R. R.
Un réservoir de stockage supplémentaire d’une capacité de 30.000 m3 a été mis en service pour sécuriser l’alimentation en eau potable dans l’ouest d’Alger, a indiqué mardi à Alger un responsable de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL).A l’occasion d’une visite organisée au profit de la presse, le directeur de l’unité de production Alger-Ouest de la Seaal, Noureddine Guerraiche, a fait savoir que ce réservoir, situé dans la commune de Douera, porte la capacité de stockage des réservoirs des communes de l’ouest algérois (hors réservoirs de distribution) à 40.000 m3. Outre le renforcement de la capacité de stockage, des travaux de raccordement de deux canalisations principales de transfert d’eau ont été mises en services pour renforcer la sécurisation de l’alimentation en eau potable en cas de pannes. Parallèlement, d’autres travaux ont permis d’entretenir et de réparer des stations de pompage et des canalisations secondaires desservant la chaine des hauteurs de la capitale, et ce, en prévision de la saison estivale 2019. Pour rappel, ces travaux entamés lundi dernier ont duré 24h et ont causé la suspension de la distribution en eau potable dans 13 communes de l’ouest de la capitale. Selon M. Guerraiche, le retour de l’alimentation en eau portable se fait progressivement durant la journée de mardi dans les communes concernées, à savoir, Baba Hassen, Douéra, Khraicia, Birtouta (en partie), Tessala El Merdja (en partie) Ouled Chebel (en partie), Draria, Saoula, El Achour, Ouled Fayet, Souidania, Dely Brahim (Zhun Ain Allah) et Chéraga. «Ces travaux ont pour objectif le raccordement, la réparation, l’entretien et le renforcement du dispositif d’alimentation en eau potable dans les communes de l’ouest de la capitale», a expliqué le même responsable.
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R. R.
Les brigades de la répression de la fraude de la Direction du commerce de la wilaya de Tébessa ont saisi une quantité de 239 tonnes de produits alimentaires et industriels en 2018, non conformes à la réglementation en vigueur, a indiqué mardi la responsable de la mission de contrôle de la fraude, Naïma Belmaki.La même responsable a précisé a l’APS que cette quantité a été saisie au cours de 695 interventions lors des contrôles et inspections effectués sur terrain dans les marchés de gros et de détail, soulignant que la valeur des produits saisis a dépassé 12,9 millions DA. Elle a ajouté que 216 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation humaine saisies ont été détruites, tandis que 23 tonnes de produits industriels non conformes aux normes de sécurité applicables ont été transférées à d’autres utilisations. S’agissant du contrôle des pratiques commerciales, la Direction du commerce de Tébessa a réalisé au cours de la même période 11.611 interventions, où 3.165 PV d’infractions ont été libellés, dont 2 490 ont été transférés aux autorités judiciaires, a fait savoir la même source. Les infractions recensées dans les domaines de la répression de la fraude et du contrôle des pratiques commerciales étaient liées au non-respect des conditions de conservation, défaut de facturation, vente de produits alimentaires périmés, de produits prohibés, non-affichage des pris et entrave du travail des agents de contrôle, a-t-on détaillé. Aussi, pas mois de 503 propositions à la fermeture administrative des commerces ont été formulées au cours de l’année 2018 pour notamment changement d’activité et non-renouvellement du registre du commerce, a-t-on souligné indiquant que 460 propositions ont été retenues.
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A. Remache
De sources concordantes, nous apprenons que dans la journée du mardi (26/2/2019), une famille composée de 6 membres âgés de 5 à 52 ans, habitant la mechta Kassar Touajane relevant de la commune d’El Harmlia, daïra d’Aïn Kercha, ont été intoxiqués suite à la consommation d’un repas familial.Tous les membres de la famille qui souffrent des douleurs digestifs dont des vomissements ont été évacués en urgence vers la polyclinique d’Aïn Kercha pour recevoir les soins appropriés suivis d’un bilan biologique. En parallèle, une enquête a été aussitôt déclenchée par les services concernés pour connaître l’origine de cette intoxication alimentaire.
