The Stabilization and Association Agreement (SAA) between the European Union and Kosovo enters into force today, 1 April 2016. The SAA establishes a contractual relationship which entails mutual rights and obligations and large number of sectors. It will support the implementation of the reforms and give Kosovo an opportunity to move closer to Europe.
The SAA was signed on 27 October 2015 by Ms Federica Mogherini, High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice-President of the European Commission, and Mr Johannes Hahn, Member of the Commission responsible for the European Neighborhood Enlargement negotiations, for the European Union, and by MM. Isa Mustafa, Prime Minister, and Bekim Çollaku, Minister for European Integration, for Kosovo. Negotiated between October 2013 and May 2014, the SAA was signed on October 27, 2015 and formally concluded on 12 February 2016.
In order to support the necessary reforms, the EU provides pre-accession aid to the countries of the Western Balkans and Turkey amounting to some € 11.7 billion for the period 2014-2020, 645.5 million are destined for Kosovo.
Tag: SAAKosovoNach den Anschlägen vom 13. November in Paris, die zu 130 Toten führten, wollte der französische Präsident François Hollande den zukünftigen Kampf gegen den Terrorismus in der Verfassung verankern. Dazu gehörten insbesondere die Verhängung von Notstandsgesetzen und die Aberkennung der französischen Staatsbürgerschaft für verurteilte Terroristen, die noch über eine zweite Staatszugehörigkeit verfügten. Während die Notstandsgesetze problemlos waren, stiess Hollandes Plan über die Aberkennung der Staatsbürgerschaft in der Nationalversammlung auf Widerstand. Aus Gründen der Nichtdiskriminierung verlangte die Nationalversammlung die Ausbürgerung ebenfalls für verurteilte Franzosen, die keine zweite Staatszugehörigkeit besitzen. Der konservativ bestimmte Senat unterstützte aber die von Hollande vorgelegte Version der Verfassungsreform. Die Ausbürgerung sollte nur bei Franzosen erfolgen, die eine doppelte Staatsbürgerschaft aufweisen würden.[1] Eine Einigung zwischen der Nationalversammlung und dem Senat über einen gemeinsamen Text kam nicht zustande. Am 30. März zog Hollande sein Vorhaben für eine Verfassungsänderung zurück.
In Anbetracht der Anschläge von Brüssel muss das Scheitern der Verfassungsrevision in Frankreich als gravierende Fehlleistung Europas im Kampf gegen den Terrorismus bezeichnet werden. Das Zustandekommen dieser Verfassungsrevision hätte auf die übrigen europäischen Staaten eine Signalwirkung für ein ähnliches Vorgehen ausüben können. Dieses Scheitern zeigt auch eine Diskrepanz zwischen West- und Osteuropa auf. Während in Westeuropa der Kampf gegen den Terrorismus immer noch dilettantisch geführt wird – das Beispiel von Belgien dürfte signifikant sein – bieten die osteuropäischen Staaten, so Österreich und die Visegradstaaten Polen, Tschechei, Slowakei und Ungarn, ein anderes Bild. Zu deren Abwehrmassnahmen des Terrorismus des Islamischen Staates gehört auch die Beendigung der Völkerwanderung, was folglich die Einschleusung von Jihadisten nach Europa verhindern könnte. Die unterschiedliche Haltung zwischen West- und Osteuropa kann auch als fortschreitende Dekadenz der westeuropäischen Staaten interpretiert werden.
[1] Landauro, I., and S. Schechner, Hollande Drops Constitution Plan, in: The Wall Street Journal, March 31, 2016, P. A4.
Am 27. März hat das Regime von Assad die Rückeroberung der Oasenstadt Palmyra dank russischer Luftunterstützung verkündet. Anstatt eines Frontalangriffes sollen dieses Mal die Abwehrstellungen des Islamischen Staates (IS) durch einen dreifachen Zangenangriff überwunden worden sein.[1] Gemäss dem Verteidigungsministerium in Moskau sollen die russischen Kampfflugzeuge zwischen dem 22 und dem 24 März in 41 Einsätzen 146 Ziele des IS nahe von Palmyra zerstört haben. Gemäss Berichten in den Medien wurde für diese Rückeroberung aber eine grosse Zahl an Bodentruppen eingesetzt. Diese Truppen sollen direkt durch das Feuer russischer Mehrfachraketenwerfer TOS-1 und BM-30 Smerch und russischer Kampfhelikopter Mi-24 Hind unterstützt worden sein. Beobachter vor Ort behaupten, dass durch die russischen Bombardierungen mit Freifallbomben und durch das massive Unterstützungsfeuer bis zu 50% der Stadt Palmyra zerstört worden sei. Der IS wiederum behauptet, dass die Jihadisten am 18. März bis zu 5 russische SPEZNAZ-Elitesoldaten getötet hätten. In den sozialen Medien ist ein Bild eines getöteten Soldaten, der vor dem Symbol des GRU, dem Geheimdienst des russischen Generalstabes, stand, erschienen. Etwas später gab Russland den Tod eines Offiziers der SPEZNAZ zu, der offenbar den Einsatz der russischen Luftunterstützung gegen Ziele nahe von Palmyra leitete.
Gemäss dem ISW-Mitarbeiter Chris Kozak hat das Regime für die Rückeroberung der Oasenstadt mindestens 5‘000 Mann eingesetzt. Dazu gehörten einige Hundert Kämpfer der libanesischen Hisbollah, der schiitischen Milizen aus dem Irak und afghanische Söldner schiitischen Glaubens. Die Tatsache, dass am 16. März ein Mitglied der iranischen Revolutionsgarde nahe von Palmyra getötet worden ist, weist daraufhin, dass auch iranische Verbände an der Rückeroberung beteiligt waren.
