Dans cette interview accordée à Lefaso.net, l'abbé Modeste Sanou, prêtre de diocèse de Ouagadougou et étudiant à l'école de santé publique, a accepté répondre à nos questions relatives à son ministère d'intercession qu'il exerce à la chapelle de Koulouba, au profit des personnes victimes de maladies spirituelles, depuis plusieurs années. Il aborde en l'occurrence les responsabilités du prêtre charismatique, le combat spirituel et ce ministère méconnu du public.
Lefaso.net : Monsieur l'abbé, est-ce que ça se dit :"un prêtre qui prie pour les gens" ?
Abbé Modeste Sanou : C'est un abus de langage de dire qu'un prêtre prie pour les gens. Le prêtre est habilité par la grâce que Dieu lui a confié de prier pour les gens. Cela fait partie de la fonction du prêtre.
Qu'est-ce qu'un prêtre charismatique ?
Un prêtre charismatique est celui qui a reçu un charisme particulier d'intercéder pour les malades et les personnes souffrantes.
Comment devient-on un prêtre charismatique ? Est-il particulier le don ?
C'est Dieu qui donne l'onction et rend le prêtre charismatique disponible à exercer le ministère. Il lui donne son onction.
Oui, c'est particulier parce qu'il exerce le ministère de la délivrance
Quel est le quotidien d'un prêtre charismatique ?
Son quotidien c'est la célébration de l'eucharistie, l'écoute, l'imposition des mains et l'invocation.
Quels sont les types de personnes pour lesquelles il intercède ?
Le prêtre charismatique intercède pour ceux qui ont besoin de libération. Les personnes esclaves des plaisirs mondains tels que l'alcool, le sexe, la drogue...il y a les personnes qui ont besoin de délivrance, de protection, et de guérison.
En chassant les mauvais esprits, y a-t-il des représailles de ces esprits sur sa personne ?
Oui. Le prêtre qui exerce le ministère peut subir des représailles telles que des attaques dans le monde spirituel, parce que le prêtre qui exerce le ministère détruit le règne du démon. En priant pour les personnes souffrantes, les démons peuvent attaquer le prêtre.
Pendant la prière, s'il arrive qu'il y ait des révélations, peut-il les révéler ? Ou est-il tenu au devoir de réserve ?
Ça va dépendre de la disposition de la personne pour qui nous prions. Si cette personne est forte nous pouvons lui donner les révélations. Moi personnellement, j'aime garder pour moi-même et prier pour la personne. Il y a des révélations si elles sont dites, elles peuvent ébranler la personne souffrante et cela peut ralentir le processus de libération. En exemple, si l'attaque vient d'un proche membre de la famille, cela peut décourager la personne pour qui nous intercédons.
Qu'est-ce que le combat spirituel ?
Le combat spirituel c'est l'invocation spirituelle. C'est une déclaration de guerre aux forces maléfiques.
Pourquoi dit-on que les prêtres qui prient sont souvent incompris par le public ?
D'abord, il est exposé au monde invisible. Ensuite, c'est un ministère exigeant, qui l'amène à être un homme de principe. Il est incompris car il est parfois obligé de ramer à contre-courant.
Pour prier pour les gens, faut-il jeûner tous les jours ?
Le jeûne ne peut pas amener Dieu à se pencher sur notre situation. C'est plutôt la confiance en Dieu qui amène Dieu à répondre à nos demandes. Dans les évangiles, les épisodes de guérison sont les fruits de la confiance. En exemple, l'aveugle Bartimée qui dit à Jésus d'avoir pitié de lui, ou la femme qui souffrait de sang pendant douze ans, cela atteste que la confiance est la clé de notre exhaussement.
Le prêtre charismatique peut-il un jour arrêter de prier pour les gens sans conséquences ?
Il n'y aura pas de conséquences. Un prêtre qui prie est au service de Dieu. Il est un canal que Dieu utilise pour intercéder pour ses frères. Il l'utilise comme un instrument pour sa gloire.
Est-ce qu'un prêtre exorciste peut-il être appelé "prêtre charismatique" ?
Oui. Un prêtre exorciste peut être appelé prêtre charismatique. Seulement, il y a une nuance. Le prêtre exorciste est délégué par l'évêque qui administre ce ministère. On parle d'exorcisme lorsqu'il y a des cas de possession. Possession parce que le démon peut habiter la personne. En cas d'infestation démoniaque, la réponse est la délivrance.
En votre qualité de prêtre qui intercède pour les gens, quels sont vos conseils à l'endroit du public, pour éviter les influences démoniaques ?
C'est d'être convaincu de ce que nous croyons. Que tu sois catholique, protestant ou musulman. Le prêtre charismatique peut passer son temps à intercéder pour une personne et cela sans exhaussement si la personne pour qui on prie n'est pas convaincue de sa foi.
Quels sont les cas les plus récurrents que vous rencontrez ?
Ce sont les infestations. En parlant d'infestation, il y a les maris et femmes de nuit, enfin les liens d'envoûtement, les liens ancestraux et parentaux.
Quelles sont les différences entre possession, obsession et oppression ?
On parle de possession quand l'homme est habité par le démon.
L'obsession, ce sont les cas qui nécessitent une libération (personne attachée de façon exagérée à l'alcool, aux stupéfiants, etc.
L'oppression, ce sont les cas d'attaque démoniaque (maris de nuit, les envoûtements)
Que dites- vous à ceux qui ne croient pas à ces choses
Il y a des personnes qui ne croient ni en Dieu ni au diable. Si tu ne vis pas la situation, il est difficile de croire. Il faut être témoin de la chose pour savoir
Quels sont les conseils pour les personnes souffrantes et le public en général ?
Il faut être attaché à Dieu, totalement et définitivement. Il faut que ceux qui souffrent, prennent des résolutions à ne plus s'éloigner de Dieu. Il leur faut un abandon total à Dieu, source de leur délivrance.
Quant aux fidèles, je reprends les paroles de Jacques chapitre 4 et verset 8 : Approchez- vous de Dieu et il s'approchera de vous.
Gérard BEOGO
Lefaso.net
Dr Alice Gisèle Sidibé/Anago a la lourde mission de diriger un important programme, celui-là même qui va éviter à des milliers d'enfants de notre pays de connaître les affres de la faim et la malnutrition. Chercheur de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles du Burkina Faso (INERA), elle est en effet depuis avril 2021 la secrétaire permanente de l'initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », dont le lancement officiel a eu lieu le jeudi 17 juin 2021 à Zitenga, dans l'Oubritenga.
