Des centaines de milliers de cas de contamination au variant Omicron sont signalés chaque jour en Europe. Bien que la situation demeure beaucoup plus calme en Algérie, cette vague qui dévaste le vieux continent ne va sans doute pas tarder à déferler sur l’Afrique du Nord.
L’Algérie, qui produit déjà le vaccin chinois contre la covid-19, veut effectuer une mise à jour, afin de bien se préparer au tsunami que va susciter le variant Omicron, qui, selon les prédictions des spécialistes, va supplanter le variant Delta à la fin du mois de janvier 2022.
Saidal – Sinovac : vers une révision du contratC’est Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, le ministre de l’Industrie Pharmaceutique, intervenant au sein de la commission Santé de l’Assemblée Nationale Populaire, qui a affirmé hier mardi, que l’Algérie pourra se lancer dans la production de nouveaux types de vaccins anti-covid, capables de faire face aux nouveaux variants du coronavirus, en cas de leur apparition dans le pays.
Il est à rappeler que 3 cas du variant Omicron ont déjà été détecté en Algérie par l’Institut Pasteur, seul laboratoire habilité à faire du séquençage. Le variant Omicron, découvert à la fin du mois de novembre en Afrique australe, a pu, en seulement un mois, soumettre plusieurs pays européens.
Le ministre a expliqué que l’accord Algéro-Chinois qui lie Saidal et Sinovac peut être révisé si des nouveaux vaccins contre la covid-19 sont développés afin de faire face aux nouveaux variants du coronavirus, et ce, en cas de leur apparition en Algérie. Benbahmed a également souligné que, toujours dans le cadre de son partenariat avec Sinovac, Saidal a diversifié la production de ses vaccins.
Pas moins de 96 millions de doses du vaccin Coronavac vont être produites par les laboratoires de Saidal en Algérie, confie enfin le ministre. Il ajoute que cette quantité pourrait être appelée à la hausse, selon les besoins du pays et la demande des pays africain vers les quel ce vaccin va être exporté.
L’article Covid-19 : l’Algérie produira-t-elle des vaccins adaptés à Omicron ? est apparu en premier sur .
Il n’y a rien de pire que d’abuser d’une femme surtout lorsque celle-ci est en situation de handicap. Les sévices qui lui sont infligées ont des répercussions néfastes sur sa santé psychologique. Et le traumatisme subi est toujours difficile à réparer.
En été dernier, un ressortissant algérien a été mis en examen et placé en détention provisoire pour des soupçons d’abus sexuels sur une femme « vulnérable » aux abords de la place de Jaude, à Clermont-Ferrand (France).
Abus sexuel sur une femme « infirme »Les faits remontent en aout dernier. Une femme de 48 ans désavantagée par une infirmité physique et mentale accoste un Algérien dans le centre-ville de Clermont-Ferrand.
La victime lui demande alors une cigarette avant que le mis en cause lui « propose d’aller en acheter », rapporte le média français « La Montagne ».
Arpentant la rue de la Place Jaude, le trentenaire, en état d’ivresse, agresse sa victime et « lui fait subir des attouchements ». Peu de temps après, l’Algérien est interpellé « Ivre, énervé et le visage congestionné », détaille la même source.
Acculé par les services des sécurités, le mis en cause explique alors son geste en affirmant qu’il voulait juste récupérer les téléphones que la femme lui aurait volés. « Je n’ai rien fait ! Quand on agresse quelqu’un, on ne le fait pas en plein jour, il y avait plein de monde autour ! », argue-t-il.
Dénégation réfutée et témoins : sale temps pour l’assaillantDepuis son incarcération, le mis en cause n’a eu de cesse de nier toutes les accusations qui lui ont été portées réaffirmant qu’il s’agissait d’une « fouille » et non pas « des attouchements sexuels ». Aujourd’hui, il demande sa remise en liberté après 4 mois d’incarcération.
Mais l’agresseur n’arrive toujours pas à convaincre le juge surtout lorsque ce dernier est confronté à des témoins qui attestent « l’abus sexuel ».
Pour le tribunal, il est quasi impossible « de ne pas se rendre compte que la femme était vulnérable ». Un élément qui risque de « congestionner » sa situation déjà assez compliquée.
Au regard de l’état de la victime et vu que le trentenaire « ne dispose pas de garanties de représentation suffisantes », le mis en cause est maintenue en détention « pour motif de sûreté » en attendant son potentiel jugement devant un tribunal correctionnel.
« De l’ébriété d’un côté, un handicap de l’autre, c’est une affaire très particulière », indique l’avocat général rapporté par la même source. En attendant son potentiel jugement devant un tribunal.
L’article France: l’incroyable histoire d’un Algérien soupçonné d’abus sexuel est apparu en premier sur .
Djamel Belmadi et ses protégés se sont rendus ce lundi 27 décembre à Doha, au Qatar, afin d’entamer les entrainements en prévision de la grande compétition footballistique du continent africain, la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
Toutefois, les 28 joueurs sélectionnés par le coach n’ont pas pu être tous présents. Ces derniers rejoindront au fur et à mesure leurs coéquipiers pour les entrainements.
Cela est dû à cause de la décision prise en dernière minute, annoncée par la FIFA, qui a porté sur l’obligation des joueurs africains à rester en disposition de leurs clubs professionnels, jusqu’au 3 janvier prochain.
Guardiola s’exprime sur le départ de MahrezParmi les absents, figure le capitaine des Verts et le talentueux joueur de Manchester City, Riyad Mahrez. Ce dernier n’a malheureusement pas pu rejoindre ses coéquipiers à Doha et pourrait ne pas participer au moins au premier match amical, prévu au Qatar contre la Guinée le 1er janvier 2022.
S’exprimant à cet effet, son entraineur espagnol Pep Guardiola n’a pas manqué à faire savoir que son joueur algérien va lui manquer. Dans une publication postée sur le compte Facebook officiel de Manchester City, le coach des Citizens a déclaré : » bien sûr, la présence de Riyad Mahrez à nos côtés me manquera lors de sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations avec son pays « .
Une telle déclaration ne fait que montrer le rôle fondamental que joue le Fennec algérien et la grande place qui occupe au sein du club des Skyblues. Celui-ci a fortement contribué à l’éclat de son club anglais, notamment lorsqu’il a obtenu le titre du meilleur buteur pour cette saison.
L’article CAN 2022 : le départ de Mahrez fait réagir Guardiola est apparu en premier sur .
Conformément aux dispositions de l'article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990 telle que modifiée par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019, le président Patrice Talon, a délivré ce mercredi 29 décembre 2021 à l'Assemblée nationale son traditionnel message sur l'état de la Nation. Dans son discours, il a évoqué deux défis majeurs à savoir sécuritaire et sanitaire. Lire l'intégralité de son discours.
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs représentant la Nation béninoise,
Au titre de mon second mandat, c'est bien la première fois que je viens vous entretenir sur l'état de la nation.
C'est avec honneur que je veux accomplir ce devoir républicain.
Cet exercice, régulièrement fait au cours des cinq années écoulées, nous a donné l'occasion d'observer, dans chaque domaine, que si nous n'avons pas encore atteint l'idéal attendu, nous avons résolument amorcé une phase de développement global qui fait que notre pays se porte de mieux en mieux.
Cela est désormais un acquis indéniable.
Ce qui est davantage un acquis fondamental au mérite de nous tous, c'est ce nouvel état d'esprit qui nous caractérise et que je ne cesse d'évoquer.
C'est lui qui nous permet de faire valoir dorénavant qu'impossible n'est pas béninois et qu'à force de volonté, de rigueur dans l'action publique, nos plus grandes ambitions pour notre pays peuvent être réalisées.
En ce début de nouveau mandat, j'observe combien cet état d'esprit est resté constant chez chacun de nous, citoyens comme gouvernants.