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Moncef Redha
S’exprimant lors de sa visite à la 6ème région militaire, le général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a réaffirmé son engagement personnel et celui des forces armées de protéger l’Algérie de tout danger qui menacerait sa stabilité et sa sécurité.«L’Algérie a payé un lourd tribut afin de recouvrer sa sécurité et sa stabilité, et que la préservation de cet acquis très cher devrait être au moins à la hauteur de ce prix payé, réitérant son engagement personnel à réunir toutes les conditions favorables au bon déroulement des prochaines élections présidentielles dans un climat de quiétude, de sérénité, de sécurité et de stabilité», a indiqué un communiqué du MDN. Il a ajouté que le bon sens et le raisonnement juste et objectif nécessitent forcément d’observer et de considérer le bilan sécuritaire réalisé, après les années sombres par lesquelles est passée l’Algérie.
«Ce bilan témoigne du prix onéreux payé pour le recouvrement de la sécurité de l’Algérie et de sa stabilité et confirme le degré de cohésion entre le peuple et son Armée, et leur lien solide effectif et moral et affirme que leurs chemins se rejoignent, que leur destin est le même et que leurs visions convergent, voire s’unissent vers un même avenir. Ils constituent une seule et même entité car ils appartiennent à la même Nation. Tel est le secret de la ferme détermination et de la grande volonté qui ont permis de recouvrer la sécurité du pays, et de le délivrer des griffes du terrorisme sordide.
Partant de cette solide persévérance, qui nous caractérise au sein des Forces Armées, pour préserver l’Algérie et la protéger de tout danger, je me suis engagé personnellement, en tant que responsable au sein de l’Armée Nationale Populaire, devant Allah Le Tout-Puissant, le Peuple et Son Excellence, Monsieur le Président de la République, à réunir toutes les conditions nécessaires, permettant aux élections présidentielles de se dérouler dans un climat de quiétude, de sérénité, de sécurité et de stabilité», a-t-il ajouté. «En cette honorable occasion, je tiens à rendre hommage à la teneur du message de Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense Nationale, adressé à la Nation à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union Générale des Travailleurs Algériens et de la Nationalisation des hydrocarbures, pour ses propos honorables à l’adresse de l’Armée Nationale Populaire», a-t-il dit.
Pour le vice-ministre de la Défense nationale, «les résultats réalisés par l’Armée Nationale Populaire au niveau de nos frontières sud, à l’instar de toutes nos frontières nationales, voire à travers l’ensemble de notre territoire national, sont le fruit d’une vision globale de la sécurité, qui a été adoptée par le Haut Commandement de l’ANP. La mission d’asseoir et de préserver la sécurité de notre pays requiert une application stricte et minutieuse de cette vision pertinente aux dimensions stratégiques clairvoyantes, dont la finalité est de garantir au peuple Algérien le droit de vivre dans la paix et la sécurité, et qui considère ce devoir sacré comme étant des responsabilités qui incombent à l’ANP, conformément à ses missions constitutionnelles, dont elle s’honore d’accomplir et de mener à bien».
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Emmanuel Macron suit de près la situation en Algérie, et a appelé et convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, rapporte RFI.
Selon le média, le président français a appelé Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, pour évoquer la situation sur place, et lui a demandé de faire l’aller-retour à Paris hier pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le but de cette visite express? partager ses analyses avec le ministre des Affaires étrangères.
Par ailleurs, le sujet a été évoqué mercredi en Conseil des ministres en France, précise RFI.
Que pensent alors les autorités françaises de ces mouvements de contestation en Algérie? l’Elysée dit avoir conscience de l’importance de ce mouvement social. « Sans pour autant perdre de vue la puissance du FLN et le soutien populaire qui demeure envers le président Bouteflika ».
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Djamel Ould Abbes et Salah Goudjil ont été nommés vice-présidents du conseil de la nation mercredi, rapporte le site d’information TSA.
Les deux octogénaires ont été officiellement désignés à ce poste au sein du Sénat, qui est présidé par Abdelkader Bensalah, régulièrement absent pour des problèmes de santé, précise le média.
Ces nominations interviennent au lendemain des manifestations des jeunes étudiants en Algérie contre le cinquième mandat de Bouteflika.
Pour rappel, Ould Abbes a dû démissionner de son poste de secrétaire général du FLN suite à des graves problèmes de santé en novembre dernier, et Salah Goudjil, 88 ans, est le sénateur le plus âgé du conseil de la nation.