Les objectifs de l'initiative présidentielle sont : assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour et contribuer ainsi à l'amélioration de la nutrition des enfants à travers la disponibilité des denrées alimentaires pour un approvisionnement optimal des cantines scolaires. Ce programme devrait également permettre l'amélioration des revenus des ménages en état de précarité alimentaire, l'amélioration de la valeur nutritionnelle des menus des cantines scolaires et la gouvernance des cantines scolaires.
En clair, l'initiative va contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants, des ménages ruraux vulnérables au Burkina Faso, en âge d'aller à l'école. « Cette initiative va donner les mêmes chances à tous les enfants. Car donner un repas varié de qualité et en quantité suffisante est le plus grand cadeau qu'un parent peut offrir à son enfant », se félicitent les parents des bénéficiaires.
Pour la conduire donc, le choix s'est porté sur Dr Alice Gisèle Sidibé/Anago, chercheur à l'INERA, docteur en management de l'alimentation et la nutrition animale, dotée d'une solide expérience glanée tout le long de son parcours. Après un baccalauréat série ST, sciences et techniques, obtenu au collège d'enseignement moyen général de Gbégamey, au Bénin en 1981, Dr Sidibé/Anago entame des études à l'Institut polytechnique de l'université de Ouagadougou où elle décroche cinq ans plus tard un diplôme d'ingénieur des techniques du développement rural, option élevage.
Représentant permanent adjoint auprès de la FAO
Elle enchaîne avec un diplôme de spécialisation en production et santé animales à l'institut de médecine tropicale prince Léopold d'Anvers, en Belgique en 1998, et un master de sciences en productions animales dans le même établissement un an plus tard. Ses études universitaires sont couronnées par un PhD (doctorat) en sciences animales, option "nutrition et gestion animales" de la faculté de médecine vétérinaire et de sciences animales d'Uppsala, en Suède, en 2008.
Le 1er juillet 1988, Alice Gisèle Sidibé/Anago intègre la fonction publique burkinabè. Son premier poste est dans la province du Kouritenga. Elle est responsable du suivi / évaluation et productions animales au service provincial de l'élevage de Koupéla.
Dr Sidibé est ensuite affectée à Bobo-Dioulasso, en février 1991, comme responsable des statistiques agro-pastorales au Centre régional de promotion agro-pastorale (CRPA) des Hauts-Bassins, avant d'être mise à la disposition du ministère en charge de la Recherche scientifique et affectée au programme productions animales comme zootechnicienne. Un parcours qui lui vaudra, en avril 2009, d'être nommée conseillère technique du ministre des Ressources animales.
Entre 2011 et 2014, elle a séjourné au Premier ministère en tant que chef de département de l'économie rurale et de l'environnement. De 2014 à 2020, elle est en poste à l'ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) comme conseiller en agriculture et représentant permanent adjoint du Burkina Faso auprès de la FAO, du FIDA et du PAM.
Sa carrière ne l'empêche pas de dispenser des cours à l'Ecole nationale de santé animale de Ouagadougou et d'encadrer les stages de nombreux étudiants de l'Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso.
C'est sans doute son expérience à la FAO, au FIDA et au PAM qui lui a valu d'être nommée à la tête de l'initiative présidentielle. Elle annonce déjà « des actions fortes », qui devraient permettre d'amorcer véritablement le processus d'opérationnalisation de l'initiative présidentielle.
Sur la liste de ses priorités figurent en bonne place la révision et le parachèvement de l'architecture institutionnelle actuelle afin de clarifier le rôle des acteurs impliqués. Alice Gisèle Sidibé compte également « intégrer l'initiative dans la programmation budgétaire des ministères impliqués afin qu'ils s'assurent de son alignement avec les autres activités sectorielles menées dans le cadre de la sécurité alimentaire et la nutrition ». Elle prévoit aussi la prise de mesures adéquates permettant de réguler toute la chaîne des cantines scolaires (de l'acquisition des vivres à la consommation par les enfants).
Pour atteindre les différents objectifs fixés, Dr Alice Gisèle Sidibé/Anago peut compter sur ses qualités et surtout l'appui des autorités. « Dans mes fonctions de secrétaire permanente, je compte jouer avec loyauté, probité et professionnalisme ce leadership pour un développement durable et résilient de l'alimentation scolaire dans notre pays », a-t-elle promis.
D T. Sawadogo
Lefaso.net
Le Chef d'état-major général des armées fait le point de la situation sécuritaire du 9 au 15 août 2021. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans les régions du secteur Centre et Est, des individus armés ont attaqué le détachement militaire de Tankoualou, le lundi 9 août 2021. « La riposte du détachement et l'opération de ratissage qui s'en est suivie ont permis de neutraliser 03 terroristes et de récupérer de l'armement, des munitions et divers matériels. Aucune perte n'a été enregistrée côté ami », informe le CEMGA.
Le mardi 10 août, une reconnaissance aérienne a permis de découvrir un plot logistique terroriste dans une forêt dans les environs de Daboo. Le plot logistique sur lequel se trouvait du carburant, du matériel de couchage, des vivres et divers autres matériels, a été détruit, précise le communiqué.
Lefaso.net
Le Burkina Faso participera du 26 août au 5 septembre 2021, aux jeux paralympiques de Tokyo. Ses athlètes, Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré, sont en pleins préparatifs. Ils rêvent d'égaler Hugues Fabrice Zango ou même mieux : ramener des médailles d'or au Burkina Faso.
Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré sont les deux athlètes qui représenteront le Burkina Faso aux jeux paralympiques de 2020 au Japon, à Tokyo. Prévus pour commencer le 26 août 2021, les jeux paralympiques sont des activités sportives qui sont réservées aux personnes en situation de handicap.
Victorine Guissou, handicapée physique, concourt dans deux épreuves que sont le javelot et le lancer de poids. Quand à Ferdinand Compaoré, malvoyant, il compétit dans la course de vitesse, les 1 500 m et le saut en longueur.
Selon Séraphin Farma, directeur technique national de la fédération des sports pour personnes handicapées et du comité national paralympique, les compétiteurs de cette année ont été retenus grâce à leurs performances. « Il y a la qualification B pour les personnes handicapées qui consiste à souscrire pour des places afin de participer. Mais pour ces deux athlètes, compte tenu de leurs performances, ils ont d'office été invités à participer directement sans passer par la souscription. Ce qui fait notre chance et nous permet d'aller en compétition avec deux candidats », affirme-t-il.