Mais, Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Autant nous avons des motifs d'assurance quant à la poursuite de notre marche vers le progrès collectif, autant nous devons rester lucides pour observer et traiter les obstacles qui menacent de l'entraver.
A ce propos, je me dois de partager avec vous les deux défis majeurs, qui se posent à nous en ce moment.
Ils sont d'ordre sécuritaire et sanitaire.
Du point de vue sécuritaire, nous le savons tous, ces dernières années, nous avons engagé des réformes et consenti des investissements importants pour équiper nos Forces de défense et de sécurité, afin de garantir davantage la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue de notre territoire.
Ce que beaucoup ne savent pas par contre, c'est que depuis deux ans au moins, nous avons déployé un important dispositif de prévention dans nos communes frontalières où la menace terroriste, en raison des développements observés dans des pays limitrophes, est forte ; tant le phénomène a pris de l'ampleur chez certains des pays voisins.
Nous l'avons fait pour prévenir ou éviter au maximum des incursions chez nous, parce qu'il faut bien le dire, la situation dans la sous-région est préoccupante.
Une telle anticipation a fait ses preuves car, c'est le lieu de le dire, ce ne sont ni les velléités, ni les tentatives qui ont manqué depuis lors.
Mieux, nous avons régulièrement procédé à des interpellations justifiées.
Cependant, malgré nos précautions, nous avons été éprouvés à plusieurs reprises ces derniers temps.
Je voudrais ici, au nom de la République, saluer la mémoire de nos soldats et réitérer notre solidarité aux blessés ainsi qu'aux populations affectées.
Ces faits, au-delà de troubler notre quiétude, nous rappellent davantage notre obligation collective de préserver l'intégrité du territoire, l'unité nationale, la concorde et l'harmonie qui nous caractérisent, malgré les désaccords sporadiques inhérents à la vie en communauté.
Cela est si vrai que c'est en chœur que nous avons marqué notre indignation face à ces attaques ignobles.
Quoique douloureux, ces faits ne doivent pas nous décourager, encore moins nous détourner de notre objectif : celui de consolider les progrès déterminants qu'ensemble nous avons réalisés ces dernières années.
Comme nous savons le faire désormais, mus par notre nouvel état d'esprit, nous serons, à l'avenir, encore plus déterminés et plus vigilants.
A cet égard, le Gouvernement prend déjà des mesures fortes et poursuivra les investissements nécessaires pour que notre dispositif soit renforcé en moyens tant humains, logistiques que technologiques, afin que ce genre d'incursion sur notre territoire ne puisse continuer.
Vous l'aurez compris, les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées.
Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d'assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n'y ait pas d'autres victimes.
Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
L'autre défi du moment, c'est bien la pandémie de COVID-19.
Elle ne cesse d'éprouver le monde et de compromettre gravement l'économie.
Aucun pays n'est épargné, y compris le nôtre.
Fort heureusement, la situation n'est pas désespérée.
La mobilisation de la communauté internationale, notamment scientifique, permet d'y faire face avec un certain succès malgré les mutations prévisibles du virus.
Les différents vaccins apportent des réponses pertinentes et palpables.
Aujourd'hui, la quasi-totalité des cas graves et des décès concernent les personnes non vaccinées.
Malheureusement, beaucoup de réticences injustifiées s'observent encore ici et là, et le Bénin n'échappe pas à ce paradoxe.
Cela constitue pour les gouvernants que nous sommes vous et moi, Mesdames et Messieurs les députés, une préoccupation majeure et un défi que nous devons relever à tout prix.
Là-dessus, notre devoir en tant que dirigeants, c'est de rassurer nos concitoyens, c'est de ne pas les laisser à la merci des courants complotistes qui prospèrent sur l'ignorance et la peur des populations.
Notre devoir, dans ces conditions, c'est de leur dire que les vaccins restent les seules solutions objectives pour venir à bout de la pandémie.
Et notre pays doit relever sensiblement son taux de vaccination comme de nombreux autres pays le font déjà.
C'est la seule manière de revenir à une vie normale et, les pays qui ne le font pas, risquent de devenir des foyers de complications diverses, surtout avec la multiplication des variants les uns plus virulents que les autres.
C'est une perspective qui pourrait conduire à la stigmatisation des pays qui se retrouveraient dans une telle situation.
C'est pour l'éviter que nous avons mis l'accent sur la sensibilisation et la vaccination de masse.
Grâce à cette stratégie, les chiffres commencent à s'améliorer et nous devons renforcer cette dynamique qui s'observe maintenant.
Nous devons le faire pour contribuer au nouvel équilibre du monde car, en l'état, nous observons combien il se dégrade.
Comment ne pas, par exemple, observer que la cherté actuelle de la vie est principalement due aux effets induits de la pandémie de COVID-19 ?
Les prix des produits manufacturés flambent autant que ceux des produits d'exportation ou des matières premières, sans oublier ceux des moyens de transport.
Nous le ressentons gravement, chacun dans son panier, alors même que les droits de douanes, les taxes et les impôts n'ont connu aucune augmentation dans notre pays et que, par ailleurs, les performances de notre agriculture sont remarquables en matière de production vivrière notamment.
C'est le signe que le monde est entré dans un cycle de cherté rarement observé en autant.
Nous sommes victimes d'une situation globale et c'est la lutte victorieuse contre la pandémie qui aidera principalement à inverser cette tendance à la cherté de la vie.
Aussi, sommes-nous solidaires des efforts qui se font partout car, tant que la COVID-19 restera un problème mondial, les grands équilibres seront compromis, notamment dans les pays les moins développés.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Fort heureusement, nous sommes suffisamment édifiés désormais pour savoir que, même face à l'adversité la plus redoutable, le Bénin doit continuer à écrire les belles pages de son histoire.
Pour ce faire, seuls l'effort permanent, la détermination résolue, la volonté de bien faire, la maîtrise du cap fixé et l'obsession d'y arriver, sont les conditions de la réussite.
Celles-ci nous aideront à relever le défi du développement socioéconomique qui implique l'amélioration durable des conditions de vie.
A cet effet, tous les chantiers engagés pour structurer la modernisation de notre pays seront poursuivis et de nouveaux seront lancés.
C'est ce que traduit justement le Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026 que nous avons adopté il y a quelques jours.
Il porte nos ambitions mais traduit surtout notre détermination à bâtir le mieux-être pour tous.
Nous ferons donc en sorte que la dynamique observée ces dernières années se poursuive et s'amplifie afin que notre pays aille davantage mieux et que, comme nous l'avons dit, venant de loin, nous allions le plus loin possible sur la route du développement.
C'est à notre portée. C'est notre challenge le plus passionnant.
Unis, nous sommes capables de le relever. Gardons le cap !
Je vous remercie.
En détention provisoire depuis novembre 2019, le procès de l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi devra être ouvert dans les prochains jours au niveau du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed.
Durant la semaine dernière, le juge instructeur près la même juridiction a entendu l’ex-ministre de la Culture et plusieurs autres mis en cause dans le cadre du dossier de corruption dans le secteur de la culture, rapporte ce mercredi le quotidien arabophone Echorouk.
À l’issue des auditions des parties impliquées dans, pas moins de 11 expertises judiciaires liées à ce dossier, le juge instructeur de la 5e chambre du pôle spécialisé près le tribunal Sidi M’hamed a transmis le dossier à la section programmation. L’ouverture du procès devra donc intervenir incessamment.
Ces expertises judiciaires menées durant le mois d’août dernier concernent les institutions qui étaient sous tutelle du ministère de la Culture. Il s’agit de l’Office Riadh El Feth (OREF), l’Office national des droits d’auteurs (ONDA) et l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel abrégé en AARC.
