En sus, le ministre de l’Energie a fait savoir que « l’étude de faisabilité qui fut à la base de la création de l’institut de recherche du gaz a également démontré que la numérisation des processus, l’analyse avancée des données, le benchmarking, la robotique, l’automatisation et la connectivité peuvent conduire à dégager des plus values substantielles. » Elles permettent, poursuit-il « une meilleure connaissance et maîtrise des opérations, de faciliter la prise de décision, réduire les temps d’arrêt et les accidents.
En résumé, elles ont le potentiel de réduire les coûts et d’améliorer la valeur ajoutée de notre activité », précisera Guitouni tout en signalant que « les avantages de la numérisation sont également nombreux dans le secteur de l’électricité, le plus important étant de faciliter dans le futur l’intégration dans le réseau de sources d’énergies renouvelables, qui sont par nature variables et intermittentes. Un défi d’autant plus important que notre plan est fort prometteur en matière d’énergie solaire et éolienne.»
Pis encore, le ministre n’a pas raté l’occasion de rappelé qu’« il attend des résultats probants, lors de la réunion inaugurale du Comité scientifique de l’Institut de recherche du gaz du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui aura lieu aujourd’hui à Alger », a-t-il souligné. Lors de son intervention, Guitouni a affirmé que, les membres du GECF ont décidé de créer un Institut de recherche du gaz, basé en Algérie, et qui couvrira des domaines de recherche diversifiés, l’un d’eux étant celui de la numération et de l’analyse de données.
Med Wali
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Kamel Mohamed
Le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, a indiqué que les cinq dernières journées du championnat de Ligue 1 se dérouleront le même jour et au même horaire, afin d’éviter d’éventuels arrangements des résultats des matches. Du fait de la corruption qui a tendance à être banalisée dans le football algérien, la LFP prend toutes ses précautions pour empêcher des clubs de fausser la fin du championnat. Cependant, dans la pratique, et à chaque fin saison, on assiste à des matches douteux au cours desquels les équipes réserves sont alignées, ce qui fausse la fin de la compétition sans que la FAF ou la LFP ne réagissent. Une situation qui dure depuis plusieurs saisons et qui se reproduira certainement à la fin de cette saison. Des clubs non concernés ni par le titre ni par la relégation mettent leurs joueurs en vacances et alignent un effectif composé de jeunes joueurs, alors que ces clubs devaient jouer le jeu et aligner l’équipe-type pour ne pas fausser les résultats des matches de fin de championnat. Toutefois, ils ont recours à plusieurs procédés pour arranger des matches, comme l’arbitrage qui a toujours été mis à l’index.Des joueurs et des entraîneurs sont aussi impliqués dans l’arrangement des résultats des rencontres. En d’autres termes, la programmation des matches de fin de championnat le même jour et au même horaire ne suffit pas pour lutter contre la corruption dans le football algérien.
Sur un autre registre, les marches et les manifestations populaires organisées à l’approche de l’élection présidentielle du 18 avril prochain ont amené la LFP à reporter des matches. Ces reports sont décidés en concertation avec les autorités locales, mais aussi avec les services de sécurité. La LFP se retrouve déjà avec un nombre assez important de matches reportés qu’il faudra programmer le plus tôt possible, sachant que le championnat doit se terminer le mois de mai en prévision de la participation de l’équipe nationale à la phase finale de la CAN 2019 en Egypte.
Or, avec l’organisation des marches et des manifestations, sans oublier les meetings à l’occasion de la campagne électorale qui débutera le 24 mars, la LFP risque de se retrouver dans la contrainte de reporter des matches.
A ce rythme, le championnat risque de ne pas se terminer dans les délais prévus. Cette situation a amené les autorités à réfléchir à une éventuelle programmation des matches de fin de championnat à huis clos.
Le président de la LFP a affirmé le contraire, soulignant qu’il n’est pas question de terminer la saison à huis clos. Il a estimé que le décalage de la CAN (21 juin-19 juillet 2019) permet de gagner deux semaines et programmer ainsi deux ou trois journées de championnat.
