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Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Commerce : Le «consommer algérien» face aux contradictions des décideurs

mer, 13/01/2016 - 13:37

Les licences d’importation sont dorénavant la seule méthode pour l’achat de biens sur le marché international ou le marché européen des produits contingentés. La fin du système FIFO (premier arrivé premier servi) pour les produits contingentés de l’UE a été suivie par la mise en place de licences d’importation. Le ministère du Commerce, en collaboration avec ceux de l’Industrie et des Finances, a défini trois produits prioritaires devant être importés à travers les licences d’importation. Hier mardi à la radio nationale, le président de la fédération agroalimentaire de la Confédération des industriels producteurs d’Algérie, Abdelouahab Ziani, a applaudi la réintroduction des licences d’importation. Pour lui, ce système permet de réguler le commerce extérieur et relancer la production nationale, puis les exportations. « L’exportation reste le meilleur outil de réguler, remonter les filières et les organiser pour améliorer le système commercial algérien, orienté vers la production nationale », a-t-il expliqué. « Au début, nous étions (à la fédération) contre ce système de licences pour les importations, mais maintenant nous sommes d’accord et on demande ce système pour réguler l’économie nationale. Même le patronat est favorable à cette formule. » Maintenant, « avec le rond à béton, les voitures et le ciment, il faut élargir immédiatement la gamme à d’autres produits », a-t-il fait remarquer. La semaine dernière, Saïd Djellab, directeur du suivi des accords commerciaux régionaux au ministère du Commerce avait indiqué que « le choix sur les trois produits (véhicules, ciment et rond à béton) s’est fait sur la base de leur poids sur la balance des paiements ». La facture des importations de véhicules de tourisme s’est établie à 3,9 milliards de dollars en 2015 contre 4,8 md de dollars en 2014. Pour les matériaux de construction et notamment le rond à béton, la facture a été de 1,2 md de dollars en 2015 contre 1,8 md de dollars en 2014. Dès lors, le déficit de la balance des paiements s’est établi en 2014 à 5,4 milliards de dollars et de 1,2 md de dollars en 2015. Les exportations ont été réduites de moins 40% en 2015 et les importations de moins de 12%. Par cette situation de déficit, le gouvernement doit prendre des mesures restrictives, et parmi les mesures à prendre, il y a les licences d’importation », relevait M. Djellab selon lequel il y a eu une réduction de la balance des paiements globale de 6 milliards de dollars à fin novembre 2015. Pour autant, le passage vers le système des licences bloque sur le manque d’informations des produits importés. Abdelouahab Ziani estime que « le problème actuel est que les ministères concernés n’ont pas beaucoup d’informations sur les filières, les produits importés et leur incidence sur l’économie nationale et, partant, la maîtrise des importations. » Dès lors, « nous demandons à tous les opérateurs de faire remonter l’information au ministère pour savoir de quoi nous avons besoin pour déclencher les licences et gérer les produits contingentés. » Pour le président de la fédération de l’agroalimentaire, il y a déjà une satisfaction, celle du secteur des boissons qui est autosuffisant. « Il produit 600% des besoins du marché national, on peut l’orienter vers l’exportation. Il y a aussi la tomate industrielle. On avait obtenu la médaille d’or pour le triple concentré de tomate, et d’un coup on a déstructuré la filière en ouvrant le secteur à l’importation », a-t-il fait remarquer. Il a également pointé du doigt les bureaux d’études étrangers sollicités en Algérie qui « pompent des milliards de dollars, alors que les bureaux d’études algériens sont capables de faire le même travail ». « Nous sommes contre les bureaux d’études étrangers, il faut transférer nos services et savoir-faire vers les bureaux d’études algériens. Pourquoi aller vers des bureaux d’études étrangers ? », s’est-il interrogé avant de relever qu’ « il y a quelque chose comme 16 milliards de dollars qui sont siphonnés par ces bureaux d’études et autres services comme les transports. Ces 16 milliards de dollars doivent être réorientés vers les bureaux d’études algériens». Il précise qu’il s’agit de chiffres éconfirmés par le ministère du Commerce et la Banque d’Algérie ». En outre, il rappelle qu’il y a également « le transport maritime dont la facture est incluse dans ces 16 md de dollars. C’est dommage que le pavillon national soit faible, pour transporter nos marchandises par d’autres pavillons », indique-t-il. Selon le président de la fédération agroalimentaire, la facture « est de pas moins de 6 md de dollars rien que pour le transport maritime », avant de préconiser qu’« il faut exporter et importer nos matières premières par notre pavillon, car les transporteurs étrangers facturent comme ils veulent. Même les ports secs doivent également revenir aux Algériens, car ils sont détenus par des groupes étrangers. » Par ailleurs, il a indiqué que « l’ANEXAL est dotée aujourd’hui d’une nouvelle mission, celle d’expliquer aux opérateurs comment exporter. Aujourd’hui, on a un marché, notre marché dans notre continent, c’est l’Afrique ».

DE L’IMPORTANCE DES LICENCES D’EXPORTATION

«La dernière foire de Dakar a été bien organisée par nos exportateurs, le thème est de faciliter l’acte d’exportation et soutenir les opérateurs. Nous avions même proposé de mettre en place un port sec pour l’exportation, il faut distinguer les marchandises à l’exportation et ne pas les confondre avec les importations », a soutenu M. Ziani qui estime que les exportations algériennes doivent être réorientées en urgence sur le marché africain, qui a un potentiel de 1500 milliards de dollars. C’est dans cette perspective qu’il faut, selon lui, introduire les licences d’exportation. « Les licences d’exportation sont très importantes pour nous, dans notre organisation, la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA). On a dit au ministère du Commerce d’interdire l’importation des batteries pour véhicules car elles sont fabriquées en Algérie avec une production de 5 millions d’unités par an, et on en importe deux millions de Chine et d’autres pays, alors que nos producteurs exportent vers l’Europe et l’Afrique. » En fait, « l’Afrique doit être la destination prioritaire des exportations algériennes hors hydrocarbures », préconise-t-il. Le bilan des exportations algériennes vers le continent africain reste cependant dérisoire. « Nous n’avons même pas atteint les 300 millions de dollars d’exportations vers l’Afrique », souligne-t-il avant de s’élever contre l’importation de certains produits qui mettent à mal la production nationale. «Nous disons stop à des produits importés qui sont produits localement. On produit 60.000 t de batteries et on en importe 2000 t, nous sommes pour l’exportation de ce produit. Il faut réintroduire les licences d’exportations pour contrôler et réguler cette filière et empêcher la fuite de certaines matières premières comme les peaux et cuirs », soutient-il, affirmant que « les tanneries ont été tuées car il y avait une fuite des peaux et cuirs par les frontières. Il y a trop de gaspillage ». Il cite dans ce cas le plomb importé par une entreprise publique pour la fabrication de batteries, alors qu’il existe sur le marché national.

