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Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Santé et Sécurité sociale L’Algérien paye-t-il trop cher ?

lun, 01/02/2016 - 00:56

Economistes et organisations pour la protection du consommateur se sont penchés sur cette question et le rapport service-prix analysé ne semble pas tellement satisfaisant.

Avant toute chose, il y a lieu de connaître le système de Sécurité sociale en vigueur en Algérie. Il est qualifié de «système nationalisé».

Autrement dit, le financement de ce département est quasi totalement du ressort de l’Etat, en théorie. Pourtant, les dernières statistiques réalisées démontrent clairement que la contribution des ménages n’est pas négligeable. Elle est évaluée à près de 25% de l’enveloppe financière globale, soit le quart du financement de la Sécurité sociale. Si l’Algérie a opté pour le système nationalisé depuis les années 60, a expliqué le professeur Larbi Lamiri, économiste de la santé, il est à la charge du ministère de la tutelle de veiller essentiellement à ce que la participation des ménages ne dépasse pas les 10%. C’est le fondement même de ce mode de gestion à caractère social.

Il est évident que le citoyen paye quand même «assez cher» sa Sécurité sociale, a indiqué le professeur Mansour Brouri, chef du service médecine interne à l’établissement hospitalier de Birtraria, Alger.

Or, le service reçu en retour est-il à la hauteur du prix déboursé ? S’agissant du secteur public, «la gratuité du service» multiplie les files d’attente et les délais d’attente. Pour ce qui est du privé, il manque foncièrement d’encadrement. D’où les revendications de l’Union nationale de protection du consommateur auprès des pouvoirs publics afin d’imposer une réglementation régissant cette activité et les tarifs «faramineux» qu’elle applique.
Rajoutant à cela que la budgétisation «approximative et non transparente» des programmes de santé, concernant des maladies tels les cancers, le diabète et les vaccins particulièrement, fait que le consommateur n’arrive pas à évaluer le montant réel des soins médicaux qu’il paye, ou de se positionner sur une fourchette bien déterminée, afin qu’il puisse identifier «les excès».

Or, le patient se trouve-t-il dans «une position de force» pour analyser les tarifications ou encore les négocier ? La réponse est évidemment négative. Concrètement, la maladie revêt plusieurs aspects, outre l’effet d’incertitude qu’elle implique, elle met le patient dans une situation d’urgence et «d’obligation de consommation». Autrement dit, il se retrouve systématiquement devant «le fait accompli».

D’où l’accélération d’un effet «d’appauvrissement continu» de la population par ce temps de généralisation des maladies chroniques ou incurables, dénoncent les spécialistes. En effet, en l’absence d’une réglementation claire régissant le binôme santé-Sécurité sociale, protégeant le consommateur face aux «abus», le patient subit doublement sa maladie.
N. B.

Catégories: Afrique

Et c’est nous les «complotistes» ?

lun, 01/02/2016 - 00:51

Je sais, je sais, ça devient lassant parfois, mais il faut le rappeler, le répéter, le marteler. En février 2003, nous mettions en cause les «preuves» préfabriquées par Colin Powell, sur une prétendue présence d’armes de destruction massive en Irak. Il en a fallu du temps pour que le gars reconnaisse son mensonge. Quant à ces grands quotidiens – dont le New York Times- qui poussaient à la guerre pour «stopper» ce danger imaginaire, ils s’étaient contentés de quelques lignes d’excuses en page Une…

Quand nous avons écrit, et cela dès le début, que Daesh est sorti des laboratoires de la contrefaçon et de la manipulation américano-saoudiennes, avec l’aide d’Israël, du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ce ne fut certes pas un déluge de messages de réprobation, mais des amis lecteurs ont rué sur les brancards : «vous êtes jaloux du Qatar!», «l’Arabie vous dérange parce que c’est la terre de l’islam», «la CIA ne peut faire ça dans un pays démocratique, occupez-vous du DRS!» et j’en passe…

Le DRS n’existe plus et je peux vous assurer que ses agents sont des boys scouts à côté des barbouzes de la CIA. La preuve ? Allez la trouver sur le… New York Times ! Tiens, tiens ! Oui, chers amis, le grand quotidien américain vient de publier un article sur l’Opération Bois de Sycomore qui détaille la manière dont la CIA a entraîné l’Etat islamique. Vous y apprendrez comment l’agence américaine a entraîné les «rebelles» avec l’argent de l’Arabie Saoudite !
Bien sûr, cela ne vous oblige pas à reconnaître notre version du 11 septembre qui fut la plus grande opération de manipulation du siècle naissant ! Mais un jour…

Catégories: Afrique

Maurice Audin, un brillant mathématicien mort pour l’Algérie : son pays

lun, 01/02/2016 - 00:48

Il fut assassiné par les parachutistes, il y a cinquante- sept ans, le 21 juin 1957. Comme des milliers de disparus de la Bataille d’Alger, son corps n’a pas été retrouvé.

C’est un immense honneur pour moi d’évoquer, aujourd’hui, le souvenir de ce frère et ami, de ce camarade dont j’eus le privilège d’être l’élève.

orsque je me rendais chez lui, au 22 rue de Nîmes, au centre d’Alger, pour les cours de mathématiques qu’il me donnait gracieusement, je ne savais pas que j’allais à la rencontre d’un savant, tellement sa modestie était grande. Il me consacra généreusement ses samedis après-midi, alors qu’il préparait sa thèse de doctorat en mathématiques.

J’ai connu Maurice Audin par l’intermédiaire de mon frère aîné, Nour Eddine, étudiant comme lui à l’Université d’Alger. Ils partageaient les mêmes convictions politiques. Nour Eddine est tombé au champ d’honneur le 13 septembre 1957, à Bouhandès, au sud-ouest de Chréa, au flanc sud du djebel Béni Salah. Maurice Audin, dont je garde en mémoire le visage souriant, est né le 14 février 1932, dans la ville de Béja, en Tunisie, de père né en France et de mère née en Algérie.  A Alger, où sa famille revint dans les années 1940, il suivit pratiquement toute sa scolarité. Il entra à la Faculté des sciences d’Alger, en 1949, à l’âge de 17 ans.

Brillant étudiant, il fut appelé le 1er février 1953 comme assistant par le professeur Possel qui le prit aussitôt en thèse et le mit en contact avec son patron de Paris, le grand mathématicien Laurent Schwartz.