11 expertises judiciairesLes expertises judiciaires concernent également le compte du fonds spécial dédié à la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique » et la réalisation du film l’Émir Abdelkader. Le juge a également notifié les concernés des expertises concernant les manifestations « Alger, capitale de la culture arabe de 2007 », « le festival panafricain de 2009 » et « le festival culturel islamique ».
Selon la même source, ces expertises judiciaires révèlent des chiffres et des faits surprenants sur la dilapidation des deniers publics lors des manifestations culturelles abritées par l’Algérie durant les 15 dernières années. Les préjudices financiers causés au trésor public s’élèvent à des milliards de dinars.
Le dossier implique, outre l’ancienne ministre de la Culture, plus de 30 personnes, dont des responsables de circonscriptions, des chargés d’exécution des programmes de ces manifestations et des responsables locaux.
Pour rappel, Khalida Toumi est placée en détention provisoire depuis novembre 2019. Sa défense a formulé, à maintes reprises, des demandes de liberté provisoire, sans succès. En juillet dernier, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger avait prolongé sa détention provisoire.
L’article Corruption : nouveau revirement dans l’affaire Khalida Toumi est apparu en premier sur .
Conformément aux dispositions de l'article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990 telle que modifiée par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019, Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement adresse ce mercredi 29 décembre 2021 à l'Assemblée nationale pour délivrer son traditionnel message sur l'état de la Nation.
Message de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef du Gouvernement sur l'état de la Nation
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs représentant la Nation béninoise,
Au titre de mon second mandat, c'est bien la première fois que je viens vous entretenir sur l'état de la nation.
C'est avec honneur que je veux accomplir ce devoir républicain.
Cet exercice, régulièrement fait au cours des cinq années écoulées, nous a donné l'occasion d'observer, dans chaque domaine, que si nous n'avons pas encore atteint l'idéal attendu, nous avons résolument amorcé une phase de développement global qui fait que notre pays se porte de mieux en mieux.
Cela est désormais un acquis indéniable.
Ce qui est davantage un acquis fondamental au mérite de nous tous, c'est ce nouvel état d'esprit qui nous caractérise et que je ne cesse d'évoquer.
C'est lui qui nous permet de faire valoir dorénavant qu'impossible n'est pas béninois et qu'à force de volonté, de rigueur dans l'action publique, nos plus grandes ambitions pour notre pays peuvent être réalisées.
En ce début de nouveau mandat, j'observe combien cet état d'esprit est resté constant chez chacun de nous, citoyens comme gouvernants.
Mais, Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Autant nous avons des motifs d'assurance quant à la poursuite de notre marche vers le progrès collectif, autant nous devons rester lucides pour observer et traiter les obstacles qui menacent de l'entraver.
A ce propos, je me dois de partager avec vous les deux défis majeurs, qui se posent à nous en ce moment.
Ils sont d'ordre sécuritaire et sanitaire.
Du point de vue sécuritaire, nous le savons tous, ces dernières années, nous avons engagé des réformes et consenti des investissements importants pour équiper nos Forces de défense et de sécurité, afin de garantir davantage la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue de notre territoire.
Ce que beaucoup ne savent pas par contre, c'est que depuis deux ans au moins, nous avons déployé un important dispositif de prévention dans nos communes frontalières où la menace terroriste, en raison des développements observés dans des pays limitrophes, est forte ; tant le phénomène a pris de l'ampleur chez certains des pays voisins.
Nous l'avons fait pour prévenir ou éviter au maximum des incursions chez nous, parce qu'il faut bien le dire, la situation dans la sous-région est préoccupante.
Une telle anticipation a fait ses preuves car, c'est le lieu de le dire, ce ne sont ni les velléités, ni les tentatives qui ont manqué depuis lors.
Mieux, nous avons régulièrement procédé à des interpellations justifiées.
Cependant, malgré nos précautions, nous avons été éprouvés à plusieurs reprises ces derniers temps.
Je voudrais ici, au nom de la République, saluer la mémoire de nos soldats et réitérer notre solidarité aux blessés ainsi qu'aux populations affectées.
Ces faits, au-delà de troubler notre quiétude, nous rappellent davantage notre obligation collective de préserver l'intégrité du territoire, l'unité nationale, la concorde et l'harmonie qui nous caractérisent, malgré les désaccords sporadiques inhérents à la vie en communauté.
Cela est si vrai que c'est en chœur que nous avons marqué notre indignation face à ces attaques ignobles.
Quoique douloureux, ces faits ne doivent pas nous décourager, encore moins nous détourner de notre objectif : celui de consolider les progrès déterminants qu'ensemble nous avons réalisés ces dernières années.
Comme nous savons le faire désormais, mus par notre nouvel état d'esprit, nous serons, à l'avenir, encore plus déterminés et plus vigilants.
A cet égard, le Gouvernement prend déjà des mesures fortes et poursuivra les investissements nécessaires pour que notre dispositif soit renforcé en moyens tant humains, logistiques que technologiques, afin que ce genre d'incursion sur notre territoire ne puisse continuer.
Vous l'aurez compris, les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées.
Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d'assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n'y ait pas d'autres victimes.
Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
L'autre défi du moment, c'est bien la pandémie de COVID-19.
Elle ne cesse d'éprouver le monde et de compromettre gravement l'économie.
Aucun pays n'est épargné, y compris le nôtre.
Fort heureusement, la situation n'est pas désespérée.
La mobilisation de la communauté internationale, notamment scientifique, permet d'y faire face avec un certain succès malgré les mutations prévisibles du virus.
Les différents vaccins apportent des réponses pertinentes et palpables.
Aujourd'hui, la quasi-totalité des cas graves et des décès concernent les personnes non vaccinées.
Malheureusement, beaucoup de réticences injustifiées s'observent encore ici et là, et le Bénin n'échappe pas à ce paradoxe.
Cela constitue pour les gouvernants que nous sommes vous et moi, Mesdames et Messieurs les députés, une préoccupation majeure et un défi que nous devons relever à tout prix.
Là-dessus, notre devoir en tant que dirigeants, c'est de rassurer nos concitoyens, c'est de ne pas les laisser à la merci des courants complotistes qui prospèrent sur l'ignorance et la peur des populations.
Notre devoir, dans ces conditions, c'est de leur dire que les vaccins restent les seules solutions objectives pour venir à bout de la pandémie.
Et notre pays doit relever sensiblement son taux de vaccination comme de nombreux autres pays le font déjà.
C'est la seule manière de revenir à une vie normale et, les pays qui ne le font pas, risquent de devenir des foyers de complications diverses, surtout avec la multiplication des variants les uns plus virulents que les autres.
C'est une perspective qui pourrait conduire à la stigmatisation des pays qui se retrouveraient dans une telle situation.
C'est pour l'éviter que nous avons mis l'accent sur la sensibilisation et la vaccination de masse.
Grâce à cette stratégie, les chiffres commencent à s'améliorer et nous devons renforcer cette dynamique qui s'observe maintenant.
Nous devons le faire pour contribuer au nouvel équilibre du monde car, en l'état, nous observons combien il se dégrade.
Comment ne pas, par exemple, observer que la cherté actuelle de la vie est principalement due aux effets induits de la pandémie de COVID-19 ?
Les prix des produits manufacturés flambent autant que ceux des produits d'exportation ou des matières premières, sans oublier ceux des moyens de transport.
Nous le ressentons gravement, chacun dans son panier, alors même que les droits de douanes, les taxes et les impôts n'ont connu aucune augmentation dans notre pays et que, par ailleurs, les performances de notre agriculture sont remarquables en matière de production vivrière notamment.
C'est le signe que le monde est entré dans un cycle de cherté rarement observé en autant.
Nous sommes victimes d'une situation globale et c'est la lutte victorieuse contre la pandémie qui aidera principalement à inverser cette tendance à la cherté de la vie.