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par Cherif Ali
Des dizaines de milliers de manifestants ont redonné la vie et l’espoir à leur pays, en occupant des espaces publics, sans toucher au mobilier urbain ou aux biens publics ou privés.En faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité, ils se sont réapproprié le droit constitutionnel de manifester pacifiquement. Pour les plus jeunes, c’était avant tout une sortie « d’oxygénation » qu’il fallait libérer pour sortir de leur monotonie et crier leur désespoir dans la rue. Spontanément !
Comment cela a-t-il était possible, dans un système, de gouvernement qui ne tolérait, jusque là, aucun débordement, a fortiori dans la rue et sans accord officiel ?
Est-il besoin de rappeler que les partis politiques dits d’ « opposition » sont totalement étrangers à ces manifestations, même si certains de leurs chefs disent les soutenir. Comme dans un aveu d’impuissance de leur incapacité de mobiliser les foules, ils semblent aussi dire : « nous ne sommes pas suivis par le peuple, alors suivons-le ! »
Mais, la hantise est que ces marches «spontanées» ne débordent sur des attitudes dangereuses pour la sécurité du pays et ne provoquent une espèce d’anarchie urbaine ou les événements seront par la suite tout à fait incontrôlables. Qu’on se souvienne des événements de 1988 et du drame survenu dans le quartier de Bab El Oued, face au bâtiment de la DGSN, suite à un tir survenu de nulle part ?
Aujourd’hui, tous les éditorialistes et les politologues sont d’accord : «Ce que les Algériens viennent de vaincre, c’est la peur bien présente depuis le basculement du pays dans les horreurs de la décennie noire ».
Quelqu’un affirmait pourtant que « dans ces jeux de fais moi peur, je te fais peur avant que je ne te tue, sont propres aux campagnes électorales des Républiques atrophiées, les victimes premières et collatérales sont toujours les chairs à canon, cette masse aliénée qui croit que son avenir dépend de ceux qui lui vendent les rêves d’un avenir paradisiaque alors qu’ils ont échoué à seulement construire un présent viable »
Car, d’un côté comme de l’autre, les « pousse au crime » sont derrière le rideau ! Ils mènent un combat «par procuration » qui a miné les valeurs démocratiques dans ce pays et, par ricochet, a profondément abimé la morale politique.
Après tout, pouvait-on lire dans la presse de ces jours-ci, « si la rue est-de nouveau accessible aux manifestants »,rien n’empêche le pouvoir d’organiser, lui, aussi, des marches de soutien à une 5éme mandature pour Abdelaziz Bouteflika ?
Opposer des Algériens à d’autres Algériens, est- ce raisonnable ?
Dans l’absolu, on est en face d’un jeu de pouvoirs, une lutte politique et d’appareils qui s’inscrit dans une logique particulière que seules les élections présidentielles, ici ou ailleurs, provoquent, font et défont !
Dans le fond, écrivait quelqu’un qui pensait avoir déchiffré le code des événements « l’opposition à un 5éme mandat, au-delà de la personne visée, obéit à cette bataille, féroce entre forces politiques, pour l’accès au pouvoir. Et dans tous les cas de figure, c’est toujours la fin qui justifie les moyens » conclut-il !
Et les moyens pour l’heure sont déployés via les réseaux sociaux, Facebook, principalement !
Il ne se passe pas un jour sans que les Algériens ne soient pas bombardés de fake news totalement affolantes. Ainsi des rumeurs ont circulé par exemple, pour annoncer l’arrestation du général Ali Ghediri. Cette information sans fondement à été aussitôt démentie à travers un communiqué émanant du QG de campagne du candidat.
Alors, d’où vient-il qu’en Algérie, les jeunes aient choisi de s’y rencontrer et pour un certain nombre « d’activer politiquement » tout en restant anonymes ?
Ces activistes ne disputent-ils pas le terrain aux partis politiques et aussi aux journalistes des lors que ces derniers découvrent au même temps que le peuple, les dates et les lieux des manifestations ainsi « programmées » ?
Pourtant, dans aucun pays au monde, Facebook n’a été considéré comme un baromètre de la bonne marche de la démocratie ?
