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Effondrement d'un chantier à l'UNZ : Le ministre Alkassoum Maïga sur les lieux, les étudiants inconsolables

ven, 03/09/2021 - 01:00

Après l'effondrement de la dalle d'un immeuble en construction qui a causé la mort de quatre personnes le mardi 31 août 2021 à l'Université Norbert Zongo de Koudougou, le ministre en charge de l'enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, accompagné d'une forte délégation, s'est rendu sur les lieux ce mercredi 1er septembre 2021 pour faire le constat et s'indigner face à la disparition tragique de trois étudiants et de l'ouvrier béninois. Six personnes auraient été interpellées et placées en garde-à-vue après cette tragédie.

« C'est avec beaucoup de tristesse qu'hier, en fin de matinée, nous avons eu l'information qu'une dalle s'était écroulée et qu'il y avait des travailleurs qui étaient piégés sous les décombres. Nous avons gardé l'espoir, pensant qu'on allait sortir tout le monde vivant de ces décombres. Une première personne a été sauvée et nous espérions pouvoir sauver tout le monde. Mais au fil du temps, la désolation s'est installée parce que nous avons appris par la suite que y avait quatre corps qui ont été retrouvés sans vie », a laissé entendre le ministre.

La délégation ministérielle en visite sur le chantier effondré.

Un bilan très lourd, selon le Pr Maïga, car pour lui, ce chantier devait servir aux étudiants pour leur formation, leur hébergement et leur distractions et non pour ôter la vie de trois étudiants en stage et qui espéraient sortir avec des qualifications.
Le ministre affirme avoir effectué avec sa délégation le tour des trois familles qui sont sur place pour traduire toute leur compassion.

« Je voulais en profiter remercier ces familles qui ont accepté de nous recevoir et saluer leur dignité. Je voudrais aussi leur dire toute la compassion de la nation, du gouvernement et tous ceux qui travaillent dans le cadre de ce projet. Nous souhaitons que leurs âmes puissent reposer en paix et que le Tout-puissant puisse les accueillir dans son royaume. Je souhaite un prompt rétablissement au blessé »

Les décombres restent toujours visibles après l'extraction des corps

Multiples contrôles

Il a par ailleurs assuré que c'est un chantier qui n'a pas été pris à la légère car issu d'un important financement de pays arabes. L'une des exigences de ces pays était qu'une de leurs sociétés soit associée à l'entreprise burkinabè sélectionnée pour les travaux de construction. « C'est un groupement d'entreprises qui travaille dans ce chantier. L'entreprise burkinabè Suzy construction et une entreprise saoudienne, ont donc été les deux attributaires de ce marché. En plus des entreprises, le ministère s'est donné les moyens pour suivre la qualité des travaux. Nous avons déjà le projet cités universitaires qui suit les travaux et qui fait des réunions régulièrement avec l'ensemble des travailleurs et qui a aussi ses propres spécialistes dans le domaine. »

M. Maïga ajoute qu'ils se sont attaché l'expertise de grandes structures comme SATA Afrique, le bureau VERITAS, etc. pour le contrôle technique et le contrôle qualité. Il relève, de ce fait, que le ministère, à travers le projet cités universitaires, a également contracté une assurance tous risques avec une société de la place pour tout ce qui adviendrait sur ce chantier.
Cependant, il indique qu'une cellule de crise été mise en place pour déterminer les causes de ce drame et situer toutes les responsabilités.

Ne pas remuer le couteau dans la plaie

En attendant, le ministre Maïga a instruit toutes les structures impliquées dans l'exécution du contrat, à savoir l'entreprise SUZY CONSTRUCTION (maitre d'œuvre), SATA Afrique, (bureau de contrôle technique), le bureau VERITAS (contrôle qualité matériaux) et le LNBTP, à prendre toutes les mesures nécessaires pour établir les circonstances exactes qui ont abouti à cette situation regrettable.

« Nous engagerons toutes les responsabilités qui sont les nôtres afin que ceux avec qui nous sommes entrés en contrat puissent nous fournir les éléments d'appréciation afin que nous puissions engager une inspection supplémentaire qui puisse nous permettre de détecter les failles éventuelles. Il faut que la vérité soit faite et que les différents éclairages soient faits autour de ce qui s'est passé hier en fin de matinée », a-t-il déclaré.

Avant d'inviter les uns et les autres à ne pas remuer le couteau dans la plaie car, dit-il, « aujourd'hui, le plus important, c'est que nous devons nous rendre compte qu'il y a des failles certainement, et que des familles sont éplorées. De par notre comportement, nous ne devons pas remuer le couteau dans la plaie pour perturber encore plus ces familles. C'est un devoir de responsabilité et de solidarité que nous devons afficher. »

Dr Doua Allain Ganbahou, directeur de l'IUT

Selon un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Koudougou datant du 1er septembre, six personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue après cette tragédie.

Il faut noter qu'en plus des trois étudiants décédés, ils étaient nombreux à faire leur stage sur le dit chantier. Dr Doua Allain Ganbahou, directeur de l'IUT, n'a pas manqué également de saluer la mémoire des trois étudiants de son établissement. « Sur le chantier, nous avons 21 étudiants à la recherche du DUT, puisque dans le cadre de l'obtention de leurs diplômes, ils doivent faire un stage pratique de trois mois. Nous écrivons donc aux différentes entreprises pour leur demander de les recevoir. Et pour le cas qui nous concerne ici, ils sont trois étudiants stagiaires de la filière génie civil de l'Institut universitaire de technologie », a-t-il fait savoir.

Abdoul Aziz Zongo, étudiant en SEG, délégué général des étudiants.

Situer les responsabilités

Ce sont des étudiants presque inconsolables qui ne cessent de pleurer leurs camarades mais également qui réclament la lumière sur le drame.
« C'est avec une grande consternation que nous avons appris la disparition de nos camarades. Et sincèrement, pour moi, il faut situer les responsabilités parce que ce n'est pas la première fois qu'on voit ce genre de faits au Burkina Faso », dira Abdoul Aziz Zongo, délégué général des étudiants. Selon lui, rien ne sert de constater et de dénoncer sans sanctionner parce que la situation va toujours se reproduire.

Justin Nebié, étudiant à l'UFR/ST, représentant des étudiants sur le plan social.

Même son de cloche chez Justin Nebié, étudiant à l'UFR/ST et représentant des étudiants sur le plan social. Il interpelle l'autorité pour que cet incident ne reste pas sous silence. Car, pour eux, chaque acteur de la chaîne devrait répondre. « Nous estimons qu'un bâtiment qui répond aux normes ne peut pas s'écrouler de cette façon. Combien d'étudiants sont morts, combien de familles ont été endeuillées ? Voilà pourquoi nous demandons que les responsabilités soient situées et qu'on puisse sanctionner ceux qui méritent d'être sanctionnés parce que nous, en tant qu'étudiants, nous ne pouvons pas l'admettre. » [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Catégories: Afrique

Eliminatoires Coupe du monde : Le Burkina commence fort face au Niger (2-0)

ven, 03/09/2021 - 00:55

Première sortie en éliminatoires du Mondial 2022 réussie pour les Etalons du Burkina. Face au Mena du Niger, les poulains de Kamou Malo ont assuré en prenant les trois points de la rencontre après une victoire de deux buts à zéro. Leur prochain match aura lieu le 7 septembre prochain face à l'adversaire le plus coriace du groupe, l'Algérie.

On savait le Burkina Faso favori dans ce match contre le Niger. Mais rien ne rassurait, surtout avec ce groupe monté par Kamou Malo pour aborder les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.
Mais même sans Bertrand Traoré, Edmond Tapsoba, Alain Traoré et le capitaine Charles Kaboré, les Etalons ont montré de belles choses face au Mena.

Après un début difficile marqué par une légère domination des Nigériens, les Burkinabè ont réussi, après le premier quart d'heure, à revenir dans le match. Ils ont même imprimé le rythme à suivre, mais avaient toujours péché dans la finition. Franck Lassina Traoré, perdu au sein de la défense nigérienne, était difficilement trouvé par ses coéquipiers.

Du retour des vestiaires, avec les réglages opérés par l'entraîneur à la pause, les Etalons réveillent leur cellule dormante qu'était l'attaque. Gustavo Sangaré, remplace Blati Touré dans la conduite du jeu. A la 75e minute, il sert Franck Lassina Traoré dans le dos de la défense, ce dernier, en voulant le reprendre, se fait faucher dans la surface de réparation.

Le juge rwandais du match, sans hésitation, indique le point de penalty. Après s'être tordu de douleurs, Franck Lassina Traoré récupère la balle, la dépose au point de penalty, et se fait justice (76e). Le Burkina Faso mène désormais par un but à zéro. Dans la foulée, Franck Lassina Traoré est remplacé par Mohamad Konaté à cause d'une douleur au pied. On était à la 77e minute. Le nouvel entrant, à peine a-t-il pris ses quartiers dans la défense adverse, hérite d'une balle intelligemment déposée dans le dos de la défense par, encore et toujours, Gustavo Sangaré.

