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Défense

ThyssenKrupp sales his submarine shipyard Kockums to Saab

CSDP blog - lun, 30/06/2014 - 19:32

The German naval shipbuilding industry is comprised of numerous yards; however, only Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) and Thyssen-Nordseewerke (TNSW) have experience in the construction of submarines.

Before its merger with ThyssenKrupp, HDW had already created partnerships with international shipbuilding companies. In 1999, HDW acquired Kockums, the leading Swedish naval shipyard, which pioneered the development of stealth surface vessels (Visby-class frigates) and Stirling AIP systems for submarines.

In late 2004, HDW was acquired by ThyssenKrupp, forming the new group ThyssenKrupp Marine Systems. ThyssenKrupp Marine Systems includes HDW, Sweden's Kockums, and Hellenic Shipyards in Greece. ThyssenKrupp offers three types of submarines for export:
- Type 209: diesel-electric patrol submarines, produced since 1974 in various versions;
- Type 212A: hybrid diesel-electric/Air Independent Propulsion (AIP) submarines, with an AIP system based on fuel cell technology;
- Type 214: hybrid diesel-electric/AIP, long-range submarines incorporating successful design features from Type 209 and 212A boats, as well as the Dolphin-class, which are diesel-electric boats tailored to Israel's needs.
HDW has exported over 50 Type 209 submarines to a dozen countries, including Argentina, Colombia, Indonesia, Chile, India, Brazil, South Korea, Turkey, and Greece. In 2004, Portugal ordered two Type 209 vessels (fitted according to Type 214 specifications), which were delivered by HDW in late 2010.

Today, Germany's ThyssenKrupp said it had agreed to sell its submarine shipyard (Kockums) in the south of Sweden to Swedish defense firm Saab for 340 million Swedish crowns ($50.48 million). Saab and ThyssenKrupp announced in April they were in talks on the sale of the unit after the German group failed to reach a deal with Sweden for a new generation of submarines.
"The acquisition is in line with Saab's ambitions to increase its capacity within the marine area and strengthen the company's position as a full supplier of military systems," Saab said in a statement. The transaction is not expected to have a significant impact on 2014 results, the Swedish company added, noting that ThyssenKrupp Marine Systems will be integrated within Saab's Security and Defense Solutions division.

Sweden had been seeking ways to share development costs with other potential buyers of its A-26 submarine but failed to agree on commercial terms with ThyssenKrupp, which also builds submarines in a separate business in Germany. Sweden's government asked Saab earlier this year to come up with a strategy to support Swedish submarine naval forces. Defense analysts saw the move as opening the door for the Swedish company to build submarines instead.

ThyssenKrupp Marine employs around 1,000 staff in Sweden, mainly in the southern Swedish cities of Malmo and Karlskrona. The Marine Systems unit, which also makes naval ships, posted sales of 1.33 billion euros last year.

($1 = 6.7357 Swedish Kronas)

Source : Reuters, NTI

Language Undefined Tag: ThyssenKruppDefence Industry

FAA - nouveau délai : décembre 2015

CSDP blog - lun, 30/06/2014 - 00:00

La mise en œuvre de la FAA (Force africaine en attente), fortement soutenu par l`UE et le programme EURORECAMP était annoncée pour 2010 mais quatre années après toujours rien, la FAA censée rendre l’Afrique « autonome » en matière de prévention et de gestion des conflits, n’existe toujours que dans les discours.

Le dernier sommet de l’Union africaine (UA) tenu fin juin 2014 à Malabo (Guinée Equatoriale) a remis le sujet au goût du jour. Au-delà des difficultés structurelles dans sa mise en place, l’opérationnalisation de la FAA reste toujours victime des querelles de leadership et d’un manque manifeste de volonté politique. Pourtant, avec la naissance de l’Union africaine (UA) en 2002, sur les cendres de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), une nouvelle architecture de paix et de sécurité était mise en place par les dirigeants africains. L’idée sous-tendant cette nouvelle approche, était l’appropriation voire l’africanisation des opérations de maintien de la paix sur le continent.