En plus de ses activités de chercheur, Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien depuis 1951, était omniprésent dans les luttes syndicales et politiques.

C’est à travers ces luttes que se forgea sa conscience nationale. Il intégra ainsi la nation algérienne en lutte pour sa dignité.

Le 20 janvier 1956, il était aux côtés de ses camarades étudiants musulmans de l’Université d’Alger lors de la manifestation, organisée par la section d’Alger de l’UGEMA, suite à l’assassinat de l’étudiant Belkacem Zeddour et du docteur Benaouda Benzerdjeb.

Cette manifestation fut d’ailleurs le prélude à la grève générale illimitée déclenchée le 19 mai 1956.

Maurice Audin engagea sa vie dans une voie pleine de courage

Détruire l’ordre colonial sanglant, insultant, raciste, pour construire, avec le peuple libéré, une société juste, solidaire, fraternelle.

Qu’est-ce qui a poussé à l’action ce jeune mathématicien qui, de par sa compétence, était appelé à une brillante carrière et à une paisible vie toute consacrée à la recherche en mathématiques ?

Aux questions des historiens, Josette Audin, son épouse, professeur de mathématiques comme lui, répond avec sérénité : « Ce sont ses convictions communistes que je partage autant que son goût pour les sciences. Nous étions tous les deux conscients des risques que nous faisaient courir nos engagements politiques ».

Pour retracer les circonstances de la disparition de Maurice Audin le 21 juin 1957, je m’appuie sur le témoignage de son épouse, ainsi que sur les écrits d’Henri Alleg, auteur de la « Question », et du Docteur Georges Hadjadj. Je me réfère également à l’ouvrage de l’historien Pierre Vidal-Naquet, « L’Affaire Audin », et aux journaux de l’époque.

Contexte de son arrestation par les parachutistes le 11 juin 1957

1957 : La lutte armée pour l’Indépendance entre dans sa troisième année. Nous sommes loin des premiers coups de fusils de chasse. En cette année 1957, l’initiative appartient aux katibas et aux commandos de l’ALN.

Alger, 1957. Le général Massu reçoit, le 7 janvier, les pleins pouvoirs des mains du chef du gouvernement, Guy Mollet. Il devient ainsi le chef suprême de la zone d’Alger. Il s’entoure d’officiers revenus comme lui du Viet Nam après la défaite du corps expéditionnaire français à Diên Biên Phû au mois de mai 1954, Avec ses milliers de parachutistes, il envahit Alger et sème la terreur dans la population.

Il s’arroge le droit de vie et de mort. Il ouvre des centres de torture partout : La villa Sésini, l’école Sarrouy, le café-restaurant Bellan aux Deux Moulins, l’immeuble d’El Biar, le stade de Saint Eugène (Omar Hamadi à Bologhine), la villa des Tourelles.

La liste est longue. A Paul Cazelles (Aïn Oussara), à 250 kilomètres au sud d’Alger, l’armée française ouvre un vaste camp de concentration où les prisonniers, entassés sous les tentes, ne sont même pas recensés.

Nous sommes en pleine bataille d’Alger. Bataille d’Alger déclenchée par le service des renseignements français avec l’attentat monstrueux perpétré dans la nuit du 10 au 11 août 1956, à la rue de Thèbes, contre la population pauvre de la Casbah endormie.

Dans la nuit du 11 juin 1957, des officiers du 1er régiment de chasseurs parachutistes enlèvent Maurice Audin à son domicile, à la cité des HBM de la rue Flaubert, au Champ de Manœuvres.

Son épouse raconte ce qui est arrivé : « Il est 23 heures. Nos enfants – le plus jeune, Pierre, a un mois – sont à peine couchés lorsque les « paras » viennent frapper à la porte. J’ai la naïveté de leur ouvrir, sachant très bien, en réalité, ce qu’une visite aussi tardive peut signifier…Ces hommes venus prendre mon mari me diront en partant :  »S’il est raisonnable, il sera là dans une heure »…Il n’a pas dû l’être, raisonnable, car je ne l’ai jamais revu ».

De son côté, le docteur Georges Hadjadj relate sa rencontre avec Maurice Audin, dans la salle de torture d’El Biar, la nuit du 11 au 12 juin : « J’étais à ce moment-là au deuxième étage, à l’infirmerie, où j’avais été amené dans l’après-midi à la suite d’une crise titanifère que l’électricité avait provoquée.

Le capitaine Faulques est venu me chercher pour me faire répéter, devant Audin, dans l’appartement en face, ce que je lui avais dit, c’est-à-dire que j’avais soigné chez lui M. Caballéro. Il y avait par terre une porte sur laquelle étaient fixées des lanières. Sur cette porte, Audin était attaché, nu à part un slip. Etaient fixées, d’une part à son oreille et d’autre part à sa main, des petites pinces reliées à la magnéto par des fils.

Il y avait dans la pièce outre le capitaine Faulques, le capitaine Devis, le lieutenant Irulin, le lieutenant André Charbonnier et un chasseur parachutiste.

J’ai ensuite regagné la chambre de l’infirmerie, d’où j’ai pu entendre les cris plus ou moins étouffés d’Audin.

Une semaine après, on nous transféra, Audin et moi, dans une petite villa située à un kilomètre du lieu où nous étions détenus. Elle se trouvait en face du PC du régiment de parachutistes et il y avait un panneau accroché à l’entrée indiquant :  »PC 2° bureau ».

On nous mena là soi-disant pour être interrogés. En fait, comme je le sus plus tard, ce déplacement était dû à une visite d’officiels dans les locaux d’El Biar. A cette occasion, j’ai pu revoir Audin. Nous étions enfermés dans une pièce avec d’autres détenus musulmans.

Audin a pu alors me raconter les sévices qu’il avait subis. Il en portait encore les traces : des petites escarres noires aux lieux de fixation des électrodes. Il avait subi l’électricité. On lui avait fixé les pinces successivement à l’oreille, au petit doigt de la main, aux pieds, sur le bas-ventre, sur les parties les plus sensibles de son corps meurtri.

Il avait également subit le supplice de l’eau. A cette occasion, il avait perdu son tricot parce qu’on s’en était servi pour recouvrir son visage avant de glisser entre ses dents un morceau de bois et un tuyau. Et puis, bien sûr, il y avait un parachutiste qui lui sautait sur l’abdomen pour lui faire restituer l’eau ingurgitée… « .