Avec finesse et tact, de l'intérieur du pied droit, il crucifie le portier nigérien. « Mohamed Konaté sur sa première balle inscrit son premier but », s'écrient nos confrères de la télévision nationale. La messe était désormais dite pour le Mena du Niger qui aura résisté pendant 76 minutes avant de déposer les armes.
Pour leur première sortie à ces éliminatoires de la Coupe du monde, les Etalons retournent avec trois points. Ils croisent l'ogre algérien le 7 septembre prochain pour leur deuxième match. Le message est déjà envoyé et certainement bien reçu du côté d'Alger.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Buts

Franck Lassina Traoré (76e ) PEN
Mohamed Konaté (79e ) lobe le gardien

Catégories: Afrique

Décès d'orpailleurs dans le Bam : Le procureur du Faso annonce une procédure contre X pour homicide involontaire

ven, 03/09/2021 - 00:50

Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Kongoussi (Bam) annonce, dans ce communiqué, l'ouverture d'une procédure contre X pour homicide involontaire après la mort de huit orpailleurs clandestins dans des circonstances encore troubles le 1er septembre 2021 dans une mine de la province. Quatre personnes ont été également arrêtées suite à l'envahissement de la mine et l'incendie de dix véhicules, selon le communiqué.

Le 1er septembre 2021 à 14h 42 minutes, le Commissaire de police du commissariat du district de Sabcé informait le parquet de la découverte de trois corps sans vie dans une ancienne fosse de la mine de Bissa. Nous avons alors requis comme en pareilles circonstances la réalisation des constatations d'usage.

Ce n'est que plus tard que nous avons été saisi d'images et de vidéos laissant penser qu'il s'agissait d'orpailleurs clandestins qui se seraient frauduleusement introduits dans des fosses désaffectées appartenant à la mine. Le bilan actualisé fait état de huit personnes décédées. Une enquête à parquet conduite par un Substitut du procureur du Faso a permis d'entendre deux rescapés qui ont fait état de l'usage de gaz lacrymogène ayant entrainé panique et étouffement des orpailleurs clandestins estimés à une quarantaine. Une procédure contre x sera incessamment instruite pour homicide involontaire.

Par ailleurs, une enquête diligentée par le commissariat de district de Sabcé suite à l'envahissement de la mine et à l'incendie de dix véhicules a conduit à l'arrestation d'au moins quatre personnes et toutes les personnes mises en causes répondront de leurs actes.

Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés, le procureur du Faso invite toute personne disposant d'informations pouvant aider à l'aboutissement des enquêtes en cours à saisir diligemment ses services. Il en appelle au calme et à la retenue.

Le Procureur du Faso

Wendyam Lambert SANFO

Catégories: Afrique

Six orpailleurs morts dans le Bam : Des rescapés accusent, la police et Bissa Gold se défendent

ven, 03/09/2021 - 00:45

Kongoussi, 02 septembre 2021 (AIB)-Au lendemain de la mort de six orpailleurs clandestins dans le domaine de Bissa Gold, l'AIB est allée à la rencontre des acteurs pour comprendre ce qui a conduit à l'avènement de ce drame. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les camps se renvoient la responsabilité.

Suite à la mort des six orpailleurs clandestins qui se sont introduits frauduleusement dans la mine industrielle de Bissa Gold dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021, le haut-commissaire de la province du Bam Aly Ouédraogo était au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi pour apporter un soutien aux blessés. Il a été accueilli par le médecin chef du district sanitaire Dr Arzouma Idrissa Ouédraogo.

Lire aussi Décès d'orpailleurs dans le Bam : Le procureur du Faso annonce une procédure contre x pour homicide involontaire

Selon les explications du médecin chef, trois malades sont arrivés au CMA le mercredi soir à bord d'une ambulance de la mine. « Ils souffraient de fatigue, de toux et de difficultés respiratoires. Nous avons pu les prendre en charge et deux ont été libérés, 1 a été transféré à Ouagadougou parce que nos gaz (oxygène) sont tous occupés » a précisé le médecin chef.

Barké Diallo assure que la police a jeté du gaz lacrymogènes dans les galeries.

Deux rescapés originaires du village de Zoura Foulbé de la commune de Kongoussi ont affirmé à l'AIB, qu'ils ont l'habitude de fréquenter le site mais que cette fois-ci, les choses ont mal tourné.

« Ils sont venus nous jeter au moins 6 ou 7 boites de gaz pendant que nous étions dans les trous. Une personne est tombée du haut et à boucher la sortie du trou. On a commencé à crier dedans. Heureusement pour nous, une personne est venue nous sauver du côté opposé. Il y a au moins 6 personnes qui sont mortes et nous les blessés on était 4 » nous a confié Barké Diallo.

Il a soutenu que des orpailleurs fréquentaient le site avant la saison des pluies et la garde sur place ne les dérangeait pas. « Ce n'est pas la première fois qu'on nous jette du gaz sur le site. Souvent on nous chasse, souvent on jette du gaz », a cependant ajouté Barké Diallo.

C'est sa troisième fois que Sambo Diallo se rend sur le domaine de Bissa Gold.

Son coéquipier Sambo Diallo âgé de 19 ans du même village aborde aussi dans le même sens. Il témoigne que ce sont les jets de gaz qui a fait tomber les orpailleurs dans le trou.

« C'est quand ils ont commencé à jeter le gaz que les gens sont tombés dans les trous. Moi je suis à ma troisième fois sur le site. Mais j'étais aligné avec 3 ou 4 autres personnes pour rentrer dans le trou » a-t-il précisé. Au moment où nous bouclons ces lignes, la situation reste toujours tendue sur le site.

Quant aux 6 corps, ils ont été inhumés dans la nuit par les parents. Au parquet du Tribunal de grande instance de Kongoussi, le Substitut du procureur Sié Tam a indiqué qu'une enquête est déjà ouverte tant pour les 6 victimes que pour les actes destruction des biens de la mine (au moins dix véhicules de type 4×4, ndlr).

La police nationale dans un communiqué publié le 2 septembre 2021, a affirmé avoir intervenu la veille sur le domaine de Bissa Gold pour « dissuader » des orpailleurs clandestins qui s'y étaient introduits clandestinement dans des anciennes galeries.

Lire aussi Décès d'orpailleurs dans le Bam : La Police nationale invite les populations au calme et à la retenue

Dans son texte, la police nationale ne fait pas mention de l'utilisation de gaz lacrymogènes dans son intervention.Elle assure que quelques temps après son passage, des orpailleurs sont revenus pour lui signifier que certains de leurs camarades seraient toujours dans les galeries.

« C'est ainsi qu'ensemble, ils (policiers et orpailleurs) procéderont à la fouille des différentes galeries et constateront malheureusement six corps sans vie, morts probablement des suites d'un manque d'air lié à la profondeur des trous, et sept autres personnes blessées et toutes admises au Centre de santé et de promotion sociale de Sabcé », se défend la police.

Une source proche de la mine indique que les orpailleurs n'ont pas été gazés par la police et que les blessés ont même été secourus par la sécurité et la clinique du site minier.

D'après cette source, pendant que certains orpailleurs étaient avec les dépouilles, d'autres étaient en train de piller les fosses et l'usine.

Elle encourage les citoyens à éviter de se rendre justice et à emprunter les voies républicaines de règlement de litiges.

Agence d'information du Burkina

Catégories: Afrique

Drame de Bouroum-Bouroum : Le maire somme les populations de quitter les abords de la nationale n°12

ven, 03/09/2021 - 00:40

A la suite du lynchage à mort des trois agents du CCVA le 27 août 2021, le gouverneur de la région du Sud-ouest annonçait des mesures urgentes lors d'une rencontre avec les maires de sa région. Le 31 août, le maire de Bouroum-Bouroum a publié un communiqué sommant les populations installées aux abords de la route nationale n°12, de quitter les lieux.

C'est pour prévenir d'autres accidents mortels de la circulation sur la route nationale n°12 que Koko Momo a pris cette décision : « Pour prévenir de pareilles situations, le maire informe la population en général et les commerçants en particulier occupant de façon anarchique les abords immédiats des voies et surtout de la route nationale n°12, qu'ils sont impérativement priés de quitter les lieux dans un délai maximum de 96 heures à compter du mercredi 1er septembre 2021 », précise le communiqué.
Ce délai passé, des contrôles seront organisés et des sanctions prises, avertit le document.

Vendredi 27 août 2021, trois fonctionnaires ont été lynchés dans le sud-ouest du Burkina Faso. En rentrant d'une mission effectuée à Gaoua et roulant vers Ouagadougou, leur véhicule a mortellement percuté un enfant âgé d'une dizaine d'années. Ils ont été pris à partie par une foule en colère. Les occupants du véhicule avaient alors été tués et leurs corps cachés dans un champ de maïs à environ un kilomètre du lieu de l'accident.

Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
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Catégories: Afrique

Covid-19 au Burkina : « Les gens se méfient du vaccin parce qu'ils ne sont pas bien informés »

ven, 03/09/2021 - 00:35

Le 30 mai 2021, le Burkina Faso recevait ses premières doses de vaccins anti covid-19. Une campagne de vaccination avait ensuite été lancée le 2 juin 2021. Mais jusqu'à la date du 31 aout 2021, seulement 118.019 personnes ont été vaccinées. Qu'est ce qui explique un si faible taux ? Des Burkinabè de la ville de Ouagadougou ont donné leur lecture de la situation.

Adama Yalbi, étudiant

Selon moi, le faible engouement vis- à-vis du vaccin contre la covid-19 peut s'expliquer par la peur. Parce que la maladie à coronavirus a été mal perçue par la population. Les gens supposent que le gouvernement a menti sur l'existence de la maladie. D'autres sont juste réticents vis-à-vis de la nouveauté.