Au cœur de ce dispositif se trouvait la FAA, celle-ci devait être l’émanation progressive d’un travail préalable, à savoir la création et l’opérationnalisation des brigades provenant de chacune des cinq régions que compte l’Afrique. Pour Amandine Gnanguênon, chercheure principale au bureau Afrique de l’ouest de l’Institut d’études de sécurité (ISS), le retard est dû à deux principaux problèmes : un déficit de capacités opérationnelles et une absence de financements. « Entretenir une force comme celle-là coûte extrêmement cher et on s’est aperçu finalement que les Etats africains qui d‘ailleurs dépendent fortement des financements extérieures n’étaient pas prêts à mettre de l’argent », a-t-elle expliqué dans un entretien avec Ouestafnews.

A cela s’ajoute, selon la chercheure, un volet opérationnel défaillant, en dépit de l’annonce faite en marge du sommet des chefs d’Etats de Malabo par le commissaire à la Paix et à la Sécurité, Smail Chergui, selon laquelle la plupart soient aujourd’hui prêtes. « Quand on dit Force africaine, c’est une force qui est en fait composée de différentes armées nationales, le problème c’est que ces armées nationales n’ont pas atteint elles-mêmes le niveau minimum requis », relève Amandine Gnanguênon.

Les cinq brigades régionales qui doivent donner naissance in fine à la FAA sont ECOBRIG au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, La FOMAC dans le cadre de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale, la SADCBRIG, pour l’Afrique australe et l’EASBRIG pour l’Afrique de l’est. A ces problèmes opérationnels, viennent s’ajouter une querelle de leadership et une différence de vision dans la mise en œuvre même de la force continentale. Si l’Afrique du Sud penche pour une force continentale, le Nigeria serait plutôt favorable à une approche régionale. Cette divergence entre ces deux géants de l’UA, est aussi ressortie à Malabo. La Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (Caric), dispositif transitoire à la FAA, annoncée en mai 2013 lors du cinquantenaire de l’UA par la présidente de la Commission, Nkosasana Dlamini-Zuma et qui devait se concrétiser courant 2014, peine à se mettre en place.

La Caric, cataloguée comme une « création sud-africaine » n’emporte pas cependant l’adhésion du Nigeria et de certains pays d’Afrique de l’est, selon les observateurs. Contrairement aux forces régionales, la Caric repose sur le principe d’engagement volontaire des Etats dont une dizaine s’était manifestée. Un engagement qu’ils ont confirmé à Malabo et auquel se sont joints, le Burkina Faso et l’Egypte, selon Smail Chergui, cité par la presse internationale depuis Malabo. « La FAA devait être prête en 2015, mais on n'est pas sûrs que ce soit le cas. Sa mise en place demande du temps, de l'expertise, des hommes et du matériel. Ce doit être l'outil parfait, mais on ne peut pas attendre qu'il soit prêt à l'emploi. D'où la Caric, qui sera une force provisoire et immédiatement opérationnelle » expliquait en mai 2013, Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères.

En dépit de ce cheminement très laborieux, le conseil de paix et de sécurité maintient le caractère « impératif » de l’opérationnalisation de la FAA dont le nouveau délai fixé est décembre 2015. Ce dont doutent beaucoup d’observateurs, qui mettent en cause l’incapacité de l’UA à financer elle-même sa propre force de sécurité, et dénonce au passage un réel manque de « volonté politique » des Etats africains. « Si les Africains ne contribuent pas, dans la mesure de leurs moyens, à la mise en place de l’architecture de paix et de sécurité dont le continent a urgemment besoin, cette architecture risque d’être assez largement artificielle », soulignait dans un entretien avec Rfi, Thierry Vircoulon, directeur du projet « Afrique centrale » au sein de l’International Crisis Group. En plus de la rivalité entre le Nigeria et l’Afrique du sud, les puissances financières et militaires de l’Afrique du nord trainent aussi le pas.

