Pénteken 18 órától a Szabadegyetem 213-as termébe várják az Agrokombinat kisrészvényeseit. A közgyűlésen, amelyet általában évente két alkalommal szervez a kisrészvényesek egyesülete, jelen lesz az új csődgondnok, Dragan Vignjević, valamint a kisrészvényeseket képviselő ügyvéd, Nenad Vuletić.
Néhány nap alatt megduplázódott a regisztrált kolerás megbetegedések száma a polgárháború sújtotta Jemen fővárosában, Szanaában az Egészségügyi Világszervezet (WHO) keddi információi szerint. Az ENSZ először pénteken számolt be a kolera jelenlétéről Jemenben.
“A betegek száma ötről 11-re nőtt, további 17 esetben pedig erős a gyanú, hogy koleráról van szó” – mondta Omár Száleh, a WHO egyik tisztségviselője egy szanaái sajtótájékoztatón. Az egészségügyi személyzet mindent megtesz azért, hogy kordában tartsa a betegséget, amely eddig nem szedett halálos áldozatokat, és nem terjedt a főváros egyik negyedén túlra.
Több ezer, a konfliktusövezetekből elmenekült család él a főváros peremén nyomorúságos körülmények között, s ez remek táptalaj a kolera terjedésének.
A Vibrio cholerae baktérium által okozott betegség elsősorban széklettel, hányadékkal és szennyvízzel, illetve az ezekkel érintkező nyers élelmiszerek révén terjed. A kolera erős hasmenéssel és hányással jár, ami gyors kiszáradáshoz, illetve akár halálhoz is vezethet.
Jemen oktatási és egészségügyi infrastruktúrájának jelentős része megsemmisült a Szaúd-Arábia által támogatott, nemzetközileg elismert kormány és az Iránnal szövetséges síita húszi lázadók között 18 hónapja dúló harcokban. Száleh szerint az ország egészségügyi központjainak fele felfüggesztette működését a háború kezdetével, miután nem kapták meg a szükséges forrásokat az egészségügyi minisztériumtól.
A jemeni polgárháborúban eddig több mint 6700-an vesztették életüket és legalább 3 millióan váltak földönfutóvá az ENSZ becslései szerint.
L’ex-chef des rebelles du Soudan du Sud Riek Machar a quitté mercredi Khartoum où il vit en exil depuis qu’il a fui Juba après de violents combats en juillet, disant se rendre en Afrique du Sud pour des « examens médicaux », ont constaté des journalistes.
C’est la première apparition devant la presse de Riek Machar depuis juillet. Selon les journalistes, l’ex-dirigeant rebelle paraissait en bonne santé.
« Je me rends à présent en Afrique du Sud pour des examens médicaux supplémentaires (…) après cela je quitterai l’Afrique du Sud », a-t-il déclaré aux journalistes à l’aéroport de Khartoum, sans préciser où il se rendait par la suite.
Le Soudan a accueilli l’été dernier Riek Machar pour un traitement médical, selon les autorités de Khartoum.
En 2015, M. Machar était devenu vice-président d’un gouvernement d’union nationale avec le président Salva Kiir mais il a fui Juba après des combats meurtriers à l’arme lourde qui ont eu lieu en juillet dans la capitale sud-soudanaise entre ses forces et celles de M. Kiir.
Fin septembre, Riek Machar avait annoncé son intention de « lancer une résistance populaire armée contre le régime autoritaire et fasciste du président Salva Kiir afin d’apporter au pays la paix, la liberté, la démocratie et le règne de la loi ».
Il avait lancé cet appel depuis Khartoum, estimant que l’accord de paix obtenu en août 2015 grâce à la communauté internationale n’était plus valide.
La communauté internationale a vivement condamné l’appel de Riek Machar à déclencher une nouvelle guerre contre le gouvernement sud-soudanais.
Les violences se poursuivent dans plusieurs régions du Soudan du Sud. Ainsi, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) s’est inquiété le 30 septembre de la situation d’environ 100.000 personnes « piégées » dans la localité de Yei (150 km aud sud-ouest de Juba), qui est encerclée par les forces gouvernementales sud-soudanaises.
