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Mis à jour : il y a 1 semaine 5 jours

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 5 mai 2021

mer, 05/05/2021 - 23:35

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 mai 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret porte ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Bujumbura, République du Burundi.

L'adoption de ce décret consacre l'ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Bujumbura, République du Burundi en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

Le deuxième décret porte nomination d'un Consul honoraire du Burkina Faso à Bujumbura, République du Burundi.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Pingwendé Roger OUEDRAOGO en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Bujumbura, République du Burundi.

Le troisième décret porte ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d'Amérique.

L'adoption de ce décret consacre l'ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d'Amérique en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

Le quatrième décret porte nomination d'un Consul honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d'Amérique.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Georges Yamba KABORE, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d'Amérique.

Le cinquième décret porte ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d'Amérique.

L'adoption de ce décret consacre l'ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d'Amérique en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

Le sixième décret porte nomination d'un Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d'Amérique.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Rachid Madany Joseph BARRY, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d'Amérique.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif au bilan 2020 de la mise en œuvre du Programme des infrastructures socio-économiques (PRISE).

Le PRISE a pour objectif : l'amélioration de l'offre d'éducation, de l'offre de santé, de l'accès à l'eau potable en milieu rural, de l'offre en bâtiments administratifs et en infrastructures sportive, sociale et culturelle et le développement du réseau routier.

Il ressort du bilan 2020, l'achèvement des chantiers ou infrastructures suivants : 42 complexes scolaires, 23 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), 69 forages, 01 bâtiment administratif, 10 km de routes en terre, 17 radiers et 13 dalots.

Le taux global d'exécution est de 95,40% pour des investissements réalisés pour un montant de onze milliards huit cent cinquante-quatre millions quatre cent soixante mille cinq cent quarante-quatre (11 854 460 544) FCFA.

Le second rapport est relatif à la conclusion de marchés par la procédure d'entente directe pour la mise en œuvre de la tranche 2021 du Programme de réalisation des infrastructures socio-économiques (PRISE).

Ces marchés visent la construction de 26 complexes scolaires équipés, 15 CSPS, 93 forages, 01 adduction d'eau potable simplifiée (AEPS), 03 ouvrages de franchissement, 01 bâtiment administratif et l'équipement de 16 CSPS.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE 26 COMPLEXES SCOLAIRES EQUIPES, DE 15 CENTRES DE SANTE ET DE PROMOTION SOCIALE (CSPS) ET D'UN BATIMENT ADMINISTRATIF

Lot 1 : Entreprise ECODI, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Kalembouly dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quarante-huit millions neuf cent dix-sept mille six cent quatre-vingt-dix-huit (48 917 698) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 2 : Entreprise S.S.K. SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Niangoloko dans la région des Cascades, pour un montant de quarante-neuf millions trois cent quatre-vingt-dix mille quarante-cinq (49 390 045) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 3 : Entreprise Wendtouin Services SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Koudiéré B dans la région du Centre, pour un montant de quarante-un millions cent quatre-vingt-dix-huit mille neuf cent quatre-vingt-quinze (41 198 995) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 4 : Entreprise GE.CA.U. MINE SA, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Labretenga dans la région du Centre-Est, pour un montant de quarante-un millions cinq cent vingt-quatre mille neuf cent cinquante-huit (41 524 958) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 5 : Entreprise EZSF, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Kourit-Yaoguin dans la région du Centre-Est, pour un montant de quarante-neuf millions six cent soixante-seize mille deux cent quatre-vingt (49 676 280) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 6 : Entreprise Générale Namaneg Bamba (E G N B), pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Koundoghin dans la région du Centre-Est, pour un montant de quarante-un millions cinq cent cinquante-six mille six cent onze (41 556 611) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 7 : Entreprise ETAFA-FASO, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Gourgoudou dans la région du Centre-Nord, pour un montant de quarante-un millions huit cent quatre-vingt-quatre mille quarante-deux (41 884 042) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 8 : Entreprise Junior Building, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Gandin dans la région du Centre-Nord, pour un montant de quarante-un millions huit cent quatre-vingt-quatre mille quarante-deux (41 884 042) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 9 : Entreprise GATP SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Dawaka dans la région du Centre-Nord, pour un montant de quarante-huit millions huit cent trente-six mille cent quatre-vingt-sept (48 836 187) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 10 : Entreprise IMPERIAL SERVICES, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Kissou dans la région du Centre-Ouest, pour un montant de quarante-neuf millions sept cent trente-cinq mille quatre cent huit (49 735 408) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 11 : Entreprise CMES, pour les travaux de construction et d'équipement de deux complexes scolaires à Boli et à Po secteur 6 dans la région du Centre-Sud, pour un montant de quatre-vingt-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-huit mille sept cents (98 888 700) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois ;

Lot 12 : Entreprise GENIE CIVIL MATURITE ET ELEGANCE (GECIMEL) SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Boungou Bilingue dans la région du Centre-Sud, pour un montant de quarante-huit millions neuf cent douze mille sept cent quatre-vingt-dix-neuf (48 912 799) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 13 : Entreprise PASSETO BENERE, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Ziou dans la région du Centre-Sud, pour un montant de quarante-neuf millions trois cent dix-sept mille deux cent quarante-six (49 317 246) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 14 : Entreprise ETABLISSEMENT IDANI et FILS, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Diabo dans la région de l'Est, pour un montant de quarante-neuf millions trente-neuf mille cinq cent cinquante-neuf (49 039 559) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 15 : Entreprise Anna Services, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Sounougoudjan dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de quarante-un millions neuf cent quarante-neuf mille (41 949 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 16 : Entreprise EOGSF SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Roumtenga B dans la région du Nord, pour un montant de quarante-huit millions trois cent quarante-trois mille cent cinquante-un (48 343 151) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 17 : Entreprise BENIS TRAVAUX ET SERVICES, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Ouro B dans la région du Nord, pour un montant de quarante-un millions cent quatre-vingt-dix-huit mille soixante-quinze (41 198 075) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 18 : Entreprise Nouvelle Construction du Faso, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Koro Bilingue dans la région du Nord, pour un montant de quarante-un millions sept cent un mille trois cent sept (41 701 307) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 19 : Entreprise TOP-BATI SARL, pour les travaux de construction et d'équipement de deux complexes scolaires à Saleteon et à Dimania dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quatre-vingt-dix-sept millions deux cent soixante-treize mille cinquante-sept (97 273 057) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois ;

Lot 20 : Entreprise AAA Solution, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Tikitianao dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quarante-un millions six cents mille (41 600 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 21 : Entreprise A2B-SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Koundomi dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de quarante-huit millions cinq cent cinquante-six mille neuf cent trente-sept (48 556 937) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 22 : Société d'Etudes et de Commerce Général (SECG) SARL, pour les travaux de construction et d'équipement d'un complexe scolaire à Bawan dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quarante-huit millions neuf cent quatre-vingt-cinq mille neuf cent quatre-vingt-seize (48 985 996) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 23 : Entreprise BURKINA HYDRO SERVICES SARL, pour les travaux de construction et d'équipement de deux complexes scolaires à Gbinkoro et à Boutiori dans la région du Sud-Ouest et d'un CSPS à Wahble dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de deux cent quatre-vingt-dix-sept millions quinze mille huit cent soixante-trois (297 015 863) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 24 : Entreprise EYOF, pour les travaux de construction d'un CSPS à San, de réalisation d'une adduction d'eau potable simplifiée à Naouya, d'un forage positif à Sibi dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent cinquante-quatre millions neuf cent trente-un mille huit cent cinquante-deux (254 931 852) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 25 : Entreprise EGC-BEOOGO, pour les travaux de construction d'un CSPS à Banou dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions huit cent sept mille trois cent quarante-six (198 807 346) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 26 : Entreprise ECODIM SARL, pour les travaux de construction d'un CSPS à Kroumweogo dans la région du Plateau-Central, pour un montant de cent soixante-neuf millions quatre cent cinquante-cinq mille huit cent un (169 455 801) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 27 : Entreprise MULTI TRAVAUX CONSULT, pour les travaux de construction d'un CSPS à Samboaga dans la région du Centre-Nord, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent soixante mille cent deux (198 960 102) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 28 : Entreprise GLOBAL BUSINESS COMPAGNY, pour les travaux de construction d'un CSPS au secteur 5 Bangkiemde dans la région du Centre-Nord, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions deux cent un mille quatre cent quatre-vingt (198 201 480) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 29 : Entreprise Maxi SERVICES ET BTP, pour les travaux de construction d'un CSPS à Balogho dans la région du Centre-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent vingt-sept mille trois cent quatre-vingt-quatre (198 927 384) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 30 : Entreprise SOUMOUOAOGO PRESTATIONS, pour les travaux de construction d'un CSPS à Konioudou dans la région du Centre-Sud, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions sept cent quatre-vingt-douze mille quatre cent soixante-quatorze (198 792 474) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 31 : Entreprise DATIEBA SARL, pour les travaux de construction d'un CSPS à Namounou dans la région de l'Est, pour un montant de deux cent neuf millions neuf cent soixante mille six cents (209 960 600) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 32 : Entreprise MULTI SERVICES GULMU BÂTI, pour les travaux de construction d'un CSPS à Tambaga dans la région de l'Est, pour un montant de deux cent neuf millions neuf cent quarante-trois mille trois cent cinquante-sept (209 943 357) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 33 : Entreprise SEAI SARL, pour les travaux de construction d'un CSPS à Lanfiera-Missidougou dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-sept millions neuf cent vingt-huit mille cent quatre-vingt-dix-huit (197 928 198) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 34 : Entreprise CBPA SARL, pour les travaux de construction d'un CSPS à Tangaye dans la région du Nord, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent cinquante-trois mille trente-trois (198 953 033) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 35 : Entreprise ZEMBALA DISTRIBUTION (ZEMDIS), pour les travaux de construction d'un CSPS à Baskorma dans la région du Nord, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions deux cent mille sept (198 200 007) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 36 : Entreprise Ent Phoenix, pour les travaux de construction de deux CSPS à Tanghin 1 dans la commune de Khogo et à Napalgué dans la commune de Niou dans la région du Plateau-Central, pour un montant de trois cent quatre-vingt-dix-sept millions six cent trente-neuf mille deux cent quarante-un (397 639 241) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 37 : Entreprise PRESSIMEX-SOMETA SARL, pour les travaux de construction d'un bâtiment administratif à Guipa dans la région du Nord, pour un montant de quarante-neuf millions six cent soixante-sept mille quarante-trois (49 667 043) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.

TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT

Lot 1 : Entreprise EKAF, pour les travaux de construction d'ouvrages de franchissement à Yamane dans la région de la Boucle du Mouhoun et à Kougsin dans la région du Centre-Ouest, pour un montant de quatre cent dix-sept millions cent soixante-deux mille quatre cent cinquante (417 162 450) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois ;

Lot 2 : Entreprise EGC-BEOOGO, pour les travaux de construction d'ouvrages de franchissement à Komtoega dans la région du Centre-Est, pour un montant de cent trente-deux millions cent cinquante-neuf mille huit cent quatre-vingt-treize (132 159 893) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois.

TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES

Lot 1 : Entreprise WATER FOR ALL OF US, pour les travaux de réalisation de 25 forages positifs dans les régions du Centre-Est (13), Centre-Nord (7) et Nord (5), pour un montant de cent douze millions quatre cent quatre-vingt-dix-huit mille (112 498 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 2 : Entreprise Impact Service International BTP SARL, pour les travaux de réalisation de 11 forages positifs dans la région du Plateau-Central, pour un montant de quarante-neuf millions cinq cents mille (49 500 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 3 : Entreprise SURA SERVICE CORPORATION, pour les travaux de réalisation de 14 forages positifs dans les régions du Centre-Ouest (4), Centre-Sud (6) et Centre (4), pour un montant de soixante-quatorze millions trois cent quarante mille (47 340 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 4 : Entreprise ABRI CONFORT INTERNATIONAL SARL, pour les travaux de réalisation de 15 forages positifs dans les régions de la Boucle du Mouhoun (11) et des Hauts-Bassins (4), pour un montant de soixante-sept millions cinq cents mille (67 500 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 5 : Entreprise RAPH'YAM, pour les travaux de réalisation de 15 forages positifs dans les régions des Cascades (4) et du Sud-Ouest (11), pour un montant de soixante-dix-neuf millions huit cent cinquante-six mille deux cent cinq (79 856 205) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois ;

Lot 6 : Entreprise ERIF SARL, pour les travaux de réalisations de 12 forages positifs dans la région de l'Est, pour un montant de soixante-neuf millions sept cent vingt mille (69 720 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.