« L'Algérie et l'Égypte, farouchement nationalistes, ne montrent pas beaucoup d'empressement à s'impliquer sans réserve dans une entité multirégionale », déplore sur son blog, Laurent Touchard, spécialiste du terrorisme et des questions de Défense. D’après les estimation à terme la FAA, devrait réunir jusqu’à 32 .000 hommes pour un coût de plusieurs dizaines de millions de dollars, or l’UA survit grandement grâce à l’aide de ses « partenaires ». Plus grave encore entre 2012 et 2013, la contribution des Etats membres au budget est passée de 5 à 3,3%. Conscient de cet obstacle financier, l’UA avait chargé l’ancien président du Nigeria, Olesegun Obasanjo de trouver des financements alternatifs. Mais là encore on attend, la mise en œuvre de la proposition faite par le président Obasanjo, préconisant de prélever une taxe de 10 dollars sur les billets d'avion et d'une taxe de 2 dollars sur les séjours hôteliers, pour un revenu annuel espéré de 763 millions de dollars.

Source Ouestaf News

Language Undefined Tag: FAAUnion africaine

Avenir de la mémoire


Avenir de la mémoireEditorial de la Lettre de l'IRSEM n°4-2014




En ces temps de commémorations importantes, et structurantes pour la société qui est la nôtre, interrogeons le statut politique et social de la mémoire, ainsi que son avenir. Concept fort mobilisé dans les politiques d'Etat, mais réputé en sciences sociales pour sa complexité et ses pièges, la mémoire est d’autant plus mouvante qu’elle s’examine aux confins d’autres notions, comme l’identité, l’histoire, la culture, l’éducation… La mémoire a-t-elle des fonctions ? Comment se fabrique-t-elle et s’entretient-elle ? Comporte-t-elle des dangers ? Comment la réinventer demain ?
Des fonctions, la mémoire en a assurément, et les auteurs sont légion à s’y être penchés (A. HOUZIAUX, La mémoire pour quoi faire ?, P. RICOEUR, La mémoire, l’histoire, l’oubli, M. HALBWACHS, Les cadres sociaux de la mémoire, Y. DELOYE, Sociologie historique du politique…). Ciment national, armature de socialisation, raison d’un vivre ensemble, la mémoire est à la fois un agrégat de souvenirs individuels et collectifs vécus, pour les uns, la représentation transmise d’un passé non vécu, pour d’autres. Elle fait revivre, par le souvenir direct ou le témoignage, des moments forts qu’elle sacralise à l’occasion pour en faire des points de repère collectifs, dont la lecture peut d’ailleurs varier avec le temps (comme la « Grande guerre patriotique » en URSS puis en Russie). Elle permet à cet égard de rassembler, de respecter, de se situer. Rassembler d’abord, en permettant à des individus qui ne se rencontreront jamais physiquement, de faire communauté autour de ces points de repères (B. ANDERSON, Imagined Communities). Presque toutes les familles françaises ont été touchées par la Grande guerre : elles savent avoir cela en commun, même si elles n’en parleront jamais toutes ensemble. Respecter, ensuite, en rappelant ce qu’a signifié pour d‘autres avant nous, parfois venus d’ailleurs, le prix de la liberté et de la démocratie que l’on goûte aujourd’hui. La célébration du débarquement du 6 juin 1944, des soldats qui l’ont réalisé, des concepteurs qui l’ont pensé, des résistants qui l’ont préparé à leur échelle et dans les conditions que l’on sait, participe de cet apprentissage nécessaire du respect. Se situer ensuite, car les peuples ont des histoires communes qu’ils ont appris à maintenir (pour les Alliés américains, britanniques et français), ou à surmonter (avec nos voisins allemands). Dans les deux cas, le travail commun de mémoire est gagnant : se rappeler ce qui nous a unis, savoir ce que nous avons su dépasser pour vivre désormais ensemble, façonne chaque jour l’identité.
Cette mémoire ne tombe pas de nulle part. Elle s’entretient et fait l’objet de politiques publiques. Par les commémorations (O. IHL, La fête républicaine), par la production d’un discours (M-Cl. LAVABRE, « de la notion de mémoire à la production de mémoires collectives »), ou d’une éducation (L. de COCK, E. PICARD, La fabrique scolaire de l’Histoire), elle se diffuse. Elle s’écrit, surtout, et s’élabore : qui la fabrique, et a-t-elle des arrière-pensées ? Le débat sur l’écriture de l’histoire comme paramètre de la mémoire est connu (P. VEYNE, Comment on écrit l’Histoire, M. FERRO, Comment on raconte l’histoire aux enfants), et mène à la question de l’usage politique du passé  (F. HARTOG, J. REVEL, Les usages politiques du passé). On glisse alors vers les pièges de la mémoire, à ne jamais sous-estimer. Le premier d’entre eux est celui de l’occultation, qui transforme les pages peu glorieuses en tabous, puis en abcès de