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Afrique

Alimentation en eau potable dans l’ouest d’Alger

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:34

R. R.

Un réservoir de stockage supplémentaire d’une capacité de 30.000 m3 a été mis en service pour sécuriser l’alimentation en eau potable dans l’ouest d’Alger, a indiqué mardi à Alger un responsable de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL).

A l’occasion d’une visite organisée au profit de la presse, le directeur de l’unité de production Alger-Ouest de la Seaal, Noureddine Guerraiche, a fait savoir que ce réservoir, situé dans la commune de Douera, porte la capacité de stockage des réservoirs des communes de l’ouest algérois (hors réservoirs de distribution) à 40.000 m3. Outre le renforcement de la capacité de stockage, des travaux de raccordement de deux canalisations principales de transfert d’eau ont été mises en services pour renforcer la sécurisation de l’alimentation en eau potable en cas de pannes. Parallèlement, d’autres travaux ont permis d’entretenir et de réparer des stations de pompage et des canalisations secondaires desservant la chaine des hauteurs de la capitale, et ce, en prévision de la saison estivale 2019. Pour rappel, ces travaux entamés lundi dernier ont duré 24h et ont causé la suspension de la distribution en eau potable dans 13 communes de l’ouest de la capitale. Selon M. Guerraiche, le retour de l’alimentation en eau portable se fait progressivement durant la journée de mardi dans les communes concernées, à savoir, Baba Hassen, Douéra, Khraicia, Birtouta (en partie), Tessala El Merdja (en partie) Ouled Chebel (en partie), Draria, Saoula, El Achour, Ouled Fayet, Souidania, Dely Brahim (Zhun Ain Allah) et Chéraga. «Ces travaux ont pour objectif le raccordement, la réparation, l’entretien et le renforcement du dispositif d’alimentation en eau potable dans les communes de l’ouest de la capitale», a expliqué le même responsable.

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Saisie de 239 tonnes de produits alimentaires non conformes à la réglementation en 2018

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:33

R. R.

Les brigades de la répression de la fraude de la Direction du commerce de la wilaya de Tébessa ont saisi une quantité de 239 tonnes de produits alimentaires et industriels en 2018, non conformes à la réglementation en vigueur, a indiqué mardi la responsable de la mission de contrôle de la fraude, Naïma Belmaki.

La même responsable a précisé a l’APS que cette quantité a été saisie au cours de 695 interventions lors des contrôles et inspections effectués sur terrain dans les marchés de gros et de détail, soulignant que la valeur des produits saisis a dépassé 12,9 millions DA. Elle a ajouté que 216 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation humaine saisies ont été détruites, tandis que 23 tonnes de produits industriels non conformes aux normes de sécurité applicables ont été transférées à d’autres utilisations. S’agissant du contrôle des pratiques commerciales, la Direction du commerce de Tébessa a réalisé au cours de la même période 11.611 interventions, où 3.165 PV d’infractions ont été libellés, dont 2 490 ont été transférés aux autorités judiciaires, a fait savoir la même source. Les infractions recensées dans les domaines de la répression de la fraude et du contrôle des pratiques commerciales étaient liées au non-respect des conditions de conservation, défaut de facturation, vente de produits alimentaires périmés, de produits prohibés, non-affichage des pris et entrave du travail des agents de contrôle, a-t-on détaillé. Aussi, pas mois de 503 propositions à la fermeture administrative des commerces ont été formulées au cours de l’année 2018 pour notamment changement d’activité et non-renouvellement du registre du commerce, a-t-on souligné indiquant que 460 propositions ont été retenues.

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Intoxication alimentaire d’une famille

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:31

A. Remache

De sources concordantes, nous apprenons que dans la journée du mardi (26/2/2019), une famille composée de 6 membres âgés de 5 à 52 ans, habitant la mechta Kassar Touajane relevant de la commune d’El Harmlia, daïra d’Aïn Kercha, ont été intoxiqués suite à la consommation d’un repas familial.

Tous les membres de la famille qui souffrent des douleurs digestifs dont des vomissements ont été évacués en urgence vers la polyclinique d’Aïn Kercha pour recevoir les soins appropriés suivis d’un bilan biologique. En parallèle, une enquête a été aussitôt déclenchée par les services concernés pour connaître l’origine de cette intoxication alimentaire.

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Venezuela : L’ambassadeur russe à l’Onu évoque l’objectif US