David Tankoano, étudiant en master 2 de recherches en science de gestion

Je pense que cela peut-être lié à la méconnaissance du vaccin par le public. Il faut dire aussi que la covid-19 au Burkina Faso ne s'est pas vraiment répandue au sein de la population, contrairement à ce qu'annonçaient les prévisions les plus alarmistes. Nous nous demandons pourquoi ils ne finissent pas de vacciner les gens en Europe avant de commencer à vacciner les Africains. Aussi, il y a même eu des campagnes à l'université, mais les gens disaient ne pas connaître le vaccin. Je pense donc qu'il faut sensibiliser les gens sur le vaccin, ses différents types et sur la nécessité de se faire vacciner.

Irène Nikièma, étudiante

Disons que le contexte du Burkina Faso n'est pas simple. Il y a eu beaucoup de fausses informations qui ont circulé sur la maladie et le vaccin. Et c'est un vrai problème parce que les gens n'ont pas pris le soin de s'informer eux-mêmes. Ils ont préféré écouter ce qui se disait partout. Je pense que l'État aurait dû passer la vraie information sur ces vaccins. Faute de l'avoir fait, la fausse information a pris le dessus. C'est pourquoi il est difficile pour les structures sanitaires de faire passer la bonne information parce que les fausses informations sont déjà ancrées. Donc je me dis que c'est parce que l'information n'est pas passée à temps et par les bonnes personnes.

Issoufou Ouédraogo, professeur

Je suis moi-même vacciné. Mais je pense que ce qui explique ce taux relativement faible de personnes vaccinées, c'est le manque d'informations et toutes les fausses informations qui ont circulé avant même l'arrivée du vaccin dans notre pays. Parce qu'il faut savoir que quand une fausse information a été répandue, il faut beaucoup de temps pour que l'information soit effacée.

Jean-Marie Vianney Kougré, étudiant en histoire

Il faut dire que les raisons qui expliquent le faible engouement sont d'abord historiques. Il y a une crise de confiance entre ceux du Sud et ceux du Nord. Les Africains ont longtemps été utilisés comme des cobayes pour tester l'efficacité de plusieurs vaccins. Et aujourd'hui, je peux dire que ce manque d'engouement est une sorte de réveil. Les gens doivent se dire que, pour un vaccin qui vient de l'autre côté, il est fort probable que ce soit un vaccin test.

Etienne Namoano, étudiant

À mon humble avis, cela peut s'explique par le manque de confiance qu'ont les gens vis-à-vis de la covid-19. Il y a aussi des raisons personnelles telle que la liberté de me faire vacciner ou pas.

Yaya Nabié, étudiant en histoire et archéologie

Le manque d'engouement face au vaccin contre la covid-19 peut s'expliquer par le manque de confiance vis-à-vis du vaccin. Rien ne prouve que ce qu'ils veulent nous injecter, c'est des vaccins de confiance. En plus entre temps il se disait que les vaccins qu'ils nous ont donné n'étaient pas homologués. Ce qui a entrainé un manque de confiance. Pas plus tard qu'il y a une semaine, je voyais sur les réseaux sociaux des gens affirmer que le vaccin avait entrainé des effets secondaires sur leur organisme. Moi, particulièrement, je n'ai aucune confiance vis-à-vis de ces produits et je ne compte pas me faire vacciner.

Nado Ariane Paré
Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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Catégories: Afrique

Journée africaine de la médecine traditionnelle : La 19e édition célébrée à Bobo-Dioulasso

jeu, 02/09/2021 - 21:50

La maison de la culture monseigneur Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso a abrité, le mardi 31 août 2021, la 19e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle. Placée sous la présidence du ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, cette commémoration a connu la présence des autorités administratives locales, des tradipraticiens et des forces vives de la région des Hauts-Bassins.

« La contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la covid-19 ». C'est sous ce thème que s'est tenue la 19e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle à Bobo-Dioulasso. Selon le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, par ailleurs président de ladite journée, c'est depuis 1994 que la loi a reconnu la médecine traditionnelle aux côtés de la médecine moderne.

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo

Il estime que la présence de la médecine moderne à la commémoration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle réaffirme leur collaboration et montre l'importance de la place qu'elle occupe aux yeux du gouvernement dans le système de santé du Burkina. En sus, Charlemagne Ouédraogo a rassuré qu'il existe un plan stratégique national 2019-2023, consacré à la médecine traditionnelle au Burkina Faso et qui tient compte de l'offre de soin, de la recherche, de la sécurité des patients. Il a signifié que le gouvernement met les moyens et fournit des efforts pour que la médecine traditionnelle puisse connaître un essor aux côtés de la médecine moderne.

Médecine complémentaire

Représentant de l'Organisation mondiale de la santé, Alima Diarra reconnait que, depuis des générations, 80% des hommes se soignent à travers la médecine traditionnelle. Aux yeux de l'OMS, a-t-elle expliqué, c'est une médecine complémentaire permettant d'élargir l'offre de soins. Dans ce sens, elle estime qu'il faut appuyer les pays pour que leur système de santé prenne en compte la médecine traditionnelle.

Des acteurs de la santé décorés au cours de cette célébration

Spécifiquement par à rapport à la covid-19, la représentante de l'OMS a indiqué qu'il n'existe toujours pas de traitement. De ce fait, elle a souligné que tous les chercheurs sont encouragés à faire des propositions, y compris ceux de la médecine traditionnelle. Elle a informé qu'il y a des essais en cours et qui sont prometteurs. C'est le cas pour elle du produit mis en place par Madagascar qui s'est prêté aux essais cliniques selon les normes internationales pour prouver son efficacité.

Elle a ajouté qu'au Burkina Faso, il y a au moins 200 recettes dont certains mériteraient de passer par des essais cliniques qui vont attester de leur efficacité et avant d'être éventuellement approuvés par l'OMS. A en croire Alima Diarra, il y a 40 pays africains qui ont mis en place une vrai politique en matière de médecine traditionnelle, dont le Burkina Faso.

Soumaila Ouédraogo, président régional des tradipraticiens des Hauts-Bassins

Pour Soumaila Ouédraogo, président régional des tradipraticiens des Hauts-Bassins, la médecine moderne et celle traditionnelle entretiennent une collaboration. « Nous collaborons avec la médecine moderne à tel point que si une partie n'arrive pas à guérir une maladie, elle réfère le patient à l'autre. En plus de cela, les tradipraticiens bénéficient de formations de la part de la médecine moderne pour pouvoir améliorer leurs services », a-t-il fait savoir. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Renforcement de la « Grande Gauche » : la Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (CPR/MP) bientôt en congrès extraordinaire

jeu, 02/09/2021 - 21:00

Le Bureau Exécutif National (BEN) de la Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (CPR/MP) s'est réuni le jeudi 02 septembre 2021 à Ouagadougou. Le BEN a décidé de la convocation d'un congrès extraordinaire du parti qui se tiendra le samedi 18 septembre 2021 à Ouagadougou.

Mouvement Politique Progressiste, la CPR/MP tire sa légitimité première des aspirations profondes des Burkinabè à une rupture appelant à une culture politique nouvelle, à un changement de mentalité qui soit porteur d'une refondation. Une GAUCHE Burkinabè plus unie et plus forte est un tremplin sûr pour la réalisation des aspirations de notre peuple.

C'est animé par ce crédo, que les membres du BEN, après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes civiles et militaires des attaques terroristes, des victimes du drame survenu à Banlo dans la commune de Bouroum-Bouroum, de l'effondrement de la dalle d'un chantier de construction à l'Université Norbert ZONGO de Koudougou et des orpailleurs du site minier de Bissa Gold, ont tenu leur conclave.
Le BEN condamne avec fermeté l'assassinat des trois agents du CCVA. Il invite la justice à appliquer la loi dans toute sa rigueur.

La CPR/MP apporte tout son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux VDP dans la guerre contre le terrorisme. Cette guerre qui nous est imposée est une guerre d'autodéfense nationale qui commande que nous unissions nos forces, nos intelligences et que nous fassions preuve d'un sens élevé de patriotisme pour vaincre l'hydre terrorise.

Conscient que le peuple n'est pas une donnée sociologique, mais un construit politique, la CPR/MP invite l'élite politique sans distinction, à œuvrer, par des paroles et des actes symboliques, à conscientiser davantage le peuple pour une plus grande coopération et implication dans la lutte contre le terrorisme.

Analysant le rapport de sa commission interne chargée de la prospective et des relations avec les partis et formations politiques, le BEN a décidé de la convocation d'un congrès extraordinaire le samedi 18 septembre 2021 à Ouagadougou. Le thème retenu est : « rôle et place de la CPR/MP dans le processus de la résistance et de la résilience du peuple burkinabè. »

En divers, le BEN s'est réjoui de l'ouverture le 11 octobre prochain, du procès de Thomas SANKARA et de ses compagnons.

La CPR/MP reste convaincue qu'une réconciliation nationale porteuse de cohésion sociale pour les générations présentes et futures, est celle où la repentance, les aveux et la posture des auteurs et des commanditaires de crimes, suscitent chez les victimes et/ou leurs familles et l'opinion nationale, un véritable pardon des cœurs.
La CPR/MP apporte son soutien à SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, dans son combat pour garantir la sécurité, la stabilité et le développement durable au Burkina Faso.

CPR/MP, Foi-Honneur-Patrie !