Fille de nomade, excisée dès son plus jeune âge au nom de l’Islam et mariée à 13 ans à un homme qui en avait 25, Halima se dirigeait sans doute vers une grossesse précoce. Un destin on ne peut plus banal dans les terres arides du nord-est du Kenya.
Sauf que sa silhouette longiligne, trahie par un visage fin et de frêles poignets s’échappant de son hijab rouge, arpente désormais les locaux délabrés de l’école du village, dépassant d’au moins une tête des camarades bien plus jeunes qu’elle.
« Je n’avais jamais été à l’école » avant juillet 2015, avoue d’un sourire gêné cette écolière âgée maintenant de 16 ans qui a bénéficié d’un programme d’émancipation mené par l’ONG Save the Children. « J’étais dans des zones rurales, où je m’occupais du bétail, et puis j’ai été mariée à 13 ans ».
Rien ne prédestinait Halima à prendre le chemin de l’école, un des seuls bâtiments en béton de ce village paisible et reculé de la région de Wajir, dont le sol ocre sablonneux est parsemé de buissons desséchés, d’acacias dépassant rarement les trois mètres de haut, de fourmilières géantes et de huttes traditionnelles ressemblant à des igloos de branches et de foin.
Car le nord-est du Kenya, région musulmane semi-désertique historiquement marginalisée par le gouvernement, sous-développée et peuplée de Kényans d’ethnie somali vivant principalement du bétail, courbe l’échine sous le poids de traditions discriminatoires pour les femmes.
Plus de quatre femmes sur dix y sont mariées avant leurs 18 ans, âge de la majorité, soit le double de la moyenne nationale, tandis que 98% des femmes sont excisées, le mariage d’enfants et la mutilation génitale rituelle étant identifiés dans un rapport de Save the Children publié mardi comme parmi les principaux obstacles à l’émancipation des femmes. Et dans cette région, quelque 80% des femmes sont illettrées, contre 12% à l’échelle nationale.
« Plus tard, je veux devenir professeur, pour pouvoir éduquer toute la communauté », rêve Halima, dont le hijab flotte dans les courants d’air rafraîchissants de la classe.
– Barbe rousse –
En juin 2015, Save the Children et d’autres organisations soutenues par le gouvernement ont entrepris d’augmenter le nombre de filles allant à l’école dans la région de Wajir. Dans 80 villages sur les plus de 3.000 que compte cette région, l’ONG explique aux jeunes filles, mais aussi à leurs parents, les avantages de se marier tard, les dangers des grossesses précoces et de l’excision, ou comment elles peuvent économiser de l’argent.
« La région de Wajir est considérée comme une des plus difficiles d’accès », souligne Evans Kibet, un responsable de l’ONG, rappelant qu’elle est minée par les attaques des islamistes somaliens shebab et par des rivalités tribales. « Il est donc difficile d’atteindre les enfants, principalement le long de la frontière somalienne ».
Pour y parvenir, le programme s’est adjoint la collaboration de chefs religieux. « Je préfère que nos filles aillent à l’école et décident ensuite quand et avec qui elles veulent se marier », soutient le cadi de Wajir, chef coutumier local, Abdiwahab Mursal, qui est en charge des questions de moeurs, estimant que la population « confond souvent traditions et religion ».
« Au début, c’était difficile pour moi d’accepter l’idée qu’elle aille à l’école, simplement parce que nous étions nomades et que nous allions d’un endroit à un autre », reconnaît Adan, le père d’Halima, 78 ans et sédentarisé il y a 5 ans lorsqu’il est devenu trop vieux pour s’occuper de chameaux.
Ce vieillard aux cheveux et à la barbe orange vif, teints au henné, explique avoir marié sa fille à 13 ans « car c’est ce que nous faisons au vu de notre religion et de notre culture », mais il assure avoir depuis revu sa copie.
Avec la perspective d’être plus tard employée par le gouvernement, Halima « peut désormais lire et écrire », soutient ce père de 9 enfants. « L’éducation d’Halima va apporter une valeur ajoutée à sa vie et à nos vies, et elle pourra peut-être un jour construire une maison pour nous ».
