You are here

Diplomacy & Crisis News

Transfer of Rohingya refugees to Bay of Bengal island ‘must be voluntary’: UN refugee agency

UN News Centre - Mon, 07/12/2020 - 12:25
The head of the UN refugee agency (UNHCR), has voiced concerns over the reported relocation of some Rohingya refugees by Bangladeshi authorities, to an island off the country’s coast, in the Bay of Bengal. 

PE 4/2020 en librairie !

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 07/12/2020 - 09:30

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2020) vient de paraître ! Il consacre un dossier spécial au Brexit dont l’échéance finale approche, et un Contrechamps à la Méditerranée, avec un focus notamment sur la Turquie.  Et comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : les effets du COVID-19 en Afrique et en Amérique latine, les agricultures africaines, les enjeux de la Conférence d’examen du TNP, la politique russe de l’Inde…

Au seuil du Brexit, à quoi ressemblera le Brexit ?

Les négociateurs britanniques et européens pourraient préférer un mauvais accord à un no deal, mais éviterait-il une sérieuse dégradation des échanges avec l’Union européenne, que ne viendrait compenser aucun nouvel accord commercial ?

Le rêve d’un Royaume-Uni voguant sur les mers diplomatiques du monde (Global Britain) en fidèle et nécessaire lieutenant de l’Amérique risque de vite s’user, avec la rétraction des moyens britanniques et le désintérêt de Washington pour un partenaire de plus en plus junior.

Le Brexit risque bien de sceller l’isolement d’un pays menacé dans sa cohésion même : par une crise de confiance dans ses propres institutions, et les dynamiques centrifuges à l’œuvre, en Écosse ou en Irlande.

Un nouveau royaume émerge du Brexit : bien différent de celui qu’imaginaient les brexiters, et avec beaucoup d’incertitudes sur les coopérations futures avec les Européens du continent.

***

La puissance turque entreprend-elle de réorganiser la Méditerranée, ou n’y fait-elle tant de bruit qu’à raison du silence d’autres acteurs, en particulier européens ? L’activisme d’Ankara pourrait surtout traduire la fébrilité d’un régime contesté, dans un espace que nul n’a pu structurer depuis trente ans. Les réactions – très différenciées – des pays d’Afrique et d’Amérique latine aux assauts du COVID-19, l’avenir des agricultures africaines, les enjeux de la prochaine conférence d’examen du Traité de non-prolifération, ou la politique russe de l’Inde, figurent aussi dans le tour du monde du numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère.

***

Découvrez le sommaire complet ici.

Lisez gratuitement :

 > > Suivez-nous sur Twitter : @Pol_Etrangere ! < <

Guterres spotlights ‘critical role’ of aviation in pandemic recovery, marking International Day

UN News Centre - Mon, 07/12/2020 - 08:59
The UN Secretary-General has called for greater support for the aviation sector, badly hit by the COVID-19 pandemic, to allow it to better weather the global economic crisis sparked by the COVID-19 pandemic. 

Le populisme, voilà l'ennemi<small class="fine"> </small>!

Le Monde Diplomatique - Sun, 06/12/2020 - 19:40
Dans un climat social marqué par l'inquiétude des salariés américains, les discours de M. Patrick Buchanan et la possibilité d'une nouvelle candidature de M. Ross Perot ont relancé le débat sur le « populisme ». La convergence de fait entre les orientations économiques et diplomatiques de M. William (...) / , - 1996/04

Les trois grands mérites de l'intervention française

Le Monde Diplomatique - Sat, 05/12/2020 - 18:02
Pourquoi ne pas célébrer, sans la moindre réserve, la louange du président Giscard d'Estaing ? Par une opération plus spectaculaire qu'onéreuse, brève dans son déroulement mais riche d'effets durables, il a obtenu un triple succès diplomatique, économique et politique. C'est le bilan diplomatique de (...) / , , , , , , , , , - 1977/05

First Person: COVID education is child’s play for Thai UN volunteer

UN News Centre - Sat, 05/12/2020 - 06:30
An innovative initiative to provide child-friendly information about COVID-19 has been launched by a UN volunteer (UNV) in Thailand who recognized that children needed to know more about the dangers of the virus but also have fun learning at home during the lockdown. On International Volunteer Day marked annually on 5 December, UNICEF’s Rasa Pattikasemkul talks about motivation, family loss and keeping children safe.

Contribution of life in soil ‘remains largely underestimated’, says UN agriculture agency 

UN News Centre - Sat, 05/12/2020 - 04:27
Even though soil organisms play a crucial role in boosting food production, enhancing nutritious diets, preserving human health, and combating climate change, the real contribution of these tiny life forms remains largely underestimated, the UN agriculture agency (FAO) said on Friday. 