Pour le Bureau Exécutif National

Le Président

Dr Evariste Magloire YOGO

Catégories: Afrique

Réconciliation nationale au Burkina : Zéphirin Diabré a reçu le plan d'action du réseau des parlementaires en charge de la question

jeu, 02/09/2021 - 19:04

Le ministre d'Etat en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, a reçu, ce jeudi 2 septembre 2021 dans son cabinet, une délégation du réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme au Burkina.

Il a été question de la remise du plan d'action sur la réconciliation nationale et la sécurité élaboré par le réseau des parlementaires pour la sécurité, de la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme au Burkina. Un plan d'action triennal qui, selon le président du réseau, Sayouba Ouédraogo, sera mené au cours du dernier trimestre de l'année 2021. Ce sont donc ces activités qui ont été présentées au ministre d'Etat en charge de la réconciliation nationale.

Zéphirin Diabré, ministre d'Etat en charge de la réconciliation nationale

En ce qui concerne les activités prévues dans le plan d'action, Sayouba Ouédraogo a fait savoir qu'il y aura des visites au niveau des sites des déplacés internes, des rencontres avec les forces de défense et de sécurité, etc. « Et notre plan d'action a été bien accueilli par le ministre d'Etat. Il nous a donné des conseils et fait des propositions pour son amélioration », a-t-il laissé entendre.

Sayouba Ouédraogo, président du réseau des parlementaires

Le ministre d'Etat en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, a pour sa part indiqué sa satisfaction du fait qu'au sein de la représentation nationale, des élus prennent à bras le corps la question de la réconciliation nationale, se constituent en réseau pour contribuer à la sensibilisation et appuyer les actions du gouvernement dans ce domaine. « L'étape d'aujourd'hui est une concrétisation de leur engagement, puisqu'ils ont déjà arrêté un certain nombre d'activités. Ce qui donne satisfaction et une immense joie, parce que les activités prévues sont très indiquées et encourageantes », a dit le ministre Diabré.

Remise du document comportant le plan d'action triennal du réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme

Le réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme a été mis sur pied en juillet 2021, selon son président, à la suite de la création du ministère d'Etat en charge de la réconciliation nationale. Sayouba Ouédraogo estime que la question de la réconciliation nationale est une question qui concerne tout le monde et, en tant que représentants des Burkinabé, il était tout à fait normal que les membres du parlement prennent des initiatives pour accompagner le gouvernement. L'élaboration de ce plan d'action, premier du genre, est la preuve de leur engagement.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Les Editions LEFASO : Le personnel et l'administration formés sur la législation du travail

jeu, 02/09/2021 - 18:30

Les délégués du personnel, de commun en accord avec l'administration des Editions LEFASO, ont organisé, le mercredi 1er septembre 2021 à Ouagadougou, une session de formation sur les principes fondamentaux d'un climat convivial au sein de l'entreprise. L'objectif de cette formation dispensée par des inspecteurs du travail, était d'outiller l'ensemble des parties prenantes aux bonnes pratiques, en vue d'un meilleur rendement dans l'exécution de la profession de journaliste.

La trentaine de salariés permanents des Editions LEFASO, venus de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, ont été informés et formés en matière de droits et devoirs de l'employé et de l'employeur, de prévention, de gestion et de résolution des conflits sociaux mais aussi de missions des délégués du personnel ce mercredi 1er septembre, dans les locaux de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM).

Ainsi, les formateurs ont de prime abord planté le décor sur les droits et devoirs des différentes parties au contrat de travail de façon générale, tout en abordant spécifiquement ceux du journalisme. A ce niveau, il ressort, entre autres, que l'employeur a le devoir de protéger le journaliste professionnel contre les demandes de divulgation de sources émanant de l'extérieur.

Les droits et devoirs des employés et employeurs

L'employeur s'engage aussi à respecter la fonction première de la presse qui est d'informer correctement et de véhiculer sans distorsions, les divers courants d'idées et sensibilités qui traversent la société burkinabè.
Pour ce faire, il est fait obligation à l'employeur, au même titre que le journaliste professionnel, de respecter la rigueur dans la relation des faits et la liberté du commentaire, ces deux genres étant distincts.

Dans ce sens, le journaliste s'interdit toute forme de rémunération illicite directe ou indirecte, tout avantage proposé en vue d'orienter son traitement de l'information.
Toutefois, le journaliste professionnel a un devoir de loyauté envers son employeur et doit s'abstenir de poser des actes susceptibles de porter un préjudice professionnel ou moral à l'entreprise de presse qui l'emploie.

Ici, deuxième à partir de la gauche : Mahamoudou Alhassane, Adama Zango et David Y. Kinda, les trois inspecteurs de travail qui ont assuré la formation.

En ce qui concerne la validité du contrat de travail, l'inspecteur du travail Adama Zango a souligné que les conditions de base étaient le “consentement”, qui doit-être exempt de tout vice, mais aussi la “capacité” juridique, intellectuelle et physique des parties. L'employeur ne devra pas demander par exemple à son employé d'exécuter des tâches qui sont au-dessus de ses capacités intellectuelles et physiques.

Le contrat de travail, quel que soit le type, doit être conforme aux lois et règlements en vigueur. « Le contrat à durée déterminée (CDD) est susceptible d'être renouvelé autant de fois que possible et sa rupture n'exige pas de préavis de la part des différentes parties une fois arrivé à son terme », a-t-il fait savoir.
Les contrats soumis au visa de l'Inspection du travail (IT) sont les CDD des nationaux nécessitant leur installation hors du Burkina Faso ainsi que ceux des non nationaux.

Adama Zango, inspecteur du travail

En cas de maladie, la suspension du contrat est en fonction du certificat médical délivré au travailleur, dira Adama Zango. « En fonction du certificat médical délivré, l'employeur appréciera. Lorsque le salarié devra s'absenter sur une longue période d'au moins 45 jours renouvelable par exemple, son employeur peut décider de suspendre le contrat en le remplaçant et en procédant à son indemnisation, tenant compte de l'ancienneté du travailleur », a-t-il expliqué.

Au regard de son caractère alimentaire, le salaire doit être payé à intervalles réguliers au plus tard huit jours après la fin du mois pour les travailleurs payés au mois, quatre jours pour ceux payés à la quinzaine et deux jours pour ceux payés à la semaine.

Concernant les périodes non travaillées assimilables aux périodes de travail effectif, l'on a les absences pour accident de travail ou maladies professionnelles, pour maladie dûment constatée par un médecin agréé, pour congé de maternité, pour permissions accordées au travailleur en cas de mariage le concernant, mariage d'un de ses enfants, décès d'un proche parent, naissance et baptême de son enfant, déménagement…

Les missions assignées aux délégués du personnel

Pour ce qui concerne les missions assignées aux délégués du personnel (DP), l'inspecteur du travail David Kinda a montré qu'ils avaient un rôle de “porte-parole” des travailleurs au sein de l'entreprise en faisant remonter à la hiérarchie les différentes préoccupations sur le plan professionnel et un rôle de “médiation” entre l'employé et l'employeur en cas d'incompréhensions pouvant engendrer des conflits.

David Kinda, inspecteur du travail

Ainsi, les DP proposent toutes mesures utiles à l'hygiène et à la santé des travailleurs et communiquent à l'employeur toutes les suggestions indispensables à l'amélioration de l'organisation et du rendement de l'entreprise.
Ils sont appelés à siéger au Conseil de discipline au sein des entreprises où il en existe un. Ils ont donc un rôle participatif de veille ou d'alerte en matière de gestion.
Dans la mesure du possible, les DP peuvent tenir mensuellement une rencontre avec l'employeur qui consigne dans un registre spécial encore appelé “registre des délégués du personnel” ou “cahier de doléances”, les réponses apportées aux requêtes des DP.

Pour accomplir au mieux les missions qui leur sont assignées, chaque DP bénéficie d'un crédit de temps de délégation de 15 heures par mois qui doit se justifier exclusivement par les tâches afférentes à l'activité du DP.
Pour des questions de redevabilité auprès des salariés, les DP sont autorisés à diffuser sur une plateforme les informations en relation avec leurs missions de façon libre et sans contrôle de l'employeur.

La loi interdit toute mesure discriminatoire à son encontre et indique à cet effet, que « la fonction de délégué du personnel ne doit pas être une entrave à une amélioration de sa rémunération et à son avancement régulier ».
Pour avoir instruit les participants, la session de formation sur la législation du travail est appréciée des uns et des autres.

Romuald Dofini, journaliste aux Editions LEFASO à Bobo-Dioulasso

« C'était très bien, en matière de connaissances j'ai beaucoup appris parce qu'il y a beaucoup de notions que je ne maîtrisais pas en ce qui concerne les droits et devoirs de l'employé. J'avais de vagues notions sur certains points. Avec cette formation-là, ma lanterne a été éclairée et je souhaite vraiment que cela se perpétue. Pas que l'on revienne sur la même thématique, mais plutôt initier d'autres qui permettront d'outiller davantage aussi bien les employés que les employeurs pour conduire l'entreprise vers de meilleures performances », a affirmé Esther Zongo, employée des Editions LEFASO, directrice commerciale et marketing de @Communication.
Pour Romuald Dofini, journaliste aux Editions LEFASO à Bobo-Dioulasso, cette formation est la bienvenue vue la pertinence de son contenu pour les parties prenantes.