Le 21 juin, Maurice Audin, âgé de 25 ans, père de trois enfants, disparaît.

Henri Alleg, l’auteur du livre La Question, témoigne :

« Il devait être 22 heures ce soir- là, lorsque Charbonnier est venu me demander de me préparer pour un transfert…Je l’ai entendu dire dans un couloir :
« Préparez aussi Audin et Hadjadj… » J’ai attendu. Personne n’est venu me chercher. Dans la cour, une voiture a démarré, s’est éloignée. Un moment après, une rafale de mitraillette. J’ai pensé : « Audin ».

Qu’est-il advenu de Maurice Audin ?

Le rapport du lieutenant-colonel Mayer, commandant du 1° RCP, mentionne :

« Le dénommé Audin Maurice, détenu au centre de triage d’El Biar, devait subir un interrogatoire par la PJ le 22 juin 1957 au matin.
Le 21 juin, il fut décidé de l’isoler et de l’emmener dans un local de la villa occupée par le noyau Auto du régiment OP, 5, rue Faidherbe, où devait avoir lieu l’interrogatoire le lendemain.

Vers 21 heures, le sergent Mire, adjoint de l’officier de renseignement du régiment, partit chercher le détenu en jeep. Le prisonnier, considéré comme non dangereux, fut placé sur le siège arrière du véhicule, le sergent Mire prenant place à l’avant à côté du chauffeur.

La jeep venait de quitter l’avenue Georges-Clémenceau et était engagée dans un virage accentué. Le chauffeur ayant ralenti, le détenu sauta du véhicule et se jeta dans un repli du terrain où est installé un chantier, à gauche de la route.

(…) La 2° Compagnie cantonnée à El Biar fut rapidement avertie, et envoya des patrouilles en direction de Frais Vallon. Il ne fut pas possible de recueillir le moindre renseignement… »

Josette Audin refusa de croire à cette version. Evadé, son mari eût fait l’impossible pour rassurer les siens. Aussi, le 4 juillet, elle porte plainte pour homicide contre X et se constitue partie civile.

« Mon mari a été étranglé le 21 juin 1957 au centre de tri de la Bouzaréah, à El Biar, au cours d’un interrogatoire mené par son assassin, le lieutenant Charbonnier, officier de renseignements du 1° RCP…

Le crime fut commis au su d’officiers supérieurs qui se trouvaient, soit dans la chambre des tortures, soit dans la pièce attenante.

Il s’agit du colonel Trinquier, alors adjoint du colonel Godard, du colonel Roux, chef du sous-secteur de la Bouzaréah, du capitaine Devis, officier de renseignements attaché au sous-secteur de la Bouzaréah, et qui avait procédé par ailleurs à l’arrestation de mon mari, du commandant Aussaresses, du commandant de la Bourdonnaie ».

Le général Massu a été, peu après, informé personnellement de cet assassinat, baptisé accident, par les officiers qui se sont rendus à son bureau de l’état-major. C’est dans le bureau du général que fut réglée la mise en scène de la prétendue évasion de Maurice Audin.

Maurice Audin a été immédiatement inhumé à Fort – l’Empereur en présence du colonel Roux et du lieutenant Charbonnier qui l’assistait ».

Josette Audin n’a cessé de chercher à connaître la vérité.

Où se trouve le corps du supplicié ?

Le général Massu a refusé de dévoiler le secret. Quelque mois avant la mort du général, en 2002, le commandant Aussaresses (le commandant « O ») lui avait demandé : « Vous ne pensez pas, général, qu’après plus de cinquante ans, il faudrait parler pour Madame Audin. » Le général le rabroua : « Je ne veux plus rien entendre : compris Aussaresses ? », lui lança-t-il au téléphone.

Le 19 juin 2007, dans une lettre ouverte, Josette Audin écrit au président de la République française pour lui demander « simplement de reconnaître les faits, d’obtenir que ceux qui détiennent le secret, dont certains sont toujours vivants, disent enfin la vérité, de faire en sorte que s’ouvrent sans restriction les archives concernant cet évènement… « .

Elle n’a pas reçu de réponse.

Mais, par une lettre datée du 30 décembre 2008, le président de la République française informe la fille aînée de Maurice Audin, Michèle, mathématicienne, de sa décision de lui décerner le grade de chevalier de la Légion d’honneur (pour sa contribution à la recherche fondamentale en mathématiques et la popularisation de cette discipline).

Michèle Audin l’a refusée. « Je ne souhaite pas recevoir cette décoration…parce que vous n’avez pas répondu à ma mère… », a-t- elle écrit au chef de l’Etat français, dans une lettre ouverte qui a fait le tour du monde.

Depuis, il y a eu les révélations du général Aussaresses faite à un journaliste peu avant sa mort. Maurice Audin est mort d’un coup de poignard porté par un officier parachutiste placé sous ses ordres, lui a-t-il confié. Josette Audin a émis des doutes sur ces déclarations. « C’est bien que le général ait dit sa vérité, mais c’est seulement sa vérité. Ce n’est pas forcément la vérité », dit-elle.

De son côté, lors d’un travail de recherche, la journaliste Nathalie Funès révéla le nom de l’assassin. Il s’appelle Gérard Garcet, révèle un écrit du colonel Godard, retrouvé aux Etats-Unis. Au moment des faits, il était sous-lieutenant de l’infanterie coloniale détaché comme aide de camp auprès du général Massu.

Mais Josette Audin ne sait toujours pas où est enterré son mari.

Afin de perpétuer le souvenir du brillant mathématicien, symbole de l’intellectuel engagé, mort pour que vive l’Algérie, son pays, la République algérienne reconnaissante donna, le jour de la célébration de l’an I de l’indépendance, le nom de Maurice Audin à la place centrale d’Alger, en contre bas de l’Université où il mena de brillantes recherches. Dans l’Algérie colonisée, la place portait le nom du général Lyautey, descendant des envahisseurs de 1830.

Le 19 mai 2012, à l’occasion de la célébration de la Journée Nationale de l’Etudiant, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique inaugura la plaque commémorative scellée au mur de l’Université d’Alger, près de la librairie qui porte le nom du mathématicien martyr.