Manque de soutien
A moins de deux semaines de la compétition, les deux athlètes sont confiants. Ils sont tous deux à leur première participation aux jeux paralympiques. « Ce n'est pas facile de participer à une compétition nationale n'en parlons pas de mondiale. Je suis un peu stressée mais avec les entrainements et l'aide que je reçois, je pense que ça va aller. J'ai confiance », laisse entendre Victorine Guissou.
« Je sens un peu de fatigue. Mais malgré cela, je suis confiant. Je sais que ça va aller. Je suis sûr de moi et je sais que, par la grâce de Dieu, je pourrai rapporter la médaille d'or », déclare Ferdinand Compaoré.
De l'optimisme, certes. Mais Séraphin Farma déplore le manque de soutien matériel et le peu d'intérêt que la population porte vis-à-vis des personnes en situation de handicap. « Le matériel coûte excessivement cher parce que c'est du matériel adapté. Si donc des personnes de bonne volonté veulent nous soutenir, qu'ils viennent vers nous pour qu'on puissent échanger et les orienter », lance-t-il.
Il ajoute : « Quand on organise les championnats de sport pour personnes en situation de handicap, le jour du championnat ce sont seulement des personnes handicapées qui sont présentes. Pourtant, elles ont besoin d'un soutien. La présence d'un frère, d'une sœur, d'une maman, d'un papa, d'un oncle, etc. encourage l'athlète à se surpasser. Mais si la personne se retrouve seule, ça n'encourage pas. Le soutien il est partout, il n'est pas juste matériel ».
Rappelons que les jeux paralympiques, uniquement réservés aux personnes en situation de handicap, sont l'équivalent des jeux olympiques. On retrouve les mêmes disciplines mais de façon adaptée. Ils se tiennent deux semaines après les jeux olympiques.
Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net
Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Santé informe la population de la situation épidémiologique dans la sous-région marquée par deux maladies : la fièvre de Marburg et le choléra, respectivement en Guinée et au Niger.
La situation épidémiologique au niveau sous régional est marquée cette semaine par la déclaration de deux épidémies d'intérêt dans deux pays de la Sous-région. Il s'agit de la fièvre de Marburg survenue en Guinée le 09 août et du choléra survenu au Niger le 10 août dernier.
Causée par un virus, la maladie de Marburg se transmet à l'Homme par des chauves-souris frugivores et se propage chez les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes touchées, ou avec les surfaces et les matériaux infectés, selon l'OMS. La période d'incubation est de 2 à 21 jours. La maladie commence de façon soudaine avec une forte fièvre, des céphalées intenses, des malaises et parfois des hémorragies dans les selles, vomissures, gencives, etc.
Quant au choléra qui sévit depuis plusieurs années en Afrique, c'est une maladie aigue caractérisée par des diarrhées liquides profuses, provoquées par le vibrio cholérae. Cette maladie est transmise essentiellement par voie oro-fecale, en consommant l'eau ou des aliments contaminés. La période d'incubation dure généralement 2 à 3 jours et la maladie peut entrainer une déshydration accélérée en quelques heures, pouvant entraîner rapidement la mort.
Le Ministère de la santé rappelle quelques mesures préventives à observer pour faire face à ces deux menaces :
Consommer de l'eau potable ou bouillie
Laver proprement les fruits et légumes avant de les consommer
Eviter l'automédication
Se rendre dans une formation sanitaire en cas de doute.
Le ministère de la Santé invite toute la population à la vigilance.
Lefaso.net
Le bien-être des déplacés internes notamment les femmes tient à cœur la ministre de la Culture, Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano. Cette volonté a été matérialisée ce lundi 16 août 2021 à travers la remise de 1398 pagnes aux personnes déplacées internes des communes de Madjoari, Kaya et Kongoussi. La cérémonie a vu la présence effective du maire de la commune de Madjoari, Adjima Thiombiano.
« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non à recevoir ». Ce proverbe d'Albert Einstein, physicien américain, a été bien compris par la ministre de la Culture, Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano qui a laissé parler son cœur en faveur des personnes déplacées internes des communes de Madjoari, Kaya et Kongoussi. La dotation est composée de 1398 pagnes. Chacune de ces localités qui hébergent des personnes qui ont fui l'insécurité a reçu 466 pagnes dont 400 pagnes "kôkô donda" et 66 pagnes tissés du 8-Mars.
A travers ce geste, la donatrice veut atténuer la souffrance de ces personnes vulnérables. « Nous savons tous que notre pays connait des difficultés. Ces difficultés ont causé trop de déplacés internes. J'ai reçu la demande des déplacés de Madjoari. Je me suis dit qu'il était possible que le ministère puisse organiser quelque chose en l'occurrence ce don de pagnes. On sait que ce n'est pas seulement l'Est qui est concernée par le phénomène de déplacés internes. Nous avons des déplacés au niveau du Sahel et du Bam. C'est tout cela qui m'a poussée à me dire que je pouvais trouver quelques pagnes pour donner au moins à quelques personnes notamment celles de Madjoari qui avaient fait la demande et celles de Kaya et Kongoussi », a expliqué la ministre Thiombiano pour situer le contexte de la cérémonie.
Ce don, selon son appréciation, est insuffisant au regard du nombre important de déplacés qu'enregistre le Burkina. Elle aurait aimé faire plus. Mais pour l'heure, ses capacités ne le lui permettent pas. « (…) Pour construire quelque chose, chacun doit pouvoir donner sa pierre pour que ça puisse être effectif. Nous avons essayé de faire ce que nous pouvons en espérant pouvoir faire mieux à l'avenir », a-t-elle signifié. Son souhait le plus ardent serait qu'il n'y ait plus de déplacés internes au Burkina.
Du reste, cette générosité répond à l'appel du chef de l'Etat qui demande aux uns et aux autres d'être solidaires envers les personnes vulnérables. Après avoir remercié ses partenaires pour leur accompagnement, la ministre lance un cri de cœur à l'endroit de la population. « Il faut que chacun mette sa main dans la poche pour donner à l'autre. Ne nous disons pas que c'est loin de nous ; que nous ne sommes pas concernés par ce qui se passe. Parce qu'on ne sait jamais ce que demain nous réserve. Nous avons des parents, des enfants, des cousins qui sont concernés par cette affaire. Nous pensons que cette chaine de solidarité doit s'intensifier ».