Esther Zongo, directrice commerciale et marketing de @Communication

« Cette formation au profit des employés des Editions LEFASO est la bienvenue parce qu'il fallait vraiment l'organiser. Nous avons beaucoup apprécié le contenu de la formation parce que nos capacités ont été renforcées sur nos droits et devoirs dans l'exercice de notre profession. Et nous avons aussi beaucoup appris tout au long de cette session sur la gestion des conflits au sein d'une entreprise. Ce qui est d'une importance capitale pour sa prospérité », a-t-il laissé entendre.

Le premier responsable des délégués du personnel, Oumar Ouédraogo, journaliste aux Edtions LEFASO, a quant à lui exprimé sa reconnaissance à l'ensemble des travailleurs pour s'être mobilisés en prenant part à la présente session. Il est aussi reconnaissant envers l'administration qui a pu la suivre de bout en bout. Ce qui démontre de la volonté de toutes les parties de contribuer à l'instauration d'une belle ambiance au sein de l'entreprise, estime-t-il.

Oumar Ouédraogo, délégué du personnel, journaliste aux Editions LEFASO

Il renchérit en affirmant que le “climat du travail” est une dynamique qu'il faut continuellement améliorer. Il est important pour lui que ce genre de formations soit aussi une occasion de partage et d'échanges face aux défis que doit relever l'entreprise pour son émergence.

Les attentes du promoteur des Editions LEFASO vis-à-vis du personnel

A l'issue de ce renforcement de capacités des agents, le promoteur des Editions de LEFASO, Dr Cyriaque Paré, s'attend à ce que ces derniers s'approprient les connaissances dont ils ont bénéficié en vue d'atteindre les objectifs fixés.

Dr. Cyriaque Paré, promoteur et directeur de publication des Editions LEFASO

« Mes attentes vis-à-vis du personnel des Editions LEFASO, c'est déjà une bonne compréhension de l'objet de cette formation concernant les droits et devoirs aussi bien de l'employé que de l'employeur. Il est fondamental que chacun comprenne quels sont ses droits et devoirs afin de les mettre en pratique en vue de créer un climat de travail serein qui permette à chacun de s'épanouir en exécutant ses missions dans la bonne humeur sans trop de pression », a-t-il confié.

Personnel et membres de l'administration des Editions LEFASO

Il exhorte ainsi l'ensemble du personnel à une bonne exécution des connaissances dont il a bénéficié afin d'éviter d'éventuels conflits pour le bon fonctionnement de l'entreprise. Et dans ce sens, Cyriaque Paré, par ailleurs directeur de publication des Editions LEFASO, entend multiplier les cadres d'échanges entre employés et employeur pour maintenir une atmosphère de convivialité en sein de l'organisation.

Hamed NANEMA
Crédit photos : Herman BASSOLE
Lefaso.net

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Coupe du député du Nayala : L'équipe de Gassan s'adjuge le trophée

mar, 31/08/2021 - 15:30

Sous la présidence de madame le haut-commissaire de la province du Nayala, Mariama Konaté/Gnanou, la grande finale de la coupe du député du Nayala (CODEN) en football a eu lieu le 29 août 2021 au stade provincial du Nayala. L'équipe de Gassan, opposée à celle de Toma, s'est adjugée le trophée.

La finale de la CODEN, la troisième du genre organisée par le député Rossan Noël Toé, a opposé l'équipe communale de Toma à celle de Gassan. Le coup d'envoi du match a été donné aux environs de 16h. Dès l'entame de jeu, l'équipe de Toma a une légère ascendance sur celle de Gassan. Mais le score est resté vierge jusqu'à la fin de la mi-temps. Après la pause, l'entraîneur de Gassan injecte du sang neuf dans son équipe et le match redémarre.

Malgré des occasions en or de part et d'autre, le score reste tel. A cinq minutes de la fin du match, l'équipe de Toma bénéficie d'un coup franc qui est exécuté par Hervé Ki dit le « loup de Koin » qui est son nom de guerre en lutte traditionnelle. Malheureusement, il n'arrive pas à mettre le ballon au fond des filets.

Les deux équipes redoublent d'ardeur, chacune voulant être sacré championne de cette édition de la CODEN. Mais au coup de sifflet finale, le score reste nul et vierge. C'est la phase fatidique des tirs aux buts pour les départager. L'équipe de Gassan, plus habile que celle de Toma, remporte la coupe pour la deuxième fois.

Le promoteur, l'honorable Rossan Noël Toé, a expliqué que c'est avec beaucoup d'émotions qu'il prend la parole pour remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement pour participer à cette édition, qui est, selon lui, la 8ème. « Je dis bien 8ème parce que le ministre Dieudonné Bonanet est l'initiateur de cette CODEN. Il a organisé cinq éditions. Moi, j'en suis à ma troisième édition. Je salue ce grand homme qui m'a beaucoup apporté. Il constitue un monument pour moi. Cette compétition a pour objectif de réunir les filles et fils de la province du Nayala et, par ricochet, consolider les valeurs sociales », a expliqué le promoteur.

Il a profité de l'occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce tournoi. « Ce soir, aucune équipe n'a gagné. C'est plutôt le Nayala qui gagne », a précisé le député Rossan Noël Toé.

Quant à madame le haut-commissaire du Nayala, elle a félicité le promoteur et les organisateurs pour cette initiative. « Je traduis mes remerciements à toutes les filles et fils de la province du Nayala qui œuvrent pour la cohésion sociale », a dit madame le haut-commissaire.

Gaston Toé
Lefaso.net
Nayala

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Subvention de l'Etat à la presse privée : 74 bénéficiaires formés sur la production des pièces justificatives

mar, 31/08/2021 - 14:47

Le Fonds d'appui à la presse privée a organisé, ce mardi 31 août 2021 à Ouagadougou, une session de formation sur la production des pièces justificatives à l'endroit des médias bénéficiaires de la subvention de l'État, au titre de l'année 2021. Cette formation qui intervient un mois après la remise symbolique des chèques à 106 médias sera l'occasion pour les entreprises de presse de se conformer aux règlements en vigueur en matière de dépense publique.

Cette formation concerne les médias des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Nord, du Plateau central et du Sahel. Elle fait suite à celles de Bobo-Dioulasso et Tenkodogo, qui se sont tenues simultanément, le vendredi 27 août dernier. Les participants sont repartis sur deux sites : le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et l'Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ).

Une vue des participants venues de six régions du pays

Un devoir pour les médias et le FAPP

Selon le directeur général du Fonds d'appui à la presse privée, Ag Ibrahim Mohamed, la formation répond à un besoin exprimé par les responsables des médias mais aussi à une recommandation de l'Unité Vérification du ministère de la Communication. A l'en croire, cette session permettra aux médias d'utiliser les fonds à bon escient et de se conformer aux règlements en vigueur en matière de dépense publique. Car la production des pièces justificatives est à la fois une obligation pour les médias et pour le FAPP qui doit rendre compte au ministère en charge des Finances.

Ag Ibrahim Mohamed, directeur général du Fonds d'appui à la presse privée

Le décaissement conditionné par la justification des pièces dans les délais

« La production de mauvaises pièces justificatives entraîne des difficultés notamment le non décaissement ou le décaissement tardif de la subvention de l'année en cours. En principe, on devait faire cette formation avant la remise des chèques. Nous étions pris par le temps car nous avons eu du mal à justifier la subvention antérieure », a expliqué Ag Ibrahim Mohamed qui reconnaît que le retard dans le décaissement des fonds a entraîné la suffocation de certains médias.

Yacouba Bonkoungou, chargé de mission au ministère de la Communication

« Pour le moment, nous sommes dans une démarche méthodologique et pédagogique. Il ne s'agit pas de sanctionner mais d'amener chaque acteur à être performant dans l'utilisation des deniers publics. Et les fonds publics obéissent à une certaine réglementation dans leur utilisation », a déclaré le chargé de mission, Yacouba Bonkoungou, représentant le ministre de la Communication.

En rappel, le 30 juillet 2021, le FAPP procédait à la remise symbolique de chèques aux médias. La subvention s'élevait à 400 000 000 FCFA. Pour faciliter les décaissements dès la prochaine subvention, les bénéficiaires devront justifier les dépenses dans les délais, c'est-à-dire au plus tard le 31 décembre 2021.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Une plateforme numérique pour une gestion efficiente des demandes de prestations

mar, 31/08/2021 - 14:30

A travers un communiqué rendu public ce mardi 31 août 2021, le ministère de la santé porte à la connaissance des voyageurs, la mise à leur disposition d'une plateforme numérique fonctionnelle depuis le 15 juillet 2021. L'objectif poursuivi à travers cette plateforme étant d'assurer une gestion efficiente des demandes de prestations dans le cadre du Covid-19.

Ainsi, tout voyageur peut s'enregistrer sur la plateforme ; prendre un RDV pour le prélèvement des tests PCR (Covid-19) avec la possibilité de choisir la date et le site de prélèvement. Il peut également procéder au paiement électronique par Orange Money ou Moov Money ; télécharger son reçu de paiement et télécharger le résultat du test Covid dans les délais (72 heures maximum).

L'enregistrement se fait via ce lien unique d'accès : http://cividinfo.santé.gov.bf/rendezvous/. Cette plateforme est accessible par un terminal mobile (téléphone ou tablette) ou fixe (ordinateur), peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce qui concerne le paiement électronique (Moov Money ou Orange Money), un code unique permettra aux voyageurs d'accéder à leurs reçus via la plateforme à tout moment. « Les reçus téléchargés sont sécurisés par un code QR sous format PDF. Le voyageur peut se rendre dans un des sites publiques de prélèvement avec son reçu qui sera vérifié avec un lecteur de QR Code », rapporte le communiqué.