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:30
Qualifiant d' »imposteur » l’opposant Juan Guaido qui s’est autoproclamé Président du Venezuela, l’ambassadeur russe à l’Onu, Vassily Nebenzia a estimé qu’en le soutenant, les États-Unis ne cherchaient rien d’autre qu’à renverser le pouvoir vénézuélien. En s’ingérant dans les affaires intérieures du Venezuela, Washington ne poursuit qu’un seul but, renverser le pouvoir dans le pays, a déclaré l’ambassadeur russe à l’Onu, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Selon le diplomate russe, Washington n’exclut pas une intervention militaire dans ce pays d’Amérique latine. « Imposteur » Évoquant « une moquerie du droit constitutionnel », Vassily Nebenzia, a plaidé pour le respect de la souveraineté du Venezuela, accusant Washington de vouloir « alimenter de force » le peuple vénézuélien, « une torture pratiquée à Guantanamo ». « Dans un pays souverain d’Amérique latine, il s’est trouvé un imposteur qui s’est autoproclamé, dans la rue, Président du pays, et en l’espace de quelques minutes seulement, il a été reconnu par les États-Unis », a-t-il déclaré. Un « pillage » d’un pays souverain Le diplomate russe a profité de son intervention pour affirmer que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient volé 30 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros environ) au Venezuela. « Un pays souverain est pillé de façon éhontée sous nos yeux, il se voit amené vers la mendicité dans le but de renverser le régime dans le cadre d’une intervention humanitaire non reconnue par le droit international », a ajouté l’ambassadeur russe. Vassily Nebenzia a appelé, au lieu d’une « tentative hypocrite de livrer 20 milliards dollars [17,6 milliards d’euros] d’aide », de « débloquer immédiatement 11 milliards [9,7 milliards d’euros] des comptes des entreprises vénézuéliennes destinés à acquérir des médicaments, des produits alimentaires et ainsi que des biens de première nécessité. 345 milliards de dollars de dégâts causés par les sanctions américaines « Des gens ordinaires se voient imposer l’idée qu’il faut sauver le Venezuela à tout prix, pour le bien de ses citoyens. Le fait que le pays est frappé depuis 2013 par les sanctions américaines qui sont, pour beaucoup la cause de la situation économique actuelle est certainement passé sous silence. Pas un mot non plus sur les dégâts principaux causés à l’économie par les sanctions, et qui sont évalués à 345 milliards de dollars [303 milliards d’euros environ] », a-t-il poursuivi. L’opposant Juan Guaido, renvoyé du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le 23 janvier « Président en exercice » du pays et a prêté serment au cours d’une manifestation. Donald Trump l’a reconnu comme « Président par intérim ». Une quarantaine de pays, dont une vingtaine de pays européens, en ont fait de même. La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. L’opposition vénézuélienne a essayé le 23 février de faire parvenir une aide humanitaire dans le pays, que le Président légitime Maduro refuse d’accueillir. Le gouvernement de M.Maduro indique qu’il n’y a pas de crise humanitaire au Venezuela et que les tentatives d’acheminer une aide sont une provocation qui sert à cacher une agression contre le pays. Nicolas Maduro a déjà rompu les relations diplomatiques avec les États-Unis et la Colombie. Mise en garde contre une intervention militaire Le peuple vénézuélien fait preuve d’une « immense allergie vis-à-vis de toute interférence américaine », prévient pour sa part l’ex-chef du gouvernement français Dominique de Villepin. Une intervention militaire extérieure dans la crise qui embrase le Venezuela serait catastrophique, estime l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui a vécu dans ce pays d’Amérique latine. S’exprimant sur les ondes de France Inter, l’ex-chef du gouvernement français a reproché au Président des États-Unis, Donald Trump, de « jouer avec les mots et avec le feu » face à la situation qui s’était créée au Venezuela: « Je connais l’immense allergie du peuple vénézuélien vis-à-vis de toute interférence américaine. C’est le pays d’Amérique latine qui est le plus marqué de ce point de vue-là. Donc ce serait une grande erreur », a déclaré M.de Villepin. Bien que les soutiens du Président Nicolas Maduro « se fassent de moins en moins nombreux », ce dernier « tient néanmoins l’armée qui le soutient encore massivement », ainsi qu' »une partie de la population et des groupes paramilitaires importants », explique l’ex-Premier ministre. Toujours d’après lui, les pays européens, parmi lesquels la France, doivent assurer une médiation entre les parties vénézuéliennes. « Nous devons éviter la logique de confrontation, comme on l’a vu à la frontière entre la Colombie et le Venezuela à Cúcuta avec des morts et des centaines de blessés », a-t-il souligné. Le Conseil de sécurité de l’Onu tient une séance spéciale Les membres du Conseil de sécurité de l’Onu se sont réunis ce mardi à New York pour une réunion extraordinaire consacrée à la situation au Venezuela. Une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu sur le Venezuela se déroule ce mardi à New York. Elle a été convoquée à l’initiative des États-Unis, a appris Sputnik d’une source au sein du corps diplomatique de l’Onu. Des médias ont précédemment annoncé que Washington avait rédigé un projet de résolution proposant notamment d’organiser une élection présidentielle anticipée au Venezuela. Toutefois, les États-Unis n’ont pas encore soumis leur texte au Conseil de sécurité. Le représentant de la Russie auprès de l’Onu, Vassili Nebenzia, a déclaré que la Russie avait aussi préparé un projet de résolution, appelant en revanche à soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale du Venezuela et à utiliser toutes les méthodes diplomatiques pour régler la situation. Guaido encourrait jusqu’à 30 ans de prison L’opposant Juan Guaido, qui s’est autoproclamé Président du Venezuela en janvier, pourrait encourir jusqu’à 30 ans d’emprisonnement pour avoir violé l’interdiction de voyager, a affirmé à Sputnik le Tribunal suprême de justice vénézuélien. Juan Guaido pourrait être condamné à 30 ans d’emprisonnement pour avoir violé l’interdiction de voyager à l’étranger dont il était frappé, a déclaré mardi à Sputnik le juge suppléant du Tribunal suprême de justice vénézuélien, Juan Carlos Valdez. « C’est une personne qui se cache de la justice. Qu’en est-il des évadés qui rentrent au pays et sont retrouvés par les autorités? Ils doivent être arrêtés et envoyés dans une prison… Il pourrait être condamné à 30 ans de prison », a-t-il déclaré. Il a ajouté que le parquet examinait actuellement les violations possiblement commises par Guaido. En même temps, l’opposant, qui se trouve à présent en Colombie, a annoncé à la chaîne de télévision NTN24 qu’il allait rentrer au Venezuela malgré le risque d’interpellation. Nawal Z.

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Smail Lalmas : Cette dynamique sociale doit être exploitée pour mettre en place un nouveau modèle économique

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:28
« Il est clair que la situation et le phénomène de Harga est essentiellement le fruit d’une mauvaise gestion qui a duré plusieurs années », a déploré Smail Lalmas, membre de l’atelier contre la harga, organisé par le ministère de l’intérieur, des collectivités locales. S’exprimant, ce mercredi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio chaîne 3, M. Lalmas, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère, déclare que « les dispositifs mis en place depuis 1997, notamment l’ANSEJ, ANGEM et CNAC ont prouvé leur faillite ». « Les résultats sont là, argumente-t-il, on parle de millier de projets à l’arrêt et de millier d’emplois qui n’existent pratiquement plus et on continue à s’entêter et poursuivre cette démarche aujourd’hui ». L’Invité de la chaîne 3 qui salue « les manifestations du peuple », estimant qu’elles « sont un signe de bonne santé de notre société » dont « on devrait profiter pour redémarrer l’appareil de production et mettre en place un nouveau modèle économique ». R. N.

