Le processus d'inscription de « Vodun : rites, pratiques sociales et arts de vie » sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a franchi une nouvelle étape. Un atelier de renforcement de capacités s'est tenu, jeudi 13 novembre 2025, à Abomey, réunissant des cadres institutionnels, des universitaires et acteurs culturels engagés dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine national.
Organisée sous l'égide de l'Agence de sauvegarde de l'aire culturelle d'Adja-Tado, la session a permis aux participants d'examiner en profondeur les exigences de la Convention de 2003 et de s'approprier les rôles qui leur incombent dans la préparation du dossier d'inscription. L'assiduité et l'implication manifeste des représentants des institutions culturelles illustrent la volonté collective d'accompagner cette dynamique impulsée par le Gouvernement.
Ce projet porté par la vision du Président de la République et le leadership du Ministre en charge de la Culture, Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, s'inscrit dans une stratégie plus large de valorisation et de rayonnement du patrimoine béninois à l'international.
Après les succès enregistrés avec Guèlèdè et Koutammakou, le Bénin entend désormais faire reconnaître le Vodun comme un ensemble vivant de pratiques, de croyances et d'expressions artistiques authentiques.
Le Conseiller technique à la Culture, Florent Raoul COUA-ZOTTI, représentant le ministre, le Directeur général de l'Agence de sauvegarde de la culture d'Adja-Tado, Dr Paul AKOGNI, ainsi que les experts dont les professeurs Dodji Amouzouvi et Bienvenu AKOHA et les cadres techniques venus des trois autres agences de sauvegarde, ont unanimement salué la pertinence de l'initiative. Tous ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour la réussite du dossier, convaincus de l'importance de cette reconnaissance internationale pour le Bénin et pour la mise en valeur de son héritage culturel.
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Sept mois après la relance de ses activités au Bénin, Yango veut accélérer son positionnement dans le transport urbain. Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone, a rappelé dans un entretien, l'ambition de la plateforme.
« Nous voulons faire du Bénin un modèle de réussite de la mobilité urbaine ». Ainsi se résume l'ambition de Yango, la plateforme de transport urbain, selon Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone.
Le responsable se dit « très positif » sur le bilan depuis mars 2025. Selon lui, la plateforme s'est « rapidement installée dans les habitudes de mobilité à Cotonou ». Les chauffeurs partenaires, eux, saluent « notre transparence, nos formations et l'accompagnement continu ».
Yango assure avoir structuré son retour autour de trois priorités : la conformité réglementaire, l'implantation locale et le renforcement des partenariats. « Nous opérons désormais avec une entité béninoise », précise le Directeur régional Yango - Afrique francophone. Le dialogue avec les autorités serait « fluide et constructif ».
Yango revendique un positionnement clair dans le transport urbain. « Nous offrons un service sûr, rapide et accessible », ajoute Kadotien Soro, tout en rappelant les fonctionnalités de sécurité comme le partage d'itinéraire ou le bouton SOS. Yango mise aussi sur son modèle fondé sur « un partenariat fort avec des entreprises locales de transport » pour professionnaliser le secteur.
Des chauffeurs déjà à 800.000 FCFA/mois
Sur l'impact économique, Kadotien Soro affirme que des centaines de chauffeurs génèrent déjà des revenus « pouvant aller jusqu'à 800 000 FCFA par mois selon le niveau d'activité ». Des formations régulières, un support 24h/24 et un système de notation doivent aider à structurer davantage la profession.
L'entreprise promet aussi d'« explorer la mobilité électrique et partagée », tout en testant de nouveaux services. Motos, tricycles et bientôt livraison sont en cours d'évaluation. Les options de paiement mobile money devraient également être élargies.
Même si les projets sociaux locaux n'ont pas encore été lancés, Yango affirme s'inspirer d'initiatives régionales dans l'éducation, la technologie et le sport, comme le Yango Fellowship ou les hackathons avec Zindi Africa.
Yango est « là pour investir, accompagner et co-construire », selon le Directeur régional - Afrique francophone qui conclut : « Ensemble, nous pouvons bâtir un modèle de mobilité qui inspire et transforme ».
M. M.