Cette plateforme numérique comporte plusieurs avantages. En plus de faire gagner du temps, elle offre une meilleure organisation des services sur les différents sites de prélèvement, selon le ministère de la santé. S'enregistrer sur la plateforme électronique et prendre rendez-vous évite également les regroupements physiques qui peuvent favoriser la contamination au Covid-19.

Dans le communiqué, le département de la santé a tenu à rappeler que le respect des mesures barrières est toujours en vigueur. Et pour se protéger et protéger les autres, la vaccination est recommandée.

Lefaso.net

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La logistique et la fonction Achats : Deux mines d'or pour le développement du Burkina-Faso

mar, 31/08/2021 - 14:26

Ceci est une tribune d'Aboubacar Zerbo, spécialiste en Management de l'Achat International et doctorant en Management. Il est persuadé que la logistique et la fonction Achats sont deux leviers importants pour booster le développement du Burkina Faso.

Originellement d'essence et de vocation militaire, la logistique fut et restera l'apanage des armées jusqu'à la fin de XIX -ème siècle. En effet, depuis que l'homme mène ses activités guerrières, la logistique a toujours été un sujet de réflexion fondamentale pour les grands seigneurs de guerre.

Ainsi, de tout temps, en prélude de toute campagne ou expédition militaire, les fins stratèges prennent toujours le soin d'une part, d'identifier et sécuriser les bonnes sources d'approvisionnements, et d'autre part, définissent les méthodes et les techniques efficaces susceptibles de maximiser leurs ravitaillements. Ces ravitaillements concernent nourriture, armes, munitions et soutien pour les combattants ; fourrage et breuvage pour les chevaux ; et enfin, carburant et pièces de rechange pour les véhicules.

Et ce, dans l'objectif de toujours maintenir les belligérants en capacité physique et matérielle de poursuivre la guerre. Ainsi, la logistique reste jusqu'à ce jour un facteur décisif et un élément déterminant dans le triomphe des armées, puisque, c'est elle qui favorise la vélocité des troupes par la gestion du transport, assure l'approvisionnements en équipements, outils et accessoires de guerre, et assure le mouvement des blessés. A titre d'exemples, le général chinois Sun TZU (IV -ème siècle avant JC), auteur de l'un des premiers traités militaires de l'histoire, disait ceci : « C'est pourquoi, une armée sans chariots d'approvisionnements, ni céréales, ni provisions est perdue ».

Et le grand conquérant Jules CESAR, conscient de l'importance de la logistique pour la victoire de ses armées, créa une fonction dénommée logista, qu'il confia à un officier qui sera chargé de précéder les mouvements des troupes pour organiser les campements de nuits ou d'hiver. Et, dans un passé récent, le Général et écrivain militaire suisse d'origine italienne Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), conseiller de Napoléon III et fondateur de l'académie militaire de Saint-Pétersbourg, affirmait ceci : « la logistique n'est au fond que la science de préparer ou d'assurer l'application de la stratégie et de la tactique ».

Le Général et homme d'Etat américain Dwight David EISENHOWER (1890-1969), qui dirigea pendant la deuxième guerre mondiale les débarquements alliés en Afrique du Nord, en Italie, puis en Normandie, disait ceci : « il n'y a pas de tactique sans logistique. Si la logistique dit non, c'est qu'elle a raison ». En outre, si la genèse de la pensée logistique est militaire, il est opportun de préciser qu'au cours de l'histoire, des éminents ingénieurs et autres virtuoses de la construction s'en sont servis avec dextérité, pour ériger des édifices gargantuesques qui émerveillent encore l'humanité. Nous pouvons citer entre autres, les pyramides d'Egypte, les sublimes cathédrales du moyen âge, les gratte-ciels et gigantesques tours d'aujourd'hui, les canaux de Suez, du Panama et de Vridi.

Au début du XXe siècle, dans la perspective d'optimiser les achats et approvisionnements de matières premières, de perfectionner la gestion des flux physiques et informationnels, de maximiser les systèmes et stratégies de production, et d'améliorer les opérations de distributions de produits finis de l'entrepôt fournisseurs aux magasins ou locaux des clients finaux, dans les délais escomptés, les gestionnaires d'entreprise et autres spécialistes de la science de gestion, ont transposé la logique de la logistique militaire en amont et en aval de leurs processus d'activités.

Ce qui est pertinent de leur part, puisque, autant une absence ou un retard dans le ravitaillement d'armes ou de munitions mettrait en péril des militaires sur un champ de bataille ; autant une absence ou un retard dans l'approvisionnements de matières premières ou de pièces de rechange mettrait l'entreprise dans une situation hautement inconfortable.

Ainsi, dans le milieu civil et dans l'univers de l'entreprise, la logistique pourrait être définit comme un processus d'activités minutieusement coordonnées et interdépendantes, réalisé par des métiers divers et variés, avec pour objectifs la planification et l'organisation des flux physiques, financiers et informationnels ; afin d'offrir au consommateur le produit ou le service souhaité, dans la qualité voulue, dans le délai contractuel, au moindre coût, avec le service, le support d'informations et l'assistance technique nécessaires.

Ainsi, si la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements sont cardinales pour la victoire des armées et la rentabilité des entreprises, en quoi pourrait-elle contribuer fortement au développement du Burkina-Faso, et au soulagement de certains de ses maux comme le chômage, la corruption, la précarité des Achats publics, l'évasion fiscale et la détérioration de l'environnement. De prime abord, la fonction Achats, située en amont de la logistique, consiste à l'acquisition de tous les biens, services et prestations nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise.

Dans le cadre de l'Etat et l'ensemble de ses démembrements, un achat public est défini comme « toutes formes d'acquisition de biens, services, prestations au profit d'une collectivité publique sous forme de marchés publics, de lettres de commandes ou de bons de commandes ». Par analogie au monde de l'entreprise, où l'importance de la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements est évidente, avérée et confirmée ; en quoi l'Achat public pourrait-il, à l'échelle nationale, être un outil performant aux mains de l'Etat burkinabè, qui contribuerait au développement socio-économique du Pays des Hommes Intègres ?

Au préalable, l'Etat burkinabè devrait impérativement repenser et restructurer intégralement ses méthodes, techniques et pratiques de ses Achats. De prime abord, toute entreprise qui voudrait être répertoriée dans la base de données générale des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè, devrait fournir obligatoirement une attestation prouvant son existence officielle. Et ce, d'une part afin d'éviter pour l'Etat la collaboration avec des entreprises fictives, et d'autre part, lui permettre de connaître et maîtriser la qualité de ses promoteurs, afin d'éviter tout conflit d'intérêts. Ensuite, l'entreprise doit présenter une fiche de régularité fiscale qui prouverait sa loyauté vis-à-vis du fisc burkinabè.

Par ailleurs, elle devrait présenter un document provenant de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) qui certifie que l'intégralité de son personnel y est inscrite, et qu'elle est à jour de ses cotisations sociales. Aussi, l'entreprise désireuse d'intégrer la base de données des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè devrait fournir des documents prouvant sa parfaite maîtrise de son cœur de métier, sa capacité de production, sa capacité logistique, son niveau élevé de technicité, son expérience, ses clients (références), ses attestations de reconnaissance (agréments…). Ceci, afin de prouver son expertise, son sens hautement élevé de la qualité, du respect des délais, et de l'après-vente.

Enfin, elle pourrait fournir des documents non exigés, mais non moins importants, qui prouveraient son patriotisme et sa volonté de se conformer aux principes de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Par exemples, des documents mettant en exergue le nombre de salariés handicapés qu'elle emploie ; sa ligne budgétaire destinée aux dons aux orphelinats et autres personnes vulnérables ; les reçus de paiements d'un certain pourcentage de la scolarité des enfants de son personnel ; ou sa participation à des campagnes de reboisements…

Ces documents serviraient pour l'entreprise montrer à l'Etat sa volonté d'associer une dimension humaine et environnementale à ses activités, et qu'elle se tiendrait à ses côtés pour assurer le bien-être de la population. Une fois ce travail préalable effectué, l'Etat dresserait ses différents segments Achats (fournitures de bureau, matériels informatiques, travaux génie civil, prestations intellectuelles, quincaillerie, équipements et fournitures médicaux…) et affecterait à chaque segment les fournisseurs appropriés, sélectionnés par le processus susmentionné.

Ensuite, pour éviter les Achats tous azimuts qui augmentent les coûts et seraient susceptibles d'aiguiser les intentions opportunistes des gérants des marchés publics, tous les besoins de tous les services publics du Burkina-Faso seront identifiés au début de l'année. Ensuite, ces besoins seront consolidés et massifiés avec précision de leur volume et qualité respectives. Enfin, ils seront mutualisés, analysés, traités et exécutés par un seul service Etatique qui sera chargé de la réalisation de l'ensemble de toute la commande publique. Cette entité unique étatique aura des démembrements dans les 13 régions du Burkina-Faso, avec une décentralisation également de son personnel, ses entrepôts et magasins.

