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Afrique

20 orpailleurs arrêtés par des détachements de l’ANP dans l’extrême sud du pays

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:22

Vingt orpailleurs ont été arrêtés et 12 groupes électrogènes, ainsi que 10 marteaux piqueurs et deux détecteurs de métaux ont été saisis lors d’opérations distinctes menées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Djanet, Tamanrasset et Bordj-Badji Mokhtar, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont arrêté, lors d’opérations distinctes menées à Djanet (4ème Région militaire), Tamanrasset et Bordj-Badji Mokhtar (6ème Région militaire), vingt (20) orpailleurs et saisi douze (12) groupes électrogènes, dix (10) marteaux piqueurs et deux (2) détecteurs de métaux », précise le communiqué.

Dans le même cadre, des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, lors de deux opérations distinctes menées à Tlemcen et Oran (2ème Région militaire), huit (8) narcotrafiquants et ont saisi 146 kilogrammes de kif traité et trois (3) véhicules touristiques », note la même source.

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Tizi-Ouzou : ouverture de la 17ème édition du festival culturel national du film amazigh

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:21

La 17ème édition du Festival culturel national du film amazigh (FCNFA) s’est ouvert jeudi au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et des autorités locales.

La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au théâtre régional Kateb Yacine a été marquée par la projection du court métrage « Banc Public » du défunt Djamel Allam, auquel est dédiée cette édition. Un film produit en 2012 et honoré de l’Olivier d’or de sa catégorie à la 13ème édition du FCNAFA.

Lors de son allocution d’ouverture, le ministre s’est félicité de la tenue de cette 17ème édition qui, a-t-il estimé « consacre le dynamisme culturel », qui caractérise la wilaya de Tizi-Ouzou, en annonçant à l’occasion, la
disposition de son département à apporter toute l’aide et le soutien nécessaire pour la réussite de ces manifestations culturelles.

« Nous avons décidé d’apporter d’avantage d’aide, dans la mesure du possible, aux différentes manifestations culturelles organisées ici à Tizi-Ouzou, une ville qui respire la culture », a-t-il indiqué, annonçant, à l’occasion, la décision de prendre en charge l’aménagement en moyens logistiques et techniques du théâtre de verdure « pour être opérationnel vers le mois de ramadhan ».

Pour sa part, le commissaire du festival, Amar Tribèche, a considéré que ce festival constitue « une fête du cinéma amazigh qui représente beaucoup pour les algériens et les amazighs où qu’ils se trouvent », et constitue aussi « un espace de rencontres où s’échangent les expériences des uns et des autres ».

Vingt-trois productions, 4 longs métrages, 10 courts métrages, 6 films documentaires et trois d’animation dans différentes variantes amazighs : kabyle, chaouie et mozabite, sont prévues en compétition pour l’Olivier
d’or, la plus haute distinction de ce festival qui s’étalera jusqu’au 4 mars prochain.

Les séances de projections des films en lice dans cette manifestation se dérouleront à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, à raison de trois séances quotidiennes, dont une la matinée et deux
l’après-midi.

Quatre (4) conférences sur le cinéma animées par Salim Aggar, Saïd Ould Khelifa, Ali Mouzaoui et Ahmed Bedjaoui, sont également, prévues lors de ce festival.

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Ils organisent le 2 mars un rassemblement à Bruxelles : Les Algériens de Belgique contre le 5e mandat

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:19

Par Farid Belgacem

Interpellés par la déferlante populaire et l’éveil de la jeunesse algérienne qui s’oppose à un 5e mandat pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, les Algériens de Belgique organiseront, samedi prochain à partir de 13h, un grand rassemblement devant l’ambassade d’Algérie, à Bruxelles.

Dans un appel rendu public, les initiateurs estiment qu’il était temps de mettre un terme “à un demi-siècle d’un régime autoritaire (…) Il n’y a qu’à observer les phénomènes de malaise social à travers l’expatriation des élites, médecins, ingénieurs, universitaires, déclassés socialement, la fuite vers l’étranger des jeunes, sans emploi et sans perspective d’avenir, bravant la mort sur des embarcations de fortune, le nombre croissant de suicides et l’évasion des citoyens de la réalité quotidienne par la consommation de drogues pour oublier le présent et un futur sans espoir”.

Pour les Algériens de Bruxelles, “l’Algérie n’est ni républicaine, ni démocratique, ni populaire. Cet habillage sémantique cache une dictature avec une façade démocratique et une rhétorique populiste. L’Algérie n’est pas encore une République, car une République est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l’intermédiaire de représentants élus”.

Abordant les récentes manifestations qui se déroulent en Algérie, les initiateurs de ce rassemblement déplorent que “l’arrestation des avocats, des militants des droits humains, des journalistes, plus de 168 arrestations sans mandat ni ordre judiciaire à la suite de leurs revendications dans les rues de la capitale et leur refus du 5e mandat pour Bouteflika”.

Pour les Algériens de Belgique, “les coups de force institutionnels et les voyous ont miné le corps de l’État, qui n’a plus les capacités de résister au cancer de la corruption qui touche le cœur du pouvoir, gangrène les services publics et contamine la société, jetant ainsi le discrédit sur les institutions à tous les niveaux”.

Avec pour mot d’ordre “non au système et non à la candidature au 5e mandat de Bouteflika”, cette manifestation vient s’ajouter à celle déjà organisées en France et en Suisse.

F. B.

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Malgré les tentatives américaines de perturber le marché/ Pétrole : l’Opep reste ferme

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:18

Par Smati Saïd

Rassurés par cette fermeté, les prix ont bien réagi mardi atteignant, pour le Brent, un pic à 65,60 dollars.