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«L’ANP est déterminée à protéger le pays de tout danger»

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:26

Moncef Redha

S’exprimant lors de sa visite à la 6ème région militaire, le général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a réaffirmé son engagement personnel et celui des forces armées de protéger l’Algérie de tout danger qui menacerait sa stabilité et sa sécurité.

«L’Algérie a payé un lourd tribut afin de recouvrer sa sécurité et sa stabilité, et que la préservation de cet acquis très cher devrait être au moins à la hauteur de ce prix payé, réitérant son engagement personnel à réunir toutes les conditions favorables au bon déroulement des prochaines élections présidentielles dans un climat de quiétude, de sérénité, de sécurité et de stabilité», a indiqué un communiqué du MDN. Il a ajouté que le bon sens et le raisonnement juste et objectif nécessitent forcément d’observer et de considérer le bilan sécuritaire réalisé, après les années sombres par lesquelles est passée l’Algérie.
«Ce bilan témoigne du prix onéreux payé pour le recouvrement de la sécurité de l’Algérie et de sa stabilité et confirme le degré de cohésion entre le peuple et son Armée, et leur lien solide effectif et moral et affirme que leurs chemins se rejoignent, que leur destin est le même et que leurs visions convergent, voire s’unissent vers un même avenir. Ils constituent une seule et même entité car ils appartiennent à la même Nation. Tel est le secret de la ferme détermination et de la grande volonté qui ont permis de recouvrer la sécurité du pays, et de le délivrer des griffes du terrorisme sordide.
Partant de cette solide persévérance, qui nous caractérise au sein des Forces Armées, pour préserver l’Algérie et la protéger de tout danger, je me suis engagé personnellement, en tant que responsable au sein de l’Armée Nationale Populaire, devant Allah Le Tout-Puissant, le Peuple et Son Excellence, Monsieur le Président de la République, à réunir toutes les conditions nécessaires, permettant aux élections présidentielles de se dérouler dans un climat de quiétude, de sérénité, de sécurité et de stabilité», a-t-il ajouté. «En cette honorable occasion, je tiens à rendre hommage à la teneur du message de Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense Nationale, adressé à la Nation à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union Générale des Travailleurs Algériens et de la Nationalisation des hydrocarbures, pour ses propos honorables à l’adresse de l’Armée Nationale Populaire», a-t-il dit.
Pour le vice-ministre de la Défense nationale, «les résultats réalisés par l’Armée Nationale Populaire au niveau de nos frontières sud, à l’instar de toutes nos frontières nationales, voire à travers l’ensemble de notre territoire national, sont le fruit d’une vision globale de la sécurité, qui a été adoptée par le Haut Commandement de l’ANP. La mission d’asseoir et de préserver la sécurité de notre pays requiert une application stricte et minutieuse de cette vision pertinente aux dimensions stratégiques clairvoyantes, dont la finalité est de garantir au peuple Algérien le droit de vivre dans la paix et la sécurité, et qui considère ce devoir sacré comme étant des responsabilités qui incombent à l’ANP, conformément à ses missions constitutionnelles, dont elle s’honore d’accomplir et de mener à bien».

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Agriculture : Le secteur agricole contribue à hauteur de 12,3 % au PIB national

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:24
Le directeur central au niveau du ministère de l’Agriculture, du  Développement rural et de la Pêche, Mohamed Tifouri, a indiqué que le secteur agricole a participé à l’économie  nationale, en termes de production, avec une proportion de 12,3% du Produit  intérieur brut (PIB) au courant de l’année écoulée. Lors d’une conférence ayant pour thème « la vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie agroalimentaire en Algérie », organisée en marge de la 17ème édition du Salon international de l’agroalimentaire « Djazagro » qui doit prendre fin aujourd’hui, M. Tifouri a précisé que le secteur a connu des moyennes de croissance intéressantes depuis l’an 2000, notamment grâce aux différentes dispositions prises par le département ministériel. En outre, il a tenu à noter, au passage que, ne serait-ce que pour le volet irrigation, la superficie totale des terres agricoles irriguées au niveau national a été multipliée par trois (3) de 2000 à 2018. Quant à l’ex-ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, il a relevé les différentes évolutions qu’a connues l’industrie agroalimentaire notamment dans les pays développés et en voie de développement. Il a, en effet, rappelé les différents produits développés par les industriels en raccord avec les besoins des populations mais aussi dans le but de satisfaire une demande en nourriture exponentiellement croissante face à des ressources naturelles croissant bien moins. Pour lui, les aliments synthétiques peuvent représenter une bonne alternative à la consommation de produits naturels, comme les steaks hachés et les saumons synthétiques que certains laboratoires occidentaux sont en train de développer. Des chiffres de 2018 Et là, question chiffres, il est utile de rappeler qu’il y a une semaine, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a indiqué, à partir de la wilaya de Mostaganem que la valeur de la production agricole a atteint 3.000 milliards DA en 2018. Intervenant lors d’un colloque national sur la filière maraîchère, organisée à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, le ministre a souligné que la production nationale végétale et animale a atteint, en 2018, plus de 3.000 milliards DA dont 29 % pour le maraîchage. Le ministre poursuit en indiquant que la production nationale de maraîchage a augmenté 5 à 6 fois plus dans les vingt dernières années et pas seulement pour ce qui est de la pomme de terre et de la tomate mais d’autres variétés qui ne sont plus importées de l’étranger, a-t-il fait savoir, signalant que cette production a atteint, l’année dernière, 152 millions de quintaux contre 38 millions qx en 2000, relevant le ratio de consommation à 320 kg/an par personne. Par ailleurs, il précise également que du côté de la production nationale de pomme de terre, elle est passée de 12 millions qx en 2000 à 47 millions qx en 2018, celle de la tomate de consommation de 4 millions à 14 millions qx à la même période, a indiqué Abdelkader Bouazghi. Il a affirmé que le secteur agricole a franchi, dans les vingt dernières années de grandes étapes et a connu une mue quantitative et qualitative et une diversification du produit. « Aujourd’hui nous n’importons plus de fruits et de légumes et nous exportons même de petites quantités », a-t-il conclu. Et pour revenir aux déclarations de l’ex-ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de  la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, lors d’une conférence  ayant pour thème « la vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie  agroalimentaire en Algérie », organisée en marge du  Salon international de l’agroalimentaire « Djazagro », il est utile de rapporter ses dires quant au mode de vie « Vegan » (mode basé sur une alimentation exclusive par  les végétaux et le refus de consommer tout produit issu des animaux ou de  leur exploitation). Pour lui, il constate que ces produits rallient un grand public occidental de nos jours, il permet de ralentir la consommation effrénée de viandes, de lait et produits dérivés ou même d’œufs. De même dans un souci de protection de l’environnement et de la santé humaine, l’ex-ministre a évoqué le grand succès qu’ont  l’alimentation « bio », les aliments « zéro pesticides » et les « alimédicaments » (diminutif  d’aliments-médicaments, soit des aliments comportant des propriétés  anti-oxydantes connus pour leur rôle dans la prévention des cancers). Pour M. Ferroukhi, là sont des créneaux industriels d’avenir qu’il serait bon de développer en Algérie, pour assurer d’abord la demande nationale mais aussi répondre à une forte demande étrangère. Pour rappel, le Salon « Djazagro » se tient depuis le 25 février au Palais des expositions (Pins maritimes/Alger) avec la participation de près de 160 exposants algériens et 720 exposants étrangers venus de 34 pays, prendra fin aujourd’hui. Saïd B.