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Chergui Abdelghani
Avant d’aborder leur match face au leader, les camarades de Bouguèche n’avaient qu’un seul mot d’ordre : battre le NC Magra pour réduire l’écart à deux points et prendre option pour l’accession. En fin de compte, la mission n’a pas été complètement remplie par les gars des Zianides qui ont été, une fois de plus, tenus en échec, se contentant ainsi du point du nul sur leur propre terrain. Eux qui étaient censés ne plus céder le moindre point au stade Akid Lotfi afin de conserver intactes leurs chances d’accession. Même si la situation n’a pas beaucoup changé en tête du classement puisque le WAT occupe une place au pied du podium, ce nul n’arrange pas les affaires des Tlemceniens, eux qui voulaient renouer avec la victoire pour ouvrir une nouvelle page car, sur neuf points possibles, le WAT n’en a récolté que deux au cours des trois derniers matches, soit deux nuls à domicile et une défaite à l’extérieur.Les protégés de Fouad Bouali qui, certes, n’ont pas démérité au cours de cette rencontre face au leader où ils ont raté plusieurs occasions nettes de scorer, devront réagir au plus vite pour que l’équipe retrouve sa dynamique de bons résultats enregistrés au cours de la phase aller. A la fin de la rencontre, les supporters présents au stade Akid Lotfi, exaspérés par ce énième faux pas, n’ont pas hésité à huer les joueurs et le staff technique, lesquels n’arrivent pas à comprendre ni à expliquer cette crise des résultats.
Est-ce le début d’une crise ? Chose que l’on ne souhaite pas, mais cela pourra bien le devenir en cas d’un autre faux pas lors du prochain match des camarades de Bahraoui qui recevront de nouveau sur leur terrain l’ASMO, une équipe qui lutte pour son maintien en Ligue 2 dans un derby passionnant.
« Nous sommes frustrés par ce qui nous arrive, mais nous devons nous montrer solides. Il ne faut surtout pas baisser les bras puisque rien n’est encore joué. Comme attendu, ce fut un match très disputé où l’adversaire s’est cantonné derrière. Nous avons fait le plus dur en prenant l’avantage. Il nous a fallu une déconcentration de quelques secondes pour encaisser le but égalisateur.
C’est vraiment dommage, nous avons laissé filer la victoire qui nous tendait les bras pourtant. Je pense que la meilleure façon de gérer cette situation est de mettre ce match aux oubliettes et se remettre au travail pour préparer le prochain. Je pense que c’est inutile de dramatiser ce passage à vide, ça ne sert à rien. Nous sommes tous déçus, mais on doit se serrer les coudes afin de nous racheter le plus vite possible. Nous comprenons la déception de nos supporters auxquels nous leur demandons pardon », dira en fin de match le défenseur latéral Benkhelifa.
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M. Zeggai
Le RC Relizane a-t-il hypothéqué ses chances d’accession ? C’est la question qui taraude l’esprit des fans du Rapid qui a concédé avant-hier sa neuvième défaite de la saison au stade Bouakeul face à l’ASMO. Réponse du coach Abdelkrim Latrèche : « Nos chances sont intactes et l’accession se jouera jusqu’à la dernière journée du championnat ». Pour de nombreux observateurs, le RCR a raté le match qu’il fallait à tout prix gagner. Par ce revers, les Relizanais ont quelque peu perdu du terrain avec le groupe de tête et n’ont pas réussi à exploiter les contre-performances du WAT et du MCEE.Mis à part la défaite, c’est la prestation guère convaincante du RCR qui a surpris tout le monde au cours d’un match où le Rapid n’a aucun moment confirmé son statut de sérieux postulant à l’étage supérieur. Ce qui peut justifier la mauvaise réaction des nombreux supporters relizanais qui ont eu, il faut le dire, un comportement condamnable ayant contraint l’arbitre Abid Charef à interrompre le match pendant une dizaine de minutes. Mais l’entraîneur Abdelkrim Latrèche a évoqué d’autres raisons extra-sportives pour expliquer la piètre performance de ses joueurs «qui ont été déstabilisés bien avant le match », selon lui. « Il faut arrêter le football en Algérie. Il ne reste plus rien à faire », nous a-t-il affirmé bien avant la rencontre, faisant allusion à certains dépassements ayant eu lieu dans les vestiaires. Pour lui, le sort du match a été déjà scellé bien avant son entame.