EQUIPEMENT DE 16 CENTRES DE SANTE ET DE PROMOTION SOCIALE (CSPS)

Lot 1 : Entreprise La Source Médicale, pour l'équipement en matériel technique, biomédical et en mobiliers de cinq (05) CSPS dans les régions de la Boucle du Mouhoun (03) et du Centre-Nord (02), pour un montant de soixante-quatorze millions cinq cent quatre-vingt-dix mille (74 590 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 2 : Entreprise EMOF, pour l'équipement en matériel technique, biomédical et en mobiliers de six (06) CSPS dans les régions du Centre-Sud (1), de l'Est (2), des Hauts-Bassins (1) et du Nord (2), pour un montant de quatre-vingt-neuf millions sept cent quatre-vingt-sept mille cent vingt (89 787 120) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 3 : Entreprise ACCLIN SARL, pour l'équipement en matériel technique, biomédical et en mobiliers de cinq (05) CSPS dans les régions du Plateau-Central (02), du Sud-Ouest (01), du Centre-Ouest (01) et du Centre (01), pour un montant de soixante-quatorze millions neuf cent soixante-dix-neuf mille six cents (74 979 600) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois.

FOURNITURE ET INSTALLATION DE RESEAUX PHOTOVOLTAIQUES DANS 15 CSPS ET 26 COMPLEXES SCOLAIRES

Lot 1 : Entreprise TC Solutions BF, pour la fourniture et l'installation de réseaux photovoltaïques dans 15 CSPS et 26 complexes scolaires, pour un montant de trois cent soixante millions quatre cent quatre-vingt-deux mille deux cent cinquante-neuf (360 482 259) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (7) mois.

SUIVI-CONTRÔLE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'INFRASTRUCTURES SCOLAIRES, SANITAIRES, DES FORAGES, D'OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT, D'UN BÂTIMENT ADMINISTRATIF

Lot 1 : Agence Burkinabè d'études Hydraulique, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'une adduction d'eau potable simplifiée (AEPS), d'un complexe scolaire équipé + forage, d'un CSPS dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de dix-huit millions cent quatre-vingt-sept mille neuf cent cinquante-neuf (18 187 959) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 2 : Bureau CIE-IC SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS et de six (06) forages positifs dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatorze millions cent cinquante-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (14 159 999) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 3 : Bureau INTEC, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'ouvrages de franchissement, de cinq (05) forages positifs dans la région de la Boucle du Mouhoun et de réalisation d'ouvrages de franchissement dans la région du Centre-Ouest, pour un montant de trente-trois millions cent soixante-quatorze mille trois cent soixante-neuf (33 174 369) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 4 : Bureau CADY SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un complexe scolaire équipé + forage, de réalisation de trois (03) forages positifs dans la région des Cascades, de construction de deux (02) complexes scolaires équipés + forages, d'un CSPS et de réalisation de deux (02) forages positifs dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de vingt-deux millions huit cent mille (22 800 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 5 : Bureau TRACES CONSEILS SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un complexe scolaire équipé + forage, de réalisation de trois (03) forages positifs dans la région du Centre et d'un CSPS dans la région du Plateau-Central, pour un montant de seize millions cinq cent cinquante-neuf mille quatre-vingt-dix-sept (16 559 097) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 6 : Bureau EPSILON CONCEPT, pour le suivi-contrôle des travaux de construction de trois (03) complexes scolaires équipés + forages, de réalisation d'ouvrages de franchissement et de réalisation de dix (10) forages positifs dans la région du Centre-Est, pour un montant de dix-neuf millions trois cent quatre-vingt-dix-huit mille (19 398 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 7 : Bureau CET-GCE, pour le suivi-contrôle des travaux de construction de trois (03) complexes scolaires équipés + forages et d'un CSPS dans la région du Centre-Nord, pour un montant de dix-sept millions sept cent quatre-vingt-seize mille six cent trente (17 796 630) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 8 : Bureau AARCAF-SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS, de réalisation de quatre (04) forages positifs dans la région du Centre-Nord, pour un montant de onze millions trois cent cinquante-quatre mille trois cent quatre (11 354 304) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 9 : Bureau ACROPOLE, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS, d'un complexe scolaire équipé + forage et de réalisation de deux (02) forages positifs dans la région du Centre-Ouest, pour un montant de quinze millions sept cent vingt mille (15 720 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 10 : Bureau CAURI, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS, de quatre (04) complexes scolaires équipés + forages et de réalisation de deux (02) forages positifs dans la région du Centre-Sud, pour un montant de vingt-quatre millions sept cent vingt mille un (24 720 001) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 11 : Bureau CAEM-SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction de deux (02) CSPS, d'un (01) complexe scolaire équipé + forage et de réalisation de onze (11) forages positifs dans la région de l'Est, pour un montant de trente millions sept cent quatre-vingt-six mille (30 786 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 12 : Bureau BTI, pour le suivi-contrôle des travaux de construction de trois (03) complexes scolaires équipés + forages, d'un bâtiment administratif et de réalisation de quatre (04) forages positifs dans la région du Nord, pour un montant de onze millions quatre cent cinquante-quatre mille trois cent vingt (11 454 320) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 13 : Bureau CAFI-B, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS dans la région du Nord et de réalisation d'un (01) forage positif dans la région du Plateau-Central, pour un montant de douze millions trois cent soixante mille (12 360 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 14 : Bureau GEPRES, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un CSPS dans la région du Nord et de réalisation de dix (10) forages positifs dans la région du Plateau-Central, pour un montant de treize millions deux cent vingt mille trois cent vingt (13 220 320) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 15 : Bureau AGIS SARL (Agence d'Architecture et d'Ingénierie de Structure), pour le suivi-contrôle des travaux de construction de cinq (05) complexes scolaires équipés + forages et trois (03) forages positifs dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de treize millions six cent vingt-six mille neuf cent quinze (13 626 915) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 16 : Bureau AFRIQUE DJIGUI SARL, pour le suivi-contrôle des travaux de construction d'un (01) complexe scolaire équipé + forage, d'un CSPS dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quinze millions (15 000 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 17 : Bureau INTEGRALE, pour le suivi-contrôle des travaux de construction de deux (02) CSPS à Tanghin 1 dans la commune de Khogo et à Napalgué dans la commune de Niou dans la région du Plateau-Central, pour un montant de vingt-quatre millions (24 000 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois.

FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME DE REALISATION DES INFRASTRUCTURES SOCIO-ECONOMIQUES (PRISE)

Lot 1 : Entreprise DIGICOM BF SARL, pour la mise en œuvre du Plan de communication du PRISE, pour un montant de cinquante millions (50 000 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de douze (12) mois.

Le montant total de ces attributions s'élève à six milliards deux cent cinquante-quatre millions six cent quarante-sept mille trois cent quinze (6 254 647 315) FCFA.

Ces marchés seront exécutés par des entreprises locales.

Le financement du PRISE est assuré par le budget de l'Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret n°2020-0305/PRES/PM/MENAPLN/MINEFID du 24 avril 2020 portant approbation des statuts du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS).

L'adoption de ce décret modificatif permet de corriger l'ancien décret afin de le conformer au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère administratif (EPA).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination de chercheurs du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) dans les emplois de Directeur de recherche et Maître de recherche.

L'adoption de ces décrets permet la création d'emplois et la nomination de quatre (04) directeurs de recherche et de vingt et un (21) maîtres de recherche.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'appel d'offres accéléré n°2020-014T/MEA/SG/DMP suivant autorisation n°2020-0375/MEA/CAB du 06/10/2020 pour les travaux de construction de latrines familiales dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest au profit du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA).

L'exécution des travaux de construction dans les régions concernées permettra de mettre à la disposition des populations 48 000 latrines familiales de type amélioré.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : FORTUNA BTP, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-quatorze millions neuf cent onze mille deux cent vingt (194 911 220) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 2 : Groupement AFRICA SERVICES SARL/KLM SERVICE SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-sept millions cent mille huit cents (187 100 800) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 3 : SO.MOU.F, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions cent soixante-six mille huit cent quarante (198 166 840) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 4 : E.D.H.C, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit quarante-quatre mille huit cents (199 844 800) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 5 : CASEEG, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-quatorze millions deux mille huit cents (174 002 800) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 6 : SO.MOU.F, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions cent soixante-six mille huit cent quarante (198 166 840) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 7 : ELITE BATIMENT, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-dix millions deux cent cinquante-cinq mille cent vingt (170 255 120) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 8 : SOGEDAF, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions huit cent trente-trois mille sept cent soixante-seize (198 833 776) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 9 : AIS, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions trois cent vingt-trois mille quatre cent quatre-vingts (192 323 480) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 10 : DECOMETAL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-seize millions (176 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 11 : GROUPEMENT GTC/BARA GNUMA/INTEGRALE AFRIQUE, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-sept millions neuf cent quarante-trois mille sept cent vingt (167 943 720) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 12 : AIS, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions trois cent vingt-trois mille quatre cent quatre-vingt (192 323 480) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 13 : EGHTP, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions soixante mille six cent quarante (198 060 640) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 14 : Groupement GTPCI SARL/SHANA SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-sept millions sept cent vingt-sept mille deux cent quatre-vingt-dix (197 727 290) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 15 : SO.COM.CO SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-quinze millions cinq cent dix mille six cent soixante (195 510 660) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 16 : LTL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-quinze millions deux mille quatre-vingt (195 002 080) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 17 : SO.COM.CO SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-sept millions cinq cent treize mille cent vingt (197 513 120) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 18 : COTRA/GS, pour la réalisation de cinq cent (500) latrines familiales dans la Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre-vingt-quinze millions cinq cent quatre-vingt-dix mille six cent vingt (95 590 620) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de cent quatre-vingt (180) jours ;

Lot 19 : SIMAD SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit cent soixante-quatorze mille trois cents (199 874 300) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 20 : Groupement TALENTYS INTERNATIONAL/K2R ENERGY, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent soixante-dix millions huit cent quatre-vingt-dix mille cinq cent cinquante (170 890 550) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 21 : ENTREPRISE DJAMOU, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-sept millions huit cent soixante-huit mille trois cents (197 868 300) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 22 : Groupement MAC DEVELOPPEMENT/COGETRA, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent soixante-huit millions quatre cent quatre-vingt-un mille (168 481 000) FCFA HTVA, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 23 : T2WC PRODUCTION, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-huit millions neuf cent dix-huit mille (188 918 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 24 : Groupement E.KA.MAF/E.CO.BAT/FET-PRESTA, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions six cent quatre-vingt-deux mille deux cents (192 682 200) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 25 : Groupement ETS INTEGRALE AFRIQUE/FET-PRESTA, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-treize millions cinq cent quarante-un mille deux cent quarante (193 541 240) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 26 : ZINS'K.CO SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent quatre-vingt-sept millions neuf cent quarante-deux mille cent quarante (187 942 140) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 27 : VISION PLUS, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Cascades, pour un montant de cent soixante-treize millions huit cent seize mille trois cent soixante (173 816 360) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 28 : ECOBAR SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-cinq millions dix mille cent trente-cinq (185 010 135) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 29 : NEW STAR SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-neuf millions cinq cent soixante-seize mille neuf cent quarante (199 576 940) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 30 : Groupement TALENTYS INTERNATIONAL/K2R ENERGY, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent soixante-dix millions huit cent quatre-vingt-dix mille cinq cent cinquante (170 890 550) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 31 : BETIS, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions quatre cent un mille six cent soixante (198 401 660) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 32 : ECC-KAF, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-quinze millions trois cent six mille cinq cent vingt (195 306 520) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 33 : Groupement S.E.C.G SARL/SGE-BTP/ICM COSTRUZIONI SRL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions cinquante mille neuf cents (192 050 900) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 34 : BAGECI, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent soixante-sept millions trois cent soixante-dix-neuf mille (167 379 000) F CFA HTVA, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 35 : TECHNOLOGIE SERVICE, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-quatorze millions sept cent mille (194 700 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 36 : Groupement ZINS'K CO SARL/ATE, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-huit millions huit cent quatre-vingt-dix-sept mille trois cent cinquante (188 897 350) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 37 : FA.GE.COF, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions cent quatre-vingt mille sept cents (192 180 700) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 38 : Groupement ECC-KAF/NC BTP, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingts millions sept cent quarante (180 000 740) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 39 : E.MA.LA.F, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions huit cent sept mille deux cent quatre-vingt (192 807 280) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 40 : AFRICOS, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-dix millions cinq cent cinquante-deux mille neuf cent trente-sept (190 552 937) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 41 : AFRIC TECH/BWK SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent quatre-vingt-onze millions cent dix-neuf mille huit cent quatre-vingt (191 119 880) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 42 : L'ENTREPRISE SAINT REMY, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-deux millions quarante-six mille huit cent soixante (182 046 860) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 43 : Groupement KENE CONS/ETH-GCT SARL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-quatorze millions cinquante-neuf mille huit cent cinquante (194 059 850) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 44 : L'ETS INTEGRALE AFRIQUE, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-dix-huit mille cinq cent trente-quatre (198 898 534) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 45 : MEGA CONSTRUCTION, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-onze millions six cent quinze mille quatre cent quatre-vingt (191 615 480) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 46 : GEC, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-quatorze millions sept cent mille (194 700 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 47 : L'ENTREPRISE SAINT REMY, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions cinquante-cinq mille six cent vingt (192 055 620) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 48 : Groupement S.E.C.G SARL/SGE-BTP/ICM COSTRUZIONI SRL, pour la réalisation de mille (1 000) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingt-douze millions cinquante mille neuf cents (192 050 900) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois cent (300) jours ;

Lot 49 : Groupement COCOMAT/PGS SARL, pour la réalisation de cinq cent (500) latrines familiales dans la Région du Sud-Ouest, pour un montant de quatre-vingt-seize millions deux cent trente mille (96 230 000) F CFA HTVA, avec un délai d'exécution de cent quatre-vingt (180) jours.

