You are here

Diplomacy & Crisis News

DR Congo: With Ebola on the wane, UN agencies prepare to combat coronavirus

UN News Centre - Tue, 03/03/2020 - 20:00
After more than a year of battling an Ebola virus outbreak that killed more than 2,200 people, UN officials are “cautiously optimistic” that the epidemic in the northeast Democratic Republic of the Congo (DRC) will soon be history as the country gears up to face the emerging threat of coronavirus disease (COVID-19). 

De la complaisance pour Somoza à l'offensive contre les sandinistes

Le Monde Diplomatique - Tue, 03/03/2020 - 19:27
En décrétant le 1er mai, à Bonn, l'embargo total contre le Nicaragua, le président Reagan a franchi, au nom de la défense des libertés, un nouveau pas dans l'escalade. Cette hostilité ouverte prend tout son sens lorsqu'on la compare à l'extraordinaire compréhension dont Washington fait preuve à l'égard (...) / , - 1985/06

Greater progress needed to ensure safe return of displaced Rohingya: UN refugee agency chief

UN News Centre - Tue, 03/03/2020 - 18:31
UN agencies together with the Bangladesh authorities have appealed for $877 million to support hundreds of thousands of Rohingya refugees from Myanmar, where conditions are still not conducive for their safe return, UN refugee agency chief Filippo Grandi said on Tuesday.

UN ‘determined to stand by the people of Syria’ says Lowcock, as grave humanitarian crisis intensifies around Idlib

UN News Centre - Tue, 03/03/2020 - 17:28
The United Nations is “determined to stand by” civilians across Syria’s war-torn northwest, as “a grave humanitarian crisis” continues, the UN emergency relief chief said on Tuesday.

Le blocus de la myopie

Le Monde Diplomatique - Tue, 03/03/2020 - 16:57
Vingt-trois ans après l'embargo total appliqué envers Cuba, le gouvernement nord-américain prend la même mesure de rétorsion contre le Nicaragua sandiniste. Le 1er mai 1985, le président Ronald Reagan décrète l'interruption des échanges commerciaux ainsi que la suspension des relations aériennes et (...) / , - 1985/06

No country is free from child sexual abuse, exploitation, UN’s top rights forum hears

UN News Centre - Tue, 03/03/2020 - 16:42
Child sexual exploitation, sexual abuse and the use of children in prostitution “are a reality in all parts of the world”, the Human Rights Council heard on Tuesday.

World Wildlife Day: UN chief urges ‘more caring’ relationship with nature

UN News Centre - Tue, 03/03/2020 - 02:30
People everywhere need to remember that we depend on Mother Earth to survive, the UN chief said in his message for World Wildlife Day marked on Tuesday, advocating for “a more caring, thoughtful and sustainable relationship with nature”.

Warmer months ahead for many parts of the planet: UN weather agency

UN News Centre - Mon, 02/03/2020 - 22:29
Many parts of the world can expect above average temperatures in the coming months even without the presence of an El Niño event to drive warming, the World Meteorological Organization (WMO) said on Monday. 

Declaring commitment to ‘peace and stability’ for Libya, top UN envoy steps down as stress takes its toll

UN News Centre - Mon, 02/03/2020 - 22:04
After serving more than two years as the UN’s Special Representative in charge of finding a way to a lasting peace in war-torn Libya, Ghassan Salamé - who also heads up the UN Support Mission in Libya (UNSMIL) - handed in his resignation on Monday, citing failing health caused by the immense stress of the job.  

Washington et la guerre des «<small class="fine"> </small>contras<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Mon, 02/03/2020 - 18:42
Le débat, à Washington, sur la nature du régime sandiniste fait rage. M. Reagan a affirmé que les Etats-Unis devaient mettre un terme à cette « tête de pont soviétique au service de la subversion en Amérique centrale (…) afin de stopper l'agression communiste à notre porte ». M. Bill Alexander, (...) / , , , , - 1985/06

Les deux voies de l'Église dans la révolution

Le Monde Diplomatique - Mon, 02/03/2020 - 16:26
« Le peuple engagé dans la révolution est profondément chrétien dans sa majorité. Le 19 juillet , il y avait un demi-million de personnes sur la place ; ce demi-million est en majorité chrétien. » Le Père Fernando Cardenal, jésuite, reçoit ses visiteurs au premier étage du siège de la Jeunesse sandiniste (...) / , - 1981/10

What the World Can Learn From China’s Experience With Coronavirus

Foreign Affairs - Mon, 02/03/2020 - 06:00

China still has 92 percent of the world’s cases of the novel coronavirus known as COVID-19, and all but 118 of the nearly 3,000 deaths from the virus have occurred within its borders. But the events of the last few days have shown that COVID-19 will not remain a primarily Chinese story for long.