En attendant le 3 Mars, date de forclusion de dépôt des candidatures, que va-t-il se passer dans notre pays ?
Le premier ministre a délivré sa feuille de route :
1. Ces appels à manifester sont anonymes et leurs provenances sont inconnues ; certes, ils sont aujourd’hui de nature pacifique, mais demain elles peuvent être d’un autre aspect.
2. Les manifestations sont en rapport ave le « changement », or, le président a annoncé la tenue, après les élections présidentielles, d’une « conférence de consensus national » qui sera ouverte a tous et sur les sujets à débattre, à l’exception des constantes nationales et le caractère républicain de l’Etat.
3. Et je dis à tous, que chacun peut s’exprimer en tout liberté dans deux mois (le 18 Avril en l’occurrence).
Le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, également !
Avec force conviction, il l’a répété à Sidi Fredj en haranguant les représentants de la société civile venus l’écouter : «le 3Mars prochain, notre candidat déposera son dossier comme la constitution le lui permet. Nul ne peut lui contester ce droit là ! Chacun a le droit de défendre le candidat qu’il soutient, comme chacun a droit de s’opposer au candidat qu’il ne soutient pas. Sauf que c’est l’urne qui tranche en dernier lieu ! », a dit Abdelmalek Sellal qui cette fois-ci, à l’hôtel Ryadh, où il discourait, n’est pas sorti de son texte !
En face, dans la rue, ils semblent déterminés.
Ce qui les porte est contenu dans une vague de contestations au sein de certaines corporations où de nombreuses revendications socio-économiques se sont greffées, mais aussi dans les universités qui menacent, comme le redoutent nombre d’observateurs, de se transformer en mouvement de désobéissance civile, aux conséquences incalculables.
Face à l’importante mobilisation, le discours des autorités a considérablement changé ; le ton est plus conciliant-ce que la rue interprète comme un recul ou une crainte des autorités- qui pourrait justement constituer un appel d’air qui finira par convaincre les indécis à se je joindre à la contestation.
Et certains partis politiques, jusque là en retrait des événements, se sont enhardis à appeler leurs militants à rejoindre les protestataires!
Au même moment, le vice ministre de la défense nationale et chef de l’état major de l’ANP, a réitéré son engagement « à réunir toutes les conditions favorables au bon déroulement des prochaines élections présidentielles, dans un climat de quiétude, de sérénité et de stabilité » ; il a mis en garde contre des « velléités de déstabilisation et de risques de manipulation de ceux qui manifestent ! ».
Le pays s’est mis «en mode électoral» et les manifestants, tels les gilets jaunes français, vont certainement redoubler de ténacité après avoir jusque là joués « leur acte 3 ».
Et les jours à venir risquent de déboucher, par la faute des pyromanes de tout bord, sur un cycle de « protestation-répression » absolument contre productif, autant pour la fragile démocratie dans le pays, que la tenue, dans des conditions politiques et sécuritaires apaisées, de ce scrutin présidentiel.
Est- ce à dire qu’on est en face de tentatives d’instrumentalisation de la rue pour faire barrage, d’une autre manière, à une réélection « assurée » du président de la République, que les partis de la majorité veulent faire passer pour une option « inéluctable » ?
Que vont faire les autorités publiques ?
1. Vont-elles jouer le pourrissement, ou se laisser tenter par l’option de la répression ?
2. Ou, comme elles le font jusque là, continuer à encadrer les marches et à protéger les manifestants et de faire en sorte que celles-ci restent pacifiques et authentiques ?
3. S’en tiendront-elles au maintien de la date du 18 Avril 2019, ou vont-elles, «en cas de force majeure», sortir d’autres options de leur chapeau ?
En attendant, tous les regards sont braqués sur la date fatidique du 3 mars !
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par Wissem Chekkat
Le dépôt des candidatures à la candidature, délibérément saboté par les services compétents d’un ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales largement dépassé, n’a donné lieu à aucune réaction.Après le simulacre de mauvais goût des premiers jours où quelques individus ayant émis le vœu de se présenter furent jetés en pâture à des chaînes TV privées versant dans le sensationnalisme, et sur lequel le Ministère de l’Intérieur communiquait en délivrant des chiffres, une chape de plomb emporta le tout avec le vent.