Dès lors, les exportations hors hydrocarbures restent faibles, entre 2 et 2,5 milliards de dollars en 2014, et elles sont constituées de produits dérivés des hydrocarbures. « On doit exporter vers l’Afrique tous les produits hors hydrocarbures et reprendre l’idée du comptoir algérien en Afrique », préconise le président de la fédération agroalimentaire selon lequel la dépréciation du dinar « est une contrainte. Achetons localement et on produira plus. » Enfin, sur la constitutionnalisation de l’acte d’investir, il a estimé que « c’est la première fois qu’on nous donne le droit d’exister, et on nous dit que vous êtes des producteurs algériens. »

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Algérie-Allemagne: une trentaine de contrats signés dans les prochains mois

mer, 13/01/2016 - 13:27

Une trentaine de contrats vont être signés dans les prochains mois dans différents secteurs d’activité à la faveur du forum algéro-allemand tenu mardi à Berlin.
La délégation algérienne accompagnant mardi le Premier ministre, Abdelmalek, Sellal, dans sa visite d’une journée, à l’invitation de la Chancelière allemande Angela Merkel, a souhaité la concrétisation rapide de contrats en préparation, pas moins d’une trentaine, notamment dans le secteur de l’agriculture, la construction mécanique, l’environnement, le traitement des eaux, la production des pièces détachées, l’industrie des travaux publics et la logistique, la télécommunication.
Les Allemands, fortement présents au forum, étaient unanimes à reconnaître que « le marché européen est saturé et les flux financiers se raréfient pour le marché allemand ». Ils considèrent par conséquent, que « l’Algérie pourrait être une plateforme nord-africaine d’extension pour non seulement intensifier leur intervention en Algérie et pourquoi pas avoir un regard plus développé sur l’Afrique du Nord à partir de l’Algérie ».

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Iran: la libération des marins américains ne prendra pas « beaucoup de temps »

mer, 13/01/2016 - 13:18

La libération des dix marins américains, arrêtés mardi par l’Iran après être entrés à bord de deux bateaux de guerre dans les eaux territoriales iraniennes, ne prendra pas « beaucoup de temps », a déclaré mercredi un responsable des Gardiens de la révolution.

« Je crois que cela ne prendra pas beaucoup de temps avant que nous recevions les ordres pour la décision finale qui sera probablement leur libération », a déclaré le commandant des forces navales des Gardiens de la révolution, l’amiral Ali Fadavi, à la télévision d’Etat. Il a ajouté que l’action des marins n’était « pas hostile ou n’était pas destinée à faire de l’espionnage ».

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Aéroport d’Oran: la capacité d’accueil passera à 3,5 millions de passagers

mer, 13/01/2016 - 11:52

La capacité d’accueil des passagers du futur terminal aéroportuaire d’Oran, actuellement en cours de réalisation, passe de 2,5 à 3,5 millions de passagers par an. Le ministère des Transports a donné son accord le 21 décembre dernier à propos d’une série d’aménagements qui permettront une meilleure occupation des espaces. Le financement sera interne. Il sera assumé par, soit le fonds propre de l’Egsa Oran ou grâce à un prêt bancaire qui est estimé à 800 millions de DA. Cette option a été retenue lors de la dernière visite du ministre des Transports et qui a émis le voeu de récupérer les espaces du sous-sol afin de libérer le premier niveau destiné à l’enregistrement et à l’arrivée. Le projet dans sa nouvelle version s’étale désormais sur une superficie globale de 41 000 m2 et selon la norme universelle qui fixe la surface de 12 000 m2 pour le traitement annuel d’un million de passagers, il est possible désormais d’atteindre les 3,5 millions une fois l’aérogare exploitée. Les modifications retenues, en accord avec le bureau d’études Egis Avia, porteront sur l’augmentation du nombre de banques d’enregistrement qui passera de 18 à 32 ainsi que le nombre de tapis à bagages (carrousel) à l’arrivée qui passera de trois à quatre permettant ainsi de traiter simultanément quatre arrivées internationales. Le 4ème équipement du genre ajouté est d’une longueur de 77 mètres permettant le traitement des bagages livrés par un gros porteur de type B747. Le projet, dans sa totalité, est estimé actuellement à 35% et les délais de livraison fixés à la fin de 2017 ne seront pas affectés suite à ces modifications. Cosider Constructions, qui réalise l’édifice, vient de lancer un avis d’appel d’offres national et international pour la charpente métallique équipée d’une membrane photovoltaïque.

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projet de révision de la constitution : les Algériens de France demandent le retrait de l’article 51

mer, 13/01/2016 - 11:46

Ils estiment que cette disposition est discriminatoire à l’égard des binationaux

Les Algériens de France se sont sentis profondément blessés par le contenu de l’article 51 du projet sur la révision de la Constitution. Cette disposition contenue dans la mouture présentée par le directeur du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, et exigeant des postulants aux hautes fonctions de l’État de résider au minimum 10 ans en Algérie, a été perçue comme profondément discriminatoire. Elle constitue pour les binationaux un motif de marginalisation, qui vise à les écarter de la vie politique nationale et à les priver du droit de servir leur pays. Depuis la révélation du contenu de la réforme constitutionnelle, un certain nombre d’organisations d’émigrés se sont mobilisées en lançant des appels pour le retrait de l’article controversé. “Nous ne voulons pas d’amendements, mais un retrait pur et simple”, précise Youghourten Ayad, président de l’Association des Algériens des deux rives et leurs amis (Adra), en réaction au correctif qu’aurait apporté le Conseil des ministres, avant-hier, et dont le communiqué sanctionnant les travaux de ce conseil n’a pas fait état.
Dans une instruction, le président Bouteflika aurait, en effet, annoncé “qu’une loi sera élaborée afin de déterminer la liste des hautes fonctions de l’État auxquelles les Algériens ayant une double nationalité peuvent postuler”. Or, pour M. Ayad, cela ne diminue en rien le caractère inégal de l’article en question dès lors qu’il limite l’accès des binationaux aux postes de responsabilités au sein des institutions de l’État et confirme une différence de traitement entre les Algériens établis sur le territoire et ceux résidant à l’étranger. Cet article, tel qu’il figure dans l’avant-projet qui sera soumis à l’approbation du Parlement, stipule, par ailleurs, que “la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques”.
Pour sensibiliser les Algériens de France au mauvais sort que leur réserve la prochaine Constitution, Adra et d’autres associations ont initié des appels et des pétitions sur les réseaux sociaux. “Nous appelons tous les citoyens algériens, en Algérie, en France et dans le monde à se mobiliser pour faire abroger ces articles inégaux, méprisants et anticonstitutionnels”, a appelé Yougouthen Ayad qui prévoit d’organiser dimanche une conférence de presse sur le sujet.
De son côté, l’Anaaf (Alliance des associations des Algériens de France) estime qu’il est inconcevable qu’un pays renie une partie de ses enfants sous prétexte qu’ils vivent sous d’autres cieux. “Dans tous les pays véritablement démocratiques, la nationalité ouvre également les droits politiques que sont la participation à la vie publique par le vote et l’éligibilité”, observe l’Anaaf dans un communiqué rendu public lundi. Très critique, elle estime que “les dispositions de l’article 51 affaiblissent gravement le lien, souvent jugé indéfectible, entre les expatriés algériens, ou leurs descendants nés à l’étranger, et leur pays d’origine.” Et d’ajouter que “les droits fondamentaux inhérents à leur nationalité algérienne sont aujourd’hui mis entre parenthèses par les rédacteurs de l’article 51. Seules les obligations qui en découlent sont épargnées”.
Une troisième organisation, l’Espace franco-algérien, affiche la même consternation. Son président Akli Mellouli évoque un “inqualifiable renvoi à la citoyenneté de seconde zone d’une partie du peuple algérien” et une insulte du passé, en faisant
remarquer à ce propos le rôle de la diaspora algérienne dans le déclenchement de la guerre de Libération nationale. “Avec cet article, nous nous retrouvons, une fois de plus, devant un déni de l’histoire, voire une révision de l’histoire”, affirme M. Mellouli. Il est à noter que des organisations d’étudiants algériens en France sont, à leur tour, montées au créneau pour décrier le contenu de l’article 51.