Le Prix Maurice-Audin, créé en 1957 à Paris, « est décerné, chaque année depuis 2004, par l’association éponyme, établie en France, pour honorer, une fois par an, deux mathématiciens des deux rives de la Méditerranée », rappelle l’agence officielle l’APS. Au mois de mars dernier, c’est Kawthar Ghomari de l’ENST d’Oran qui l’a reçu des mains du ministre algérien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui avait présidé la cérémonie.


Le docu debat – maurice audin – la disparition 1. par 9h42

Catégories: Afrique

Annoncé sur la liste des libérés d’Antalyaspor : M’bolhi titulaire en Coupe de Turquie

mer, 13/01/2016 - 15:43

Depuis quelque temps, que de bruit court à propos de l’avenir du gardien de but international Rais M’bolhi avec son club turc, Antalyaspor. Le portier de 29 ans est annoncé, ces derniers jours, proche de la deuxième division du championnat turc. Des équipes de ce palier se signalent pour l’enrôler. Parmi elles, l’équipe de Karsiyaka Izmir, dernière du championnat de deuxième division. Sur le point d’être relégué en troisième division, cette formation aimerait s’attacher les services de M’bolhi sur les six prochains mois pour sauver sa saison.
Mais dans la foulée, M’Bolhi a retrouvé sa place de titulaire lundi soir à l’occasion de la réception de Tuzlaspor dans le cadre du deuxième tour de la Coupe de Turquie, un match soldé par la victoire des locaux (1-0).En fait, c’est principalement dans cette compétition que le dernier rempart algérien est souvent utilisé ces derniers temps. Ce n’est pas le même sort qui lui est réservé en championnat où il n’est même pas convoqué dans la liste des 18 lors des dernières rencontres, d’où toutes ces spéculations autour de son avenir à Antalyaspor. Pourtant, tout le monde croyait que le gardien, qui a connu plusieurs championnats dans différents continents dans sa carrière, avait enfin vu le bout de tunnel entre octobre et novembre lorsqu’il a été titularisé à cinq reprises en championnat. Ce fut peine perdue, puisque depuis son retour de la sélection algérienne avec laquelle il avait participé à la double confrontation contre la Tanzanie, le keeper a vu son statut en club changer. Une chose est sûre, le suspense perdure autour du sort qui sera réservé à M’bolhi, qui même en réussissant à garder sa cage vierge dans cette rencontre de coupe, il n’en demeure pas moins que d’ici à la fin du mercato d’hiver beaucoup de choses pourraient se passer. Dans tout cela, le portier algérien n’est pas du tout prêt à évoluer en deuxième division turque.
C’est lui-même d’ailleurs qui l’a fait savoir en guise d’avertissement envers les dirigeants de son club.

Catégories: Afrique

Saeb Erekat, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP : «l’entité sioniste impose un régime d’apartheid aux Palestiniens»

mer, 13/01/2016 - 15:40

En visite de quatre jours à Alger, depuis dimanche dernier, à l’invitation du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat a alerté, hier, sur les pratiques coloniales de l’Entité sioniste, qui « impose un régime d’apartheid » aux Palestiniens. Estimant que le gouvernement israélien «est le seul responsable de la suspension du processus des négociations», lesquelles pour rappel, étaient menées par Washington, Erekat accule et accuse l’entité sioniste de promouvoir une politique d’apartheid en direction des Palestiniens. Le chef de département des négociations de l’OLP a affirmé que l’Entité sioniste «a opté pour une guerre criminelle et dévastatrice contre le peuple palestinien sans défense» en vue a-t-il indiqué «de saper le plan de deux Etats et imposer un régime d’apartheid, déjà établi en Cisjordanie et à Al-Qods». Le responsable palestinien alerte ainsi, pour la énième fois, faut-il le noter, la communauté internationale sur les pratiques coloniales de l’entité sioniste, en Palestine. Après avoir longuement expliqué les actions palestiniennes pour accéder au Conseil de sécurité et obtenir la qualité de membre au Tribunal pénal international (TPI), pour traduire en justice, sur la base de dossiers bien ficelés, sur les crimes et assassinats de palestiniens, par des responsables politiques et militaires israéliens, Saeb Erekat a mis en avant la pertinence de cette démarche entreprise par l’autorité palestinienne. Il est à rappeler que la visite du responsable palestinien à Alger, à l’invitation du ministre d’état, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra, intervient à la veille de rendez-vous importants sur la scène régionale et internationale et également sur fond de l’Intifadha palestinienne, notamment dans les territoires de la Palestine de 48. On citera la réunion du Conseil de sécurité et de la Cour pénale internationale (CPI), le sommet de la Ligue arabe, la conférence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et notamment le sommet des Non-alignés. Une visite du chef de département des négociations de l’OLP, qui revêt une « dimension stratégique » avait souligné Ramtane Lamamra, car, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre du «mécanisme de concertations politiques» entre les responsables algériens et palestiniens. Les mesures et la politique coloniale sioniste ayant été au centre des propos du responsable palestinien, Saeb Erekat, celui-ci n’a pas manqué de souligner, à ce propos, celles visant la judaisation des territoires palestiniens, notamment, El Qods. Dans un contexte marqué en outre par les mutations en cours dans les rapports internationaux, avec le recul du rôle des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient, et notamment par une «dangereuse » escalade israélienne contre les palestiniens, il est urgent , voire impératif pour les acteurs et les responsables palestiniens de dépasser leurs divergences au profit de la cause nationale du peuple palestinien. Celle-ci est la seule boussole que les responsables du Hamas et de Fath ne devront pas perdre de vue. M. Erekat a de nouveau appelé, à partir d’Alger, le mouvement Hamas à accepter la proposition de former un gouvernement d’unité nationale, en prenant part «officiellement» aux réunions du Conseil national palestinien. Par ailleurs il a été aussi question, dans les déclarations du responsable palestinien Saeb Erekat, du soutien constant de l’Algérie, à la cause palestinienne, rôle qu’il a « salué », en l’ estimant de «soutien majeur» dont celui de la diplomatie algérienne à la cause palestinienne. Le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’OLP, a animé, pour rappel à l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), une conférence-débat sur « les perspectives du processus de paix au Moyen-Orient», lundi dernier, deuxième jour de sa vite de quatre jours, qu’il achève, aujourd’hui .

