Chérif Mellal et Yazid Yarichéne, les noms de deux protagonistes dans une série de conflit appelée « la présidence de la JSK » dont le pilote a commencé en mars dernier. Moult épisodes d’une chaise qui se divisait et qui oscillait entre deux personnes. Plusieurs jugements, déclarations et plot-twist plus tard, la « season finale » est enfin là.
Hier le verdict de cette affaire est enfin tombé, la décision de justice a été rendue hier, une affaire qui restera sans doute gravé dans l’histoire du club de football de la jeunesse sportive de Kabylie (JSK). Le tribunal de la wilaya de Tizi Ouzou a tranché, Yazid Yarichène est le nouveau président des Canaris. Suite à quoi, Chérif Mellal devra quitter le siège de la JSK avec ses compagnons, ainsi, reconnaissant la fin de ses trois ans de règne.
L’administration Mellal devra faire preuve de collaboration et de coopération, et ce, en délivrant les documents nécessaires au nouveau responsable.
Un « je ne pars pas, moi non plus ! »Depuis plusieurs mois, nous avons assisté à un conflit de mal en pis entre l’ancien dirigeant de la JSK Chérif Mellal et le président entrant Yazid Yarichène. Une affaire qui a créé un climat de tension et de problème pour le club le plus titré en Algérie, même si le président sortant Mellal prétendait que tout se passait normalement au sein du club.
Cette fois-ci, par la décision de justice, Mellal passe le flambeau à Yarichène, contre son gré, sans pouvoir s’en défendre compte tenu de sa résistance et son long refus d’abdiquer.
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Naïgnimi Kassa Mampo, Secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a réagi à propos de la grève des Aspirants au Métier d'Enseignants (AME).
Les Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) sont en grève de 72 heures depuis, lundi 06 décembre 2021. Face à la situation des grévistes signataires de la motion de grève qui ont vu leur contrat suspendu, « la Cstb invite le gouvernement, au lieu de chercher à aggraver la situation de l'école en proférant des menaces et des intimidations de tout genre contre les grévistes, à plutôt écouter leur cri de détresse et œuvrer à la satisfaction de leurs revendications bien connues du gouvernement, il y a de cela très longtemps, afin de sauver l'école béninoise en danger ».
Selon la déclaration signée de Naïgnimi Kassa Mampo, le déroulement du calendrier scolaire 2021-2022 est perturbé par le mouvement de cette catégorie d'enseignants (AME) qui représentent plus de 80% des effectifs dans les enseignements maternel, primaire et secondaire au Bénin.
La CSTB félicite et soutient les AME « pour toutes les souffrances qu'ils endurent dans l'exercice de leur fonction ». La Confédération syndicale appelle tous les autres enseignants et les parents d'élèves à soutenir les AME pour que « leurs revendications soient satisfaites pour le bonheur de l'école béninoise ».
Les Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) sont en grève de 72 heures depuis, lundi 06 décembre 2021, pour exiger le retour au quota horaire hebdomadaire normal (18h pour les professeurs certifiés et 20h pour les professeurs adjoints) ; un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes avantages que les enseignants permanents.
M. M.
Au moment où le variant Omicron poursuit sa propagation aux quatre coins du monde, en Algérie, la quatrième vague sort sournoisement ses crocs et suscite la crainte au sein des spécialistes. Les cas de contamination dessinent, depuis plusieurs semaines, une nette courbe ascendante.
À Tizi Ouzou, le même constat a été enregistré au sein des écoles. En effet, 55 établissements scolaires sont touchés par la pandémie. Plus de 100 personnes ont été contaminées, la majorité sont des élèves, rapportent nos confrères de Libérté.
Le wali tire la sonnette d’alarmeEn une semaine seulement, 10 nouvelles écoles ont été touchées par la pandémie. Mercredi dernier, une responsable de la direction de la Santé a indiqué qu’il y avait 45 établissements touchés, hier lundi, à l’issue d’un conseil de wilaya consacré essentiellement à cette problématique, le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, a affirmé que 10 nouvelles écoles sont désormais à ajouter à la liste.
Le premier décembre, seulement 35 élèves ont été contaminés, hier, le même responsable affirme que le nombre est passé à 76. Outre les élèves, une trentaine de travailleurs au sein du secteur ont été touchés. Heureusement, aucun patient ne souffre de formes graves, indique la même source.