Aussi, sommes-nous solidaires des efforts qui se font partout car, tant que la COVID-19 restera un problème mondial, les grands équilibres seront compromis, notamment dans les pays les moins développés.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Fort heureusement, nous sommes suffisamment édifiés désormais pour savoir que, même face à l'adversité la plus redoutable, le Bénin doit continuer à écrire les belles pages de son histoire.
Pour ce faire, seuls l'effort permanent, la détermination résolue, la volonté de bien faire, la maîtrise du cap fixé et l'obsession d'y arriver, sont les conditions de la réussite.
Celles-ci nous aideront à relever le défi du développement socioéconomique qui implique l'amélioration durable des conditions de vie.
A cet effet, tous les chantiers engagés pour structurer la modernisation de notre pays seront poursuivis et de nouveaux seront lancés.
C'est ce que traduit justement le Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026 que nous avons adopté il y a quelques jours.
Il porte nos ambitions mais traduit surtout notre détermination à bâtir le mieux-être pour tous.
Nous ferons donc en sorte que la dynamique observée ces dernières années se poursuive et s'amplifie afin que notre pays aille davantage mieux et que, comme nous l'avons dit, venant de loin, nous allions le plus loin possible sur la route du développement.
C'est à notre portée. C'est notre challenge le plus passionnant.
Unis, nous sommes capables de le relever. Gardons le cap !
Je vous remercie.
‘Veuillez suivre l'intégralité de son message
Le Directeur de l'émigration et de l'immigration arrêté. Le commissaire divisionnaire de police, Florent Edgard Agbo, a été interpellé lundi 27 décembre 2021. La raison de son arrestation n'est pas encore précisée de source officielle. Mais selon des informations confidentielles, son arrestation serait liée à une affaire de délivrance de passeports aux étrangers.
Les enquêtes se poursuivent et il n'est pas exclu que d'autres responsables soient impliqués dans l'affaire.
Les services de l’Office national de météorologie ont mis en garde ce mercredi 29 décembre, contre des vents forts et des vagues dangereuses sur plusieurs wilayas et zones côtières. Sur le reste du territoire national, aucune vigilance n’a été signalée.
Trois wilayas de l’est du pays sont placées en vigilance jaune « vent violent », selon la carte de vigilance publiée par Météo Algérie. Il s’agit des wilayas de Skikda, Annaba et Taref.
La validité de l’alerte s’étalera de la matinée de ce mercredi jusqu’à l’aube de demain jeudi vers les environs de 03 h 00.
Plusieurs autres zones côtières sont également placées en vigilance jaune « vague dangereuse ». Il s’agit des côtes de Bouharoun, Alger, Dellys, Azefoune, Béjaia, Jijel, Skikda, Annaba et El Kala.
La validité de cette alerte s’étalera de 06 h 00 de ce mercredi jusqu’à l’aube de demain jeudi à 03 h 00, précise encore la même source.
Les prévisions météo de ce mercrediPour ce qui est des prévisions météo pour cette journée, Météo Algérie prévoit quelques bancs de brume et nuages bas notamment sur les vallées de l’intérieur et les hauts plateaux du centre et de l’est durant la matinée.
Durant l’après-midi, le ciel sera généralement dégagé. Sur les régions sahariennes, le ciel sera également généralement dégagé.
Les températures attendues pour ce mercredi 29 décembre seront entre 19 et 24 degrés sur les régions côtières, entre 15 et 22 degrés sur les régions intérieures et entre 20 et 28 degrés sur les régions sahariennes.
L’article Météo : vent fort sur plusieurs régions côtières est apparu en premier sur .
Le taux de change de l’euro et du dollar face au dinar connait toujours une stagnation dans les cotations officielles et sur le marché parallèle des devises. Hormis quelques petits changements, ces monnaies ont gardé ce mercredi 29 décembre les mêmes niveaux qu’hier.
L’euro a connu une légère baisse dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie pour s’établir à 157,05 dinars à l’achat et 157,12 dinars à la vente. Hier, la monnaie européenne était à 157,16 dinars à l’achat et 157,20 dinars à la vente.
Le cours du dollar a légèrement augmenté à la Banque centrale d’Algérie, pour enregistrer environ 138,81 dinars à l’achat et 138,82 dinars à la vente. Durant la journée d’hier, il s’échangeait contre 138,75 dinars à l’achat et 138,77 dinars à la vente.
Le taux de change de la livre sterling dans les cotations officielles s’est élevé ce mercredi à 186,47 dinars à l’achat et à 186,51 dinars à la vente. Hier, il était 185,95 dinars à l’achat et 185,97 dinars à la vente.
Pour ce qui est du dollar canadien, les cotations officielles de la Banque d’Algérie affichent 108,44 dinars à l’achat et 108,49 dinars à la vente. Ces valeurs n’ont pas connu grand changement par rapport à hier ; 108,20 dinars à l’achat et 108,22 dinars à la vente.
Taux de change du dinar sur le marché parallèleConcernant le taux de change au niveau du marché parallèle des devises, la monnaie européenne n’a pas connu de changements par rapport à hier ; un euro est proposé dans les environs de 214 dinars à l’achat et 216 dinars à la vente.
Pour ce qui est de la monnaie étasunienne, un dollar s’échange sur le circuit informel contre 192 dinars à l’achat et 194 dinars à la vente.
La livre sterling s’échange ce mardi contre 248 dinars à l’achat et 250 dinars à la vente. Le dollar canadien sur le marché noir des devises est cédé contre 143 dinars à l’achat et 146 dinars à la vente.
L’article Devises : le taux de change du dinar ce mercredi 29 décembre est apparu en premier sur .
Dans le cadre du mécanisme Covax, le Ministère de la santé a procédé à la réception, lundi 27 décembre 2021, des doses du vaccin Moderna.
Le Bénin a reçu 474 000 doses du vaccin Moderna dans la nuit du lundi 27 décembre 2021. Ce lot de vaccins a été réceptionné dans le cadre du mécanisme Covax, une initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé et de ses partenaires qui entendent rendre disponibles les vaccins contre la pandémie de coronavirus. La réception du Moderna fait porter à cinq (05) la gamme de vaccins disponibles dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Bénin. Les populations ont donc le choix entre AstraZeneca, Coronavac, Johnson & Johnson, Pfizer et Moderna pour leurs doses anti-Covid-19 dans les centres dédiés à la vaccination sur tout le territoire du Bénin.
M. M.
Les salons reprennent en force à la SAFEX. En effet, un nouveau salon de la Boisson devrait naitre en février prochain au palais des expositions d’Alger.
Baptisé BEVALG, ce nouveau salon Algérien de la Boisson se déroulera du 17 au 19 février 2022 au Pavillon CASBAH de la SAFEX des pins maritimes (Alger-Est).
« Notre manifestation a pour but de rassembler et de faire participer toutes les entreprises nationales et étrangères œuvrant dans l’industrie de la boisson pour dynamiser ce vaste secteur », lit-on dans le communiqué des organisateurs.
» BEVALG permettra aux fabricants, fournisseurs et propriétaires de marques de se rencontrer, d’expérimenter et de célébrer l’excellence tout au long de la chaîne d’approvisionnement (…) Ca sera un mélange d’espaces de réseautage, d’ateliers regroupés dans une zone de vitrine pour les services et les produits, en mettant en contact direct ces derniers avec les entreprises de toutes tailles, les professionnels et les artisans », a ajouté la même source.
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Acquis dans les conditions assez obscures grâce au bonus des contrats de pétrole, l'hélicoptère Ty-Abc de la Sobeh qui devrait servir aux transports des agents des firmes sur les plates formes pétrolières, a été subrepticement détourné. Pendant plus d'un an, il n'a servi qu'aux déplacements du président Boni Yayi jusqu'au crash du 26 décembre 2015. Depuis ce temps, l'enquête piétine et semble être entouré de mystères, comme son achat et sa gestion.