Ce service aura la responsabilité de définir clairement pour chaque segment Achats les spécifications techniques et fonctionnelles, les conditions et délais de livraisons, les conditions de paiements et les services associés. Pour ce faire, le service sera piloté par des fonctionnaires logisticiens, acheteurs et spécialistes en passations de marché, recrutés sur concours, qui travailleront en synergie avec entre autres des ingénieurs et techniciens pour les achats techniques ; les médecins et infirmiers pour les Achats de produits médicaux ; des nutritionnistes et diététiciens pour les achats agro-alimentaires ; les pharmaciens pour tout ce qui est médicaments…

Chaque segment achats aura ses interlocuteurs privilégiés et experts du domaine qui définiront aux Acheteurs le besoin exact à acquérir, et les contraintes et risques associés, afin d'optimiser l'achat et surtout, le service après-vente. Pour les éventuelles Achats qui nécessitent d'aller sur le marché international, la même logique de mutualisation serait maintenue, afin d'avoir un poids de négociation face aux fournisseurs internationaux. Par exemple, pour les véhicules de l'Etat, à l'issue d'un appel d'offre international, un à trois fournisseurs au plus seront retenus.

Ainsi, la massification Achats servirait de levier de négociation pour réduire excessivement les coûts, grâce à l'effet volume, car, plus on achète une quantité élevée de marchandises, plus le fournisseur réduit son prix de vente. Toujours à l'international, parmi les conditions gagnant-gagnant entre l'Etat burkinabè et le constructeur automobile ou de tout autre équipement, un contrat d'Achat sera signé que si et seulement si l'entreprise accueillerait des stagiaires et apprentis burkinabè dans son atelier, non seulement pour apprendre les techniques d'entretien et de réparation, mais aussi et surtout, les méthodes et secrets de fabrication.

Ainsi, seront envoyés en stage ou apprentissage entre autres chez Toyota, Mercedes, Peugeot, Dell, Sony, Caterpillar, Sanofi, Sinotruck ou Volvo par exemples des élèves du LTO (Lycée Technique de Ouagadougou), des étudiants de l'UJKZ (Université Joseph KI-ZERBO), de Nasso, du 2IE ou de l'EPO (Ecole Polytechnique de Ouagadougou) et des centres de formations….

Ils y seront envoyés dans une logique de transfert de technologie, afin que dans un horizon temporel à long terme, dans 20 ou 30 ans, des marques de voitures, d'ordinateurs, de motos ou des comprimés burkinabè « made in Faso », sortent des usines de Kosodo, Bobo-Dioulasso ou Koudougou.

Par exemple, des voitures « Faso-mobile, Yennega Motors, vitesse Yendabri » ; des ordinateurs « Fofo Computer, Dagnoko Pentium 12, Passoré Ecran tactile » ; des armes « Revolvers Naba Kango calibre 303 mm , Tindano BF puissance 83, grenade Rialé, bazooka Colonel Saye ZERBO » ; des chars d'assauts « Char Nézien portée 100 km, Blindé Guibi OUATTARA » ou des Groupes électrogènes solaires « Jo-Weder 3333 Volt, Gérard Kango 1000 KVA, ou Diabo LOMPO 2000 KVA) ; des médicaments, des sérums et des vaccins « Général LAMIZANA anti Covid 19 ; Tiefo Amoro anti paludéen ; Naba Yadega anti-douleur) et des motos (Thom Sank GP 125 ou JBO cylindre 275).

Enfin, pour prévenir toute corruption, des codes changeables chaque 6 mois seront attribués à tous les fournisseurs. Des auditeurs, contrôleurs de gestion, commissaires aux comptes et des maintenanciers seront associés à ce service pour un contrôle permanent du système, des Achats, des transactions, des procédures...

Des ingénieurs informaticiens et des spécialistes en réseau internet seront recrutés pour la dématérialisation des procédures et la numérisation au maximum du processus, afin d'éviter au maximum toute intervention humaine. Un réseau intranet sera confectionné afin de relier les fournisseurs, les collectivités territoriales demandeuses, la Direction des Impôts, la douane, Ouaga inter, le Trésor Public, les banques, le ministère des finances et autres parties prenantes dans l'Achat public.

Et ce, dans une volonté de transparence, de traçabilité et de partage équitable de l'information. Enfin, un système de paiement automatique sera institué entre le Trésor Public et les banques des fournisseurs et prestataires de tel sorte qu'une fois que le bien commandé est livré par le fournisseur, ou le service ou la prestation exécuté par le prestataire, et qu'après vérification, ceci est conforme aux besoins initiaux exprimés ou au cahier de charges formulé, le virement est automatiquement effectué vers le compte bancaire du fournisseur. Cela, d'une part afin que l'Etat soigne son image de mauvais payeur, et d'autre part, que les fournisseurs entrent rapidement en possession de leur argent, afin de soutenir leurs activités et honorer leurs engagements.

Enfin, comme résultats escomptés après application de cette stratégie étatique d'Achats-Logistique, nous avons :
Economies ou gains Achats considérables générés par la mutualisation des Achats et la négociation groupée. Les sommes économisées serviront à d'autres fins sociales utiles pour l'épanouissement des ressortissants du « Pays des Hommes Intègres »,

Hausse du niveau de la qualité des produits, services et prestations offerts par l'Etat à ses citoyens, puisque les cahiers de charges seront conçus et confectionnés de façon collégiale entre l'Acheteur et l'Expert du domaine. En aval de l'Achat, un suivi et un système rigoureux de contrôle sera réalisé pour s'assurer de l'efficacité du bien, du service ou de la prestation achetée.

Réduction du chômage grâce aux centaines de milliers d'emplois qui seront créés (acheteur, logisticien, ingénieur, auditeur, pharmacien, diététicienne, biologiste, transporteurs, juriste, chauffeur, transitaire, gestionnaire de stocks, qualiticien…) tout en ajoutant le gros contingent de start up et de sous-traitants qui verront le jour ;

Réduction de la corruption, de l'évasion fiscale, de la surfacturation.

Transfert de technologies et montée en compétence de fabricants locaux.
Fonction nouvellement répandue au Burkina-Faso, relativement prisée par les nouveaux bacheliers mais en réalité totalement méconnue du grand public, la logistique, cette discipline de la science de gestion, managée avec habilité, honnêteté et professionnalisme, pourrait faire monter en puissance non seulement les entreprises burkinabè, et contribuer fortement et stratégiquement au développement socio-économique du Burkina-Faso.

Aboubacar ZERBO

• Spécialiste en Management de l'Achat International de Kedge Business School de Bordeaux, et en Ingénierie logistique de l'ESTIA (École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) de Bayonne.

• Doctorant en Management UMEF SWISS GENEVE
• Secrétaire Général de REXALD (Réseau des Experts Africains en Achats et Logistique Durables)

• Enseignant en Management des Organisations, Logistique, Chaine Logistique Internationale, Fonction Achats et Approvisionnements, & Transports dans les Universités et Instituts de Ouagadougou.
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

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Leadership : L'Union des groupes bibliques universitaires (UGBB) renforce les capacités de ses membres

mar, 31/08/2021 - 14:14

Le Séminaire de formation des leaders étudiants et la concertation nationale des Groupes bibliques universitaires débuté le 23 août dans la cité du cavalier rouge (Koudougou/Centre-Ouest) a refermé ses portes ce vendredi 27 août 2021. Organisée par l'Union des groupes bibliques universitaires (UGBB) et du soutien de l'ONG Vision Afrique, cette rencontre a réuni une centaine d'étudiants venus des groupes bibliques communaux des quatre coins du pays.

L'Union des groupes bibliques universitaires en collaboration avec l'ONG Vision Afrique a tenu dans la ville de Koudougou du 23 au 27 août 2021, un séminaire de formation en leadership au profit des leaders étudiants des groupes bibliques universitaires. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du plan stratégique quinquennal dénommé « Vision 50+ », dont l'un des objectifs généraux porte sur le développement de la bonne gouvernance et du leadership, a regroupé 118 étudiants venus des 13 GBU communaux du Burkina.

Les ainés étaient également présents à la cérémonie de clôture

Renforcer la qualité du leadership des leaders étudiants des différents GBU et leurs capacités en entrepreneuriat, faire un état des lieux de la mise en œuvre de la Vision 50+ au sein des GBU, poser des bases nécessaires pour le développement de la bonne gouvernance et de l'accroissement de l'impact du mouvement au sein des campus universitaires, dans l'église et dans la société. Tels sont les objectifs poursuivis par ce présent séminaire de formation.

Ce séminaire vient répondre à un besoin de formation en leadership

Selon Tindano Dieudonné, secrétaire général de l'Union des groupes bibliques du Burkina, ce séminaire vient répondre à un besoin de formation en leadership constaté au niveau des étudiants. « Nous nous sommes rendus compte que la formation des leaders étudiants souffrait et qu'il fallait apporter une réponse à cela. Non pas qu'il n'y avait pas de formation qui se faisait, non pas qu'il n'y avait pas de leaders étudiants, mais durant leur parcours universitaire, plusieurs formations s'offrent à eux sans prendre en compte certains éléments essentiels qui sont importants pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés dans les groupes bibliques, à savoir transformer l'étudiant ou l'élève pour la vie », a-t-il expliqué.

Tindano Dieudonné, secrétaire général de l'Union des groupes bibliques du Burkina

D'où la tenue de ce séminaire qui, selon lui, va permettre la mise en place d'un Programme Minimum Commun (PMC) de formation des leaders afin d'harmoniser les curricula de formation non seulement au Burkina mais aussi dans les 19 pays de l'Afrique francophone. Le thème leadership a été choisi pour ce séminaire car selon lui les problèmes de société et de gouvernance résultent pour la plupart de manque de leadership.