« Malgré tous les moyens qu’on peut réunir en termes de places d’hospitalisation, de lits de réanimation et d’oxygène, ça finira par être insuffisant et j’ai bien peur que la situation empire s’il n’y a pas une accélération dans la réactivation des mesures barrières », alerte le wali Djilali Doumi.
Le responsable a également déclaré que “il y a, malheureusement, une grande négligence, également en dehors des établissements scolaires. Or, il n’y a pas de remède miracle, les réflexes adoptés durant la troisième vague, ainsi que le travail de sensibilisation doivent revenir”.
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La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a condamné Prof Joël Aïvo 10 ans de prison ferme et 45 millions FCFA et deux autres de ses coaccusés au paiement d'une amende de 5,7 millions FCFA, au petit matin du mardi 07 décembre 2021. A l'issue du verdict, les avocats de Prof Joël Aïvo ont réagi à la condamnation de leur client et ont indiqué la voie à suivre après.
REACTION DES AVOCATS
Me Robert Dossou, avocat de la défense : « Quant au recours, nous aviserons »
« La tendance générale de la Cour, on s'y attendait mais en même temps nous avions une petite lueur d'espoir compte tenu de ce que nous nous avons perçu comme faits et fond du dossier. Donc nous ne pouvons que prendre acte de la décision intervenue. Quant au recours, nous aviserons ».
Me Jacques Bonou, avocat au Barreau de Bobigny en France : « On verra ce que le collectif va décider »
« Sur le fond, d'abord il faut signaler que c'est une satisfaction morale d'en finir et de finir définitivement avec cette histoire qui a commencé depuis un moment et on s'est battu du mieux qu'on pouvait pour démontrer au procureur spécial que ses arguments et procédure ne tenaient pas. Sur le fond, vous allez constater qu'il n'y a pas d'éléments constitutifs mais à la Criet, ils ont une procédure, ils ont leur démarche et ils ont inventé, ils ont retourné. Je n'ai jamais entendu parler d'infraction de proximité. Le professeur a été condamné tout simplement parce que le Ministère public : le procureur spécial et ses substitut ont décidé qu'il est parent ou proche de monsieur Houédanou qu'il a entendu, qu'il n'a vu qu'une seule fois. Celui qui l'a orienté vers le professeur est décédé donc ils n'ont jamais eu personnellement de contact mais sur la base de ça, le procureur spécial a argumenté et la condamnation repose sur uniquement les déclarations des accusés c'est-à dire depuis le premier jour jusqu'à la date de condamnation, aucun élément nouveau n'est apparu. Lors de l'instruction aucune autre information particulière n'est venue concrétiser ou illustrer la culpabilité de Joël Aïvo. Vous allez constater, ce qui est miraculeux, que ce monsieur Dotou Alain est acquitté, ce qui est une demie- victoire, mais c'est ce dernier qui était mis en avant, qui était placé comme l'élément ayant de lien supposé avec tout ce qui gravitait autour du professeur. Il a été acquitté, on va réfléchir, c'est tout frais, c'est tout chaud, on verra ce que le collectif va décider (…) C'est extraordinaire, le professeur a été arrêté le 15 avril, Alain Dotou, je pense le même jour ou le lendemain. Mais les supposés, il y a un infirmier militaire à l'hôpital de Camp Guezo et un ancien militaire qui aurait quitté l'armée il y a plus de dix ans, ce sont eux qui ont fomenté un coup pour escroquer monsieur Houédanou. Mais on a pu les arrêter à temps. Mais Gilbert Zinsou et Houédanou jusqu'à ce jour sont dans la nature. On ne sait pas, à titre personnel, je peux penser que c'est un montage. On a envoyé ces deux individus dans le cercle du professeur Aïvo pour pouvoir le cerner, pour maîtriser ses mouvements. Donc, on attend la suite mais en tant que professionnel de droit, j'exerce en France, je ne sais pas si c'est tel que ça se pratique le droit ici, qu'on peut condamner sur des déclarations. Je crois que je n'ai nullement envie de venir assister à des tragi-comédies comme ça. Nous sommes un pays civilisé, un pays démocratique et ça c'est un bras armé pour éliminer tous les potentiels candidats pour les élections futures. Ça, j'en suis convaincu