Le montant total des attributions s'élève à neuf milliards quatre-vingt-trois millions huit cent vingt-trois mille deux cent douze (9 083 823 212) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l'Etat et la Banque Mondiale à travers le Programme d'Approvisionnement en Eau et Assainissement (PAEA).

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire a informé le Conseil de déplacements de populations suite aux incidents liés à l'insécurité enregistrés ces deux (02) derniers mois dans les régions du Centre-Nord, de l'Est, du Nord et du Sahel. Ces déplacements de populations ont concerné 17 924 personnes.

Le Conseil a salué les actions urgentes d'accueil et de logement par des familles hôtes ainsi que l'appui alimentaire et matériel auxdites populations par les structures étatiques habilitées.

Le Conseil a par ailleurs félicité les forces de défense et de sécurité pour la sécurisation des convois humanitaires.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Allahidi DIALLO, Mle 29 315 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Alain Joachim BONZI, Mle 30 507 M, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la coopération internationale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Madame Nathalie SANDWIDI, Mle 47 666 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

Monsieur Patoudougdi Stéphane OUEDRAOGO, Mle 210 832 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières au Conseil économique et social (CES) ;

Monsieur Mahadou Gustave KONATE, Mle 39 662 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du centre des impôts Ouaga III.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Amadou Hamidou DICKO, Mle 294 318 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

D. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Madame Piegdwindé Germaine TIEMTORE, Mle 200 443 F, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du suivi-évaluation et de la coordination des projets et programmes ;

Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef du département de la promotion de l'expertise publique et de la coopération au Secrétariat permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle de l'Etat (SP/ECFP).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L'ENTREPREUNARIAT ET DE L'EMPLOI

Monsieur Ousmane SIEBA, Mle 97 997 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Germain BESSIN, Mle 210 822 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).

III.2. NOMINATIONS DANS DES GRADES SUPERIEURS

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Directeur de recherche pour compter du 09 octobre 2020 :

Monsieur Patrice SAVADOGO, Mle 117 302 F, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Biologie et écologie végétales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Paul Windinpsidi SAVADOGO, Mle 218 477 A, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Biochimie-Microbiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Oumar SANOGO, Mle 52 126 C, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Physique : Energétique/Combustion au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

Monsieur Rélwindé Auguste Maxime COMPAORE, Mle 46 923 V, Maître de recherche, est nommé Directeur de recherche en Histoire au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de recherche pour compter du 09 octobre 2020 :

Monsieur Joachim BONKOUNGOU, Mle 44 013 H, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Géographie physique : climat et environnement au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Oumar KABORE, Mle 345 715 P, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Géographie physique au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Jérôme COMPAORE, Mle 74 214 G, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Communication au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Ali GARANE, Mle 216 569 R, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Agronomie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Siébou PALE, Mle 19 318 G, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Agronomie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Alain Peoule Kouhouyiwo GOMGNIMBOU, Mle 344 746 J, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Agro-pédologie et gestion des ressources naturelles au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Delwendé Innocent KIBA, Mle 249 833 B, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Agro-pédologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Wenemi François KAGAMBEGA, Mle 250 421 K, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biologie et écologie végétales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Timbilfou KIENDREBEOGO, Mle 19 288 Z, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Zootechnie/nutrition et alimentation animales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Wêndé-m'minèré Léon NITIEMA, Mle 249 840 K, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biochimie-Microbiologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 322 V, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Gestion des ressources naturelles et climatologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Idriss SERME, Mle 207 945 P, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sciences du sol au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Pierre Alexandre Eric Djifaby SOMBIE, Mle 249 841 T, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biochimie (substances naturelles) au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Fousséni TRAORE, Mle 101 081 C, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Entomologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Didier ZIDA, Mle 218 842 H, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Ecologie/Aménagement forestier au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) ;

Monsieur Patrice KOURAOGO, Mle 54 776 G, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Sociologie de la culture au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS) ;

Monsieur Wendkouni Henri Gautier OUEDRAOGO, Mle 110 945 V, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Bactériologie-Virologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

Monsieur Lazare BELEMNABA, Mle 249 873 V, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Pharmacologie-Biochimie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

Monsieur Sylvain ILBOUDO, Mle 249 890 P, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biochimie-Toxicologie au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) ;

Madame Rayim Wendé Alice NARE, Mle 249 856 G, Chargée de recherche, est nommée Maître de recherche en Microbiologie des sols au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT) ;

Monsieur Salfo SAVADOGO, Mle 249 857 E, Chargé de recherche, est nommé Maître de recherche en Biologie et Ecologie végétales au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT).

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs et de Présidents aux Conseils d'administration :

du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation ;

de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières ;

de l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat ;

de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministère de l'Urbanisme, de l'habitat et de la ville.

A. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Tiga Alain OUEDRAOGO, Mle 17 702 Z, Maître de recherche, Administrateur représentant l'Institut des sciences des sociétés (INESS) au Conseil d'Administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Jean Baptiste PARKOUDA, Officier des forces armées nationales, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants au Conseil d'administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

Monsieur Bébouaoga Mathieu OUEDRAOGO, Mle 54 624 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 506 290 T, Statisticien-économiste.

Au titre du personnel de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) :

Monsieur Moussa ZONGO, Mle 231 003, Ingénieur-qualiticien.

Le deuxième décret porte renouvellement de mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :

Monsieur Souleymane KONATE, Mle 510 953 R, Docteur en énergie.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

Monsieur Sié Philipe Aimé PALENFO, Mle 59 646 K, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129 U, Maître de recherche.

Le troisième décret nomme Monsieur Souleymane KONATE, Mle 510 953 R, Docteur en énergie, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :

Monsieur Boureïma OUEDRAOGO, Mle 247 179 H, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE

Au titre de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina Faso :

Monsieur Soumaïla OUATTARA, Directeur de la prospective et de l'innovation.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AFP-PME

Monsieur Inoussa KIRAKOYA, Mle 20 59 P, Comptable.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE

Au titre de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :

Monsieur Soutong-Noma Rémy Ali COMPAORE.

Au titre de la Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) :

Monsieur Ismaël Tannamda SAWADOGO, Directeur du marketing et de l'appui-conseil.

E. MINISTERE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA VILLE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Urbanisme, de l'habitat et de la ville au Conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil, Président du Conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

Prix international de poésie Jacques-Prosper-Bazié : La 2e édition se tiendra du 11 au 15 mai 2021

mer, 05/05/2021 - 23:30

En prélude à la 2e édition du festival littéraire dénommé « Prix international de poésie Jacques-Prosper-Bazié », les responsables du Centre international de recherche et de créations artistiques (CIRC'ART) étaient face aux hommes de médias, le mercredi 5 mai 2021 au Centre national de presse Norbert-Zongo. Objectif, annoncer les grandes articulations de l'évènement et les innovations.

La 2e édition du festival littéraire « Prix international de poésie Jacques-Prosper-Bazié » se tiendra du 11 au 15 mai 2021, a annoncé Fousséni Kindo, chargé de communication du CIRC'ART, au cours d'une conférence de presse tenue ce 5 mai. Ce festival se veut un cadre de promotion et de professionnalisation de jeunes auteurs, une plateforme sous-régionale d'échanges et de partage d'expériences littéraires et culturelles.

Fousséni Kindo, chargé de communication du CIRC'ART.

Dans un contexte d'insécurité et de radicalisation politique, idéologique, sociale et religieuse, ce rendez-vous entend donner aux jeunes l'opportunité de s'exprimer, de participer et de s'engager par des actions concrètes au service de la diversité, du vivre-ensemble, de la paix, de la liberté, afin de prévenir le risque de radicalisation politique, idéologique, sociale et religieuse, menant à la violence. « Avant d'être un concours littéraire, c'est un cadre de formation, d'initiation de jeunes auteurs à la production littéraire professionnelle ; de promotion de jeunes talents et de leurs productions, d'échanges entre jeunes auteurs et professionnels de la chaîne du livre et des hommes de médias ; et d'intégration, de solidarité francophone, d'expression de la diversité culturelle, de partage de valeurs démocratiques et de résilience face à la montée du radicalisme et de l'extrémisme violent », a déclaré le chargé de communication du CIRC'ART.

Pour cette édition, il est prévu des conférences publiques sur le thème « Le poète dans la société : regards croisés » et « Rôle de l'écrivain et de l'intellectuel dans la prévention des conflits communautaires ». Il y aura aussi un atelier d'écriture sur la poésie et des spectacles.

Justin Stanislas Drabo, président du CIRC'ART.

Selon le président du CIRC'ART, Justin Stanislas Drabo, les innovations majeures de cette 2e édition sont la décentralisation de l'évènement à Bobo-Dioulasso et l'intégration des artistes comédiens qui feront l'interprétation de certains textes. Plusieurs raisons justifient le choix de la ville de Sya. « En plus de la grosse émulation actuelle de la jeunesse à Bobo, l'Institut français, avec qui nous travaillons et qui a une représentation à Bobo, a souhaité que nous fassions certaines activités à Bobo », a-t-il indiqué.

L'autre aspect de cette deuxième édition est l'annulation du concours littéraire qui, pour la 1re édition en 2019, avait enregistré des nominés maliens, béninois, nigériens, togolais et burkinabè. Le concours a été annulé pour des raisons sanitaires, avec l'épineuse question de la mobilité des nominés qui doivent venir de différents pays de la sous-région. A la conférence de presse, des excuses ont été présentées aux nominés pour l'annulation de l'édition 2020 à cause de la pandémie du coronavirus.

Les hommes de médias présents à la conférence de presse.

En rappel, le Prix international de poésie Jacques-Prosper-Bazié est un hommage à l'illustre auteur, éditeur et homme de culture burkinabè, Jacques Prosper Bazié, pour l'immense héritage littéraire légué à la postérité et pour son engagement inlassable à la promotion des jeunes auteurs.

Judith SANOU
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Délégation des tâches : Une stratégie nationale de passage à l'échelle pour rapprocher les services de planification familiale des populations

mer, 05/05/2021 - 19:30

La planification familiale est reconnue comme une stratégie phare pour l'atteinte de la plupart des objectifs de développement durable. C'est ainsi que le Burkina Faso a adopté en 2017 le Plan national d'accélération de la planification familiale (PNAPF) 2017-2020. L'une des stratégies de ce plan est la délégation des tâches de l'offre des services de la planification familiale.

La délégation des tâches consiste d'une part à autoriser les agents de première ligne à offrir les méthodes contraceptives de longue durée d´action (implants et dispositifs intra-utérins) dans les centres de santé publics et, d´autre part, à autoriser les Agents de santé des services à base communautaire (ASBC) à offrir la pilule, les condoms et les contraceptifs injectables (DMPA-SC : Sayana Press). Après une phase pilote réussie dans les districts sanitaires de Dandé (Hauts-Bassins) et Tougan (Boucle du Mouhoun), le plan de passage à l'échelle de la délégation des tâches est étendu à tous les districts sanitaires.

L'Union européenne, à travers le Programme Population, accompagne le ministère de la Santé dans la mise en œuvre effective de la délégation des tâches dans les régions du Centre-Est, de l'Est, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest. Le Programme Population travaille avec les agents de santé et avec les acteurs communautaires pour guider la décision des femmes et des couples dans le choix de la taille de la famille ou du moment pour concevoir un enfant, dans une démarche de concertation et d'écoute permanente.

C'est ainsi que dans la mise en œuvre du projet « Promotion de la santé de la reproduction et de l'état civil : Ensemble pour une meilleure santé des familles, jeunes et adolescents au Centre-Est et à l'Est du Burkina Faso (PROSARE) » sur la période 2019-2022, le consortium Plan International/Jhpiego/ABBEF mène des activités de planification familiale.

Dans les régions du Centre-Est et de l'Est, zone d'intervention du projet, des sessions de formation sur site ont été organisées pour la création de la demande et de l'offre de services de planification familiale dans 160 formations sanitaires au profit de 1 003 prestataires de santé (médecins, sages-femmes/maïeuticiens, infirmiers (ères), accoucheuses, agents itinérants de santé).

Pour ce qui est du volet acteurs communautaires, ce sont 320 Agents de santé à base communautaire (ASBC) issus des 160 villages pilotes qui ont reçu une formation sur la distribution à base communautaire des produits contraceptifs et l'injection de DMPA-SC (Sayana Press). Ces derniers sont issus de la communauté, connaissent bien les réalités du terrain, les défis et sont une solution aux problèmes d'éloignement des centres de santé.

Pauline Kaboré, Agent de santé à base communautaire (ASBC), village de Kombéolé, commune de Andemtenga dans le district sanitaire de Pouytenga (Centre-Est)

Pauline Kaboré, ASBC du village de Kombéolé, dans la commune de Andemtenga, région du Centre-Est, témoigne : « Dans le village, mon travail consiste à sensibiliser et à aider les villageois à faire des choix éclairés sur les méthodes contraceptives. Nous avons reçu notre formation d'agent de santé à base communautaire au Centre de santé et de promotion sociale de Andemtenga. Nous sommes deux à avoir été choisis par la communauté pour assurer cette tâche. J'organise des causeries éducatives de groupe et des visites à domicile dans les familles sur la planification familiale ».