Des 600 candidatures à la candidature, seules 189 furent comptabilisées comme telles et un cadre de ce Ministère poussa le bouchon jusqu’à dire que ces candidats fantômes n’ont pas donné signe de vie depuis lors. Ils sont partis. Disparus. En termes plus prosaïques, on les a brièvement reçus au siège du Ministère de l’Amour avant de les envoyer balader.
Les seules candidatures à la candidature acceptées sont celles du véritable joker du système politique en vigueur et de quelques « lièvres » (ces derniers ne se bousculent plus comme avant dans une course perdue d’avance).
Dans un monde où chaque individu dispose au moins d’une caméra embarquée sur son téléphone, le régime politique, inchangé depuis l’été 1962, s’arqueboute sur des pratiques d’un autre âge.
Après les lacunes avérées en matière de communication officielle, revoilà la censure lourde confiant au déni du réel. Une censure « Orwelienne » où Ubu Roi croise le magicien d’Oz dans les dédales d’une fin de règne permanente et toujours transitoire.
On ne sait plus si le gouvernement dispose sinon d’experts en communication ou du moins de communicants et même si c’est le cas, ils doivent plier sous tant d’inertie et de terreurs bureaucratiques qu’ils ne peuvent pas émettre le moindre mot sans passer par un labyrinthe de signatures en amont tributaires de responsables niant le concept même de communication. Cette situation puise son origine dans l’aversion pathologique des Ottomans de la Régence d’Alger pour toute forme de débat d’idées ou de concept novateur.
On ne peut réduire la communication officielle à un théâtre d’ombres accentuant jusqu’à la caricature les passions les plus basses humaines pour s’adresser à des populations que l’on croit sous tutelle.
Ce discours paternaliste hérité de l’administrateur colonial pouvait frapper l’imagination ou l’effroi d’un indigène à qui on a refusé l’alphabétisation et confiné au rang d’Ilote sur ses terres confisquées par la force d’une loi inique. Pas sur les populations d’un Etat-Nation de l’âge post-moderne dont une grande partie est connectée en permanence via un smartphone.à l’aube de la 5G. Cet anachronisme dont fait preuve l’Exécutif est totalement incompréhensible et requiert une expertise psychiatrique.
La non-maîtrise des évènements est un signe d’incompétence. Perte de la guerre de la communication, incapacité à connaître l’origine les appels à manifester même si elles émanent d’une des multiples factions du pouvoir réel et absence totale de transparence auraient du pousser l’ensemble du gouvernement à la démission.
Ignorer un peuple est toujours un exercice éminemment périlleux et souvent funeste. C’est la plèbe misérable des faubourgs de Paris qui a emporté la monarchie française. Le mépris d’un peuple amena les Algériens dans les années 50 à se révolter contre un pouvoir colonial prédateur et plus près de nous, c’est les jeunes libyens auxquels le colonel Gaddafi avait gracieusement offert de puissants Hilux qui ont fini par monter des armes semi-lourdes sur les pick-ups nippons et marcher sur Tripoli et Syrte sous l’appui feu de l’Alliance Atlantique. Ce n’est pas de la science infuse. Gouverner c’est prévoir.
L’Algérie a connu dans un passé très récent une période de très forte instabilité structurelle. Les évènements dramatiques de 1992-2001 sont encore vivaces et n’ont point effacé les affres de la guerre de libération très meurtrière de 1954-1962. Cette dernière n’a pu entièrement recouvrir le souvenir des innombrables souffrances d’une population largement rurale et féodale à laquelle on a imposé un mode de production capitaliste de type colonial et vers la seconde moitié du 20ème siècle, industriel du second type.
Cela explique à la fois la résilience et la résignation de la population face à l’arbitraire et au mensonge permanent. Ce n’est pas parce que le « pouvoir » a corrompu le « peuple » et a transformé l’assistanat en oisiveté frauduleuse et dangereuse ou détruit le système de transmission de valeurs que ce dernier peut être considéré comme mort même si l’ère des zombies est dans l’air du temps.