Amidst positive steps, challenges in Africa ‘loom large’, UN chief tells Security Council 

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 23:45
The United Nations-African Union (AU) partnership has yielded “significant results”, including at the country level, the UN chief told the Security Council on Friday. 

Scientists optimistic about COVID-19 vaccines for all

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 23:29
Scientists developing COVID-19 vaccines are optimistic that by the end of next year, all people everywhere will have access to safe and effective treatments against a disease which has disrupted the entire planet. 

It isn’t over: WHO concerned at ‘growing perception’ COVID pandemic is passing

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 23:24
The head of the World Health Organization (WHO) sounded the alarm on Friday over the “growing perception” that the COVID-19 pandemic is over, despite exploding infection rates in some countries and enormous pressure growing on health services.

UN pledges humanitarian support as Armenia and Azerbaijan negotiate ‘lasting, peaceful settlement’ over Nagorno-Karabakh

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 20:16
The UN Secretary-General António Guterres welcomed the continuing ceasefire in and around Nagorno-Karabakh on Friday, underlining that the Organization stands ready to provide humanitarian support to meet the needs of all civilians impacted by conflict.

Valéry Giscard d'Estaing ou l'art de gouverner par discours et symboles

Le Monde Diplomatique - Fri, 04/12/2020 - 19:56
Pourquoi ne pas célébrer, sans la moindre réserve, la louange du président Giscard d'Estaing ? Par une opération plus spectaculaire qu'onéreuse, brève dans son déroulement mais riche d'effets durables, il a obtenu un triple succès diplomatique, économique et politique. C'est le bilan diplomatique de (...) / , , , , , , , , , - 1977/05

COVID-19: Right decisions now will secure a life of dignity for all

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 19:55
Critical decisions made now to address the COVID-19 pandemic will lead to a life of dignity for all people, UN Deputy Secretary-General Amina Mohammed said on Friday, addressing the second and final day of the General Assembly’s special session devoted to the crisis. 

Belarus: End ongoing human rights violations, UN rights chief urges

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 18:50
The human rights situation in Belarus continues to deteriorate, particularly with respect to peaceful assembly, the UN rights chief said on Friday, urging the government to put an end to ongoing violations and “take steps towards a genuine, respectful and inclusive national dialogue”. 

UN working at ‘full speed’ to prepare for humanitarian mission to Ethiopia’s Tigray

UN News Centre - Fri, 04/12/2020 - 16:55
The UN’s humanitarian coordination office, said on Friday that it was doing its utmost to secure aid access to Ethiopia’s Tigray region, after a deal was struck to reach displaced civilians, following weeks of fighting between federal and regional forces.

En Afrique australe, matières premières et géopolitique

Le Monde Diplomatique - Fri, 04/12/2020 - 15:56
La concentration des gisements de minerais le long des « points chauds » de l'Afrique australe : « ceinture de cuivre » (Shaba et Zambie), Rhodésie, Afrique du Sud et Namibie. / Afrique australe, Rhodésie du Sud 1890-1980, Zimbabwe, Afrique du Sud, Malawi, Zaïre 1971-1997, Namibie, Angola, Mozambique, (...) / , , , , , , , , , , , , , - Afrique

La Turquie : une puissance émergente qui n’a pas les moyens de ses ambitions

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 04/12/2020 - 10:39

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020) – disponible dès lundi 7 décembre – que vous avez choisi d'(é)lire : « La Turquie : une puissance émergente qui n’a pas les moyens de ses ambitions », écrit par Jana Jabbour, docteur en science politique et enseignante à Science Po Paris.

À l’été 2020, la posture de plus en plus agressive de la Turquie sur la crise
libyenne et sur les enjeux énergétiques en Méditerranée orientale a retenu
l’attention de l’opinion internationale et suscité l’ire des pays européens,
France en tête. Les déclarations polémiques du président turc à propos
de la Libye – « ces terres où nos ancêtres ont marqué l’histoire » –, les
points marqués par Ankara en Tripolitaine, ainsi que l’activisme diplomatico-militaire de la Turquie en Méditerranée orientale ont démontré le pouvoir de nuisance de cette puissance régionale, et aggravé ses tensions avec l’Union européenne (UE) et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

Bien que la diplomatie turque paraisse agressive, anti-occidentale, voire
irrationnelle, le positionnement d’Ankara sur les crises du Moyen-Orient
et de l’Afrique du Nord, et les enjeux énergétiques en Méditerranée orientale, repose en réalité sur une doctrine stratégique et un objectif clairs : faire de la Turquie une puissance régionale majeure et un État pleinement souverain dont la conduite n’est dictée que par ses intérêts nationaux.