Le trou d’air subi par le prix du pétrole, dans le sillage de l’intervention de Trump sur Twitter à destination de l’Opep, n’aura finalement pas fait long feu. Donald Trump a appelé, une nouvelle fois, lundi, l’Opep à cesser ses efforts pour faire monter les cours du brut, l’invitant dans un tweet à “se calmer”. “Les prix du pétrole deviennent trop élevés. L’Opep, s’il vous plaît, détendez-vous et gardez votre calme. Le monde ne peut pas encaisser une hausse des prix — trop fragile !”, a ainsi tweeté le président américain.

Suite à ce message, les cours du brut ont accusé leur plus forte baisse en pourcentage de l’année, le Brent de la mer du Nord cédant 3,5% sur la journée de lundi.

Il faut dire qu’en 2018, Donald Trump avait déjà multiplié les critiques similaires contre les prix trop élevés du pétrole, et de nombreux analystes jugent que cela avait conduit l’Arabie saoudite, qui dépend de son alliance géopolitique avec les États-Unis, à augmenter sa production au deuxième semestre. Résultat : les cours du brut avaient plongé de 40% entre octobre et décembre 2018. Cependant, cette fois-ci, l’Opep semble ne pas vouloir céder au président Trump.

Selon l’agence de presse Reuters qui cite une source de l’Opep dans le Golfe, l’Opep et ses alliés continueront d’appliquer leur accord de réduction de la production en dépit des critiques du président américain.

Au vu des données actuelles sur le marché, l’alliance dite Opep+ “poursuivra probablement les réductions de production jusqu’à la fin de l’année”, a indiqué la source qui a ajouté que l’accord vise à faire baisser les stocks par rapport à leur niveau actuel pour revenir vers leur moyenne sur cinq ans. “Il ne fait aucun doute que nous continuerons de réduire la production selon nos plans et nous ferons en sorte d’avoir l’adhésion la plus forte à ces mesures”, a-t-elle précisé. Rassurés par cette fermeté, les prix ont bien réagi mardi atteignant, pour le Brent, un pic à 65,60 dollars en séance. Hier, les prix continuaient leur reprise frôlant les 66 dollars à 65,99 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, portée par les déclarations du ministre saoudien de l’Énergie, Khalid al-Falih, qui a évoqué la possibilité d’une extension du gel de la production au second semestre 2019.

“Nous avons accru la production significativement (en 2018) dans la perspective d’une baisse potentielle de l’offre qui ne s’est pas matérialisée. En conséquence, les stocks ont rapidement gonflé et nous avons donc corrigé la trajectoire d’une manière graduelle et mesurée afin de ramener les stocks à un niveau raisonnable”, a-t-il ajouté en notant que la production américaine, elle, continuait d’augmenter.

Pour Khalid al-Falih, le marché répond “lentement mais sûrement” à la réduction de l’offre de l’Opep+. “Il faut juste lui donner du temps, on va voir la demande bien se reprendre à partir du deuxième trimestre et on verra aussi une meilleure application (de l’accord) par les pays membres. Les stocks réagiront le moment venu”, a-t-il dit.

Par ailleurs, le rebond des cours d’hier était également encouragé par la baisse inattendue des stocks américains. En effet, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état mardi d’une baisse des réserves américaines de brut de 4,2 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2,8 millions.

Saïd Smati

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Le président gambien appelle les mauritaniens à investir dans son pays

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 20:16
Sahara Médias - Le président gambien Adama Barro a invité les hommes d’affaires mauritaniens à investir dans son pays, émettant l’espoir...
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CFPA d’Ifri-Ouzellaguen (Béjaïa) : La section syndicale dénonce les “dérives” du SG de l’UGTA

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:10

Par Kamel Ouhnia

Dans un communiqué transmis, hier, à notre bureau de Béjaïa, le secrétaire général de la section syndicale (UGTA) du centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) Mohand-Amokrane Ouakli de la daïra d’Ifri-Ouzellaguen a tenu à exprimer son “indignation” quant à la position officielle du patron de la Centrale syndicale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, qui soutient “aveuglément et au nom des travailleurs algériens” le maintien du système politique en place.

Le syndicaliste du CFPA d’Ouzellaguen, qui se démarque solennellement de toutes les décisions prises par Sidi-Saïd sans le consentement de la couche ouvrière, estime que les dérives de l’actuelle direction de la Centrale syndicale “n’honore guère le combat d’Aïssat Idir, auquel nous rendons, à cette occasion, un grand hommage”.

Par ailleurs, M. Ouakli se déclare “solidaire avec tous les travailleurs qui se battent pour vivre dans la dignité” et adhère pleinement au “combat pacifique du peuple algérien qui rejette l’option du 5e mandat de la honte pour le chef de l’État sortant”.

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Employés des radios locales : Les syndicats se démarquent de Sidi-Saïd

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:08

Par Farid Belkacem

Les sections syndicales des travailleurs des radios locales se sont démarquées des appels lancés par le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, pour le 18 avril prochain à réélire le président Bouteflika qui brigue un 5e mandat.

Dans une déclaration rendue publique, ces syndicats estiment que l’attitude de la Centrale syndicale s’inscrit en porte-à-faux avec les appels de la rue qui dénoncent la mascarade du pouvoir. “Au moment où notre pays enregistre un vaste mouvement populaire et que le peuple algérien exige un réel changement pour enraciner une véritable citoyenneté, la notion des droits et l’instauration d’un climat propice permettant de s’exprimer librement, loin du harcèlement, des embûches et de la surenchère imposée par certains cercles politiques, la Centrale syndicale s’est engagée contre la volonté du peuple et contre les aspirations des travailleurs, y compris les plus démunis”, lit-on dans la déclaration.