Enquête publiée le 09 août 2017.
Vie de l'hélicoptère TY-ABC :Scandales à forte odeur de pétroleLe Bénin ne figure pas sur les tablettes des pays exportateurs du pétrole. Si le pays dispose d'un « demi-verre de pétrole » qui ne fait pas pâlir d'envie de grandes firmes pétrolières, il a réussi à en gagner quelques miettes. C'est justement avec celles-ci qu'il a été acquis en Février 2014, un hélicoptère pour les opérations pétrolières. Mais jusqu'au crash du 26 décembre 2015 qui a mis fin à ses vols au Stade Atchoukouma de Djougou, cet engin n'a servi qu'aux pérégrinations de l'ancien Chef de l'Etat Boni Yayi. Retour sur l'histoire de cet hélicoptère blanc dont la courte vie a été une série de scandales.
Marcel ZOUMENOU
« Je suis convaincu que notre pays a du pétrole. Le Bénin n'est pas un pays maudit. Si le Nigéria, le Ghana, la Côte d'Ivoire ont tous trouvé du pétrole, nous-mêmes on doit trouver ». Cette déclaration faite par le président Boni Yayi a été l'élément déclencheur des nouvelles explorations pétrolières qui ont commencé sur nos côtes à partir de 2013 avec le baptême de l'ancien Ministère des mines, de l'énergie et de l'hydraulique en Ministère des mines, de l'énergie et des recherches pétrolières. C'est la deuxième génération d'exploration sur nos côtes après celles des années 60. « C'est en 1964 qu'il y a eu la première signature de contrat de recherche sur le bassin côtier béninois entre DAHOTEX et le gouvernement dahoméen de l'époque », rappelle Mme Suzanne Amelina, conseillère technique aux recherches pétrolières du Ministre des mines, de l'énergie et de l'hydraulique. Le portefeuille a été confié à Barthélémy Kassa qui avait occupé le même portefeuille entre 2008 et 2011. Pour plus d'efficacité dans les recherches, il a été créé au sein de ce ministère la Société Béninoise des Hydrocarbures(SOBEH). Le décret portant approbation des statuts de cette société a été pris en Conseil des ministres le 24 décembre 2013. Cette société nouvellement créée avait pour attribution de gérer le volet de l'exploration pétrolière. Entre 2013 et 2015, elle a signé plusieurs contrats avec des firmes pétrolières pour faire de l'exploration. Pour le déplacement des agents de ces firmes sur les plateformes pétrolières en haute mer, la SOBEH était obligée de solliciter les services de Bristow Nigéria qui lui louait des hélicoptères. Mais au fil des mois, la facture qui avoisine les 500.000 dollars US par mois alourdissait les charges de la Société. Pour arrêter la saignée, elle a décidé d'acquérir sur fonds propres un hélicoptère qu'il pourra utiliser pour les déplacements des agents sur les plateformes, mais aussi qu'il pourra louer pour gagner un peu d'argent. A cet effet, une communication a été introduite en Conseil des ministres et la procédure de l'achat a été lancée. Le Conseil des ministres du 17 juillet 2014 a d'ailleurs statué sur la question avec deux communications. La première est la communication N° 852/14 sur la « Création au sein de la SOBEH d'un département logistique et transport aérien dans le cadre des opérations pétrolières. » Une deuxième communication N° 889/14 sur « le recrutement d'un pilote et d'un mécanicien pour opérer l'hélicoptère acquis dans le cadre des opérations pétrolières ». « Le Conseil des ministres a par ailleurs autorisé : la négociation de contrat avec la compagnie pétrolière Oilserv Limited , l'acquisition d'un second hélicoptère… » ; précise le communiqué du Conseil des ministres du même jour. Le 28 août 2014, le Ministre de l'énergie, des recherches pétrolières et minières, de l'eau et du développement des énergies renouvelables Barthélemy Kassa a créé par arrêté No 2014-094/MERPMEDER/DC/SGM/CTJ/DRFM/DG-SOBEH/SA, une commission spécialisée des marchés publics d'équipements spécifiques chargée de l'acquisition d'un hélicoptère AW 139 dans le cadre des opérations pétrolières. Cette commission qui dispose d'un mandat de six mois est chargée de « mettre en œuvre la procédure d'acquisition de l'hélicoptère conformément aux dispositions règlementaires en vigueur ; négocier le contrat d'acquisition de l'hélicoptère et d'en rendre compte au ministre en charge des recherches pétrolières, faire signer le contrat d'acquisition de l'hélicoptère ; procéder à la réception de l'hélicoptère ».
Comme on peut le comprendre à travers le communiqué du Conseil des ministres, il ne s'agit nullement du premier hélicoptère qui a fini dans un crash le 26 décembre 2015 mais de celui d'un deuxième. Le premier a été acquis en Février 2014 comme le précise le communiqué du Conseil des ministres du 12 février 2014, dans le cadre des opérations pétrolières à Milan en Italie ». Mais comment a été acquis cet hélicoptère ? Selon nos investigations, c'est grâce au « bonus sur signature »- bonus qu'une firme pétrolière qui veut faire des explorations verse à l'Etat- versé par la firme américaine Hunt Oil que cet hélicoptère a été acheté. Mais précise une source proche du dossier qui a requis l'anonymat, « La procédure n'a pas respecté l'orthodoxie. Les fonds n'ont jamais transité dans les comptes de l'Etat ». Elle ajoute que c'est le ministre Kassa qui a géré personnellement les choses, prétextant qu'il serait très difficile dans le système béninois, de décaisser les sous une fois dans les caisses de l'Etat. L'argent a été versé directement par Hunt Oil au vendeur, la société Agustawestland S.p.a basée à Rome et représentée par Enrico Lalia Morra. Ce que confirme le Ministre Kassa : « c'est une négociation qu'on a faite pour avoir cet appareil. On n'a pas sorti un franc des caisses de l'Etat ».
Le contrat de vente dont nous avons obtenu copie précise que le montant de l'achat d'un hélicoptère AW139 est de 11.994.275 Euros. Mais le total avec les frais liés au transport, aux publications techniques, à la formation, aux pièces de rechange et matériel de soutien au sol est chiffré à 13.946.075 Euros. Le même contrat précise les modalités de paiement à la « banca popolare di Milano ». Hunt Oil Compagny of Bénin Energy Sarl a signé le 24 août 2013, un contrat d'opération commune avec la SOBEH pour un permis d'exploitation et d'exploration sur le bloc offshore 2. Dans ce consortium, Hunt Oil détient 65%, Century 20% et SOBEH 15%. « Il s'agit d'un contrat de trois ans qui est arrivé à terme le 23 août 2016 mais le consortium n'a plus renouvelé son contrat », précise Mme Amelina. Selon une source proche du dossier qui a requis l'anonymat, « c'est le ministre Barthélemy Kassa qui a géré lui-même les négociations en dépit de l'installation au ministère d'une commission chargée de l'achat d'un hélicoptère ».
Une enquête qui piétine toujours
Après 293 heures de vol dont la majorité consacrée aux déplacements du président Boni Yayi à l'intérieur du pays, l'hélicoptère TY-ABC finit dans un crash à Djougou le 26 décembre 2015 avec à bord, l'ex-premier ministre Lionel Zinsou. Dix sept mois après, l'enquête piétine.