– Un modèle pour les autres filles –
Hussein, l’époux d’Halima, admet que si l’idée d’une éducation le séduit, il a d’abord redouté qu’elle empêche son épouse d’accomplir les tâches qui lui incombent selon lui. C’est finalement une compensation financière de 3.000 shillings par trimestre (26 euros) qui l’a convaincu. « Qu’elle apprenne à l’école, et ensuite nous aurons des enfants ».
Grâce à son éducation, Halima pourra subvenir aux besoins de sa famille si une sécheresse décime les troupeaux, ou communiquer en anglais, langue officielle du pays, estiment son père et son époux.
A l’école, où filles et garçons ne s’assoient pas sur les mêmes bancs, Halima suscite l’admiration de filles non mariées. « Je pense que Halima est une fille courageuse », dit Yousra, d’un an sa cadette.
« Halima est une élève spéciale de notre école, elle travaille dur et est très disciplinée », renchérit le professeur principal de l’école, Hussein Khalif, autour d’un thé somalien, sucré plus que de raison et allongé au lait de chameau. « Elle est un modèle pour les autres filles, elles en sont très fières et cela les motive à apprendre plus ».
Az Európai Unió tagországainak egy napra le kellene zárniuk a schengeni határaikat, hogy demonstrálják, egyebek mellett milyen előnyökkel jár az uniós tagság, és az emberek megtanulják értékelni az övezeten belüli vízummentes utazást – jelentette ki Xavier Bettel luxemburgi kormányfő.
“A határok egy napra történő lezárása megmutatná az embereknek, mit jelent két órát várakozni arra, hogy beléphessenek Olaszországba vagy Spanyolországba, és az, hogy mindenhol ellenőrzések vannak. Egyetlen nap, hogy megtapasztalják, milyen lenne kikerülni Európából” – közölte a miniszterelnök egy hétfői párizsi konferencián.
“Borzalmas, amit javaslok, de arra jó lenne, hogy az állampolgárok megértsék, milyen előnyökkel is jár az EU-tagság” – mondta.
Az uniós ügyekre szakosodott Euractiv hírportál tájékoztatása szerint Xavier Bettel a magyarországi kvótareferendumról is beszélt, és aggodalmát fejezte ki annak a végeredményével kapcsolatban. “A szolidaritás európai értékeit nem lehet hibajavítóval kitörölni” – fogalmazott.
Kijelentette, hogy “a közösségi szellem hiánya az európai vezetők részéről megakasztotta az Európa-projektet (…) A közös munka és az összefogás egyszerűen nem létezik, mindenre nemzeti dimenzióból tekintenek”. “Úgy beszélnek Brüsszelről, mint egy UFO-ról, Brüsszel azonban mi vagyunk” – tette hozzá.
Felszólalásában Bettel a Brexit kapcsán hangsúlyozta, hogy az EU-nak határozottnak kell maradnia, és ragaszkodnia kell ahhoz, hogy az egységes belső piachoz való hozzáférés érdekében London fogadja el a személyek mozgásának szabadságát, mert a kettő elválaszthatatlan egymástól.
Mint mondta, Európa nem lehet a la carte menü, amelyből az ember kiválasztja a számára hasznos részeket, a többit pedig figyelmen kívül hagyja. “Nem a Facebookon vagyunk, ahol van +bonyolult kapcsolatban+ státus” – szögezte le a luxemburgi miniszterelnök.
Az Egyesült Királyságban június 23-án tartottak népszavazást arról, hogy a szigetország továbbra is az Európai Unió tagja maradjon-e. A részt vevő brit választók 52 százaléka szavazott a kilépésre, 48 százaléka pedig a bennmaradásra.
Az országos felsőoktatási nemzeti tanács zöld fényt adott a nagyérettségi bevezetéséhez, úgyhogy a jelenlegi másodikos középiskolások a negyedik osztály végén, tehát a 2018/19-es tanévben nagyérettségit tesznek.
Ausztrál kutatóknak sikerült felfedniük és megvizsgálniuk a szervezet folyadékbevitelét szabályozó mechanizmust, amely megóvja az embert az akár halálos kimenetelű vízmérgezést is okozó túlivástól.
Az amerikai tudományos akadémia folyóiratának (PNAS) internetes kiadásában közölt tanulmány szerint túlzott folyadékbevitel esetén az agy gátolja a nyelési reflexet, hogy fenntartsa a szervezet pontosan szabályozott vízháztartását – írta a Science Daily tudományos-ismeretterjesztő portál.