La Turquie, puissance moyenne émergente en quête de statut

L’expansionnisme régional turc sous le règne du Parti de la justice et du développement (AKP) et du président Erdogan est souvent interprété de façon réductrice comme le reflet d’une diplomatie « néo-ottomane » visant à restaurer la grandeur ottomane de la Turquie, et à reconstituer une sphère d’influence dans les territoires ayant jadis appartenu à la Sublime Porte. Les références de plus en plus nombreuses, dans le discours de l’AKP, à l’islam et à la civilisation islamique, le rapprochement d’Ankara vis-à-vis de la Russie et de l’Iran, les furieuses sorties d’Erdogan contre les dirigeants européens, ont contribué à nourrir ces soupçons de « néo-ottomanisme », et donné l’impression d’un changement d’axe de la diplomatie turque dans le sens d’une rupture avec l’Europe et l’Occident.

En fait, la diplomatie turque semble mue par des dynamiques plus complexes. Au tournant du XXIe siècle, la Turquie a accédé au rang de puissance moyenne émergente. Elle mène donc une « diplomatie de puissance émergente », caractérisée par une affirmation de soi aiguë, une quête de statut à l’échelle internationale, et un désir d’indépendance et d’autonomie dans la conduite de ses relations internationales. En tant que puissance émergente, la Turquie suit une logique de diversification de ses relations et de son réseau de partenariats et d’alliances, afin de maximiser ses intérêts dans un monde multipolaire. En tissant des liens avec des acteurs antagoniques du système international (UE/Russie, Iran/Israël, OTAN/Russie/Iran), Ankara cherche à devenir un acteur incontournable des relations internationales.

L’affirmation accrue d’Ankara au Moyen-Orient et en Afrique du Nord rentre dans le cadre de cette diplomatie de puissance émergente. En adoptant une posture proactive, et en s’affirmant comme puissance régionale dans cette région clé pour les équilibres géopolitiques mondiaux, Ankara entend accroître son poids sur la scène internationale pour devenir un État-pivot et un acteur-clé de la gouvernance mondiale. En ce sens, le Moyen-Orient est conçu de façon instrumentale comme une zone d’influence, une arrière-cour et un tremplin, nécessaires pour l’affirmation de la Turquie comme puissance sur la scène internationale. D’où l’insistance des diplomates turcs, tout au long des années 2000, sur la métaphore du tir à l’arc : « Il faut concevoir notre politique au Moyen-Orient à travers la métaphore du tir à l’arc ; plus nous tirons fort au Moyen-Orient et plus loin nous atterrirons en Europe. » D’où leur insistance, aussi, sur la métaphore des cercles concentriques : la Turquie déploie sa stratégie de puissance d’abord dans un premier cercle – le Moyen-Orient – pour rayonner, à partir de là, en Europe et dans le monde. En ce sens, dans la réflexion stratégique turque, la dimension régionale de la diplomatie est arrimée à la dimension globale ; la politique arabe de la Turquie est étroitement liée à la quête de statut et de puissance à l’échelle mondiale.

Un autre objectif stratégique guide la diplomatie d’Ankara : celui de faire de la Turquie un carrefour énergétique (hub) en Méditerranée. Cette dimension énergétique est en effet cruciale pour comprendre le comportement d’Ankara sur la scène régionale et internationale. Économie émergente en pleine expansion, la Turquie connaît une forte croissance de sa demande énergétique – d’environ 7 à 8 % par an –, alors qu’elle ne dispose que de très peu de ressources sur son territoire. Elle importe plus de 90 % de sa consommation totale d’hydrocarbures, ce qui entraîne une forte augmentation de sa facture énergétique et aggrave sa dépendance vis-à-vis de ses principaux fournisseurs, l’Iran et la Russie. Compte tenu de cet état de fait, la diplomatie turque est sous-tendue par un double objectif : d’une part assurer la sécurité énergétique du pays en diversifiant les sources d’importations et en tissant de bonnes relations avec les voisins riches en hydrocarbures (Irak, Qatar, Azerbaïdjan) ; d’autre part renforcer le positionnement de la Turquie en Méditerranée orientale, de façon à permettre au pays d’exploiter les nouvelles ressources d’hydrocarbures qui y sont découvertes, dans une zone délimitée au Nord par les côtes turques, à l’Est par les côtes syriennes, libanaises, israéliennes et la bande de Gaza, à l’Ouest par les îles grecques de Rhodes et de Crète, au Sud par les côtes égyptiennes, et au centre par l’île de Chypre.