Grâce au travail de Pauline Kaboré, les femmes du village de Kombéolé ont facilement accès aux méthodes de contraception. Aussi, l'ASBC est disponible et accessible pour répondre à leurs préoccupations. Ce qui est confirmé par Claire Sandwidi, habitante du village et utilisatrice de méthode de planification familiale : « C'est lors d'une causerie éducative avec les autres femmes sur la planification familiale, que j'ai été orientée vers l'ASBC Pauline pour obtenir toutes les informations sur la planification familiale.

Depuis que j'ai adopté la méthode contraceptive, je suis beaucoup plus disponible pour mes différentes activités. Les enfants sont en bonne santé. Ce qui nous permet d'économiser pour d'autres besoins. La planification familiale nous permet à mon mari et moi d'attendre le bon moment pour avoir nos enfants. Je suis en bonne santé, mon mari aussi, ainsi que mes enfants ; toute la famille est épanouie. Grâce à la délégation des tâches, les femmes n'ont plus besoin de parcourir des kilomètres pour se rendre au centre de santé et pouvoir bénéficier des services de planification familiale ».

Claire Sandwidi, utilisatrice de méthode de planification familiale, village de Kombéolé

Dans le cadre du Programme Population, entre février 2020 à janvier 2021, 568 ASBC ont été formés sur la délégation des tâches. Leurs conseils ont permis à 5 587 femmes d'adopter leur première méthode de planification familiale. Ils ont aussi sensibilisé plus de 96 680 personnes (hommes, femmes et adolescents) à la planification familiale. Ce sont également plus de 19 000 visites à domicile, entretiens counseling, débats de sensibilisation qui ont été conduits par les ASBC.

La planification familiale est un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leurs familles. Elle contribue à réduire de 30% le ratio de mortalité maternelle et de 20% le taux de mortalité infantile. Chaque femme doit donc y avoir librement accès. C'est pourquoi la planification familiale est gratuite sur toute l'étendue du territoire burkinabè depuis le 1er juillet 2020.

Pour en assurer la promotion, le gouvernement burkinabè organise chaque année, depuis 2012, la Semaine nationale de la planification familiale (SNPF). Pour cette année 2021, la semaine se tient du 3 au 9 mai sur toute l'étendue du territoire national.

Catégories: Afrique

Béchir Ben Yahmed : Mort d'un patron de presse

mer, 05/05/2021 - 18:42

Jean Peter, l'initiateur, Affif Ben Yedder, le continuateur, Serge Marpaud, l'imprimeur, Georges Ghosn, le « fossoyeur » (cette caractérisation n'est pas de moi mais dit bien ce qu'elle veut dire). En plus de cinquante années encarté comme journaliste, « spécialiste de l'Afrique » (mais qui peut avoir cette prétention ?), j'ai connu des figures significatives de l'édition et de la presse panafricaine dans le cadre de Ediafric, Marchés Tropicaux, Marchés africains…

Mais, dans cette aventure qu'aura été ma vie professionnelle (que je ne peux pas dissocier de ma vie tout court), il y a un fil rouge : Béchir Ben Yahmed. Un patron de presse, plus encore, le patron du groupe Jeune Afrique.

Je suis de la génération des indépendances africaines et, surtout, des luttes pour ces indépendances. Economiste, j'avais choisi, dès 1967, de me spécialiser en rejoignant l'institut africaniste de la Sorbonne. C'est dire que Jeune Afrique a accompagné, semaine après semaine, mon parcours intellectuel et professionnel. C'est en 1970, de retour de Zanzibar et de Tanzanie où j'avais étudié le « socialisme » (Ujamaa) de Julius K. Nyerere, que j'ai eu mon premier contact avec Béchir. Mais l'Afrique orientale n'intéressait pas ses lecteurs et du même coup Béchir lui-même. J'ai donc fait carrière ailleurs.

Ce n'est qu'en 1987 que Béchir m'a appelé. Sophie Bessis était alors rédactrice en chef de Jeune Afrique Economie, le mensuel spécialisé du groupe. Mais indisponible un certain temps. Béchir m'a proposé d'assurer son intérim. C'était un temps partiel ; cela m'était possible. Après que Béchir ait fait réalisé, comme il en avait l'habitude, une analyse graphologique, restait à passer l'épreuve qu'il affectionnait : vous mettre entre les mains un article de The Economist et vous demander ce que vous en pensez. J'étais bon pour le service. Avec même un « rab » : ayant longtemps exercé dans les newsletters, j'ai eu à assumer la rédaction de Télex Confidentiel.

A la fin de l'année 1988, l'homme d'affaires camerounais Blaise Pascal Talla – pour le compte de qui j'avais réalisé au printemps 1988 un énorme hors série sur le Cameroun de Paul Biya – a « racheté » Jeune Afrique Economie. Il m'a demandé de mettre en place la transition entre le groupe de Béchir et sa propre société d'édition : Gideppe. L'opération a été menée, confidentiellement, à Washington alors que j'étais en reportage au sein du FMI où Alassane D. Ouattara était sur le départ pour rejoindre le gouvernorat de la BCEAO.

La cession se passera mal. C'était un marché de dupes dont personne ne voulait être la… dupe. Et pourtant. Cette rupture m'a amené à côtoyer Béchir plus que je ne le faisais lorsque j'étais un de ses rédacteurs en chef. L'estime que nous avions l'un pour l'autre (et moi surtout pour lui ; mais il appréciait ma capacité de travail, ma connaissance des dossiers et du terrain) n'a pas, pour autant, été remise en question.

Au printemps 1995, alors que mes relations avec Talla n'étaient plus ce qu'elles avaient été, Béchir m'a recontacté. Il avait eu vent de nos dissensions. Il souhaitait que je réintègre son groupe comme rédacteur en chef. Il m'a, à nouveau, soumis à une analyse graphologique. J'étais cette fois encore bon pour le service. Nous avons multiplié les contacts téléphoniques, les rencontres dans ses nouveaux locaux ; son épouse, Danielle, a participé à quelques uns de nos entretiens. Je n'ai pas donné suite à ses propositions. Le JA de 1995 n'était plus celui des années 1970-1980. Je n'étais plus le même homme non plus : j'avais d'autres exigences professionnelles.

Avenue des Ternes, c'était autre chose !

J'avais la nostalgie du JA de l'avenue des Ternes où on côtoyait des personnalités incontournables du continent. Les journalistes économiques n'y étaient pas bien vus des journalistes politiques, vraies stars du groupe. Les journalistes africains étaient chez eux ; c'était un mode de vie. Pour beaucoup d'entre eux, nous n'étions que des pros de l'info, rien d'autre. Ce n'était pas totalement faux. Sauf qu'il faut bien des pros de l'info pour assurer les fins de mois des entreprises de presse.

A la fin des années 1980, François Soudan n'était encore qu'un journaliste n'ayant pas accédé aux responsabilités qui sont les siennes depuis. Zyad Limam, le beau-fils de Béchir, débarquait des Etats-Unis et s'essaya au reportage vidéo dans le cadre de JA avant de se consacrer à Afrique Magazine qui, par la suite, prendra son autonomie. Christine Kerdellant débutait ; depuis, elle a fait carrière dans la presse économique française. Hugo Sada cherchait encore sa voie entre édition, politique et organisations internationales. Aldo de Silva était l'interface entre les rédactions et la fabrication. Chantal Landry s'efforçait d'assurer une gestion toujours chaotique. Combien d'autres ont marqué de leur empreinte l'histoire du groupe.

Avenue des Ternes, il n'y avait ni confort ni véritables moyens. On se battait pour accéder à un poste téléphonique. JAE travaillait dans des locaux provisoires. Un provisoire qui n'aura jamais cessé de durer. Mais quand nous étions sur le terrain pas besoin de présenter Jeune Afrique. Tout le monde savait qui nous étions. Les envoyés spéciaux de Béchir Ben Yahmed !

Jean-Pierre Béjot
La Ferme de Malassis (France)
4 mai 2021

Catégories: Afrique

Burkina-Côte d'Ivoire : Zéphirin Diabré chez Alassane Ouattara

mer, 05/05/2021 - 18:13

Le ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a été reçu ce mercredi 5 mai 2021 par le Président ivoirien Alassane Ouattara.

Zéphirin Diabré est venu transmettre un message du Président du Faso, Roch Kaboré dont il était le porteur, à son homologue ivoirien.

Cette audience était également une occasion pour les deux hommes d'échanger sur le renforcement de la coopération entre les deux pays frères.

Source : La présidence de la Côte d'Ivoire

Catégories: Afrique

Enregistrements des naissances à l'état civil : Le programme BRAVO ! fait le bilan de son intervention dans le Centre-Ouest

mer, 05/05/2021 - 18:00

Depuis 2018, le programme BRAVO ! (Birth Registration for All Versus Oblivion) de la Communauté Saint Egidio met en œuvre le projet « Renforcement de l'enregistrement des naissances à l'état civil et lutte contre le phénomène des enfants invisibles » dans 38 communes la région du Centre-Ouest. Le projet étant arrivé à terme et dans le but de faire le point des activités menées depuis 2018 jusqu'à 2021, une rencontre bilan a été organisée ce mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou. Elle a réuni acteurs de mise en œuvre, bénéficiaires et partenaires financiers. Au total, ce sont plus de 84000 enfants qui ont pu être enregistrés à la naissance grâce aux 200 centres secondaires d'enregistrement créés dans les centres de santé par le programme BRAVO !.

Sur 125 millions d'enfants qui naissent dans le monde, 51 millions ne sont pas enregistrés à la naissance. Au Burkina Faso, seulement 59,9 % des enfants de 0 à 4 ans possèdent un acte de naissance. Le plus souvent, les enregistrements à l'état civil interviennent tardivement, exposant les intéressés au risque d'exclusion des processus ou des mesures d'intégration et d'assistance mis en place localement. La région du Centre-Ouest avant la mise en œuvre du projet, affichait un taux d'enregistrement à la naissance de 62%.

C'est fort de ce constat que le programme BRAVO !, dans le but de favoriser l'enregistrement des nouveau-nés à la naissance et limiter ainsi les enregistrements tardifs des adultes en facilitant les enregistrements des mineurs qui fréquentent les écoles, a initié le projet. Il a bénéficié de l'appui financier d'un million d'euros soit 655 millions de FCFA, de la Coopération italienne et de la Province autonome de Trento en Italie. Au total, ce sont quatre provinces, 38 communes, sept districts sanitaires et deux tribunaux de grande instance qui ont bénéficié des activités du projet.

Andrea RAMUSSI , ambassadeur d'Italie au Burkina

L'ambassadeur d'Italie, Andrea Ramussi, explique le soutien financier apporté au projet par le fait qu'il redonne sa dignité aux enfants invisibles et contribue à rétablir les droits civils de ceux qui constitueront la population de demain. « Investir sur l'enfance c'est fondamental. Avoir un titre de naissance valide leur donne l'opportunité de poursuivre leurs rêves dans la vie et cela est essentiel », a-t-il affirmé.

Plus de 80 000 enfants enregistrés à l'état civil en trois ans

Les activités du projet ont consisté en l'appui création et à l'équipement de 217 centres secondaires d'état civil dans les formations sanitaires. « La distance est un facteur qui fait que beaucoup d'enfants ne sont pas enregistrés. Si les parents sont par exemple dans un village situé à une trentaine de km, pour arriver au centre principal pour faire une déclaration d'état civil, généralement les communautés estiment que la déclaration n'est pas une urgence. Nous avons donc souhaité de la part des communes, la création de centres secondaires au niveau des centres de santé », a expliqué Colette Guiébré, responsable nationale du programme BRAVO !.

Le renforcement des capacités des acteurs de l'état civil, l'appui à l'équipement des centres principaux et des TGI de la région, l'appui à la réalisation d'audiences foraines gratuites d'enregistrement tardif à l'état civil, ainsi que la mise en œuvre des activités de sensibilisation dans les formations sanitaires, sont autant d'activités menées dans le cadre du projet. Les infirmiers chefs de poste et des agents de santé à base communautaire ont également vu leurs capacités renforcées sur le thème de l'état civil.

Colette Guiébré, responsable nationale du programme BRAVO

La mise en œuvre de ces activités a permis de faire passer le taux d'enregistrement à la naissance des enfants de 0 à 5 ans sur le territoire régional de 62% à 71%. Au total, ce sont plus de 84 000 nouveau-nés et plus de 20 000 écoliers qui ont pu bénéficier d'actes d'état civil. Ce qui a contribué à couper les racines des enfants invisibles et à éliminer une cause importante du trafic des êtres humains et de l'exploitation des mineurs.

A l'heure du bilan, Colette Guiébré, responsable nationale du programme BRAVO !, estime qu'il y a des motifs de satisfaction. « Sans être très tranchée dans les nombres, je crois que nous avons commencé avec une cinquantaine de centres secondaires. Et si l'on s'en sort avec plus de 200, je crois qu'il y a motif de satisfaction ». Elle n'a pas manqué d'ajouter que la fin du projet ne marque pas la fin des centres secondaires d'enregistrement à l'état civil. Ceux-ci seront désormais à la charge des maires des communes bénéficiaires.