“Ha azt tesszük, amit a szervezetünk igényel, akkor valószínűleg jól járunk el: igyunk, amikor szomjasak vagyunk, ahelyett, hogy egy gondosan kidolgozott menetrendet követünk” – mondta Michael Farrell, a kutatást vezető melbourne-i Monash Egyetem munkatársa.
A szakemberek egy korábbi tanulmány eredményeire támaszkodva azt kérték a vizsgálatukba bevont résztvevőktől, hogy értékeljék, mekkora erőfeszítésükbe telt vizet inni azután, hogy testmozgást végeztek és szomjasak voltak, valamint jóval később, amikor kötelezően meg kellett inniuk nagy mennyiségű vizet.
Az eredmények szerint az alanyoknak háromszor nagyobb erőfeszítésükbe telt a folyadékbevitel azután, hogy túlitták magukat. “Elsőként sikerült kimutatnunk, hogy a túlzott vízfogyasztás után nagy erőfeszítést igényel a nyelés, ami azt jelenti, hogy az alanyoknak bizonyos fokú ellenállást kellett legyőzniük ” – fejtette ki a szakember.
Hozzátette: “mindez megerősíti azt az elgondolást, hogy elegendő vízmennyiség bevitelét követően a nyelési reflex korlátozódik”. A kutatók az agy valós idejű megfigyelését lehetővé tevő funkcionális mágneses rezonanciás képalkotó (fMRI) vizsgálat révén nézték meg, hogy bizonyos agyi területek mennyire aktívak közvetlenül a nyelés előtti pillanatban.
Az elemzés azt mutatta, hogy a jobb prefrontális terület sokkal aktívabb volt, amikor a résztvevőknek nagy erőfeszítésükbe telt a folyadék lenyelése. Ez azt sugallja: ilyenkor a prefrontális kéreg lép akcióba, hogy – felülírva a nyelési reflex gátlását – lehetővé tegye az ivást.
A túlzott vízivás a vízmérgezés, vagy hiponatrémia veszélyét hordozza magában: ilyenkor a szervezetben található nátrium túlságosan felhígul, ami bódultságot, émelygést, görcsöt vagy akár kómát is eredményezhet.
Farrell szerint ugyanakkor az idősebb emberek gyakran nem isznak elegendő vizet, ezért nekik fokozottan kell ügyelniük a folyadékbevitelre.
Nagyvázsony község kezdeményezésére Kárpát-medencei Kinizsi-szövetséget hoznak létre a Kinizsi Pál életének fontos helyszíneihez közel eső magyarországi, erdélyi, vajdasági és felvidéki települések – tájékoztatta az MTI-t Nagyvázsony önkormányzata.
A szövetség alapító okiratát az erdélyi Alkenyéren (Sibot) írják alá csütörtökön, a Kinizsi Pál vezette magyar seregek diadalát hozó kenyérmezei csata 537. évfordulóján tartandó megemlékezés keretében. A Veszprém megyei Nagyvázsony azért vállalkozott a Kinizsi-szövetség megszervezésére, mert a községet is magába foglaló birtokot Mátyás király Kinizsi Pálnak ajándékozta, aki várat épített a településen.
A szövetségbe Kinizsi ismeretlen erdélyi születési helye kapcsán a székelyföldi Gidófalva és Firtosváralja, temesi bánsága kapcsán a délvidéki Kishegyes és Pancsova, a kenyérmezei csata kapcsán a közeli Csernakeresztúr, halála helyszíne kapcsán Székelykeve, felvidéki származású felesége kapcsán Egyházasbást, és harcostársa Báthori István származási helye okán Géberjén önkormányzatát, illetve – ahol ezt nem lehetett – a helyi magyar közösséget megjelenítő egyesületet, egyházközséget hívták meg.
A Kinizsi Szövetség rövid távú célja a legendás hadvezér szellemiségének ápolása, az összetartozás tudatának az erősítése, a kevésbé ismert települések értékeinek megismertetése, a települések turisztikai vonzerejének a növelése. Az alapítók hosszabb távú célként a felek közötti kulturális kapcsolatok és gazdasági együttműködés erősítését, és további partnerek bevonását is megnevezték.