fixation. La mémoire est alors « empêchée », ce qui – les psychanalystes le savent – finit toujours mal. Dans la mémoire de guerre, éviter ces zones d’ombre est chose particulièrement difficile, et le rôle des historiens dans les démocraties n’en est que plus fondamental. Le deuxième piège est celui de la division, ou « l’Histoire comme champ de bataille » (E. TRAVERSO), lorsque la mémoire se fait plurielle, s’écrit dans le divorce, chacun de son côté, parfois au sein d’une même nation. C’est là tout le défi de la problématique mémoire et réconciliation, pour les sociétés convalescentes, du Cambodge à l'Afrique du Sud, des Balkans à l’ancien bloc de l’Est en passant par les anciennes dictatures sud-américaines, lorsque la mémoire, par une douleur trop forte, ne rassemble plus. Lorsqu’elle n’est plus partagée. Enfin, la manipulationde la mémoire reste d’actualité, plusieurs décennies après les grandes époques de la propagande. Manipulation par invention d’un passé qui ne fut jamais celui que l’on veut imposer aux esprits. Manipulation par exhumation, par résurgence, des pages douloureuses destinées à raviver des plaies dans une entreprise de violence à venir (à l’image de Slobodan Milosevic remettant au goût du jour après 1989, et à l’occasion de son 600e anniversaire, la Bataille du Champ des Merles au Kosovo, en même temps que l’ennemi « turc »). Manipulation sur les origines, et donc sur l’appartenance des lieux, des territoires ou des symboles (« cela nous a appartenu, donc cela nous appartient » : l’affaire de Crimée nous le rappelle aujourd’hui).
Quand bien même la vigilance contre ces dangers, en démocratie, serait intacte, à quoi donc doit servir la mémoire ? Pourquoi se souvenir ? D’abord pour assumerson histoire : la guerre en fait presque toujours partie, elle ne fut pas toujours juste ni intégralement héroïque, elle le fut aussi néanmoins, et rares sont les Etats à échapper à cette règle. Le reconnaître, l’examiner, permet ensuite de comprendre, et c’est là un deuxième objectif. Comprendre la sociologie de l’héroïsme et le pourquoi du non-héroïsme, comprendre ce que furent les comportements en temps de guerre, aide notablement à construire la paix. Enfin, la mémoire permet de se projeter, au nom d’une continuité et des acquis parfois chèrement payés : ni la frénésie de l’avenir dans l’ignorance du passé, ni l’obsession du passé (qui peut signifier celle du déclin) sans nouveau grand dessein, sans projet cohérent, ne sont bonnes conseillères d’une nation.
Si ces considérations ne sont pas nouvelles, l’acte de mémoire connaît aujourd’hui un triple défi, de nature à modifier sa signification comme ses modalités. Le premier défi consistera bientôt à devoir se souvenir sans les acteurs, c'est-à-dire sans les vétérans. Passer de la mémoire vécue à la mémoire transmise, comme on le voit déjà pour la Grande guerre après la disparition du dernier Poilu, change naturellement les mécanismes de la mémoire et de son entretien. Car le devoir de mémoire consiste certes toujours, au fil de ce processus, à rendre hommage à des hommes, mais de plus en plus aussi à célébrer des valeurs. Les valeurs en démocratie étant celles de la paix, survient un autre défi : commémorer pour prévenir, et non plus pour célébrer. Prévenir de nouvelles tensions avec l’autre plutôt que lui rappeler sa défaite. Se réjouir de la paix consolidée plutôt que de se satisfaire de la victoire passée. Insister sur le partage de la victoire (par exemple avec ceux qui, en Allemagne, ont résisté au nazisme), plutôt que de capitaliser sur elle, en termes de « réparations » hier, ou de « rang » aujourd’hui. Cela implique, on l’imagine, un travail important sur soi et sur ce qui fut pendant longtemps l’essence du patriotisme. Enfin, il faut imaginer ce qui sera – ce qui est déjà – la commémoration, la mémoire, à l’heure des nouvelles communications (M. CREPON, « La mémoire des guerres. A propos de la modernisation des commémorations », J. GARDE-HANSEN et al., Save as… Digital Memories). Dans son travail de thèse sur Les représentations du passé soviétique dans la Russie actuelle (Paris II, sous la direction de J. CHEVALLIER, 2014), Elena MORENKOVA attire notre attention sur l’individualisation croissante de la mémoire à l’heure du numérique. La 'commémoration en ligne', prévient-elle à partir de l’étude de cas russe, annonce une mémoire davantage familiale que nationale. A l’évidence, et même si les manifestations de ce phénomène ne seront pas les mêmes partout, il importe de se préparer aux nouveaux vecteurs de la mémoire, aux nouveaux instruments du souvenir, aux nouvelles quêtes personnelles de la commémoration.