Le partenaire financier qu'est la Coopération italienne envisage d'étendre le projet d'enregistrement des naissances aux personnes déplacées internes parmi lesquelles on compte de nombreux enfants.

A propos du programme BRAVO

Le programme BRAVO ! vise à promouvoir l'enregistrement de toutes les personnes, en particulier les enfants à la naissance ou au cours de leurs premiers moments de vie. Il soutient les Etats qui aspirent à renforcer les systèmes d'état civil pour garantir l'enregistrement gratuit et universel des naissances. Il veut accroitre la conscience de l'importance des documents d'identité et aider les personnes à accomplir toutes les démarches nécessaires à l'enregistrement.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Non, il n'y a pas d'organismes vivants dans les masques

ven, 16/04/2021 - 12:27

Des vidéos, particulièrement virales, tournent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours et affirment que des parasites sont présents dans les masques. C'est faux.

C'est une nouvelle intox sur les masques. Depuis plusieurs jours, une théorie est apparue sur les réseaux sociaux : des internautes affirment avoir trouvé des organismes vivants, peut-être des vers, à l'intérieur des masques. La preuve tiendrait dans une vidéo, vue plus de 500 000 fois depuis dimanche 11 avril, et qui nous montre une expérience. "Vous mettez de l'eau à bouillir dans un bol et vous attendez que la vapeur monte jusqu'au masque et les morgellons vont sortir, raconte un homme. On a l'impression que ce sont des petits poils, des sourcils. Ça bouge. Si vous avez une loupe, regardez bien, c'est vivant, ça bouge." Si on voit bien de petits fils sur la vidéo, il ne s'agit pas d'organismes vivants. La cellule Vrai du faux vous explique.

Des fibres sans danger

Ces petits fils noirs que l'on voit dans la vidéo ne sont ni des microbes, ni des vers, ni des nanoparticules. Ce sont tout simplement des fibres. Il s'agit de minuscules bouts de tissu, quasi-invisibles à l'oeil nu, et qui volent dans l'air au même titre que la poussière ou le pollen. D'ailleurs, si vous regardez attentivement, il y en a sûrement sur vos vêtements ou sur l'écran de votre ordinateur.

Si ces petits fils bougent durant l'expérience, c'est tout simplement parce que ces internautes ont mis les masques au-dessus d'une casserole d'eau chaude. Ces fibres, à peine plus lourdes que la poussière, réagissent à l'humidité et au changement de température et se mettent donc à onduler. Cependant, ce n'est pas une preuve qu'il y a un organisme vivant. Ces petits fils ne sont rien d'autres que des fibres et ne représentent aucun danger.

Les morgellons, une "maladie" non reconnue

Les vidéos qui tournent sur ce sujet utilisent souvent un terme très particulier : les morgellons. Il s'agirait de parasites qui se glissent sous la peau et qui donnent des démangeaisons. Sauf que cette "maladie" n'est pas reconnue aujourd'hui par la communauté scientifique, malgré plusieurs études notamment aux États-Unis.

En revanche, cette théorie est très présente chez les complotistes. À tel point d'ailleurs que depuis un mois, des vidéos similaires sur de supposés morgellons dans les masques sont diffusées en plusieurs langues dans au moins une quinzaine de pays.

Source : France Info (https://mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/non-il-n-y-a-pas-d-organismes-vivants-dans-les-masques_4351549.html)

Catégories: Afrique

Relevé bimestriel de l'ONEA : Vers l'adoption d'un nouveau scénario

ven, 16/04/2021 - 01:19

L'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) a tenu un atelier de restitution les 14 et 15 avril 2021 à Koudougou, dans le Centre-Ouest. Il s'est agi de faire le point des plaintes liées à la facturation et proposer un scénario de facturation consensuelle.

Le Relevé bimestriel (RBM). Ce nouveau système de facturation de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) suscite encore de l'incompréhension au sein de la population. La nationale de l'eau peine à convaincre les consommateurs de cette « innovation ». Ainsi, il a entrepris des démarches pour faire épouser son concept instauré en 2020.

Les 14 et 15 avril 2021, l'ONEA a tenu un atelier pour fédérer les parties intéressées par la facturation. Elles sont une soixantaine à cet atelier. Pour les organisateurs, l'objectif est de mieux expliquer les motivations de la mise en œuvre du relevé bimestriel et son principe ; faire le point des plaintes liées à la facturation et faire le bilan de la mise en œuvre du RBM un an après et amener les participants à être un relai d'information auprès de la population.

Réunis autour du thème « Le relevé bimestriel (RBM), perspectives pour améliorer la satisfaction des clients », l'ONEA et ses partenaires sociaux ont retenu le troisième et dernier scénario proposé au cours des travaux. L'alternative jugée crédible est : « RBM avec la consommation repartie sur deux mois ».

Les participants ont proposé une feuille de route pour améliorer de satisfaction des clients ONEA.

Selon les explications du directeur général de l'ONEA, Frédéric François Kaboré, les indexes seront relevés une fois chaque deux mois, diviser cette consommation par deux et remettre les deux factures en même temps. Les dates limites pour les payements seront différentes également.

Avoir la confiance des clients

A en croire les responsables de l'ONEA, le nouveau scénario, s'il est validé, il aura beaucoup d'avantages. Frédéric François Kaboré pointe du doigt la confiance des clients qui sera restaurée. « Nous allons accompagner cela par une fiabilisation des relevés avec des appareils plus conséquents qui vont nous permettre de donner confiance aux clients. Nous allons passer par des systèmes qui consistent à venir photographier le compteur avec son indexe », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l'ONEA, Frédéric François Kaboré (au micro).

Du côté des participants, cet atelier leur a permis de mieux comprendre le RBM. Pour Madi Ouédraogo, membre de la coordination nationale de Balai Citoyen, cette initiative de l'ONEA est la bienvenue. Toutefois, il reste droit dans ses bottes. « La position du Balai est claire parce qu'avant cet atelier, nous avons eu des approches avec les responsables de l'ONEA, donc nous leur avons signifié clairement qu'il fallait travailler pour résoudre ce problème ».

Quant à Pascal Zaïda de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), les questions techniques sont difficiles à comprendre, c'est pourquoi il propose de maximiser sur la communication. « Nous avons proposé deux scénario : suspendre la facturation bimestriel ou revoir cette facturation, surtout la tranche sociale », a-t-il indiqué.

Pascal Zaïda souhaite que d'autres sociétés d'Etat communiquent comme l'ONEA.

Ce scénario sera soumis aux autorités pour validation, ont indiqué les responsables de l'ONEA. Pendant ce temps, un plan d'action sera élaboré pour la mise en œuvre des conclusions de l'atelier, « selon ce que l'autorité va décider », a promis le directeur général de l'ONEA.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Covid-19 au Burkina : Les députés adoptent trois projets de loi portant financement de lutte contre la pandémie de près de 29 milliards de FCFA

ven, 16/04/2021 - 01:15

Pour assurer une riposte efficace et atténuer les effets économiques de la pandémie du Covid-19 au Burkina, le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a défendu le jeudi 15 avril 2021 devant l'Assemblée nationale, trois projets de lois portant ratification de financement de lutte contre le Covid-19. Après l'avoir entendu et posé des questions, les députés ont adopté les trois projets de loi à l'unanimité des 125 votants.

Le premier projet de loi porte sur l'autorisation de ratification de l'accord de prêt entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD), pour le financement du programme d'appui en réponse à la crise du Covid-19 dans les pays du G5 Sahel (parc covid-19-G5 Sahel). Il intervient au titre de l'année 2020 à hauteur de 15 800 000 000 FCFA sous forme de prêt.

Le soutien du Fonds africain de développement (FAD) permettra d'atténuer les effets socio-économiques de la pandémie au Burkina Faso. Il appartient au ministère de la Santé d'adopter un plan de communication, de rendre exécutoire les mesures d'allègements fiscaux annoncées pour lutter contre les effets du Covid-19 et réactiver les boutiques témoins de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS).

Les députés présents ont tenu à avoir toutes les informations pour adopter les trois projets de loi

Le second projet de loi est l'autorisation de ratification de l'accord de financement composé du crédit entre le Burkina Faso et l'Association internationale de développement (IDA) pour le financement du projet pour la préparation et la riposte au Covid-19. Le financement de l'Association internationale de développement (IDA) est d'un montant total de 21,150 millions USD, soit environ 14,632 milliards de FCFA. Ce projet sera financé par un crédit de 10,575 millions USD (soit 6,419 milliards de FCFA) et un don de 10,575 millions USD (soit 6,419 milliards de FCFA).

Le projet, d'une durée de vie de deux ans, sera exécuté par l'Unité de gestion du programme budgétaire « santé publique » du ministère de la Santé et comprendra deux composantes structurées ainsi qu'il suit : Composante 1 : riposte d'urgence au Covid-19. Elle apportera un appui immédiat au Burkina Faso pour limiter la transmission locale grâce à des stratégies d'endiguement. La composante 2 : gestion de la mise en œuvre, suivi et évaluation. Elle est un appui au renforcement des structures publiques pour la coordination et la gestion du projet.

Les députés par ce geste ont apporté leur quitus aux projets de loi

Le dernier projet est relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement de l'opération de réponse urgente pour affronter le pandémie « covid-19 ». D'une durée de huit mois, le financement de la BADEA est d'un coût global de 15,6 millions USD, soit environ 9,469 milliards de FCFA. Cette opération est financée par un prêt de 12 millions USD (environ 76,92%), une assistance technique de 400 000 USD (environ 2,56%) et des reliquats d'anciens projets de 3,2 millions USD (environ 20,51%).

Mis en exécution par l'unité de gestion du programme budgétaire « santé publique », il permettra de renforcer les systèmes de surveillance des maladies, les laboratoires de santé publique et la capacité épidémiologique de détection précoce et de confirmation des cas, de combiner la détection de nouveaux cas à la recherche active des contacts, de soutenir les enquêtes épidémiologiques et renforcer l'évaluation des risques.

Un cumul de près de 29 milliards de FCFA

Les trois accords de prêts soumis à la ratification, présentant un total de 28 902 500 000 FCFA selon le ministre de la Santé, permettront d'atténuer les effets socio-économiques de la pandémie au Burkina Faso, de renforcer la capacité de prévention, de détection et de prise en charge des cas de Covid-19 et de renforcer les compétences des personnels de la santé.

Le ministre de la Santé, Pr charlemagne Ouédraogo, a fourni toutes les explications pour l'adoption des trois projets de loi

Le Pr charlemagne Ouédraogo a tenu à préciser que l'aide des financements de l'IDA et la BADEA bénéficieront particulièrement aux personnes infectées, aux populations à risque, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques, les personnes vulnérables affectées par l'épidémie, le personnel soignant, de surveillance épidémiologique et de diagnostic.

Après ses explications, les députés ont souhaité avoir des précisions ou des éclairements. Ainsi le ministre de la Santé a dû s'expliquer sur comment s'effectue la prise en charge d'un patient testé positif au Covid-19, faire le bilan des dons (matériel et financier) reçus dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 par le gouvernement, apporter des explications sur les différents variants de Covid-19 qui existent au Burkina Faso et surtout éclairer sur l'initiative Covax où certains pays limitrophes ont déjà reçu leurs doses de vaccin contre le Covid-19, contrairement au Burkina Faso qui n'a reçu aucune dose.

C'est à l'issue de ces différentes précisions et informations fournies par le ministre de la Santé, que les députés présents ont apporté leur quitus aux trois projets de loi à l'unanimité des 125 votants.

J.E.Z.
Lefaso.net

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Ministère de la Femme : Les syndicats manifestent leur opposition à la nomination de la secrétaire générale

ven, 16/04/2021 - 01:10

Les syndicats du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire sont opposés à la nomination de Faty Ouédraogo/Zizien, nouvellement admise à la retraite, au poste de secrétaire général du ministère. Pour Juste Koumara Logobana et ses camarades, il s'agit d'une violation des textes régissant la fonction publique. Ils l'ont fait savoir ce jeudi 15 avril 2021 au cours d'une conférence de presse.

Le torchon brûle entre la Ministre Laurence Ilboudo/Marchal et le consortium de syndicats de son département. Dans la matinée de ce jeudi 15 avril 2021, ils ont dit tout leur mécontentement au cours d'une rencontre avec la presse. A cet effet, Juste Koumara Logobana, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l'action sociale (SYNTAS), était en compagnie de Ludovic Achille Tiemtoré du Syndicat autonome du personnel de l'Action sociale (SYNAPAS) et de Tidiani Sawadogo du Comité de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B).

Ce qui envenime les relations entre les syndicats et les responsables du ministère est la nomination de Faty Ouédraogo/Zizien au poste de secrétaire général du département ministériel alors qu'elle venait d'être admise à la retraite. « Nous nous insurgeons contre la violation manifeste des textes par l'autorité », a indiqué Juste K. Logobana. Pour les syndicalistes, il existe au sein de l'administration publique des compétences avérées toujours en activité capables d'assurer les fonctions de secrétaire général du ministère.