A szövetség alapítói szerdától szombatig a Hunyad megyei Csernakeresztúron tartják találkozójukat.
Amint Fábry Szabolcs, Nagyvázsony polgármestere az MTI-nek felidézte, Kinizsi Pál olyan magyar hadvezér volt, aki soha nem vesztett csatát, és a törökök fölött aratott 1479. október 13-i kenyérmezei diadala nélkül talán meg sem tudott volna maradni a magyarság, vagy nem tudta volna megőrizni államiságát a Kárpát-medencében.
Depuis sa démission du RPM, comme poursuivi par l’œil de Caen, le Pr Kalilou Ouattra dit tout, souvent en exposant sa propre famille, son entourage… Une fois encore, certainement en attendant d’autres occasions, ce jeudi 6 octobre, il était sur les ondes d’une radio de la place. Sur lesquelles ondes, il a avoué avoir pris de l’argent avec l’ADP- Maliba pour quitter le RPM. Malgré cela, il tente de justifier sa démission avec d’autres arguments peu convaincants.
L’ancien président ivoirien Henri Kona Bédié aime dire : «la politique est l’art de l’impossible ». Nonobstant, le septuagénaire Pr Ouattara a tout de même surpris plus d’un en claquant les portes du RPM, qui l’a amené à l’Assemblée nationale. Ainsi l’opinion publique a découvert que derrière sa mine intègre, se cache un autre visage, le vrai; celui d’un assoiffé d’argent. En effet, après avoir justifié sa démission du parti au pouvoir par une prétendue mauvaise gouvernance, il s’est dédit sur les antennes d’une radio de la place. Dans son argumentaire, il affirme avoir une dette à payer à l’ADP Maliba. Car, explique l’ancien député de la commune III, pendant la campagne législative en 2013 « c’est mon fils Gérard, comptable de l’ADP-Maliba qui a confectionné mes affiches, qui m’a offert un véhicule de marque « Touareg » pour que je puisse paraître beau, plus représentatif. En plus, il est marié à la fille du bailleur de fonds de l’ADP-Maliba, Diallo, et mes petits fils sont chez ce dernier. Donc je dois à ce parti. Je n’ai pas encore officialisé mon adhésion à ce parti. Mais je n’ai nulle part où aller si ce n’est à l’ADP». En plus, précisera-t-il, dans ce parti, ce trouve mon jeune frère élu sous les couleurs du Parena à Kadiolo. C’est moi qui lui ai suggéré de quitter l’opposition radicale du Parena pour un parti de la majorité. Et il a choisi le parti de mon fils. »
Au sujet du paiement de sa conscience, il a avoué. «Je ne dis pas que c’est le cas, mais, c’est aussi normal que si on quitte un parti, que le parti d’accueil pense à soulager l’arrivant. Ne serait-ce que pour un petit confort lui permettant de ne pas regretter son geste. Ou encore pour qu’il soit représentatif. Par exemple, après l’élection des députés, on leur accorde 10 millions chacun comme prime d’installation, je crois que c’est ce qu’on fait aussi pour les ministres. Donc, quand le parti d’accueil donne quelque chose, ce n’est pas condamnable», a-t-il déclaré. Malgré cet aveu, il tente de noyer le poisson dans l’eau en s’attaquant aux cadres de son ex-parti, le RPM. L’appartenance à un parti politique n’a jamais été une camisole de force. Pour bon nombre d’observateurs étant l’art de l’impossible, il n’est pas exclu que le Pr Ouattara revienne un jour au RPM ou adhère dans un autre parti aux dépens du parti du beau père de son fils.
Car, la politique n’est pas la médecine. Ne doit-il pas respecter les militants, sympathisants du RPM et de ses alliés qui ont voté pour lui pendant les législatives ? Si les affiches et le véhicule de marque « Touareg » pouvaient amener quelqu’un à l’Assemblée nationale, il ne faisait pas poids devant certains de ses adversaires lors des élections législatives derrières.