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Algérie-Danemark : Appel à développer la coopération bilatérale dans le domaine des infrastructures logistiques

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:22
Le ministre du Commerce, Said Djellab a affirmé, mardi à Alger, que l’Algérie a réalisé de grands acquis dans le domaine des infrastructures logistiques, appelant les opérateurs danois à tirer profit des opportunités de coopération et de partenariat disponibles en Algérie, dans ce domaine qui connaît actuellement une dynamique croissance d’année en année. « L’Algérie connaît une grande évolution dans le domaine des infrastructures et une diversification industrielle remarquable, particulièrement dans le domaine des industries alimentaires, la plasturgie et de l’électronique », a précisé M. Djellab lors d’un forum d’affaires algéro-danois, organisé par la Chambre Algérienne du Commerce et d’Industrie (CACI). Il a, à ce titre, appelé les opérateurs danois à développer la coopération dans le domaine des infrastructures et des services logistiques. Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de la coopération et du partenariat dans le secteur de la logistique, étant un outil essentiel et un maillon décisif, à même d’impulser les exportations. L’Algérie, poursuit M. Djellab, réitère sa forte volonté de soutenir la coopération avec le Danemark, en vue de la concrétisation d’un partenariat économique et commercial mutuellement bénéfique, et ce, dans plusieurs domaines, a-t-il dit avant de relever que l’Algérie œuvrait à ce qu’elle s’érige en portail d’accès aux marchés d’Afrique, ce qui exige du pays, l’élargissement de ses plateformes logistiques. Le climat de l’investissement en Algérie assure toutes les facilités, en vue d’asseoir une coopération bilatérale diversifiée et durable entre les deux pays, a-t-il enchaîné. L’ambassadrice du Danemark en Algérie, Mme Julie Elisabeth Pruzan-Jigensen, a indiqué, pour sa part, que le travail se poursuivait avec l’Algérie, en vue de donner une forte impulsion aux relations bilatérales dans de nombreux domaines commerciaux et économiques. L’organisation de tels forums économiques permet, sans doute, d’identifier les atouts et potentiels dont recèlent les deux pays, en vue d’examiner les opportunités de partenariat dans différents domaines, a précisé Pruzan-Jigensen. Par ailleurs, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la wilaya de Tipasa, Djellal Serdani Maâmar, a affirmé que l’Algérie ne ménagera aucun effort, notamment en ce qui a trait aux facilitations accordées aux investisseurs étrangers, faisant remarquer à cet égard, que la stabilité dont jouit l’Algérie demeure un puissant levier à même d’attirer les investisseurs de différents pays. Le même responsable a expliqué que le Danemark est considéré comme un partenaire privilégié pour l’Algérie, de par sa volonté exprimée à maintes reprises, en matière d’examen des opportunités de coopération et de partenariat avec l’Algérie, notamment dans les secteurs disposant de potentialités de complémentarité économique. Rehaussé par la présence de représentants d’entreprises danoises activant en Algérie, dans plusieurs domaines, tels que l’industrie pharmaceutique, l’industrie alimentaire et le transport maritime, ce forum algéro-danois a été une occasion pour ces acteurs économiques danois de discuter, avec leurs homologues algériens, des possibilités de renforcement du partenariat et de la coopération dans de nouveaux secteurs économiques. H.B.

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Emmanuel Macron suit de près la situation en Algérie

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 10:08

Emmanuel Macron suit de près la situation en Algérie, et a appelé et convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, rapporte RFI.

Selon le média, le président français a appelé Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, pour évoquer la situation sur place, et lui a demandé de faire l’aller-retour à Paris hier pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le but de cette visite express? partager ses analyses avec le ministre des Affaires étrangères.

Par ailleurs, le sujet a été évoqué mercredi en Conseil des ministres en France, précise RFI.