The number of new cases of COVID-19 reported daily outside China now exceeds the number of new cases inside China for the first time. In the last week (since February 24), more than 30 new countries have reported their first COVID-19 cases, including Brazil in South America, Afghanistan in South Asia, and Bahrain in the Persian Gulf. Almost none of these countries’ cases came directly from China. Over the weekend, Washington State reported the first death in the United States from COVID-19, the first health-care worker to be infected with the disease, and, most worrying, the first known outbreak of the disease in a long-term care facility for the elderly.

As this coronavirus proliferates in countries far beyond its origin, national governments must consider carefully which parts of China’s experience will be generalizable to their countries.


Read More

Le président Moubarak, otage de la politique d'ouverture

Le Monde Diplomatique - Sun, 01/03/2020 - 17:39
La mutinerie au sein de la police, fin février 1986, a pris au dépourvu les observateurs de la vie politique égyptienne pourtant attentifs aux risques d'embrasement pouvant mettre en difficulté le régime du président Moubarak. Même s'il n'a pas eu de prolongement populaire, le mouvement n'en a pas (...) / , - 1986/04

Changement et continuité en Égypte

Le Monde Diplomatique - Sat, 29/02/2020 - 17:48
Le 14 janvier dernier, l'anniversaire de la naissance de Nasser fut célébré avec éclat par un large éventail de forces politiques réunies au siège du parti de la gauche égyptienne. Evénement impensable voici à peine quatre mois, quand Sadate, peu avant son assassinat, réduisait l'Egypte au silence par (...) / , , - 1982/02

Israël-Palestine, un plan de guerre

Le Monde Diplomatique - Fri, 28/02/2020 - 17:35
Concocté par Washington sans l'implication des Palestiniens, le plan de M. Donald Trump pour la paix au Proche-Orient satisfait aux principales exigences d'Israël. Outre qu'il entérine l'annexion de toutes les colonies et de la vallée du Jourdain — dispositions contraires aux résolutions des Nations (...) / , , , , , , - 2020/03

Géopolitique de l’Amazonie

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 28/02/2020 - 15:43

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro de printemps 2020 de Politique étrangère (n°1/2020) – disponible dès la semaine prochaine – que vous avez choisi d'(é)lire : « Géopolitique de l’Amazonie », écrit par Ombelyne Dagicour.

Les incendies qui ont ravagé l’Amazonie en 2019 ont mis en lumière les difficultés d’une conciliation entre exigences environnementales et économiques dans ces territoires. « Poumon de la Terre », la forêt amazonienne s’étend sur plus de 7,5 millions de km² et constitue un réservoir unique de biodiversité1. Plus grand système hydrographique au monde, le bassin amazonien concentre également 20 % des réserves d’eau douce. Alors que le réchauffement climatique s’accélère, l’énorme stock de carbone contenu par la forêt amazonienne menace d’être libéré sous l’effet d’une déforestation qui tend à augmenter. 90 000 incendies ont été comptabilisés en 2019, soit le plus lourd bilan depuis près d’une décennie. Ils ont suscité une vive émotion internationale, et entraîné la mise en cause du gouvernement brésilien, en particulier de son président Jair Bolsonaro. La forêt amazonienne a déjà perdu 20 % de sa superficie en l’espace de cinquante ans selon le World Wildlife Fund (WWF). La déforestation en Amazonie a désormais presque doublé au Brésil par rapport à 2018, poussant les monocultures commerciales et les activités d’extraction toujours plus loin dans les confins tropicaux2.