Le recrutement dans l’armée de Terre

Aumilitaire.com - mar, 17/06/2014 - 20:49
L’armée de Terre est l’un des principaux recruteurs de France avec pas moins de 10 000 recrutements par an. En ces temps de crise où trouver un travail relève du parcours du combattant, il est surprenant de constater que la jeunesse francaise déserte les centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA).   Le ...
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La FREMM Normandie : de nouveaux essais du système de combat.

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Il faut augmenter les équipements du COS !

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Le rapport remis à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat  sur le renforcement des effectifs du COS (Commandement des Opérations Spéciales) a été validé par ce dernier. Ce rapport justifiait l’augmentation des forces spéciales de 1000 personnels supplémentaires, conformément à ce qui avait été annoncé dans la ...
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Un dialogue de sourds

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C’est ce qui risque de ressortir de la table ronde qui devrait se tenir ce mercredi à Kiev. Car avec la mort de sept soldats ukrainiens tués dans une embuscade la veille et l’absence quasi certaine de séparatistes pro-russes, comment donner de la légitimité à cette réunion.   C’était pourtant une occasion inespérée de faire ...
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Deux anciens chefs d’État-major face aux réformes du gouvernement.

Aumilitaire.com - sam, 10/05/2014 - 08:04
La politique militaire du gouvernement doit être en accord avec le monde militaire lui-même. Pourtant, il est des moments où il est important de dire les choses lorsqu’elles ne sont plus « normales ». C’est ce qu’ont fait deux anciens chefs d’État-major des armées (CEMA) l’amiral Jacques Lanxade et le général Henri Bentégeat dans la dernière revue ...
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Russie : Les ventes de navires de guerre par Paris irritent Washington

Aumilitaire.com - ven, 09/05/2014 - 07:46
La secrétaire d’État américaine pour l’Europe Victoria Nuland a mis en garde Paris contre la vente des navires Mistral prévue pour le mois d’octobre 2014 à la Russie, au moment où la crise en Ukraine est à un point culminant. Car la France avait effectivement signé ces deux contrats d’une valeur de 1.2 milliards d’euros ...
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Christian Malis, Guerre et stratégie au XXIe siècle