à 1000%, c'est-à dire 10 ans de condamnation, c'est le temps pour finir le second mandat en cours et le temps pour choisir le dauphin, comme ça on l'aura mis à l'abri. Vous allez constater qu'il y a une méchanceté dans le cœur des Béninois qui pousse à l'extrême. On peut supposer que si vous êtes adversaires et que votre adversaire est tombé, que vous ayez quand même un regard humaniste (…). Vous avez vu les témoignages, il y a des propres collègues du professeur dont un certain Djossè Léon plus un responsable de décanat qui ont envoyé un courrier à la Cour décrivant tout et le contraire de ce que le professeur Aïvo est. Heureusement que la Défense a su réagir et a amené d'autres attestations de moralité à l'international pour faire taire ce qu'ils ont imaginé. Mais on peut comprendre que et le gouvernement et la Criet et certains collègues de la FAC de droit avait l'ambition de voir disparaître le professeur Aïvo du paysage politique sauf que on ne cache jamais la lumière du soleil avec la main. J'ose espérer que prochainement, les musulmans qui après avoir commis des péchés font des dons ou construisent des mosquées ou les pasteurs qui reçoivent des dons de leurs fidèles auront désormais la possibilité de vérifier si ces donateurs ou si ces constructeurs de mosquées sont à jour avec le fisc (…). Le verdict est tombé ce soir, nous avons un collectif, nous allons nous réunir pour apprécier et voir ce qui est possible. Personnellement, je ne peux pas vous dévoiler ce qu'on a prévu. Donc, il est bientôt 3 heures du matin, demain sera un nouveau jour et on verra ensemble. Reckya Madougou, si Joël a eu 10 ans, je vous laisse estimer ce qu'on va lui coller le 10 décembre ».
M. M.
Le processus de recouvrement des fonds pillés et détournés vers l’étranger devient l’une des préoccupations de l’exécutif actuel. Tout en se lançant dans une nouvelle démarche à l’échelle arabe, l’Algérie explique sa stratégie en la matière.
Prenant part à la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice qu’il a présidé, le ministre de la Justice Abderrachid Tabi a dévoilé la stratégie de l’Algérie dans la récupération des fonds détournés vers l’étranger.
D’emblée, le garde des Sceaux indique que l’Algérie avait proposé au Conseil « l’élaboration d’un protocole arabe de coopération afin de récupérer les fonds détournés à l’étranger, qui viendra compléter la Convention arabe contre la corruption ».
Lors de son allocution, le ministre algérien est revenu sur la stratégie de l’Algérie dans la récupération de l’argent issu de la corruption transféré à l’étranger. En effet, il a expliqué « que l’État algérien œuvrait à récupérer ses fonds pillés conformément à « une démarche globale approuvée par le Président de la République ».
Cette dernière nécessite, selon lui, « l’intensification de la coopération internationale et arabe ». Dans ce sens, il rappelle le parcours que l’Algérie a connu au cours des deux dernières années.
« Les efforts de l’Algérie dans la lutte contre la corruption »Ainsi, il indique que ce processus « a commencé par l’élection d’Abdelmadjid Tebboune président de la République en décembre 2019, qui a lancé plusieurs réformes pour l’édification de l’Algérie nouvelle, puis l’amendement constitutionnel adopté par le peuple lors du référendum du 1er novembre 2020 ».
Concernant la lutte contre la corruption, l’intervenant a mis l’accent sur les efforts de l’Algérie dans la lutte contre ce phénomène. Entre autres démarches, il cite « la mise en place d’une Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption »
Cette autorité, explique encore le ministre de la Justice « dispose de larges prérogatives dans ce domaine, dont la mise en place d’une stratégie nationale de transparence et de probité ».
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Son procès s’est ouvert hier à Paris. Devant la cour d’assises spéciale, cet Algérien quadragénaire avait foncé, en 2017, sur des militaires français à Levallois blessant six d’entre eux, dont deux grièvement, avant de prendre la fuite. Aujourd’hui sur un fauteuil roulant, l’accusé est jugé pour « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ».