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JO2016 (qualification/messieurs) Finale – L’Egypte qualifiée au tournoi olympique

mer, 13/01/2016 - 11:46

La sélection égyptienne de volley-ball messieurs a validé son billet pour les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016 en s’imposant contre son homologue tunisienne 3 sets 2 , en finale du qualificatif au tournoi olympique (7-12 janvier), disputée mardi soir à Brazzaville.

Le six tunisien s’était qualifié pour la finale en battant la sélection algérienne (3-2). De son côté, la sélection égyptienne avait éliminé en  demi-finale le six camerounais (3-0).

Seul le vainqueur du tournoi est qualifié d’office aux JO de Rio,

La sélection tunisienne, deuxième, et le six algérien, qui a pris la troisième place en battant son homologue camerounais sur le score de 3  sets à 2 en match de classement, auront une seconde chance de briguer une  place aux JO, à l’occasion du tournoi intercontinental, prévu fin mai prochain au Japon. APS

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Algérie:Sonatrach maintient « globalement » son plan d’investissements malgré la crise pétrolière (PDG)

mer, 13/01/2016 - 11:38

Le groupe algérien des hydrocarbures Sonatrach a décidé de maintenir « globalement » son plan d’investissement quinquennal (2015-2019), a indiqué mardi à Batna (400 km au sud-est d’Alger) le PDG de la compagnie, Amine Mazouzi, cité par l’agence APS.
« Les projets structurants ont été maintenus surtout qu’ils vont apporter de grands bénéfices pour le pays, pour Sonatrach et les travailleurs », a estimé ce responsable en marge de l’inauguration du centre régional médico-social des travailleurs de la compagnie.
Le plan de développement de Sonatrach pour 2015-2019 prévoyait un montant de 80 milliards de dollars notamment pour les investissements orientés vers l’exploration et la production.
Avec la chute vertigineuse des prix de l’or noir, (autour de 30 dollars/baril de nos jours, contre 110 dollars pour la période d’avant juin 2014), c’est toute l’économie algérienne qui en pâtit, surtout que le gaz et le pétrole représentent 96% de ses exportations.

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Comment les responsables de l’activité aval ont échappé à l’inculpation: procès de l’affaire Sonatrach I

mer, 13/01/2016 - 11:35

Le tribunal criminel d’Alger a auditionné hier le représentant de Sonatrach en sa qualité de partie civile constituée dans l’affaire éponyme. Les questions ont porté sur le préjudice qu’aurait subi la compagnie nationale et les procédures de passation de marchés pour déterminer les responsabilités dans ce préjudice.
C’est l’actuel directeur central des affaires juridiques, Mohamed Rachid Benali qui a été mandaté pour représenter Sonatrach au procès. Ce dernier a donné l’impression de quelqu’un qui ne maîtrise pas son sujet, notamment les dossiers objet du procès. “Il fallait se préparer pour répondre aux questions du tribunal et même si les questions sont purement techniques et ne relèvent pas du domaine juridique, il fallait se faire briefer par les collègues. Vous êtes mandaté pour répondre à toutes les questions, il n’y pas lieu de dire je ne sais pas”, lui a fait remarquer le juge. Néanmoins, le représentant de Sonatrach a bien expliqué comment se fait la délégation de pouvoir pour la signature des contrats au sein de Sonatrach qui détermine l’ordonnateur financier et donc la responsabilité dans la passation des marchés. “La structure initiatrice du projet est le maître d’ouvrage. Mais il y a des seuils de montants au dessus desquels le responsable de la structure initiatrice du projet ne peut signer de contrat sans délégation de pouvoir de la part de son supérieur hiérarchique. Du coup, les vérifications se font à chaque étage de la hiérarchie et pour déléguer son pouvoir, un responsable devait avoir tous les éléments démontrant la régularité ou l’irrégularité de la procédure”, a-t-il expliqué. Il a ensuite été appelé à expliquer la notion d’urgence dans la directive interne à Sonatrach relative à la passation des marchés, laquelle notion a justifié le recours au gré à gré dans les marchés objet du procès. Mohamed Rachid Benali, qui a plus au moins détaillé l’organigramme de la compagnie et a situé les responsabilités, a ainsi commencé à bégayer, ne répondant pratiquement à aucune question. “Tout contrat de gré à gré doit avoir l’accord du P-DG mais, l’urgence relève de l’appréciation du maître d’ouvrage qui devrait justifier le caractère urgent de sa démarche. C’est un travail technique et je ne saurai vous dire s’il y avait urgence ou pas par rapport à tel ou tel projet”, a-t-il répondu.

Aucune expertise n’a été commandée pour évaluer le préjudice
Quant aux prix des prestations fournies à Sonatrach par les entreprises poursuivies dans le cadre de cette affaire, des prix qui ont été jugés élevés par le représentant de Sonatrach lors de l’instruction, Mohamed Rachid Benali a indiqué que la compagnie a procédé par une comparaison des montants des contrats signés par les structures de l’activité aval pour sécuriser leurs installations. Dans ce contexte, il convient de rappeler que les entreprises impliquées dans cette affaire sont accusées de majoration des prix et de corruption. Ce sont justement les contrats de l’activité aval qui ont servi de référence à la qualification du chef d’inculpation de dilapidation de deniers publics. Puisque le juge d’instruction n’a commandé aucune expertise pour l’évaluation du préjudice. Il convient aussi de souligner que les structures de l’activité aval  ont procédé par une consultation restreinte qui a respecté les formes admises dans la directive relative à la passation des marchés. C’est-à-dire, en consultant au moins trois entreprises comme le stipule la directive en question, malgré le fait qu’elles se sont retrouvées à un moment de la procédure face à la même problématique que ceux de l’amont et du transport par canalisation, lesquels ont poursuivi la procédure avec deux
soumissionnaires.
En effet, les premiers témoins auditionnés hier, issus pour certains des structures de l’activité aval, ont révélé qu’ils ont dû faire appel à leurs collègues des autres activités pour contacter des entreprises spécialisées dans la télésurveillance afin de pouvoir valider leur consultation restreinte. Cette consultation restreinte lancée en 2008 avec trois entreprises a vu l’un des soumissionnaires se retirer, laissant les responsables de l’aval avec deux entreprises, Cegelec et Snef, face à une situation les obligeant soit à annuler la procédure, soit à faire appel à une troisième entreprise. “Le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a recommandé à notre vice-président chargé de l’aval, Abdelhafid Feghouli, sur une petite feuille volante le nom de Contel Funkwerk. Nous nous sommes quand même renseignés sur cette société auprès du directeur de la production, Mustapha Hassani, et ce, pour ne pas tomber dans les mêmes travers qu’avec la société qui a décroché notre premier appel d’offres (RPS) et qui n’a pas tenu ses engagements contractuels. Il nous a dit qu’elle fait un bon travail”, a témoigné Mourad Larbi Tandjaoui, ancien responsable de la maintenance à Arzew, actuellement à la retraite. L’activité aval qui avait à sécuriser les complexes d’Arzew et de Skikda a, en tout cas, intégré deux autres sociétés, à savoir Alstom et Thalès, pour terminer la consultation à cinq entreprises. Selon un autre témoin, Abbès Draou en l’occurrence, qui était membre de la commission d’ouverture des plis, le marché a été scindé en deux lots. Le moins disant était la Snef mais, comme les conditions du maître d’ouvrage imposaient au soumissionnaire gagnant de se désister au profit d’un autre au cas où il décroche les deux lots, le deuxième lot a été proposé aux autres entreprises soumissionnaires, y compris Contel Funkwerk, qui ont plutôt refusé de travailler avec les prix de la Snef.