Le système éducatif a été délibérément détruit pour des raisons idéologiques et politiques : un citoyen éveillé est un danger pour un système ayant hérité l’acception du pouvoir tel qu’il était pratiqué par un système colonial criminel et celui tyrannique d’une Régence allergique à tout ce qui pouvait émerger de la servitude. Le paradoxe de l’Algérie est qu’elle a toujours eu des formes avant-gardistes, voire futuriste de gouvernement tout en gardant des systèmes économiques anachroniques non fiables ou carrément intenables.
Les présidentielles du 19 avril 2019 sont un enjeu hautement risqué dans un pays où le système a engendré des oligarchies et des Baronnies capables de recourir aux armes pour sauvegarder ses intérêts dans un modèle économique à bout de souffle. C’est plus qu’un problème politique.
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. C’est également l’un des pays disposant des forces armées les mieux équipées du continent. Souvenons nous d’Alger l’invincible, la ville aux mille canons et qui fut prise à revers. La survie d’un pays ne peut être tributaire des intérêts d’une oligarchie sans foi ni loi. Le Système s’est bloqué et n’a plus d’alternatives fiables à moins d’opter pour le joker laïc extrémiste controversé issu des rang de l’administration militaire et ses deux mentors, l’ex-patron des renseignements et l’oligarque en disgrâce.
Ce choix est loin de faire l’unanimité, notamment chez les vrais baroudeurs de l’Armée dont la combativité et le désir de lutter ne fait aucun doute. Mais c’est l’une des seules solutions pour que le système succède à lui-même. Un système divisé et miné par une faune de parasites. Un système qui s’est piégé dans ses propres contradictions dans un contexte géopolitique fort hasardeux et hostile. C’est la nasse. La madrague. Il n’y a probablement aucune échappatoire.
La populace avide de consumérisme devra lutter non seulement pour survivre mais pour apprendre à se contenter des petits riens qui font une vie et non pas la folie des grandeurs. La récré est terminée.
Il est dans la nature des choses que rien ne dure éternellement et que tout s’écoule. Les gouvernants n’ont plus le temps de méditer lorsqu’un activiste politique muni d’un simple smartphone et maîtrisant les réseaux sociaux provoque un véritable engouement populaire, notamment auprès des jeunes et moins jeunes en exploitant les immenses failles de la bêtise de la secte des bureaucrates extrémistes et sans aucune autre imagination que celle du rapine et de la fraude aux commandes.
L’Algérie est à l’une des périodes les plus dangereuses de son histoire. Et le « pouvoir » se doit d’être à la hauteur d’un tel moment historique. Les exemples d’ailleurs foisonnent : au lieu de verrouiller l’information et de réduire le débit de l’internet son éventuel blocage attirerait l’attention des grandes puissances, ou de jouer à l’autruche, il va falloir innover et aller de l’avant. Que ce soit en matière de communication ou en politique. Tout peuple a le gouvernement qu’il mérite certes mais le déclin du pays n’est pas une fatalité.
Il ne s’agit point d’un homme ou d’un président. Les hommes sont toujours le facteur le plus vulnérable. Il s’agit de la survie d’un Etat-Nation. L’élimination de tous les candidats à la candidature puis le verrouillage du jeu sert-il à protéger une coterie, deux coteries ou à sauver une nation ? Qu’ont-ils fait de si terrible pour qu’ils s’acharnent à vouloir le cacher aux historiens?
Des historiens qui ont peur d’écrire l’histoire récente en s’évertuant à en créer une plus ancienne à partir de mythes. Assez d’idéologies et assez de machins se terminant en « isme », libérez ce pays de tous les carcans mentaux que même la fausse opposition propage. Les gilets jaunes en sont à leur acte XV en France et les manifestations continuent au Soudan, un pays d’Afrique qui a tout cédé mais qui n’en continue pas moins de payer. Ce sont des leçons suffisantes à étudier.
La censure en 2019 ! Hallucinant mais vrai. On en vient à regretter les radios et télévisions publique de la période 1989-1992 avant sa prise de contrôle par des charlatans zélés nommés par népotisme. Il y avait alors un vrai vent de liberté que l’on retrouve plus même avec des dizaines de chaînes privées tributaires des intérêts de quelques oligarques adoubés par l’argent public.