Ces récents événements révèlent que les territoires amazoniens ne sont plus périphériques. Bien qu’historiquement marginalisée, l’Amazonie est désormais une région stratégique de premier plan. Ses ressources minérales et ses potentialités agro-industrielles la placent au cœur des priorités nationales pour le Brésil dont le territoire comprend environ 60 % de la superficie totale du bassin amazonien. En 1953, le Brésil a défini le cadre politico-administratif et territorial d’une « Amazonie légale », dans lequel sont menés les programmes d’infrastructure et de colonisation des terres amazoniennes.

La notion de territoire désigne communément un espace approprié et délimité par une autorité, formant la base d’une juridiction. Or, à l’heure de la crise écologique et climatique mondiale, une tension apparaît entre la souveraineté des États administrant l’Amazonie et la volonté de certains acteurs de faire appliquer des normes internationales, voire d’internationaliser la gestion amazonienne3. Dans ce contexte, quels sont les défis mais aussi les menaces qui pèsent en Amazonie sur la protection environnementale et des populations ?

Pour comprendre ce qui se joue, il faut revenir brièvement sur les dynamiques historiques des territoires amazoniens au Brésil. Ce préalable est indispensable afin d’appréhender les enjeux écologiques et sociaux spécifiques aux espaces amazoniens à l’aune des contradictions entre logiques « développementalistes » et « environnementalistes ». Puis on verra en quoi l’évolution récente de la posture géopolitique du gouvernement brésilien laisse planer de grandes incertitudes sur la protection de la forêt amazonienne, et pourrait signifier un revers du multilatéralisme dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’Amazonie brésilienne, dynamiques pionnières et construction nationale

De par son éloignement, l’Amazonie est longtemps restée terra incognita aux yeux du pouvoir impérial, puis républicain. Toutefois, dès l’époque coloniale, les territoires amazoniens ont vu naître nombre de mythes, en particulier celui de l’El Dorado, pour désigner un espace homogène « vert » dominé par une nature aux ressources inépuisables. L’histoire de l’occupation et du développement économique de l’Amazonie suit des cycles liés à l’exploitation des ressources de la forêt (bois, minerais, plantes médicinales, etc.). Le boom du caoutchouc lié à l’essor de l’industrie automobile bouleverse la place et l’économie de ces anciennes marges coloniales, en les propulsant dans les circuits du capitalisme international4.

Le gouvernement de Getúlio Vargas, leader populiste autoritaire (1930-1945, puis 1945-1951) représente un moment important dans la formulation de l’identité brésilienne et l’incorporation des marges amazoniennes à la nation. Il lance le premier plan de développement de l’Amazonie, qui s’insère dans le projet d’implantation du « nouvel État brésilien » (Estado Novo). L’étroite relation qui se noue entre nationalisme et « développementalisme » est alors théorisée par les pères fondateurs des sciences humaines brésiliennes. Pendant la guerre froide – marquée en Amérique latine par les conséquences de la révolution cubaine de 1959 –, les dirigeants nationalistes du Brésil misent sur le contrôle géopolitique du territoire et l’industrialisation par substitution aux importations.

Dans ce contexte, les terres amazoniennes acquièrent une dimension stratégique inédite, tant pour le développement économique que pour la sécurité nationale. Emblématique de l’idéologie développementaliste, le régime de Juscelino Kubitschek (1956-1961) inaugure en 1960 la capitale Brasilia, symbole d’un idéal de modernité orchestré par la puissance étatique et sa prétention à exercer pleinement une souveraineté territoriale. L’ouverture du premier axe routier amazonien entre Belém et Brasilia illustre l’effort pour désenclaver l’Amazonie et transformer le Brésil en un pays moderne, industriel et urbain jusque dans ses confins.

Cette dynamique d’expansion territoriale est poursuivie par les militaires au pouvoir entre 1964 et 1985. Parmi les « Grands objectifs nationaux » définis par ce régime technocratique et autoritaire figurent d’importants programmes de colonisation minière et agricole en Amazonie, menés sous l’égide de la Superintendance pour le Développement de l’Amazonie (SUDAM) créée en 1966. La période allant de 1968 à 1976 marque l’ouverture décisive de l’Amazonie aux investissements privés (nationaux et/ou étrangers). Emblématique des enjeux économico-stratégiques liés à la valorisation des ressources naturelles, le projet RADAM (Radar da Amazônia) est lancé en 1970. Il permet d’obtenir la première cartographie exhaustive du bassin amazonien. Coordonné par un département placé sous la tutelle du ministère des Mines et de l’Énergie, ce programme de couverture aérienne de l’Amazonie par imagerie radar qui s’appuie sur les dernières avancées technologiques développées aux États-Unis, débouche ainsi sur l’inventaire systématique des ressources amazoniennes.