« C’est grave ce qui s’est passé. Maintenant que l’issue des matches se décide dans les tunnels est vraiment désolant. Les joueurs ont été déconcentrés par ces tentatives d’intimidations dans le tunnel, ce qui explique le but encaissé d’entrée. Sincèrement, ces actes n’honorent pas l’ASMO et son histoire. Avec une telle confusion, il est pratiquement impossible de jouer au football », dira avec beaucoup d’amertume Abdelkrim Latrèche en fin de partie.
Si pour certains cela pourrait s’avérer comme une excuse valable, ce n’est pas le cas pour les autres. Car, le Rapid de Relizane est passé inexplicablement à côté de son sujet avec certains joueurs dans un jour « sans ».
A présent, la problématique pour le RCR, c’est qu’il n’est pas maître de son destin. Avec 37 points à son actif, à trois longueurs de retard sur les deux troisièmes, l’ASO et l’USB, les Relizanais ne sont pas totalement écartés de la course aux trois premières places, du moins sur le plan mathématique. Avec la réception de l’USMAn, l’ABS et l’ASO, un concurrent direct, les sorties chez le RCK, l’USB et l’USMB, le Rapid parviendra-t-il à fausser les calculs et déjouer les pronostics ? C’est du moins le souhait des milliers d’inconditionnels du club de la Mina qui ne veulent pas désespérer.
Mis à part le NC Magra, qui a mis un pied en Ligue 1, rien n’est encore joué pour les deux autres tickets donnant accès à l’élite. Compte tenu du reste du parcours, l’USB, qui aura l’avantage d’accueillir le RCR, a trois sorties périlleuses à effectuer chez l’USMH, le MCEE et le WAT. Ceci est également valable pour l’ASO qui devra se rendre chez la JSMB, la JSMS et deux autres derbies à Mostaganem et à Relizane. Ce qui signifie clairement que le RCR est appelé à réaliser un sans-faute s’il veut réellement faire rêver ses fans.The post RC Relizane: Une défaite pénalisante appeared first on .
M. Zeggai
Dans le cadre de la relance du football national des jeunes et suivant les recommandations de la DTN, la direction technique régionale a élaboré un plan d’activités concernant toutes les jeunes catégories. Dans ce même contexte, la direction technique régionale, présidée par Bettayeb Driss, a présenté un riche rapport d’activité de sa structure en s’appuyant sur la stratégie préconisée par la DTN. Augmenter le nombre de licenciés des jeunes joueurs (6-12 ans), organiser des compétitions de qualité en respectant le niveau de pratique, organiser plus de festivals et de tournois (football adapté aux différentes tranches d’âge), mettre en place un système d’évaluation et de contrôle, tels sont les objectifs assignés, sans pour autant oublier les opérations de prospection de toutes les jeunes catégories au niveau régional.A cet effet, deux plateaux régionaux U 14 et U 15 ont eu lieu les 1 et 2 janvier dernier pour la présélection de ces deux catégories avec la présence de 35 joueurs de chaque tranche d’âge. Les regroupements inter-sélections Oran-Saïda-Béchar se sont déroulés au mois de janvier dernier au centre régional de Sidi Bel-Abbès. Dans ce cadre, un plateau national de présélection des joueurs devant constituer le noyau de la première académie de la FAF qui sera lancée prochainement a été organisé les 8 et 9 février au Centre technique national de Sidi Moussa par la direction technique nationale. 71 joueurs de moins de 14 ans représentant les neuf régions du pays ont participé à cette présélection au cours de laquelle dix joueurs de l’Ouest ont été retenus.
Pour les U 19, la sélection d’Oran, avant-hier, a battu son homologue de Saïda par 4 à 0 et celle de Béchar par 5 à 0. 18 joueurs ont été retenus pour le plateau national, treize d’Oran, trois de Saïda et deux de Béchar.
En ce qui concerne les U 17, les présélections débuteront prochainement. Par ailleurs, la DTR de l’Ouest vient de clore le stage de trois groupes pour les diplômes FAF 3, le quatrième groupe débutera le 17 mars, alors que le cinquième et dernier groupe est programmé pour le 31 du même mois. Quant au stage de FAF 2, il sera consacré à deux groupes. Toutes ces activités sont prises en charge par le département formation de la DTR qui a également inscrit dans son programme des stages de formation fédéral gardien de but (DFE 1, DFE 2 et DFE 3).