Que pensent alors les autorités françaises de ces mouvements de contestation en Algérie? l’Elysée dit avoir conscience de l’importance de ce mouvement social. « Sans pour autant perdre de vue la puissance du FLN et le soutien populaire qui demeure envers le président Bouteflika ».

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L’UNESCO salue l’engagement du Burkina dans la promotion de la diversité culturelle

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 09:54
Apanews - La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay à...
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Djamel Ould Abbes et Salah Goudjil nommés vice-présidents du Sénat

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 09:48

Djamel Ould Abbes et Salah Goudjil ont été nommés vice-présidents du conseil de la nation mercredi, rapporte le site d’information TSA.

Les deux octogénaires ont été officiellement désignés à ce poste au sein du Sénat, qui est présidé par Abdelkader Bensalah, régulièrement absent pour des problèmes de santé, précise le média.

Ces nominations interviennent au lendemain des manifestations des jeunes étudiants en Algérie contre le cinquième mandat de Bouteflika.

Pour rappel, Ould Abbes a dû démissionner de son poste de secrétaire général du FLN suite à des graves problèmes de santé en novembre dernier, et Salah Goudjil, 88 ans, est le sénateur le plus âgé du conseil de la nation.

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En attendant le 3 mars ?

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 09:36

par Cherif Ali

Des dizaines de milliers de manifestants ont redonné la vie et l’espoir à leur pays, en occupant des espaces publics, sans toucher au mobilier urbain ou aux biens publics ou privés.

En faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité, ils se sont réapproprié le droit constitutionnel de manifester pacifiquement. Pour les plus jeunes, c’était avant tout une sortie « d’oxygénation » qu’il fallait libérer pour sortir de leur monotonie et crier leur désespoir dans la rue. Spontanément !

Comment cela a-t-il était possible, dans un système, de gouvernement qui ne tolérait, jusque là, aucun débordement, a fortiori dans la rue et sans accord officiel ?

Est-il besoin de rappeler que les partis politiques dits d’ « opposition » sont totalement étrangers à ces manifestations, même si certains de leurs chefs disent les soutenir. Comme dans un aveu d’impuissance de leur incapacité de mobiliser les foules, ils semblent aussi dire : « nous ne sommes pas suivis par le peuple, alors suivons-le ! »

Mais, la hantise est que ces marches «spontanées» ne débordent sur des attitudes dangereuses pour la sécurité du pays et ne provoquent une espèce d’anarchie urbaine ou les événements seront par la suite tout à fait incontrôlables. Qu’on se souvienne des événements de 1988 et du drame survenu dans le quartier de Bab El Oued, face au bâtiment de la DGSN, suite à un tir survenu de nulle part ?

Aujourd’hui, tous les éditorialistes et les politologues sont d’accord : «Ce que les Algériens viennent de vaincre, c’est la peur bien présente depuis le basculement du pays dans les horreurs de la décennie noire ».

Quelqu’un affirmait pourtant que « dans ces jeux de fais moi peur, je te fais peur avant que je ne te tue, sont propres aux campagnes électorales des Républiques atrophiées, les victimes premières et collatérales sont toujours les chairs à canon, cette masse aliénée qui croit que son avenir dépend de ceux qui lui vendent les rêves d’un avenir paradisiaque alors qu’ils ont échoué à seulement construire un présent viable »

Car, d’un côté comme de l’autre, les « pousse au crime » sont derrière le rideau ! Ils mènent un combat «par procuration » qui a miné les valeurs démocratiques dans ce pays et, par ricochet, a profondément abimé la morale politique.

Après tout, pouvait-on lire dans la presse de ces jours-ci, « si la rue est-de nouveau accessible aux manifestants »,rien n’empêche le pouvoir d’organiser, lui, aussi, des marches de soutien à une 5éme mandature pour Abdelaziz Bouteflika ?

Opposer des Algériens à d’autres Algériens, est- ce raisonnable ?

Dans l’absolu, on est en face d’un jeu de pouvoirs, une lutte politique et d’appareils qui s’inscrit dans une logique particulière que seules les élections présidentielles, ici ou ailleurs, provoquent, font et défont !

Dans le fond, écrivait quelqu’un qui pensait avoir déchiffré le code des événements « l’opposition à un 5éme mandat, au-delà de la personne visée, obéit à cette bataille, féroce entre forces politiques, pour l’accès au pouvoir. Et dans tous les cas de figure, c’est toujours la fin qui justifie les moyens » conclut-il !

Et les moyens pour l’heure sont déployés via les réseaux sociaux, Facebook, principalement !

Il ne se passe pas un jour sans que les Algériens ne soient pas bombardés de fake news totalement affolantes. Ainsi des rumeurs ont circulé par exemple, pour annoncer l’arrestation du général Ali Ghediri. Cette information sans fondement à été aussitôt démentie à travers un communiqué émanant du QG de campagne du candidat.

Alors, d’où vient-il qu’en Algérie, les jeunes aient choisi de s’y rencontrer et pour un certain nombre « d’activer politiquement » tout en restant anonymes ?

Ces activistes ne disputent-ils pas le terrain aux partis politiques et aussi aux journalistes des lors que ces derniers découvrent au même temps que le peuple, les dates et les lieux des manifestations ainsi « programmées » ?

Pourtant, dans aucun pays au monde, Facebook n’a été considéré comme un baromètre de la bonne marche de la démocratie ?

En attendant le 3 Mars, date de forclusion de dépôt des candidatures, que va-t-il se passer dans notre pays ?

Le premier ministre a délivré sa feuille de route :

1. Ces appels à manifester sont anonymes et leurs provenances sont inconnues ; certes, ils sont aujourd’hui de nature pacifique, mais demain elles peuvent être d’un autre aspect.

2. Les manifestations sont en rapport ave le « changement », or, le président a annoncé la tenue, après les élections présidentielles, d’une « conférence de consensus national » qui sera ouverte a tous et sur les sujets à débattre, à l’exception des constantes nationales et le caractère républicain de l’Etat.