Pour ces syndicats, la direction nationale de l’UGTA voulait imposer aux travailleurs, de la manière “la plus autoritaire, un choix soumis à des calculs étroits, vagues et suspects”, et ce, “au lieu d’exploiter ce moment crucial de l’histoire pour aller vers un changement”. D’autant, expliquent-ils, que le choix de la Centrale syndicale a été opéré “au nom des travailleurs des stations des radios régionales qui demeurent encore sans aucune forte représentation syndicale depuis l’époque de la création de la première radio régionale dans les années 80, d’une part, et le gel de l’argent des œuvres sociales pour la sixième année consécutive, d’autre part”.

Dénonçant cet état de fait, les syndicalistes se demandent “pourquoi ce gel a seulement affecté les radios régionales et pas leurs collègues de la capitale, sans que les dirigeants de la Centrale syndicale bougent le petit doigt”. Bien au contraire, ces syndicats accusent la direction de l’UGTA de leur avoir mis des bâtons dans les roues à chaque fois qu’ils allaient s’organiser pour créer une fédération des travailleurs des radios locales pour recouvrer leurs droits et entamer la démarche pour le dégel des fonds des œuvres sociales. “La Centrale syndicale est autiste depuis des décennies et ne compte pas entendre le cri de détresse de toutes les régions de l’Algérie profonde et encore moins celle des travailleurs qui voudraient constituer l’élite de la société censée contribuer à la production d’une véritable opinion publique”, développent encore les syndicalistes.

Tout en exprimant leur mécontentement, les travailleurs des radios locales estiment que “la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs et la défense de leurs droits n’étaient pas la priorité de l’UGTA. Au contraire, sa principale préoccupation était d’impliquer les travailleurs et de marchander leur voix sur la scène politique en les impliquant dans ses seuls intérêts personnels”. Raison pour laquelle, ces syndicats ont interpellé la Centrale syndicale pour mettre immédiatement un terme à leur “implication en tant que travailleurs et syndicalistes dans ses calculs politiques suspects et de s’occuper des vraies préoccupations des travailleurs”.

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Louisa Dris-Aït Hamadouche, enseignante en sciences politiques : “Ce mouvement de contestation ne doit pas être une opportunité perdue”

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:04

Par Karim Kebir

Liberté : Quelle lecture faites-vous de la mobilisation depuis vendredi dernier ? Était-elle prévisible, selon vous ?
Louisa Dris-Aït Hamadouche : Prévisible ? Tout dépend dans quelle échelle temporelle vous vous placez. Si la question avait été posée un mois avant le 22 février, je vous aurais dit non. La situation paraissait pliée et le cinquième mandat un fait accompli, malgré les remous suscités par l’apparition de candidats surprise. En revanche, si la temporalité était à l’échelle d’une semaine, je vous aurais dit que la contestation était effectivement prévisible. Il eût fallu être sourd et aveugle pour ne pas comprendre que quelque chose se préparait. Ces manifestations confirment l’ampleur de la désaffection vis-à-vis des gouvernants, ce qui, là encore, n’est pas du tout une surprise. Les sondages faits au niveau africain et arabe montrent chaque année que l’indice de confiance et de satisfaction des Algériens vis-à-vis de ses gouvernants et des institutions politiques est faible. L’expression limpide du rejet total exprimé depuis plusieurs jours est donc logique.

Cette dynamique, au regard des appels qui se manifestent çà et là, peut-elle s’inscrire dans la durée ?
C’est une question difficile. Depuis l’annonce officielle de la candidature du chef de l’État, les mouvements de contestation n’ont pas cessé et sont même allés crescendo. Ils ont commencé hors d’Alger, et depuis le 22 février, la capitale fait partie intégrante de la contestation. C’est un cap très symbolique, car comme vous le savez, Alger jouit d’un statut juridico-sécuritaire particulier. La durée de cette contestation dépend, d’une part, des réponses que les autorités donneront et, d’autre part, de la façon dont les contestataires organiseront leur mouvement de contestation. Ces appels restent pour le moment anonymes. C’est ce qui fait leur force, mais en même temps leur faiblesse. En effet, déclencher la protestation est une chose, la structurer, l’encadrer, lui donner du sens en sont une autre. Dans ce deuxième cas de figure, nous ne sommes plus dans la même configuration. Et c’est précisément la phase la plus difficile.

Le pouvoir ne donne pas l’impression de vouloir répondre favorablement à la rue. Comment prévoyez-vous sa réaction ?
Je ne sais pas si réellement les pouvoirs publics ne donnent pas de réponses. J’ai plutôt tendance à penser qu’ils donnent des réponses contradictoires. Il y a, d’une part, les déclarations de certains responsables et figures de l’allégeance qui ont été considérées comme de véritables provocations à l’égard des protestataires. Dans le même ordre d’idées, il y a aussi la façon dont le rassemblement de dimanche (Alger-Centre) a été gérée par les forces de l’ordre. D’autre part, notons une gestion professionnelle et relativement sereine des manifestations de vendredi et également celles de mardi, menées par les étudiants. Notons, par ailleurs, l’ouverture timide mais remarquée des médias publics à ces événements. Ces réactions contradictoires peuvent être volontaires et visent à brouiller les pistes. Mais elles peuvent aussi être involontaires pour au moins deux raisons : la première serait due à un hypothétique effet de surprise, tandis que la seconde relève d’un désaccord profond au sein des cercles décisionnels.
Si la première explication est juste, nous devrions observer rapidement l’homogénéisation des réactions dans un sens plutôt que dans l’autre, car l’effet de surprise aura disparu. S’il s’agit d’un désaccord interne, les pouvoirs publics continueront à souffler le chaud et le froid avec les risques que cela comporte.