En somme, comme la pratique du football nécessite une maîtrise de connaissances scientifiques et méthodologiques afin d’améliorer la performance des joueurs et le développement de la discipline, la DTN a renouvelé sa confiance à l’encadrement technique de la DTR de l’Ouest qui est composé de Bettayeb Driss (DTR), Djeradi Mohamed (directeur de la formation), Guessoum Sofiane (directeur des sélections), Kouaidia Rachid et Bendoukha Belebna, membres.
Driss Bettayeb nous a indiqué que les clubs sont appelés à contribuer aux objectifs assignés par la DTN. Car, et c’est une vérité, on déplore la négligence de la formation des jeunes joueurs comme en témoigne le désintérêt pour cette discipline.
Les clubs sont pourtant dans l’obligation de participer au développement de la formation des jeunes, notamment après les derniers communiqués de la FAF relatifs aux mécanismes de solidarité aux clubs formateurs et à l’instauration de nouvelles règles concernant les indemnités de formation afin de se mettre en conformité avec le règlement de la FIFA qui encourage les clubs formateurs.
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M. Z.
Le seul changement dans ce groupe à l’issue de cette journée s’est opéré au bas du tableau où l’USR a cédé sa place de lanterne rouge au CRB Ben Badis, dont la situation risque de se compliquer davantage puisqu’il aura à accueillir la JSMT lors de la prochaine journée. Les Maghnaouis de l’IRBM, en s’imposant face au CRBBB, se sont donné un peu d’air en renouant avec les succès après de longs moments de disette. Pour sa part, l’US Remchi poursuit sa marche en avant pour assurer son maintien. Après trois victoires consécutives, les Remchaouis sont allés à Sidi Moussa ramener un bon point face au CRBDB. Le SKAF, quant à lui, continue de manger son pain noir et se trouve sérieusement menacé à la suite de sa onzième défaite de la saison concédée à Arzew devant l’OMA. Les gars de Khemis Miliana sont tombés à quelques minutes de la fin du match, ce qui prouve que l’OMA a éprouvé toutes les peines du monde à glaner les trois points.Ce n’est pas le cas du dauphin, la JSM Tiaret, qui a fait voler en éclats la défense de l’USMMH. 4 à 0, net et sans bavure pour les Tiaretis qui affichent leurs prétentions.
A El-Kerma, l’IRBEK a pleinement profité de la défaite du SCMO pour s’accaparer seul de la troisième place à la faveur de son succès sur le GCM.
Menés au score par 3 à 0, les Mascaréens ont réagi tardivement devant le relâchement de l’Ittihad qui a su gérer les derniers moments de la partie.
Le SCMO, lui, est tombé à Mohammadia devant le SAM qui a atteint le seuil des 30 points, largement suffisant pour son maintien. En revanche, le RCBOR, qui n’est pas encore sorti de l’auberge, a encore une fois trébuché chez lui et laisse passer une belle opportunité de se dégager de la zone des turbulences.
Cette fois, c’est l’ASB Maghnia qui a pris un point. A Saïda, le MB Hassasna a dû son salut à El-Abidine, auteur du but victorieux sur un penalty à cinq minutes de la fin du match, face au MCB Oued Sly qui a tout de même laissé bonne impression.
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M. B.
La course au titre est entièrement relancée, alors que l’étau s’est resserré en bas du tableau du championnat de Ligue 1 Mobilis, au terme de la 23e journée, disputée samedi et dimanche, mais amputée des rencontres CSC-MCA et NAHD-ASAM, renvoyées à des dates ultérieures. En effet, c’est le Paradou AC qui a réalisé la meilleure opération en s’imposant face au leader, l’USM Alger, au stade de Bologhine. Un succès mérité pour les hommes du Portugais Francisco Chalo, qui leur permet de relancer complètement la course à la première place, puisque la JS Kabylie s’est imposée à domicile devant l’ES Sétif et revient à cinq longueurs de l’USMA. En revanche, les Sétifiens, installés à la 7e place, ont hypothéqué leurs chances de rejoindre le podium. A Béchar, la JS Saoura n’a pas été en mesure de passer l’écueil du MO Béjaïa, qui lui a imposé le match nul. Un précieux point pour les Béjaouis, qui croient dur comme fer au maintien. Dans la partie basse du classement, le CA Bordj Bou Arréridj et le DRB Tadjenanet, vainqueurs, enregistrent une excellente opération au détriment de leurs adversaires du jour, l’USM Bel-Abbès et l’O. Médéa, qui se compliquent un peu plus l’existence et plus particulièrement le team de la Mekerra, qui continue de manger son pain noir. Enfin, à Oran, le MCO a concédé un énième match nul à domicile face au CRB, cette fois. Un résultat qui fait beaucoup plus les affaires des visiteurs.The post Football – Ligue 1: L’étau se resserre en bas du tableau appeared first on .