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MCA-USMA en direct streaming le 22 Decembre 2015 a 18h00

mar, 22/12/2015 - 18:11

MCA-USMA en direct streaming le 22 Decembre 2015 a 18h00

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Taubira enterre l’extension de la déchéance de nationalité à la radio algérienne

mar, 22/12/2015 - 17:52

Le gouvernement présente mercredi son projet de réforme constitutionnelle qui fait suite aux attentats du 13 novembre dernier contre Paris et Saint-Denis. Mais contrairement aux annonces de François Hollande devant le Congrès l’extension de la déchéance de nationalité n’y figurera pas.

Le projet de révision de la Constitution ne « retient pas » l’extension de la déchéance de nationalité, a annoncé Christiane Taubira lors de son déplacement en Algérie en début de semaine. « Je vous indique par exemple que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en conseil des ministres mercredi ne retient pas cette disposition », a dit la ministre de la Justice dans un entretien accordé lundi à une radio algérienne.

« Très sérieusement je pense que cette déchéance de nationalité sur des personnes nées en France, qui appartiennent depuis leur naissance à la communauté nationale, pose un problème de fond sur un principe fondamentale qui est le droit du sol », a argumenté Christiane Taubira pour expliquer qu’elle soutient cet abandon de François Hollande et de Manuel Valls.

« Je suis profondément attachée au droit du sol, a poursuivi la Garde des sceaux dans l’extrait récupéré par BFMTV pour lequel le ministère précise qu’il ne s’agissait pas d’une déclaration officielle. « Dans l’Histoire de la construction de la communauté française, sur une base civique et non ethnique, ce droit du sol est un pilier fondamental. »

« Je dis bien même s’il est né Français »

Le 16 novembre, trois jours après les attentats de Paris, François Hollande fait face aux membres du Parlerment, réunis en congrès à Versailles. « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né Français, je dis bien même s’il est né Français, dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité », avait dit le chef de l’Etat.

Emprunté à la droite et à l’extrême droite au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, le souhait du gouvernement d’inscrire dans la constitution la possibilité de déchoir les binationaux condamnés pour acte de terrorisme, y compris ceux nés en France, avait suscité un concert de critiques, du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à la maire de Paris Anne Hidalgo en passant par des députés PS, frondeurs ou non.

Problème, se fâcher avec son camp aurait mis à mal l’ensemble du projet de réforme puisque une modification de la Constitution nécessite l’approbation des 3/5e des parlementaires. Selon Europe 1 et Libération, depuis lundi, la question au sein de l’exécutif était de savoir comme faire passer en douceur ce rétropédalage que ne manquera pas de souligner l’opposition.

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Pour un pantalon, une dispute entre étudiantes se termine aux urgences

mar, 22/12/2015 - 16:11

A la résidence universitaire des filles de Blida, deux étudiantes se disputent pour un pantalon que l’une aurait volé à l’autre. L’altercation vire au combat avec armes blanches . Bilan : deux étudiantes blessées. La gendarmerie nationale continue à mener son enquête sur la base de témoignages et des vidéos enregistrées par les caméras de surveillance.

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France: Des agents licenciés pour leur barbe à l’aéroport d’Orly

mar, 22/12/2015 - 16:00

Plusieurs anciens agents de sécurité de l’aéroport d’Orly accusent leur société, Securitas, de discrimination. Ils déclarent avoir été convoqués par la direction ou licenciés parce qu’ils portaient une barbe, et parce qu’ils sont de confession musulmane. Selon Force ouvrière, au moins neuf agents ont été convoqués depuis les attentats de Paris du 13 novembre dernier. Tous seraient musulmans, et porteraient une barbe. Mais leur employeur refuse de parler de discrimination. Plusieurs motifs figureraient sur les lettres de licenciement comme des retards ou le refus d’effectuer certaine missions. Le problème du port de la barbe est également écrit noir sur blanc. Certains employés ont déposé plainte au pénal pour discrimination, le conseil des prudhommes devra également trancher dans ce dossier.

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10 casemates détruites par l’ANP à Tizi Ouzou

mar, 22/12/2015 - 15:43

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a annoncé, mardi,  dans un communiqué la destruction de casemates au cours des opérations antiterroristes menées, hier, par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP).

Le MDN a précisé que « dix casemates aménagées ont été découvertes et détruites lundi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou, dans le cadre de la lutte antiterroriste.

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TOP 15 des personnalités les plus influentes en Algérie

mar, 22/12/2015 - 15:40

Pour la sixième  année consécutive, le site www.almanach-dz.com (site électronique d’informations documentaires nationales) présente sa liste des personnalités les plus influentes (Very influent personalities, VIP). Selon Belkacem Ahcene-Djaballah, les deux premières années, la liste avait sacrifié aux canons habituels en se limitant à un Top ten (10) . Depuis  2011, il s’agit d’un TOP 15. Le choix se porte,  non sur des personnalités occupant des postes de décideurs (dites « importantes »)  mais, sur des personnalités (ou groupes de personnes)   qui, tenant compte de leur notoriété, position, fonctions et actions ont un « pouvoir » d’influence durable, un temps ou longtemps,  sur tout ou partie (s) de la  société et/ou sur la vie quotidienne des citoyens et leur devenir. Nouveauté à partir de 2013 :  Les personnalités occupant des postes de responsabilité stratégiques ou assumant  de très hautes fonctions décisionnelles ou de commandement  sont exclues du classement pour éviter toute « concurrence déloyale ».  Le choix s’est fait sur la base d’une observation continuelle des médias (et de la société ), mensuellement, tout au long de l’année  avec, en parallèle,  la récolte   d’avis et d’opinions , tout particulièrement dans les milieux de l’enseignement universitaire  et de la presse (large panel de consultants bénévoles).

RAPPELS :

VIP 2014 (TOP 15), Liamine Zeroual suivi de Haddad Ali / VIP 2013 (TOP 15), Me Ali Yahia Abdenour suivi de Zohra Drif / VIP 2012 (TOP 15), Abdelmalek Sellal / VIP 2011 (TOP 15),  Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales / VIP 2010 (TOP 10), Gendarme et-ou Policier chargé de la circulation routière / VIP 2009 (TOP 10), Bouteflika Abdelaziz, Chef de l’Etat/.  (Voir fiches documentaires in www.almanach-dz.com / Société /personnalités). 