Le scénario d’un éventuel report est-il envisageable ?
Je crois que nous sommes à un carrefour : le processus enclenché peut soit maintenir l’Algérie sur le chemin qu’elle a pris depuis l’indépendance, soit changer de direction radicalement. Le report de l’élection, le retrait de la candidature du chef de l’État ou tout autre procédure pourraient être une façon de gagner du temps pour trouver le successeur du consensus. C’est ce qui pourrait arriver si ce mouvement de contestation n’était pas soutenu par des forces politiques, légitimes, crédibles et porteuses d’un projet alternatif.

Vous avez signé un appel avec d’autres universitaires invitant l’élite à s’impliquer. Comment, selon vous, donner un prolongement à la contestation pour éviter que les échecs passés ne se reproduisent (62, 88,…) ?
La règle veut que l’élite guide la société. Dans le cas qui nous concerne, force est de constater que la population qui se mobilise donne une belle leçon à l’élite. C’est le premier message de ce texte. Le second relève en partie de la réponse à la question précédente. Nous pensons que le mouvement de contestation actuel ne doit pas être une énième opportunité perdue. Nous ne sommes ni des politiciens ni des partisans.
Nous souhaitons alerter et essayer de mettre le doigt sur les vrais enjeux. L’Algérie, qui a été précurseur de l’ouverture politique dans le monde arabe, doit cesser d’être citée comme un mauvais exemple, et montrer qu’elle peut aller au-delà du changement de vitrine politique de façon pacifique et citoyenne.

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Elles dénoncent l’ingérence étrangère au Venezuela : La Chine et la Russie contre toute action militaire

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:03

Par Lyes Menacer

En tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, Moscou et Pékin useront de leur droit de veto contre tout projet de résolution de Washington visant la violation de la souveraineté de Caracas.

La Russie et la Chine ont joint leur voix à celle de l’Union européenne, en rejetant hier toute option militaire dans le règlement de la crise politique en cours au Venezuela, ont rapporté les agences de presse. “Nous travaillons avec tous les pays qui ne sont pas moins que nous inquiets du scénario d’une ingérence militaire”, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une rencontre tripartite avec ses homologues chinois et indien à Wuzhen (est de la Chine). “Je crois que les États-Unis devraient écouter ce que pensent les pays de la région”, a ajouté M. Lavrov.

“La question vénézuélienne est par nature un problème interne au Venezuela”, a estimé pour sa part Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, appelant au respect des normes de base des relations internationales et de la souveraineté des États. Cette sortie sino-russe intervient quelques jours seulement après l’annonce de l’Union européenne de son rejet catégorique de toute action armée au Venezuela, en réaction aux menaces des États-Unis de passer à l’action, par la voix de son secrétaire d’État, Mike Pompeo. “Nous avons exclu de manière catégorique tout soutien de l’Union européenne ou toute acceptation à l’égard d’une escalade militaire au Venezuela”, avait annoncé Federica Mogherini à l’issue d’une réunion consacrée entre autres à la crise vénézuélienne.

Pour Moscou, l’aide humanitaire que Washington et ses alliés veulent faire entrer au Venezuela n’est qu’un prétexte pour une intervention militaire pour renverser le président légitime Nicolas Maduro. Ce dernier dispose du soutien de l’armée et ne compte pas céder au chantage humanitaire ni à la pression diplomatique américaine. Tout en restant ouvert au dialogue, M. Maduro a rejeté la demande américaine et de quelques pays membres de l’UE qui lui ont exigé une présidentielle anticipée dans les meilleurs délais. Un projet de résolution américain devrait être déposé au Conseil de sécurité, mais il n’a aucune chance de passer, la Russie comptant user de son droit de veto.

Par ailleurs, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a appelé hier à l’ONU à une rencontre entre les présidents américain Donald Trump et vénézuélien Nicolas Maduro pour tenter de mettre un terme à la crise dans son pays. Dans un discours devant le Conseil des droits humains à Genève, Jorge Arreaza a affirmé que “M. Maduro était prêt au dialogue (…), même avec les États-Unis”, ont rapporté les agences de presse. “Pourquoi pas une rencontre entre le président Trump et le président Maduro ?”, s’est-il exclamé, en dénonçant l’ingérence américaine qu’il qualifie d’agression contre son pays. “La crise humanitaire est utilisée comme prétexte à une intervention militaire”, a-t-il encore dénoncé. “Mais ça suffit avec cette agression (…) Nous proposons une voie pour le dialogue”, a-t-il ajouté.

Pour rappel, le Venezuela est entré en crise politique aiguë depuis que le président du Parlement, Juan Guaido, s’est autoproclamé le 23 janvier dernier comme chef d’État par intérim du pays. Mais jusqu’ici, il n’a pas réussi à évincer M. Maduro du pouvoir, malgré le soutien de Washington et d’une cinquantaine d’autres capitales occidentales et sud-américaines.

Lyès Menacer

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Tunisie : Le chef d’Al-Qaïda éliminé à Tombouctou

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 20:01

Par Lyes Menacer

Des informations de plus en plus insistantes affirment que le chef terroriste tunisien et fondateur de l’organisation Ansar al-charia (branche tunisienne d’Al-Qaïda), Abou Ayadh al-Tounsi, alias Seif allah Ben Omar Ben Hussein, a été tué lors du dernier raid aérien de l’armée française au Mali, aux côtés de l’autre chef terroriste d’origine algérienne, Djamal Akacha.

La nouvelle de son élimination a été confirmée par des sites proches de la nébuleuse islamiste Al-Qaïda, ont rapporté les médias libyens, où s’est installé le Abou Ayadh depuis 2013.