A. L.
Comme nous l’avions pressenti dans l’article de présentation, les trois équipes installées sur le podium se sont imposées facilement et restent donc dans leurs positions respectives. Ni l’IBL à l’Arba, ni l’IBKEK à Ben Aknoun, ni l’ARO à Tizi Ouzou n’ont pu résister à la supériorité manifeste du trio de tête. A sept encablures de l’épilogue du championnat, il se confirme que le ticket donnant droit à l’accès en Ligue 2 se jouera entre le RCA, l’ESBA et l’USBD, tous trois réunis dans une petite fourchette de deux points. Un coup d’œil au sept dernières journées nous renseigne sur le programme des trois postulants. On signalera particulièrement les deux dernières journées.En effet, lors de la 29e étape, l’USBD reçoit le RCA, tandis que pour l’ultime journée l’ESBA accueillera le CRBAO. Pour le compte également de la dernière journée, le RCA reçoit l’ESBA alors que l’USBD jouera à Reghaïa face au NARBR. Décidément, le hasard du calendrier a bien fait les choses et le suspense risque de durer jusqu’à l’ultime journée où, peut-être, il sera fait appel à la règlementation en vigueur pour départager les postulants et désigner l’heureux lauréat. En ce qui concerne le bas du tableau, le chassé-croisé entre l’ARO et le WRM se poursuit.
Cette fois, c’est le Widad M’sila qui, en s’imposant largement au WAB, a doublé le club d’Ouargla, battu à Tizi Ouzou. Pour sa part, la JSHD, en s’inclinant à Touggourt, fait du surplace au même titre que le WAB, tandis que le RCB a été plus heureux en ramenant le point du nul de Reghaïa. On notera aussi la réaction de l’ESM Koléa qui a mis fin à une très mauvaise série (6 défaites consécutives) en prenant le meilleur sur le NTS.The post Division nationale amateur – Centre: Les trois postulants ne se lâchent plus appeared first on .
Le nommé Ganiou Gandonou, taximan béninois a été poignardé et tué dans la nuit de samedi 02 mars 2019, à New- York, aux États-Unis. Le crime a été commis par un client qu'il conduisait.
Selon les informations rapportées par les médias new-yorkais, ce sont les policiers américains qui ont retrouvé le corps de la victime âgée de 27 ans, sur Hutchinson River Parkway East dans une Toyota Camry noire. Il était assis et avait des coups de couteau à la nuque et au corps. Emmené à l'hôpital Jacobi, il y a été déclaré mort.
Selon sa femme Latifatou Alimi, le sieur Gandonou a quitté sa résidence du Bronx à 19 heures. A 3 heures du matin, s'étant réveillée pour appeler son mari, elle a eu la visite des agents de la police qui lui ont annoncé la triste nouvelle. La victime Gandonou laisse derrière lui un fils de 2 ans.
Pour la fédération des chauffeurs de taxi de l'Etat de New York, c'est un acte horrible. « Il s'agissait d'une attaque sauvage dirigée contre un jeune homme qui tentait de gagner sa vie. Il faut être un animal, quelqu'un qui n'a aucun type de remords pour poignarder brutalement quelqu'un à mort pour le voler », déclaré la fédération dans un communiqué.
Un porte-parole d'Uber a également annoncé dans un communiqué : « Il s'agit d'un incident horriblement tragique et notre cœur va à la famille en deuil. Nous sommes prêts à collaborer avec les forces de l'ordre pour assister leur enquête de toutes les manières possibles ».
Aucune arrestation n'a été encore signalée dans cette affaire.
La fédération offre une récompense de 3 000 dollars pour les informations pouvant aboutir à une arrestation.