L’algérien qui nie toujours avoir prémédité cet attentat, souligne que son problème de santé était à l’origine de cet accident. En effet, lors de son procès il indique d’emblée que qu’il était venu en France en 2009 « pour se soigner » et non pour « faire des problèmes ».
Une thèse qui ne tient pas route !Campant sur sa position, le mis en cause nie en bloc toutes les accusations qui lui sont adressés. Il explique alors que c’était un accident. « Qu’il avait perdu le contrôle de sa voiture en raison d’un malaise », selon le média français Ouest France.
Etalant son dossier médicale, l’Algérien explique qu’en 2001, un cavernome cérébral (malformation de vaisseaux sanguins) a été détectée par les médecins. Faute de soins en Algérie, le mis en cause se voit alors contraint d’aller en Europe.
Vivant quelques années dans la précarité due essentiellement à sa maladie, il trouve enfin un emploi comme chauffeur VTC en 2017.
Un attentat « soigneusement » préparéLa thèse de l’accident n’a pas convaincu la chambre d’accusation. Cette dernière met en avant les résultats des expertises médicales ainsi que les témoignages des victimes qui, selon la même source, ont évoqué une « accélération soudaine du véhicule qui s’est déporté » pour percuter les militaires avant de prendre la fuite en insistant sur le « regard déterminé » du conducteur.
Blessé au niveau de sa colonne vertébrale lors de son arrestation, le ressortissant algérien est depuis en fauteuil roulant trainant avec lui un lourd dossier pénal. Pour le parquet antiterroriste « l’attaque à la voiture bélier étant un mode opératoire d’attentat préconisé par l’EI ».
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Le dossier de la guerre d’Algérie n’est pas près d’être clos en France. Dans un contexte marqué par l’approche des élections présidentielles et par une montée controversée de l’extrême droite, l’Élysée a commémoré « la journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ».
Dans un communiqué officiel, l’Élysée affirme qu’en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d’hommes servirent sous le drapeau français. Le même communiqué ajoute que « plus de 25 000 d’entre eux tombèrent pour la France. 70 000 furent blessés ».
Il s’agit d’un hommage rendu aux « militaires de métier », aux « appelés du contingent », ainsi qu’aux « Harkis et leurs familles ». Ces combattants Algériens rangés du côté de la France lors de la guerre de libération, ont cependant enduré une longue souffrance après l’indépendance.
Le même communiqué assure, en outre, que les associations représentatives des harkis et de leurs familles « seront reçues par le Président de la République dans les premiers jours de l’année prochaine ». L’Élysée a tenu à rendre un hommage aux Harkis disparus pendant et après la guerre d’Algérie, « hommes et ces femmes, civils et militaires, dont la trace a été perdue », mais aussi aux combattants « qui ont dû abandonner un pays où ils étaient nés, qu’ils aimaient ».
Guerre d’Algérie : la « mémoire composite » de la FranceCette journée de commémoration, fixée au 5 décembre de chèque année, a été consacrée par la France depuis 2003 à ceux qui sont morts pour la France dans les guerres de libération, mais aussi « à ceux qui en sont revenus, à ceux qui y ont souffert et à ceux qui en souffrent encore », précise le communiqué.
Alors que les relations entre l’Algérie et la France sont impactées par « un conflit mémoriel« , le communiqué de l’Élysée indique que « cette histoire complexe, cette mémoire composite, c’est la nôtre ».
Il ajoute que ce qui s’est passé pendant cette période doit être connu et reconnu dans toutes ses composantes, et ce, car l’histoire est « décisive pour la compréhension de notre passé et de notre présent, comme pour notre cohésion nationale ».
Pour conclure, le communiqué de l’Élysée affirme qu’un travail d’histoire et de mémoire autour de la période allant de 1952 à 1962 « doit se poursuivre de manière éclairée et apaisée ».
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Accident mortel dans la matinée de ce mardi 07 décembre 2021 à Godomey Togoudo, peu avant le pont de Djonou, commune d'Abomey-Calavi.
Un véhicule et une moto sont entrés en collision ce mardi selon les informations. L'accident s'est produit avant le pont de Djonou (Togoudo), dans la commune d'Abomey-Calavi. Le motocycliste n'a pas survécu. La piste cyclable de cette zone est depuis peu dégradée. La plupart des motocyclistes préfèrent emprunter la route principale des véhicules à quatre roues. Ce qui crée souvent des accidents de la route.