Il était question pour les organisateurs durant cette session de renforcer les capacités des leaders étudiants en leadership, management des GBU et en mobilisation des ressources et en entrepreneuriat, de lancer les bases pour réussir la mise en œuvre du Programme Minimum Commun de la Formation des Leaders Etudiants (PMC-FLE) dans les différents GBU du Burkina, d'améliorer le niveau de compréhension de la vision des GBU, et surtout d'évaluer la mise en œuvre de la Vision 50+ au sein des différents GBU.

Maurice Kobo Ouédraogo, président du Conseil d'administration de l'UGBB

Afin d'atteindre les objectifs fixés, plusieurs activités ont été réalisées au cours de ce séminaire. Il s'agit entre autres de la concertation nationale des GBU assortie de résolutions, des exposés bibliques sur le livre de Luc, la formation sur le leadership féminin et sur l'entrepreneuriat et une communication sur le leadership biblique et intergénérationnel.

… montrer que le chrétien est excellent là où il se trouve

La cérémonie de clôture tenue dans la soirée du 27 août a connu la présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le président de l'Université Norbert Zongo et le président du Conseil d'administration de l'UGBB. Dans son message de clôture, Maurice Kobo Ouédraogo, président du Conseil d'administration de l'UGBB, s'est appesanti sur le passage de 1 Roi 19 v 9 à 18. A cet effet, il a retenu trois éléments essentiels qui caractérisent la vie du vrai leader. D'abord, savoir qu'il n'est pas seul, ensuite être prêt pour consacrer d'autres leaders et enfin se préparer pour devenir un mentor (coacher d'autre leader).

Le Pr Fréderic Ouattara, venu encourager ses jeunes frères en Christ, n'a pas manqué de saluer l'initiative de l'UGBB. « C'est un plaisir pour moi de venir encourager les frères. Il est de plus en plus important que pour nous qui sommes devant, qui avons eu le privilège et la grâce de réussir que nous puissions soutenir les frères qui sont en train de grandir afin qu'ils puissent demain eux aussi être des modèles pour ceux qui viendront après », a dit le président de l'Université Norbert Zongo. Aussi, il les a invités à toujours garder la foi et surtout montrer que le chrétien est excellent là où il se trouve, car il doit faire valoir les talents que Dieu lui a donnés.

Pr Frédéric Ouattara, président de l'Université Norbert Zongo

A l'issue des cinq jours de formation, Dieudonné Tindano ne manque pas de traduire sa satisfaction pour la tenue de cette activité, dont il compte sur la grâce de Dieu pour voir les fruits dans la vie des participants. Car dit-il : « Ne vous bornez pas d'écouter mais il faut mettre en pratique ; et c'est ce que nous voulons voir dans la vie de nos leaders. Nous sommes à la veille de la célébration de notre cinquantenaire et nous voulons que le visage du GBU, de l'UGBB change pour que nous soyons des modèles et des leaders exemplaires, intègres qui servent Dieu et qui craignent Dieu ».

Compaoré Fatou, étudiante en production et santé animale au Centre universitaire de Ziniaré, recevant son attestation de formation en entrepreneuriat de mains du Pr Frédéric Ouattara

Connaître son style de leadership et le renforcer davantage

Les étudiants, bénéficiaires de ces différentes formations, ont également manifesté la nécessité de ce séminaire qu'ils attendaient impatiemment. C'est le cas de Kaboré Abdoulaye, étudiant en 3e année de mathématiques au Centre universitaire de Banfora. Il dit être satisfait de cette formation qui lui a permis de renforcer ses capacités dans plusieurs domaines et dit avoir appris que le leader doit avoir un certain nombre de qualité pour impacter sa génération et son milieu.

Kaboré Abdoulaye, étudiant en 3e année de mathématiques au Centre universitaire de Banfora

Quant à Compaoré Fatou, étudiante en production et santé animale au Centre universitaire de Ziniaré, elle affirme : « Le GBU de Ziniaré est prêt pour aller appliquer tout ce qu'on a appris car les formations que nous avons reçues sont des formations que nous n'avons pas eues auparavant, et ces formations nous ont révélé beaucoup de choses. » Il fallait que cette formation se tienne, lance-t-elle. Car cela lui permettra de pouvoir être un bon leader, de savoir comment diriger le groupe biblique à Ziniaré.

Samuel Lankoandé, secrétaire général du GBU et étudiant en licence 3 génie civil au Centre universitaire de Fada, affirme avoir été assez équipé et surtout prêt pour aller impacter l'université et aussi apporter son soutien considérable à ses camarades et mieux préparer la relève pour ses petits frères du GBS (groupe biblique scolaire).

Samuel Lankoandé, étudiant en licence 3 génie civil et secrétaire général du GBU au Centre universitaire de Fada

Il confie : « Ce qui m'a le plus marqué dans le leadership, c'est d'abord même la clarification du concept leadership parce que les gens n'ont pas la même compréhension du mot leadership et d'aucun pensent que le leadership n'est pas permis à n'importe qui. Ce séminaire permet à toute personne de connaître son style de leadership et aussi de le renforcer davantage. »

Prince Omar
Le Faso.net

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Championnat national de Kung-fu WUSHU : Cheick Abass Bonkoungou, meilleur athlète de la saison

mar, 31/08/2021 - 13:00

Le championnat national de Kung-fu WUSHU s'est déroulé dans la soirée du dimanche 29 août 2021 à Ouagadougou. Plus de 400 athlètes ont pris part à ces joutes compétitives et Cheick Abass Bonkoungou a été désigné meilleur athlète de la saison avec quatre médailles d'or et une en argent.

C'était le quatorzième rendez-vous des pratiquants de l'art martial. En effet, la quatorzième édition du championnat national de Kung-fu WUSHU s'est tenue le dimanche 29 août à Ouagadougou.
Plus de 400 compétiteurs issus de 33 clubs de Ouagadougou et des provinces ont pris part au championnat. Ils ont pris part aux compétitions dans les catégories minimes, juniors et seniors. Ils ont rivalisé de talents et d'endurance en démonstration et combats.

Au final, Cheick Abass Bonkoungou s'est illustré comme le meilleur compétiteur de la saison. L'athlète de l'Association les Dragons Blancs de Kung-Fu-Wushu de Saaba a remporté quatre médailles d'or et une en argent.

Dans le classement des clubs, l'Association les Dragons de Dafra-KFW/Bobo-Dioulasso prend le lead avec 21 médailles d'or, 16 en argent et 11 en bronze.
Sagesse Kung-Fu club de Maître Oumar Coulibaly, directeur technique national, prend la deuxième place avec 16 médailles d'or, 19 en argent et 12 en bronze.

Pour le président de la Fédération burkinabè de Kung Fu WUSHU, Jean Conseibo, c'est une satisfaction d'avoir pu organiser le championnat. « L'organisation du championnat est un défi que nous avons pu relever. Les compétitions étaient d'un très bon niveau. Ce qui me fait dire que si nous avons possibilité de participer à des compétitions internationales, nous n'avons rien à craindre », a-t-il indiqué.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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IN MEMORIAM Leopold BASSONO

mar, 31/08/2021 - 11:30
Catégories: Afrique

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022 : Rejoignez-nous à l'Institut Supérieur de Sécurité Humaine

mar, 31/08/2021 - 10:30

L'Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH) informe les parents d'élèves et les nouveaux bacheliers que les inscriptions sont ouvertes.
Si vous êtes soucieux de l'avenir de l'humanité et de son épanouissement, alors notre credo « l'être humain d'abord », s'adresse à vous !

L'ISSH vous propose des formations originales, uniques dans la sous-région et qui correspondent aux besoins des ONG et organismes internationaux.
Nos parcours complets de formation (Licence et Master) sont axés sur les spécialités suivantes :

Action Humanitaire
Sécurité Alimentaire et Nutrition en Situation d'Urgence
Gestion des Conflits et Construction de la Paix
Gouvernance de la Sécurité Globale

Nos conditions d'admission :
Être titulaire du Baccalauréat (toutes séries)
Être motivé pour les métiers de l'humanitaire et du développement durable
Avoir une bonne culture générale

Débouchés professionnels :
En Action Humanitaire : agent humanitaire, assistant projet et programme, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes humanitaires, consultant, etc.

En Sécurité Alimentaire et Nutrition en Situation d'Urgence : assistant projets nutrition/alimentaire, assistant wash, superviseur en nutrition/alimentaire, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes nutritionnels et alimentaires, consultant en Sécurité alimentaire et nutrition, etc.

En Gestion des Conflits et Construction de la Paix : agent/superviseur de gestion de conflits communautaires, assistant gestion des conflits et cohésion sociale, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes paix et sécurité, médiateur et négociateur, consultant en prévention de conflits, etc.

En Gouvernance de la Sécurité Globale : conseiller en sécurité et gouvernance, chargé du contrôle citoyen du secteur de la sécurité, chargé de sécurité, consultant en gouvernance du secteur de la sécurité, expert en sécurité intérieure, etc.
Modalités d'inscription :
L'admission est prononcée après une étude de votre dossier de candidature et un entretien de motivation.

NB : Nos effectifs par classe sont limités.
Pour plus de renseignements, contactez-nous :
Par téléphone : 25 37 68 34, 70 87 86 33 (Whatsapp)
Par mail : info@issh-edu.com
Ou consultez notre site web : www.issh-edu.com

ISSH, l'Être Humain D'abord !

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