Marcel ZOUMENOU
Le samedi 26 décembre 2015, l'hélicoptère TY-ABC transportait le premier ministre d'alors Lionel Zinsou et trois autres personnes de sa délégation à Djougou où ils devraient participer aux festivités de la fête de la Gaani. Tout s'est bien passé jusqu'à hauteur du stade Atchoukouma, lieu supposé de l'atterrissage. Embarrassé par le choix d'un lieu précis où poser, alors que des travaux de réfection se faisaient sur le stade, le pilote décide alors de se poser sur un espace situé entre la clôture du stade et l'aire de jeu. « A quelques mètres du sol, le soulèvement d'un amas de poussière envahit l'hélicoptère et rend la visibilité difficile pour le pilote. C'est en ce moment que, voulant faire des manipulations nécessaires pour un atterrissage sécurisé, la pale de l'hélicoptère cogne le mur et se brise. L'engin devient incontrôlé dans les airs et vient s'affaisser au sol », confie un membre de la délégation du premier ministre qui a requis l'anonymat. Le mur dans sa chute blesse quelques riverains. Dans le procès-verbal de l'audition de la procédure d'enquête préliminaire par le maréchal des logis Charles S. Dansou, procès verbal N° 003/2015 de la compagnie de gendarmerie de Djougou, le pilote Eric Duprez confirme les faits et explique comment l'accident est survenu. « Avant l'atterrissage, j'ai demandé au premier ministre là où je vais atterrir ; il a répondu que l'atterrissage est prévu sur le stade de Djougou. J'ai préparé mon approche pour me poser face au vent, et comme le stade était en réfection, j'ai décidé de poser l'appareil entre l'aire de jeu et le portail. Au moment du posé, j'ai été surpris par la quantité de poussière qui s'est soulevée. Je tiens à noter que cette quantité est nettement supérieure à ce que j'observe d'habitude. Ensuite, il semble que les pales ont touché un obstacle et l'appareil est devenu incontrôlable au sol », a dit le pilote. Si l'appareil est totalement irrécupérable, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. En dehors de quelques écorchures, les six passagers à bord sont sortis indemnes de cet accident. Un cas de perte tout de moins, le pilote se plaint de n'avoir pas retrouvé son téléphone portable Samsung S5. Le 27 décembre une délégation du gouvernement conduite par le ministre des transports Gustave Depo Sonon se rend sur place pour visiter l'épave et veiller à sa sécurisation. Le 29 décembre, une commission d'enquête, dirigée par Abdoulaye Assoudo, alors Directeur de cabinet du Ministre des transports, est mise sur pied.
Manque de moyens
Si les causes de l'accident sont plus ou moins connues, il reste à l'enquête officielle de les confirmer et aussi, de situer si possible les responsabilités. C'est cela qui fait défaut depuis que l'accident s'est produit. Car, l'enquête a peu évolué et il n'existe pas de rapport officiel pouvant permettre de savoir réellement ce qu'il s'est passé. Si la majorité des membres reconnaissent que l'enquête n'a pas trop évolué, et qu'il n'existe pas encore de rapport officiel, le colonel Soulé Abou, directeur du cabinet militaire du Chef de l'Etat Boni Yayi affirme quant à lui qu'il existe un hypothétique rapport dans lequel, il aurait répondu à toutes les accusations qui pèsent sur sa personne. Il nous invite à y recourir pour avoir les réponses à nos préoccupations. Mais l'existence d'un rapport officiel n'est pas établie. Le président de la commission M. Assoudo nous a confié que « tant qu'on n'a pas procédé à la lecture de la boîte noire, l'enquête ne saurait être bouclé ». Le Dg de l'ANAC, Prudencio Behanzin également membre de cette commission jusqu'à sa nomination en Juin 2016 confirme cela. « L'enquête n'a pas été bouclée pour défaut d'autorisation de l'Etat pour financer la mission de lecture et d'analyse des données de la boîte noire jusqu'au changement de régime », a-t-il précisé. Le Bénin ne disposant pas d'équipements et d'experts pour ce genre de travail, envoie souvent la boîte noire à l'extérieur pour être décryptée. Le Dg ajoute que c'est maintenant qu'il a relancé le gouvernement pour une levée de fonds. Visiblement, personne ne se presse pour cette enquête. Pourtant, le Règlement 13 de l'aviation béninoise Règlement de l'aviation béninoise (RAB13) en son point 6. 3. 3 (b) stipule : « lorsqu'elle a mené l'enquête, la commission d'enquête doit rendre public le rapport final dans les plus brefs délais et si, possible, dans les 12 mois qui suivent la date d'occurrence. Si le rapport ne peut être rendu public dans les 12 mois, la commission d'enquête doit rendre public un rapport intermédiaire à chaque date anniversaire de l'occurrence, détaillant les progrès de l'enquête et toutes les questions de sécurité qui pourraient avoir été soulevées ». Pourtant rien n'a bougé et le pilote ne cesse de pointer du doigt les responsables de la SOBEH, de l'ANAC et le ministre Kassa. Pour lui, c'est parce que les gens ont des choses à cacher que l'enquête piétine.
Il a longtemps accusé le manque de professionnalisme qui a entouré la gestion de cet appareil. Dans un rapport adressé au président Boni Yayi le 06 août 2015, il avait parlé de « gestion inadaptée » et dénoncé une batterie d'irrégularités qui entachent le bon fonctionnement de l'appareil. Ce rapport est-il parvenu au Chef de l'Etat d'alors ? Difficile de le savoir puisque le pilote s'est plaint tout le temps des stratagèmes de Barthélemy Kassa, et des responsables de la SOBEH pour l'empêcher de rencontrer Boni Yayi. L'ancien ministre Barthélemy Kassa, relancé à maintes reprises pour donner sa version des faits n'a jamais répondu à nos questions. Pourtant, il est celui sur qui pèsent la majorité des accusations. Tout récemment encore, lorsque l'affaire Petrobas éclate au Brésil, c'est encore le nom de Barthélémy Kassa qui est cité par la justice brésilienne. Il est considéré comme l'homme ayant participé du côté béninois à l'évasion des capitaux de la firme pétrolière, en lui attribuant sur les côtes béninoises, des puits secs après avoir reçu des bonus. Selon des confidences, il aurait aussi reçu des retro commissions de plusieurs centaines de millions sur l'achat des deux hélicoptères. Eric Duprez l'a souvent cité comme celui qui lui a rendu la tâche difficile. A plusieurs reprises, à travers des courriers adressés à l'ex-DG de la SOBEH ou dans un mémoire adressé au président Boni Yayi, il a dénoncé le manque de congés pour l'équipe de pilotage, l'absence du contrat de maintenance, l'achat de pièces de rechange non certifiées, la négligence des procédures pour l'obtention d'un PEA. Bref, une gestion non professionnelle de l'appareil. Dans son audition pour le rapport d'enquête préliminaire, il a parlé de manque de « repos hebdomadaires et des congés qui ne sont pas accordés malgré de nombreuses demandes auprès de la SOBEH ». Est-ce pour cacher tout ceci que l'enquête piétine ?
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Affectation de l'hélicoptère pour les voyages de Boni Yayi :Le gouvernement floue tout le mondeCensé être utilisé pour déplacer les agents qui font les forages sur les côtes béninoises, l'hélicoptère acquis a été habilement « détourné » de l'usage commercial auquel il était destiné.