Juste K. Logobana, Secrétaire général du SYNTAS

Pour les conférenciers, les faits sont encore plus graves parce que la nomination s'apparente plus à un contrat paraphé avec la néo-retraitée pour rester à ce poste. « Dans la réponse à notre correspondance adressée à l'autorité, elle nous a fait savoir qu'elle n'était pas au courant qu'il s'agissait d'une réquisition et nous a dit de nous référer au ministre de la Fonction publique et au Secrétaire général du gouvernement pour avoir les actes de réquisition que nous lui avons demandés », a révélé Achille Ludovic Tiemtoré du SYNAPAS .

Dénoncer une caporalisation du ministère

Pour les syndicats, la nomination de la secrétaire générale est la partie visible de l'iceberg caractérisée par « une caporalisation du ministère par Laurence Ilboudo/Marchal ». Ils ont dénoncé des coupures abusives sur les salaires pour fait de grève, l'écriture unilatérale des référentiels sans l'implication des syndicats, la non prise en compte des observations des syndicats dans l'élaboration du Statut particulier du ministère, le tout couronné par une absence de dialogue.

Vue des journalistes à la conférence

Juste K. Logobana et ses camarades ont aussi dénoncé des affectations arbitraires prises récemment par la secrétaire générale à l'encontre de leurs militants. « Après sa prise de service le 8 avril 2021, nos militants ont reçu des affectations le 13 avril pour nécessité de service. Cela est grave », s'est exclamé Achille Ludovic Tiemtoré.

Ensemble, ils ont appelé les travailleurs du ministère à rejeter tous les actes administratifs pris par la secrétaire générale à commencer par les affectations.
C'est visiblement un bras de fer qui est engagé entre Laurence Ilboudo/Marchal et les syndicats de son ministère. Combien de temps cela durera ? Quel impact négatif cela aura sur les populations cibles du ministère ? Difficile d'y répondre…

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Franc CFA : Une farce de mauvais goût de Macron et Ouattara ?

ven, 16/04/2021 - 01:05

Le gouvernement français a rendu publics les deux principaux textes de la « réforme » du franc CFA d'Afrique de l'Ouest dont un n'a jamais été soumis aux parlementaires. Ces documents confirment que rien ne change : le contrôle de l'État français sur cette monnaie reste identique. Emmanuel Macron et Alassane Ouattara n'ont rien fait d'autre qu'une belle opération de communication.

Il n'aura échappé à aucun observateur attentif que la France est en difficulté sur le continent africain. Son emprise sur les pays de la zone franc, ce que certains appellent son « pré carré », est de plus en plus contestée par les populations des pays concernés.

Paris a déjà été confronté à plusieurs reprises à une telle situation dans le passé. Pour s'en sortir, le gouvernement français a toujours utilisé la même recette : apporter en surface quelques modifications à son édifice néocolonial afin de faire croire qu'il prend en compte les critiques, tout en ne changeant rien au fond. L'idée est à la fois de gagner du temps et de reprendre la main, voire de resserrer son contrôle.

C'est ce procédé que les autorités françaises, sous pression, ont décidé d'appliquer à nouveau avec la réforme du franc CFA d'Afrique de l'Ouest, annoncée à Abidjan le 21 décembre 2019 par Emmanuel Macron et Alassane Ouattara.

Cette réforme, adoptée par les députés français en décembre 2020 et par les sénateurs en janvier 2021, vise ainsi à débarrasser le « système CFA » de ses aspects les plus embarrassants, ceux qui ont nourri les critiques répétées des mouvements pour l'émancipation monétaire en Afrique francophone : l'acronyme franc CFA, la représentation française au sein des instances de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), l'obligation pour celle-ci de déposer la moitié de ses réserves de change auprès du Trésor français.

Mais dans le même temps, et c'est l'objectif principal, elle maintient les fondamentaux du « système CFA » : la parité fixe avec l'euro, la liberté de transfert des capitaux et revenus, et la tutelle du Trésor français sur le franc CFA et la BCEAO à travers sa prétendue « garantie » de convertibilité.

Cette stratégie apparaît de manière évidente lorsque l'on examine attentivement les nouveaux textes qui ont été adoptés et qui viennent d'être rendus publics par le gouvernement français, mais aussi quand on s'intéresse à la manière dont les parlementaires ont été utilisés, pour ne pas dire dupés.

La fausse procédure démocratique

Contrairement à ce que le gouvernement leur a fait croire, les parlementaires français n'ont pas été consultés. Le processus d'approbation auquel ils se sont soumis et auquel certains ont sincèrement cru était dans les faits sans objet et sans effet : tout avait été déjà décidé et même déjà mis en œuvre.

Voici l'explication qui s'en suit : Il faut d'abord noter que la réforme repose sur deux nouveaux textes. Le premier est un accord de coopération monétaire, signé le 21 décembre 2019 par les ministres des Finances des huit pays de l'UMOA (Union monétaire ouest-africaine) et par le ministre français de l'Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Lemaire. Il remplace un précédent texte datant du 4 décembre 1973.

Le second document est une convention de garantie, signée le 10 décembre 2020 par Bruno Lemaire et Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO. Cette convention de garantie prévoit, comme le faisait la convention de compte d'opérations de 1973 qu'elle remplace, que la France prête sa monnaie (des euros) à la BCEAO lorsque cette dernière manque de réserves de change pour couvrir ses engagements extérieurs. Il a fallu que le sénateur communiste Pierre Laurent insiste pour que ce texte soit rendu public.

Cet accord de coopération monétaire (AC) et cette convention de garantie (CG) sont entrés officiellement en vigueur le 1er janvier 2021. Premier problème : bien que constituant le cœur de cette pseudo « réforme », le texte de la convention de garantie n'a jamais été porté à la connaissance des parlementaires ; ce qu'ils n'ont pas relevé. S'il a été depuis mis en ligne par le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, une annexe n'a elle pas encore été rendue publique.

Deuxième problème : bien avant que le texte de l'accord de coopération monétaire soit soumis aux parlementaires, certaines de ses dispositions étaient déjà appliquées « sur la base d'un avenant à la convention de compte d'opérations antérieure », signé en octobre 2020 sous l'empire de l'accord de coopération monétaire de 1973, comme l'indique le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance.

Troisième problème : la réforme dans son entièreté était déjà appliquée bien avant que les parlementaires ne l'adoptent, puisqu'elle est entrée en vigueur le 1er janvier, alors que les sénateurs ne l'ont approuvée que le 28 janvier et que le président Macron a promu la loi correspondant le 3 février. Est-ce bien constitutionnel étant donné que l'article 53 de la Constitution française stipule qu'un traité international ne peut prendre effet qu'après avoir été ratifié ou approuvé ? Le ministère nous répond que « la convention de garantie a été conclue et mise en œuvre sous l'empire de l'accord de coopération monétaire de 1973 ».

En somme, les parlementaires ont participé sans le savoir à une opération de communication, voire à une farce : qu'ils approuvent ou pas les changements, cela n'avait aucune incidence sur le déroulement des opérations décidées et menées par le Trésor français.

Conditions financières associées à l'activation de la garantie

Dans le passé, la France a eu, rappelons-le, deux attitudes quand les banques centrales de la zone franc ont souhaité faire activer la garantie française afin de maintenir la parité du franc CFA vis-à-vis de la monnaie française. Soit elle a procédé à une dévaluation du franc CFA comme en 1994, soit elle a fait appel au FMI qui a octroyé les liquidités nécessaires en contrepartie de politiques d'austérité et de libéralisation économique, comme cela a été le cas pour la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) au milieu des années 2010. D'ailleurs, dans un document intitulé « Gestion des réserves internationales de la Cémac » et publié en 2018.

La prétendue garantie française a toujours été un prétexte permettant à la France d'avoir un contrôle politique sur les affaires économiques et monétaires des pays de la zone franc.

Le gouvernement français fait en plus d'une pierre deux coups, puisque l'un des objectifs cachés de la réforme était de doubler la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a l'ambition de créer une monnaie unique pour les quinze pays qui la composent, dont les huit pays de l'UMOA qui utilisent le franc CFA.

Les chefs d'État de la Cédéao ont en effet élaboré une feuille de route pour l'avènement de leur monnaie unique régionale qu'ils ont choisi d'appeler eco (diminutif d'Ecowas, acronyme anglais de la Cédéao). Le jour même où la CEDEAO devait se prononcer sur le futur de cette monnaie, Macron et Ouattara ont annoncé, sans avoir consulté quiconque, que le franc CFA serait rebaptisé eco. Le couple franco-ivoirien a ainsi opéré un vol pur et simple n'ayant pour autres buts que de créer de la confusion et de substituer au projet d'intégration monétaire de la Cédéao celui de la France, laquelle cherche à étendre l'usage du franc CFA à d'autres pays de la région.

Derniers éléments à souligner

Le nouvel accord de coopération monétaire et la convention de garantie ne font nulle part état d'un changement du nom franc CFA en eco. Soit un autre élément de la blague franco-ivoirienne.

Bien que l'accord de coopération et la convention de garantie soient entrés en vigueur, ils n'ont toujours pas été publiés sur le site web de la BCEAO dont les statuts n'ont pas non plus été modifiés, ne serait-ce que pour prendre en compte les évolutions relatives à la présence française dans ses instances.

L'accord et la convention de garantie n'ont pas été soumis aux parlements des pays de l'UMOA. Il semblerait que ce passage devant les instances démocratiques ne soit pas nécessaire car il s'agirait d'un « accord en forme simplifiée ». Pourtant, le régime d'émission de la monnaie est une prérogative parlementaire dans la plupart des Constitutions des pays francophones d'Afrique de l'Ouest.

Lefaso.net
Source : Mediapart

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Force conjointe du G5-Sahel : Un camp d'entraînement de terroristes démantelé à Torela, vers la frontière nord du Burkina

ven, 16/04/2021 - 01:00

Selon un communiqué de la force conjointe du G5-Sahel, en date du jeudi 15 avril 2021, une unité du 8e bataillon a découvert un camp d'entraînement de terroristes le 11 avril dernier. Les terroristes ont ouvert le feu mais n'ont pas pu tenir face à la puissance des armes de éléments du bataillon. Le bilan fait état de 33 terroristes capturés.

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Burkina Faso : Le Japon octroie 6.5 millions de dollars pour l'accès à la santé, l'éducation et à l'eau, l'hygiène et l'assainissement des enfants les plus vulnérables

jeu, 15/04/2021 - 23:59

OUAGADOUGOU, 14 Avril 2021 – Le Gouvernement du Japon a octroyé à l'UNICEF Burkina Faso 6.5 millions de dollars U$, soit 3.6 milliards de Francs CFA, pour mettre en œuvre des interventions destinées aux populations les plus vulnérables du pays.

Au Burkina Faso, quatre personnes sur dix (40,1 pour cent) vivent en dessous du seuil de pauvreté et plus de la moitié de la population nationale est constituée d'enfants (52 pour cent) . De plus, le pays compte plus d'un million de personnes déplacées internes dont 61 pour cent sont des enfants qui sont à risque d'être exposés aux violences, d'abandonner leur scolarité, et de voir leurs conditions sanitaires dégradées.

Afin de contribuer à répondre à cette situation, le Gouvernement du Japon a alloué 2 millions U$ de dollars, soit 1 milliard de Francs CFA, en soutien aux autorités nationales dans un projet qui renforcera l'accès aux services de santé, à l'éducation et aux infrastructures d'eau, d'hygiène et d'assainissement pour les populations déplacées.

Plus de 700,000 personnes seront sensibilisées à la cohésion sociale et l'éducation à la paix dans une approche qui lie les stratégies de réponse à l'urgence humanitaire, au développement et à la consolidation de la paix (triple nexus urgence-développement-paix).

Avec le soutien de partenaires, les services de santé communautaire seront renforcés grâce à la formation et la fourniture en matériel de 3,000 agents de santé à base communautaire dont la couverture sanitaire bénéficiera à plus de 80,000 enfants de moins de cinq ans (dont 41,600 filles). De plus, 600 enfants hors de l'école bénéficieront de cours accélérés et seront également sensibilisés à la culture de la paix.

« La coopération entre le Japon et l'UNICEF va permettre d'accroître l'offre sanitaire et éducative en améliorant le cadre de vie des enfants vulnérables, afin de les éloigner de la radicalisation et l'extrémisme violent. », souligne SEM Kato, l'Ambassadeur du Japon au Burkina Faso.

En soutien au Gouvernement du Burkina Faso, le Japon a également investi 4.5 millions U$ de dollars, soit 2.6 milliards de Francs CFA, dans un second projet qui permettra la réduction des risques de propagation des maladies liées à l'eau, à l'assainissement et aux mauvaises pratiques d'hygiène, y compris la Covid-19.

Grâce à ces financements, l'UNICEF et ses partenaires pourra améliorer l'accès à l'eau potable de 180,000 personnes affectées par la crise humanitaire et assurer de meilleurs soins de santé pour plus 123,750 enfants et plus de 88,750 adultes par la fourniture de 8,572 kits d'eau, d'hygiène et d'assainissement. Grâce à ces kits, les populations déplacées pourront bénéficier de savon, de seaux, de jerrycans, de nattes, d'ustensiles de cuisines, de lampes solaires, de moustiquaires imprégnées.