A.A.A
La vie que certains condamnés mènent après avoir purgé leur peine de prison est souvent meilleure quand ils réussissent leur réinsertion dans la société. Cela n’est pas toujours le cas, car certains demeurent hantés par la peur du regard des autres, par la tentation de la récidive et surtout, par les retombées de leur acte irréversible.
C’est le cas de Kamel Daoudi, un algérien âgé de 47 ans qui continue jusqu’à l’heure actuelle à payer les pots cassés de sa condamnation en 2005 pour terrorisme. Depuis sa libération en 2008, Kamel est soumis à une assignation à résidence, une injonction de résider en un lieu déterminé. Une mesure restrictive consistant à limiter les déplacements de la personne en question et surveiller ses fréquentations.
Pour mieux comprendre l’histoire de cet algérien qui est le plus ancien assigné à résidence en France, une rétrospective concise s’impose. Kamel est né en Algérie, il est arrivé en France à l’âge de cinq ans. Il a été arrêté pour un projet d’attentat contre l’ambassade des États-Unis à Paris, un projet le reliant à l’organisation terroriste d’Al-Qaïda. Il a donc été condamné à six ans de réclusion pour terrorisme, une interdiction définitive du territoire pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et la déchéance de sa nationalité française.
Ni l’enfer ni le paradisRappelons que Kamel a été libéré en 2008, dans ce cas là, pourquoi n’est-il pas revenu en Algérie notamment après avoir été déchu de sa nationalité française ? En effet, il devait repartir en Algérie mais la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a refusé ce départ par crainte qu’il soit torturé à son retour.
Raison pour laquelle il a été assigné à résidence depuis, et ce, sans date limite. Arrêtés ministériels obligent, Kamel a changé de villes françaises sept fois, l’éloignant chaque fois plus de sa femme et de ses trois enfants.
Une journée dans la vie d’un assigné à résidenceLa vie de Kamel n’est pas une sinécure, il passe ses journées entre les pointages ( 14000 en treize ans ) et le couvre-feu, il ne peut franchir les virtuelles frontières de sa commune que lui seul voit très concrètes. Face à cette situation affligeante, Kamel a demandé l’asile à une quarantaine de pays différents, qui se ressemblent tous dans leur refus catégorique de cette demande.
Aujourd’hui, cette histoire refait surface car Kamel est sur la corde raide. Ce dernier avait demandé en 2020 que son interdiction de territoire soit annulée. »Il est privé de ses droits élémentaires: il ne peut pas travailler et vit à environ 300 km de sa famille » déplore son avocat Me Emmanuel Daoud. Ce mardi, le verdict de la cour de cassation tombera.
La demande de Kamel Daoudi, est-elle un droit légitime ou une demande utopique ? sera-t-elle enfin accepté ?
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Le journaliste spécialisé en économie, Abdou DIAW, a présenté, samedi 4 décembre 2021, au CESTI, à l'UCAD, son ouvrage intitulé « Comprendre les termes de l'économie et de la finance », édité par les Presses universitaires du Sahel (Punis). Dans ce livre composé de 13 chapitres, l'auteur explique, dans une démarche didactique, des thématiques ayant trait à l'économie, à la finance, aux marchés financiers, à la commande publique.
C'est devant un parterre d'universitaires, de professionnels du secteur de la finance et des médias que le journaliste spécialisé en économie, Abdou DIAW, a présenté son livre : « Comprendre les termes de l'économie et de la finance » de 225 pages, édité par les presses universitaires du Sahel.
Ce document est une compilation des textes de la rubrique « L'Explicateur », qui étaient publiés tous les lundis dans le quotidien national sénégalais, « Le Soleil ». Le contenu émane des entretiens réalisés avec des experts composés de professeurs d'université et de professionnels des secteurs de la finance, de la bourse, de la commande publique, etc. À travers une approche simple, et en donnant la parole à des économistes sénégalais et africains, l'auteur passe en revue la plupart des termes économiques, aujourd'hui largement utilisés.