Des heureux bénéficiaires
Aucun mot n'a fuité sur la valeur du don. Pour la ministre, le plus important à ses yeux, c'est l'utilité de ces pagnes et non le montant du don. Quiconque connait l'importance des pagnes dans la vie d'une femme saura apprécier positivement l'initiative de la ministre. En tout cas, la représentante des bénéficiaires, Binta Sawadogo, ne dira pas le contraire.
« Ce don va contribuer à l'épanouissement des déplacés. Parce que quand on s'habille bien, on est aussi content de soi-même », a-t-elle relevé. C'est pourquoi, les bénéficiaires ont remercié la donatrice et souhaité que d'autres actions puissent suivre. Le maire de la commune de Madjoari, Adjima Thiombiano, a effectué le déplacement pour être un témoin oculaire de la présente cérémonie.
« On ne s'attendait pas au phénomène de déplacés internes. C'est un handicap pour notre commune. Aujourd'hui, c'est une grande joie pour moi et pour l'Association des ressortissants de Madjoari résidant à Ouagadougou. Parce que nos déplacés internes ont bénéficié d'un don de la part d'une fille de la région de l'Est », a déclaré, tout ému M. Thiombiano. Pour ce qui concerne l'acheminement, le maire a assuré que ce don est entre de bonnes mains au grand bonheur des bénéficiaires. Pour rappel, la commune de Madjoari enregistre à ce jour plus de 14 000 déplacés.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Selon notre confrère RFI, l'Afghanistan s'est réveillé ce lundi 16 août 2021 aux mains des talibans, les rebelles, au lendemain de la prise de Kaboul, la capitale.
Le président Ashraf Ghani a quitté le pays, il a reconnu la victoire des rebelles, précise la source qui cite l'Agence française de presse (AFP).
Le média rapporte que l'entrée des talibans dans la capitale a provoqué une vague de panique, avec des habitants qui tentaient de fuir la ville par le dernier point de sortie pas encore sous contrôle des insurgés : l'aéroport.
« La situation à l'aéroport international de Kaboul ce lundi matin est chaotique. Les forces américaines ont tiré en l'air face à une foule très importante massée sur le tarmac. Selon l'agence Reuters, il s'agissait d'empêcher que des Afghans en panique montent à bord d'appareils destinés à évacuer les Américains. Plusieurs personnes ont été tuées dans la confusion ».
Cette situation doit-elle sonner l'alerte pour le Sahel ? Signalons que depuis 20 ans, les Talibans sont en guerre pour imposer leur idéologie, celle qui est partagée par beaucoup de groupes terroristes en Afrique et à travers le monde. Au Burkina Faso, au cours du procès des présumés terroristes, un mis en examen avait déclaré élargir leur mouvement jusqu'en Afghanistan.
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Crédit photo : AFP
A l'instar des autres nations, les fidèles catholiques burkinabè ont célébré, ce dimanche 15 août 2021, la solennité de l'Assomption qui marque la montée de la Vierge Marie au ciel auprès de son fils Jésus Christ. A Ouagadougou, des milliers de fidèles venus des quatre coins de la capitale ont pris d'assaut le sanctuaire marial Notre-Dame de Yagma pour le pèlerinage diocésain qui s'est tenu sous le thème : « Avec les légionnaires de Marie, jubilons et supplions le Seigneur pour le Burkina Faso ». A l'occasion, le cardinal Philippe Ouédraogo a orienté son homélie sur la famille et la prière.
L'Assomption, c'est la fête dédiée à la Vierge Marie, à son élévation vers son fils Jésus Christ. Au sanctuaire marial Notre-Dame de Yagma, l'euphorie était contagieuse avec près de 21 000 fidèles catholiques qui ont chanté, dansé et surtout prié pour le Burkina en proie au Covid-19 et à l'insécurité. C'est dans ce contexte difficile que le Cardinal Philippe Ouédraogo a centré son homélie sur la famille et la prière.
« Une famille qui prie ensemble reste ensemble »
Pour lui, les familles chrétiennes devraient constituer de véritables communautés de vie et d'amour ; unies dans la prière à l'exemple de la famille de Nazareth, qui a été un lieu de prière. « Comme mère Theresa le disait ‘'une famille qui prie ensemble reste ensemble''. Une famille qui prie ensemble tient ferme contre toutes les difficultés et les tribulations », a déclaré le cardinal.
A l'en croire, la famille est la première école de « socialisation et d'intégration » de l'enfant et par extension de la personne humaine. « L'avenir de nos sociétés et de notre Église famille de Dieu dépend de nos familles. C'est dans les familles que naîtront les bâtisseurs de l'église et de nos Nations », se convainc-t-il.
Dire « Non aux concepts démagogiques et antinatalistes »
Cette célébration eucharistique a été l'occasion pour le cardinal de prendre le contre pieds de ceux qui lient le retard de développement de l'Afrique à sa démographie galopante. « Nous devons dire ‘'Non'' à tous les concepts démagogiques et antinatalistes. Nous devons en tant que chrétien dire non aux politiques mensongères qui disent que notre pauvreté est liée à notre nombre (…). Le chemin du développement de nos pays n'est pas prioritairement conditionné par la limitation des naissances », a déclaré le cardinal Philippe Ouédraogo avant d'inviter les chrétiens à lutter plutôt contre « la corruption, l'analphabétisme, la mal gouvernance et les injustices sociales ».
Rendre visites aux personnes âgées
Comme l'a fait le Pape François le 25 juillet dernier à l'occasion de la journée mondiale des personnes âgées, le cardinal a invité les fidèles à vivre la charité de Marie en rendant visite aux personnes âgées même si elles ne sont pas de leur parenté, ethnie ou religion. « Dans notre contexte de réseaux sociaux cela peut se traduire aussi par des coups de fils ou des messages ; mais il reste que tous ces moyens de communication ne devraient pas nous faire oublier la joie de la présence physique », a insisté le cardinal.
L'euphorie de la procession
L'Assomption à Yagma, ce n'est pas que l'homélie. C'est aussi la procession des offrandes mais aussi la procession mariale au cours de laquelle les religieux et les jeunes font le tour avec la statue de la Vierge Marie sous les acclamations et les cris des fidèles. C'est l'occasion pour tout un chacun de grimper sur les rochers ou les arbres et de faire crépiter son smartphone, sa tablette et son appareil photo. Et c'est sans compter les coups de fouet par ci et par là des forces de l'ordre pour dégager la voie obstruée par les fidèles au passage de la statue.