3. Et je dis à tous, que chacun peut s’exprimer en tout liberté dans deux mois (le 18 Avril en l’occurrence).

Le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, également !

Avec force conviction, il l’a répété à Sidi Fredj en haranguant les représentants de la société civile venus l’écouter : «le 3Mars prochain, notre candidat déposera son dossier comme la constitution le lui permet. Nul ne peut lui contester ce droit là ! Chacun a le droit de défendre le candidat qu’il soutient, comme chacun a droit de s’opposer au candidat qu’il ne soutient pas. Sauf que c’est l’urne qui tranche en dernier lieu ! », a dit Abdelmalek Sellal qui cette fois-ci, à l’hôtel Ryadh, où il discourait, n’est pas sorti de son texte !

En face, dans la rue, ils semblent déterminés.

Ce qui les porte est contenu dans une vague de contestations au sein de certaines corporations où de nombreuses revendications socio-économiques se sont greffées, mais aussi dans les universités qui menacent, comme le redoutent nombre d’observateurs, de se transformer en mouvement de désobéissance civile, aux conséquences incalculables.

Face à l’importante mobilisation, le discours des autorités a considérablement changé ; le ton est plus conciliant-ce que la rue interprète comme un recul ou une crainte des autorités- qui pourrait justement constituer un appel d’air qui finira par convaincre les indécis à se je joindre à la contestation.

Et certains partis politiques, jusque là en retrait des événements, se sont enhardis à appeler leurs militants à rejoindre les protestataires!

Au même moment, le vice ministre de la défense nationale et chef de l’état major de l’ANP, a réitéré son engagement « à réunir toutes les conditions favorables au bon déroulement des prochaines élections présidentielles, dans un climat de quiétude, de sérénité et de stabilité » ; il a mis en garde contre des « velléités de déstabilisation et de risques de manipulation de ceux qui manifestent ! ».

Le pays s’est mis «en mode électoral» et les manifestants, tels les gilets jaunes français, vont certainement redoubler de ténacité après avoir jusque là joués « leur acte 3 ».

Et les jours à venir risquent de déboucher, par la faute des pyromanes de tout bord, sur un cycle de « protestation-répression » absolument contre productif, autant pour la fragile démocratie dans le pays, que la tenue, dans des conditions politiques et sécuritaires apaisées, de ce scrutin présidentiel.

Est- ce à dire qu’on est en face de tentatives d’instrumentalisation de la rue pour faire barrage, d’une autre manière, à une réélection « assurée » du président de la République, que les partis de la majorité veulent faire passer pour une option « inéluctable » ?

Que vont faire les autorités publiques ?

1. Vont-elles jouer le pourrissement, ou se laisser tenter par l’option de la répression ?

2. Ou, comme elles le font jusque là, continuer à encadrer les marches et à protéger les manifestants et de faire en sorte que celles-ci restent pacifiques et authentiques ?

3. S’en tiendront-elles au maintien de la date du 18 Avril 2019, ou vont-elles, «en cas de force majeure», sortir d’autres options de leur chapeau ?

En attendant, tous les regards sont braqués sur la date fatidique du 3 mars !

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Des présidentielles à très haut risque

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 09:34

par Wissem Chekkat

Le dépôt des candidatures à la candidature, délibérément saboté par les services compétents d’un ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales largement dépassé, n’a donné lieu à aucune réaction.

Après le simulacre de mauvais goût des premiers jours où quelques individus ayant émis le vœu de se présenter furent jetés en pâture à des chaînes TV privées versant dans le sensationnalisme, et sur lequel le Ministère de l’Intérieur communiquait en délivrant des chiffres, une chape de plomb emporta le tout avec le vent.

Des 600 candidatures à la candidature, seules 189 furent comptabilisées comme telles et un cadre de ce Ministère poussa le bouchon jusqu’à dire que ces candidats fantômes n’ont pas donné signe de vie depuis lors. Ils sont partis. Disparus. En termes plus prosaïques, on les a brièvement reçus au siège du Ministère de l’Amour avant de les envoyer balader.

Les seules candidatures à la candidature acceptées sont celles du véritable joker du système politique en vigueur et de quelques « lièvres » (ces derniers ne se bousculent plus comme avant dans une course perdue d’avance).

Dans un monde où chaque individu dispose au moins d’une caméra embarquée sur son téléphone, le régime politique, inchangé depuis l’été 1962, s’arqueboute sur des pratiques d’un autre âge.

Après les lacunes avérées en matière de communication officielle, revoilà la censure lourde confiant au déni du réel. Une censure « Orwelienne » où Ubu Roi croise le magicien d’Oz dans les dédales d’une fin de règne permanente et toujours transitoire.

On ne sait plus si le gouvernement dispose sinon d’experts en communication ou du moins de communicants et même si c’est le cas, ils doivent plier sous tant d’inertie et de terreurs bureaucratiques qu’ils ne peuvent pas émettre le moindre mot sans passer par un labyrinthe de signatures en amont tributaires de responsables niant le concept même de communication. Cette situation puise son origine dans l’aversion pathologique des Ottomans de la Régence d’Alger pour toute forme de débat d’idées ou de concept novateur.

On ne peut réduire la communication officielle à un théâtre d’ombres accentuant jusqu’à la caricature les passions les plus basses humaines pour s’adresser à des populations que l’on croit sous tutelle.

Ce discours paternaliste hérité de l’administrateur colonial pouvait frapper l’imagination ou l’effroi d’un indigène à qui on a refusé l’alphabétisation et confiné au rang d’Ilote sur ses terres confisquées par la force d’une loi inique. Pas sur les populations d’un Etat-Nation de l’âge post-moderne dont une grande partie est connectée en permanence via un smartphone.à l’aube de la 5G. Cet anachronisme dont fait preuve l’Exécutif est totalement incompréhensible et requiert une expertise psychiatrique.