Akpédjé AYOSSO
Le siège du Conseil constitutionnel, à El Biar (Alger), a vécu une journée bien particulière ce dimanche. Dès le début de la journée, les alentours étaient déjà bouclés par un impressionnant dispositif de sécurité. Les deux issues menant au siège étaient fermées aux piétons et aux véhicules. Les médias, algériens et étrangers, étaient venus en force.
Les médias étrangers présents
Plusieurs journalistes représentant des médias étrangers étaient présents dans la salle aménagée à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Il y avait essentiellement les journalistes de chaînes télés arabes, « Al Mayadeen » (dont le siège est à Beyrouth, Liban), « Al Arabiya » et « Al hadeth » (Arabie Saoudite), « Al Hurra » (siège aux Etats-Unis) et « El Ghad » (Egypte). Les Chinois étaient présents avec CCTV. Un envoyé spécial de laWeb-télé française de la gauche alternative. « Le média » était également sur place pour couvrir l’«évènement».
Une partie des journalistes est restée dehors en face des deux entrées du Conseil constitutionnel, caméras et appareils photos en mains, une autre était à l’intérieur où une salle leur a été aménagée. C’est dans cet espace que les candidats qui déposeront leurs dossiers étaient attendus pour y animer des conférences de presse. Jusqu’à 10h30 environ, aucun candidat ne s’était signalé. Ali Ghediri, candidat indépendant, était le premier. Après avoir déposé son dossier, il a fait des déclarations aux journalistes dans lesquelles il affirmait avoir obtenu 120 000 signatures, soit le double du minimum requis. Il quittera les lieux vers 11h16. Il sera le seul de la matinée.
Les journalistes présents ont pu obtenir, aux environs de 12h30, le « programme » de la « valse » attendue des candidats. Onze noms étaient mentionnés. Amari Abdelkader (candidat libre) était programmé à 9h. Il était mentionné qu’il avait confirmé son rendez-vous, mais finalement il ne s’est pas déplacé. Un certain Rachik Khoudir devait se présenter à 11h mais aucune trace de lui. Ali Ghediri était le seul parmi les trois programmés la matinée qui a déposé son dossier.
La mise en ligne sur les réseaux sociaux, quelques heures après, d’un document présenté comme le récépissé du dépôt de candidature, signé par le coordinateur de campagne Mokrane Aït Larbi plutôt que par le candidat lui-même, pourtant présent, suscitait de nombreux débats entre les journalistes. Pour eux, ça ne pouvait que confirmer les infos qui circulaient depuis la matinée selon lesquelles ce serait le nouveau directeur de campagne du Président-candidat, Abdelghani Zaalane, qui déposera le dossier au niveau du Conseil constitutionnel. Sa venue était d’ailleurs attendue à 18h.
Les larmes de Bouacha
Dans le programme de l’après-midi huit candidats étaient attendus. Omar Bouacha, président du mouvement El Infitah, s’est présenté aux environs de 15H30 devant les journalistes. Il débuta sa conférence de presse en surprenant les présents. Quelques mots ont suffi pour qu’il commence à pleurer. Des larmes qui ont surpris plus d’un. Il expliquera son état par sa « peur de l’avenir du pays ». Rapidement, il enchaînera sur une longue présentation de son programme électoral. Avant la fin de sa conférence de presse, deux candidats étaient déjà signalés devant le portail du Conseil consultatif. Ghani Mahdi et Rachid Nekkaz.
Chacun d’eux se dirigera vers les journalistes restés dehors, en face du portail d’entrée. Ghani Mehdi annonce qu’il ne sera pas présent le 18 avril parce que son dossier « a été refusé » ! Presque au même moment, l’information selon laquelle Ali Benflis a annoncé sa non-candidature faisait déjà le tour de l’auto-«rédaction » qui s’était créée à l’intérieur du chapiteau installé à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Aux environs de 17h, plusieurs fourgons (au moins neuf) transportant les parrainages du Président-candidat sont entrés. Le suspense continuait. D’autres candidats sont attendus avant minuit. La nuit sera longue au siège du Conseil constitutionnel.