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Forum d’affaires algéro-allemand : Le FCE défend le climat des affaires et déplore que l’Allemagne ne soit pas dans la liste des principaux clients de l’Algérie

mer, 13/01/2016 - 15:34

Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) dispose depuis hier d’un bureau de représentation officiel en terre germanique, confiée à Zine El Abidine Artebas, un consultant d’origine sétifienne installé dans le land de Saarbrücken, en Allemagne. Il a reçu des mains du président de l’organisation patronale, Ali Haddad, sa « lettre de mission », avec pour objectif de porter la voix de la communauté d’affaires des deux pays.
A ce titre, une centaine de chefs d’entreprises algériennes composait la délégation qui accompagnait hier le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui présidait avec le secrétaire d’Etat parlementaire du ministère fédéral de l’Economie et de l’Energie, Uwe Beckmeyern, Forum d’affaires algéro-allemand.

Dans son allocution, le président du FCE a défendu devant le patronat allemand le climat des affaires en Algérie, leur signifiant vouloir « concevoir des investissements d’avenir et un transfert de savoir-faire technologique et managérial », dans la poursuite de l’effort national de diversification de l’économie nationale.
Face à ses hôtes, M. Haddad rappelle particulièrement ce qui a été fait par les autorités du pays dans ce sens, spécialement depuis la loi de finances pour 2015 qui a introduit une réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur les activités professionnelles; l’amélioration de la régulation de l’accès au foncier industriel et le lancement d’un programme de création de 49 parcs industriels pour lesquels le gouvernement a donné son accord pour le lancement en gré à gré simple des marchés ; l’encouragement du montage dans la filière automobile à travers l’exonération de droits de douane de certains produits entrant dans la fabrication des véhicules et des équipements de carrosserie et enfin l’encouragement de l’intégration et du transfert technologique à travers l’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux à tout investisseur étranger en partenariat qui contribue au transfert de savoir-faire vers l’Algérie ou qui produit des biens dans le cadre d’une activité déployée en Algérie, avec un taux d’intégration supérieur à 40%.
Il a aussi plaidé pour un transfert de technologie dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant dont a besoin l’économie algérienne non sans souligner l’effort qu’il reste à accomplir dans les échanges commerciaux entre les deux pays, jugés en deçà d’un potentiel qui est plus important. Chiffres à l’appui, le FCE considère qu’il « reste beaucoup à accomplir pour voir un partenariat économique algéro-allemand se hisser à la hauteur de nos ambitions au vu de quelques indications : le volume des échanges a franchi la barre des quatre milliards de dollars en 2014, en hausse de 44% par rapport à 2013, mais le solde commercial négatif est passé de -2 milliards de dollars en 2011 à -3,4 milliards de dollars en 2014 ». « L’Allemagne est le 5e fournisseur de l’Algérie avec un volume des importations algériennes de 3,8 milliards de dollars en 2014 ; toutefois, l’Allemagne n’apparaît pas dans la liste des principaux clients de l’Algérie », déplore-t-il. Pour sa part, la présence d’entreprises allemandes a augmenté de 50% en 2014 par rapport à 2011, passant de 58 à 87, même s’il ne s’agit, en majorité, que de bureaux d’études, d’entreprises de grands travaux publics et d’hydraulique ainsi que d’entreprises de commercialisation de matériels, pièces détachées et accessoires liés au domaine mécanique.
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Algérie : 8 contrebandiers et 8 immigrants clandestins appréhendés à In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar

mer, 13/01/2016 - 15:27

Huit contrebandiers et autant d’immigrants clandestins ont été appréhendés mardi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) d’In Guezzam et de Bordj Badji Mokhtar, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant des secteurs opérationnels d’In Guezzam et de Bordj Badji Mokhtar, 6e Région militaire, ont appréhendé le 12 janvier 2016, huit (08) contrebandiers et huit (08) immigrants clandestins, et ont saisi trois (03) camions, un véhicule tout-terrain, 25 tonnes de denrées alimentaires, 2.5 tonnes de ciment, cinq (05) détecteurs de métaux, 7.900 litres de carburant, une somme d’argent estimée à 97.790 dinars algériens et des téléphones portables », précise la même source.

« De même, un détachement relevant du secteur opérationnel de Tindouf, 3e Région militaire a saisi un camion chargé de 10.600 litres de carburant destinés à la contrebande », ajoute le communiqué. Par ailleurs et à Tlemcen, 2e Région militaire, 2.730 litres de carburant ont été saisis par les éléments des gardes-frontières ». (Aps)

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Une statue de Cristiano Ronaldo vandalisée par des supporters de Messi

mer, 13/01/2016 - 15:19
Une statue à l’effigie de Cristiano Ronaldo installée à Funchal, sa ville natale, a été vandalisée par des supporters de son rival Leo Messi. La structure a été tagguée du nom du joueur du Barça et du numéro de son maillot – le 10 – au FC Barcelone.

À l’heure de célébrer le cinquième Ballon d’Or de leur idole, certains supporters de l’Argentin Lionel Messi ont visiblement dépassé les limites. La statue du footballeur portugais Cristiano Ronaldo érigée à Funchal, la capitale de son île natale de Madère, a été taguée en rouge du nom du prodige argentin du FC Barcelone et de son n°10.

Cet acte de vandalisme a eu lieu dans la nuit de lundi 11 au mardi 12 janvier, quelques heures après la remise du Ballon d’Or 2015 à Messi, qui a devancé son grand rival du Real Madrid, indiquait mercredi matin le Diario de Noticias da Madeira, en précisant que la statue avait déjà été nettoyée.

« C’est un acte honteux commis par jalousie à son égard », a réagi Katia Aveiro, la sœur du capitaine de l’équipe du Portugal, sur les réseaux sociaux, où circulaient des images de la statue souillée.

Lionel Messi a remporté lundi son cinquième Ballon d’or, trophée sacrant le meilleur footballeur du monde, décerné à Cristiano Ronaldo à trois reprises (2008, 2013 et 2014).

Le Portugais avait inauguré en décembre 2014 une statue en bronze à son effigie, haute de 3,40 mètres, sur la promenade du front de mer de Funchal, à quelques centaines de mètres d’un musée à son honneur dont il a lui-même assuré le financement.

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Kerry exprime sa gratitude à Téhéran pour la libération des marins

mer, 13/01/2016 - 15:14

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exprimé mercredi sa « gratitude aux autorités iraniennes » après la libération « rapide » des dix marins arrêtés la veille lorsqu’ils s’étaient égarés dans les eaux territoriales iraniennes.