1/ NOURIA BENGHEBRIT –REMAOUN : Nouria Benghebrit, épouse Remaoun,  est une femme qui a occupé tout au long de sa carrière professionnelle,  plusieurs postes de responsabilité dans les domaines de la recherche scientifique, le développement technologique et la connaissance outre la coordination de projets de recherche sur l’école et l’éducation.  Le dernier poste qu’elle occupait avant sa nomination, lundi 5 mai 2014, ministre de l’Education nationale dans le nouveau gouvernement (de A. Sellal) à la place d’Abdelatif Baba Ahmed, était celui de directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc/Oran).

Depuis sa nomination aux fonctions de ministre, elle n’a pas manqué de « déranger » bien des habitudes bureaucratiques, ce qui ne fut  guère apprécié , au départ, par les syndicalistes  et,  surtout, par  les « conservateurs » rentiers du secteur…qui n’ont trouvé comme excuse que sa pratique hésitante (au tout début, car bien des progrès ont été faits) de la langue arabe. On a même vu une certaine « campagne de presse » à caractère diffamatoire  menée à son encontre. Elle a su résister et imposer des améliorations aux réformes précédentes au niveau de l’Education nationale et ce, malgré les campagnes de presse et politiques menées par les tendances conservatrices. Elle a « réussi », fin novembre 2015, après de longues négociations avec les principaux syndicats (hors le Cla et le Cnapeste)  à faire signer une « Charte d’éthique éducative »

2/ ARMEE NATIONALE POPULAIRE (ANP) : Pour les succès rencontrés lors des opérations continuelles anti-terroristes menées à travers le territoire national et aux frontières : terroristes abattus, terroristes arrêtés, saisies d’armes et d’explosifs, autres saisies (carburants , drogues, or et autres métaux, détecteurs de métaux…). Il y a , aussi, tout ce qui fait, en matière d’opération de détection de mines et leur destruction, opération très coûteuse et parfois meurtrière, et de nettoyage des terres  (Total des mines détruites par l’ANP, de 1963 à 1988: 7 819 120 / De 2004 à 2014: 927 571….d’où un total de 8 746 691 ….et 57 884 ha nettoyés…..sur un total de 10 à 11 millions des mines placés essentiellement dans les zones frontalières par la colonisation.

Au 31 octobre  2015, le total des mines découvertes et détruites s’élevait à 807 478 mines, soit 674 388  mines antipersonnel, 128 149 mines anti-groupes et 4941 mines éclairantes. Le nombre de restant de mines doit être détruit avant 2017.

3) MEDIENE MOHAMED : Bien qu’admis à faire valoir ses droits à la retraite en septembre 2015 , le général de corps d’armée « Tewfik », ancien responsable du Drs/Mdn, reste encore dans l’imaginaire populaire ,et surtout pour  ceux qui ont tout fait pour l’écarter, un homme influent. Durant vingt-cinq années, il ne s’était montré en public que très rarement et encore moins ne s’était exprimé.

La diffusion par voie de presse, le 4  décembre 2015, de sa « lettre ouverte » , « une sortie exceptionnelle », défendant un de ses plus proches collaborateurs, le général « Hassan »,  condamné à 5 ans de prison ferme, par le Tribunal militaire de Blida, l’a transformé, selon le politologue Hosni Abidi, en « chef du plus grand parti  politique d’opposition »

4/ GROUPE DES 19 : Vendredi 6 décembre 2015, la  lettre  adressée le vendredi 1er novembre, au Président de La République Abdelaziz Bouteflika, est rendue publique lors d’une conférence de presse. Elle est signée de 19 personnalités (dont Zohra Drif- Bitat, Lakhdar Bouregâa, Abdelkader Guerroudj, Mustapha Fettal, Mohamed Lemkami, Nouredine Benissad, Meriam Benhamza, Rachid Boudjedra,Pr Abdelhamid Aberkane, Khalida Toumi, Louisa Hanoune…..) , demandant une audience….car « inquiets pour sa santé et pour l’avenir du pays ». Elle n’a été rendu publique, ont-ils précisé,  que parce qu’ils n’avaient reçu aucune réponse à leur demande. Le groupe sera « maltraité » par une partie de la classe politique (tout ou parties du  pouvoir dit parallèle ?) et ses soutiens économiques qui les traiteront , entre autres , de « salonnards » , leur demandant d’ « aller écrire leurs mémoires » . Certains opposants les critiqueront aussi .  Malgré les défections en cours de route  de  quatre signataires (Zehira Yahi,  Samia Zennadi, Rachid Hadj Naceur puis  Fettouma Ousliha ;  les trois premiers invoquant  leur « naïveté politique et la précipitation » , la quatrième , comme les autres, ayant « subi », selon Khalida Toumi ,des « pressions intolérables et inhumaines ») , les autres membres sont catégoriques : « Nous ne reculerons pas ! », d’autant qu’ils estiment avoir été « confortés » par la lettre, rendue publique , elle aussi, du général de corps d’armée (désormais) à la retraite Toufik.

5/ HADDAD ALI : Il a été élu , jeudi 27 novembre 2014, «  patron » des patrons algériens pour diriger la plus importante organisation patronale d’Algérie, le FCE (Forum des chefs d’entreprise).   Candidat unique, il a été élu à l’unanimité pour un mandat de deux ans..

Ali Haddad est considéré comme l’un des hommes d’affaires les plus importants depuis une décennie. Il s’est affiché ,durant les dernières années, comme un soutien indéfectible pour  la politique économique du président A.Bouteflika.

Natif de Azzefoun, 49 ans, lancé dans les affaires à partir de 1988,  il est  le patron du premier groupe privé de bâtiment et de travaux publics algérien, Etrhb Haddad, avec un chiffre d’affaires de 40 milliards de DA. Il est également présent dans les médias  ( Quotidiens Waqt El Djazaïr en arabe et Le Temps d’Algérie en français et deux télévisions satellitaires : Dzaïr TV et Dzaïr News) , l’hôtellerie et la concession automobile.
Profitant de la professionnalisation du football, Ali Haddad a acquis l’USM Alger, un club prestigieux de la capitale.

6) SAÂDANI AMAR: Né le 17 avril en 1950 à Tunis (Tunisie), Amar Saadani, père de sept enfants, a été, entre 2004 et 2007, président de l’Assemblée populaire nationale (APN). C’est un fervent soutien de A. Bouteflika qu’il défend bec et ongles.

Ancien cadre syndical (UGTA), A. Saâdani a occupé le poste de Mouhafedh pendant 15 ans, député à l’APN en 1997, et membre du comité central du FLN. Il a été, au sein de l’APN, président de la commission des Tansports, des Transmissions et des Télécommunications.

Réélu député en 2002, il a occupé le poste de vice-président de l’Assemblée avant d’être élu, le 23 Juin 2004, président de l’APN. Nouveau Secrétaire général du FLN, il succède à Abdelaziz Belkhadem, qui a été écarté de son poste après un retrait de confiance, en janvier 2013.