Le processus d’intégration de l’Amazonie à la sphère étatique et nationale se reflète dans la profonde modification de l’organisation spatiale du Brésil : la poussée pionnière vers les territoires amazoniens connaît un essor spectaculaire5. Des vagues migratoires successives aboutissent à la formation de noyaux urbains présentant une grande diversité socioculturelle. Aujourd’hui, 70 % de la population amazonienne du Brésil résident dans des villes, selon le recensement de 2010 réalisé par l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE). Ce sont presque 18 millions d’habitants qui demeurent en Amazonie, dont un peu moins de 300 000 Amérindiens6. Autre conséquence durable : l’extension des monocultures d’exportation (soja, café, canne à sucre pour l’éthanol) et de l’élevage bovin, sous l’effet d’une déforestation encouragée par les incitations fiscales favorables aux grands domaines.

L’occupation spatiale et la mise en valeur des ressources amazoniennes participent d’une dynamique géo-historique qui dépasse le cadre national. Les ambitions régaliennes de l’État brésilien continuent de guider les politiques publiques destinées à assurer la croissance économique, mais elles sont formulées dans un contexte marqué depuis les années 1990 par le renforcement de la dérégulation néolibérale et des logiques supranationales incarnées par une diversité d’acteurs en interaction avec les populations locales, notamment amérindiennes. La complexification progressive des jeux d’acteurs d’origines diverses (locale, nationale, internationale) d’une part, et la prise de conscience du rôle déterminant de l’Amazonie sur les équilibres climatiques mondiaux d’autre part, font lever de multiples questions sur la pertinence du modèle de développement de cet espace.

  1. Les scientifiques estiment que l’Amazonie abrite près de 10 % de la biodiversité mondiale. F.-M. Le Tourneau, L’Amazonie. Histoire, géographie, environnement, Paris, CNRS éditions, 2019, p. 57.
  2. « Brésil, la déforestation de l’Amazonie a presque doublé en un an », Le Monde, 8 septembre 2019, disponible sur : www.lemonde.fr.
  3. I. Bellier (dir.), Terres, territoires, ressources. Politiques, pratiques et droits des peuples autochtones, Paris, L’Harmattan, 2014, p. 16-17.
  4. A. Coic, « La grande aventure du caoutchouc en Amazonie. Bois et forêts des tropiques », À travers le monde, vol. 2, n° 264, 2000, p. 61-66.
  5. M. Droulers, Brésil : une géohistoire, Paris, Presses universitaires de France, 2001.
  6. Il s’agit de la population amazonienne résidant au sein de l’Amazonie forestière proprement dite. La population totale de l’Amazonie « légale » représente environ 23 millions d’habitants. Voir F.-M. Le Tourneau, « La distribution du peuplement en Amazonie brésilienne : l’apport de données par secteur de recensement », L’Espace géographique, vol. 38, n° 4, 2009, pp. 359-375, disponible sur :www.cairn.info.

Lire le texte dans son intégralité ici.

Un Brexit pour rien<small class="fine"> </small>?

Le Monde Diplomatique - Fri, 28/02/2020 - 15:34
La décision britannique de quitter l'Union européenne intervient trop tard. Le départ d'un État qui a incarné à la fois le libre-échange, l'alignement sur Washington, la financiarisation et le néolibéralisme, aurait pu constituer une excellente nouvelle. Et rappeler aussi qu'elle n'est pas une prison. (...) / , , , , , - 2020/03

Japan in the American Century

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 28/02/2020 - 08:55

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2019). Arnaud Grivaud propose une analyse de l’ouvrage de Kenneth B. Pyle, Japan in the American Century (Harvard University Press, 2018, 472 pages).