Marcel ZOUMENOU
Acheté courant février 2014 et ramené au pays, c'est en juillet que l'hélicoptère immatriculé TY-ABC sera opérationnel avec le recrutement d'un pilote et d'un mécanicien civils pour s'en occuper, tel que décidé par le conseil des ministres du 14 juillet 2014. Pour ce recrutement, la SOBEH n'a pas cherché trop loin. Grâce à ses contacts, elle a réussi à toucher une société pétrolière au Nigéria qui l'a aidé à prendre contact avec AERO SUPPORT LLC dont le siège est à Delaware aux Etats- Unis. Cette société spécialisée dans l'exploitation des hélicoptères a signé le 24 août 2014 un contrat avec la SOBEH. C'est grâce à ce contrat qu'AERO SUPPORT LLC a mis à la disposition de la SOBEH un pilote et un mécanicien spécialisés en hélicoptères. Il s'agit d'Eric Olivier Duprez, pilote d'hélicoptère et de Yves Maleplate, mécanicien. Tous deux sont des français et exerçaient à Port Harcourt au Nigéria. Mais Eric Olivier Duprez précise être venu au Bénin pour la première fois en Juin 2014 pour « checker » le premier hélicoptère avant de démarrer effectivement en août de la même année. Mais une fois sur place, les trajectoires de l'hélicoptère immatriculé TY-ABC ont changé. Au lieu de transporter les agents des firmes pétrolières sur les plates formes en haute mer où se font les forages, l'hélicoptère a commencé à faire des déplacements de Cotonou vers les autres villes du pays avec souvent à bord le président Boni Yayi. Olivier Duprez qui ne se rappelle plus de la date du premier vol, raconte que c'est le colonel Soulé Abou alors Directeur du cabinet militaire du Chef de l'Etat, qui l'a contacté pour déplacer le Chef de l'Etat vers une ville du septentrion. Et c'est ainsi que de jour en jour, l'hélicoptère a commencé à servir aux déplacements du Chef de l'Etat, en laissant de côté ce pour quoi il a été acheté.
En vérité, tout a été fait pour que l'hélicoptère ne serve jamais à cette fin. En effet, selon le code de l'aviation civile béninoise, les normes requises exigent qu'avant que l'hélicoptère ne soit amené à voler et à être exploité pour des fins commerciales, il lui faut avoir un certificat de navigabilité qui est « le document attestant qu'un aéronef est apte à faire une navigation aérienne ». En plus, la structure qui l'exploite doit détenir un Permis d'exploitation aérienne(PEA), document délivré à une entreprise par l'autorité aéronautique civile d'un Etat attestant que l'entreprise concernée possède les capacités professionnelles et organisationnelles pour assurer l'exploitation d'aéronefs en toute sécurité. Mais la délivrance de ces documents par l'Agence nationale de l'aviation civile(ANAC) requiert certaines exigences auxquelles doit se conformer la SOBEH. Le certificat de navigabilité délivré par le constructeur n'est valable et validé que s'il est accompagné d'un contrat de maintenance avec une structure agréée. Mais son obtention n'a pas été facile, parce que la SOBEH n'a pas daigné signer aussitôt le contrat avec la société de maintenance basée au Nigéria. « La SOBEH n'a signé ce contrat qu'après que l'hélicoptère parti pour un check up régulier ait été immobilisé à Port Harcourt après le refus de Aerocontractors Company of Nigéria ait attendu la signature du contrat qui ne venait pas », raconte M. Duprez. Il ajoute que pendant des mois, l'hélicoptère a volé sans le moindre papier, puisque la SOBEH hésitait à signer le contrat de maintenance. Selon nos investigations pour le PEA, aucune démarche n'a été faite par la SOBEH. Cette information a été confirmée par M. Prudencio Béhanzin, Directeur Général de l'ANAC qui nous a confié que « la SOBEH n'a jamais été détenteur d'un PEA ». Selon le Règlement numéro 6 de l'aviation béninoise (RAB6), « l'exploitant doit avoir désigné des responsables acceptables par l'ANAC pour l'encadrement et la supervision des domaines suivants : les opérations aériennes, le système de maintenance, la formation et l'entrainement de l'équipage, les opérations au sol, le système qualité… ». Sans le PEA, l'hélicoptère est donc d'usage privé. Et désormais, il sert de moyen de déplacement au président Boni Yayi. Chose curieuse, pendant ce temps, la SOBEH continuait toujours à payer chaque mois près de 100 millions à louer auprès de Bristow Helicopters Nigeria Limited, des hélicoptères pour le déplacement des agents. Duprez dit avoir longtemps poussé les responsables de l'ANAC et le ministre Kassa pour se faire délivrer le PEA, mais rien n'a bougé. Au contraire, il a été parfois réprimandé et ses courriers aux autorités, même au Chef de l'Etat sont restés sans réponse. « J'ai compris que personne n'en voulait. Tant que la situation restait en l'état, tout le monde en profitait. Kassa utilisait aussi l'hélicoptère pour des fins privées dès que le président avait tourné le dos. Serait-il intéressant de parler de tous ses déplacements privés Cotonou- Bassila dès que le président avait quitté le pays ? Je pense que cela le mettrait très mal à l'aise », accuse le pilote. Le ministre Kassa s'en défend. Joint pour opiner sur la question, il a ironiquement prétendu que c'est par manque de clients qu'il a décidé de le mettre à la disposition du chef de l'Etat. « Quand vous n'avez pas de contrats, il faut trouver des moyens pour chauffer l'appareil », a-t-il dit. A la SOBEH où on cultive une sorte d'omerta sur le dossier, le directeur général, Michel Saka n'en sait pas grande chose .Son prédécesseur Jean-Jacques Atchadé qui a géré tout le dossier, refuse aussi d'en parler. « Je suis en retraite et je n'aimerais pas parler de ce dossier, allez voir mon successeur », nous a-t-il dit. Seule une source anonyme en a parlé et confie : « Une fois acheté, l'hélicoptère a servi au déplacement des autorités, je pense que c'est le but secret visé depuis le début. Les opérations pétrolières ont juste servi d'alibi pour l'achat ».
L'assurance payée et pourtant …
Après le crash du 26 décembre, on s'attendait à un grand contentieux juridique pour le paiement de l'assurance. Mais tout s'est passé plus facilement que prévu. Courant mars 2015, la compagnie d'assurance Axa qui opère au Bénin par le biais de Nsia a versé 7,18 milliards FCFA à la SOBEH en guise de remboursement pour l'assurance. Une démarche qui parait bancale au regard des pratiques courantes chez les assureurs. Selon un ancien pilote d'Air Afrique actuellement pilote instructeur en France, « les assureurs ne paient pas souvent tant que l'enquête n'est pas entièrement bouclée. C'est souvent une grande bataille juridique et les avocats des compagnies se battent pour leurs clients ». Pourtant, l'assurance a été payée. Il semble avoir une maldonne qu'on a du mal à expliquer. A la NSIA, nous n'avons pu avoir d'explication à ce paiement. Le montant a même provoqué un litige entre celle-ci et le gouvernement défunt, qui a écrit au DG pour demander de lui retourner les fonds que la société entendait utiliser pour l'achat d'un autre hélicoptère afin de faire face à ses obligations. Le 04 mai 2016, le Conseil des ministres a parlé du paiement de cette assurance sans trop de détails.
Marcel ZOUMENOU
(Enquête réalisée dans le cadre du projet ; « Pour les médias plus professionnels au Bénin » de la Maison des Médias financé par OSIWA)
La wilaya de Skikda, à 500 kilomètres d’Alger, a été secouée aujourd’hui par un tremblement de terre. L’annonce a été faite, ce mardi 28 décembre 2021, par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).
Selon le CRAAG, il s’agit d’une secousse tellurique de magnitude 3.8 degrés sur l’échelle ouverte de Richter. Elle a été enregistrée ce mardi soir vers 20h25.
« L’épicentre de la secousse tellurique a été localisé à 6 kilomètre Sud-Est de la commune de Zerdaza dans la wilaya de Skikda», a précisé le CRAAG dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Selon des sources locales, la secousse tellurique enregistrée aujourd’hui n’a causé aucun dégât humain. Un bilan des services de la protection civil devrait apporter plus de détails sur les dégâts matériels.
Les secousses ressenties à ConstantineLe tremblement de Terre de ce mardi a été ressenti par les régions limitrophes de Skikda. Comme lors de chaque secousse tellurique, les internautes de la région Est de l’Algérie se sont dirigés vers Facebook pour partager leurs ressentis.
Outre la wilaya de Skikda, la secousse tellurique a été ressentie dans le nord de Constantine. Elle a même été ressentie à par les communes ouest de Guelma.