Rehausser la clôture du sanctuaire
Avant de donner rendez-vous aux fidèles catholiques pour la première semaine du mois de février prochain pour le pèlerinage national, le recteur du sanctuaire, abbé Pascal Zabré, a fait part du projet de rehaussement de la clôture du sanctuaire qui, faut-il le rappeler, s'étend sur une superficie de 112 hectares. L'autre projet consiste à aménager au sein du sanctuaire un espace dédié à Saint Joseph, l'époux de la Vierge Marie. Pour ces projets, un appel à contribution a été lancé auprès des fidèles.
Cette célébration de l'Assomption a eu une touche particulière, la légion de Marie qui célèbre son centenaire dans le monde. La légion de Marie, c'est cette association de catholiques, approuvée par l'Église et qui a pour but la sanctification personnelle de ses membres par la prière et la vie fraternelle. Elle s'est engagée à travers l'Apostolat à gagner des âmes à Christ par la Vierge Marie.
Herman Frédéric Bassolé
Nado Paré (Stagiaire)
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L'école primaire publique de Niénéta, dans l'arrondissement 3 de la commune de Bobo-Dioulasso, aura 50 ans en octobre prochain. Afin de marquer cet évènement d'une pierre blanche, les anciens élèves de ladite école, réunis au sein de l'Amicale des anciens élèves de l'école Niénéta, prévoient plusieurs actions de développement de l'école. Ce, en vue de relever certains défis par signe de reconnaissance et de solidarité. Ils l'ont fait savoir, le samedi 14 août 2021, au cours d'une conférence de presse.
Octobre 1971, octobre 2021. Cela fera bientôt 50 ans que l'école primaire publique de Niénéta a ouvert ses portes. Située dans l'arrondissement 3 de la commune de Bobo-Dioulasso, cette école assure l'éducation des enfants d'au moins quatre quartiers environnants à savoir Niénéta, Colma, Dogona et Farakan. Pour la commémoration des 50 ans d'existence, des anciens élèves de l'établissement ont décidé « d'innover » avec un programme d'activités « ambitieux » pour soulager les élèves de ladite école.
Environ 321 000 000FCFA, c'est le budget estimatif pour la réalisation des activités rentrant dans le cadre de cette commémoration. Ce montant, une fois mobilisé, servira à construire une cinquième école de six classes avec magasin dans la cour de l'école Niénéta, à construire quatre hangars à côté des salles de classes, quatre blocs de latrines à six cabines et un monument du cinquantenaire. Il est prévu également l'aménagement du terrain de sport de l'école, la réfection des salles de classes des quatre écoles du bloc, de la clôture de la cour, ainsi que l'acquisition de 500 tables-bancs au profit de l'école.
A en croire le président du comité d'organisation, Florent Baguira, en plus de la réalisation de ces infrastructures, plusieurs autres activités sont inscrites au programme. Il s'agit de la plantation d'arbres dans la cour de l'école, la décoration des enseignants (anciens et en service), une cérémonie de célébration du cinquantenaire et de récompenses des acteurs de l'école. Il est prévu également des journées de prières dans les mosquées et églises de la ville.
La campagne de mobilisation de ressources financières lancée
Le comité d'organisation du cinquantenaire de l'école Niénéta était face aux professionnels de média pour ainsi présenter le programme d'activités. A travers cette rencontre, le comité veut porter à la connaissance de la population, l'information de l'organisation du cinquantenaire de l'école Niénéta qui, selon lui, nécessite une grande mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières.
« Concernant la mobilisation des ressources financières, aucune somme importante n'est mobilisée pour le moment. Nous fonctionnons sur la base de nos cotisations et des moyens matériels mis à notre disposition par certains membres du comité d'organisation », a souligné le président du comité d'organisation, Florent Baguira.
A compter de ce mois, le comité compte mener une campagne de mobilisation des ressources financières auprès de la population de Niénéta, Colma, Dogona et Farakan, en collaboration avec la mairie de l'arrondissement 3. « Parallèlement à cette campagne, nous allons continuer la mobilisation financière auprès des autres personnes physiques ou morales identifiées qui sont les anciens élèves et les élèves actuels de l'école, l'Association des parents d'élèves (APE), les contributions spéciales des anciens, les autres contributions spéciales, celles du ministère de l'Education nationale, et de la commune de Bobo-Dioulasso », a-t-il laissé entendre.
L'amicale entend ainsi mobiliser l'ensemble des forces vives sensibles à la promotion d'une éducation de qualité pour la réussite de l'évènement. A travers cette initiative, les anciens élèves veulent apporter leur contribution en guise de reconnaissance à cette école « qui a joué un rôle important dans leur vie ». La commémoration de l'évènement se déroule sur une période de 14 mois, marquée par des activités avant, pendant et après les festivités.
L'école primaire publique de Niénéta qui a été ouverte dans une infrastructure de trois salles de classes en 1971, accueille aujourd'hui les élèves dans un environnement scolaire composé de quatre écoles que sont Niénéta « A », « B », « C » et « D ». Chaque école compte six classes. Le poids de l'âge et le manque d'entretien font que l'école est confrontée à des défis majeurs au nombre desquels les effectifs pléthoriques par classe, des salles de classes vétustes, des tables-bancs vétustes et insuffisants, des toilettes vétustes et inadaptées pour le personnel et les jeunes filles, etc.
C'est dans ce contexte que ces anciens élèves, réunis au sein de l'amicale, ont décidé de célébrer les 50 ans de l'école et saisir cette occasion pour mener des actions de développement au sein de l'établissement, en signe de reconnaissance et de solidarité. Les festivités sont prévues pour le mois de novembre 2021. Et pour la réussite de l'évènement, le comité d'organisation lance un appel de soutien à toute personne de bonne volonté.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Tout est bien qui finit bien. Le pèlerinage diocésain de Yagma à l'occasion de la solennité de l'Assomption, ce dimanche 15 août 2021, s'est déroulé sans accroc pour les 21 000 fidèles catholiques venus des quatre coins de Ouagadougou. L'imposant dispositif sécuritaire a permis aux pèlerins de célébrer la montée de la Vierge Marie dans la quiétude. Même si des cas de vols de téléphones ont été enregistrés.
Face à la menace terroriste et sanitaire, le dispositif de sécurité et de santé encadrant le pèlerinage de l'Assomption a été renforcé. Pour assurer la bonne tenue de cet événement, la sécurité était composée de plusieurs services à savoir la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), les services de renseignement et de la circulation routière, les escortes motorisées, l'Unité d'intervention polyvalente de la police nationale, la Brigade Anti-Criminalité (BAC), le Commissariat central de Police de Ouagadougou.