“Abou Ayadh a été tué par des hélicoptères français, appartenant à l’armée française, alors qu’ils traversait la région de Tombouctou, au nord du Mali, dans la nuit du jeudi 21 février 2019”, affirme Al-Qaïda, lit-on dans la presse libyenne.

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Le PRD part à la conquête de la 16 ème

24 Heures au Bénin - Thu, 02/28/2019 - 20:00

Les élections législatives du 28 avril prochain s'annoncent palpitantes dans tous les états majors des partis. Les positionnements des uns et des autres sont connus. Ceux du Parti du Renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji dans la 16ème circonscription électorale et la tête de poule révèle une stratégie gagnante.
Très connu dans le monde politique, ancien ministre, acteur incontournable dans la seizième circonscription électorale, Edgar Yves Monnou est celui à qui le bureau politique du parti a confié la tête de liste. Habitué de la conquête de l'électorat, le positionnement de l'ancien ministre Edgar Yves Monnou n'est pas un hasard dans cette circonscription. Son suppléant, Marcel Gbedehessi, enseignant de profession n'est pas aussi méconnu dans cette circonscription. Arlette Marie Madeleine Bello Saïzonou, deuxième titulaire sur la liste montre le choix pertinent du PRD.
En faisant le choix de positionner une femme, le parti entend donner la place méritée à la gent féminine. Son suppléant est Mari Joël Amoussou, enseignant de carrière.
Le poste du troisième titulaire est revenu au juriste Richard Quenum et son suppléant Zacharie Kangnidé. Deux baobabs de la 16ème circonscription dont les combats pour la victoire s'avèrent indispensables. Florienne Wankou, une autre dame, revendeuse de profession et Jean-Baptiste Kékélé sont positionnés en quatrième position.
Pascal Degnon et Maurel Houngbo, tous deux enseignants prennent la cinquième place sur la liste.
Tout semble donc prêt pour que le Parti du Renouveau démocratique ne fasse piètre figure dans cette circonscription électorale.
Le choix porté sur la jeunesse et la femme est bien remarqué dans cette circonscription électorale comme dans bien d'autres où le PRD a mis l'accent sur la promotion de la jeunesse et de la gent féminine.
G.A.

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Présidentielle au Nigeria : L’opposition conteste la réélection de Buhari

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 19:58

L’opposant Atiku Abubakar a dénoncé hier une “parodie d’élection” au Nigeria et annoncé qu’il allait saisir la justice pour contester les résultats de la présidentielle tombés au milieu de la nuit et donnant le sortant Muhammadu Buhari largement vainqueur. “Si j’avais perdu des élections libres et justes, j’aurais appelé le vainqueur dans la seconde”, a déclaré le candidat du Parti populaire démocratique (PDP) dans un communiqué. “Non seulement je lui aurais adressé mes félicitations, mais j’aurais aussi proposé mes services pour contribuer à unir le Nigeria.”

Citant de nombreuses irrégularités dans l’organisation du vote, M. Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007, a annoncé qu’il rejetait les résultats de “la parodie d’élection du 23 février 2019”. “Je contesterai ces résultats en justice”, a-t-il ajouté.

Dans la nuit de mardi à hier, la Commission électorale indépendante (INEC) a mis fin à trois jours de compilation des résultats, annonçant la victoire du chef de l’État sortant avec une avance de près de 4 millions de voix sur son principal rival, soit 56% des suffrages contre 41%. “Nous sommes encore en train de rédiger notre plainte et de réunir les preuves nécessaires pour monter notre dossier”, a expliqué Boladele Adekoya, porte-paro

le du PDP, à l’AFP, ajoutant que le recours serait déposé devant la Cour suprême, comme le veut la Constitution nigériane. Or, quelques semaines avant le vote, le président Buhari avait suspendu Walter Onnoghen, le président de la Cour suprême, organe judiciaire chargé de trancher les éventuels litiges électoraux, sous des accusations de corruption, pour le remplacer par Ibrahim Muhammad Tanko, un homme du Nord du Nigeria, tout comme lui.

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Cachemire : Escalade militaire entre l’Inde et le Pakistan

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 19:56

Par Merzak Tigrine

Le conflit autour du Cachemire remonte à 1947. La dernière guerre ayant opposé l’Inde au Pakistan en 1971 avait duré quelques semaines.

Les forces armées pakistanaises ont annoncé avoir abattu deux avions indiens dans l’espace aérien pakistanais et arrêté deux pilotes indiens, dont l’un d’eux a été conduit à l’hôpital. De son côté, New Delhi indique peu après avoir abattu un avion pakistanais au Cachemire et reconnaît que son armée a elle-même “perdu un Mig-21”. “Le pilote est disparu au combat. Le Pakistan clame qu’il le détient”, a déclaré Raveesh Kumar, porte-parole du ministère des Affaires étrangères indien, lors d’un point presse à New Delhi.

Les avions de combat indiens et pakistanais se sont donc affrontés, déclenchant la pire escalade depuis la guerre entre les deux pays en 1971. Les choses se sont précipitées mardi, lorsque l’armée indienne a annoncé avoir mené une “frappe préventive” contre un camp d’entraînement au Pakistan du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM). Ce groupe rebelle avait revendiqué un attentat suicide au Cachemire indien ayant tué au moins 40 paramilitaires indiens le 14 février.

Islamabad avait aussitôt dénoncé une “agression intempestive” et promis d’y répondre “à l’heure et à l’endroit de son choix”. La conséquence aura été la fermeture des espaces aériens des deux pays, y compris aux vols commerciaux.