Christian Malis, Guerre et stratégie au XXIe siècle, Fayard, Paris, 2014
Retrouvez les autres notes lectures dans la Lettre de l'IRSEM
Christian Malis nous livre ici un essai de stratégie future, en s’efforçant de tenir compte de ce que seront les paramètres de la sécurité, de la défense et de la guerre dans un proche avenir. Parmi les temps forts de ce travail, on note le chapitre 4 sur un « troisième âge nucléaire », qui propose plusieurs scénarios pour la dissuasion : 1- la peu probable disparition totale des armes atomiques, 2- le triomphe souhaitable du principe de l’interdiction (ou la dissuasion défensive s’interdisant toute action contre-force), 3- une relance de la course au nucléaire entre grands accompagnée de prolifération chez les puissances régionales, enfin 4- le choc que constituerait l’usage de la bombe dans un conflit qui aurait dégénéré (par exemple entre Inde et Pakistan). Dans tous les cas de figure, Christian Malis estime que le nucléaire cessera d’être le grand régulateur des rapports de force internationaux, ce qu’il fut depuis 1945.
Parfois aux confins de la science-fiction, l’ouvrage insiste également sur les nouveaux acteurs stratégiques, les nouveaux espaces de leurs confrontations, et le nouvel « amont » technostratégique de leur développement. Nouveaux acteurs non pas au sens des relations internationales traditionnelles (les ONG, les mafias, médias, entreprises multinationales, entrepreneurs religieux ou de violence…), mais au sens du soldat numérisé et hyper-connecté, du robot militaire (comme le drone), des forces spéciales, du mercenaire, du cyber-guerrier, cyber-activiste, cyber-terroriste ou cyber criminel. Des enfants soldats aussi, réalité à laquelle nous nous trouvons déjà confrontés. Les nouveaux champs de bataille sont, eux aussi, déjà connus : le cyberespace, d’accès très bon marché, et l’espace tout court, à l’inverse très onéreux. Enfin, un chapitre sur la techno-stratégie vient rappeler ce qu’une armée moderne doit au soutien logistique d’une part, à la R&D d’autre part. De ce point de vue, l’efficacité française au Mali fut celle non pas de quelque 4.000 hommes sur le terrain, mais d’une « armée de 400.000 hommes », personnels de l’industrie de défense compris.
L’ouvrage est l’occasion de nombreux rappels ou hypothèses utiles par les temps actuels. Aux frontières d’un empire, la sécurité n’est pas totale tant qu’on n’a pas assujetti les puissances voisines (p.17). Dans le monde qui vient, trois types de tensions stratégiques dominent : les rivalités pour les espaces régionaux, la compétition pour le contrôle des ressources naturelles, et les confrontations identitaires (p.63). De la même manière coexisteraient trois mondes stratégiques : un monde néo-westphalien où l’équilibre des puissances reste de mise (comme en Asie), un monde post-westphalien où la guerre n’est plus une perspective acceptable (dans le monde occidental), enfin un monde pré-westphalien où la désintégration de l'Etat entraîne le chaos (Moyen-Orient, Afrique).
Au final, l’ouvrage est critique à l’égard des choix stratégiques retenus en Europe, parfois souverainiste dans son bilan de l'Europe de la défense et de la dépendance dans laquelle celle-ci est entrée vis-à-vis des Etats-Unis, et se veut force de proposition dans sa conclusion, tout en appelant, exemples à l’appui, à une refonte de la pensée stratégique : « combien de livres de stratégie sont encore écrits comme à l’époque de Napoléon », s’interroge Christian Malis (p.183), non sans quelque vérité.
Frédéric Charillon

Alertes aux satellites

Aumilitaire.com - mar, 06/05/2014 - 08:47
La sécurité des satellites, quels qu’ils soient, est loin d’être performante. Ainsi de simples pirates armés d’une parabole, d’un ordinateur, d’un décodeur et de quelques logiciels seraient capables de les pirater et d’en prendre le contrôle. De multiples failles détectées dans les différents logiciels intégrés aux terminaux d’accès aux satellites sont présentes et permettraient de ...
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Retour par la case Chypre !