La fraude électorale a assez duré. En Algérie tout est à réinventer. Elle est loin la Mecque des révolutionnaires. Il n’y a plus que des Escobar et des Batista. Est-ce un cauchemar ? Non, c’est une mauvaise passe historique. C’est aux Algériens intègres de reprendre les choses en main. Un débat inclusif et non limité s’impose de toute urgence. Car il y a le feu en la demeure.
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par Moncef Wafi
On ne se lasse jamais de la citation de Umberto Eco sur les réseaux sociaux qui «ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles».La tendance médiocre de Facebook se perpétue et s’accentue avec le temps mais il a cette particularité d’être le premier parti de l’opposition dans les pays soumis à une dictature déguisée. L’Algérie n’échappe pas à cette règle et n’a aucune raison de le faire puisque tous les ingrédients d’une république bananière sont réunis pour faire du pays une simple caricature d’une véritable république démocratique. Et comme dans tous les Etats policiers, la liberté d’expression est souvent bafouée, rarement respectée et les avis contraires sont persécutés et jetés derrière les barreaux. De ce fait, le dernier espace de liberté reste ces réseaux sociaux, Facebook en l’occurrence pour la majorité des Algériens, qui ont investi ce carré pour se l’approprier malgré tous les dérapages, contrôlés ou pas, qu’on y rencontre. Pourtant, et comme dans un réflexe pavlovien, le régime au pouvoir a essayé de museler ce monde virtuel en érigeant des barrages numériques pour le quadriller sévèrement. A la veille des manifestations populaires du 22 février dernier, les Algériens croisaient de nouveau le ciseau électronique qui interrompait ou ralentissait le débit d’Internet pour empêcher la voix contestataire de se répandre. Les Algériens n’ont plus besoin d’être encartés dans un parti traditionnel pour répondre à un appel pour manifester pacifiquement et éviter ainsi, en aval, une récupération partisane comme cela a été le cas, à plusieurs reprises. La vigilance étant plus que jamais de mise, la tentation de noyauter le mouvement populaire est grande, comme le sont aussi les manœuvres de mise sous tutelle et de provocation pour discréditer un engagement pour le changement.
Ces derniers jours de la contestation, relayés sur les réseaux sociaux, ont démontré que le peuple, infantilisé à l’extrême par un discours politique tutélaire et paternaliste, est capable de se structurer, d’être à l’avant-garde d’une révolution pacifique qui pourra faire évoluer la situation du pays. Pour peu que soient respectées les règles du jeu démocratique et le droit des Algériens à manifester, dixit la Constitution, l’espoir est permis de voir, enfin, pointer l’aube après la nuit de tous les viols.
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Le bureau exécutif de l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (UDBN) à travers un message porte à la connaissance de l'opinion publique que le parti n'est nullement associé aux messages et visuels d'éventuels actes de vandalismes et d'attaques sur les institutions de la République divulgués sur les réseaux sociaux.
Tout en réaffirmant son ferme attachement à l'État de droit, à l'équité et à la paix, le bureau exécutif du parti tient à informer officiellement ses militants et l'opinion publique nationale que les instances dirigeantes du parti ne sont pas commanditaires de la campagne en cours.
L'UDBN s'insurge avec vigueur contre l'utilisation abusive du logo de l'image de sa Présidente, Claudine A. Prudencio et invite toute personne physique ou morale, porteuse d'initiatives en matière de communication ou de mobilisation sociale au profit du parti, à solliciter l'avis formel de ses dirigeants avant publication, pour éviter tout malentendu.
La présidente Claudine A. Prudencio appelle les vaillants militants de l'UDBN à la sérénité et à la vigilance pour la poursuite des nobles objectifs du parti.
F. A. A.
Le ministère de la santé dispose désormais de contacts téléphoniques pour le dépôt des plaintes et dénonciations. L'annonce a été faite par le professeur Benjamin Hounkpatin à travers une correspondance adressée ce mardi 26 février 2019 aux responsables de son ministère.
Les plaintes et dénonciations peuvent être déposées par whatsApp via le numéro 91 44 44 44. Par la même occasion, renseigne la correspondance, les populations peuvent adresser leurs plaintes et dénonciations via le numéro vert 166 de la Police Républicaine.
Ce contact créé vise une meilleure participation citoyenne au profit de l'amélioration de la gouvernance du système sanitaire.
Akpédjé AYOSSO