Ainsi, plus de 200 vols qui traversaient le Pakistan, particulièrement ceux reliant l’Europe à l’Asie du Sud-Est, ont dû changer de route. Idem pour l’Inde, qui a également fermé pendant plusieurs heures neuf aéroports du nord du pays en raison de la situation au Cachemire avant de les rouvrir un peu plus tard. Il y a lieu de rappeler que l’Inde et le Pakistan se sont livrés trois guerres dans le passé, dont deux au sujet du Cachemire, une région himalayenne en majorité peuplée de musulmans. Ceci étant, les appels à l’apaisement se multiplient de part et d’autre.

Inde et Pakistan assurent cependant vouloir éviter “l’escalade”. La ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a plaidé hier pour l’apaisement entre les deux pays et que “l’Inde ne souhaite pas d’escalade” et “continuera à agir avec responsabilité et retenue”. De son côté, le Pakistan assurait, par la voix du porte-parole de son armée lors d’un point presse, qu’il “ne veut pas aller vers la guerre” avec l’Inde. Ce fut ensuite au tour du Premier ministre pakistanais Imran Khan de renouveler son offre de “négociations” avec l’Inde. “J’invite une nouvelle fois l’Inde à venir à la table des négociations. Nous sommes prêts pour tout dialogue sur le terrorisme ou toute question”, a-t-il déclaré lors d’un bref discours télévisé. “Pouvons-nous nous permettre le moindre mauvais calcul avec le genre d’armes que nous avons et que vous avez ?”, s’est-il interrogé en référence à l’arsenal nucléaire des deux pays. “Si l’escalade commence ici, jusqu’où cela ira-t-il ?”, a-t-il lancé.

Parmi les réactions internationales, Washington a appelé l’Inde et le Pakistan à éviter toute “escalade”. De son côté, la Chine demandait à nouveau de la “retenue” ainsi que le “dialogue” entre les deux pays. La France a appelé hier l’Inde et le Pakistan à la “désescalade” au Cachemire, dans une déclaration d’un porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.

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De l’oud et des beats : Des stars de l’électro palestinienne revisitent leur folklore

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 19:55

De cette résidence d’artistes qui a duré deux semaines en 2018 est né un album de 18 chansons, intitulé “Electrosteen”, contraction entre “électro” et “Falesteen”, Palestine en arabe.

Effleurant des doigts la table de mixage, Sarouna fait surgir de temps à autre un chant lancinant au milieu des basses. Avec d’autres grands noms de la scène électro palestinienne, elle crée des morceaux en piochant dans le folklore local. Le projet est né dans la tête de Rashid Abdelhamid, un producteur de cinéma. Epaulé par Sama Abdulhadi, considérée comme la première femme DJ  palestinienne, ils ont réuni dix artistes venus des Territoires palestiniens occupés, de Haïfa (Israël), Londres, Paris ou Amman dans une villa à Ramallah, en Cisjordanie.  De cette résidence d’artistes qui a duré deux semaines en 2018 est né un album de 18 chansons, intitulé “Electrosteen”, contraction entre “électro” et  “Falesteen”, Palestine en arabe.

Chacun avec son univers musical, les artistes ont oeuvré à partir de centaines de musiques traditionnelles palestiniennes enregistrées il y a une  quinzaine d’années par le Centre des arts populaires, une organisation palestinienne basée à Ramallah. Au début, face à ces morceaux issus du riche folklore local, “on ne savait que faire, on ne voulait pas les abîmer”, confie en riant Sarouna, cheveux coupés à la garçonne et sweat à capuche barré d’une inscription en arabe : “Fabriqué en Palestine”.  “J’écoutais, j’écoutais, puis je prenais un petit bout de la musique, je l’intégrais au logiciel et je posais un rythme dessus, semblable à celui de la  musique mais aux accents plus électro”, explique cette Palestinienne de 23 ans. “Parfois j’ajoutais du qanoun”, un instrument à cordes pincées qui ressemble à une harpe couchée que le musicien pose sur ses genoux. Entre les murs de son studio qui surplombe la mer à Haïfa, dans le nord  d’Israël, Bruno Cruz, l’un des artistes ayant participé à l’album, mixe sous  des dizaines de posters, reliques de ses multiples concerts dans la région ou  en Europe depuis la fin des années 1990.

Souvenirs d’enfant
“Je cherchais déjà à faire ce genre de mélange”, raconte l’artiste arabe israélien. Mais “là, toute la question des copyrights sur les chansons était réglée” car le Centre des arts populaires les a mises à la disposition d’Electrosteen.
En écoutant les chansons, il a reconnu des rythmes familiers, des chants ressemblant à ce que sa grand-mère et sa tante scandaient quand il était enfant, tout en découvrant un héritage plus riche encore, variant d’une région à l’autre.
“Chaque endroit a une histoire qui lui est propre, même si, à la fin, tout ceci constitue le folklore palestinien”, fait remarquer le musicien de 35 ans.  Lui a choisi d’incorporer dans l’un de ses morceaux la voix d’un homme qui interpelle le public, comme c’est la coutume lors des célébrations et mariages palestiniens. La chanson dont il s’est inspiré date des années 1950. Elle a été  enregistrée à Salfit, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.  “Il y a une connexion étrange entre la musique traditionnelle palestinienne  et le break-dance ou le hip-hop, avec un MC (‘Master of Ceremony’, chanteur  principal dans un concert de rap) qui chante et nomme les gens présents dans la  salle”, explique Bruno Cruz.