Aufgrund der verfügbaren Bilder über die Rückeroberung im Internet können folgende Folgerungen abgeleitet werden:
Die Überprüfung dieser verschiedenen Meldungen ist nicht möglich. Sicher ist, dass die Kriegspropaganda der Russen wie auch jene des Islamischen Staates mehrheitlich aus Desinformationen bestehen dürfte. Tatsache ist auch, dass Wladimir Putin und Assad mit der Rückeroberung von Palmyra einen gewaltigen Sieg auf der Weltbühne erlangt haben. Die psychologische Wirkung dieses Sieges ist noch durch die unüberlegten Gratulationswünsche der Obama-Administration und jene des UN-Generalsekretärs verstärkt worden.
[1] Kozak, Chr., Russian-Syrian-Iranian Coalition Seizes ISIS-Held Palmyra, Institute for the Study of War, ISW, March 27, 2016.
[2] Gladstone, R., and H. Saad, ISIS Fighters Laid Mines Around Palmyra’s Ancient Ruins Before Retreating, Syrian Say, In: New York Times, March 30, 2016, P. A7.
Après Ante Gotovina, Ramush Haradinaj, Momčilo Perišić et quelques autres, le TPIY vient d'acquitter le chef « historique » de l'extrême droite serbe. Il a fallu pas moins de treize années de procédure pour aboutir à ce fiasco judiciaire.
Egorger ses voisins ou qui que ce soit d'autre au moyen d'une petite cuillère rouillée est un crime. Si ce crime est commis par des gens portant un uniforme, au cours d'un conflit armé, il a de grandes chances d'être considéré comme un crime de guerre si les victimes (...)
(B2) Le ‘Frankfurt am Main‘, le navire de soutien de l’opération militaire européenne en mer Méditerranée (EUNAVFOR MED / Sophia) a pris en charge ce mardi (29 mars) 105 personnes d’un canot pneumatique en détresse à environ 50 kilomètres au nord de Tripoli (Libye), dont 51 femmes et deux enfants. Le canot qui les contenait a été détruit, considéré « comme un obstacle à la navigation ». Les rescapés ont ensuite été transférés sur la frégate italienne « Grecale », qui participe à l’opération italienne Mare Sicuro. Depuis le 7 mai 2015, les navires allemands ont ainsi participé à la prise en charge « de 12.613 personnes en détresse » précise l’état-major de la marine allemande.
Dans le même temps, d’autres migrants ont été pris en charge par les garde-côtes libyens et la marine italienne. Depuis lundi, ce sont environ 3000 personnes qui ont ainsi été secourues. Et dimanche, ce sont 129 migrants qui ont été secourus par le navire océanographique britannique Enterprise.
Une route rouverte
Cela correspond, somme toute, à ce que j’avais observé quand j’étais sur place à bord du Cavour à la mi-mars : la route libyenne est rouverte, avec des arrivées de l’ordre de 800-900 personnes en moyenne par jour. Y voir une conséquence de la fermeture de la route orientale (via Turquie et Grèce) — comme certains observateurs calés dans leur fauteuil avec la règle et le compas le voient — est une hypothèse. Mais, de fait, c’est surtout la météo favorable, une mer calme, qui permettent aux trafiquants libyens et égyptiens de reprendre leur « business ».
Vider les stocks
D’une certaine façon, ils « écoulent » les stocks de candidats à l’exil avant une nouvelle campagne, comme le ferait n’importe quel commerçant avant une nouvelle saison. Sauf qu’ici il ne s’agit pas de marchandises. Mais d’hommes, de femmes et d’enfants. Une manière, pour eux, de faire la promotion de leur trafic auprès de personnes intéressées. Un peu comme les agences de voyage, valorisent leur catalogue de vacances au printemps, il s’agit d’attirer de nouveaux adeptes à l’arrivée en Europe.
Des routes alternatives au sein de chaque grande voie
L’idée d’une bascule d’une route à l’autre (de la voie orientale à la voie centrale) est souvent évoquée. Elle a une logique, vue d’Europe. Mais elle n’est pas systématique. Et ceux qui cotoient, au jour le jour, ces flux migratoires, et que j’ai consultés, restent très prudents. Il existe certes des effets de bascule entre la voie occidentale (via le Maroc et l’Espagne, voie aujourd’hui fermée) et la voie centrale (via la Libye et l’Italie) qui, toutes les deux, puisent leur réservoir humain en Afrique pour une bonne partie. Il existe certainement des voies de bascule au sein de la route orientale entre Turquie, Grèce : soit via la Bulgarie (aujourd’hui clôturée) ou via les Balkans. Au lieu de l’autoroute Belgrade Zagreb, on peut passer par la Bosnie-Herzégovine, ou l’Albanie et ensuite la voie terrestre et l’Adriatique.
Un effet de bascule d’Est en Ouest ?
Imaginer une bascule de la voie orientale (via Turquie) à la voie centrale (via Libye) parait aujourd’hui un peu plus compliqué. D’une part, les réseaux de trafiquants ne sont pas systématiquement les mêmes (même s’il peut y avoir fort bien des « joint-ventures »). D’autre part, pour arriver en Libye, en venant de l’Est, sauf à arriver par la mer, dans des cargos ou des ferrys (ce qui est pas toujours évident), il faut aujourd’hui emprunter une voie terrestre. Ce qui oblige à passer 1) soit par la Syrie (en guerre), 2) soit par le Liban ou la Jordanie, puis Israël, et ensuite vers l’Egypte. Or, la plupart de ces pays (Jordanie et Egypte) ont plus ou moins consolidé leurs frontières. Des passages, via la mer du Liban ou de l’Egypte vers la Libye, restent plus réalistes en revanche.
(Nicolas Gros-Verheyde)