Ce livre a été rédigé dans le but de rendre accessible au grand public des informations économiques souvent jugées rébarbatives. Pour Abdou DIAW, aujourd'hui, c'est beaucoup d'efforts qu'il faut déployer pour assurer une meilleure place à l'information économique et financière dans la presse. Cela passe par le renforcement de capacités des professionnels de l'information dans les disciplines comme l'économie, les finances, la bourse, les assurances, etc.
« C'est à travers une approche simple et didactique que l'auteur de la présente publication, qui a fourbi ses armes dans la grande rédaction de « Le Soleil », une école de la pratique journalistique, nous propose un ouvrage novateur qui, au-delà des journalistes économiques auquel il s'adresse d'abord, sera très utile à toute personne s'intéressant aux problématiques économiques qui rythment notre vie », selon Cheikh Thiam, ancien DG de Le Soleil, par ailleurs préfacier dudit ouvrage.
Le livre est publié dans un contexte de fake news qui inondent les réseaux sociaux et certains sites web, dans un esprit malsain de manipulation et de diffusion de rumeurs. Dans un tel environnement, la bonne maîtrise du lexique économique et financier permet d'opposer une attitude lucide à ces fausses nouvelles, souvent savamment distillées.
Dans sa postface qu'il a signée dans cette publication : « Comprendre les termes de l'économie et de la finance », le directeur de l'UMOA-Titres, Adrien Diouf, a déclaré que « ce livre aura pour principal mérite de recentrer le débat, de fournir aux lecteurs une explication simple, pratique et usuelle des différents termes et concepts économiques auxquels nous sommes confrontés quotidiennement dans notre vie professionnelle, d'étudiant, d'investisseur, de citoyen et d'analyste de notre environnement ».
« Il a cela de particulier qu'il ne met pas en avant un domaine spécifique de notre espace économique (…). Il regroupe l'ensemble des pans de l'économie en privilégiant un unique aspect : la présence de ces termes ou concepts dans notre vie quotidienne. Et c'est dans ce sens que ce livre devrait devenir un outil du quotidien, une référence dans nos interactions, presqu'un livre de chevet si l'économie devenait une passion pour vous
», a-t-il ajouté.
A. A. A.
Après les dernières instructions du président de la République concernant l’importation automobile, le département ministériel en charge du dossier se penche d’ores et déjà sur la question. Des dates viennent d’être avancées concernant notamment le fameux cahier des charges.
Selon le Directeur des ressources humaines et des affaires juridiques auprès du ministère de l’Industrie Bachir Kechroud, le cahier des charges devant régir l’importation de voitures neuves sera fin prêt avant la fin du mois de mars de l’année prochaine.
Intervenant ce mardi sur les la chaine Echorouk TV, le même responsable affirme que cela intervient après les instructions du président de la République autour d’une révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés.
Pour rappel, le chef de l’État a insisté, lors du dernier Conseil des ministres, sur l’impératif de fournir un réseau de services après-vente, au niveau régional et dans les grandes villes, en tant que condition pour accepter les dossiers des concessionnaires.
Le ministre de l’Industrie s’exprimeDe son côté, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar affirme, dans une déclaration rapportée par le même média, que le dossier de l’automobile connaîtra cette fois-ci une véritable percée, car la révision du cahier des charges ne prendra pas beaucoup de temps.
Dans une déclaration faite en marge de la clôture de la conférence nationale sur la relance industrielle, le premier responsable du secteur indique que le cahier des charges fixant les conditions de l’importation sera prêt vers le début de l’année prochaine.
Selon lui, tous les concessionnaires qui remplissent les conditions nécessaires et qui déposeront le dossier, à partir de janvier prochain, obtiendront directement les agréments dans les délais légaux. Les véhicules neufs seront donc disponibles dès l’entame de l’importation, précise-t-il encore.
Niant l’existence de toute entrave de l’opération le ministre affirme : « Au contraire, nous avons une volonté de gérer le dossier en fonction de ce qui servira en premier lieu l’économie nationale et le citoyen », soulignant que le plus important, c’est de « fournir des services après-vente ».
À ce propos, il a appelé les concessionnaires concernés à s’engager dans ce sens et fournir les garanties nécessaires et les services après-vente conformément aux instructions du président lors du dernier Conseil des ministres.