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Un important oléoduc d’une capacité de 150.000 barils a explosé vendredi dans le sud-est du Nigeria forçant des centaines d’habitants à fuir, a annoncé dimanche, la société nigériane d’exploitation de pétrole Aiteo, aucune victime n’a été déplorée. Il s’agit du Nembe Creek Trunk Line, un pipeline qui relie le terminal de Bonny à l’état de Bayelsa.
Les secours tentaient toujours hier d’éteindre l’incendie ayant suivi l’explosion. «Nous n’avons pas vraiment reçu d’informations à ce sujet, mais oui, cela a bien eu lieu», a confirmé le porte-parole de la police locale, Asinim Butswat, cité par des médias. «Il n’y a eu aucune perte humaine, et nous ne pouvons pas dire à ce stade s’il s’agit d’une attaque ou si c’est un dégât logistique, car la compagnie ne nous autorise pas à nous rendre sur les lieux et à mener une enquête», a-t-il poursuivi.
Dans un court message, le directeur de la communication de Aiteo, Ndiana-Abasi Mathew a confirmé l’incident, et s’est «réjoui de pouvoir annoncer que le feu était contenu et qu’aucune vie n’est à déplorer». Toutefois, des centaines de personnes ont dû fuir la zone, a rapporté de son côté, le chef traditionnel de la localité de Kalablomi, Oyinkro Jasper, qui se trouve sur le trajet de l’oléoduc.
«Le pipeline passe à travers les communautés de Kalablomi, Nembe Creek 1, Nembe Creek 2, Nembe Creek 3, Fatuo et Jalungo», a-t-il confié. «Et quand ca a explosé, ça a suivi le parcours du pipeline et causé un immense incendie».
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Les mêmes analystes pensent que le mouvement est en «phase intermédiaire» en attendant de voir si les résultats du «grand débat national» pourront éteindre la colère, née le 17 novembre dernier du ras-le-bol fiscal et de la dégradation du pouvoir d’achat.
Le mouvement des «gilets jaunes» semble marquer le pas samedi après seize semaines de mobilisation vu la baisse du nombre de manifestants par rapport aux semaines précédentes. Selon le ministère de l’Intérieur, 39.300 personnes ont manifesté en France, dont 4.000 à Paris, alors qu’elles étaient, selon la même source, 46.600 samedi dernier. De son côté, le mouvement a dénombré 92.000 manifestants à travers le territoire français. Cependant, aux yeux d’analystes, le mouvement, même si la mobilisation est en baisse, est loin de s’essouffler. Ils prévoient un regain de la mobilisation au cas où le «grand débat national», engagé par le président Emmanuel Macron et qui doit prendre fin le 15 mars, n’apportent pas de réponses satisfaisantes aux revendications des «gilets jaunes».
Les mêmes analystes pensent que le mouvement est en «phase intermédiaire» en attendant de voir si les résultats du «grand débat national» pourront éteindre la colère, née le 17 novembre dernier du ras-le-bol fiscal et de la dégradation du pouvoir d’achat. Pour la mobilisation de ce samedi, on relève moins de violences même si des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et la police à Nantes, Lyon et Toulouse. Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles était écrit: «Gilets jaunes en colère, Stop aux taxes et à la vie chère!!!», revendiquant notamment le référendum d’initiative citoyenne (RIC). Dans la capitale, les manifestants ont débuté leur mouvement aux Champs-Elysées, avant de rejoindre le Sud à la place la place Denfert-Rochereau. Dans leurs banderoles était écrit: «Ric, pouvoir au peuple», «La France est pillée par l’oligarchie. Résistance».
La journée s’est déroulée dans le calme. A Paris, le cortège parti de l’Arc de Triomphe était pour la première fois encadré par des «gilets jaunes» faisant la sécurité à moto. S’il s’est déroulé sans incident, un homme a été blessé au visage en marge du rassemblement, «probablement» par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), selon des sources concordantes. Cette arme est l’objet de vives controverses en France pour le nombre de blessés graves qu’elle a provoqués depuis le début du mouvement social le 17 novembre. A Nantes (au moins 1800 manifestants), Toulouse (quelques milliers) et Bordeaux (4000), les défilés ont été émaillés de heurts avec les forces de l’ordre, qui ont interpellé une quinzaine de personnes dans chacune de ces villes.