La non-maîtrise des évènements est un signe d’incompétence. Perte de la guerre de la communication, incapacité à connaître l’origine les appels à manifester même si elles émanent d’une des multiples factions du pouvoir réel et absence totale de transparence auraient du pousser l’ensemble du gouvernement à la démission.

Ignorer un peuple est toujours un exercice éminemment périlleux et souvent funeste. C’est la plèbe misérable des faubourgs de Paris qui a emporté la monarchie française. Le mépris d’un peuple amena les Algériens dans les années 50 à se révolter contre un pouvoir colonial prédateur et plus près de nous, c’est les jeunes libyens auxquels le colonel Gaddafi avait gracieusement offert de puissants Hilux qui ont fini par monter des armes semi-lourdes sur les pick-ups nippons et marcher sur Tripoli et Syrte sous l’appui feu de l’Alliance Atlantique. Ce n’est pas de la science infuse. Gouverner c’est prévoir.

L’Algérie a connu dans un passé très récent une période de très forte instabilité structurelle. Les évènements dramatiques de 1992-2001 sont encore vivaces et n’ont point effacé les affres de la guerre de libération très meurtrière de 1954-1962. Cette dernière n’a pu entièrement recouvrir le souvenir des innombrables souffrances d’une population largement rurale et féodale à laquelle on a imposé un mode de production capitaliste de type colonial et vers la seconde moitié du 20ème siècle, industriel du second type.

Cela explique à la fois la résilience et la résignation de la population face à l’arbitraire et au mensonge permanent. Ce n’est pas parce que le « pouvoir » a corrompu le « peuple » et a transformé l’assistanat en oisiveté frauduleuse et dangereuse ou détruit le système de transmission de valeurs que ce dernier peut être considéré comme mort même si l’ère des zombies est dans l’air du temps.

Le système éducatif a été délibérément détruit pour des raisons idéologiques et politiques : un citoyen éveillé est un danger pour un système ayant hérité l’acception du pouvoir tel qu’il était pratiqué par un système colonial criminel et celui tyrannique d’une Régence allergique à tout ce qui pouvait émerger de la servitude. Le paradoxe de l’Algérie est qu’elle a toujours eu des formes avant-gardistes, voire futuriste de gouvernement tout en gardant des systèmes économiques anachroniques non fiables ou carrément intenables.

Les présidentielles du 19 avril 2019 sont un enjeu hautement risqué dans un pays où le système a engendré des oligarchies et des Baronnies capables de recourir aux armes pour sauvegarder ses intérêts dans un modèle économique à bout de souffle. C’est plus qu’un problème politique.

L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. C’est également l’un des pays disposant des forces armées les mieux équipées du continent. Souvenons nous d’Alger l’invincible, la ville aux mille canons et qui fut prise à revers. La survie d’un pays ne peut être tributaire des intérêts d’une oligarchie sans foi ni loi. Le Système s’est bloqué et n’a plus d’alternatives fiables à moins d’opter pour le joker laïc extrémiste controversé issu des rang de l’administration militaire et ses deux mentors, l’ex-patron des renseignements et l’oligarque en disgrâce.

Ce choix est loin de faire l’unanimité, notamment chez les vrais baroudeurs de l’Armée dont la combativité et le désir de lutter ne fait aucun doute. Mais c’est l’une des seules solutions pour que le système succède à lui-même. Un système divisé et miné par une faune de parasites. Un système qui s’est piégé dans ses propres contradictions dans un contexte géopolitique fort hasardeux et hostile. C’est la nasse. La madrague. Il n’y a probablement aucune échappatoire.

La populace avide de consumérisme devra lutter non seulement pour survivre mais pour apprendre à se contenter des petits riens qui font une vie et non pas la folie des grandeurs. La récré est terminée.

Il est dans la nature des choses que rien ne dure éternellement et que tout s’écoule. Les gouvernants n’ont plus le temps de méditer lorsqu’un activiste politique muni d’un simple smartphone et maîtrisant les réseaux sociaux provoque un véritable engouement populaire, notamment auprès des jeunes et moins jeunes en exploitant les immenses failles de la bêtise de la secte des bureaucrates extrémistes et sans aucune autre imagination que celle du rapine et de la fraude aux commandes.

L’Algérie est à l’une des périodes les plus dangereuses de son histoire. Et le « pouvoir » se doit d’être à la hauteur d’un tel moment historique. Les exemples d’ailleurs foisonnent : au lieu de verrouiller l’information et de réduire le débit de l’internet –son éventuel blocage attirerait l’attention des grandes puissances, ou de jouer à l’autruche, il va falloir innover et aller de l’avant. Que ce soit en matière de communication ou en politique. Tout peuple a le gouvernement qu’il mérite certes mais le déclin du pays n’est pas une fatalité.

Il ne s’agit point d’un homme ou d’un président. Les hommes sont toujours le facteur le plus vulnérable. Il s’agit de la survie d’un Etat-Nation. L’élimination de tous les candidats à la candidature puis le verrouillage du jeu sert-il à protéger une coterie, deux coteries ou à sauver une nation ? Qu’ont-ils fait de si terrible pour qu’ils s’acharnent à vouloir le cacher aux historiens?

Des historiens qui ont peur d’écrire l’histoire récente en s’évertuant à en créer une plus ancienne à partir de mythes. Assez d’idéologies et assez de machins se terminant en « isme », libérez ce pays de tous les carcans mentaux que même la fausse opposition propage. Les gilets jaunes en sont à leur acte XV en France et les manifestations continuent au Soudan, un pays d’Afrique qui a tout cédé mais qui n’en continue pas moins de payer. Ce sont des leçons suffisantes à étudier.

La censure en 2019 ! Hallucinant mais vrai. On en vient à regretter les radios et télévisions publique de la période 1989-1992 avant sa prise de contrôle par des charlatans zélés nommés par népotisme. Il y avait alors un vrai vent de liberté que l’on retrouve plus même avec des dizaines de chaînes privées tributaires des intérêts de quelques oligarques adoubés par l’argent public.