Il replie sa main pour former un micro imaginaire, mimant un animateur lançant la fête lors de noces palestiniennes. Difficile, parfois, de reconnaître la musique originale, tant les artistes  d’Electrosteen y ont ajouté leur marque. “Ce n’est pas un remix de chansons  célèbres”, prévient Rashid Abdelhamid, à l’origine du projet.
Dans sa chambre transformée en studio donnant sur les collines aux alentours de Ramallah, Sarouna, la benjamine du groupe, mixe différemment  depuis qu’elle a participé à Electrosteen.

La danse aussi ?
“Pourquoi j’irais prendre des créations européennes, auxquelles je ne me sens pas vraiment attachée ? », s’interroge-t-elle, alors qu’“on a la chance d’avoir ce folklore”.

“On va faire vivre ce patrimoine, pour qu’on ne l’oublie pas”,  assure-t-elle.  Et tant mieux si la redécouverte de ce patrimoine bouscule les idées reçues sur les Palestiniens. “L’idée c’est de dire : ‘OK, nous les Palestiniens, on est pris dans un conflit, colonisés, entravés. Mais on fait de la musique et on aime s’amuser’”,  sourit Rashid Abdelahmid.

La Cisjordanie où a été enregistré l’album est un territoire palestinien occupé militairement par Israël depuis plus de 50 ans. Pour Rashid, comme pour les artistes qui ont participé à l’album, “tout est politique” quand on est Palestinien, qu’on le veuille ou non. “C’est une musique nouvelle avec des accents de techno, avec du hip-hop, du dub, du reggae, qui peut être jouée dans des discothèques et des grands  festivals dans le monde entier”, s’enthousiasme Bruno Cruz, longue barbe noire et cheveux relevés en chignon.

“Elle va porter la cause palestinienne dans des endroits où l’Autorité  palestinienne, le gouvernement palestinien n’arrivent pas à être entendus”,  souhaite-t-il. Lui sera vendredi sur la scène de l’Institut du monde arabe à Paris, avec d’autres artistes lors du premier concert pour lancer “Electrosteen”.

Une  vidéo, montrant les coulisses de l’enregistrement, et les chansons de l’album ont été mises en ligne en février.
Rashid Abdelhamid a déjà les yeux tournés vers la suite.

Il aimerait ajouter de la danse à son futur projet et mélanger dabkeh, danse traditionnelle, et mouvements de hip-hop.

Par Clothilde MRAFFKO (AFP)

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Le projet présidentiel de Mohamed Bouamatou pour la Mauritanie

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 19:30
Mondafrique - Mohamed Bouamatou, l’ancien patron des patrons mauritaniens contraint à l’exil, est une des trois personnalités sélectionnées...
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Présidentielle : Abdelhakim Hamadi dépose son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 19:14

Le postulant à la candidature à l’élection présidentielle, Abdelhakim Hamadi, a déposé jeudi après midi au Conseil constitutionnel son dossier de candidature.

M. Hamadi est ainsi le deuxième candidat à formaliser sa candidature pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain avant la clôture de la période de dépôt de dossier fixée au 3 mars à minuit.

Dans une déclaration à la presse, au terme du dépôt de son dossier de candidature, M. Hamadi a indiqué qu’il avait présenté un dossier complet comme le dispose la loi, rappelant qu’il avait déjà déposé un dossier de candidature à l’élection présidentielle en 2014.

Il a ajouté qu’il était porteur d’un projet présidentiel dénommé « Essalama elwatania » se déclinant sous un volet politique, économique et social.

La déclaration de candidature à la présidence de la République doit satisfaire certaines conditions prévues par la Constitution et la loi organique relative au régime électoral.

Outre un dossier administratif contenant les renseignements du postulant, ce dernier doit notamment présenter soit une liste comportant aux moins 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 25 wilayas, ou bien une liste comportant 60.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.

La demande est aussi accompagnée d’un dossier comportant plusieurs pièces notamment une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité, une déclaration sur l’honneur attestant de sa confession musulmane, un certificat de nationalité algérienne d’origine du conjoint de l’intéressé et une déclaration sur l’honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne.

Elle doit comporter également un certificat de nationalité algérienne d’origine du père et de la mère de l’intéressé, une déclaration sur l’honneur attestant la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé, une attestation de participation à la révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution.

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Hommage à Fatma Ben Abdallah, une femme solidaire

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 18:45
Secours Populaire - Portrait. « J’ai toujours rêvé d’être utile », clamait haut et fort Fatma Bent Abdallah, présidente de l’ONG...
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Communiqué du Conseil des Ministres du Jeudi 28 Février 2019

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 17:51
AMI - Le Conseil des Ministres s'est réuni, , Jeudi 28 Février 2019, sous la présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,...
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Une plante invasive aux multiples vertus

24 Heures au Bénin - Thu, 02/28/2019 - 17:32

La jacinthe d'eau est une plante considérée comme l'une des espèces les plus invasives au monde. Au Bénin, elle dicte sa loi sur les lacs et rivières menaçant le mode de vie des riverains. Néanmoins, la jacinthe d'eau est aujourd'hui valorisée à travers ses vertus qui permettent de dépolluer, de produire du biogaz et mieux de réaliser du compost. ‘'Reporterre'', un site français d'actualité, s'est intéressé à l'utilisation de la jacinthe d'eau au Bénin à Ganvié, Sô-Ava, Porto-Novo et Dangbo.