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Après plusieurs jours d’intempéries caractérisées par de fortes précipitations et des chutes de neige, le temps sera généralement dégagé sur l’ensemble du territoire national ce mardi 7 décembre 2021.
Sur les régions de l’ouest et du centre du pays, excepté quelques passages nuageux sur les régions côtières et du centre-est en matinée, le temps sera généralement dégagé durant la journée, selon les prévisions de Météo Algérie.
Sur les hauts plateaux et les régions de l’intérieur du pays, l’ONM prévoit quelques bancs de brume et/ou brouillard locaux qui seront observés en matinée. En outre, des formations du gel matinal sont probables sur les hauts plateaux des régions de l’ouest et du centre.
Les régions de l’est seront au rendez-vous avec passages nuageux avec quelques pluies résiduelles vers l’extrême est, s’améliorant progressivement à partir de l’après-midi.
des bancs de brume et/ou de brouillard avec nuages bas locaux sont également attendus vers la matinée, puis le temps sera dégagé à peu nuageux.
Sur les régions Sahariennes, le temps sera partiellement voilé de l’extrême sud vers le Hoggar et le Tassili et généralement dégagé sur les autres régions.
Pour ce qui est des températures maximales attendues pour cette journée, Météo Algérie prévoit entre 17 et 22 degrés sur les régions côtières, entre 11 et 20 degrés sur les régions intérieures et entre 16 et 32 degrés sur les régions sahariennes.
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Le cours de l’euro face au dinar a connu, ce mardi 7 décembre, une baisse dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie et sur le marché parallèle des devises. Le dollar en revanche a enregistré une légère hausse.
L’unité de la monnaie unique européenne s’échange au niveau de la Banque centrale contre 156,70 dinars à l’achat et 156,77 dinars à la vente. Hier, il était à 156,82 dinars à l’achat et 156,88 dinars à la vente.
En revanche, le cours du dollar a augmenté à la Banque centrale d’Algérie, pour enregistrer 139 dinars à l’achat et 139,02 dinars à la vente. Hier, il s’échangeait contre 138,93 dinars à l’achat et 138,94 dinars à la vente hier.
Pour ce qui est de la livre sterling, les cours de ce mardi font état d’un pound contre 183,89 dinars à l’achat et 183,96 dinars à la vente. Dans les cotations d’hier, cette monnaie s’échangeait contre 184,38 dinars à l’achat et 184,43 dinars à la vente.
Le dollar canadien s’échange dans les cotations officielles contre 108,38 dinars à l’achat et 108,40 dinars à la vente. L’on note presque les mêmes niveaux que ceux d’hier lundi ; 108,39 dinars à l’achat et 108,44 dinars à la vente.
Taux de change du dinar sur le marché parallèleConcernant le taux de change au niveau du marché parallèle des devises, un euro est proposé contre 216 dinars à l’achat et 214 dinars à la vente. Hier, il était aux environs de 215 dinars à l’achat et à 217 dinars à la vente.
Pour ce qui est de la monnaie étasunienne, un dollar s’échange sur le circuit informel contre 193 dinars à l’achat et 190 dinars à la vente. Durant la journée d’hier lundi, il était à 191 dinars à l’achat et 195 dinars à la vente.
La livre sterling s’échange ce mardi contre 250 dinars à l’achat et 248 dinars à la vente. Le dollar canadien sur le marché noir des devises est cédé contre 147 dinars à l’achat et 144 dinars à la vente.
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La vedette de la musique béninoise Eliz Nanga de son vrai nom Reine Houégban vient de rendre l'âme. Elle est décédée, ce mardi 7 décembre 2021, vers 4h du matin des suites d'un cancer de sein au Cnhu de Cotonou.
La défunte est mère de plusieurs enfants.
Son décès survient quelques jours après les obsèques de l'artiste Janvier Dénagan Honfo, inhumé en Allemagne 'e 1er décembre 2021.
Paix à son âme !
La CRIET a rendu son verdict au petit matin de ce mardi 7 décembre 2021 dans l'affaire complot contre l'autorité de l'Etat et blanchiment de capitaux.
Le principal inculpé Joël Aïvo et deux de ses coaccusés Ibrahim Bachabi Moudjaïdou et Boni Sare Issiakou sont condamnés à 10 ans d'emprisonnement ferme.