La fraude électorale a assez duré. En Algérie tout est à réinventer. Elle est loin la Mecque des révolutionnaires. Il n’y a plus que des Escobar et des Batista. Est-ce un cauchemar ? Non, c’est une mauvaise passe historique. C’est aux Algériens intègres de reprendre les choses en main. Un débat inclusif et non limité s’impose de toute urgence. Car il y a le feu en la demeure.

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Permission de rêver !

Algérie 360 - Thu, 02/28/2019 - 09:29

par Moncef Wafi

On ne se lasse jamais de la citation de Umberto Eco sur les réseaux sociaux qui «ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles».

La tendance médiocre de Facebook se perpétue et s’accentue avec le temps mais il a cette particularité d’être le premier parti de l’opposition dans les pays soumis à une dictature déguisée. L’Algérie n’échappe pas à cette règle et n’a aucune raison de le faire puisque tous les ingrédients d’une république bananière sont réunis pour faire du pays une simple caricature d’une véritable république démocratique. Et comme dans tous les Etats policiers, la liberté d’expression est souvent bafouée, rarement respectée et les avis contraires sont persécutés et jetés derrière les barreaux. De ce fait, le dernier espace de liberté reste ces réseaux sociaux, Facebook en l’occurrence pour la majorité des Algériens, qui ont investi ce carré pour se l’approprier malgré tous les dérapages, contrôlés ou pas, qu’on y rencontre. Pourtant, et comme dans un réflexe pavlovien, le régime au pouvoir a essayé de museler ce monde virtuel en érigeant des barrages numériques pour le quadriller sévèrement. A la veille des manifestations populaires du 22 février dernier, les Algériens croisaient de nouveau le ciseau électronique qui interrompait ou ralentissait le débit d’Internet pour empêcher la voix contestataire de se répandre. Les Algériens n’ont plus besoin d’être encartés dans un parti traditionnel pour répondre à un appel pour manifester pacifiquement et éviter ainsi, en aval, une récupération partisane comme cela a été le cas, à plusieurs reprises. La vigilance étant plus que jamais de mise, la tentation de noyauter le mouvement populaire est grande, comme le sont aussi les manœuvres de mise sous tutelle et de provocation pour discréditer un engagement pour le changement.

Ces derniers jours de la contestation, relayés sur les réseaux sociaux, ont démontré que le peuple, infantilisé à l’extrême par un discours politique tutélaire et paternaliste, est capable de se structurer, d’être à l’avant-garde d’une révolution pacifique qui pourra faire évoluer la situation du pays. Pour peu que soient respectées les règles du jeu démocratique et le droit des Algériens à manifester, dixit la Constitution, l’espoir est permis de voir, enfin, pointer l’aube après la nuit de tous les viols.

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L'UDBN décline l'implication de ses militants

24 Heures au Bénin - Thu, 02/28/2019 - 09:18

Le bureau exécutif de l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (UDBN) à travers un message porte à la connaissance de l'opinion publique que le parti n'est nullement associé aux messages et visuels d'éventuels actes de vandalismes et d'attaques sur les institutions de la République divulgués sur les réseaux sociaux.
Tout en réaffirmant son ferme attachement à l'État de droit, à l'équité et à la paix, le bureau exécutif du parti tient à informer officiellement ses militants et l'opinion publique nationale que les instances dirigeantes du parti ne sont pas commanditaires de la campagne en cours.
L'UDBN s'insurge avec vigueur contre l'utilisation abusive du logo de l'image de sa Présidente, Claudine A. Prudencio et invite toute personne physique ou morale, porteuse d'initiatives en matière de communication ou de mobilisation sociale au profit du parti, à solliciter l'avis formel de ses dirigeants avant publication, pour éviter tout malentendu.
La présidente Claudine A. Prudencio appelle les vaillants militants de l'UDBN à la sérénité et à la vigilance pour la poursuite des nobles objectifs du parti.
F. A. A.

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Accord entre Sonelgaz et un groupe mauritanien pour des projets communs

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 09:12
Al HuffPost Maghreb - Un protocole d’accord entre Sonelgaz et le groupe mauritanien HB a été signé mercredi à Alger pour la réalisation...
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Deux numéros pour le dépôt des plaintes et dénonciations

24 Heures au Bénin - Thu, 02/28/2019 - 08:37

Le ministère de la santé dispose désormais de contacts téléphoniques pour le dépôt des plaintes et dénonciations. L'annonce a été faite par le professeur Benjamin Hounkpatin à travers une correspondance adressée ce mardi 26 février 2019 aux responsables de son ministère.

Les plaintes et dénonciations peuvent être déposées par whatsApp via le numéro 91 44 44 44. Par la même occasion, renseigne la correspondance, les populations peuvent adresser leurs plaintes et dénonciations via le numéro vert 166 de la Police Républicaine.
Ce contact créé vise une meilleure participation citoyenne au profit de l'amélioration de la gouvernance du système sanitaire.
Akpédjé AYOSSO

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Cheikh Aly Ridha a quitté sa résidence au quartier Teysssir sous protection de la gendarmerie

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 08:29
Adrar Info - Des sources provenant des créanciers de Cheikh Aly Ridha ont déclaré que ce dernier a quitté, hier matin (mardi), le quartier...
Categories: Afrique

Nouakchott et Banjul signent un accord de pêche

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 07:45
Journal du Cameroun - Un protocole d’accord dans le domaine des pêches a été signé, mercredi à Nouakchott, entre la Mauritanie et la Gambie...
Categories: Afrique

La Nouvelle Banque de Mauritanie lance le transfert d’argent sur GAB

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 02/28/2019 - 07:00
NBM - La Nouvelle Banque de Mauritanie (NBM) vient d’élargir sa palette de services par le biais de ses Guichets Automatiques Bancaires (GAB) en...
Categories: Afrique

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