Dans la sous-région, la jacinthe d'eau envahit rivières et lacs et sa prolifération paralyse ainsi les activités économiques. A Ganvié, les riverains vivant de la pêche ont pour quotidien la recherche de tilapias, d'aloses ou de silures blancs. Ils naviguent sur le lac Nokoué, au nord de Cotonou, la capitale économique et ville du Bénin. Cette activité devient de plus en plus difficile à cause de l'invasion de la jacinthe d'eau, « une plante aquatique originaire d'Amérique du Sud qui s'est propagée accidentellement durant la période coloniale dans de nombreuses zones tropicales ». Elle engendre beaucoup de conséquences, gêne l'activité des pêcheurs, bloque la navigation, asphyxie les poissons et constitue aussi la source de certaines maladies. La jacinthe d'eau est nommée « tôgblé », signifiant en langue fon « le pays est gâté/ruiné ». Les habitants de Sô-Ava ont commencé à l'appeler « tognon » (« le pays est bon/s'améliore »). Ceci grâce à certains entrepreneurs qui depuis quelques années ont trouvé des méthodes adéquates pour valoriser cette plante.

La dépollution par l'usage de la jacinthe d'eau
Fohla Mouftaou, est co-créateur de l'entreprise Green Keeper Africa en 2014. Située dans la commune de Sô-Ava, cette entreprise utilise la jacinthe d'eau comme source de dépollution. Les résidus de cette plante absorbent jusqu'à 17 fois leur poids en hydrocarbure, ce qui permet de freiner « la propagation d'un liquide polluant en cas de fuite ou à la suite d'une marée noire ».
Les tiges de la jacinthe d'eau sont transformées après leur séchage au soleil. « Notre démarche est écologique où l'on s'inspire de la culture maker et du do it yourself pour tester d'autres façons de faire et créer de nouvelles techniques de production. On progresse même quand ça ne marche pas », confie Florent Liaigre, rapporté par Reporterre. Selon les explications de ce responsable technique de la zone d'exploitation et chargé de la maintenance, une machine permet de broyer les tiges pour obtenir de la poudre et une autre les conserve pour avoir des fibres.
L'entreprise procède à des activités de collecte de la jacinthe d'eau avec l'aide des riverains. Elle dispose entre 1.000 et 1.200 personnes dont 85 % sont des femmes. Ces dernières vendent des jacinthes d'eau séchées, entre décembre et mars, ce qui leur donne une autonomie financière et l'entreprise crée un stock pour la production d'une année. Green Keeper Africa est aussi dans la dynamique de recyclage de ses produits après utilisation en vue de les transformer en une source d'énergie.

La jacinthe d'eau, comme source d'énergie
Au centre du système intégré de Songhaï, l'énergie est produite à travers le recyclage de la jacinthe d'eau. Créé par Godfrey Nzamujo en 1985, à Porto-Novo, au Bénin, le laboratoire d'agriculture biologique récupère les déchets organiques issus du bétail, de la pisciculture, des récoltes et de la jacinthe d'eau pour produire du biogaz, une énergie 100 % naturelle. Disposés dans des cuves, ces déchets se chauffent et produit du gaz et sert à l'ensemble du site.
Pour la fertilisation des sols, les effluents riches en éléments nutritifs rejetés au terme du traitement sont utilisés dans les récoltes Aussi, au centre Songhaï, la jacinthe d'eau est-elle utilisée pour chasser les mauvaises odeurs autour des toilettes publiques.
« Tout part du sol, là où l'énergie est au maximum. C'est notre banque la plus précieuse. On doit l'observer et s'en inspirer : cette façon de faire qu'on nomme le biomimétisme est une source d'innovations authentiques », a expliqué Godfrey Nzamujo, au quotidien de l'écologie ‘'Reporterre''.
Pour ce prêtre dominicain d'origine nigériane qui s'est installé au Bénin après ses études de microbiologie et des sciences du développement en Californie, « la formation est essentielle pour créer un mouvement de jeunes Africains prêts à relever les défis écologiques de ce siècle ».
Ayant étendu, le réseau Songhaï dans d'autres villes et pays de la région d'Afrique subsaharienne, il précise que « le centre Songhaï a formé près de 6.000 agriculteurs désormais installés à leur propre compte ».

L'ONG Jevev dans la formation de relais locaux
Dans la commune de Dangbo, l'ONG Jevev s'investit depuis 2010 dans une formation gratuite de relais locaux pour une économie verte et durable. Fin janvier 2019, informe le site Reporterre, l'ONG a organisé la formation « route de la jacinthe d'eau » pour une durée de deux semaines. La formation durant les trois premiers jours a été théorique et les jours suivant consacrés à la mise en pratique pour la réalisation du « compost magique ».
Les jacinthes d'eau ramassées sur les bords de la rivière Ouémé sont amenées sur un site d'expérimentation. Selon Castello Zodo, formateur spécialiste de la production végétale et semencière de l'ONG, il faut « mettre les déchets végétaux les plus durs au fond pour faciliter la décomposition et obtenir une meilleure qualité de compost ».
Les branches de margousier, des tiges de la jacinthe et des fleurs de neem (margousier) sont superposées dans une fosse d'environ un mètre. Elles sont ensuite recouvertes de branches de palmier. Un bout de bois est placé au centre du trou pour laisser respirer le compost afin de mieux observer son évolution. Le tout est rendu homogène et les étudiants obtiennent, le « compost magique ». Ce produit allège la terre et permet des économies d'engrais, de terreau et d'eau.
Pour la Béninoise Chancelle Loumedjinon, âgée de 21 ans, en formation Environnement génie santé publique, c'est une manière de « préserver la nature en arrêtant d'utiliser des engrais chimiques tout en aidant les pêcheurs face au développement de la jacinthe d'eau ». D'après Henri Totin, directeur exécutif de l'ONG Jevev les formations permettent de faire des actions concrètes en laissant un héritage positif à l'ensemble de la communauté. « La jacinthe d'eau est un or vert aux multiples vertus », conclu le jeune consultant pour la Banque mondiale.

Akpédjé AYOSSO

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