À chaque entrée et intersection, des policiers étaient postés. Selon le chef de la sécurité du pèlerinage (qui a requis l'anonymat), le dispositif sécuritaire a été beaucoup plus renforcé et les équipes qui étaient auparavant de trois sont passées à cinq.
Un présumé voleur de téléphones interpellé
Comme bilan que dressent les services de sécurité, au total cinq plaintes ont été enregistrées, toutes relatives à des vols de téléphones. Un individu a été interpellé et trois téléphones ont été retrouvés dont un remis à sa propriétaire. Cette dernière remercie vivement les services de sécurité sans lesquels, elle n'aurait jamais pu récupérer son appareil.
108 pèlerins pris en charge
Quant au dispositif sanitaire, il a été également amélioré par rapport aux années précédentes compte tenu du Covid-19. Ce sont environ 25 soignants répartis en deux groupes qui étaient présents. Un posté en face de l'entrée principale et un autre placé sur la colline située à côté de la grotte de la Vierge Marie.
Dr Yann Ilboudo venu de Ziniaré affirme qu'ils ont pris en charge, avec l'ensemble des aides-soignants, environ 108 personnes. La plupart des malades réceptionnés présentaient des symptômes de paludisme. « Nous avons fait ce que nous avons à faire en leur administrant des anti palustres ».
« Je crois en Jésus. Je n'avais pas peur. Même le port du masque, c'était pour la forme, le sang de l'agneau couvre tout. Même la police, c'est Jésus qui les sauve », confie le fidèle Emmanuel Zongo, tout de même satisfait des différents dispositifs mis en place. Idem pour Issa Ouédraogo qui a confié avoir eu tout de même un peu peur.
La célébration a pris fin avec la bénédiction finale du cardinal Philippe Ouédraogo à 12h30, mais les différents dispositifs sont restés effectifs jusqu'aux environs de 18h.
Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Herman Bassolé
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Sur 600 échantillons analysés, le Burkina Faso enregistre deux cas liés au Covid-19 dont un à Ouagadougou et un à Bobo-Dioulasso.
Il n'y a pas de cas de guérison. Le nombre total des guérisons est maintenu à 13 411.
Actuellement, le nombre de cas actifs est de 96.
Depuis le 9 mars 2020, le pays compte 13 677 cas dont 5 094 femmes et 8 583 hommes.
Dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette pandémie, 63 518 personnes ont été vaccinées.
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Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) et la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) vont élaborer un accord de coopération bilatérale pour une meilleure mobilisation des ressources financières au profit de l'économie nationale. C'est l'une des conclusions de la séance de travail que les deux institutions ont eue le 13 août 2021, selon ce communiqué de presse.
Le jeudi 13 août 2021, s'est tenue dans les locaux de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF), une séance de travail entre une délégation du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) conduite par son Directeur général, Monsieur Ngueto Tiraina YAMBAYE et la CDC-BF conduite par son Directeur général, Monsieur Paul Kaba THIEBA.
Le FAGACE est une institution financière internationale spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés.
Il a pour mission de contribuer au développement économique et social de ses Etats membres pris individuellement ou collectivement, en participant au financement ou en facilitant la réalisation de leurs projets d'investissement.
Au cours des échanges, il a été reconnu le rôle prépondérant de la CDC-BF dans le financement endogène de l'économie nationale. Le FAGACE s'est donc engagé à l'accompagner dans la mobilisation des ressources et dans l'ingénierie financière.
A cet effet, les deux institutions ont convenu d'élaborer un projet d'accord bilatéral de coopération.
Les échanges ont également porté sur la tenue prochaine, au mois de novembre 2021, du Salon des Petites et Moyennes Entreprises (PME) avec la participation effective du FAGACE en tant que partenaire de l'évènement. La CDC-BF a été invité à participer à ce salon.
Par ailleurs, les deux parties ont convenu d'organiser au Burkina Faso, un Forum sur les missions des Caisses de dépôts notamment leur rôle de tiers de confiance et d'investisseur avisé de long terme pour asseoir un développement durable et soutenu de nos économies. Toutes les CDC africaines ainsi que les partenaires techniques et financiers seront conviés à ce forum.
Fait à Ouagadougou, le 13 août 2021
Après un regroupement au COMET, nos deux représentants sont actuellement en préparation à l'ISSDH pour les jeux paralympiques de Tokyo qui débutent le 27 août 2021.
Ferdinand COMPAORE représente le Burkina aux 100m, 1500m et saut en longueur. Quant à Victorine GUISSOU, elle defendra les couleurs nationales au lancer de poids et le javelot.
Pour le Directeur Technique National de la Fédération Burkinabè des Sports pour Personnes Handicapées, Séraphin FARMA, « le Burkina Faso n'a pas pu obtenir la qualification par les minima, mais bénéficie de la qualification B sous forme d'invitation, au regard des performances engrangées par nos ambassadeurs au plan continental ».
Victorine Guissou a été deux fois médaillée de bronze, d'abord à Marrakech en 2020, ensuite à Tunis en 2021.
Notons que les Jeux paralympiques sont des compétitions qui réunissent des athlètes en situation de handicap de tous les pays pour des épreuves handisports. Les athlètes vivant avec un handicape physique ou visuel prennent part à ces jeux.
Bonne chance à nos vaillants athlètes.
Ministère des Sports et des Loisirs
Le barrage du village de Zeguedeghin, province du Namentenga région du Centre-Nord a cédé le 15 août 2021. Le ministère de l'eau dans un communiqué accuse les fortes pluies et annonce que des mesures seront prises pour la reconstruction.
L'événement tant redouté est arrivé. Le barrage de Zeguedeghin dans le Namentenga a cédé dans la matinée du 15 Août 2021 suite aux grosses pluies de ces derniers jours.
Tout en exprimant sa solidarité aux populations de Boulsa, Zeguedeguin et Tougouri pour les dommages enregistrés, le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement Ousmane NACRO tient à les rassurer que des dispositions seront prises pour une reconstruction de l'ouvrage dans de meilleurs délais .
Par ailleurs, le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement Ousmane NACRO tient à rappeler qu'à l'image du barrage de Zeguedeghin, une dizaine de retenues d'eau sont dans une situation critique et des efforts sont entrain d'être faits pour mobiliser les ressources nécessaires pour les réhabiliter. C'est dans ce sens que le Gouvernement, les Agences de l'Eau et les Partenaires Techniques et Financiers sont sollicités .