« Dans ce contexte d'accroissement de la vulnérabilité des familles, l'accès à l'eau, l'hygiène et l'assainissement est crucial pour la santé des enfants et de leurs familles. Les familles ont besoin d'eau potable pour se nourrir, cuisiner et garder une hygiène corporelle essentielle pour prévenir les maladies mortelles, notamment pour les nouveau-nés et les enfants de moins de cinq ans particulièrement fragiles », a dit la Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf.

« L'adoption d'une approche plurielle en soutien au Gouvernement, qui inclut des interventions de santé, d'éducation, et d'eau, d'hygiène et d'assainissement, est l'assurance de toucher plus efficacement les populations. Le partenariat noué avec le Gouvernement du Japon contribuera à faire la différence pour les enfants les plus vulnérables du Burkina Faso », a-t-elle ajouté.

Ces dons interviennent à la suite du partenariat signé entre le Gouvernement du Japon, l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l'UNICEF Burkina Faso au mois de février 2021 s'élevant à 13 millions de U$ et destinés à la construction de 18 établissements post-primaires dans les régions du Centre et du Centre-Sud.

L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son action, veuillez consulter le site : https://medium.com/@unicefburkina
Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Hadrien Bonnaud, Chef de la Communication : hbonnaud@unicef.org Tel :+226 66 93 31 32

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Café littéraire : Les juvénistes de saint Camille désormais outillés des conduites sécuritaires

jeu, 15/04/2021 - 23:00

"Sécurité personnelle et familiale" est le titre du 5e ouvrage d'Élisé Sorgho. C'est d'ailleurs le thème de la sécurité qui a fait l'objet d'échanges entre l'auteur et les élèves du Juvénat saint Camille garçons ce mercredi 14 avril 2020. Comment vivre en paix dans un monde en perpétuel trouble ? Dans ce manuel de 44 pages, le gendarme a proposé des attitudes de sécurité à adopter à l'échelle personnelle et familiale.

La question de la sécurité se présente de nos jours comme un grand défi à toutes les sociétés. Comment vivre en paix dans un monde en perpétuel trouble ? Des troubles de tout genre et de toute forme qui mettent à rude épreuve les énormes sacrifices que consentent les autorités publiques pour assurer la quiétude aux populations.

L'initiative du jeune sous-officier de gendarmerie est d'aider la population à mieux se conduire en cas d'insécurité. << Dans cet ouvrage je propose des conseils pratiques et non des consignes, précise-t-il, de sécurité à l'échelle personnelle et familiale afin de contribuer grandement à la dynamique de sensibilisation des populations en matière de sécurité>> a déclaré l'auteur, Élisé Sorgho.

Élisé Sorgho, auteur de l'ouvrage "sécurité personnelle et familiale"

Pour lui, les bonnes attitudes à adopter pour être en sécurité dans la circulation, pendant les voyages ou encore sur son lieu de travail ne sont pas d'emblée connues par tous. En plus, il a noté que les bons réflexes qu'il faut développer en cas d'agression physique, en cas de bousculade ou de prise d'otage ne sont pas non plus connus de tous. Or, le degré de sécurité d'une population dépend en grande partie du niveau de sensibilisation de chaque individu, dit-il. C'est en ce sens que cette brochure "La sécurité personnelle et familiale" offre à chacun, à chaque famille, au public burkinabè et étranger, un excellent outil de sensibilisation sur la sécurité.

Dans l'ouvrage, l'auteur définit la sécurité personnelle comme un ensemble de mesures et de dispositions physiques et ou émotionnelles visant à se protéger soi-même, partout où on se trouve, contre d'éventuels menaces et troubles pouvant perturber son équilibre mental ou nuire à son intégrité physique et / ou à ses biens.

<< En circulation, il existe des précautions que chaque personne doit toujours prendre pour s'entourer d'un minimum de sécurité. Éviter d'emprunter toujours les mêmes itinéraires aux mêmes heures sinon vous devenez une cible facile à atteindre. Évitez de rouler sur les objets suspects : les sachets, les morceaux de tissu ou de carton abandonnés sur la voie publique car ces objets pourraient recouvrir des engins explosifs ou autres matériels dangereux pour votre vie. Ayez le réflexe de toujours signaler à votre famille votre position et vos changements de position : une petite course à effectuer après le service, une visite ou un crochet chez un (e) ami (e). Cela permet de vous localiser rapidement. >>

L'ouvrage "sécurité personnelle et familiale"

Les bons gestes pour la sécurité familiale

En ce qui concerne la sécurité familiale, l'auteur a affirmé qu'elle implique les locaux (maison, biens matériels.) À l'entendre, << il est toujours mieux que votre épouse sache où vous serez ; vos numéros doivent être enregistrés le plus simplement possible Époux / Épouse - Femme - Mari - Papa - Maman parce qu'en cas d'accident, les secouristes ont toujours tendance à rechercher par les initiales ces mots. Personne ne doit avoir accès à votre environnement de vie (habitation, voiture, chambre d'hôtel, etc. sans votre avis ; ayez vos portes et portails toujours fermés à clé ou au crochet, des murs bien hauts, des barbelés si possible et un dispositif d'alarme bien fonctionnel. Rassurez-vous toujours d'avoir bien fermé vos portes avant toute sortie ; ayez de bonnes serrures et vérifier fréquemment leur état ; changez-les rapidement en cas d'usure. Libérez toujours les accès aux issues de secours ; éviter d'obstruer les couloirs par les engins, les vivres ou autres objets encombrants ; aérez toujours vos chambres, vos salons et cours. Évitez de garder à l'intérieur de votre maison tout produit dangereux comme explosif, carburant, bouteilles de gaz chargées. Débranchez toujours tout appareil électrique au coucher et à chaque sortie. Évitez l'exposition ou la détention à domicile d'objets de valeur importante qui attirent les malfrats. >>

Abbé Pierre-Marie Bullgo, directeur du Juvénat saint Camille garçons

Tout en exprimant sa satisfaction à la municipalité de Ouagadougou pour l'initiative du "café littéraire", l'abbé Pierre-Marie Bullgo, directeur du Juvénat saint Camille garçons a laissé entendre que la question de la sécurité est un thème d'actualité et tenir un échange direct sur cette thématique va permettre d'outiller la frange jeune de la population de sorte qu'elle puisse contribuer considérablement à se garantir à elle-même un minimum de sécurité et à être actrice de la lutte pour la sécurisation de la nation burkinabè.

Élisé Sorgho est un maréchal des logis/chef, en service à la Direction de l'organisation et de l'emploi (DOE) à l'État-major de la Gendarmerie nationale à Ouagadougou. Il est également auteur de l'ouvrage "fils prodigue".

Dofinitta Augustin Khan
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Province du Nahouri : Le festival « Tiébélé Guigana » pour promouvoir la culture kasséna

jeu, 15/04/2021 - 23:00

La 1re édition du festival "Tiebélé Guigana" aura lieu du 29 avril au 1er mai 2021 à Tiébélé, province du Nahouri, région du Centre-Sud. C'est le comité d'organisation qui l'a annoncée le jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet. Le festival a pour but de promouvoir la culture Kasséna.

« Notre culture, notre futur » ! C'est sous ce thème que se tiendra la 1re édition du festival « Tiébélé Guigana » à Tiébélé dans la province du Nahouri. Face à la presse, les organisateurs ont tenu à justifier le bien fondé de l'événement. Pour le directeur du festival, Abraham Abassagué, « Tiébélé Guigana » signifie l'expression de la manifestation de la culture et des arts en Kasséna. Pour lui, l'activité se tient pour quatre raisons.

Abraham Abassagué, directeur du festival

D'abord, Tiébélé vit une situation de déculturation. Il y a des pertes de valeurs identitaires, de savoir et de savoir-faire. Ensuite, il y a la volonté de promouvoir la destination Nahouri et plus précisément de Tiébélé. En outre, un besoin de rencontre, d'échanges et de fraternisation se fait sentir. Enfin, il y a le souhait de rendre un hommage à des devanciers qui ont fait de la promotion de la culture kasséna leur cheval de bataille.

Ainsi, des activités seront menées pour atteindre les objectifs. Abraham Abassagué a expliqué qu'il y aura des formations au profit des artistes et surtout des jeunes. Pour ces derniers, il y aura un retour aux sources, aux valeurs sociales du pays kasséna. Les jeunes garçons auront un concours de tirs à l'arc. Quant aux jeunes filles, elles rivaliseront sur l'art culinaire des Kasséna. D'autres activités vont meubler le festival. Ce sont entre autres la rue marchande, les animations musicales, le carnaval...

Pour le moment, les préparatifs vont bon train selon les organisateurs.
Tiébélé est une commune de la province du Nahouri, région du Centre-Sud. Elle est située à une trentaine de kilomètres de Pô, la capitale provinciale. La localité abrite les célèbres peintures murales kasséna. Son accès demeure toutefois difficile du fait du manque d'infrastructures routières, note le directeur du festival. Le festival « Tiébélé Guigana » est porté par l'association Zenine Titi de Tiébélé.

Dimitri OUEDRAOGO
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Projet BioStar : Une innovation pour accroître l'accès à l'énergie dans les zones rurales

jeu, 15/04/2021 - 22:30

Sous la coordination du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD, France), un consortium de partenaires d'Afrique de l'Ouest et d'Europe a officiellement lancé dans la matinée de ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, le projet dénommé « BioStar ». Il a pour vocation de contribuer à la sécurité énergétique et alimentaire par le développement d'un secteur bio-énergie répondant aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) de transformation agro-alimentaire. La cérémonie était placée sous la présidence du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation du Burkina.

« BioStar vise à améliorer l'approvisionnement énergétique des petites et moyennes entreprises agro-alimentaires d'Afrique de l'ouest, en convertissant leurs résidus en chaleur, force motrice ou électricité », explique le coordinateur du projet, Joël Blin.
A l'en croire, il va contribuer à l'implantation des petites et moyennes entreprises (PME) en zones rurales, au plus près des productions agricoles pour limiter les transports de matière première, et, ainsi, les pertes post-récoltes et générer de l'emploi.

Le coordonnateur du projet, Joël Blin, avec à sa gauche, le Président-directeur général du CIRAD, Michel Eddi.

Cinq filières agro-alimentaires ont été retenues pour promouvoir l'émergence d'un secteur bio-énergie en milieu rural. Il s'agit de l'anacarde, du karité, du riz, de la mangue et de l'arachide.

« Elles ont été choisies en fonction de leur importance économique dans les pays cibles, de l'implication massive des femmes au sein de ces filières et également parce qu'elles font l'objet de stratégies nationales pour leur développement durable. En outre, pour toutes ces filières, la transformation du produit agricole en produit alimentaire requiert de l'énergie et génère des résidus qui sont peu ou pas valorisés aujourd'hui. Ainsi, des PME de transformation agro-alimentaire de ces cinq filières vont être sélectionnées en début de projet pour y introduire une technologie bio-énergie qui permette de valoriser leurs résidus agro-alimentaires en énergie », lit-on dans le dossier de presse.

L'introduction de ces innovations en bio-énergie au sein de ces PME devrait permettre de sécuriser leurs approvisionnements énergétiques et, ainsi, de les rendre autonomes pour faire fonctionner leurs procédés de décorticage, séchage, extraction, étuvage, etc.

BioStar prévoit donc de promouvoir un développement durable des PME de transformation agro-alimentaire dans les zones rurales et ce, grâce à l'innovation dans la production de bio-énergie durable, l'optimisation de la transformation des aliments, l'émergence d'un secteur bio-énergie.

La réalisation du projet est structurée autour de trois étapes clés que sont, l'identification et la mobilisation de PME expérimentatrices dans les filières sélectionnées, l'adaptation et l'expérimentation avec seize PME sélectionnées de différents prototypes d'équipements de production d'énergie à partir de résidus agro-alimentaires, l'identification et la promotion de conditions favorables à l'appropriation de ces solutions innovantes par les PME concernées et les entreprises du secteur bio-énergie.

Le délégué général du CNRST, Pr Roger Nébié.

Selon le délégué général du Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST), Pr Roger Nébié, qui a présidé la cérémonie officielle de lancement, le constat est que beaucoup de résidus ne sont pas utilisés, alors qu'ils ont un potentiel énergétique. Le projet s'attaque à un des maillons essentiels dans l'industrie, à savoir le secteur de l'énergie, poursuit-il. « Travailler à lever les contraintes liées à l'énergie, en utilisant tout ce qu'il y a comme rejets de cette industrie pour produire de la bio-énergie, qui va être réinjectée dans cette industrie. Sachant le coût énergétique d'une PME ou d'une industrie, s'attaquer à ce verrou et proposer des solutions innovantes apportera véritablement un plus aux PME au Burkina », ausculte Pr Nébié.

« Apporter véritablement un plus aux PME au Burkina »

« Ce projet est une parfaite illustration d'une recherche scientifique qui veut avoir un impact sur le développement économique et social au bénéfice des populations. Une recherche qui est basée sur des partenariats de qualité inscrits dans la durée entre tous les acteurs concernés. Les clés de réussite d'un tel projet reposent en effet sur la confiance entre institutions, la complémentarité des compétences et les synergies fortes entre partenaires africains et européens regroupés au sein du consortium BioStar », se réjouit le président-directeur général du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), Michel Eddi.