« Le fait que cette question ait été résolue de façon pacifique et efficace démontre le rôle critique que joue la diplomatie pour maintenir la sécurité et la force de notre pays », a déclaré John Kerry dans un communiqué.(Afp)

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Service national : Régularisation des citoyens âgés de 30 ans et plus au 31 décembre 2014

mer, 13/01/2016 - 15:09

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a annoncé, mercredi, dans un communiqué la régularisation des citoyens âgés de 30 ans et plus au 31 Décembre 2014 vis-à-vis du service nationale.

Le MDN rappelle que  la régularisation de la situation vis-à-vis du service national des citoyens âgés de  30 ans et plus, jusqu’au 31 Décembre 2014, décidée par son le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, se poursuit dans de bonnes conditions.

Et que depuis le début de cette opération au mois de mars 2011 et jusqu’au 31 décembre 2015, le nombre de citoyens ayant bénéficié des mesures présidentielles est estimé à  218.101, dont 2.939 résidents à l’étranger.

Cette opération a, également, permis la régularisation de 558.805 retardataires des classes   jusqu’à  2012.

Le Ministère de la Défense Nationale porte à la connaissance des citoyens que les Centres du Service National continueront à accueillir et à prendre en charge, avec toute la diligence requise, les personnes concernées qui se présenteront, et ce, indépendamment des calendriers des passages fixés antérieurement.

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FFS : Le Secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, Saeb Erekat présente des condoléances suite au décès de Hocine Ait Ahmed

mer, 13/01/2016 - 15:04

Le secrétaire général du comité exécutif et chef du département des négociations de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) en visite en Algérie depuis mardi, accompagné de son excellence l’ambassadeur de la Palestine, a été reçu dans la soirée d’hier, au siège national du FFS par Mohamed Nebbou, premier secrétaire du parti, Nassim Sadeg et Ahmed Bettatache, respectivement secrétaire national à l’organique et ex-premier secrétaire.

Saeb Erekat s’est rendu au siège national pour présenter les condoléances au nom du président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, au FFS et à la famille de Hocine Ait Ahmed .

Cette rencontre a été l’occasion pour le chef du département des négociations de l’OLP d’exposer la situation qui prévaut dans les territoires occupés.

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De la neige à 800 m samedi prochain

mer, 13/01/2016 - 14:54

Les services de météo Algérie prévoient une importante perturbation climatique dès vendredi prochain avec des chutes de pluies sur les régions du Nord du pays. Cette dégradation météorologique sera marquée aussi par la chute du mercure qui variera sur les régions du Nord de  2 à 6°.

Ce temps froid persistera jusqu’à samedi, toujours selon les prévisions de l’Office Nationale de la météorologie (ONM), et verra de fortes averses de pluies durant la même journée.

Alors qu’à la tombée de la nuit du samedi, l’ONM prévoit de la grêle et de la neige sur les reliefs des régions du Nord du pays dépassant les 800m d’altitude.

Cette vague de froid annoncée mettra fin ainsi au temps printanier qui règne sur  tout le pays depuis novembre dernier.

A tel point que cette rareté des précipitations au dessus de l’Algérie n’a pas été sans la suscitation de fortes inquiétudes au sein de la profession des agriculteurs et des éleveurs habitués à faire paitre leurs troupeaux d’ovins dans les steppes des Hauts Plateaux.

Même si on continue du coté du ministère des ressources en eau à assurer qu’il est encore tôt d’évoquer la sécheresse en soutenant que les mois de février et mars connaissent fréquemment des fortes chutes de pluies.

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Algérie Télécom promet une enquête interne: Des abonnés sans internet depuis plus de 3 mois à Réghaïa

mer, 13/01/2016 - 14:45

Des abonnés d’Algérie Télécom, résidant à la cité Aïssat-Mustapha de Réghaïa, souffrent d’une coupure de la connexion internet qui dure depuis plus de trois mois. Plusieurs réclamations ont été faites au niveau de l’agence du fournisseur d’accès à internet de Rouiba sans apporter de résultats. Les techniciens de l’opérateur national ne sont pas parvenus à détecter la panne. “On nous a demandé de changer le modem. Ce qui a été fait, en vain. Le problème est que les 6 mois d’abonnement sont presque finis, en sus d’un autre mois que nous avons dû régler à la récupération du nouveau modem”, se plaignent les clients qui ont pris attache avec Liberté. Contacté, le responsable de la communication a assuré que l’abonnement est suspendu dès la réception de la réclamation afin de ne pas pénaliser le client. Il a indiqué qu’une enquête sera lancée pour déterminer les responsabilités au niveau local.

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Permis de navigation sur internet pour mineurs: le projet finalisé entre la Gendarmerie nationale et le ministère de l’Education nationale

mer, 13/01/2016 - 14:38

La Gendarmerie nationale et le département de l’Éducation nationale ont finalisé un projet portant “Permis préventifs de navigation sur internet pour mineurs”. C’est une sorte de charte qui comporte des consignes sécuritaires destinées aux enfants et aux adolescents. Il s’agit de les éduquer sur les risques des réseaux sociaux et de l’internet, en leur expliquant pourquoi il convient de ne pas surfer sur les sites de propagande djihadiste, de pornographie, de racisme et autres portails web vecteurs de messages contraires aux valeurs de la morale, de la démocratie et des droits humains. Cette charte sera distribuée dans les écoles au courant du premier trimestre de l’année en cours.
Déjà avant sa mise en œuvre, certains responsables d’établissements primaires ont commencé à sensibiliser les élèves sur la nécessité de fermer les comptes établis en leurs noms sur les réseaux sociaux, particulièrement facebook.
De sources sécuritaires, il est confirmé que 80% des victimes, des attaques contre les personnes sur les réseaux sociaux, n’ont pas atteint l’âge de la majorité civile.

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Sellal achève sa visite en Allemagne

mer, 13/01/2016 - 14:08

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a achevé mardi Berlin après une visite officielle, au cours de laquelle il a rencontré la Chancelière allemande, Angela Merkel, le président fédéral, Joachim Gauk et le président du Bundestag, Nobert Lammert. Le premier ministre a évoqué avec les dirigeants allemands des questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

Sellal a procédé à l’inauguration du forum d’affaires algéro-allemand, la séance au cours de laquelle il a appelé les partenaires allemands à saisir les « grandes » opportunités qu’offre l’économie algérienne, tout en exprimant l’espoir de voir les relations entre les deux pays « se hisser au rang d’un partenariat fort ».

Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Mme Merkel au siège de la Chancellerie allemande, M. Sellal avait réaffirmé la volonté de l’Algérie de combattre « l’insécurité » sous toutes les formes.

La Chancelière allemande avait exprimé son appui au processus de réformes politiques en Algérie engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

« Nous apportons un soutien aux réformes politiques engagées en Algérie par le président Abdelaziz Bouteflika, notamment le projet de révision de la Constitution », avait-elle déclaré.

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Dissolution d’associations suspectées de radicalisation, une première depuis les attentats de Paris

mer, 13/01/2016 - 14:04

Trois associations musulmanes de la région parisienne soupçonnées de radicalisation ont été dissoutes mercredi en Conseil des ministres, a annoncé le gouvernement, une première depuis les attentats jihadistes de Paris le 13 novembre.

« Il a été décidé de procéder à la dissolution de trois associations cultuelles en raison de propos tenus par leurs dirigeants au cours des dernières années appelant à la haine et au jihad », a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
« Il n’y a pas de place dans la République pour des structures qui provoquent, qui appellent au terrorisme ou appellent à la haine », a-t-il ajouté.

Ces associations animaient une mosquée présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, qui a elle-même été fermée début décembre après des perquisitions.
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a précisé que l’une des associations avait pour nom « Retour aux sources » tandis qu’une autre représentait l’Association des musulmans de Lagny-sur-Marne.

Il s’agit de la première mesure de dissolution d’associations liées à des mosquées depuis l’instauration de l’état d’urgence dans la foulée des attentats du 13 novembre (130 morts), les pires jamais commis en France.
D’autres mosquées ou salles de prière ont été fermées, mais uniquement pour la durée de l’état d’urgence qui s’achève fin février, sans dissolution des associations cultuelles les gérant.
Cette mesure de dissolution, qui ne peut être prise qu’en Conseil des ministres, avait été annoncée le 2 décembre, le jour d’une opération de police visant la mosquée de Lagny.
La mosquée avait alors été fermée, première mesure de ce genre jamais prise pour motif de radicalisation. Des munitions pour kalachnikov, des vidéos de propagande et du « matériel pédagogique » avaient été notamment saisis.

Les autorités reprochent à l’imam salafiste français Mohamed Hammoumi, 34 ans, qui officiait dans cette mosquée jusqu’à son départ en Egypte fin 2014, d’avoir « joué un rôle majeur dans l’endoctrinement et le recrutement de volontaires pour le jihad en Syrie ».
Selon le ministère des Finances, qui a gelé ses avoir en avril, cet imam « a compté parmi ses élèves des personnes apparues dans l’entourage immédiat d’auteurs d’attentats terroristes ».(Afp)

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‘Constantine capitale de la Culture arabe: relance des projets «à réceptionner» avant le 16 avril

mer, 13/01/2016 - 14:01

Le Conseil de wilaya, regroupant le wali et son staff, autour des directeurs de l’Exécutif, chefs de daira et autres intervenants, invités pour la circonstance et dont la présence était utile, s’est réuni, hier, au cabinet du wali, afin d’examiner le projet de programme d’action des trois mois à venir, pour préparer une clôture, en apothéose, de la manifestation ‘Constantine, capitale de la Culture arabe 2015′.

Ce programme porte sur les projets dont l’achèvement est nécessaire pour cette échéance « car nous prévoyons, a dit le wali, de réserver toute une semaine, spécialement, aux inaugurations tous azimuts. Et nous comptons sur vous tous pour l’enrichir de vos suggestions et propositions, en insistant, tout particulièrement, auprès des présidents des APC et des directeurs des EPIC, de l’assainissement, pour que tout soit mis en œuvre, sur le plan de l’hygiène et de la propreté de l’environnement, ainsi que l’entretien des espaces verts dont l’opération doit être lancée avec la collaboration de la Conservation des Forêts pour que, d’ici trois mois, ces espaces soient prêts ».

Et de fixer un délai, de 10 à 15 jours, à partir d’aujourd’hui, pour réunir les moyens et lancer l’opération.

Tel qu’il a été présenté à l’assistance, par le secrétaire général de la wilaya, le programme touche 11 secteurs parmi lesquels les projets en cours de réalisation ont atteint un taux de réalisation de 80% de réalisation, a indiqué le wali (le secteur de la Culture par exemple) et d’autres à un taux moindre. « Mais de toute façon, ajoute le chef de l’Exécutif, il faut faire, en sorte que d’ici le 31 mars 2016, tous les projets soient achevés et prêts pour l’inauguration ».

Le programme a été résumé en trois grands chapitres : les infrastructures culturelles qui seront prioritaires, les manifestations culturelles, sportives, etc. et l’environnement.

Concernant l’organisation, une cellule de suivi sera mise en place par le wali, en son cabinet.

Au fil de la lecture faite par le SG de wilaya, les responsables des secteurs concernés interviennent pour donner des informations complémentaires, des réajustements ou actualisations des informations concernant, tel ou tel projet. De la sorte, on apprendra, notamment, que le directeur de l’OPGI prévoit la livraison, dans les trois mois à venir, de 10.000 logements sociaux.

Celui de la Santé a indiqué que les projets en cours, notamment l’hôpital ‘Didouche Mourad’, seront inaugurés, avant le 16 avril. Et avant cette même date, la gare routière Est, dont les travaux de réhabilitation sont à un stade assez avancé, sera livrée pour ouvrir la voie à son homologue de l’Ouest, la gare Boussouf qui se trouve dans un état de délabrement, de fermer à son tour ses portes pour subir la même opération de lifting. Il est prévu aussi, dans ce programme, que le stade ‘Benabdelmalek’ soit inauguré le 16 avril prochain, pour abriter la finale d’un tournoi sportif dont les phases éliminatoires se seraient déroulées, dans toute la wilaya. Inauguration de sièges administratifs, en cours de finition, inauguration de l’Hôtel ‘Panoramic’, lancement des travaux d’extension de la ligne de tramway Zouaghi-Ali Mendjeli, achèvement des travaux de 4 sûretés urbaines, à Ali Mendjeli, inauguration du ‘Pont de l’Etudiant’, de l’échangeur d’El-Khroub, dédoublement de la RN 20, entre El-Khroub et Ain-Abid et jusqu’à la mise en place des plaques de baptisation des rues, places, cités et quartiers et nombreuses autres actions. Tout a été prévu dans ce programme, « qui constitue, pour nous, un véritable défi », comme l’a déclaré en conclusion le secrétaire général de la wilaya.