Le sieur Aïvo est également condamné à payer une amende de 45 millions FCFA.
Les deux coaccusés sont condamnés à 5,7 millions FCFA d'amende.
Quant à son comptable Alain Gnonlonfoun, il est purement et simplement acquitté.
Les avocats déçus par le verdict prononcé à l'encontre de leur client pourront interjeter appel.
Le procès s'est ouvert lundi 6 décembre 2021 à la CRIET à Porto-Novo.
Le professeur Joël Aïvo a été arrêté le 15 avril dernier.
LES FAITS PRÉSENTÉS PAR LE MINISTÈRE PUBLIC
Le samedi 10 avril 2021, le sieur BONI SARE Issiakou, ancien militaire de la garde républicaine, a été interpellé à son domicile à FIDJROSSE où il a été retrouvé en possession d'un pistolet automatique de marque RECK à l'état neuf ainsi que de son chargeur, d'une tenue camouflée militaire de l'armée béninoise, d'une paire de pataugas et d'une série de documents dont l'un de quatre pages intitulé « Déclaration de la junte militaire ». Ce document expose les raisons d'un coup d'État en République du Bénin et décrit le processus de transition qui devra suivre.
Interrogé sur ces différents éléments, BONI SARE Issiakou affirme avoir été contacté par le sieur ZINSOU Gilbert, un opérateur économique actif dans les clubs de soutien au Professeur AÏVO Frédéric Joël Ayékobinou, candidat recalé aux élections présidentielles. ZINSOU Gibert lui aurait confié la mission de recruter des officiers capables d'exécuter un coup d'État. Dans cette perspective, il aurait pris contact avec l'Adjudant IBRAHIM BACHABI Moudjaïdou ayant servi comme lui à la garde républicaine. Avec ce dernier, il a rencontré à plusieurs reprises ZINSOU Gilbert ainsi que le sieur HOUEDANOU Arnaud pour échanger autour du projet et planifier son exécution.
HOUEDANOU Arnaud a remis à Gilbert ZINSOU pour le compte de BONI SARE Issiakou et IBRAHIM BACHABI Moudjaïdou la somme totale de CFA un million neuf cent mille (1 900 000) en trois tranches.
HOUEDANOU Arnaud, reconnu comme l'un des soutiens financiers du professeur AÏVO Frédéric Joël Ayékobinou dont il a payé une partie de la caution de cinquante millions (50.000.000) francs CFA exigée de tout candidat à l'élection présidentielle, est un opérateur économique qui s'est rendu coupable d'une énorme fraude fiscale évaluée à 1.444. 305. 086 FCFA.
Dès l'interpellation des sieurs BONI SARE Issiakou et IBRAHIM BACHABI Moudjaïdou, Arnaud HOUEDANOU et Gilbert ZINSOU ont pris la fuite.
Interpellé en même temps que le nommé GNONLONFOUN Dotou Alain qui se présente comme son « bras droit » dans son projet politique de conquête du pouvoir, le Professeur AÏVO Frédéric Joël Ayékobinou nie les faits de complot contre la sûreté de l'État et blanchiment des capitaux à toutes les étapes de la procédure. GNONLONFOUN Dotou Alain nie également les faits.
Quant à BONI SARE Issiakou et IBRAHIM BACHABI Moudjaïdou, tout en niant les faits, ils soutiennent n'avoir fait croire à leurs interlocuteurs qu'ils sont en mesure d'exécuter le coup d'État que dans la perspective de leur soutirer de l'argent.
Tels sont les faits qui justifient le renvoi devant votre juridiction de ces quatre inculpés pour répondre des infractions de complot contre la sûreté de l'État et de blanchiment de capitaux.
Faits prévus et punis par les articles 194 du code pénal, 7 et 113 de la loi n°201817 du 25 juillet 2018 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en République du Bénin.
Dans la suite de mon réquisitoire je vous propose un développement en deux parties structurées autour de chaque infraction.
D'une part le complot contre la sureté de l'État, d'autre part le blanchiment de capitaux.
Mario MÈTONOU
Procureur Spécial/ CRIET
Le lundi 06 décembre 2021