Aumilitaire.com - lun, 05/05/2014 - 08:56
Le sas de Chypre va donc être remis en fonction pour les soldats qui reviennent de Centrafrique et du Mali. Il va leur permettre de faire un break indispensable avant leur retour à la vie « normale » en France. C’est à partir du mois de juin qu’il devrait reprendre son activité et concerner 2000 à 2500 ...
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Europe : les budgets militaires relancés par la guerre en Ukraine

Aumilitaire.com - dim, 04/05/2014 - 10:01
Depuis plus de dix ans, les dépenses militaires des pays européens sont en baisse. Malgré les crises économiques et l’environnement défavorable pour ces pays, l’agressivité de la Russie pour atteindre ses objectifs doit être prise en compte et la tendance de baisse des budgets doit être renversée. Déjà, en 2010, la baisse des dépenses militaires ...
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Un canular sur la page facebook de la Gendarmerie.

Aumilitaire.com - sam, 03/05/2014 - 08:14
L’information partait d’un bon sentiment envers les citoyens. La Gendarmerie Nationale a fait paraître sur sa page facebook une image de signes qui pouvaient être aperçus à proximité des maisons d’habitation et qui permettraient aux voleurs de repérer celles pouvant être cambriolées. Malheureusement, cette image circule déjà depuis plusieurs années sur le web. Le site ...
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Faire des économies, oui. Mais pas sur les FAS !

Aumilitaire.com - ven, 02/05/2014 - 08:11
C’est ce qui a été expliqué par les généraux Denis Mercier (Chef d’état-major de l’armée de l’air) et Patrick Charaix (commandant des Forces Aériennes Stratégiques) dans le cadre des auditions menées par les députés sur la dissuasion nucléaire. Il est en effet important, pour la France, d’avoir des modes d’actions différents au niveau de la ...
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Militaires – Agents de sécurité privés : La guerre est-elle lancée ?

Aumilitaire.com - mer, 30/04/2014 - 10:32
C’est la question que l’on peut se poser après l’adoption par les députés d’un projet de loi permettant la présence d’agents de sécurité privés à bord des navires pour faire face à la piraterie. Plaidant qu’il en va de la responsabilité de l’État, les députés ont donc validé la présence de ces agents de sécurité ...
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L’armée de l’air, c’est aussi ça.

Aumilitaire.com - mar, 29/04/2014 - 07:46
Des pilotes expérimentés qui interviennent sur les opérations extérieures en appui des troupes marines et au sol. C’est le quotidien des pilotes de l’air. Mais les démonstrations de leur talent auprès du public lors d’événements exceptionnels font également partie de leurs attributions. Et c’est à Marrakech, lors du Marrakech Air Show 2014 que les pilotes ...
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La France 4ème puissance mondiale !

Aumilitaire.com - lun, 28/04/2014 - 08:20
C’est un institut de recherche indien (la Foundation for National Security Research) qui arrive à cette conclusion dans son étude scientifique qui vient d’être publiée, comme tous les deux ans. Installée juste après les États-Unis, la Chine et la Russie, la France vient donc conforter cette quatrième place sur l’échiquier mondial. L’institut indien a pour ...
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Ukraine : la pression s’intensifie

Aumilitaire.com - dim, 27/04/2014 - 08:57
Après la France c’est au tour des États-Unis de compléter leurs forces sur les territoires baltes. Avec près de 600 soldats déployés, la situation en Ukraine a tendance à se cristalliser. Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian avait annoncé le 16 avril à l’Assemblée Nationale que quatre avions de chasse, Rafale ou Mirage ...
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Agressions sexuelles dans l’armée : le fléau mondial.

Aumilitaire.com - sam, 26/04/2014 - 07:15
Deux mois après la sortie du livre dénonçant les agressions sexuelles « cachées » dans l’armée française, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian avait réagi en présentant son plan d’action en 10 mesures contre ces risques. Mais il semble que ce phénomène se propage à toute la planète. En effet, les forces armées canadiennes viennent, ...
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