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MEDEA: Révision des PDAU de six communes

mer, 13/01/2016 - 13:56

Le rétrécissement grandissant du tissu urbain dont souffrent nombre de communes de Médéa, vu les importants projets socio-économiques dont elles bénéficient dans des secteurs vitaux, a amené les autorités locales à la révision des plans directeurs d’aménagement urbain (PDAU) de six communes : Bouaïche, Bouaïchoune, Djouab, Si Mahdjoub, Tizi Mahdi et Zoubiria. A cet effet, une réunion vient de se tenir au siège de l’assemblée populaire de wilaya entre les membres de la commission « Habitat et Urbanisme » de cette assemblée élue, les représentants de la direction de l’Urbanisme et de la Construction (DUC), les représentants des bureaux d’études chargés de mener les révisions et les P/APC des six communes en question. Une réunion présidée par M. Ahmed Belghith, a été ouverte par un exposé détaillé présenté par Mme Rosa Benzerrouk, chef de service à la DUC, portant sur les objectifs attendus de cette révision dont notamment la mise en place d’une véritable stratégie d’extension du tissu urbain qui permettrait la réalisation d’un développement socio-économique effectif de ces six communes. Ce qui ne saurait se faire sans le dégagement et l’aménagement de nouvelles poches foncières et leur intégration dans l’actuel tissu urbain des six communes en question. Un projet de révision qui a été établi pour s’étaler sur trois étapes : les court, moyen et long terme.

Ainsi, l’extension du tissu urbain de ces six communes permettra assurément de lever nombre de difficultés et contraintes qui entravent aujourd’hui la réalisation de projets touchant directement aux préoccupations quotidiennes des citoyens en matière d’équipements publics (habitat, éducation, santé, loisirs…) Un projet d’extension indispensable du tissu urbain qui a dû quand même « empiéter » sur des terres agricoles et forestières mais, cependant, dans les limites de l’acceptable, selon l’analyse faite par les membres de la commission de « l’Habitat et de l’Urbanisme ». Le projet a été très bien accueilli par les six P/APC concernés qui se sont dits « extrêmement soulagés d’avoir pu participer à cette réunion dont l’ordre du jour touchait directement au devenir socio-économique de leurs communes ». Une réunion qui a vu également les représentants des différents bureaux d’études chargés de la révision des PDAU intervenir pour apporter des éclaircissements sur les études faites, longues et difficiles de par la complexité géophysique caractérisant le relief de ces communes lesquelles se voient offrir ainsi une « véritable bouffée d’oxygène foncière » à travers la redynamisation du processus de leur développement socioéconomique.

La réunion de travail a pris fin avec l’accord de principe pour le projet d’extension foncière des six communes exprimé par les membres de la commission en attendant l’étude qui devrait déboucher sur son approbation définitive lors de la prochaine session de l’APW.

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Rencontre régionale sur la loi de Finances 2016 : 500 participants attendus

mer, 13/01/2016 - 13:51

Après la polémique suscitée par l’adoption de la loi de Finances 2016 au Parlement, l’heure est à la vulgarisation des dispositions de cette loi et l’explication des procédures de son application. C’est dans ce cadre qu’une journée d’étude sera organisée, le 17 janvier prochain, à l’hôtel «Sheraton» par le Conseil national de la Fiscalité.

Cette journée sera animée par le directeur général des Impôts, Abderrahmane Raouya, le directeur général du Domaine national, Mohamed Himour et le directeur général des Douanes, Kaddour Bettahar.

Cette rencontre qui se veut régionale verra la présence de plus de 500 participants, a affirmé, hier, le vice-président du Conseil, Amine Mouafek, lors d’une conférence de presse, organisée à l’hôtel «Timgad». Selon le même responsable, les avantages de cette loi de Finances, notamment en ce qui concerne la promotion de l’investissement national public et privé et la création d’emplois, seront débattus, lors de cette rencontre. Placé sous le slogan «Pour une production algérienne, en quantité et qualité», cette rencontre mettra, aussi, la lumière sur les nouveautés de cette loi de Finances, en matière d’exonération fiscale, au profit de la création d’entreprises et de la plus-value économique, favorisant la création d’emplois, a-t-il précisé. Parmi les présents, les représentants du ministère des Finances, des opérateurs économiques de l’Ouest, les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CACI), des représentants d’associations patronales et des experts, dans le domaine.

Cette rencontre sera, donc, l’occasion de faire connaître à l’assistance le contenu de cette loi de finances de 2016, de débattre sur ses nouvelles dispositions et leur application, sur le terrain, par l’Administration.

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Tlemcen: les souscripteurs aux logements LPP dans le désarroi

mer, 13/01/2016 - 13:45

Les souscripteurs au logement promotionnel public (LPP) de la wilaya de Tlemcen qui se sont acquittés de la deuxième tranche de paiement d’un montant d’un million de dinars sont confrontés au problème du choix du site de leurs logements via le site web de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI).

En effet, de nombreux prétendants à ces logements ont affirmé que le site en question proposé pour cette opération inclut des sites de logements en cours de réalisation à Sidi Bel-Abbès et Aïn-Temouchent. Du coup, ils ont du mal à procéder au choix de leur site. «Nous sommes vraiment surpris par le site électronique de l’ENPI de Tlemcen qui, au lieu de nous proposer des sites de logements réalisés dans notre wilaya de résidence, il nous présent des sites de Sidi Bel-Abbés et Aïn-Temouchent ?!», s’interrogent ces souscripteurs du LPP qui ne comprennent pas cette démarche adoptée par l’ENPI de Tlemcen. «Il aurait été plus simple de nous proposer des sites de logements réalisés dans notre wilaya pour mieux nous guider à bien choisir nos sites», ajoutent-ils. A noter que L’ENPI de Tlemcen est actuellement chargée de la réalisation d’un programme de 2000 logements promotionnels publics (LPP) dans la wilaya dont 450 unités à Imama (commune de Mansourah) et 500 unités à Boudjelida (commune de Tlemcen). Le reste de ce programme sera achevé à Remchi (500 logements) et Tlemcen (550 logements).

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