Par Fanta Togo (Stagiaire)
Source : Le Hogon
En Commune V du District de Bamako, c’est Mme Katilé Hadiaratou Sène qui défendra les couleurs du parti de l’abeille solitaire pour les élections communales du 20 novembre prochain. Tel est l’issue de la conférence de section du parti tenue la semaine dernière au Palais de la Culture Amadou Hampathé Ba. Cette conférence que d’aucuns assimilaient à l’oraison funèbre du parti en commune V a été l’occasion pour Boubacar Bah dit Bill, maire sortant de la Commune V et militant de première heure du parti et les siens de revigorer la cohésion entre les militants pour mieux affronter les échéances électorales du 20 novembre prochain. Annoncé comme candidat, Boubacar Bah dit Bill a surpris plus d’un par sa sagesse en cédant la place à Mme Katilé Hadiaratou Sène. La conférence qui a duré 7 heures regroupait les membres de la section, 5 représentants du bureau de la jeunesse que dirige le jeune Fabou Diarra, 5 représentantes du bureau des femmes dirigé par Koudjeye Niakaté et les 40 délégués des 8 sous-sections de la commune V. Comme à l’accoutumée, le secrétaire Général de la section V, Boubacar Bah dit Bill qui présidait cette assise, après les salutations d’usage, a présenté les 2 superviseurs et planté le décor en expliquant le seul point inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit de l’élaboration de la liste pour les élections communales du 20 novembre 2016.
Après cette mise au point de Bill, les superviseurs ont tour à tour pris la parole et ont tous plaidé pour l’unité et la cohésion au sein du parti pour une victoire éclatante au soir du 20 novembre. Mais les réalités étaient autres que l’entente car cette conférence mettait aux prises le camp de Boubacar Bah qui renferme le maximum de cadres et celui de Mme Katilé Hadiartou Sène. La tension était vive. Le point d’achoppement a été la vérification des mandats des 5 représentantes du bureau des femmes que le camp Sène a rejeté en bloc pour vice de forme. En cause, selon eux, la présidente des femmes a choisi ses délégués sans tenir une instance (conférence de section) digne de ce nom.
Sur la même question, un des superviseurs Ramata Haïdara a pris la parole et demanda l’expulsion des femmes déléguées. Les esprits se surchauffent, le camp Mme Katilé se livre en spectacle avec des injures. Le superviseur Tioulenta imperturbable et très serein appelle au calme et à la raison.
« A un moment de l’histoire du parti, il faut que les uns et les autres acceptent le sacrifice qui est l’apanage des grands hommes » a-t-il sagement conseillé.
Ainsi pour calmer les nerfs, le secrétaire général de la jeunesse Fabou Diarra a demandé à la conférence une suspension de 40 minutes. Et propose la constitution d’un collège de secrétaires généraux de sous-sections, des représentants des femmes et des jeunes et les 2 superviseurs. Selon lui, convoquer une conférence de section sous tension peu conduire à des conséquences fâcheuses pour le parti. Après de laborieuses discussions, le maire sortant Bill a décidé de céder le poste à Mme Katilé Hadiaratou Sène. De ces conciliabules est sortie une liste de 45 personnes lue par le rapporteur du collège des secrétaires généraux M. Fabou Diarra. Cette liste a été acclamée par les délégués à la conférence.
L’élaboration de cette liste a été fastidieuse et ardue. Il appartient à Mme Katilé d’enterrer la hache de guerre et créer une synergie d’action autour de cette liste pour offrir au parti de l’abeille solitaire une victoire. Chose qui ne sera pas facile devant des listes RPM, le parti au pouvoir, l’URD dont le ‘’bastion’’ a toujours été la Commune V pendant les communales et le MPR qui, sous la houlette de Mamadou Sinè Traoré dit Figneri monte en flèche.
Au regard des faits lors de la conférence, la recherche de cohésion au sein de la section passe impérativement par le Secrétaire Général de la jeunesse Fabou Diarra qui pourrait convaincre les inconditionnels du camp de Bill pour faire l’union autour de la candidate.
Mais, selon les observateurs, la liste de candidature comporte peu de représentants des sous-sections favorables à Boubacar Bah dit Bill. Alors que ce dernier reste toujours le secrétaire Général de la section V jusqu’au congrès de 2018.
Pour rappel, Mme Katilé Hadiaratou Sène avait défendu les couleurs de l’ADEMA/PASJ, lors des élections législatives de 2013.
Lassina NIANGALY
Source: Tjikan