Amar Saâdani est désigné , jeudi 29 août 2013, onzième Secrétaire général du parti du Front de Libération Nationale (FLN) à l’issue de la 6 ème session de son Comité central. Depuis, bien qu’en butte à de multiples attaques tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti, tant sur le plan de sa gestion politique que sur le plan personnel, alternant les discours rassembleurs et les propos provocateurs et parfois surréalistes, il a réussi à s’imposer.

7/ ISAAD REBRAB : Patron de Cevital, il  a fait son entrée pour la première fois dans le classement annuel des fortunes arabes établi par le magazine Arabianbusiness qui le classe (décembre 2014)  à la 32e place des hommes d’affaires arabes les plus riches.  Sa fortune est estimée par Forbes à 3,2 milliards de dollars. Né à Tagmount Azzouz (Kabylie), plus de 70 ans, président du Conseil d’administration de Cevital (Industries alimentaires, matériaux de construction, presse avec le quotidien Liberté, automobiles, affichage  publicitaire…plus de 25 entreprises ). Il  a résisté en ne tombant pas dans le piège de la « provocation » par voie médiatique – au pouvoir qui voulait « l’éliminer » (rumeur d’un « mandat d’arrêt » contre lui) . Du fait du soutien de ses nombreux employés notamment en Kabylie , les autorités auraient fait marche arrière par peur ( ?) de la réaction de la rue.

Le 17 février 2014, il avait été reçu, avec une délégation de patrons de grandes multinationales (25) par le président français François Hollande qui cherchait à attirer en France des investisseurs.

A noter qu’après avoir acquis , en 2013, Oxxo, spécialiste français des portes et fenêtres , il acquiert Fagor-Brandt le spécialiste de l’électroménager puis , l’italien Lucchini, groupe italien de sidérurgie. Fin 2015, une information non confirmée annonce son intention d’investir plusieurs centaines de millions de dollars….au Brésil. Une autre provocation ?

8)  BOUCHOUAREB ABDESSELAM : L’ancien directeur de communication de la campagne du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ancien ministre de l’Industrie  et de la Restructuration (1996), Abdessalem Bouchouareb, a été nommé lundi 5 mai 2014,  ministre de l’Industrie et des Mines, dans le nouveau gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal (remplaçant ainsi Amara Benyounès) . Né le 3 juin 1952 à Ain Khercha, dans la wilaya d’Oum el Bouaghi, A. Bouchouareb est détenteur de plusieurs diplômes universitaires dans les sciences médicales et humaines. Il a occupé, en 1994, la présidence du Conseil national économique et  social (CNES), puis a été nommé, en 1996, ministre de l’Industrie dans le gouvernement  de Ahmed Ouyahia. Il avait été chef de cabinet et membre du bureau politique au Rassemblement national démocratique (RND), élu député de 2002 à 2007 de la wilaya d’Oum El  Bouaghi et fondateur et président de la première confédération patronale (CGEOA) en Algérie (1989).  Dans le cadre de ses activités en tant que Commissaire auprès du chef du gouvernement pour la promotion de l’emploi des jeunes (1998), puis en tant que ministre délégué à l’emploi en 2000, A. Bouchouareb a eu l’occasion de lancer puis de redynamiser l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) après avoir été un de ses initiateurs au CNES.  A. Bouchouareb a été également élu député de la wilaya d’Alger, membre du bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN), vice-président, chargé du suivi des affaires administratives et du contrôle financier depuis son élection aux dernières législatives du 10 mai 2012. A. Bouchouareb a été, par ailleurs, élu vice-président de l’Internationale  démocratique centriste en septembre 2012 (Rome).

9) HOUDA IMANE FERAOUN: Née le 16 juin 1979 , elle  a grandi à Sidi Bel Abbes, dans l’Ouest algérien. Elle obtient, en 1999, un Diplôme d’études supérieures (DES) en physique du solide. Elle pousse son cursus jusqu’au magistère en science des matériaux qu’elle obtient en 2002.

Par la suite, la jeune femme veut couronner ses études avec un doctorat, toujours à Sidi Bel Abbeè. Mais, elle recherche une expérience à l’international et une occasion se présente à travers une bourse industrielle en Franche-Comté, en France. Elle est confrontée à un choix : faire son doctorat ou partir s’installer en France. Qu’à cela ne tienne ! Considérée comme têtue par son entourage, elle fait tout pour mériter son surnom de « la pierre » (el hadjra). Pour le moins déterminée, elle fait des allers-retours entre la France et l’Algérie et réussi à mener à bien ses deux projets en 2005.

Houda Imane Faraoun prend la tête de l’Agence nationale pour le développement de la recherche universitaire (Andru) en 2011. Une première expérience dans la gestion d’une administration publique. Ensuite, elle atterrit à l’Agence thématique de recherche en sciences et technologies (ATRST) où elle continue de participer à l’effort de gestion et contribue à « tracer la politique de recherche en Algérie », jusqu’à sa nomination à la tête du MPTIC, en mai 2015.

À 36 ans, elle est la plus jeune ministre du gouvernement algérien(Aicha Tagabou n’est que ministre déléguée chargée de l’Artisanat) . Mieux, elle est l’une des plus jeunes de l’histoire de l’Algérie indépendante à accéder à des fonctions ministérielles.

Au sujet de sa nomination, la nouvelle ministre estime que c’est un défi. En effet, elle convient qu’il s’agit d’un lourd héritage. Elle reconnaît qu’elle ne peut que « colmater les brèches » à court-terme, car il règne une certaine « léthargie dans le secteur ». Cela dit, elle affirme vouloir ouvrir de nombreux chantiers dès maintenant et poser les jalons d’une véritable politique de développement de son secteur. « Cela ne va pas être facile », reconnaît-elle.

Ambitieuse ? « Pas tellement », pense-t-elle, dès lors qu’il s’agit surtout de combler le retard accumulé. Malgré son poste de ministre, elle continue d’aller faire son marché elle-même, presque incognito. Elle se dit plutôt casanière et passe le plus clair de son temps dans son bureau : « Quand je ne travaille pas, je m’amuse. Et quand je m’amuse, c’est en travaillant ». Sa nomination n’a pas changé son mode de vie, « à peu de choses près ».

10) TEBBOUNE ABDELMADJID : 67 ans, né à Mechria (Naâma). Diplômé de l’ENA, 2è promotion. Plusieurs fois wali (Djelfa, Adrar, Tiaret, Tizi-Ouzou), ministre délégué chargé des collectivités locales, ministre de la Communication et de la Culture, de nouveau ministre chargé des Collectivités locales, ministre de l’Habitat et ce l’Urbanisme . Il a représenté le président A. Bouteflika lors de plusieurs missions à l’étranger après son départ du gouvernement. Ministre de l‘Habitat depuis le 4 septembre 2012 dans le nouveau gouvernement de A. Sellal. Un poste qui se conjugue intimement avec l’insondable et inextricable problème du logement dont la demande ne que fait que croître . Chargé de la  Communication en 1999, il avait alors contribué (discrètement, mais efficacement), en avril 2000,  à la mise place, par les journalistes, d’un Conseil de l’Ethique et de la Déontologie. Sous des dehors tranquille et discret, il  a un sens efficace de la communication. En 2015, il est en bonne voie, en compagnie du wali de la ville, de réellement transformer Alger en « ville sans bidonvilles », phénomène rare en Afrique et dans la région