La reconstruction d'un barrage étant un long processus, le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement Ousmane NACRO sollicite l'accompagnement et l'indulgence des populations et assure que pour certains barrages, les travaux démarreront dès la fin de la saison pluvieuse car les études seront déjà disponibles.
Pour rappel, préoccupée par la situation du barrage sous la menace d'une rupture, une équipe du ministère composée de la Direction Générale des Infrastructures Hydrauliques et de la Direction Régionale en charge de l'eau accompagnée des personnes ressources de la localité a effectué une mission sur le site le 16 juillet 2021 afin d'évaluer l'état de dégradation de l'ouvrage et dégager des pistes de solutions.
Direction de la communication et de presse ministérielle
Le mouvement populaire du 3 juillet n'est pas d'accord avec l'arrestation de Pascal Zaïda. Dans un communiqué rendu public ce 15 août 2021, il exige sa libération. Déclaration !
Le 13 août 2021, c'est avec une grande désolation et consternation, nous avons appris aux environs de 7 heures, l'arrestation de Pascal Zaïda, coordonnateur du Cadre d'Expression Démocratique (CED). Une interpellation qui fait suite à une conférence de presse qu'il a co-animé avec Marcel Tankoano du M21, le jeudi 12 août 2021 dans le cadre d'un regroupement commun dénommé Coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP).
Selon les informations à notre disposition, Pascal Zaïda est accusé " de tentative d'atteinte à la sûreté de l'état, d'incitation à la rébellion et de déclaration subversive".
Des charges, somme toute, ahurissants pour une simple conférence de presse au cours de laquelle le leader d'OSC n'a fait que dépeindre le sombre tableau de la situation nationale caractérisée par l'insécurité, par la vie chère avec son corollaire des déplacés internes et de la paupérisation continue des populations. A l'image des charges, les conditions d'arrestation de notre camarade interpellent et inquiètent les bonnes consciences qui ont toujours cru au processus de construction d'un Etat de droit.
En effet, pour quelqu'un qui n'a jamais dérobé à répondre à une convocation à lui adressée, on a assisté à une descente musclée au domicile de Pascal Zaïda d'une unité de police spécialisée dans la répression des grands délinquants dans les centres urbains. Puis, ce sont des conditions inhumaines et dégradantes indignes d'un Etat de droit, et dignes d'un Etat policé de l'époque médiévale que Pascal Zaïda a été interpelé et conduit au Service Régional de la police judiciaire où les faits à lui reprochés lui ont été notifiés.
De ce qui précède et à la lumière des cas similaires précédents, le MP3 constate avec amertume un regain de violations flagrantes des libertés fondamentales des citoyens et une tentative désespérée du pouvoir MPP de museler les libertés d'expression des citoyens. C'est aussi une tentative de répandre la peur par l'intimidation en recourant à la police de l'Etat pour réduire davantage l'espace civique et réprimer la voix des citoyens exigeant un minimum de sérieux dans la gouvernance actuelle.
C'est pourquoi le MP3 exige :
La libération immédiate et sans condition de Pascal Zaïda détenu pour avoir exercé ses droits d'expression ;
L'arrêt des répressions contre ceux qui critiquent la gestion chaotique du pouvoir ;
L'arrêt des velléités du rétrécissement de l'espace civique et le respect des droits de l'homme ;
Enfin, si le gouvernement souhaite la réconciliation nationale qu'elle chante de ses vœux, il doit impérativement mettre fin aux mesures répressives et faire tous les efforts possibles pour éviter que la crise de confiance ne s'aggrave.
Ouagadougou le 14 Août 2021 ;
Ont Signé, les organisations membres suivantes :
CED, M21, MPB, CPPU, MPRBC, ANC, CAIJ-BG, MJDD, JEK, MOEPP, MVIJ, CPAK, AFLG, ASDD, MP, PMR, AJD, MAJPU, JAE/BF, MCR, MCRN, CPAK, MADEB.
L'Eglise catholique commémore chaque 15 août la solennité de l'Assomption qui marque la montée de la Vierge Marie au ciel auprès de son fils Jésus Christ. A Ouagadougou, des centaines de fidèles venus des quatre coins de la capitale se sont retrouvés au sanctuaire Notre Dame de Yagma pour le pèlerinage diocésain qui se tient sous le thème : « Avec les légionnaires de Marie, jubilons et supplions le Seigneur pour le Burkina Faso »
Notons que la Légion de Marie est une association de catholiques, approuvée par l'Église et qui a pour but la sanctification personnelle de ses membres par la prière et la vie fraternelle. Elle s'est engagée à travers l'Apostolat à gagner des âmes à Christ par la Vierge Marie.
Ce pèlerinage est l'occasion pour les légionnaires et les autres fidèles de prier la Vierge Marie et de supplier le Seigneur pour un Burkina sécurisé dans un contexte de crises sanitaire et surtout sécuritaire.
En attendant, la célébration eucharistique prévue pour 9h, les fidèles récitent le chapelet.
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La situation de la pandémie à Coronavirus à la date du 13 août 2021 fait état de 4 nouveaux cas au Burkina Faso.Ces cas se répartissent comme suit : 3 à Ouagadougou, 1 à Bobo-Dioulasso.
Il n'y a pas eu de nouvelle guérison. Fort heureusement, aucun décès aussi n'a été signalé. Au niveau de la vaccination contre la maladie, 63 392 personnes ont reçu la dose. Les cas actifs sont de 90.
Depuis le premier cas le 9 mars 2020, le pays a enregistré 13 675 cas confirmés dont 5 093 femmes et 8 582 hommes.
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Ce sont plus de 2 200 plants qui ont été mis en terre, ce samedi 14 août 2021, dans la commune rurale de Léna, dans la région des Hauts-Bassins. Cette opération de plantation d'arbres vise à protéger les berges du cours d'eau « Son » qui constitue la nappe phréatique de la commune. Source d'approvisionnement en eau potable, il est aussi par excellence un lieu sacré pour les populations.
Le « Son » est en train de perdre son caractère sacré si rien n'est fait. En effet, depuis quelques années déjà, ce cours d'eau est en train de tarir et les animaux qui y vivaient sont en voie de disparition. La désertification qui se pose devient ainsi un problème pour les populations de la commune, car le « Son » demeure la principale source en matière d'approvisionnement en eau potable à Léna. C'est pour faire face à cette dégradation progressive des ressources naturelles que la commune de Léna a réfléchi pour initier cette campagne de reforestation, avec des reboisements à grande échelle sur les berges de ce lieu sacré.