L’un des plus grands historiens du Japon analyse comment les trajectoires historiques américaine et japonaise se sont enchevêtrées – ou entrechoquées – pendant plus d’un siècle et demi (1853-2018). Suivant un ordre chronologique, les chapitres réalisent des allers et retours entre les situations politiques internes des deux pays et leur relation bilatérale.

En ouverture, Kenneth Pyle développe l’idée que les multiples causes de la guerre du Pacifique trouvent leur origine dans la rivalité née entre deux puissances montantes au début du xxe siècle, qui présentaient chacune des ambitions impérialistes dans la région. Il montre ensuite comment la contestation mutuelle de ces ambitions rivales s’est traduite par une montée du militarisme au Japon et une position américaine intransigeante dans sa volonté de façonner l’ordre mondial, plongeant in fine les deux pays dans la guerre.

Essentiellement basée sur le concept d’équilibre des pouvoirs (théorie réaliste des relations internationales), la démonstration prend cependant en compte l’influence sur les décisions des dirigeants des contextes politique, socio-économique et idéologique (identité nationale, libéralisme, racisme, etc.), tout en précisant que « rien n’est inévitable dans l’histoire ». Une fois la guerre déclarée, l’entêtement de Roosevelt à exiger une reddition inconditionnelle – quand toutes les guerres visaient jusqu’alors des paix négociées – a nourri, pour l’auteur, le jusqu’au-boutisme du gouvernement japonais qui souhaitait préserver à tout prix sa forme impériale et l’identité nippone. Dans cette configuration, le recours à la bombe atomique vint résoudre le dilemme du gouvernement américain qui se voulait inflexible mais redoutait un débarquement sanglant et coûteux.

L’ouvrage se poursuit sur les réformes sans précédent imposées durant l’après-guerre, dont l’auteur estime que la rapide appropriation par les Japonais s’explique par la présence endogène de forces progressistes et libérales. Il émet l’hypothèse – peu étayée et proche de l’histoire contrefactuelle – qu’un modèle démocratique plus en adéquation avec les valeurs japonaises aurait pu émerger sans une intervention américaine si marquée. Quoi qu’il en soit, avec l’entrée dans la guerre froide, les États-Unis réhabilitèrent rapidement des figures conservatrices tout juste écartées, et exigèrent du Japon qu’il se réarme pour faire barrage au communisme. Dans ce contexte, les dirigeants nippons surent tirer parti de cette subordination en déléguant aux Américains la sécurité du Japon pour se concentrer sur son économie. Kenneth Pyle nuance ainsi la thèse de la « pression extérieure », et rappelle que le Japon a su développer un modèle capitalistique et sociétal propre.

L’émergence d’un monde multipolaire post-guerre froide, a néanmoins contraint le Japon à réajuster sa stratégie pour s’assurer de l’engagement américain dans une Asie orientale où les tensions sont nombreuses. Shinzo Abe, conservateur et pragmatique, a ainsi récemment engagé son pays dans un rôle plus actif pour le maintien de la sécurité régionale.

Cet ouvrage ambitieux, synthétisant sous un angle inédit une bonne partie des recherches de l’auteur, s’appuie sur de nombreuses sources en anglais et en japonais. En dépit de quelques répétitions, les multiples citations qui agrémentent presque chaque page en rendent la lecture particulièrement plaisante.

Arnaud Grivaud

>>S’abonner à Politique étrangère <<

Bienvenue à Wakaliwood

Le Monde Diplomatique - Thu, 27/02/2020 - 18:04
En Ouganda, dans un quartier pauvre de Kampala, un réalisateur autodidacte invente un cinéma bricolé et imaginatif. Faits de bouts de ficelle et d'humour, ses films, auxquels concourent voisins et enfants, réconcilient aspiration à la justice sociale et divertissement, fantaisie débridée et sens de (...) / , , , , , , - 2020/03

Le numérique carbure au charbon

Le Monde Diplomatique - Thu, 27/02/2020 - 16:03
Partenariats des géants de la Silicon Valley avec l'industrie pétrolière, consommation massive d'énergie et de ressources : contrairement à ce qu'on a longtemps affirmé, l'économie numérique n'est ni « immatérielle » ni « verte ». Elle produit des dommages écologiques importants, dont les conséquences sont (...) / , , , , , , - 2020/03

Pages