11/ DAOUD KAMEL : Journaliste au Quotidien d’Oran (Chronique Raina Raï), dont il a été rédacteur en chef, natif de Mostaganem, 45 ans, écrivain, auteur de « Meurseault , contre-enquête », édité d’abord en Algérie en 2013 puis en France en 2014. Trois  prix (deux en France : le  «  Mauriac de l’Académie française » et  le « Cinq Continents de l’OIF »,  et un en Algérie : « L’Escale Littéraire Alger 2014 ») et une double nomination pour le « Goncourt » et le « Renaudot » avec une « qualification »  pour les « finales ». Par le passé, en 2008,  , avec son recueil de nouvelles,« La Préface du Nègre », il avait obtenu le Prix Mohamed Dib. Son dernier roman (édité, il faut le préciser, en 2013, en Algérie) est passé inaperçu des conservateurs, des islamistes, des nationalistes sourcilleux, ainsi d’ ailleurs que des autres écrivains algériens, de la presse arabophone et des télévisions satellitaires francophobes. C’est son passage sur le plateau d’une  télévision française dans une émission à grand succès (France 2 avec Laurent Ruquier), autour de son roman et de ses idées sur la vie politique, la vie cultuelle (la pratique de l’Islam) et culturelle (la pratique des langues) du pays, la mémoire franco-algérienne … qu’une « vague d’indignation » est soulevée , portée par un « imam » salafiste,  Hamadache, qui avait  appelé à le « tuer ». Un appel de haine qui a suscité une mobilisation nationale et internationale en guise de solidarité avec un journaliste-écrivain qui assume tous ses propos et qui refuse de se comporter en victime d’une campagne de dénigrement (orchestrée ?) visant à le pousser à quitter l’Algérie…. une Algérie qu’il veut seulement «  raconter au reste du monde » . Son livre a été classée aux Etats Unis comme un des dix plus importants livres de l’année.

12) SANSAL BOUALEM : Né en 1949 à Théniet El Had, Boualem Sansal a fait des études d’ingénieur à l’Ecole Polytechnique d’Alger  et à l’Ecole supérieure des télécommunications de Paris. , avant de soutenir un doctorat en économie. Son premier roman, le Serment des Barbares (1999) a reçu le prix du Premier roman et le prix des Tropiques (France). Il a reçu, en octobre 2011, le prix de la Paix des libraires allemands. Son roman, le Village de l’Allemand (2008) a reçu le Grand prix RTL, le Grand prix de la francophonie et d’autres distinctions européennes.Son œuvre compte, fin 2011, six romans ainsi que deux essais, des nouvelles et des contributions diverses. Dans une interview parue dans El Watan (22 octobre 2011) , il précise que c’est son ami Rachid Mimouni qui l’a encouragé  à écrire. Ils étaient voisins à Boumerdès, les deux étant des  cadres du secteur de l’Industrie. Lundi 19 décembre 2012, il est choisi comme membre du jury international du 62è Festival du film de Berlin (9-12 février 2012). A noter que Boualem Sansal est, avec Assia Djebbar , le romancier algérien le plus traduit en allemand. Et, en Allemagne, il a reçu plusieurs prix. L’Académie française  lui décerne,  jeudi 13 juin 2013, le Grand Prix de la Francophonie, doté de 20.000 euros…En décembre 2013, il reçoit le prix Jean Zay (France) de la laïcité et en septembre 2015, il est  dans la première liste des nominés pour le Prix Goncourt (livre : « 2084 ») et il est, finalement,  Grand prix de l’Académie française 2015. A noter qu’aucun de ses ouvrages n’a été édité en Algérie, mais la presse nationale a publié plusieurs entretiens….tous toujours marqués par un engagement sans détours laïc et anti-fondamentaliste

13/ JORNANE GOSTO : C’est une émission humoristique et satirique (des hommes politiques entre autres , et de l’actualité ), fabriquée au jour le jour, un concept unique dans le monde arabe,  diffusée chaque soir après le f’tour du Ramadan sur El Djazaria Tv, animée dans le « stah » (car « chaque algérien a un « stah » dans la tête ») , avec vue panoramique, dominante,  sur Alger, par des acteurs de talent et percutants (Nabil Asli dit Bahlito , Moufida Addas, Madli, Mohamed Khassani dit Abou Obeida, le faux homme religieux, Kamal Abdat, Nassim Haddouche, Wassila Mokrane, Fatima Belabed, à leur tête Abdelkader Djeriou) .L’émission a permis de « banaliser » bien des sujets alors tabous. Aucun numéro  n’a subi de censure. L’émission (ainsi que de nouveaux concepts dont « Pas de panique ») ainsi que les animateurs « passent », avec armes et bagages,  à KBC News fin 2014 . En juillet 2015,  la chaîne  de télévision KBC et son émission Jornane El Gosto refusent de se plier aux injonctions du président de l’ARAV concernant les critiques satiriques à l’endroit des responsables, tout particulièrement durant le mois de Ramadhan. Mais, on  croit savoir que l’équipe a « éclaté », chaque élément entamant une carrière d’artiste prometteuse. En tout cas , elle laisse une empreinte notable dans le paysage audiovisuel national et redonné plus que du sourire aux Algériens.

14 / EQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL DES U-23 : Disputant la CAN 2015 des footballeurs de moins de 23 ans à Dakar (Sénégal), elle a réussi à se qualifier aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 (en compagnie du Nigéria et de l’Afrique du sud), ce qui n’était pas arrivé depuis plusieurs décennies et à disputer la finale de la Can (finale perdue face au Nigéria : 1-2).

Ces réussites ont poussé la FAF à relancer son Académie destinée à accueillir les jeunes footballeurs souhaitant entamer une carrière professionnelle tout en poursuivant des études.

15/ AHMED DJOGHLAF : Une des principales chevilles ouvrières de la COP 21 ( Paris Le Bourget, décembre 2015)

Diplômé d’Universités françaises et américaines, Ahmed Djoghlaf est un diplomate algérien qui a effectué une carrière tant en Algérie (au ministère des Affaires étrangères et à la Primature en tant que conseiller chargé de l’Environnement) qu’au sein des Nations-unies (sous-directeur exécutif du Pnue puis directeur, au titre du Pnue, du Fonds mondial sur l’Environnement).

Le 7 janvier 2010, à l’occasion du lancement par le Brésil de l’Année internationale de la biodiversité, l’une des villes les plus vertes du pays, Curitiba, a  inauguré un nouveau parc urbain de 11 000 m2 baptisé au nom de Ahmed Djoghlaf.

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Lancement de la 4G durant le premier semestre de 2016

mar, 22/12/2015 - 15:33

ALGER- La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Imane Houda Feraoun a annoncé mercredi à Alger le lancement officiel de la 4G durant le premier semestre de 2016.

« Le lancement officiel de la 4G est prévu pour le premier semestre de 2016 », a indiqué la ministre dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie d’oblitération du timbre-poste « 40 années de télécommunications spatiales » organisée par Algérie telecom satellite (ATS).

A une question sur le « retard » accusé dans l’utilisation du GPS (localisation géographique par satellite) notamment par téléphone, Mme Feraoun a affirmé que l’étude du projet était à un « niveau avancé », sans pour autant fixer de date à son entrée en service.