La population, qui a épousé l'idee, s'est fortement mobilisée pour prendre part à l'évènement. « Ce cours d'eau est un lieu sacré pour nous. Aujourd'hui, il est ensablé et il n'y a plus d'eau. C'est cette sécheresse que nous ressentons au niveau des différents villages. Les nappes phréatiques ont disparu et c'est un réel problème. C'est pourquoi, nous voulons reverdir cet espace pour qu'elle soit comme avant. Chaque année, nous allons planter ici et pendant au moins dix ans », ambitionne le maire de Léna, Honoré Millogo.
A l'occasion, plus de 2 200 plants d'espèces différentes ont été mis en terre, dont l'Acacia-nilotica et le Prosopis Juliflora. Selon le chef de service départemental de l'environnement de la commune de Léna, Adama Bako, ces espèces de plants ont été choisies sur la base de leur capacité de s'adapter aux conditions de changement climatique. Ce sont des espèces qui sont aussi adaptées à la protection des berges.
Assurer la gestion durable des ressources naturelles et environnementales
La plantation des 2 200 plants rentre dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale de l'arbre (JNA), célébrée le 7 août dernier à Ziniaré, sous la présidence de Roch Kaboré. Elle était placée sous le thème : « L'arbre, identité culturelle et cohésion sociale ». Dans les Hauts-Bassins, cette journée a été commémorée à Bobo-Dioulasso. Instituée en juillet 2018, la JNA vise à susciter une participation citoyenne à la restauration du couvert végétal par des actions de plantation, d'entretien et de protection d'arbres. Ceci, en vue d'assurer la gestion durable des ressources naturelles et environnementales.
La campagne de reboisement dans la commune rurale de Léna s'inscrit dans cette logique. « Cette cérémonie rentre dans un processus que nous avons enclenché depuis quelques temps. Le projet a été muri depuis longtemps, mais nous n'avions pas de partenaire pour accompagner sa réalisation. Aujourd'hui, le Prosol a accepté de nous accompagner dans ce processus afin de protéger les berges de notre principal cours d'eau qu'on appelle le Son. La partie sacrée de ce cours d'eau est appelée Lafié », a expliqué le maire de la commune de Léna, Honoré Millogo.
Tout en mettant en avant le rôle important que jouent les arbres dans l'économie locale et pour les communautés, il a salué la forte mobilisation des populations qui, selon lui, démontre qu'elles ont compris l'enjeu de la protection des berges du cours d'eau « Son ». A Léna, les populations veulent planter utile. Elles se sont engagées à entretenir les 2 200 plants qui sont mis en terre. Toute chose qui pourrait permettre de restaurer le couvert végétal de cette partie de la commune.
A en croire le maire, une charte foncière sera établie afin de statuer sur les responsabilités de chacun, dans la gestion et la surveillance de ces plants. « Des dispositions seront prises pour que ces arbres soient protégés afin que nous puissions atteindre nos objectifs. Des comités seront mis en place de concert avec la population pour éviter que les gens continuent d'exploiter à l'intérieur des berges et veiller pour que les animaux ne broutent pas les plants », a-t-il dit.
Planter utile pour les générations futures
Le préfet du département de Léna, Raicha Zoromé/Kindo, a incité les populations à continuer leurs efforts de protection de l'environnement. Ce qui a le potentiel de limiter la dégradation de la nature. Le préfet a aussi insisté que chacun devrait se sentir concerné par la déforestation et le changement climatique. Elle a par ailleurs loué cette initiative communale qui vise à protéger les berges du « Son ».
En vue de permettre une meilleure protection de ces plants, elle a lancé un appel à l'endroit de la population, afin que des dispositions fermes soient prises. Car, dit-elle, « une chose est de planter et une autre est d'entretenir ces plants et d'éviter de les détruire pour le bonheur des générations futures ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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Les chauffeurs du ministère de la Santé et partenaires de la santé, à l'appel de leur mutuelle, ont fait don de sang ce samedi 14 août 2021. Une initiative saluée par les premiers responsables du département de la Santé.
C'est un acte que la mutuelle des chauffeurs du ministère de la Santé a jugé opportun de poser en ce mois d'août où le besoin en produits sanguins est élevé. Répondant à son appel et malgré la forte pluie qui s'est abattue toute la matinée de ce samedi 14 août 2021, les chauffeurs du ministère de la Santé sont allés donner de leur liquide précieux pour sauver des vies. A en croire le président de la mutuelle, Hervé Ilboudo, « donner son sang pour sauver une vie, ça n'a pas de prix ». C'est pourquoi depuis maintenant 20 ans que la mutuelle existe, elle organise toujours un don de sang.
Pour les encourager, le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, et la directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Alice Koumaré/Kiba, ont fait le déplacement à l'Office de santé des travailleurs où se déroulait le don de sang.
Raïssa Sallé/Kaboré, responsable de l'équipe du jour du CNTS, a salué cet acte de la mutuelle des chauffeurs du ministère de la Santé et partenaires de la santé. Elle a indiqué qu'actuellement le CNTS ne dispose d'aucun stock en produits sanguins. Aussitôt rentrés, que les produits ressortent. « L'initiative est la bienvenue surtout que nous sommes à la période difficile, très difficile, parce que nos dons étaient surtout concentrés sur les écoles, les lycées. Présentement avec la fermeture des écoles pour les vacances, on souffre vraiment pour avoir le sang.
Donc cette collecte est la bienvenue (…) Nous n'avons plus rien en stock. Même si on collecte 100 poches aujourd'hui, arrivées au niveau du centre à Tengandogo, ils vont les préparer dans la nuit et distribuer dans la nuit. Le lendemain matin, il n'y aura plus rien en stock. On ne peut plus faire un stock de sécurité », laisse-t-elle entendre.
C'est pourquoi, Hervé Ilboudo, président de la mutuelle, lance un appel à tous ceux qui le peuvent de passer au CNTS à Paspanga ou à Tengandogo pour poser ce geste salvateur, qu'est le don de sang. « Nous lançons un appel aux personnes bien portantes de donner leur sang. De passage à côté du CNTS ou s'ils voient qu'il y a don de sang quelque part, ils peuvent passer donner le leur pour sauver aussi des vies, c'est dans l'intérêt de tous », a-t-il invité les uns et les autres à faire le don de sang.
Justine Bonkoungou
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