L’engagement d’Ankara en Libye et en Méditerranée orientale

C’est dans le cadre de cette réflexion stratégique que l’activisme diplomatico-
militaire récent de la Turquie en Libye et en Méditerranée orientale prend tout son sens. […]

Lisez le texte dans son intégralité ici.

Comme un rouleau chinois

Le Monde Diplomatique - Thu, 03/12/2020 - 19:26
Amoureux de bandes dessinées, de belles lettres et de beaux-arts, Alex Chauvel et Guillaume Trouillard ont réuni leurs talents afin de concevoir un livre-accordéon qui se déploie pour une magnifique balade en quatre tableaux dans la Chine ancienne . Le sage Song Jiang, installé sur la « montagne de (...) / , , , - 2020/12

Décembre 1960, les Algériens se soulèvent

Le Monde Diplomatique - Thu, 03/12/2020 - 16:33
Après six ans de conflit, les populations musulmanes des villes algériennes investirent soudain la rue pour réclamer l'indépendance. Les protestations pacifiques de décembre 1960 prirent de court tant les autorités françaises que le FLN. Malgré la répression, le mouvement mit en échec les tentatives du (...) / , , , , , , , , , - 2020/12

Autonomous Weapon Diplomacy: The Geneva Debates

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 03/12/2020 - 09:00

This article is the English version of : Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer, « Diplomatie des armes autonomes : les débats de Genève », published in Politique étrangère, Vol. 81, Issue 3, 2016.

Autonomous weapon systems – “Killer robots” in the popular culture – are weapon systems that can select and attack targets without human intervention. The first informal experts’ meeting on lethal autonomous weapons systems (LAWS) was organized in 2014 at the UN Convention on Certain Conventional Weapons (CCW) in Geneva, on the initiative of France, which also presided over the meeting. The last of these annual meetings took place April 11–15, 2016, under German presidency for the second consecutive year. It confirmed the growing interest in the subject from states and civil society: 95 states participated in the debates, alongside several UN institutions, the International Committee of the Red Cross (ICRC), numerous NGOs from around the world, and 34 international experts (compared to 90 states and 30 experts in April 2015, and 87 state and 18 experts in May 2014).

At this meeting states for the first time unanimously adopted general recommendations for the fifth CCW Review Conference, which will take place December 12–16, 2016. The recommendations included the creation of a Governmental Group of Experts (GGE) beginning in 2017, cementing the transition from informal meetings (2014–2016) to a formal process.

Three years of meetings have left civil society and several states increasingly impatient, and so this year there was a clear desire to achieve results. Already anti-LAWS NGOs had indicated that they would no longer be fooled by certain states’ delaying strategies, which have been attempting to drag out the subject of LAWS at the CCW, where the consensus-based decision-making allows them to exert a level of control, rather than meaningfully advancing the discussion.

In particular, there was a growing desire to move forward without resolving all the conceptual problems, against the wishes of states like China, which suggested that “first, we must know what autonomy means” before being able to discuss LAWS. Canada’s statement that it “does not find it useful to debate the meaning of autonomy out of context” captured the wishes of many states to move toward “more concrete” matters.

The April 2016 meeting confirmed that the main topics of discussion have remained unchanged over the last three years, namely, issues of definition, human control, responsibility, and legal review. Rather than going to the root of these questions, this paper will address the procedure, negotiations, the balance of power, and generally the diplomatic dimension of the last round of Geneva debates.

What are we talking about ?

Unlike previous years, this time the question was less the definition of LAWS or autonomy but rather of whether it was even necessary to define them. The delegations initially divided themselves into two camps: those who made the definition a prerequisite condition for any discussion (which was interpreted by others, particularly civil society, as a way of blocking discussion), and those who agreed to leave the definition until later. A consensus was reached that an exhaustive and final definition at this stage was impossible, but that nevertheless a provisional working definition should be used to move discussions forward.

Analyzing definitions in disarmament treaties supports this gradual approach: the definitions, which are not always based on the same criteria (effects, functions, usage, or possible targets of the weapons), are generally among the very last issues to be settled. However, the case of LAWS is special, which limits the relevance of such precedents. As Brazil usefully recalled, this time the weapon being defined does not yet exist. The weapons previously prohibited had existed for decades and their effects were perfectly known. They could therefore be banned without a precise definition. The absence of shared experience or understanding make LAWS different. […]

Read the rest of the article here.

>>> More articles of Politique étrangère are available for reading
on Cairn International <<<

Pages