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Alors que la variant Omicron se propage à grande vitesse en Europe ; L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), elle, lance un avertissement au pays touchés par cette nouvelle souche de coronavirus.
Dans une déclaration à l’Agence France presse ; Catherine Smallwood, responsable des situations d’urgence à l’OMS-Europe, a livré une analyse sur la propagation et risques du variant Omicron qui, selon elle, va mener à un grand nombre d’hospitalisations.
« Une hausse rapide d’Omicron, comme celle que nous observons dans plusieurs pays, même si elle se combinait avec une maladie légèrement moins grave, entraînera tout de même un grand nombre d’hospitalisations, notamment parmi les non-vaccinés », a-t-elle expliqué.
« Il est trop tôt pour dire si la vague d’Omicron sera plus ou moins grave que celle de Delta (…) même si les données préliminaires dans les populations affectées en premier en Europe montrent qu’Omicron pourrait entraîner un risque moindre d’hospitalisation comparé à Delta », a ajouté la responsable de l’OMS.
Combien de cas de variant omicron a été détecté en Algérie ?Selon le dernier bilan de l’institut pasteur ; l’Algérie a enregistré, jusqu’au dimanche dernier, quatre contaminations au variant omicron de covid-19.
La première contamination d’Omicron détectée en Algérie remonte au 10 décembre. Il s’agit d’un individu de nationalité étrangère. Concernant le deuxième cas, il a été détecté jeudi dernier. Selon l’institut pasteur, la personne contaminée est un ressortissant algérien qui était de retour d’un séjour en Afrique du Sud.
Quant aux deux autres cas d’Omicron ; ils ont été détectés le dernier weekend. Ce sont deux ressortissants algériens, venus de France et du Royaume-Uni.
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Les concerts du chanteur congolais Fally Ipupa prévus pour fin décembre 2021 et début janvier 2022 ont été annulés. Il en est de même pour les Nuits artistiques et culturelles de Cotonou. L'annonce a été faite, ce mardi 28 décembre 2021, par le gouvernement béninois.
Le gouvernement à travers le Comité interministériel de gestion de la crise sanitaire a décidé d'annuler toutes les manifestations culturelles qu'il a prévues au profit des populations dans le cadre des fêtes de fin d'année. Il s'agit des concerts de l'artiste congolais Fally Ipupa programmés pour les 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 et le ‘'spectacle 100% fou rires'' des nuits artistiques et culturelles de Cotonou le 02 janvier prochain.
Selon le communiqué du comité interministériel de la gestion de la crise sanitaire, ces événements organisés par le gouvernement sont annulés en raison de la hausse rapide des cas de contamination de Covid-19 observée depuis quelques jours.
Il invite la population à tenir compte dans son quotidien de ce que la pandémie de la Covid-19 n'est pas terminée. Au contraire, souligne le comité, il est plus que jamais nécessaire de respecter et faire respecter les mesures barrières. Le gouvernement exhorte à une prise de conscience individuelle et collective et rappelle que la vaccination reste l'unique moyen pour se protéger durablement et protéger les autres contre la Covid-19.
A.A.A
En visite d’État de trois jours en Algérie ; le chef de l’État de Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a été reçu aujourd’hui, à la présidence de la république, par le président Abdelmadjid Tebboune.
Après une série d’entretiens, le président Tebboune et son homologue Ould Cheikh El-Ghazouani ont animé une conférence de presse conjointe durant laquelle le sommet arabe, que l’Algérie prévoit d’organiser, a été mis en avant.
En effet, lors de la conférence, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune est revenu également sur le contenu de l’entretien avec son homologue Mauritanien
« La rencontre a été riche. Elle a permis d’aborder nombre d’aspects de la coopération bilatérale et des relations entre les deux pays frères. Ces relations anciennes connaissent un développement notable qui s’est récemment accéléré à la faveur de l’ouverture du poste frontalier », a déclaré le président Tebboune.
« Ce poste frontalier a facilité le doublement du volume des échanges commerciaux entre les deux pays (…) Il s’agit d’un acquis majeur », a ajouté le chef de l’État.
Création du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanienLors de la même conférence, le président Tebboune a rappelé la création du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien. Présidé par les ministres de l’Intérieur des deux pays ; Ce comité vise à veiller à la coopération bilatérale dans la région frontalière et suivre la coordination sécuritaire.
« Une série d’accords dans plusieurs secteurs a été signée ; qui vise d’élargir le champ de coopération vers d’autres domaines et de mettre en place, au profit des hommes d’affaires et des opérateurs économiques. Mais aussi pour mettre en place les conditions appropriées pour booster la coopération économique et commerciale, monter un partenariat solide avec, bien entendu, l’impératif d’entamer les travaux de réalisation de la route Tindouf-Zouerat », a expliqué le président.
« Dans un contexte international de crise marqué par des défis et des menaces, nous avons évoqué la priorité de conjuguer nos efforts et de coordonner nos positions (…) L’Algérie veillera à consolider les relations de fraternité et à élargir les domaines de coopération en instaurant une nouvelle dynamique à même de conforter le partenariat auquel nous aspirons », a-t-il ajouté.
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L'ancien président de la République, Boni Yayi, était en direct sur les chaînes de la Vie profonde, vendredi 24 décembre 2021, veille de la fête de Noël. Au cours de la prière dite à l'occasion de la croisade mondiale sur la grande explosion de miracles à Lagos au Nigéria, il a invité à prier pour les dirigeants, les nations, la jeunesse, le monde.
Prier pour que Dieu se révèle aux dirigeants et aux peuples pour une bonne gouvernance, c'est l'appel que l'ancien président de la République a lancé au cours de la croisade mondiale, rapportée par plusieurs médias. Cette gouvernance selon Boni Yayi, concoure vers la paix, la stabilité et à l'éradication des fléaux sanitaires et sécuritaires que traverse le monde. […]. « Prions pour l'iniquité où que vous soyez en Afrique, en Europe, en Asie. Priez pour nos Nations, prions pour nos autorités, les chefs d'Etats de nos pays, notre jeunesse, prions pour nos pays », a exhorté l'ex président dans son rôle de prédicateur. Dieu, fait savoir Boni Yayi, est prêt à pardonner les péchés et guérir les pays.
Les participants à cette prière dite à l'occasion de la fête de nativité sont estimés à plusieurs centaines de mille.
F. A. A.
Les musulmans en France ont toujours vécus des épisodes directement islamophobes. Mais ces derniers mois, surtout avec la montée des idées anti-musulmans, racistes et même xénophobes des candidats aux présidentielles issus de l’extrême droite, les musulmans font face à une véritable hostilité qui va crescendo.
Fermeture de mosquées, dégradation des lieux de cultes et graffitis islamophobes. Les musulmans assistent aujourd’hui à une escalade de haine prêchée par une frange radicale qui ne cesse de jeter son venin sur tout ce qui symbolise l’Islam.
Tags anti-musulmans et dégradation des mosquéesLe ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a dénoncé, ce mardi 28 décembre, un les actes anti-musulmans dans plusieurs villes de France.
En effet, plusieurs tags et dégradations ont été constatés dans les villes de Mayerne, La Mure, Isère ainsi dans le centre-ville de Château-Gontier. Une demi-douzaine de graffitis islamophobes ont été donc apposés un partout. Un acte que le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué de condamner.
Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur a condamné les actes « odieux » qui sont, selon lui, « contraires aux valeurs de la République » tout en affichant son soutien aux musulmans suite à ce comportement raciste et islamophobe.
Dans le village de La Mure, une salle de prière a été dégradée dans la nuit de lundi à mardi, selon Le Parisien, « des poubelles ont été renversées, la boîte aux lettres endommagée, tout comme la porte menant à la salle », indique la même source.
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