A l'en croire, c'est un projet qui va mobiliser beaucoup d'acteurs, avec son ambition régionale forte. « C'est une montée en puissance à la fois technique, scientifique et organisationnelle, qu'il nous faut réussir. Ce projet a les caractéristiques propres à la situation que nous vivons, me semble-t-il, dans la région et dans la zone, avec une capacité de la recherche du CNRST, ISRA au Sénégal (Institut sénégalais de recherches agricoles), l'Université Thomas Sankara, les 2iE, le CIRAD de la coopération européenne de monter des projets de grande taille, avec de gros financements ; parce que les problèmes que nous abordons sont de grands et gros problèmes. Donc, il faut changer de chaîne. C'est le même métier que nous faisons, mais avec un niveau d'ambition et d'organisation encore plus fort. C'est cela qui va changer la donne sur le terrain au bénéfice des populations », soutient Michel Eddi.

Pour le chargé d'affaires de la délégation de l'Union européenne, José Luis Sanchez Alegré, cette démarche innovante est en phase avec les domaines prioritaires de l'Union européenne au Burkina, notamment celui de l'« économie verte et résiliente ».

Le chargé d'affaires, représentant l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina, José Luis Sanchez Alegré.

« En effet, l'objectif de ce domaine prioritaire est de contribuer à une croissance verte durable, inclusive et génératrice d'emploi pour les jeunes et les femmes au travers d'un développement intégré harmonieux d'activités économiques durables, particulièrement au niveau agro-alimentaire, à l'échelle de territoires », note José Luis Sanchez Alegré, représentant l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina.
Le directeur de l'Agence française de développement, Gilles Chausse, lui, souligne que ce projet est à la croisée des grandes ambitions que son institution porte partout dans le monde, en matière de climat et de lien social, où la recherche est vraiment au service du développement durable.

Coordonné par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD, France), le projet réunit un consortium de partenaires d'Afrique de l'ouest et d'Europe. Il s'agit de l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE), l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), l'Université Thomas Sankara (UTS), l'organisation non-gouvernementale française Nitidae, l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), l'Université Gaston Berger (UGB, Sénégal), l'Université d'Hohenheim (Stuttgart, Allemagne), l'Université catholique de Louvain (Belgique), l'Université Roma Tre (Italie).

Le directeur de l'Agence française de développement au Burkina, Gilles Chausse.

Le projet BioStar a une vocation régionale : il se déroule au Burkina et au Sénégal et des actions de dissémination seront menées en Côte d'Ivoire, au Mali et au Niger.
D'un montant de sept milliards de FCFA (dont plus de six milliards de l'Union européenne), le projet s'étale sur la période de 2020-2025.

O.L
Lefaso.net

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Mesure de gratuité des soins au Burkina : Save the children international plaide pour l'amélioration des allocations budgétaires

jeu, 15/04/2021 - 17:55

Save the children international Burkina a initié, ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, un atelier d'information et de plaidoyer sur la nécessité d'amélioration du système d'accès aux soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans.

Ce présent atelier fait suite à un projet d'amélioration de la santé maternelle et infantile (PASMI) mis en œuvre dans la région sanitaire des Cascades. Cette initiative développée par Save the Children international Burkina en partenariat avec Glaxo Smith Kline durant la période 2019-2020, voulait spécifiquement contribuer au renforcement du système de santé à travers l'amélioration de la disponibilité des 25 médicaments traceurs dans les formations sanitaires périphériques de ladite région. A l'image de l'ensemble des études qui sont produites sur la gratuité des soins, le projet PASMI a mis à nu un certain nombre de défis à relever si l'on veut que la gratuité des soins produise tous ses effets au bénéfice des enfants et des femmes.

L'un des défis qui reviennent dans pratiquement toutes les études, selon Hubert Ouédraogo, communicateur à Save the Children international Burkina, c'est la faiblesse des ressources financières allouées à la mesure de gratuité. C'est pourquoi, en ce jour 15 avril 2021, l'ONG de défense des droits des enfants, qui était aux avant-postes de la conduite du plaidoyer « ma voix la santé des enfants », lance un appel aux autorités pour la prise de mesures pour sauver la mise en œuvre de la mesure de gratuité des soins, à travers ce présent atelier.

Le projet PASMI est une réponse à l'accès aux médicaments dans la région des Cascades, selon Hubert Ouédraogo, communicateur à Save the Children

Améliorer le financement de la politique de gratuité des soins

M. Ouédraogo a ainsi exhorté l'ensemble des décideurs d'améliorer le financement de la politique de gratuité des soins pour permettre aux différents centres de santé de pouvoir fonctionner normalement. Au nombre des contraintes qui empêchent l'opérationnalisation de la mesure de gratuité, il a, entre autres, relevé les pénuries récurrentes de médicaments et de consommables ; l'augmentation des taux de rupture au niveau national, et les difficultés financières des comités de gestion des centres de santé.

Photo de famille

Hubert Ouédraogo, par ailleurs le représentant du directeur pays de Save the Children international Burkina à l'atelier, a saisi l'opportunité pour demander aux autorités d'intégrer à long terme la politique de gratuité des soins dans la loi portant Régime d'assurance maladie universelle. Cela permettra aux personnes vulnérables de pouvoir continuer à jouir des meilleurs services de santé, selon lui. Notons que le présent atelier connait la participation de parlementaires. Pour M. Ouédraogo, ce choix n'est pas anodin. « Un parlementaire qui participe à cet atelier saura défendre la ligne santé quand on va demander de rectifier le budget national pour pouvoir renforcer certaines lignes », a-t-il justifié.

Les acquis du projet PASMI

De son côté, le chef de projet PASMI, Dr Drissa Derra, a articulé son intervention sur les activités qui ont été mises en œuvre pour pallier les ruptures observées en médicaments essentiellement génériques (MEG) dans la région des Cascades lors de la mise en œuvre de projet de gratuité des soins. Selon lui, des agents des dépôts de MEG ont été outillés en suivi de stocks et de transport de médicaments. Egalement, des dépôts MEG ont été construits conformément aux normes de bonne pratique en matière de stockage de médicaments.

Dr Idrissa Derra expliquant les réalisations du projet PASMI

Concernant ce volet, six dépôts MEG ont été réfectionnés sur l'ensemble des trois districts sanitaires de la région des Cascades, foi de Dr Derra. En plus de cela, des outils de gestion de stocks ont été mis à la disposition de ces formations sanitaires pour, dit-il, « pouvoir suivre au jour le jour le stock de MEG disponible ». En termes de performance, le projet PASMI après deux années de mise en œuvre a permis de toucher 45 802 enfants de moins de 5 ans et 31 361 femmes enceintes et femmes allaitantes, 430 membres des comités de gestions, 202 gérants de dépôts de médicaments génériques et 100 groupements féminins.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Millennium Challenge Account – Burkina Faso II : Le Premier ministre installe les membres du Comité d'Orientation et de Suivi

jeu, 15/04/2021 - 17:50

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a procédé ce jeudi 15 avril 2021, à l‘installation des membres du Comité d'Orientation et de Suivi du Millennium Challenge Account – Burkina Faso II. La mise en place de cet organe de pilotage qui compte 11 membres, est une phase importante dans la mise en œuvre du second compact.

Le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'entité « Millennium Challenge Account - Burkina Faso Il », du 9 mars 2021, souligne que le MCA-Burkina Faso Il, est administré et géré par trois organes, notamment le Comité d'Orientation et de Suivi, la Direction générale et le Comité National des Parties Prenantes.

Avec l'installation des membres du COS, ce premier organe est maintenant prêt à remplir ses missions, telles que définies par le décret sus-cité, qui à son article 6, alinéa 2, les investis « des pouvoirs les plus étendus pour agir, en toutes circonstances, à l'effet de prendre des décisions relatives à la définition des objectifs, à l'orientation, à l'administration et au contrôle de la gestion assurée par la Direction Générale, en conformité avec les Directives du MCC ».

Le Premier ministre qui a procédé à cette installation, a souligné l'importance des investissements qui doivent être réalisés pour le développement socio-économique du pays, et invité les membres à avoir un sens élevé de la bonne gouvernance. « Vous êtes les garants de ce Second Compact dont la mise en œuvre comporte des exigences élevées d'éthique et de bonne gouvernance, notamment en termes de confidentialité, de transparence, de lutte contre la fraude et la corruption », a indiqué Christophe Joseph Marie Dabiré.

Président du Comité d'Orientation et de Suivi, Mamady Sanoh (de la CCI-BF), représentant du secteur privé

Le chef du gouvernement a par ailleurs exprimé la reconnaissance du peuple burkinabè au peuple américain, pour le financement de cet important programme. « Je voudrais au nom du Président du Faso, du Gouvernement et du peuple burkinabè, renouveler nos sincères remerciements aux Gouvernement et au peuple américains, pour la consolidation continue de l'axe Ouagadougou-Washington. Je saisis également cette opportunité, pour les rassurer de notre engagement résolu à faire de ce second compact, une réussite », a-t-il dit.

Dans la foulée, les membres du COS ont tenu leur première session statutaire. Ils ont procédé au choix de leurs premiers responsables. C'est Monsieur Mamady SANOH (de la CCI-BF) représentant du secteur privé qui a été élu président. Il est secondé par Monsieur Mwin-nog-ti Luc HIEN, Directeur de cabinet du Premier et représentant les pouvoirs publics.

Le Vice-président du Comité d'Orientation et de Suivi, Mwin-nog-ti Luc Hien (Dircab de la Primature), représentant les pouvoirs publics.

En rappel, le Second compact du MCC est axé principalement sur le secteur de l'énergie et s'articule autour de trois projets inter-reliés que sont : le Projet de renforcement de l'efficacité du domaine de l'électricité (PREDEL) ; le Projet d'accroissement de l'offre d'électricité moins coûteuse (PADOEL) et le Projet Réseaux et Accès à l'électricité (PRAEL).

Ce programme énergétique d'un montant de plus de 500 millions de dollars américains sera mis en œuvre sur cinq ans, et permettra, à côté des efforts entrepris par le Gouvernement, d'améliorer le taux d'accès à l'électricité au Burkina Faso, mais aussi et surtout, de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises et les ménages.


DCRP/Primature

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Centre de gestion de risques sociaux : Un conseil consultatif sectoriel pour mieux orienter les formations

jeu, 15/04/2021 - 17:30

Le Centre d'études, de formation et de recherche en gestion des risques sociaux (CEFORGRIS) tient à Ziniaré ce jeudi 15 avril 2021, sa première session de mise en place du conseil consultatif sectoriel. Un projet inter-universitaire qui entend contribuer au développement de formations de qualité et à la mise à disposition de compétences avérées dans le domaine des évaluations, des sauvegardes environnementales et sociales ainsi que des risques sociaux.

Une formation n'est efficace que lorsqu'elle est en mesure de répondre à des préoccupations, à des attentes et à des besoins sur le terrain. C'est fort de cette assertion, que le Centre d'études, de formation et de recherche en gestion des risques sociaux (CEFORGRIS) veut mettre en place son conseil consultatif sectoriel pour appuyer le Centre dans l'orientation de ces formations. Il tient ce jeudi 15 avril 2021, à Ziniaré, dans le Plateau central, une session pour la mise en place dudit conseil consultatif sectoriel.

Le coordonnateur du CEFORGRIS, Dr Seindira Magnini, a indiqué que cette étape de mise en place du conseil consultatif sectoriel est très importante.

De l'avis du coordonnateur du CEFORGRIS, Dr Seindira Magnini, cette étape est très importante dans son processus de mise en œuvre. Car, a-t-il dit, c'est une instance dont la mise en place est une sollicitation de la Banque mondiale pour s'assurer de l'adéquation de l'orientations du Centre avec les besoins et les préoccupations du monde professionnel.

Au regard des domaines d'interventions, Dr Magnini a affirmé que cette session est une opportunité pour ouvrir une ère nouvelle de partenariat entre le monde professionnel, universitaire et celui de la recherche. Les résultats attendus à la fin de cette session, a-t-il fait savoir, sont d'ouvrir un partenariat très large dans le monde professionnel.

Le secrétaire général de l'université Joseph Ki-Zerbo, Abou Zouré, a exhorté les participants à s'impliquer et à participer activement à la mise en place du conseil consultatif sectoriel

Le secrétaire général de l'université Joseph Ki-Zerbo, Abou Zouré, est revenu sur la plus-value du Centre. Selon lui, le CEFORGRIS est un Centre d'excellence des universités Joseph Ki-Zerbo et Thomas Sankara. « Il a pour ambition de faire du système d'enseignement supérieur et de recherche, un outil de développement durable », a-t-il soutenu.

Photo de famille des participants

Le Centre ambitionne d'être la locomotive de la formation de professionnels compétents et de créer des services d'expertises dans le domaine des évaluations environnementale, sociale et de la gestion des risques. « Au regard de cette considération, nous vous proposons de vous impliquer et à participer activement à la mise en place du conseil consultatif sectoriel et à son fonctionnement » a exhorté M. Zouré les participants.

Obissa Juste MIEN Lefaso.net

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