Dans la capitale, les autorités ont procédé à 33 interpellations. Ces échauffourées et le nombre des interpellations sont néanmoins sans commune mesure avec ceux que la France a connus dans les premiers actes de cette fronde populaire inédite. Ils étaient plus de 2.000 à Lyon; entre 1.000 et 2.000 à Lille, certains arrivés de Belgique. Plusieurs centaines ont été recensés à Marseille, un millier à Montpellier.Vendredi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré au sujet des violences que «chaque blessé est un blessé de trop. Alors chaque fauteur de trouble, chaque brute qui a déclenché la violence sera trouvée, interpellée, punie». Pour sa part, le président Macron a appelé vendredi à un «retour au calme», estimant que le mouvement des gilets jaunes n’était «plus compréhensible par bon nombres de citoyens».
Pour lui, la France «a besoin d’un retour au calme», expliquant que «la situation que nous vivons n’est plus compréhensible par nombre de nos concitoyens». «J’espère que les semaines qui viennent permettront de voir une décrue», a-t-il lancé. Selon des sondages, 56% des Français souhaitent que le mouvement s’arrête, alors qu’il était soutenu par la majorité de la population tout au début. Une polémique agite cependant le milieu politique au sein duquel la France insoumise a saisi la police des polices à la suite d’un matraquage brutal d’un de ses députés par des forces de l’ordre soutenues par le préfet de région qui a justifié l’incident.
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Par Mohamed BOUFATAH
Le conseil a voté la décision de se retirer de la course pour la présidentielle à 145 voix pour et 97 voix contre.
Suite aux immenses marches contre le cinquième mandat pour Bouteflika, des candidats potentiels renoncent à leur candidature. Le président du MSP, Abderrezak Makri, qui a pris rendez-vous pour déposer son dossier ce 3 mars au Conseil constitutionnel, a, enfin de compte, annoncé, dans un communiqué, la perspective de renoncer à sa candidature à la présidentielle du 18 avril 2019, dans le cas où le président-sortant dépose son dossier de candidature pour briguer un cinquième mandat. La décision de son retrait de la course à l’investiture suprême a été tranché par son conseil consultatif du parti, qui a tenu sa session extraordinaire avant-hier.
Cela voudrait dire que Makri sera à l’affût de la candidature de Bouteflika jusqu’à l’expiration du délai légal à minuit. Par conséquent il se tiendra prêt pour déposer son dossier de candidature au Conseil constitutionnel avant minuit, délai de rigueur. Ce retrait, qui décrédibilise davantage l’élection présidentielle, est conditionné par la décision du président sortant de confirmer sa candidature en vue de rempiler pour un cinquième mandat. Après un débat houleux, le conseil a voté la décision, tard dans la soirée du samedi, de se retirer de la course pour la présidentielle, à 145 voix pour et 97 voix contre.
Le MSP a salué les manifestations populaires organisées à travers le territoire national contre le cinquième mandat. Il appelle «le pouvoir politique à répondre aux revendications du peuple, tout en mettant en garde contre la persistance du pouvoir à imposer cette perspective, qui constitue un saut dans l’inconnu», conclut le communiqué. Abderezzak Makri, dont la participation à l’élection présidentielle a été entérinée par le majliss echoura en fin janvier dernier, a affirmé avoir rencontré à plusieurs reprises, entre novembre et décembre 2018 dans une institution d’État, le conseiller et frère cadet du président de la République, Saïd Bouteflika.
Lors de ses rencontres, le chef de l’ex-Hamas a proposé le report consensuel (pouvoir-opposition) de l’élection présidentielle pendant une année qui sera consacrée à la refonte du système. L’échec à la fois de sa proposition liée au report de cette échéance et son initiative de recherche d’un candidat unique de l’opposition l’aurait amené à opter pour la participation à cette course électorale. Abderezzak Makri est l’un des rares candidats à avoir rendu public le contenu de son programme électoral, intitulé: «Le rêve algérien.»
Il convient de préciser que jusqu’à la matinée d’hier, le nom de Abdelaziz Bouteflika ne figurait pas sur la liste des rendez-vous convenus auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel. Mais d’autres sources affirmaient que le ministre des Transport, Zalène, déposera, bel et bien, le dossier du président-sortant vers 17 h. «Le peuple a clairement exprimé son refus catégorique et définitif du 5e mandat.
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