Evoquant la position de l’Algérie en matière de télécommunications spatiales, la ministre a salué le travail accompli depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, annonçant une couverture satellitaire à 100% de tout le territoire national.

« L’Algérie peut aujourd’hui relever le défi des nouvelles technologies, d’autant que nos capacités humaines qui sont exceptionnelles peuvent être exploitées et valorisées », a-t-elle dit.

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Véhicules : les importations en baisse de 37% sur 11 mois

mar, 22/12/2015 - 15:30

La facture des importations des véhicules s’est chiffrée à 3,024 milliards de dollars (mds usd) sur les onze (11) premiers mois de 2015, contre 4,806 mds usd sur la même période de 2014, soit une baisse de 37%, a appris, mardi, l’APS auprès des Douanes.

Le nombre des véhicules importés a connu une baisse quasiment de même ampleur que celle de la facture avec 255.236 unités importées contre 370.549 (-31%), précisent les données du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis).

La majorité des importations opérées par une quarantaine de concessionnaires exerçant sur le marché national a enregistré une tendance baissière, en particulier celles européennes, notamment françaises et allemandes, qui ont connu une baisse en valeur et en nombre.

Les importations des véhicules par des concessionnaires de marques chinoises ont, par contre, enregistré des hausses notables entre les deux périodes de comparaison, allant jusqu’à une augmentation de 128% même si la facture et la quantité importée sont largement inférieures par rapport à celles des voitures européennes.

Par ailleurs, pour le seul mois de novembre 2015, les importations des véhicules ont atteint près de 181 millions usd contre 387 millions usd en novembre 2014, soit une baisse de 53,23%.

Par catégorie, les importations des véhicules de tourisme ont totalisé 125,83 millions usd en novembre dernier contre 201,15 millions usd en novembre 2014 (-37,44%).

Concernant les véhicules de transport de personnes et de marchandises, les importations ont chuté de 70,35% passant à 55,11 millions usd contre 185,88 millions usd.

La baisse amorcée des importations des véhicules depuis 2014 est le fruit des décisions prises par le gouvernement pour assainir le marché de l’automobile caractérisé par de profonds dysfonctionnements et des pratiques illégales.

Le marché des importations des véhicules est régi, depuis avril dernier, par un nouveau cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs.

En outre, il est prévu l’introduction des licences d’importation pour les véhicules en 2016 pour plafonner ces importations qui dépassent largement les besoins du marché national.

En 2014, les importations des véhicules s’étaient chiffrées à 6,34 mds usd contre 7,33 mds usd en 2013 (-13,56%), alors que leur nombre avait atteint 439.637 unités contre 554.263 unités (-20,68%). (Aps)

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Tizi-Ouzou : le chanteur Taleb Rabah n’est plus

mar, 22/12/2015 - 15:23

TIZI-OUZOU – Le chanteur Taleb Rabah, une icône de la chanson kabyle, natif du village Tizit dans la commune d’Illilten (Tizi-Ouzou) est décédé mardi à l’âge de 85 ans, a-t-on appris auprès de la direction locale de la culture.

La nouvelle de sa mort s’est vite répandue parmi ses fans, ses amis et la famille artistique suscitant une grande émotion parmi ces derniers qui ont afflué, nombreux, vers son domicile familial sis a la nouvelle ville de Tizi-Ouzou (cité 2.000 logements) pour lui rendre un dernier hommage, a-t-on constaté.

Sa dépouille sera ensuite transférée, en milieu d’après midi vers la maison de la culture Mouloud Mammeri, pour un dernier adieu à l’un des chanteurs ayant glorifié la guerre de libération nationale, a-t-on appris de la direction de la culture, qui a informé que l’enterrement de l’auteur de l’emblémaique « Wessan n’ni » aura lieu demain (mercredi) au village natal, Tizit.

Taleb Rabah est né en 1930. A l’âge de 20 ans, il quitte sa région pour un voyage en France ou il s’intéressa à la musique et au chant et fréquenta le milieu artistique avant de se lancer dans la chanson en 1955 en participant à l’émission de chanteurs amateurs à Radio Paris, dirigée alor par Amraoui Missoum.

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Clôture du 3ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

mar, 22/12/2015 - 15:20

ORAN- Les travaux du 3ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont pris fin mardi à Oran, après trois journées de débats et de discussions autour des grandes questions touchant la sécurité, la paix et les mécanismes de lutte contre le terrorisme et les zones de tension en Afrique.

La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, en présence du diplomate algérien Lakhdar Brahimi, de ministres africains des Affaires étrangères et d’experts et de représentants d’organisations africaines et onusiennes.

En marge des travaux du séminaire, le chef de la diplomatie algérienne s’est entretenu avec plusieurs de ses homologues africains, rappelle-t-on.

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Un nouveau plan de développement pour la SNVI (Bouchouareb)

mar, 22/12/2015 - 15:15

ALGER – Le gouvernement a adopté un nouveau plan de développement pour la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), visant à relancer la productivité et la compétitivité de cette entreprise publique, a indiqué, mardi à Alger, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.

« J’ai présenté au gouvernement, à travers un conseil interministériel tenu (lundi dernier), un plan de développement de la SNVI. Le dossier a été adopté », a souligné le ministre, en marge de la célébration de la 20ème Journée nationale de normalisation, sans fournir plus de détails.

M. Bouchouareb a, toutefois, expliqué que la SNVI, qui était « pratiquement à l’arrêt », avait besoin d’un « plan d’urgence » afin de se mettre en position de produire « très rapidement ».

Il a aussi considéré que cette entreprise devrait faire « un effort par rapport à son plan de restructuration et sa mise en adéquation par rapport aux objectifs tracés ».

Ajoutant que ce plan de développement sera pris en charge par le Conseil des participations de l’Etat (CPE), le ministre a précisé que ce plan de développement est similaire à celui retenu récemment pour le complexe métallurgique  d’El Hadjar

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Un vol Istanbul-Alger d’Air Algérie fortement perturbé par un passager en état d’ivresse

mar, 22/12/2015 - 14:51

Un passager en état d’ivresse a semé, vendredi dernier, la panique sur le vol Istanbul-Alger de la compagnie Air Algérie, rapporte journal El-Khabar.

Le passager, déjà ivre avant de monter à bord de l’avion, a une altercation avec une passagère au moment des formalités d’enregistrement. Dans l’avion, le passager a continué à boire et à se montrer irascible. Une hôtesse de l’air est intervenue pour tenter de le calmer, le passager a réagi avec violence en la frappant et en lui occasionnant des blessures au visage.

Le chef de cabine aidé par des jeunes est intervenu pour isoler le passager violent au fond de l’appareil. Une décision qui a suscité sa furie au point de se frapper la tête sur le siège. Le front ensanglanté, le voyageur a continué à proférer des grossièretés.

Le personnel de cabine, précise le journal El Khabar, « a du l’attacher à coté des toilettes pour éviter des actes violents contre les passagers dont certains hurlaient de panique. Des cas d’évanouissement ont été enregistrés ».

L’homme a continué durant tout le voyage a dire des grossièretés. Une avocate est intervenue fermement auprès du chef de cabine pour lui rappeler les procédures judiciaires à entreprendre dans des cas de ce genre. A l’arrivée à l’aéroport Houari Boumediene, le passager a été conduit au poste de police.

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